Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 00:05

,

 

Armée de terre chinoise.Armée de terre chinoise.La puissance militaire de la Chine…

 

 

En 2015, les dépenses militaires de la Chine dépasseront le montant des budgets de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne réunies, selon les analystes du cabinet d’expertise IHS. « Vers 2015, les dépenses militaires de la Chine devraient atteindre 159,6 milliards de dollars, tandis que la somme des trois plus gros budgets militaires d’Europe occidentale atteindra 149 milliards de dollars », explique l’analyste d’IHS, Fenella McGerty.


D’après les estimations des analystes, la République populaire de Chine (RPC) va, en 2014, occuper la deuxième place dans le monde pour ses dépenses militaires avec un budget de 148 milliards de dollars, derrière les Etats-Unis (575 milliards). La France est au sixième rang, avec un budget de 53 milliards.


Cependant, l’augmentation du budget militaire de la Chine ne préoccupe pas les pays européens, notamment la France. « La France et la Chine n’ont pas les mêmes centres d’intérêt », explique Etienne de Durand, directeur du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (IFRI). « La Chine est un grand pays qui n’intervient pas au-delà de ses frontières. Et la France, comme d’autres pays occidentaux, a une petite armée, axée sur la qualité et non pas sur la quantité, menant exclusivement des missions de protection à l’étranger ».


Contrairement à la Chine, la France n'est pas en conflit avec les pays voisins. Actuellement, elle est confrontée aux menaces qui proviennent d’Afrique et du Maghreb. Une autre catégorie de menaces, à laquelle elle est confrontée, c’est la propagation des mouvements terroristes.


Quant à la Chine, à l'exception de sa participation récente aux opérations de transport d'armes chimiques depuis la Syrie et de missions dans le cadre du dispositif de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden, ce pays n'a pas vraiment utilisé ses forces militaires à l'étranger. Toutefois, l’augmentation considérable de la puissance militaire permet à la RPC d’être plus ferme dans les conflits territoriaux. Actuellement, la Chine est en conflit avec presque tous ses voisins : l’Inde, le Japon, le Vietnam et les Philippines. La situation reste également tendue dans la péninsule coréenne.


Les représentants officiels de la République populaire de Chine insistent sur le fait que l’armée chinoise n'a pas l'intention d'intervenir dans des conflits militaires à l'étranger. « Nous avons besoin de nous appuyer sur un environnement sécurisé pour un développement pacifique », explique dans une récente interview accordée aux médias chinois, Xu Guangyu, directeur de l’Association chinoise de contrôle de l’armement et du désarmement. « Et l’une des conditions de base pour notre développement – c’est un budget de la défense approprié ».


Si les dépenses militaires augmentent en Asie, elles vont continuer à se réduire dans les pays occidentaux en 2014, conclut le rapport de l'IHS. Et la France ne fait pas exception. De 2013 à 2019, le budget annuel de la défense français restera bloqué en fonction de l’inflation, à 31,4 milliards d'euros, alors que les effectifs de l’armée française seront de 242 279 soldats en 2019, soit 82 000 de moins par rapport à 2009.


SAD/LSE


© www.partiantisioniste.com/actualites/1838
Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 23:00

,

UKRAINE. La grande arnaque: Poutine dit la vérité, les autres mentent outrageusement

Publié le mar 5, 2014 @ 17:40

131

 

Vincent Desportes

Vincent Desportes

Ne pouvant rien faire contre la Russie, ils sont obligés de mentir. Mais, comme le disait George Orwell, "En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire". Donc, les vendus de Kiev, ne sont point des révolutionnaires. Quant à ces soi-disant journalistes qui n’ont en réalité que le parchemin, plutôt des bras armés de menteries de leurs différents Gouvernements, surtout occidentaux, ils mentent comme ils respirent. Leur russophobie actuelle est ridicule.


Heureusement que, cette fois-ci, ces falsificateurs sont tombés sur un os. Vladimir Poutine est dans son bon droit et, ceci ne vient pas de nous mais d’un général français qui sait lui au moins de ce qu’il dit. Selon le Général français Vincent Desportes:

La Russie ne viole aucune loi, qu’elle soit internationale ou autre, selon les accords signés avec l’Ukraine, la fédération est autorisé à disposer d’une force de 25 000 hommes sur le territoire ukrainien, actuellement, même avec les derniers mouvements de troupes, les forces russes ne s’élèvent pas à plus de 15 000 hommes en Crimée, comme le souligne le Général français nous sommes encore loin du compte, d’autre part, le Général souligne le fait que l’Ukraine ne fait ni partie de l’Europe, ni de l’Otan, de ce fait, ni l’UE ni l’Otan ne sont disposés ou autorisés à intervenir en Ukraine."

En réalité donc, vous convenez avec nous, ceux qui violent en réalité le droit international, ce sont bien le président américain Barack Obama et ses sous-fifres. Comme par hasard, l’UE a débloqué 11 milliards d’euros pour l’Ukraine. Cherchez l’erreur ! Quand des personnes comme la cocue la plus célèbre du monde, Hillary Clinton pour ne pas la nommer ose comparer Vladimir Poutine à Hitler, on se dit que ces gens se prennent vraiment pour les rois du monde.


Mais, pour montrer qu’il n’a pas peur des salmigondis et autres menaces de l’Occident, la Russie avance ses pions et personnes ne pourra la déloger d’Ukraine. Les Russes ne parlent mais agissent. Ainsi, tôt ce matin, l’armée russe a pris le contrôle de deux bases de lancement de missiles, des sites militaires hautement stratégiques en Crimée. Aucun tir mais, les troupes étaient accompagnées par des pro-russes. Les deux bases sont celle de Fiolent et celle de Evpatoria.

 

http://allainjules.com/2014/03/05/ukraine-la-grande-arnaque-poutine-dit-la-verite-les-autres-mentent-outrageusement/

 

 

A voir (vidéo) :

Michel Collon : Ukraine et médiamensonges, comment ne pas se faire manipuler ?

 

.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 04:20

,

François Asselineau

François Asselineau

L'UPR demande une enquête sur les centaines de millions d'euros versés par les Français à l'Ukraine, via l'UE

L'UPR rappelle que, depuis son élection - le 7 février 2010 - et jusqu'au 20 novembre 2013, c'est-à-dire pendant 3 ans et 9 mois, le président ukrainien Ianoukovitch a été jugé par tous les dirigeants euro-atlantistes - et notamment par les dirigeants français Nicolas Sarkozy et François Hollande - comme un homme si respectable et partageant à ce point les "valeurs" de l'Occident qu'ils l'aidaient par des financements massifs à faire entrer son pays dans l'UE et dans l'OTAN.


L'Union européenne a en effet versé 2,5 milliards d'euros de subventions à l'Ukraine depuis 1991 et ce soutien financier massif s'est encore accru pendant la présidence de Viktor Ianoukovitch. Au cours des seules années 2011-2013, la Commission européenne a versé 470,1 millions d'euros à l'Ukraine au seul titre de la "politique européenne de voisinage" (PEV).

Les fonds dits "européens" étant en réalité payés par les contribuables nationaux, on peut estimer à environ 120 millions d'euros le montant total que les contribuables français ont ainsi versé, via l'Union européenne, au régime de Ianoukovitch de février 2010 à février 2014.

Ces largesses sur le dos du contribuable français ont été effectuées au moment même où le gouvernement français, sommé par la Commission européenne de réduire drastiquement le déficit budgétaire, taillait par ailleurs dans nos dépenses publiques au risque de désorganiser tous les services de l'État (préfectures, établissements scolaires, centres hospitaliers, gendarmeries et commissariats de police, etc. ).


L'UPR rappelle par ailleurs que c'est la décision, prise le 20 novembre 2013 par le président Ianoukovitch, de renoncer aux projets d'accords avec l'Union européenne et l'OTAN, qui a déclenché la crise dans laquelle s'enfonce l'Ukraine.


Ce revirement résultant de la décision du président Vladimir Poutine d'augmenter considérablement l'aide financière russe aux dirigeants ukrainiens, les dirigeants euro-atlantistes ont réagi comme des truands. Furieux de constater que la politique du président Ianoukovitch consistait tout simplement à s'offrir au plus offrant, ils ont soudain dénoncé haut et fort la corruption d'un régime dont ils avaient été jusqu'alors les principaux corrupteurs.

Dans la foulée, ils se sont soudain avisés que le régime ukrainien était infréquentable parce qu'il violait les droits de l'homme, et les services de Washington ont fomenté un coup d'État de toutes pièces pour installer à Kiev une équipe gouvernementale entièrement à leur botte.


La conversation téléphonique secrète - révélée au monde entier par les services russes - au cours de laquelle Mme Victoria Nuland, Sous-secrétaire d'Etat américaine, indique à l'ambassadeur américain à Kiev Geoffrey Pyatt quels doivent être les nouveaux dirigeants ukrainiens choisis par Washington, retire tout doute quant à la réalité de ce complot.


Dans ces conditions  : 

  • 1°) L'UPR demande à François Hollande d'avoir la décence de ne pas invoquer les grands principes démocratiques au moment où il soutient le coup d'État mené par Washington contre le président démocratiquement élu Ianoukovitch, dont la popularité en Ukraine était d'ailleurs supérieure à celle de François Hollande lui-même en France.
  • 2°) L'UPR demande qu'une enquête parlementaire officielle, s'appuyant sur Interpol, présente aux Français à quoi ont précisément servi les quelque 120 millions qu'ils ont versés - via la Commission européenne - au régime du président Ianoukovitch depuis février 2010, et cela avec le plein assentiment des présidents Sarkozy et Hollande.
  • 3°) En ces temps de rigueur budgétaire implacable, l'UPR demande enfin que le gouvernement précise aux Français le montant exact de l'aide nouvelle qu'il s'apprête à déverser, toujours au nom de sa quote-part dans l'Union européenne, aux nouveaux dirigeants putschistes ukrainiens choisis par Washington.

Pour que les citoyens français comprennent comment sont utilisés leurs impôts, l'UPR demande que le montant de cette nouvelle aide française à l'Ukraine sous domination américaine soit traduit en équivalent de postes d'enseignants, d'agents hospitaliers et de policiers supprimés pour cause de déficit excessif.

Pour toute demande d'entretien avec François Asselineau contacter :

François-Xavier GRISON
francois-xavier.grison@u-p-r.fr
Tél. :+33 0(6) 72 02 57 34

 

L’UPR

 


 

.

.


URGENCE UKRAINE 

 

Texte de Jacques Sapir, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
 
Le 5 mars 2014.

 
Le M’PEP partage l’essentiel de l’analyse de Jacques Sapir présentée ci-dessous.
 
« Le mouvement de contestation du pouvoir du Président Ianoukovitch, mouvement dont la base était une révolte contre la corruption bien plus qu’une volonté d’adhésion à l’Union européenne, a été débordé par des éléments ultra-nationalistes, dont certains appartiennent à des groupuscules fascisants. Ces éléments ont délibérément cherché l’affrontement, en tirant sur les forces de sécurité, faisant prendre des risques inconsidérés aux autres manifestants qui étaient pris en otage. Ces militants portent une large part de responsabilité dans les morts de la place Maidan. Leur nombre oscille entre 10 000 et 20 000 ; ils étaient minoritaires dans le mouvement de protestation, mais ils sont devenus politiquement dominants au fur et à mesure que la situation se dégradait et que montait la violence. »
 
(…)
 
Pour lire la suite, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?article3651

 

.

 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 03:21

,REUTERS/Finbarr O'Reilly

Afghanistan. REUTERS/Finbarr O'Reilly


Les Forces impitoyables des conflits sectaires

La Nature des guerres a changé


par PATRICK COCKBURN


Un nouveau type de guerre se développe. Il est très différent du conflit de masse de la Première Guerre mondiale durant lequel les gouvernements ont mobilisé des millions d’hommes et des ressources industrielles considérables. Les guerres sont devenues plus restreintes, mais sont tout autant et, parfois, bien plus féroces que par le passé. Bien qu’ils présentent de notables différences, les conflits armés en Tchétchénie, dans les Balkans, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et en Libye présentent de nombreux points communs, et pas seulement parce que les habitants de ces pays sont majoritairement musulmans – à l’exception des Balkans.


Les invasions pures et simples d’un autre pays sont devenues moins fréquentes, la dernière en date étant l’invasion de l’Irak par les Américains et les Britanniques en 2003. Son issue désastreuse a rendu plus difficile de se lancer dans de telles entreprises, même lorsque les gouvernements le souhaitent. En témoigne la vague d’hostilité inattendue mais irrésistible émanant des populations des États-Unis et du Royaume-Uni en septembre dernier contre une intervention armée en Syrie. Dans les deux cas, les élites politiques et militaires étaient divisées sur l’opportunité de se livrer à une autre guerre au Moyen-Orient.


Les guerres de nos jours sont, à un degré plus ou moins élevé, des guerres par procuration, et cette tendance va vraisemblablement augmenter, ne serait-ce que parce qu’elles sont plus faciles à vendre aux électeurs des pays agresseurs. On peut citer l’exemple particulièrement éloquent du renversement de Kadhafi en Libye en 2011 par une campagne soutenue par l’OTAN et dans laquelle les miliciens rebelles libyens, qui ont dominé les écrans de télévision, ont agi comme une force de ratissage dans le sillage d’attaques aériennes dévastatrices.


Les violations des droits de l’homme sont devenues la justification classique des interventions étrangères, et les comptes rendus de ces abus pourraient bien être véridiques. Mais leur couverture médiatique a tendance à être partiale, souvent trompeuse et parfois même fabriquée de toutes pièces. En Libye, l’histoire très médiatisée des viols de masse perpétrés par l’armée libyenne a été révélée par des organisations de défense des droits de l’homme comme une pure invention. Le prétexte initial justifiant l’intervention aérienne de l’OTAN était d’empêcher les forces de Kadhafi de massacrer l’opposition à Benghazi. Mais les anciens rebelles, aujourd’hui membres de milices toutes-puissantes, ont véritablement commis des massacres de manifestants à deux reprises à Benghazi et à Tripoli, sans que les gouvernements étrangers aient fait montre de la moindre lueur d’intérêt.


En Syrie, il faut également faire preuve de méfiance face aux allégations d’atrocités. De toute évidence, les forces gouvernementales syriennes dévastent et dépeuplent systématiquement les zones tenues par les rebelles au moyen de salves d’artillerie, de bombardements aériens et de bulldozers. Elles assiègent et affament des civils dans des enclaves tenues par les rebelles telles que le camp de Yarmouk, la vieille ville de Homs et ailleurs.


Tout cela est vrai. Il est vraisemblable que le gouvernement tue beaucoup plus de civils que les rebelles. Mais c’est peut-être en grande partie parce que les capacités de mort et de destruction du gouvernement sont plus importantes que celles de l’opposition. L’État Islamique d’Irak et du Levant (EIIL), affilié à al-Qaïda, a récemment dévoilé ses intentions en publiant une vidéo sur YouTube qui montre ses miliciens arrêtant des camions sur une route, demandant aux conducteurs de prouver leur connaissance des rituels sunnites et les abattant lorsqu’ils échouent à l’examen. Les assassins ne demandent jamais aux chauffeurs s’ils sont alaouites, chiites, chrétiens, druzes ou ismaéliens ; il suffit de ne pas être sunnite pour être mis à mort.


Les groupes djihadistes qui dominent aujourd’hui l’opposition armée tuent automatiquement les non-sunnites, qui représentent environ 25 % de la population de la Syrie. En d’autres termes, au moins cinq millions de Syriens ont de bonnes raisons de craindre qu’ils seront massacrés si les rebelles gagnent la guerre civile. En fait, le nombre est encore plus élevé car l’EIIL et d’autres groupes djihadistes ont par le passé tué les sunnites Kurdes, qui représentent encore 10 % de la population à ajouter aux victimes potentielles des djihadistes, ainsi que tous les sunnites qui sont des employés civils du gouvernement.


