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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 02:24

 

Erdogan est le véritable Daech !

 

 

Le président turc, Recep Erdogan, est le chef des «  » dans une région qui l’a submergé de déceptions. Incapable de vaincre la Syrie et son commandant en chef, il a vu se dissiper ses rêves de gloire à la tête d’un néo-empire ottoman. Incapable de gagner son pari consistant à imposer sa tutelle coloniale aux peuples du Levant et de l’Égypte, il a déchaîné sa haine seldjoukide profonde en conspirant contre la Syrie, l’Égypte, l’Irak, et en s’ingérant dans les moindres affaires du Monde arabe.

Tous les chemins qui profitent à Daech, en , en armes et en effectifs, passent par Istanbul, où se concrétisent les transactions de vente du pétrole volé, en Irak et en Syrie, par l’intermédiaire d’entreprises turques qui se chargent de sa livraison à leurs clients étatsuniens et sionistes puis virent des sommes colossales, se chiffrant en millions par jour, dans les caisses d’Al-Baghdadi.

C’est sous les auspices des agences du renseignement turc que des milliers de turcs ont été recrutés dans les rangs de Daech, que des camps ont été dressés pour les entraîner et que des « maisons de convalescence » les ont accueillis. Nombre d’entre eux ont été filmés dans ces « lieux de repos d’après les massacres ». Leurs photos ainsi que de nombreuses enquêtes relatant leurs périples ont même été publiées par la presse turque ! Et c’est toujours sous ces mêmes auspices qu’ont afflué des milliers de combattants étrangers qui ont fait dire à Obama que « l’Occident craignait leur retour vers leurs pays d’origine ».

Quant aux armes financées par l’Arabie Saoudite et par le Qatar, une grande partie a été acheminée vers la Turquie pour être remise à Daech, mais aussi à des factions d’agents du renseignement turc qui ont massacré à leur tour, ont pillé les usines syriennes, et ont ravagé le nord et l’est de la Syrie ; quoique la part la plus importante du butin soit néanmoins revenue aux « Dawaech » [pluriel du terme : membre de Daech] pour règlement de la facture des attaques visant les Kurdes en Irak et en Syrie.

La Turquie est l’état agresseur où se sont regroupées « les salles d’opération pour destruction de la Syrie » dirigées par le général US David Petraeus. C’est l’état qui s’est chargé d’organiser « les conférences des mercenaires » selon leurs éditions successives, mais toujours sous la bannière d’une prétendue opposition syrienne. Une opposition dont l’apparence, l’appellation et les chefs, ont varié au gré des patrons US, mais dont la constante est demeurée dépendante de l’illusion d’une gouvernance ottomane des plus déterminées du fait de sa haine de la Syrie et de son peuple, et de son hostilité à tout ce qui est arabe.

Erdogan vise l’Égypte arabe, peuple et dirigeants, depuis sa révolte contre l’Organisation des Frères Musulmans, « mère du et servante du colonialisme en Orient », parce que les Égyptiens qui ont cru à leur propagande ont vite découvert l’hypocrite transaction signée dans les locaux de l’Ambassade US, à la veille de l’arrivée de Mohamed Morsi au pouvoir, sous l’égide du calife de l’illusion ottomane, fabricant de Daech et protecteur des groupes takfiri sévissant en Syrie.

Erdogan veut disloquer l’Irak et ambitionne d’occuper Kirkouk, et le voici qui se prépare à attaquer la Syrie pour parfaire le « plan Daech », sous prétexte d’une prétendue « zone de sécurité » qu’il cherche à imposer sur le terrain.

Mais la moindre avancée de la Turquie en territoire syrien sera considérée comme une agression contre la Syrie, sa souveraineté et son indépendance. Elle déclenchera une réponse ferme et adaptée, l’État syrien étant fin prêt pour repousser les agresseurs.

Les autorités syriennes se sont comportées avec sagesse en acceptant la « coordination non déclarée » avec l’administration US pour lui permettre de sauver la face et lui épargner le coût d’un échec moral et politique, alors que les aériennes US sont bel et bien coordonnées à l’avance avec Damas ; ceci, sans que la Syrie ne les légitime tant qu’elles se déroulent «  en dehors du cadre du  et donc en dehors de la légitimité internationale ».

Les autorités syriennes sont parfaitement conscientes de tous les risques potentiels d’une telle situation et détiennent des atouts majeurs ; mais à Damas, les règlements de comptes se font toujours au moment opportun et c’est avec ses alliés que la Syrie trace les lignes rouges et les règles relatives aux frappes aériennes US dans le cadre actuel de «  la lutte contre Daech ».

La Syrie a déclaré, par la voix de son ministre des Affaires étrangères à New York, que toute terrestre de ses territoires, sous n’importe quel prétexte, sera considérée comme une agression contre la souveraineté nationale syrienne. Par conséquent, il faudra qu’ils s’attendent à une défense et à une résistance usant de toutes les capacités disponibles, d’autant plus que les agresseurs font partie de l’alliance odieuse qui a lancé une « guerre mondiale » pour détruire la Syrie, et que la Turquie d’Erdogan est le quartier général de cette alliance et l’un de ses les plus haineux, vicieux et hypocrite.