Les atrocités commises par les rebelles ne disculpent pas le gouvernement ou vice versa. Mais lorsque des hommes politiques tels que William Hague et le secrétaire d’État des États-Unis diabolisent seulement les actions du gouvernement, ils donnent une fausse image de ce qui se passe en Syrie. Le soulèvement de 2011 contre le président Bachar al-Assad a été lancé par des militants civils qui voulaient mettre fin à un régime autoritaire cruel et corrompu et créer une société laïque, démocratique et régie par la loi. Mais cette option a disparu depuis longtemps, et en prétendant le contraire, les gouvernements occidentaux favorisent la guerre civile plutôt que de chercher à y mettre fin. Gardez à l’esprit que si les rebelles l’emportent, le résultat immédiat sera encore cinq ou six millions de Syriens fuyant le pays.


Pourquoi le résultat de révolutions qui ont commencé avec de si grands espoirs a-t-il été si nocif ? Depuis 1999, j’ai couvert les conflits de Tchétchénie, d’Afghanistan, d’Irak, de Libye et de Syrie, et dans chaque cas, l’opposition armée a progressivement sombré dans la criminalisation et dans ce qu’on pourrait appeler la « talibanisation ». Les circonstances ne sont pas identiques, mais les similitudes sont frappantes.


Une des raisons de cette talibanisation est que seul l’Islam semble capable de mobiliser des gens prêts à se battre jusqu’à la mort. Cela est important car les guerres ne sont pas déterminées par le nombre de personnes soutenant une cause, mais par le nombre de ceux qui sont prêts à mourir pour elle. Avant l’effondrement de l’Union soviétique, les causes nationales étaient souvent menées par des communistes, qui pouvaient commencer en étant une petite minorité, comme ils l’ont fait dans la guerre civile espagnole, mais s’étendaient rapidement en raison de leur organisation et de leur engagement fanatique.


Au Moyen-Orient, un défaut commun aux régimes assiégés et à leurs opposants laïques les affaiblit tous les deux. Les anciens dirigeants nationalistes de l’Egypte, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak depuis Nasser ont justifié leur monopole du pouvoir politique et économique en prétendant que c’est seulement ainsi qu’ils pourraient faire de l’autodétermination nationale une réalité. Dans les premiers moments, ils connurent certains succès : Nasser a triomphé de la Grande-Bretagne et de la France dans la crise de Suez en 1956, Kadhafi a pris le pouvoir et a augmenté le prix du pétrole libyen en 1973, et Hafez al-Assad a victorieusement confronté Israël au Liban dans les années 1970 et 1980. En 2011, cependant, ces gouvernements étaient devenus des cliques soumises à des intérêts privés dont les slogans nationalistes étaient discrédités depuis longtemps et dont la corruption délégitimait l’Etat-nation.


L’erreur des militants des droits civiques et des révolutionnaires non-sectaires en 2011 a été de ne pas voir que mettre l’accent sur les droits humains et civils ne signifiait pas grand-chose à moins qu’un État-nation fort puisse être régénéré. Le nationalisme peut ne plus être à la mode, mais il unit la société, et sans lui, l’alternative est le sectarisme, le tribalisme et la domination étrangère. En tant que bailleurs de fonds, les pays producteurs de pétrole sunnites du Golfe définissent le programme, et celui-ci est profondément réactionnaire. Il est hypocrite et absurde pour les puissances occidentales de prétendre qu’elles cherchent à construire des démocraties laïques en alliance avec les monarchies absolues théocratiques en Arabie Saoudite et dans le Golfe.


L’avenir ne semble pas radieux. Une fois que les furies sectaires sont libérées, elles deviennent presque impossibles à contenir. Malgré tous les bouleversements qui ont lieu en Turquie, celle-ci ressemble plus à un État-nation achevé que les autres pays de la région. Mais c’est en partie parce qu’un cinquième de la population turque était chrétien en 1914 et que, après les massacres d’Arméniens et les expulsions ou les échanges de populations avec la Grèce, la proportion est tombée à environ 1 % 10 ans plus tard.


Les gens se demandent pourquoi les révolutions en Europe de l’Est au moment de la chute du communisme étaient beaucoup moins violentes qu’au Moyen-Orient. Une réponse inquiétante est que les minorités de l’Est avaient été assassinées, expulsées ou contraintes de fuir pendant ou peu après la Seconde Guerre mondiale. Le même sort pourrait attendre les minorités de Syrie.

 

Patrick COCKBURN est l’auteur de Muqtada: Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival, and the Struggle for Iraq.

 

.

En cherchant une illustration pour cet article, je trouve ceci, qui est très intéressant :

.

Notre histoire

Pourquoi l'histoire des " Gueules Cassées " ne commence-t-elle réellement qu'avec la " Grande Guerre " de 1914-1918 ?

Pour deux raisons essentielles :

 

 

Par rapport aux guerres du siècle précédent, le nombre de blessés et la nature des blessures ont radicalement changé.

 

 Il faut rappeler le nombre incroyable et jamais vu jusqu'alors des pertes de cette guerre.

1 400 000

 morts français

2 040 000

 morts allemands

850 000

 morts anglais

114 000

 morts américains

1 700 000

 morts de l' empire russe

1 500 000

 morts autrichiens hongrois.

En Europe, au lendemain de la guerre, on compte environ 6,5 millions d' invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras, et blessés de la face et/ou du crâne.

L'emploi massif des tirs d'artillerie, les bombes, les grenades, le phénomène des tranchées où la tête se trouve souvent la partie du corps la plus exposée ont multiplié le nombre des blessés de la face et la gravité des blessures.

Les progrès de l'asepsie et les balbutiements de la chirurgie réparatrice permettent de maintenir en vie des blessés qui n'avaient aucune chance de survivre lors des conflits du 19ème siècle.

 


Quelle vie après la survie ?

 

Ces broyés de la guerre gardent la vie, mais c'est pour vivre un nouveau cauchemar.


Les regards, y compris parfois, ceux de leur famille, se détournent sur le passage de ces hommes jeunes, atrocement défigurés.


Ils ont honte de se montrer, ils ne savent où aller. Ils sont sans travail et rien n'a été prévu pour eux. Ni foyer entre deux opérations, la reconstruction du visage pouvant nécessiter plusieurs années, ni pension, car à cette époque la blessure au visage n'est pas considérée comme une infirmité et n'entraîne donc aucun droit à pension d'invalidité.


C'est dans cet abîme de détresse que quelques-uns d'entre eux, refusant le désespoir et la pitié, s'élevèrent au-dessus de leur condition de mutilé pour proclamer leur humanité.


Le 21 juin 1921, à l'initiative de deux « grands mutilés», Bienaimé Jourdain et Albert Jugon, une quarantaine de soldats blessés au visage créent l'Union des Blessés de la Face, qu'ils surnomment les " Gueules Cassées " :

Ils en confient la présidence au Colonel Yves Picot.


leur devise " Sourire quand même ",

leur arme, la Solidarité.


Une solidarité sans faille qui a permis d'assurer à leurs camarades, sans jamais demander la moindre aide à l'Etat, une vie digne des sacrifices qu'ils avaient consentis au nom de la France.


Ce combat sans fin se poursuit aujourd'hui. Dans une totale fidélité à ses initiateurs, il s'est élargi à d'autres souffrances, à d'autres misères humaines.

 

http://www.gueules-cassees.asso.fr/srub_8-Notre-histoire.html

 

 

__________________________________

 

 

 

Ukraine :

 


Le Pouvoir qui a renversé le Président ukrainien, refuse d'enquêter sur les tirs des snipers. Bizarre, non? Et le Droit?

 

Analyse sur le "coup" en Ukraine… Guerre énergétique bien sûr !…

http://resistance71.wordpress.com/2014/03/05/analyse-sur-le-coup-en-ukraine-guerre-energetique-bien-sur/

 

Russie/Ukraine : détroit de Kertch et mer d’Azov, autre conflit frontalier pour hydrocarbures et accès à la Mer Noire

http://www.leblogfinance.com/2014/03/russieukraine-detroit-de-kertch-et-mer-dazov-autre-conflit-frontalier-pour-hydrocarbures-et-acces-a-la-mer-noire.html

 

.

 

Régis Chamagne : "L’Anschluss était dans Mein Kampf, le contrôle de l’ est dans le Grand Echiquier"

 


Régis Chamagne : “L’Anschluss était dans Mein Kampf, le contrôle de l’Ukraine est dans le Grand Echiquier”

Régis Chamagne, responsable national de l’Union Populaire Républicaine en charge des questions de défense, ancien colonel de l’armée de l’air, analyse la situation ukrainienne.

Après avoir rappelé certains fondamentaux sur l’histoire ukrainienne, M. Chamagne replace le débat sur l’enjeu que représente l’Ukraine dans l’opposition entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Citant les analyses de Zbigniew Brzezinski énoncées dans son livre « Le grand échiquier », Régis Chamagne explique que la crise ukrainienne découle d’un plan de déstabilisation plus large ayant pour objectif le contrôle de l’Eurasie.


Les grands gagnants de cette « crise de Cuba 2.0″ semblent être les russes, menacés depuis peu par les Etats-Unis, et ses alliés européens, de sanctions économiques. Mais encore une fois à ce jeu-là, les occidentaux ne mesurent pas le rapport de force réel.

 

 

..
..

.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 00:23

,

Déclaration du Comité Valmy

L’agression de la Russie via l’Ukraine par le bloc occidentaliste euro-transatlantique menace la paix mondiale, dont le maintien dépend de la détermination de Vladimir Poutine.
Comité Valmy

mercredi 5 mars 2014, par Comité Valmy


Voir en ligne : Provocation à Kiev par Jacques Sapir

Sniper dans les rues de Kiev


 

L’agression de la Russie via l’Ukraine par le bloc occidentaliste euro-transatlantique menace la paix mondiale, dont le maintien dépend de la détermination de Vladimir Poutine.

 

Le Comité Valmy a dénoncé les graves provocations du camp euro-transatlantique contre le gouvernement souverain et légitimement élu de l’Ukraine. Organisée par les dirigeants étatsuniens soutenus par leurs satellites européens, cette nouvelle offensive tend à concrétiser l’un des objectifs stratégiques majeurs de l’impérialisme américain : écarter l’Ukraine de la Russie.

En effet, l’orchestration de la crise anti-russe, déclenchée aujourd’hui en Ukraine par les euro-atlantistes, résulte d’une politique délibérée, conçue et élaborée de longue date. Elle est une étape nouvelle au sein des manœuvres bellicistes de l’OTAN, dont la poursuite, après l’effondrement de la Russie soviétique, souligne le maintien de l’hostilité occidentale envers ce pays.

Dans son « Grand Echiquier » publié dans notre pays en 1997, Zbigniew Brzezinski annonce déjà qu’il est nécessaire pour les Etats-Unis et leurs vassaux de séparer l’Ukraine de la Russie, afin d’empêcher celle-ci de "recouvrer un jour le statut de deuxième puissance mondiale".
Selon l’analyse de Zbigniew Brzezinski : « Le nouvel Etat important qu’est l’Ukraine, est un centre géopolitique. Son existence même permet à la Russie de changer. Sans l’Ukraine, la Russie n’est plus qu’une grande puissance asiatique. Si la Russie obtient à nouveau sous son contrôle l’Ukraine avec ses 52 millions d’habitants, les richesses de son sous-sol et son débouché sur la mer Noire, alors la Russie redevient une grande puissance qui s’étend sur l’Europe et l’Asie.
L’Europe doit être un tremplin pour poursuivre la percée de la démocratie en Eurasie. Entre 2005 et 2010, l’Ukraine doit être prête à des discussions sérieuses avec l’OTAN. Après 2010, le principal noyau de sécurité en Europe consistera en : la France, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine. Via un partenariat transatlantique plus consistant, la tête de pont américaine sur le continent eurasien doit se renforcer. »

Historiquement, tant sur les plans géographique, ethnique, linguistique, que sur le plan politique, l’Ukraine est un pays complexe. Les illusions pro-européennes d’une partie de sa population occidentale semblent profondes.


Comme tant d’autres, ces masses populaires ont été soumises à la longue et méthodique propagande européiste que nous connaissons bien, tandis qu’une 5ème colonne atlantiste était constituée en son sein. Désorientées, ces masses ont toléré, sans s’y impliquer profondément, le coup d’Etat américano-européen de Kiev, au cours duquel le pouvoir souverain et démocratiquement élu a été renversé par la force et de façon anticonstitutionnelle.
Comme le dit Vladimir Poutine : « En Ukraine, il y a eu prise du pouvoir à main armée »… Cette prise du pouvoir a été conduite par des éléments militarisés, en réalité loin de représenter la majorité du peuple ukrainien, et comptant parmi eux des organisations fascistes et néo nazies.

Ce coup d’Etat armé a été favorisé par la présence en Ukraine de mercenaires venus des points chauds de la planète et formés à l’utilisation des armes, aussi bien contre les populations dans les manifestations que contre les forces de l’ordre.


La gravité de cette crise politique déclenchée par le bloc américano-européen, dans le but avoué de faire éclater la sphère d’influence stratégique russe, a conduit 675 000 citoyens ukrainiens à se réfugier en Russie, et cela souligne la légitimité et la nécessaire fermeté de l’auto-défense russe.
Ainsi que l’a fort justement souligné le géopoliticien indien et ancien ambassadeur M. K. Bhadrakumar : « L’Occident a fait une grave erreur en alimentant le feu des manifestations avec les officiels venus tout droit des capitales européennes et des Etats-Unis qui se sont succédés à Kiev pendant des semaines pour soutenir les manifestations. Des manifestations contre quoi ? Essentiellement contre la décision du président Viktor Ianoukovitch de ne pas signer l’Accord d’Association avec l’Union Européenne parce que le pays en faillite avait besoin des 15 milliards de dollars de la Russie pour s’en sortir. »

Comme c’est toujours le cas à propos de la guerre d’agression menée depuis trois ans contre la Syrie anti-impérialiste, souveraine et laïque par euro-occidentalistes alliés aux extrémistes takfiristes et sionistes, le conditionnement médiatique des populations occidentales à propos de l’Ukraine s’est rapidement généralisé.


La guerre idéologique atteint à nouveau des niveaux inacceptables. Cela est tout particulièrement le cas en France, où l’oligarchie financière, ainsi que les milieux atlantistes et sionistes, possèdent ou dominent une grande partie de la presse écrite et des médias audio-visuels.

En Ukraine comme en Syrie, notre pays doit cesser ses ingérences criminelles. Les Français doivent prendre conscience que la pseudo gauche et la vraie droite qui se partagent le pouvoir représentent un réel danger pour la paix mondiale. Elles discréditent en outre notre pays, auquel la politique étrangère menée à l’initiative de Charles de Gaulle avait donné un grand prestige. Nous le voyons, l’Europe et l’OTAN conduisent à la fois à la guerre et au fascisme. Le peuple de France doit s’unir pour imposer au plus tôt le retrait de notre pays de ces entités dangereuses et impérialistes, portant en elles la guerre « comme la nuée porte l’orage ».

La fermeté de la Russie nous apparait comme une nécessité vitale pour le maintien de la Paix mondiale, face à ce bellicisme euro-transatlantique et occidentaliste. Elle doit empêcher en premier lieu l’Ukraine d’être phagocytée par l’OTAN, à travers une prise en mains de ce pays par les tyrans apatrides et vassalisés qui dominent l’Europe supranationale. Ce serait une escalade irrémédiable de la politique d’encerclement de la Russie, que poursuivent les USA et leurs agents depuis des décennies.

Certains estiment, comme le préconise fielleusement aujourd’hui Zbigniew Brzezinski, que l’Ukraine devrait être neutralisée, « finlandisée ». Ce serait une façon de parvenir à son objectif annoncé dans les années 90 de séparer l’Ukraine de la Russie afin d’empêcher celle-ci de « recouvrer un jour le statut de deuxième puissance mondiale ». En réalité, la Russie agressée ne doit céder sur rien de fondamental, car tout recul de sa part serait certainement considéré comme un signe de faiblesse, permettant aux boutefeux occidentaux d’entamer une nouvelle étape dans leur politique d’agression et de guerre.

Le Comité Valmy considère en particulier comme hautement légitime et nécessaire que la Crimée revienne sans ambiguïté et définitivement dans l’espace géopolitique russe. Il estime que, sur cette question, la politique du gouvernement de la Russie agressée est dictée par l’histoire et la géographie, et n’a aucune autre alternative que celle d’effacer l’erreur historique de Khroutchev.


D’ailleurs, la Russie n’est pas isolée. Les peuples du monde la soutiennent majoritairement ainsi que différents pays, dont la République populaire de Chine avec laquelle elle est alliée dans l’Organisation de Coopération de Shanghai, et qui « partage les conclusions russes concernant les causes de la profonde crise politique en Ukraine et le rôle qui y appartient à des forces extérieures soutenant l’Euromaïdan ». De notre point de vue, une France indépendante, ayant reconquis sa souveraineté nationale et populaire ne pourrait que soutenir la Russie et les peuples frères de Russie et d’Ukraine, qui ont manifestement un avenir commun.


Nous estimons depuis longtemps que la France et la Russie doivent s’entendre et tracer le chemin d’une nouvelle alliance. Charles de Gaulle avait salué en son temps une « belle et bonne alliance avec la Russie soviétique ».
Aujourd’hui, alors que la Russie n’est plus soviétique, cette alliance apparaît plus que jamais à l’ordre du jour.

Paris le 5 mars 2014
Le Comité Valmy

 

L’agression de la Russie via l’Ukraine par le bloc occidentaliste euro-transatlantique menace la paix mondiale, dont le maintien dépend de la détermination de Vladimir Poutine.
Comité Valmy

 

 

Voir aussi :

 

 

 
Voir aussi :

Alors que les USA menacent la Russie d’isolement et de sanctions internationales, Moscou fustige les dirigeants politiques occidentaux qui ont encouragé les putschistes à renverser, par la force, le pouvoir légitime en Ukraine. Après la Syrie, c’est la Russie qui est dans le collimateur de l’USraël…
.
..
...
.

 

.

UKRAINE. Poutine ne rit plus: mandat d’arrêt international contre un extrémiste ukrainien

by Allain Jules

La Russie vient de réclamer un mandat d'arrêt international contre le chef du groupe extrémiste Praviy Sektor (secteur droit), Dmitry Yaroch. Il est accusé d'avoir appelé à des activités terroristes et extrémistes, contre la Russie. Ce sont ces gens-là que soutiennent les Occidentaux. Du pareil au même, quand on voit ce qu'ils ont fait en Libye […]

Lire la suite

.
Rappel :

Ukraine,Crimée,Syrie,Russie,OTAN.. vers la guerre mondiale.. nucléaire ?

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 04:47

 

4 mars 2014, par Comité Valmy
LA PREUVE PAR L’UKRAINE
L’Ukraine pourrait être le détonateur d’une 3ème guerre mondiale. Les conditions d’une telle catastrophe sont pour la plupart déjà réunies.
Le séisme ukrainien en effet résulte du choc entre 2 grandes puissances : l’empire moscovite (le plus vaste du monde en superficie) et l’empire bruxellois qui se disputent le vaste et appétissant territoire ukrainien.
Cette rivalité impérialiste n’est pas nouvelle. Ces dernières années Bruxelles a profité de l’effondrement soviétique pour (...)

vendredi 28 février 2014

La Syrie et l'Ukraine déclencheront la Troisième Guerre Mondiale

Nos sources prouvent de façon incontestable que la grande idée états-unienne d’organiser un gouvernement fantoche avec les hommes de paille de la soi-disant opposition syrienne a fait long feu.

Les négociations à Genève ont connu un cuisant échec et le seul leader à la vision stratégique Bachar al-Assad quoi qu’on en dise, résiste et tient la dragée haute aux hordes qui envahissent son pays avec, bien malheureusement, le syndrome belliciste de la France.

 

 

 

endwar

 

Jean-Michel Vernochet nous a donné de ses lumières sur le Proche-Orient qui est à l’autre extrémité de la grande zone de conflit incluant l’Ukraine si on prenait la Turquie pour le centre de cette région.

 

La Voix de la Russie : Jean-Michel Vernochet, en Syrie les deux camps chercheraient à trouver un terrain d’entente ; à savoir le gouvernement de Bachar al-Assad et l’opposition armée. En même temps, l’esprit corsaire, proche de la Défense Nationale, nous signale par la bouche du Grand reporter à La Croix François d’Alançon que l’Iran serait en train de remplir les caisses de la Banque Nationale de Syrie avec quelques 500 Millions de dollars sans parler de l’aide massive par les combattants : 15.000 gardiens de la révolution qui combattraient actuellement en Syrie contre les wahhabites. Alors où en est-on : donnez-vous une chance au gouvernement de Bachar de s’en sortir ou ses heures sont comptées ?

 

Jean-Michel Vernochet. Vous me posez une question précise, à savoir : si le régime de Bachar al-Assad c’est-à-dire à la fois le gouvernement des Alaouites ou plus exactement le groupe ethnique confessionnel alaouite et à l’intérieur même de ce groupe ethno-confessionnel alaouite et le clan Assad vont partir… Je vous dirai que depuis un an, on nous a signalé que l’aide massive financière, mais également en hommes de l’Iran aide beaucoup la Syrie qui compte sur ces combattants chiites du Hezbollah. Ainsi donc la Syrie n’est pas seule. Ses forces militaires regagnent constamment du terrain. Aujourd’hui il y a une bataille assez sévère au nom de Damas. J’ai oublié un peu de porter mon regard sur ce terrain ou plus exactement, théâtre d’opérations comme il faudrait le faire également pour d’autres points chauds de la planète.

Mais de nos jours, toute l’attention est consacrée sur l’Ukraine et Kiev. Ceci étant dit, ces négociations qui se déroulent ou qui sont censées se dérouler entre les deux camps doivent être considérées comme un quasi-échec. Je crois que les Etats-Unis les ont reconnues pour tel. A la fois par l’intransigeance de l’opposition qui est assez disparate pour ne pas dire hétéroclite. Il y a là-dedans certains éléments fantoches. Les Etats-Unis et la France n’ont pas réussi à trouver des représentants qui aient la consistance ou l’étoffe. A la fois pour conduire les négociations et pour représenter utilement le clan des insurgés.

Je ne sais si le président Assad se maintiendra. Mais on devra arriver à un cas de figure où il pourra faire représenter sa candidature dans l’hypothèse de l’organisation des élections présidentielles. Mais à ceci près et je m’arrête ici que les Américains n’aient pas gelé leur position ni leurs options. Les Etats-Unis arment actuellement les insurgés et jouent assurément un double jeu. Alors qu’en général, lorsque l’on veut négocier, on suspend les hostilités et l’on part à partir de bases qui sont figées sinon fixées. Là ce n’est pas le cas : on joue sur les deux tableaux. Je pense que cela ne joue pas en faveur du camp occidentaliste mais plutôt de l’axe Téhéran-Beyrouth.

 

 

 

C3E04D2F18FB4E49DE43775304F3_h416_w442_m2_q80_cvZzxKJGF

 

 

 

 

LVdlR. Quels sont les intérêts français en Syrie ?

 

Jean-Michel Vernochet. Les intérêts français ne sont pas les intérêts français. Récemment un axe s’était dessiné : Paris – Tel-Aviv- El-Riyad. Cet axe combattait la contraction ou le revirement diplomatique et géopolitique des Etats-Unis au Proche-Orient. M.Hollande est allé prendre ses ordres à Washington. M.Obama lui a passé la main dans le dos, l’a rassuré à un moment d’ailleurs où les choses sont difficiles pour M.Hollande : il est au plus bas des sondages. M.Hollande a une ligne de conduite qui est extrêmement limitée : la position de la diplomatie française était une position belliciste.

Les Français avaient du mal tout comme El-Riyad ou Tel-Aviv à renoncer à l’option militaire avec une intervention directe. Maintenant nous sommes entre les deux et je pense que pour l’instant M.Hollande a d’autres chats à fouetter. Je Pense à la Centre-Afrique où nos troupes sont en train de s’enliser.

 

Commentaire de l’Auteur. Comme on le voit quelqu’un travaille à mettre le feu aux poudres. Le Caucase a été mis à contribution avec les barbus locaux vite pacifiés par les Russes. L’Irak et l’Afghanistan sont deux centres d’instabilité, le Liban et la Jordanie devenus pratiquement l’arrière-ligne d’un combat acharné ; l’Irak envahi et la Syrie comme une véritable tête de pont pour faire éclater le conflit mondial qui se propagerait de la République Centre-Africaine et le Mali jusqu’au Pakistan en empiétant sur le territoire russe et entraînant dans le feu et le sang une Europe en pleine dégénérescence. Et toujours derrière toutes ces guerres locales on retrouve la France, fidèle alliée des Etats-Unis. Un grand bravo pour François Hollande !

Source : Lavoixdelarussie

 

 http://www.chaos-controle.com/archives/2014/02/28/29331046.html

 

.

La guerre nucléaire l’alternative ultime.

La multiplication des conflits militaires dans le monde ne pourra que nous amener au final à la confrontation ultime nucléaire puisque ce système globaliste financièrement malade ne pourra pas les financer indéfiniment. Il faudra donc bien un jour que tout s’achève…

Les deux empires face à face

Les deux empires face à face

La multiplication des points de conflits Otan-OCS
Un militant du chaos infernal

Un militant du chaos infernal

Il existe deux forces distinctes et puissantes qui s’opposent partout sur la planète ce sont l’Otan et l’OCS. Le camp occidental contre le camp sino-russe-iranien pour simplifier. Ces deux camps se battent pour le contrôle des ressources mais aussi pour les points de passages planétaires garantissant le passage de ces ressources.

Cela a été le cas en Libye qui devenait un allié trop important de la Chine pour l’empire otanien et qui a donc envoyé son agent de déstabilisation massive BHL pour détruire ce pays et permettre à l’Otan de contrôler la région qui lui importait celle de Benghazi où sont situées les ressources pétrolières. Ce même BHL envoyé avec son ami Kouchner détruire la Yougoslavie pour garantir à l’Otan le droit de passage sur l’axe de la drogue Afghanistan-Europe. Ce même BHL que l’on trouve en première ligne en Ukraine pour ramener ce pays dans le giron otanien par la force. Ceci explique pourquoi l’on trouve des soldats israéliens au côté des milices nationalistes de Svoboda.
De même d’ailleurs qu’en Syrie qui est sous l’emprise de l’empire otanien pour y mettre un gouvernement fantoche à sa pogne.

La Syrie est un allié clair de la Russie qui a fait reculer le conseil de sécurité sur la résolution du conflit syrien par une guerre « humanitaire ».  Montrant ainsi les limites de la coercition occidentale par la force face à la grande Russie. C’est pourquoi l’empire otanien dirigé visiblement par Obama et surtout son mentor Brezinsky, pousse à la confrontation militaire avec la Russie en Ukraine, ainsi que son probable allié chinois plutôt discret jusqu’à présent mais qui pourrait se réveiller. Les déclarations diplomatiques sont à la limite de l’affrontement lorsqu’on accuse ouvertement l’ennemi de « menacer la paix et la sécurité« . C’est quasiment une déclaration de guerre.

La Russie et la Chine s’organisent face à la stratégie d’asséchement otanienne
Un port stratégique pour la Chine et l'OCS

Un port stratégique pour la Chine et l’OCS

La stratégie otanienne est simple voir simpliste: contrôler les ressources énergétiques planétaires ainsi que les points de passage essentiels comme les détroits, les territoires abritant les pipelines et autres gazoducs. Si on peut le faire par la « coopération économique » c’est bien, si on ne peut pas on emploie la force. Et si on n’a ni les moyens ni l’envie d’utiliser visiblement les forces militaires on emploie la destruction de l’intérieur en agitant le peuple. C’est la stratégie des révolutions colorées chères à Soros, agent des Rothschild, et de son agent touristique BHL.

Seulement cette stratégie se voit opposer de plus en plus souvent une réponse rapide, forte, claire et précise de la part de la Russie. On se souvient de la tentative de déstabilisation de la Georgie et de la riposte vive de Poutine faisant reculer le président georgien. Il en est de même en Ukraine où face à la déstabilisation massive menée par les forces occultes sionistes il répond directement par l’envoi de troupes massives en Crimée mettant ainsi le camp occidental devant le fait accompli. Lui proposant ainsi le choix clair: soit vous vous soumettez soit vous me déclarez la guerre. Choix délicat s’il en est…

La Chine de son côté pour tenter de contourner le blocus otanien tente d’ouvrir une route énergétique avec l’aide du Pakistan ce qui lui permettrait de créer son cordon énergétique directement avec l’océan indien et les ressources d’Afrique notamment, tout en permettant à des régions enclavées comme l’Afghanistan et le Tadjikistan d’avoir un débouché maritime. La Chine a donc acheté le port de Gwadar au Pakistan et l’Iran va développer un port militaire d’importance juste à côté pour se désenclaver aussi du seul détroit d’Ormuz directement sous la pression impérialiste.

On comprend donc mieux pourquoi la région du cachemire qui fait tampon entre le Pakistan, l’Inde et la Chine soit constamment sous pression terroriste, et on comprend mieux aussi l’attaque terroriste qu’on attribue aux Ouïghours, musulmans turcophones, dans la gare de Kunming. Car c’est la région stratégique du moment pour la Chine si elle veut ouvrir des débouchés terrestres vers l’est.  Cet attentat est donc un rappel à l’ordre de la part de l’empire otanien à la Chine lui montrant que l’on peut la déstabiliser de l’intérieur comme les autres.

De la guerre humaine à la guerre technologique
la guerre technologique ultime en préparation

la guerre technologique ultime en préparation

Nous arrivons dans une période militaire critique pour les budgets alors que la crise systémique oblige la rentrée des flux d’argent à aller vers les banques, le technologisme et la communication subversive comme bien identifié dans ce billet. Ce qui induit que les investissements sur la ressource humaine diminuent considérablement car trop gourmants pour peu d’efficacité. C’est ce que l’on constate de la part de l’empire otanien qui ne déploie que quelques milliers d’individus sur ces secteurs de crise comme la Centrafrique, alors que dans le même temps montre sa capacité à déployer des milliers d’hommes en Crimée. Le rapport de force humain est très clair car l’empire otanien a ses forces dispersées sur l’ensemble de la planète pour contrôler tous es points stratégiques contrairement à l’OCS qui fournit essentiellement du conseil de main d’œuvre technologique.

C’est pourquoi alors que Chuck Hagel annonce une baisse du budget militaire on assiste à un redéploiement vers le tout technologique comme l’utilisation de plus en plus massive des drones puis de robots. Ca coûte cher mais moins que l’entretien de forces militaires humaines. Ceci explique la dissémination de bases de drones partout sur la planète préfigurant les nouvelles guerres technologiques du futur. Ceci explique ausi pourquoi on développe le transhumanisme, la cybernétique et autres exo-squelettes servant à optimiser la force d’un individu et surtout à le contrôler encore plus efficacement.

Mais l’outil technologique ultime qui permettrait de répondre à une situation d’infériorité serait l’emploi du nucléaire. C’est d’ailleurs le point de vue très explicite de la city of london qui exhorte à une confrontation nucléaire avec la Russie! Ce serait alors la guerre ultime n’en doutons pas pour l’humanité toute entière.

Voilà donc où nous en sommes arrivés de par la volonté de prédateurs de la planète qui ne veulent pas partager et veulent continuer de l’exploiter pour leur seul profit. Une perspective qui nous mène tout droit vers la guerre nucléaire tant annoncé dans les apocalypses eschatologiques des religions. C’est en tout cas la seule porte de sortie crédible que nous offre ce système globaliste basé sur l’avidité de la possession au mépris de toutes les lois naturelles d’harmonie et de partage. Ce système ne peut donc survivre indéfiniment et doit se détruire intelligemment s’il veut assurer à son élite le pouvoir éternel de domination sur une population terrestre sauvagement réduite. A moins que le système assure une auto-défense de l’intérieur le nettoyant de ces élites « noires ». C’est vers ce carrefour de civilisation que nous nous dirigeons sûrement.

Note: A lire ce billet indiquant que le nettoyage serait en cours aux USA.

A lire aussi ce billet regroupant les infos montrant comment l’Otan a mis tous les moyens pour déstabiliser l’Ukraine entrainant cette riposte russe et ce risque d’escalade nucléaire mondial.

 

http://lecitoyenengage.fr/la-guerre-nucleaire-lalternative-ultime-5103

 

.

 

Des mercenaires US déployés au Sud de l’Ukraine

 

| 4 mars 2014

 

L’Otan ne devrait pas intervenir en Crimée, mais selon le politologue russe, Alexandre Douguine, une filiale d’Academi (ex-Blackwater), Greystone Limited, a débuté son déploiement en Ukraine.

Les mercenaires arriveraient par groupe, en civil, avec de lourds paquetages, à l’aéroport de Kiev, d’où ils seraient envoyés vers Odessa.

 

http://www.voltairenet.org/article182466.html

 

.

 

  4 mars 2014

Washington menace l'économie russe ? Moscou menace le système financier américain =

 

  Extraits. Les déclarations d’Obama ont amené la situation en Ukraine à une escalade drastique : la Russie est maintenant prête à entrer en guerre – s’il le faut.


Quelque chose d’absolument énorme vient de se produire en Russie : le Conseil de la Fédération de Russie, l’équivalent du Sénat américain, vient d’adopter à l’unanimité une résolution autorisant Poutine à utiliser les forces armées russes en Ukraine, quelque chose que la Douma avait demandé plus tôt. Avant que le vote ait lieu, les sénateurs russes ont déclaré que Barack Obama avait menacé la Russie, insulté le peuple russe et ils ont demandé à Poutine de rappeler l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Je n’ai jamais vu un tel niveau d’indignation et même de rage en Russie. (..)
Les Etats-Unis et l’Union européenne doivent se rendre compte qu’ils ont joué à un jeu très dangereux en Ukraine et dépassé toutes les bornes : 

 

-          - ils ont utilisé des néo-nazis pour renverser un président totalement corrompu et incompétent, mais légitime ;

-           - dans ce processus, ils ont détruit l’appareil d’État ukrainien ;

-          - en permettant le déchaînement de tant de violence aveugle et de slogans si ouvertement racistes, ils ont totalement épouvanté l’Ukraine orientale et méridionale ;

-         - et en en ayant mené ou permis une attaque contre la Crimée, ils ont menacé la population russe et la flotte de la mer noire. (..)


Je pense qu’une catastrophe peut être – et sera – évitée. J’espère même que l’armée russe n’aura pas à intervenir en Ukraine, mais pour ce faire, les États-Unis doivent contenir à la fois le gouvernement insurrectionnel et les fascistes dans les rues, et les amener à se calmer. La prochaine étape nécessaire sera d’empêcher les nationalistes d’essayer de s’emparer d’autres bâtiments en Ukraine orientale et méridionale (..)
.

 


http://www.mondialisation.ca/la-guerre-pour-le-controle-de-lukraine-pourquoi-cest-une-strategie-de-la-tension/5371815

 

 

Presidentielles 2012 Union populaire republicaine

 

NON L'Europe ce n'est pas la paix, L'EUROPE C'EST LA GUERRE (confirmation dans cette documentation)
.
..
Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 13:39

,

Intervention militaire russe en crimée

 

FLASH -  EN RÉPONSE À L’AGRESSION EURO-ATLANTISTE CONTRE SES INTÉRÊTS VITAUX, LA RUSSIE SEMBLE INTERVENIR MILITAIREMENT EN UKRAINE


28/02/2014 – 21H30 : On apprend ce soir qu’au moins dix hélicoptères russes auraient franchi la frontière pour pénétrer en Crimée, alors que trois seulement d’entre eux avaient été autorisés à le faire par Kiev, après une demande russe officielle.

Des témoins ont également signalé ce soir des mouvements de transports de troupes blindés non identifiés, sur la route entre Sébastopol et Simféropol, la capitale de la république autonome de Crimée, ainsi que l’atterrissage de plusieurs avions-cargo militaires dans un aéroport militaire près de Simféropol.

On apprend aussi, selon Serguiï Kounitsyne, représentant du nouveau pouvoir ukrainien en Crimée, que plus de 2000 soldats russes ont été aérotransportés vendredi à Simferopol, capitale de la Crimée. Il a dénoncé une “invasion armée russe” tandis que Kiev adressait ses protestations à Moscou.

Sources :

CE SONT BIEN LES ÉTATS-UNIS ET L’UNION EUROPÉENNE LES AGRESSEURS  

Notons bien que cette intervention militaire russe en Crimée, si elle se confirme dans les heures qui viennent, correspondrait à la réponse naturelle et attendue de la part de Moscou à la déstabilisation délibérée de l’Ukraine que les États-Unis et leurs vassaux de l’Union européenne ont décidé de lancer sciemment, en jouant avec le feu en s’attaquant aux intérêts vitaux de la Russie.

Preuve en est la “Déclaration des ministres de la Défense de l’OTAN à l’Ukraine” publiée avant-hier, 26 février 2014, qui ressemble à s’y méprendre à un véritable ultimatum militaire adressé en filigrane à Moscou :

Déclaration des ministres de la Défense de l’OTAN à l’Ukraine (26 février 2014)

Nous continuons à suivre la situation en Ukraine de très près. Nous déplorons les pertes de vie tragiques. Nous saluons le fait que la violence a été arrêtée par des négociations qui ont ouvert la voie à une issue pacifique. Nous soulignons l’importance d’un processus politique inclusif fondé sur les valeurs démocratiques, le respect des droits de l’homme, des minorités et la primauté du droit, qui répond aux aspirations démocratiques de l’ensemble du peuple ukrainien.

L’OTAN et l’Ukraine ont un partenariat spécifique, incarnée par la Commission OTAN-Ukraine. Grâce à ce cadre de partenariat  l’OTAN est prête à continuer à coopérer avec l’Ukraine et à l’aider à la mise en œuvre des réformes. Réforme de la défense et coopération militaire restent des priorités essentielles. Nous félicitons les forces armées ukrainiennes pour ne pas intervenir dans la crise politique. Dans une démocratie, il est impératif que les forces armées n’interviennent pas dans le processus politique. Nous soulignons la nécessité de renforcer le contrôle démocratique du secteur de la défense et de la sécurité, avec un contrôle parlementaire efficace et l’implication forte de la société civile. Dans le contexte des récents événements tragiques, des institutions démocratiques, responsables et transparentes sont essentielles pour l’avenir de l’Ukraine.

Une Ukraine souveraine, indépendante et stable, fermement attachée à la démocratie et à la primauté du droit, est fondamentale pour la sécurité euro-atlantique. Conformément à la Charte pour un partenariat spécifique entre l’OTAN et l’Ukraine, les membres de l’Alliance Atlantique vont continuer à soutenir la souveraineté et l’indépendance ukrainienne, son intégrité territoriale, le développement démocratique et le principe de l’inviolabilité des frontières, comme des facteurs clés de la stabilité et de la sécurité en Europe centrale et orientale et sur le continent dans son ensemble.

[Source : http://www.nato.int/cps/en/natolive/news_107429.htm - La traduction étant faite par mes soins, je crois judicieux de joindre le texte d'origine en anglais : ]

Statement by NATO Defence Ministers on Ukraine

We continue to follow developments in Ukraine very closely. We deplore the tragic loss of life. We welcome the fact that violence has been stopped through negotiations that paved the way for a peaceful outcome. We emphasise the importance of an inclusive political process based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people.

NATO and Ukraine have a distinctive partnership, embodied in the NATO-Ukraine Commission. Through that partnership framework, NATO stands ready to continue to engage with Ukraine and assist with the implementation of reforms. Defence reform and military cooperation remain key priorities. We commend the Ukrainian armed forces for not intervening in the political crisis. In a democracy, it is imperative that the armed forces do not intervene in the political process. We underscore the need to strengthen democratic control over the defence and security sector, with effective parliamentary oversight and the robust involvement of civil society. In the context of recent tragic events, transparent democratic and accountable institutions are essential to the future of Ukraine.

A sovereign, independent and stable Ukraine, firmly committed to democracy and the rule of law, is key to Euro-Atlantic security. Consistent with the Charter on a Distinctive Partnership between NATO and Ukraine, NATO Allies will continue to support Ukrainian sovereignty and independence, territorial integrity, democratic development, and the principle of inviolability of frontiers, as key factors of stability and security in Central and Eastern Europe and on the continent as a whole.

Cette déclaration sous forme d’ultimatum implicite avait d’ailleurs commencé à mettre le feu au poudre dès mercredi soir puisque le président russe Vladimir Poutine avait aussitôt ordonné, en réponse, que soit menée une inspection des troupes russes pour vérifier leur aptitude au combat, dans les  districts militaires de l’Ouest, non loin de l’Ukraine :

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi une inspection surprise des troupes des districts militaires de l’Ouest, non loin de l’Ukraine, et du Centre, pour vérifier leur aptitude au combat, a indiqué le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

M. Choïgou a également annoncé le renforcement de la protection de la flotte russe de la mer Noire, basée dans le port de Sébastopol, en Crimée, république autonome d’Ukraine en proie à des tensions séparatistes.

Le commandant en chef a été chargé de vérifier l’aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays, a déclaré le ministre, cité par l’agence Interfax.

Les troupes du district militaire de l’Ouest – un vaste territoire à la frontière de l’Ukraine, du Bélarus, des Etats baltes, de la Finlande et de l’Arctique – ainsi que la deuxième armée du district militaire du Centre, le commandement de la défense spatiale et les troupes aéroportées ont été mis en alerte à 14h00 (11h00 GMT), a-t-il indiqué.

L’opération durera jusqu’au 3 mars, a-t-il précisé.

Elle mobilisera 150.000 soldats, selon un vice-ministre de la Défense.

M. Choïgou a plus tard assuré que l’opération n’était pas liée aux événements en Ukraine. Plusieurs inspections de ce type ont eu lieu depuis le retour de M. Poutine au Kremlin en 2012, la dernière, visant les troupes d’Extrême-Orient, avait eu lieu en juillet dernier.

Mais cette annonce intervient alors que la crise dans l’ex-république soviétique inquiète les autorités russes.

Mardi, le président avait dirigé une réunion du Conseil de sécurité russe consacrée à la situation en Ukraine.

Mercredi, M. Choïgou a également indiqué surveiller de près la situation en Crimée, où est basée la flotte russe de la mer Noire.

Nous prenons des mesures pour garantir la sécurité de nos installations, nos infrastructures et notre arsenal sur la mer Noire, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur ces mesures.

La Crimée, d’abord appartenant, au sein de l’URSS, à la Russie, a été rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle continue d’héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.

Des affrontements ont opposé mercredi des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, capitale de la Crimée.

Les pro-russes réclament la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l’Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution la semaine dernière du président Viktor Ianoukovitch.

M. Poutine ne s’est pour l’heure pas exprimé publiquement sur la destitution du président Viktor Ianoukovitch et l’arrivée d’un nouveau pouvoir à Kiev.

Le Premier ministre Dmitri Medvedev a jugé lundi que c’était une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d’une révolte. Il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement, a-t-il dit.

(©AFP / 26 février 2014 16h48)

CONCLUSION  :

L’EUROPE, C’EST LA GUERRE !

À l’heure où j’écris ces lignes (28 février 2014 – 21h30), il est évidemment encore trop tôt pour tirer les enseignements de ces premières dépêches. Les heures et les jours qui viennent nous indiqueront s’il ne s’agit encore que d’une “démonstration de muscles” de la part du Kremlin ou d’une réelle offensive militaire.

Mais, si ces informations se confirment et si de nouvelles troupes russes devaient arriver en Crimée, cela témoignerait du fait que la Russie a décidé d’intervenir militairement afin de défendre ses intérêts géopolitiques les plus fondamentaux.

Si tel est le cas, et si les États-Unis et l’Union européenne persistaient dans leur volonté impérialiste folle de déstabiliser l’Ukraine et de l’arracher à son glacis géopolitique russe naturel, ce serait désormais la paix mondiale qui serait en jeu.

Ces tout derniers développements de la crise ukrainienne confirment exactement l’analyse que j’ai développée il y a une semaine, le 21 février dernier, dans mon entretien avec ProRussiaTV, et dont je crois utile de rappeler les passages pertinents : cf. http://www.prorussia.tv/Francois-Asselineau-president-de-l-Union-Populaire-Republicaine_v784.html

57’54” : « C’est une attaque directe contre les intérêts les plus fondamentaux de la Russie. »

75’45” : « [Nous sommes pour la sortie de l'Union européenne parce que nous disons que] c’est une idée dangereuse pour la paix. L’Europe, c’est la guerre. Et on le voit avec l’Ukraine dont on parlait tout-à-l’heure. La France, elle est entraînée par notre appartenance à l’Union européenne, par ce glacis américain, elle est entraînée à quelque chose qui pourrait – je ne l’ai peut-être pas suffisamment souligné tout-à-l’heure – dégénérer en conflit planétaire. Parce que là, on touche l’os de la Mère Russie. On touche ses intérêts vitaux avec l’affaire ukrainienne et donc cela pourrait dégénérer en guerre planétaire. Donc l’Europe est en train de nous emmener à des guerres terribles, d’une part avec le monde arabo-musulman, d’autre part avec le monde orthodoxe. C’est d’ailleurs conforme à la théorie du “Choc des Civilisations” promue par les think-tanks américains.   »

Plus que jamais, il est fondamental que les Français sortent de leur léthargie et comprennent le péril mortel que représente la prétendue « construction européenne ».

Non seulement pour notre démocratie, notre niveau de vie et l’unité nationale de la France, mais aussi et peut-être plus encore pour la paix mondiale


Publié par : http://www.upr.fr/

 

.

Sur ce site,

 

 

 

Ukrainian Navy flagship takes Russia’s side – report
Published time: March 01, 2014 21:11

.

 

The Ukrainian Krivak class frigate Hetman Sahaydachny (Reuters / Gleb Garanich)

The Ukrainian Krivak class frigate Hetman Sahaydachny (Reuters / Gleb Garanich)

.

Ukraine’s Navy flagship, the Hetman Sahaidachny frigate, has reportedly refused to follow orders from Kiev, and come over to Russia’s side and is returning home after taking part in NATO operation in the Gulf of Aden flying the Russian naval flag.


There has been conflicting information on where exactly the vessel is, but a Russian senator has confirmed to Izvestia daily that the frigate defected to the Russian side.

Ukraine’s Navy flagship the Hetman Sahaidachny has come over to our side today. It has hung out the St Andrew’s flag,” Senator Igor Morozov, a member of the committee on the international affairs, told Izvestia daily.

He said the flagship is on its way back to the Black Sea after drills in the Mediterranean. “The crew has fulfilled the order by the chief commander of Ukraine’s armed forces Viktor Yanukovich,” he added.

The move comes after the Navy command resigned Friday. Self-appointed President Aleksandr Turchinov made Rear Admiral Denis Berezovsky the new Navy Chief, a statement published on the President’s website Saturday said.

Arseniy Yatsenyuk, the Prime Minister Ukraine’s self-imposed government, had earlier asked his Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan not to let the frigate through the Bosporus strait, according to the Kiev Times. The ship captain and the head of Ukraine’s contingent in the operation, Rear Admiral Andrey Tarasov disobeyed orders from Kiev.

The Hetman Sahaidachny returns to Sevastopol, Crimea after taking part in a joint counter-piracy operation with NATO and the EU off the Horn of Africa, reported UNN on Friday, citing Ukraine’s Defense Ministry. On February 26, after crossing the Suez Canal, the ship entered the Mediterranean Sea and was expected to be in Sevastopol in early March.

.

http://rt.com/news/ukraine-navy-flaghsip-protest-389/?utm_source=browser&utm_medium=aplication_chrome&utm_campaign=chrome

 

2 mars 2014, par Comité Valmy

 

Ukraine: La Russie prépare une intervention, ferme mise en garde des Américains

.

 

Le président russe, Vladimir Poutine, à Sotchi, le 15 février 2014.

Le président russe, Vladimir Poutine, à Sotchi, le 15 février 2014. SIPANY/SIPA

 

CRISE – «20 Minutes fait le point, alors que le Parlement russe a approuvé un envoi de troupes russes en Ukraine...

Et si la révolution de palais présidentiel en Ukraine déclenchait finalement une guerre? Quelques jours après la chute de Viktor Ianoukovitch, le monde entier a les yeux rivés vers la Russie et la Crimée, cette région du sud de l’Ukraine où Vladimir Poutine songe à envoyer des soldats, au risque de faire basculer les deux pays dans un conflit armé. Les réactions à l’étranger sont très vives. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine pour exiger qu’il retire les forces russes déployées en Crimée. 20 Minutes fait le point sur la situation, après la décision du Parlement russe d’approuver l’envoi de troupes russes en Ukraine.

.

Qu’a décidé la Russie?

Ce samedi, le Président Vladimir Poutine a obtenu du Parlement russe le feu vert à un «recours aux forces armées» en Ukraine. Une demande justifiée par le chef de l’Etat par «la situation extraordinaire en Ukraine et la menace constituée par les «actions criminelles des ultranationalistes soutenus par les actuelles autorités» ukrainiennes, « pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine». Le recours aux forces armées russes durerait «jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon le Kremlin. Son éventuelle mise en oeuvre est désormais entre les mains de Poutine: «Pour le moment, il n'y a pas de décision en ce sens», a affirmé son porte-parole.

Que peut-elle faire concrètement?

La Russie peut aussi bien utiliser les forces de la Flotte russe de la mer Noire, qui se trouvent déjà en Crimée aux termes d'un accord bilatéral signé entre Moscou et Kiev et comptent environ 20.000 hommes basés à Sébastopol, qu'envoyer d'autres troupes venant, elles, de Russie.

Comment ont réagi les autorités et opposants ukrainiens?

A Kiev, les nouvelles autorités pro-européennes ont mis plusieurs heures à réagir à ce nouveau tournant. «J'ai donné l'ordre de mettre l'armée en état d'alerte, de renforcer la protection des centrales nucléaires, des aéroports et des sites stratégiques», a déclaré le président par intérim, Olexandre Tourtchinov. «Nous sommes persuadés que la Russie ne lancera pas d'intervention car cela signifierait la guerre et la fin de toute relation entre les deux pays», a pour sa part affirmé le Premier ministre, Arseni Iatseniouk.

D'autres, comme l'ancien boxeur Vitali Klitschko, le parti nationaliste Svoboda et le groupe d'extrême droite Pravy Sector, en première ligne de la contestation, ont appelé à la «mobilisation générale». L'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a appelé au calme et à ne pas entrer dans le jeu de Moscou.

Qu’en disent les grandes puissances étrangères?

Les Occidentaux ont semblé pris de court par la tournure prise par les événements. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine à replier les forces russes dans leurs bases en Crimée et l’a mis en garde contre «un isolement international» et contre le «coût» sur la scène mondiale d'une éventuelle intervention russe en Ukraine. Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président américain a affirmé à son homologue russe qu'il avait violé la loi internationale en déployant des troupes russes en Ukraine, et l'a exhorté à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev de ses inquiétudes sur le traitement des russophones dans le pays, selon la Maison Blanche. Le président américain s'est également entretenu samedi séparément avec François Hollande et le Premier ministre canadien Stephen Harper, et tous trois ont exprimé leur «profonde inquiétude» au sujet de l'intervention russe en Ukraine.

François Hollande a appelé de son côté Vladimir Poutine à «éviter tout recours à la force» tandis que le Premier ministre britannique, David Cameron, a estimé qu'une intervention n'aurait aucune «justification». Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a quant à elle «déploré» une éventuelle utilisation des «forces armées en Ukraine». A New York, les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont entamé des consultations à huis clos à la demande du Royaume-Uni.

Peut-on craindre une escalade rapide?

Difficile à dire ce samedi soir, tant que Poutine n’a pas pris de décision définitive sur l’envoi de troupes russes. Sur le terrain, les points chauds se sont multipliés ce samedi dans l'est et le sud russophones de l'Ukraine, selon des correspondants de l'AFP, qui ont observé des irruptions d'hommes armés dans plusieurs sites stratégiques ou d'importantes manifestations pro-russes. Aucun combat n'a toutefois été rapporté. En Crimée, le ministre de la Défense, Igor Tenioukh, a accusé la Russie d’avoir déjà déployé des milliers d'hommes supplémentaires et de près de 30 blindés.

Selon le Premier ministre, Arseni Iatseniouk, la Russie tente de répéter le scénario mis en oeuvre en 2008 dans la région géorgienne séparatiste d'Ossétie du Sud, où elle avait lancé une opération militaire éclair contre les autorités de Tbilissi, et dont elle a fini par reconnaître l'indépendance.

 

http://www.20minutes.fr/article/1312302/ynews1312302?xtor=RSS-176.

 

.

Néo-nazis Ukraine.
.

L’Union Européenne et les USA

complices du fascisme ukrainien

http://www.mondialisation.ca/lunion-europeenne-et-les-usa-complices-du-fascisme-ukrainien/5371191

 

 

1er mars 2014, par Comité Valmy

Urgence UKRAINE
Par Jacques Sapir
1 mars 2014
•(1) Le mouvement de contestation du pouvoir du Président Ianoukovitch, mouvement dont la base était une révolte contre la corruption bien plus qu’une volonté d’adhésion à l’union Européenne, a été débordé par des éléments ultra-nationalistes, dont certains appartiennent à des groupuscules fascisants. Ces éléments ont délibérément cherché l’affrontement, en tirant sur les forces de sécurité, faisant prendre des risques inconsidérés aux autres manifestants qui (...)

Victoire euro-atlantiste en Ukraine ?! Pas si sûr...

Sécurité européenne. Le danger n’est pas la Russie, c’est l’Otan

Un très bon article qui résume toute l’affaire depuis la première révolution colorée de 2004 :

http://www.femmesdechambre.be/ukrai...

 

 

Et en Centrafrique ?

 

 

Israël :

 

Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

 

Enfin mon post,

Ce fascisme monstrueux qui plane sur l'Ukraine - L'UE l'a installé !

 

Alerte !

Un des meilleurs blogs d'information,

anticipant tout,

faisant des révélations,

a été censuré ! En France !

Censure de guerre ?


http://mai68.org/spip/

 

 

Les pourris .... bon, j'ai ouvert le site malgré les avertissements et le contenu reste intact et pertinent (nb : je suis sur mac)

 

 

"ON" a mis un virus sur mon site internet, alors..
  
GOOGLE BLOQUE MON SITE
  
Voici comment aller sur mai68.org ou mai68.org/spip sans courir le moindre risque
  
                           En fait, il suffit de désactiver Java ou/et de ne pas utiliser Internet Explorer

 

 

TwitLonger d'un Lecteur, Sormiou,

voici le post :


@rsistons Article paru sur le site mai68.org le 1er mars 2014 :

  - 1 mars 2014 - Sochi, c’est fini !

L’impérialisme occidental nazi n’aura pas la Crimée !

Il aura seulement la dette !

Bonjour à toutes et à tous,

Les Amerloques ont profité des jeux de Sochi pour fomenter un coup d’État en Ukraine en utilisant des mercenaires nazis recrutés partout en Europe. Les impérialistes occidentaux ont profité de Sochi pour tenter d’imposer un fait accompli, sachant que les Russes n’interviendraient pas en Ukraine pendant Sochi. Mais voilà, Sochi, c’est fini !

Ce soir, 1er mars 2014, l’impérialisme occidental nazi admet sa défaite en Crimée, les Russes ne se sont pas laissés intimider, ils ne se sont pas laissés imposer un fait accompli. Le bluff d’Obama, qui a dépensé 5 milliards de dollars pour financer la contre-révolution nazie en Ukraine, a échoué.

Maintenant, c’est dans tout l’est de l’Ukraine que les Ukrainiens manifestent pour que Poutine envoie l’armée russe les libérer eux-aussi des nazis qui se sont emparés du gouvernement à Kiev. La Russie viendra-t-elle les libérer eux-aussi ? C’est probable.

La question qui se pose, c’est de savoir si la Russie va reprendre toute l’Ukraine. Possible que non, puisque l’Ouest ne présente pas grand intérêt pour elle, puisque la seule chose que possède l’Ouest de l’Ukraine, c’est une énorme dette que la Russie pourrait en fin de compte laisser à l’Occident nazi qui a voulu s’emparer de l’Ukraine.

Je me disais, au début des événements ukrainiens, qu’il y avait quelque chose de bizarre dans la propagande bourgeoise de l’impérialisme américano-euro-sioniste, à diviser ainsi les Ukrainiens entre "pro-européens" et "pro-russes", au lieu de les classer comme d’habitude entre "de droite" et "de gauche".

Mais, au vu des événements, j’ai compris une chose. "Pro-européen", ça veut dire nazi ; et "pro-russe", ça veut dire très "à gauche", voire communiste. En effet, les troupes de choc de la contre-révolution ukrainienne "pro-européenne" avaient des croix gammées comme symboles, et les populations "pro-russes" de l’Ukraine ont souvent manifesté avec des drapeaux rouges munis d’une faucille et d’un marteau.

Bien à vous,
do

 

...

Ukraine-gazoducs.jpg

 

Selon vous pourquoi Poutine positionne ses troupes?

Voici la carte des gazoducs

(NB eva : Le gouvernement fantoche d'Ukraine*

menace de fermer le gazoduc par lequel transite le gaz russe)

via

EN DIRECT - Ukraine: la Russie risque sa place au sein du G8 selon Kerry

Après le feu vert obtenu samedi par Vladimir Poutine pour une intervention armée russe en Ukraine, Kiev a décrété l'état d'alerte et les membres de l'Otan se réunissent en urgence dimanche.

avatar_45x45.png
M.G. et C.P. avec AFP
Le 02/03/2014
  
La base militaire de Perevalnoyia occupée par l'armée russe (Patrick Sauce - BFMTV)

La base militaire de Perevalnoyia occupée par l'armée russe (Patrick Sauce - BFMTV)

1 / 1

>> L'ESSENTIEL

• Moscou vote pour une intervention armée russe en Ukraine

• Poutine prêt à intervenir en Ukraine pour "protéger ses intérêts et ses citoyens"

• Les Etats-Unis exigent de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée


• L'alliance Atlantique convoque une réunion avec les pays membres de l'OTAN

La Russie dans les starting-blocks. Alors que Vladimir Poutine a obtenu du Sénat russe l’autorisation d’une intervention armée en Ukraine, Kiev a décrété l’état d’alerte. Une situation jugée très préoccupante par la communauté internationale, à tel point que réunions et appels d’urgence se succèdent. Les ambassadeurs des 28 pays membres se retrouvaient ainsi dimanche à 13h au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

La veille, le Conseil de sécurité des Nations unies s'était réuni à New York, et une rencontre entre ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne est programmée pour lundi.

15h00 - La Russie risque sa place au sein du G8, selon John Kerry

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry met fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine. Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", prévient-il sur la télévision américaine NBC.

14h50 - Ambiance tendue au QG de la Marine ukrainienne à Sébastopol

L'ambiance est très tendue au QG de la Marine ukrainienne à Sébastopol, en Crimée, comme en témoigne cette photo d'un sniper prêt à tirer prise par Will Vernon, photographe de la BBC sur place, qu'il a publiée sur son compte Twitter:

  .

UKRAINE.
La fin de l’arnaque nommée ONU,
et son Conseil de sécurité caduque

http://allainjules.com/2014/03/01/ukraine-la-fin-de-larnaque-nommee-onu-et-son-conseil-de-securite-caduque/

 

..

.

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 22:36

,

Syrie : La guerre de trop pour l’Occident !!
Syrie : la guerre de trop pour l’Occident!!  
IRIB- En soutenant militairement,
financièrement et politiquement les rebelles syriens, le bloc occidental pensait répéter le scénario libyen qui avait vu la chute rapide du régime avec le parachutage tout aussi rapide au pouvoir d’une clique de déserteurs ou d’opposants anciennement exilés gouvernant un pays plongé dans le désordre le plus profond de guerre entre tribus et de règne des milices. Cependant, tout opposait la Libye et la Syrie tant sur le plan interne que sur le plan des relations internationales, et cela les dirigeants états-uniens et européens n’ont pas su le voir. Au niveau des facteurs propres à l’équation syrienne, il est possible d’isoler deux éléments importants sur lesquels l’offensive occidentale est venue buter : l’unité du régime et le rôle du peuple syrien. L’ensemble des institutions de l’Etat syrien sont restées stables malgré la violence des attaques des groupes rebelles armés et coachés par les services occidentaux. Aucune défection d’envergure du personnel politique, pas de désagrégation des institutions ni de scission de l’armée. Ceci peut s’expliquer par le caractère homogène du point de vueconfessionnel de la classe politique syrienne, son caractère alaouite, mais ceci ne constitue pas le facteur déterminant. En réalité, après l’expérience libyenne, les dirigeants syriens savaient qu’en cas de défaite, ils étaient destinés à une implacable extermination. Cette perspective a sans doute contribué à resserrer les rangs au sein de l’appareil d’Etat, d’autant plus que leurs adversaires nourris au wahhabisme et au takfirisme menaient une guerre de purification ethnique, encouragés en cela par les stratèges occidentaux. L’Armée Arabe Syrienne est elle aussi restée globalement intacte dans sa structure et cette unité est sans doute à mettre au compte d’une idéologie nationaliste forgée au cours d’une histoire d’opposition au régime sioniste.

L’histoire de l’Occident, depuis son entrée dans la phase impérialiste à l’aube du 20ième siècle, est jalonnée par les guerres d’agression visant la conquête ou le contrôle de pays ou de régions. Mais depuis une décennie, comme si une sorte de dérèglement avait atteint les modes habituels de la domination capitaliste, on assiste à une précipitation des guerres contre les pays du Sud. En l’espace de quelques années, l’Occident s’est trouvé engagé dans des interventions directes en Irak, au Soudan, au Liban, en Côte d’Ivoire, en Libye, au Yémen, au Mali, en Syrie et indirectement via des milices ou des manipulations de toutes sortes dans plusieurs autres Etats. La multiplication des agressions à l’encontre de nations souveraines a créé une instabilité généralisée dans des régions entières d’Afrique et d’Asie, un chaos qui jusqu’à présent n’a pas offert d’issue de sortie et de perspective d’évolution pour les peuples pris dans ce tourbillon macabre. Il est possible d’interpréter cette situation comme le résultat d’une stratégie du chaos menée par le bloc occidental pour asservir les peuples du Sud et les empêcher de se relever en déstructurant totalement leur infrastructure économique, leur société et leur patrimoine culturel. Cependant même si cette hypothèse contient une part de vérité, il faut questionner le changement de la stratégie occidentale lui-même, s’interroger sur les raisons fondamentales, structurelles qui ont poussé à ce revirement. Il s’agit donc de comprendre pourquoi le bloc occidental ne domine plus ou n’arrive plus à dominer le monde, comme pendant les quatre décennies qui ont suivi la décolonisation, en installant dans les Etats du Sud des oligarchies supplétives ou en les contrôlant à distance. Ce mode de gestion néocoloniale, qui avait assuré un climat de relative stabilité pour la domination à un double niveau, celle des Etats du Sud sur leurs peuples et celle de l’Occident sur ces Etats du Sud, ne semble plus fonctionner. Et pourtant, l’existence de ces Etats inféodés constituait à n’en pas douter la situation optimale pour l’Occident en termes d’exploitation des ressources naturelles, de débouchés pour les produits et de profit. Si les Etats-Unis et l’Europe ont opté pour une autre forme sous-optimale de contrôle des pays du Sud, c’est qu’ils y ont été acculés. La stratégie du chaos, la guerre à outrance traduisent une faiblesse ou pour être plus juste un affaiblissement structurel du monde occidental qu’il faut analyser avec précision. La guerre en Syrie est la scène de conflit global où apparaissent avec la plus grande netteté le déclin de l’Occident et le basculement des rapports de forces internationaux à l’avantage des nations émergentes. Nous analyserons ainsi le cas syrien en essayant de montrer que les facteurs conjoncturels de la défaite occidentale ont été conditionnés par des facteurs structurels d’affaiblissement économique et politique de l’occident sur la scène internationale.


En soutenant militairement, financièrement et politiquement les rebelles syriens, le bloc occidental pensait répéter le scénario libyen qui avait vu la chute rapide du régime avec le parachutage tout aussi rapide au pouvoir d’une clique de déserteurs ou d’opposants anciennement exilés gouvernant un pays plongé dans le désordre le plus profond de guerre entre tribus et de règne des milices. Cependant, tout opposait la Libye et la Syrie tant sur le plan interne que sur le plan des relations internationales, et cela les dirigeants états-uniens et européens n’ont pas su le voir. Au niveau des facteurs propres à l’équation syrienne, il est possible d’isoler deux éléments importants sur lesquels l’offensive occidentale est venue buter : l’unité du régime et le rôle du peuple syrien. L’ensemble des institutions de l’Etat syrien sont restées stables malgré la violence des attaques des groupes rebelles armés et coachés par les services occidentaux. Aucune défection d’envergure du personnel politique, pas de désagrégation des institutions ni de scission de l’armée. Ceci peut s’expliquer par le caractère homogène du point de vue confessionnel de la classe politique syrienne, son caractère alaouite, mais ceci ne constitue pas le facteur déterminant. En réalité, après l’expérience libyenne, les dirigeants syriens savaient qu’en cas de défaite, ils étaient destinés à une implacable extermination. Cette perspective a sans doute contribué à resserrer les rangs au sein de l’appareil d’Etat, d’autant plus que leurs adversaires nourris au wahhabisme et au takfirisme menaient une guerre de purification ethnique, encouragés en cela par les stratèges occidentaux. L’Armée Arabe Syrienne est elle aussi restée globalement intacte dans sa structure et cette unité est sans doute à mettre au compte d’une idéologie nationaliste forgée au cours d’une histoire d’opposition au régime sioniste.


Mais la réaction des masses syriennes constitue la donnée qui a le plus déstabilisé les prévisions et les plans des coalisés occidentaux et moyen-orientaux (Qatar, Arabie Saoudite, Turquie). Au départ, il s’est effectivement produit un mouvement populaire d’envergure contre le régime d’Assad dont les Occidentaux et leurs alliés espéraient profiter pour renverser le pouvoir. Mais l’implication du bloc occidental, au lieu de susciter un élan populaire comme dans la région de la Cyrénaïque libyenne, a eu des effets contraires. Le peuple syrien s’est comme replié sur lui-même, essayant d’observer ce qui se passait dans une atmosphère de chaos généralisé, de crimes et de massacres. Puis lorsque les signes de la participation des forces étrangères au conflit sont devenus irréfutables, une certaine solidarité de circonstance s’est nouée avec le régime autrefois honni. Cette forme de soutien apporté au régime pour des raisons de rejet de toute forme d’intrusion étrangère, par soif d’indépendance nationale, a été renforcée par les exactions et les crimes de toutes sortes commis par les factions rebelles locales ou les groupes de mercenaires étrangers importés via la Turquie. Ce qui ressort de l’analyse des facteurs endogènes des revers subis par le bloc impérialiste, c’est que les dirigeants et les stratèges occidentaux ont très mal jugé de la situation, sous-estimant d’un côté la consistance et la résilience de l’Etat syrien et de son armée et anticipant de manière erronée la réaction populaire. Manquant de finesse politique et stratégique, ils n’ont pas su analyser la nouvelle donne qu’offrait le Moyen-Orient et reformuler leur approche des formes de domination et d’offensive armée dans la région. Prisonniers du schéma du maillon faible, ils avaient planifié avec Israël l’attaque du Liban Sud, puis celles de Gaza en 2009 et en 2012 pensant que le Hezbollah et le Hamas constituaient les pièces les plus fragiles de l’axe de résistance. Les trois guerres menées face aux résistances populaires furent des fiascos. Le raisonnement simpliste a conduit les leaders occidentaux à considérer alors la Syrie comme le maillon faible car elle ne présentait pas cette dimension de résistance populaire que les armées conventionnelles de l’Occident n’arrivent plus à vaincre depuis les guerres de décolonisation. La mécanique de guerre fut enclenchée contre la Syrie mais le paramètre le plus important ne fut pas considéré, à savoir que l’axe de résistance allait réagir dans son ensemble et qu’il était vain de prendre en compte ses éléments de manière isolée. Si l’on compare maintenant l’offensive des coalisés en Syrie depuis 2011 et celle de la coalition vingt ans plutôt en Irak, on peut mesurer à quel point la situation a changé pour le camp occidental, à quel point il s’est affaibli. Si les conséquences politiques de l’intervention en Irak n’ont pas tourné à l’avantage des puissances qui la menèrent, au moins la guerre d’agression avait été victorieuse dans un premier temps. Aujourd’hui, même les offensives prennent la tournure de désastre. Le déficit de pensée politique globale ou de compréhension de changement, le manque de clairvoyance stratégique n’est que le pendant du déclin économique et civilisationnel de l’hémisphère Nord. Les Etats occidentaux et leur allié sioniste ne sont plus en capacité de produire des dirigeants digne de ce nom, alliant hauteur de vue, intelligence des situations et perspicacité dans les choix.


Ainsi, dans la guerre en Syrie, les facteurs exogènes sont au moins tout aussi importants que les facteurs endogènes car la scène de conflit syrienne est dans son fondement une confrontation entre deux blocs aux intérêts contradictoires. La survie du régime qui constitue en même temps déjà un succès pour lui et un échec pour le bloc occidental dépend en grande partie des alliances qu’il a su nouer au sein de l’axe de résistance et plus largement avec le bloc des nations émergentes. Sur le plan militaire, l’Iran et le Hezbollah ont constitué des acteurs majeurs du conflit sans lesquels l’issue du régime syrien demeurait très incertaine. L’Iran a mobilisé sur le terrain ses services secrets et des conseillers militaires qui ont su donner des orientations stratégiques et tactiques aux différentes batailles. La République Islamique d’Iran a aussi fourni un soutien matériel et financier, notamment via la fourniture en pétrole à partir de juillet 2013, à un moment où l’approvisionnement en ressources devenait une question vitale étant donné l’embargo international. De son côté le Hezbollah est entré en guerre en mars 2013 dans le cadre de la bataille de Qussair. Cette bataille, remportée par le parti chiite après plusieurs mois d’un affrontement acharné, peut être considérée comme le tournant de la guerre. Jusqu’alors régnait une forme d’équilibre des forces entre les belligérants, une sorte de bataille d’échec sanglante, faite de reculs et d’avancées de chaque partie. Mais la défaite a porté un coup terrible à l’organisation de la rébellion, tant sur le plan stratégique qu’au niveau moral. A partir de là, le régime syrien s’est trouvé dans une position plus favorable, multipliant les victoires locales et les conquêtes de territoires. Autant l’axe de résistance est apparu uni et déterminé dans le combat, autant la rébellion a fait preuve de la plus totale désorganisation et d’un manque d’intelligence stratégique et politique. Dès l’origine du conflit, des divisions se sont manifestées entre la direction politique de la rébellion basée à l’étranger et téléguidée par l’Occident (Conseil National Syrien-CNS) et le commandement des factions insurgées sur le terrain, plusieurs groupes rebelles en armes ne reconnaissant pas l’autorité du CNS. Puis, plus récemment à le fin de l’année 2013, les clivages sont apparus entre groupes djihadistes sur le champ de bataille, les rebelles de l’Armée Syrienne Libre voulant se débarrasser de l’organisation l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui commençait à prendre de l’envergure sur le terrain. La guerre fratricide, qui peut être interprétée comme un « dégât collatéral » de la bataille de Qussair, s’est produite au moment où l’opposition était la plus faible, renforçant ainsi les positions acquises du régime syrien.


C’est aussi parce qu’il est inscrit dans un autre réseau d’alliance, celui des nations émergentes (BRICS), en particulier la Russie, que le régime a pu assurer sa survie à un moment où l’affrontement ne tournait pas en sa faveur. En effet, dans les premiers temps de la guerre, les assauts répétés des groupes djihadistes avaient réellement déstabilisés les capacités de résistance du régime au point que Damas était assiégée et le pouvoir syrien menacé d’anéantissement. Cependant, la participation de la Russie à la bataille de Damas de juillet 2012 a été décisive. En fournissant une technologie moderne de brouillage de l’ensemble des communications (radio, internet, téléphonie), elle a créé la confusion dans les rangs ennemis des insurgés et de leurs conseillers occidentaux et israéliens et a permis au régime de mener une contre-offensive, une embuscade de grande envergure dans laquelle des milliers de rebelles furent tués. Si la bataille de Qussair quelques mois plus tard a permis aux forces de résistance de prendre l’ascendant sur les rebelles, la bataille de Damas a permis de rétablir un certain équilibre des forces. La Russie a aussi joué un rôle déterminant au niveau politique des négociations internationales, soit en imposant des vétos aux résolutions prévoyant l’intervention directe des Occidentaux en Syrie, soit assurant la défense des intérêts du régime syrien. La Russie a bien sûr des intérêts stratégiques et économiques d’importance en Syrie pour s’opposer aussi frontalement au bloc occidental. La Syrie est le seul pays de Méditerranée où la Russie possède une base navale et donc sur le plan militaire cette base revêt une importance cruciale. Du point de vue économique, la Syrie constitue un client historique en armement. Mais l’intérêt essentiel réside dans le projet de futur gazoduc qui devait traverser le territoire syrien et qui devait être réalisé en coopération avec l’Iran. Ce gazoduc aurait permis au Russes et aux Iraniens de renforcer leur position de principaux fournisseurs mondiaux en gaz naturel au détriment du Qatar car l’acheminement du gaz moyen-oriental vers l’Europe passe nécessairement par la Syrie. Militairement mais surtout politiquement, la Russie a joué un rôle éminent, avec des positions claires et une attitude ferme soutenue en cela par les nations du Sud en pleine expansion, le groupe des BRICS. C’est sans doute la première fois depuis la Guerre froide que deux blocs se font face, mais cette fois-ci la confrontation ne revêt pas un caractère Est-Ouest mais Sud-Nord. Le monde unipolaire rêvé par les Etats-Unis a eu une espérance de vie des plus courtes, et les cris enthousiastes après la chute du Mur de Berlin n’auront pas résonné bien longtemps. Le succès politique du bloc du Sud dans la guerre de Syrie, bloc relativement récent, encore peu structuré et peu intégré, qui n’en est sans doute qu’à ses balbutiements, traduit toute la faiblesse du camp occidental, toute sa décrépitude.


En effet, le contraste est fort entre la manière dont la Russie et ses alliés ont mené la guerre et le caractère désordonné des implications occidentales dans ce conflit. Quelque soit l’aspect de la guerre considéré, il n’apparait pas de cohérence dans l’engagement des Etats-Unis ou de la France et d’Israël pour ne citer que les Etats les plus va-t’en guerre. Tout d’abord, les atermoiements ont caractérisé l’attitude américaine au sujet de la fourniture d’armes à la rébellion. D’abord hésitant à s’engager dans le conflit et laissant à la France le rôle de porte-drapeau, l’exécutif américain décide discrètement de fournir des armes à l’Armée Syrienne libre. Cependant, il faut attendre septembre 2013 pour que le Congrès US approuve officiellement l’envoi d’armes non létales ou d’armes légères aux rebelles. Mais cette décision sera rapidement remise en cause car une partie de ces armes est tombée aux mains de djihadistes radicaux que le pouvoir américain utilise mais dont il se méfie aussi. Une telle méfiance ne peut s’expliquer que par les conséquences du conflit précédent en Libye. En effet, dans la guerre contre le régime de Kadhafi, les Occidentaux avaient fourni une importante quantité d’armes aux forces rebelles mais quelques mois plus tard ces armes s’étaient retrouvées au Mali et plus largement au Sahel, tournées cette fois-ci contre les intérêts occidentaux dans la région. Les Etats-Unis craignent haut plus haut point la répétition de ce scénario à l’échelle du Moyen-Orient et cette crainte est à l’origine des hésitations et revirements. Ayant créé le chaos dans différentes parties du monde, et au Moyen-Orient ce fut le cas au moyen des guerres menées en Irak, les Etats-Unis se retrouvent aujourd’hui dépassés par cette situation, totalement désorientés, sentant confusément que la bombe qu’ils avaient façonnée pouvait à tout moment leur exploser au visage. Si l’on envisage maintenant la position US vis-à-vis de l’accusation d’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, on relève le même type d’attitude empreinte de contradictions. Lorsque les médias et les officiels français ont commencé en mai 2013 à incriminer le régime syrien sur cette question, les Etats-Unis ont affirmé n’avoir pas de preuve sur le caractère effectif de l’utilisation du gaz sarin. Ce n’est que quelques mois plus tard que la diplomatie américaine s’alignera sur la position européenne poursuivant ainsi deux objectifs : faire pression sur le pouvoir syrien et ses alliés à un moment où la guerre tourne totalement à l’avantage de ces derniers et démanteler via une résolution de l’ONU l’arsenal chimique syrien dans l’intérêt d’Israël. Cependant, même si les pouvoirs occidentaux dominés en leur sein par des élites juives sionistes ont réussi à obtenir que le pouvoir syrien renonce à ce type d’armement, politiquement ils ressortent affaiblis de la négociation avec la Russie. D’une part, le doute plane toujours sur les auteurs de l’utilisation des armes chimiques et beaucoup d’indices laissent à penser que des groupes rebelles s’en seraient servi pour délégitimer le régime et offrir une caution à un éventuel bombardement occidental. D’autre part, la Russie, en contrepartie du plan de désarmement, a réussi à obtenir la pérennité du régime et l’absence de toute intervention directe du bloc occidental, renforçant au passage sa position de négociateur et obtenant que le pouvoir syrien soit reconnu comme interlocuteur à part entière (Conférence de Genève II).


Au sein du camp des nations impérialistes, le bellicisme de la France et d’Israël tranche nettement avec l’attitude plutôt timorée des Etats-Unis. La classe politique française de droite et de gauche s’est mobilisée massivement, et ce dès l’origine du conflit, pour le soutien à la rébellion et le renversement du régime syrien. Les dirigeants français sous Sarkozy puis Hollande se sont activés tous azimut, déployant leurs efforts au niveau de la propagande médiatique, de la diplomatie, de leur services secrets, de leurs conseillers militaires, de la fourniture d’armes,… L’objectif d’abattre à tout prix le régime syrien, dans les délais les plus rapides, place la France sur la même longueur d’onde qu’Israël au sein du bloc occidental. Cependant l’implication française, caractérisée par des actions précipitées, par le manque de discernement, est aussi traversée par des contradictions et des faux-fuyants. Ainsi lorsque ses intérêts au Mali étaient menacés, la France a littéralement déserté le champ de bataille syrien au point d’être accusée de trahison par la rébellion. Parallèlement, sur le plan médiatique, au cours des cinq premiers mois de l’année 2013, un certain silence radio s’est manifesté sur la question syrienne. Puis le battage médiatique est reparti de plus belle à partir de mai 2013, le journal Le Monde annonçant à grand fracas l’usage de gaz sarin par l’Armée Arabe Syrienne.

Lorsque l’on compare le bellicisme outrancier de la France à la retenue américaine dans le cas syrien, il est intéressant de noter que depuis 2003 et l’intervention US en Irak, les rôles se sont inversés. Sous la présidence de Chirac, la France avait refusé de participer à la coalition emmenée par les Etats-Unis pour faire tomber le régime baathiste irakien. En revanche, depuis la présidence de Sarkozy, la France s’affiche comme un des Etats qui milite et agit le plus en faveur d’agressions de nations souveraines. Ainsi, dans le cas libyen en 2011, il est apparu clairement que les Etats-Unis étaient en retrait par rapport à la France en termes d’activisme médiatique et diplomatique pour une offensive armée. Pourtant, avec l’installation du nouveau régime en Libye, la France n’a semble-t-il obtenu aucun gain économique ni conclu aucun marché. Et voilà qu’elle répète avec Hollande sensiblement le même type de conduite erratique en Syrie, conduite qui ne trouve pas d’explication dans une volonté de faire valoir des intérêts directs dans la région. Pour comprendre ce jusqu’au-boutisme guerrier, il faut aussi prendre en compte les déterminants internes de la politique étrangère française. Depuis le mandat de Sarkozy, les élites juives sionistes ont totalement pris les commandes de l’appareil d’Etat, alors que jusque là régnait un certain équilibre au sein du pouvoir français entre un clan nationaliste historique et le clan sioniste. La mouvance sioniste au sein de l’Etat français est en mesure d’imprimer une politique extérieure fondamentalement pro-israélienne d’autant plus que les intérêts français en Syrie sont peu probants. En revanche, les Etats-Unis ont beaucoup à perdre dans la région et paraissent prudents voire hésitants sur la stratégie à adopter, et ce malgré l’importance du lobby pro-israélien en leur sein. C’est pourquoi au sein du bloc occidental l’on voit se dessiner d’un coté un axe reliant la France à Israël auquel vient s’agréger l’Arabie Saoudite et de l’autre des dissensions entre cet axe et les Etats-Unis.

Des divergences de vue sur les enjeux régionaux se sont notamment manifestées ces derniers temps entre les Etats-Unis et l’Etat sioniste. En premier lieu, les positionnements politico-militaires dans le conflit syrien sont foncièrement différents. Si les Etats-Unis se sont engagés dans cette guerre à reculons, Israël a jeté toutes ses forces dans la bataille : soins apportés aux rebelles blessés dans des hôpitaux de fortune, fourniture massive d’armes, informations fournis par les services secrets aux différentes factions rebelles, raids aériens contre des sites jugés stratégiques, présence d’unités d’élite dans certaines batailles. C’est ainsi que lors de la bataille de Ghouta de septembre 2013 qui opposait le Front Islamique, Jabhat Al Nosra et l’EIIL au Hezbollah et à l’Armée Arabe Syrienne, Israël a utilisé sa technologie la plus moderne pour paralyser le système des télécommunications et jeter le trouble dans les rangs des partisans du régime. Cependant, l’effet de surprise surmonté, les forces loyalistes ont repris le dessus, et cette bataille, l’une des plus sanglantes du conflit syrien, tourna une fois de plus au désavantage des alliés rebelles et sionistes. De même, sur le “dossier du nucléaire iranien”, les Etats-Unis ont opté pour la négociation (Accord de Genève) tandis que les Israéliens demeuraient partisans d’une solution intransigeante, à savoir le blocus et la possibilité d’une intervention militaire. Enfin, les tensions les plus vives entre les officiels israéliens et la diplomatie américaine se sont manifestées au sujet de la négociation avec les Palestiniens lorsque John Kerry a laissé planer la menace d’un boycott de l’Etat sioniste si celui-ci refusait toute forme de concession. Si cette guerre d’agression contre la Syrie a été entreprise pour briser l’axe de résistance, le résultat final est aux antipodes de ce qui était espéré puisque c’est le bloc occidental qui a commencé à se fissurer et à se lézarder, les contradictions internes s’exacerbant à mesure que l’impuissance à vaincre l’adversaire et à abattre le régime devenait manifeste.


L’absence de stratégie politique claire du bloc occidental, le cercle vicieux des hésitations et des actions précipitées, le manque de coordination des différents Etats coalisés et surtout les tensions internes et les dissensions, trouvent une origine dans le déclin économique de ces puissances qui autrefois dominaient le monde de manière unilatérale. Le premier facteur structurel à prendre en compte est l’endettement colossal des pays riches qui peut expliquer la crainte d’une guerre longue qui les opposerait à l’axe de résistance moyen-oriental et au bloc émergent. Un enlisement dans la guerre de Syrie finirait par les ruiner et transformerait un lent déclin en extinction d’une civilisation. Le second facteur, le plus déterminant, tient au fait que l’essoufflement des économies du monde impérialiste a eu pour conséquence de modifier en profondeur les rapports Nord-Sud, brisant un certain nombre de liens de dépendance traditionnels. La rupture d’une partie des relations de domination néocoloniale a laissé un espace pour l’établissement d’un courant d’échanges Sud-Sud et la formation de réseau de relations voire de solidarités politiques entre nations émergentes. La guerre en Syrie révèle et accélère ce qui se tramait en secret au niveau économique, un écroulement des formes de domination impérialiste et l’essor corrélatif de puissances régionales du Sud. Même si la guerre qui oppose les deux blocs en Syrie ne semble pas finie, il est certain qu’après trois siècles d’hégémonie occidentale qui a porté avec elle esclavage, colonialisme et barbarie néocoloniale, le monde connait aujourd’hui un basculement historique dans lequel les nations et peuples opprimés ne se laisseront plus dicter leur sort.

 

Comité Action Palestine

 

47http://french.irib.ir/analyses/articles/item/316339-syrie-la-guerre-de-trop-pour-l%E2%80%99occident

 

..

La Syrie déclenchera la Troisième Guerre Mondiale
La Syrie déclenchera la Troisième Guerre Mondiale

Nos sources prouvent de façon incontestable que la grande idée états-unienne d’organiser un gouvernement fantoche avec les hommes de paille de la soi-disant opposition syrienne a fait long feu. Les négociations à Genève ont connu un cuisant échec et le seul leader à la vision stratégique Bachar al-Assad quoi qu’on en dise, résiste et tient la dragée haute aux hordes qui envahissent son pays avec, bien malheureusement, le syndrome belliciste de la France. Jean-Michel Vernochet nous a donné de ses lumières sur le Proche-Orient qui est à l’autre extrémité de la grande zone de conflit incluant l’Ukraine si on prenait la Turquie pour le centre de cette région.

La Voix de la Russie : Jean-Michel Vernochet, en Syrie les deux camps chercheraient à trouver un terrain d’entente ; à savoir le gouvernement de Bachar al-Assad et l’opposition armée. En même temps, l’esprit corsaire, proche de la Défense Nationale, nous signale par la bouche du Grand reporter à La Croix François d’Alançon que l’Iran serait en train de remplir les caisses de la Banque Nationale de Syrie avec quelques 500 Millions de dollars sans parler de l’aide massive par les combattants : 15.000 gardiens de la révolution qui combattraient actuellement en Syrie contre les wahhabites. Alors où en est-on : donnez-vous une chance au gouvernement de Bachar de s’en sortir ou ses heures sont comptées ?


Jean-Michel Vernochet. Vous me posez une question précise, à savoir : si le régime de Bachar al-Assad c’est-à-dire à la fois le gouvernement des Alaouites ou plus exactement le groupe ethnique confessionnel alaouite et à l’intérieur même de ce groupe ethno-confessionnel alaouite et le clan Assad vont partir… Je vous dirai que depuis un an, on nous a signalé que l’aide massive financière, mais également en hommes de l’Iran aide beaucoup la Syrie qui compte sur ces combattants chiites du Hezbollah. Ainsi donc la Syrie n’est pas seule. Ses forces militaires regagnent constamment du terrain. Aujourd’hui il y a une bataille assez sévère au nom de Damas. J’ai oublié un peu de porter mon regard sur ce terrain ou plus exactement, théâtre d’opérations comme il faudrait le faire également pour d’autres points chauds de la planète. Mais de nos jours, toute l’attention est consacrée sur l’Ukraine et Kiev. Ceci étant dit, ces négociations qui se déroulent ou qui sont censées se dérouler entre les deux camps doivent être considérées comme un quasi-échec. Je crois que les Etats-Unis les ont reconnues pour tel. A la fois par l’intransigeance de l’opposition qui est assez disparate pour ne pas dire hétéroclite. Il y a là-dedans certains éléments fantoches. Les Etats-Unis et la France n’ont pas réussi à trouver des représentants qui aient la consistance ou l’étoffe. A la fois pour conduire les négociations et pour représenter utilement le clan des insurgés.

Je ne sais si le président Assad se maintiendra. Mais on devra arriver à un cas de figure où il pourra faire représenter sa candidature dans l’hypothèse de l’organisation des élections présidentielles. Mais à ceci près et je m’arrête ici que les Américains n’aient pas gelé leur position ni leurs options. Les Etats-Unis arment actuellement les insurgés et jouent assurément un double jeu. Alors qu’en général, lorsque l’on veut négocier, on suspend les hostilités et l’on part à partir de bases qui sont figées sinon fixées. Là ce n’est pas le cas : on joue sur les deux tableaux. Je pense que cela ne joue pas en faveur du camp occidentaliste mais plutôt de l’axe Téhéran-Beyrouth.


LVdlR. Quels sont les intérêts français en Syrie ?

Jean-Michel Vernochet. Les intérêts français ne sont pas les intérêts français. Récemment un axe s’était dessiné : Paris – Tel-Aviv- El-Riyad. Cet axe combattait la contraction ou le revirement diplomatique et géopolitique des Etats-Unis au Proche-Orient. M.Hollande est allé prendre ses ordres à Washington. M.Obama lui a passé la main dans le dos, l’a rassuré à un moment d’ailleurs où les choses sont difficiles pour M.Hollande : il est au plus bas des sondages. M.Hollande a une ligne de conduite qui est extrêmement limitée : la position de la diplomatie française était une position belliciste. Les Français avaient du mal tout comme El-Riyad ou Tel-Aviv à renoncer à l’option militaire avec une intervention directe. Maintenant nous sommes entre les deux et je pense que pour l’instant M.Hollande a d’autres chats à fouetter. Je Pense à la Centre-Afrique où nos troupes sont en train de s’enliser.


Commentaire de l’Auteur. Comme on le voit quelqu’un travaille à mettre le feu aux poudres. Le Caucase a été mis à contribution avec les barbus locaux vite pacifiés par les Russes. L’Irak et l’Afghanistan sont deux centres d’instabilité, le Liban et la Jordanie devenus pratiquement l’arrière-ligne d’un combat acharné ; l’Irak envahi et la Syrie comme une véritable tête de pont pour faire éclater le conflit mondial qui se propagerait de la République Centre-Africaine et le Mali jusqu’au Pakistan en empiétant sur le territoire russe et entraînant dans le feu et le sang une Europe en pleine dégénérescence. Et toujours derrière toutes ces guerres locales on retrouve la France, fidèle alliée des Etats-Unis. Un grand bravo pour François Hollande !

 

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/67041912/264281038/

 

 

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 05:19
Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 00:35

,

 

Article publié le 19 janvier 2014 :

 

Mise au point de Chantal Dupille - Crimée,Liban,Kadhafi,la Shoah.. et toute l'actualité

 

 

et aussi ici le 22 février 2014 :

Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

 

 

 

 

 

Voir aussi mon article du  17 décembre 2008 :

Alerte ! Futur point chaud de la planète à surveiller : La Crimée !

 

En 2008 déjà, j'écrivais :

Une région de la plus haute importance
sur le plan géo-stratégique, et
qui va être âprement disputée.

Et si la guerre mondiale partait de là ?
C'est juste une opinion personnelle.

Quoiqu'il en soit, l'enjeu est de taille.
Débouché maritime pour la Russie
et espace très convoité.

Comment va réagir la Russie ?
Et l'Ukraine ? Et les USA ?
Et aussi l' Europe
(normalement inféodée à l'Empire).

Comme moi, découvrez ce futur point chaud...

Eva

 

crimee-ukraine.jpg

Ajouté le 27.2.2014
Ukraine: ça se gâte en Crimée,
siège de la Flotte russe de la mer Noire
La Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, à Sébastopol, en Ukraine (Wiki Commons)

La Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, à Sébastopol, en Ukraine (Wiki Commons)

 

Des heurts ont brièvement opposé mercredi des militants pro et anti-russes en Crimée, qui jouit en Ukraine du statut de république autonome et où le port de Sébastopol héberge la Flotte russe de la mer Noire, alors que Vladimir Poutine ordonnait une inspection surprise des troupes près de la frontière et, qu’à Kiev, le pro-européen Arseni Iatseniouk était désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien

 

Ce n’est peut-être encore qu’une amorce, mais, si les choses se gâtent, c’est ici que cela commencera.

Plus de 5.000 personnes se sont réunies devant le parlement à Simféropol, la capitale de la République autonome de Crimée d’un côté, les manifestants pro-russes réclamant la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée alors qu’à l’opposé des Tatars, une communauté musulmane déportée par Staline, se portait au contraire à la défense de l’unité de l’Ukraine.

La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d’Ukraine la plus susceptible de s’opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev après le renversement du président Ianoukovitch, actuellement en fuite et contre qui, d’ailleurs, Kiev a lancé un mandat d’arrêt international.

Après avoir appartenu au sein de l’URSS à la Russie, la Crimée n’a été rattachée à l’Ukraine qu’en 1954 et, à Sébastopol, des véhicules blindés était visibles sur le territoire de l’État-major de la Flotte russe de la mer Noire et dans la cour de la Maison de Moscou qui abrite une représentation commerciale au centre-ville,

Déjà, hier, quelque 500 manifestants pro-russes avaient manifesté devant le Parlement local pour réclamer plus d’autonomie.

«Nous allons nous battre pour notre autonomie [...] Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée», avait alors déclaré le président du Parlement local, Volodymyr Konstantinov.

Les autorités locales de Crimée avaient même suggéré début février d’amender la Constitution locale pour faire de la Russie la garante de cette autonomie par rapport au reste de l’Ukraine.

Après avoir appartenu au sein de l’URSS à la Russie, la Crimée n’a été rattachée à l’Ukraine qu’en 1954 et, à Sébastopol, port d’attache de la puissante la Flotte russe de la Mer Noire, des véhicules blindés était visibles hier sur le territoire de l’état-major de la Flotte russe de la mer Noire et dans la cour de la Maison de Moscou qui abrite une représentation commerciale au centre-ville,

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui ordonné mercredi une inspection surprise des troupes des districts militaires de l’Ouest et du Centre, non loin de l’Ukraine, pour vérifier leur aptitude au combat, a déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

«Le commandant en chef a été chargé de vérifier l’aptitude des troupes à agir pour faire face à des situations de crise menaçant la sécurité militaire du pays», a déclaré M. Choïgou, rapporte l’agence russe Interfax.

Trois anciens présidents ukrainiens ont accusé dans un communiqué commun la Russie d’«intervenir directement dans la vie politique de la Crimée». Moscou doit «faire preuve de respect pour les choix du peuple et du gouvernement ukrainien», écrivent Viktor Iouchtchenko, Leonid Koutchma et Leonid Kravtchouk affirment les trois ex présidents dans ce communiqué.

Le secrétaire d’État américain John Kerry s’était d’ailleurs entretenu dimanche avec son homologue russe Sergueï Lavrov, lui rappelant la nécessité «par tous les États de respecter la souveraineté de l’Ukraine, son intégrité territoriale et sa liberté de choix» et la Conseillère à la sécurité nationale, Susan Rice avait déclaré qu’une intervention de la Russie serait une grave erreur.

Mais, le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, nationaliste) Vladimir Jirinovski a déclaré cette semaine «Conformément au droit international, Moscou pourrait dépêcher des troupes en Ukraine sur demande du président ukrainien pour protéger la Flotte russe de la mer Noire».

«Si nous envoyons nos troupes à la demande de [Viktor] Ianoukovitch, cela sera tout à fait conforme au droit international. Nous sommes en droit d’y envoyer des troupes pour protéger notre Flotte de la mer Noire. Ianoukovitch est un président légitime [...], et il est en droit de solliciter une aide. Il pourrait notamment signer avec la Russie un accord de soutien», a déclaré le leader nationaliste russe lors d’une conférence de presse à la Douma (chambre basse du parlement russe).

L’ours n’attaquera peut-être pas, mais ses grognements de sont pas de bon augure.

 

Pendant ce temps à Kiev

 

Pendant ce temps à Kiev, le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien.

Solennellement dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan –qui regroupe les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux– devant une place de l’Indépendance noire de monde, le nouveau gouvernement rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation.

Ces nominations doivent encore être confirmées au parlement jeudi.

Par ailleurs, le Premier ministre Stephen Harper a annoncé aujourd’hui que le Canada enverra une délégation en Ukraine dans deux jours, le 28 février 2014.

La délégation canadienne, qui sera formée de parlementaires, de leaders communautaires et de représentants du gouvernement – et qui sera dirigée par John Baird, ministre des Affaires étrangères – rencontrera des membres du gouvernement de transition ukrainien et des membres de la société civile.

«Le Canada offre son plein appui à la population ukrainienne, qui se prépare à des élections en vue de mettre en place un gouvernement pacifique, qui respectera ses droits démocratiques», a déclaré le Premier ministre canadien.

Mais l’appui du Canada ne signifie pas, tout au contraire, qu’il ne reconnait pas la précarité de la situation.

En raison de la volatilité de la situation en Crimée en particulier et en Ukraine en général, le ministère canadien des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD) recommande aujourd’hui 26 février d’éviter tout voyage en raison de la situation sécuritaire précaire qui y prévaut.

Pour des raisons de sécurité, le MAECD a aussi autorisé le départ de son personnel non essentiel ainsi que des personnes à charges de Kiev le 20 février.

«La situation en Crimée demeure tendue et des manifestations et des affrontements pourraient se produire à court préavis et donner lieu à des actes de violence», conclut aujourd’hui le Canada dans son avertissement à ses ressortissants.

Le Département d’État américain avait lui mis aussi en garde ses ressortissants, leur recommandant de reporter tout voyage non-essentiel de l’Ukraine au cours de la période de transition, soulignant que la situation en Ukraine est imprévisible et peut encore changer rapidement.

Du côté russe, les Jeux Olympiques de Sotchi maintenant terminés, c’est peut-être sur un autre terrain qu’ils n’hésiteront pas à affronter l’Occident.

  .

 

 

 

(crédit : ministère russe de la Défense)

(crédit : ministère russe de la Défense)

 

 

La Russie ne se laissera pas faire.

L’Ukraine peut dire adieu à la Crimée

Publié le 27 Février 2014 par Felli Bernard

 

(..) D’abord en Crimée et à Sébastopol qui abrite la flotte russe de la mer noire. La Crimée et Sébastopol vont quitter l’Ukraine Kiev peut faire une croix sur cette péninsule, rattachée sur le tard à l’Ukraine et qui a déjà une autonomie. Un petit effort de plus. Et elle sera totalement autonome, voire indépendante ou rattachée à la Russie. Et cela peut se faire très rapidement.

Bien entendu les Européens et l’OTAN répètent sur tous les tons leur attachement au maintien de l’intégrité territoriale du pays. « Une Ukraine stable, indépendante et souveraine est une clé pour la sécurité euro-atlantique » vient de déclarer le secrétaire général de l’OTAN Anders-Fogh Rasmussen, en prélude à la réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.

Cela aura-t-il un effet. On peut en douter. La montre tourne… vite. Déjà, sur place, certains mouvements se font. Des camions et blocs de béton semblent se mettre en place, dessinant une frontière, au moins pour « protéger » Sébastopol (ville qui ne fait pas partie de la région autonome de Crimée).

Il suffira ensuite de masser quelques troupes de « maintien de la paix », en « protection », un peu comme en Transnistrie et Ossétie du Sud. Puis d’organiser un référendum d’autodétermination, à la manière… du Kosovo.

Et la Crimée partie de l’Ukraine sera terminée. Qui pourrait s’y opposer ?

Tous les autres moyens Ensuite, il y a des minorités en Ukraine. Dans sa fièvre législative, le nouveau parlement a commis une erreur : supprimer les langues des minorités. Une belle provocation que les Russes et Russophones ne pourront que saisir.

Mais il y a surtout un tissu économique commun entre l’Ukraine et la Russie, notamment dans le sud autour d’Odessa ou à l’Est. Le temps jouera-t-il à l’apaisement ou aux crispations.

Moscou a tout intérêt à une stratégie de tension, quitte à les susciter, les provoquer. Elle n’a aucun intérêt à l’apaisement. (Maj) on apprend jeudi matin que des hommes armés gardent les batiments du gouvernement de Crimée.

(Nicolas Gros-Verheyde) NB : Un nouvel article a été créé avec les éléments des Grandes manoeuvres russes : un exercice « surprise » qui n’est pas surprenant Share Button


~~Nicolas Gros-Verheyde

http://www.bruxelles2.eu/zones/asie-centrale-georgie-russie-europe-caucase/la-russie-ne-laissera-pas-faire.html

 

http://ombre43.over-blog.com/2014/02/la-russie-ne-se-laissera-pas-faire.-l%E2%80%99ukraine-peut-dire-adieu-%C3%A0-la-crim%C3%A9e.html

 

.

 

Russie : 150.000 soldats, 880 chars, 90 avions et 80 navires mobilisés via  

.

 

La Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, à Sébastopol, en Ukraine (Wiki Commons)

 

 

 

 

 

Ukraine: ça se gâte en Crimée, siège de la Flotte russe de la mer Noire + liens divers

  .

posts map of Greater .

Looks like the fascists have designs on Russia,

Poland and Hungary:

.

Ukraine-projets-nazis-sans-com.jpg

.

  .

Ukraine: ça se gâte en Crimée, siège de la Flotte russe de la mer Noire + liens divers

 

 

La Russie prend la Crimée, comme toujours...

 

 

199946002.jpgLa Russie va donner des passeports aux policiers d'élite ukrainiens, dont l'unité a été démantelée

 

La Russie; qui se positionne en Crimée, a offert des papiers russes, ce vendredi, aux policiers d'élite ukrainiens virés par le nouveau gouvernement ou déserteurs. C'est ici une étape importante franchie dans un conflit russo-européen qui ne veut pas dire son nom.

D'heure en heure, la Crimée se coupe de Kiev.

L'armée russe continue son envahissement silencieuse dans une régiond d'Ukraine russophone et pro-russe qui laisse faire.

Le grand perdant, l'Ukraine de l'Ouest, à peine soutenue par quelques mercenaires nazis et/ou UE, région sans industrie et Tchernobilisée, région sans aucun avenir, région dont 30% de la population n'approuve pas le renversement de Ianoukovitch,  ce grand perdant, qui tend déjà la main au FMI, organisation qui a violé combien de pays... cet ouest-Ukrainien, plus seul au monde que jamais, ni vraiment russe, ni vraiment européen, ce grand perdant de l'entre-deux mondes, pleurera certainement davantage dans quelques années que ces 80 morts (hélas) recensés place Maïdan.


Tandis que l'armée russe s'empare de la Crimée de "soft" manière, (Soldats sans fanion, petits regroupements der chars), dans ce sud-est aux richesses vitales pour l'ancienne Ukraine, Londres, l'UE et les USA placent des pions à Kiev, aussi discètement que les Poutinesques placent les leurs. 

Pour manoeuvrer, la Russie a déployé un navire à 90 miles de Miami; et si Cuba, non loin, rappelle la guerre froide, nous sommes plus dans une forme d'intimidation tandis que l'empire russe pénètre l'Ukraine.

L'Europe n'a de toute façon aucune légitimité à s'imposer dans un conflit qui au départ ne regarde que l'Est.

L'Ukraine, c'est le berceau de la Russie.

La Crimée, c'est 90% d'orthodoxes.

L’Ukraine, c’est le gaz russe

 

… 

Quoi qu'il se passe demain, la Turquie demeure une cible russe drpuis 30 ans, et dans le contexte ukrainien actiuel, c'est bien la Russie qui se place le mieux... C'est bien la Russie qui met la pression, c'est bien la Russie qui avance.

Et puis... que gagne l'Europe dans ce conflit ?

 

Maxime blankovitch pour WikiStrike

 

http://www.wikistrike.com/article-la-russie-122766861.html

.

 

Ukraine, il est urgent de comprendre

978547-1159690.jpg?v=1392830153

http://www.marianne.net/Ceux-qui-voient-l-Ukraine-avec-les-lunettes-de-la-guerre-froide_a235802.html


A vous, lecteurs, si seulement vous aviez 90 minutes à disposition pour suivre l'émission dont j'indique le lien au bas de ce sujet!

Au-delà des points de vue qui s'y échangent, c'est un appel qui surgit. Un appel qui concerne l'Ukraine.

Qu'en faire?

L'entendre pour devenir plus critique face à ce qui se répand dans bien des medias occidentaux.

Les invités de l'émission sont d'horizons divers.

Certains tiennent des postures, d'autres les contestent, rien de plus normal.

Mais chacune et chacun apporte un éclairage sur une situation dont les enjeux sont aussi complexes que conflictuels.

Les positions des unes ou des uns laissent toutefois assez vite apparaître la crédibilité de leurs fondements.

 

A voir ici: 

http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/21-02-2014_214315

.

 

Ukraine, la haine est de mise

image006.jpg


Que de venin anti-russe distillé par certains journalistes pour évoquer la situation en Ukraine!

A croire que livrer leur information les érige en justiciers.

A croire que leur science et leur conscience leur octroie de facto droit et blanc-seing.

Mais que savent-ils de la Russie sinon répéter en boucle et en choeur de quoi la porter au pilori?

La bien pensance affichée de ces scribes omniscients n'a rien de constructif.

Et l'Ukraine en crise mériterait mieux que pareille cristallisation haineuse sur la Russie.

 

http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/02/28/ukraine-la-haine-est-de-mise.html

 

..

Ukraine : l'ex-président Ianoukovitch fustige la politique "irresponsable de l'Occident"

 

Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse, depuis Rostov-sur-le-Don, une ville russe proche de la frontière ukrainienne.


Par Francetv info avec AFP

Mis à jour le 28/02/2014 | 15:42 , publié le 28/02/2014 | 14:21

 

Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch sort du silence. Vendredi 28 février, il s'est exprimé lors d'une conférence de presse, depuis Rostov-sur-le-Don, une ville russe proche de la frontière ukrainienne. Il dénonce une prise de pouvoir par des "néo-fascistes" et fustige la politique "irresponsable de l'Occident".


A l'occasion de cette première prise de parole publique depuis sa destitution samedi, l'ancien président a annoncé qu'il n'avait "pas été renversé". Il a ainsi promis de "poursuivre la lutte pour l'avenir de l'Ukraine". Viktor Ianoukovitch a également déclaré avoir été contraint de quitter l'Ukraine après que sa vie et celles de ses proches ont été menacées. Selon lui, le pouvoir a été pris "par des jeunes gaillards nationalistes et pro-fascistes". Il a choisi la ville de Rostov, parce qu'il y a "un ami" chez qui il s'est rendu "pour trouver du réconfort", a-t-il expliqué.

"La Crimée doit rester ukrainienne"

Cependant, demander l'aide militaire de la Russie ne fait pas partie de ses options. "Toute action militaire est inadmissible et je n'ai pas fait de demande dans ce sens à la Russie", a-t-il expliqué. Le président déchu a confirmé qu'il avait discuté par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine après être arrivé en Russie, mais qu'il ne l'avait pas rencontré. Il s'est par ailleurs étonné du "silence" du président russe : "La Russie doit et est obligée d'agir, et connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je me demande pourquoi il est si réservé et pourquoi il garde le silence." 


Pour Viktor Ianoukovitch, la Crimée, république autonome ukrainienne majoritairement russophone en proie à des velléités séparatistes, doit continuer d'appartenir à l'Ukraine, tout en conservant son autonomie. Il n'a en revanche pas précisé s'il comptait prochainement faire son retour...

 

suite ici:

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/ukraine-l-ex-president-ianoukovitch-denonce-une-prise-de-pouvoir-par-des-neo-fascistes-fustige-la-politique-irresponsable-de-l-occident_541457.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20140228-[bouton]-[facebook]

 

 

 

A voir :

 

Tout sur l'Ukraine, le coup d'Etat, analyses, cartes, schémas, les coulisses

Comment l’OTAN a creusé sous l’Ukraine Manlio Dinucci =


Les ministres de la défense réunis à Bruxelles

La nouvelle stratégie de guerre de l’OTAN =

 

  1. Le nouveau plan américain de domination =

  2.  

  3. Les Etats-Unis ont l’intention de faire adhérer la Géorgie à l’OTAN = 

  4. ,

  5. L'OTAN est l'armée des multinationales = 

  6.  L'Ukraine, voie de pénétration vers Moscou = 

  7. Ukraine : États-Unis et UE financent les émeutiers et manifestants ukrainiens – Paul Craig Roberts + DOSSIER =

.

.

Ukraine : « La très grande majorité des Ukrainiens ne veut pas de cette nouvelle guerre civile 

Solidaire a interrogé Jean-Marie Chauvier pour mieux comprendre la situation actuelle de l’Ukraine. C’est un journaliste et essayiste belge, spécialiste de l’Ukraine et de l’ex Union soviétique. Connaissant ces pays et la langue russe de longue date, il collabore aujourd'hui au « Monde diplomatique » et à d’autres journaux et sites internet. (..)

Passionant article ! Ainsi que le suivant :

http://www.solidaire.org/index.php?id=1340&tx_ttnews[tt_news]=37923&cHash=fcf2a737b1d44c9f0145a0cde62db118

 

Géopolitique du conflit ukrainien : le dessous des cartes

http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAFuAlVyluWPLJGUc.shtml

 

 

« Je n'ai jamais donné l'ordre de tirer » Ianoukovitch
« Je n'ai jamais donné l'ordre de tirer » Ianoukovitch

 

Par La Voix de la Russie | « Je n'ai jamais donné à la police l'ordre de tirer. La police, vous le savez, a été désarmée jusqu'au dernier moment. Quand il y avait menace de mort, quand les fusillades ont commencé, à ce moment-là, la police a commencé à s’armer », a déclaré Viktor Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don vendredi.


Ianoukovitch a ajouté qu'il avait rencontré les soldats des forces spéciales Berkout et leur avait présenté ses excuses. « Ils ont été arrosés de cocktails Molotov, ils ont été soumis au feu, on leur a tué dessus et on en a tué. Une fois encore, je tiens à répéter que je m'excuse auprès de ces personnes courageuses qui restaient debout et souffraient innocemment ».   

 

http://french.ruvr.ru/news/2014_02_28/Je-nai-jamais-donne-lordre-de-tirer-Ianoukovitch-0043/

 

.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d'eva R-sistons
  • : Géopolitique, Politique, Médias. Le blog d'une journaliste écrivain opposée aux guerres, administratrice de R-sistons à l'intolérable. Articles de fond, analyses, conseils pratiques, résistance, dénonciation de la désinformation. Blog engagé d'une humaniste pacifiste, gaullienne de gauche, croyante, citoyenne du monde universaliste. Et attachée à l'indépendance nationale !
  • Contact

Profil

  • eva r-sistons
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)

Recherche

Archives