Ghaleb Kandil


Directeur de New orient news

أردوغان داعش الأصلي

http://www.neworientnews.com/news/fullnews.php?news_id=145210


Voilà ce qu’écrivait M. Ghaleb Kandil à la veille du 2 Octobre, jour de l’adoption par le parlement turc du texte, présenté par le désormais Premier ministre Ahmet Davutoğlu, autorisant l’engagement de la Turquie dans une intervention militaire « contre Daech » en Irak et en Syrie.

Nous passerons sur tout ce que nous avons pu entendre sur nos médias, ravis que la Turquie démontre enfin qu’elle est vraiment l’alliée de l’OTAN, mais qu’il lui a d’abord fallu libérer ses otages retenus à Mossoul par la simple force dissuasive de sa diplomatie face à l’infâme Daech. En effet, nous avons vu ces otages s’en sortir tirés à quatre épingles [1] là ou d’autres ont été décapités !

Nous passerons aussi sur la prétendue abnégation du gouvernement turc qui justifie une éventuelle invasion terrestre de la Syrie par son intention de créer des camps de réfugiés ou, plus exactement, une « zone de sécurité » pour les millions de réfugiés syriens qu’il a si humainement accueillis avant même qu’ils n’en éprouvent le besoin, sans oublier les centaines de Kurdes irakiens à qui il a ouvert ses frontières après avoir hésité… le temps que son allié US cède à ses exigences.

Nous ne retiendrons que les déclarations du porte parole du ministère français des Affaires étrangères [2], au lendemain de cette excellente nouvelle :

« 8 – Turquie / Syrie / Daech

Q – En quoi consistent les consultations franco-turques ?

R – Cette réunion des ministres des Affaires étrangères portera à la fois sur la relation bilatérale et sur les questions régionales. Le format en a été décidé après la visite d’État du président de la République en Turquie les 27 et 28 janvier 2014. Ce sont des consultations annuelles. C’est la première fois qu’elles se tiennent à Paris.

Q – Quel regard porte la France sur le projet maintenant approuvé par l’Assemblée turque de créer une zone autour de Kobané, dont les Turcs assureraient la couverture aérienne ?

R – Nous saluons la décision du Parlement turc, qui permet au gouvernement d’intervenir militairement s’il l’estime nécessaire. Pour nous, la Turquie est un pays allié et un partenaire incontournable au sein de la coalition et dans la lutte contre le terrorisme. Les consultations bilatérales du 10 octobre seront l’occasion de revenir sur l’ensemble de ces questions. Sur les projets précis des autorités turques, je vous renvoie vers elles.

Q – Cela implique-t-il de mettre un pied en Syrie et de déployer des troupes en territoire syrien, avec l’argument qu’il faut protéger Kobané ?

R – C’est une décision qui relève des autorités et du parlement turcs. Comme le ministre l’a dit, il y a une répartition des tâches entre les pays membres de la coalition contre l’organisation terroriste Daech.

Q – Mais il y a malgré tout urgence. On dirait que personne ne s’occupe de la situation à Kobané et que l’on va accepter que cette ville tombe et que des massacres aient lieu. Personne ne semble vouloir armer les Kurdes syriens ?

R – Nous soutenons ce que font en Syrie les Américains et des pays arabes, mais il doit y avoir une répartition des tâches. Nous intervenons militairement en Irak. En Syrie nous appuyons l’opposition modérée. Le ministre l’a clairement rappelé la semaine dernière à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Q – Dans ce partage des tâches qui s’occupe d’aider les Kurdes à Kobané ?

R – Pour nous, l’interlocuteur qui peut lutter sur le terrain le plus efficacement contre Daech comme contre Bachar Al-Assad, c’est la syrienne.

Q – Pourquoi aider les peshmergas kurdes en Irak et non les Kurdes de Syrie à Kobané ?

R – En Irak, nous le faisons à la demande des autorités locales en liaison avec les autorités irakiennes. »

Rien de neuf, mis à part une question pertinente et inattendue par les temps qui courent, dans ce type de document. Kobané [3] étant une ville syrienne à majorité kurde, pourquoi aider les kurdes en Irak et non les Kurdes de Syrie ? Mais question à laquelle Monsieur le porte parole répond par une pirouette.

Or, il semble que là est « la question », le problème kurde étant la bombe qui risque d’exploser au visage de « l’allié Erdogan », maintenant que Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan en Irak, a compris qu’il ne pouvait pas compter sur lui, et que Abdullah Öcalan, toujours prisonnier en Turquie et chef du PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan], a menacé de rompre le dialogue avec Ankara si la de Kobané était massacrée [4]. Une bombe qui sera autrement plus explosive que celle lancée, ce même 3 octobre, par le vice-président des USA, Joe Biden [5] :

« Nos alliés dans la région sont notre plus grand problème en Syrie… les Turcs sont de grands amis et j’ai d’excellentes relations avec Erdogan, avec lequel j’ai passé beaucoup de temps… les Saoudiens… les Émiratis… Qu’ont-ils fait ? Ils étaient si déterminés à renverser Assad qu’ils ont mené une guerre par procuration entre sunnites et chiites…  ».

Bref, les USA sont blancs comme neige. Ce sont leurs alliés qui ont armé et financé Daech, mais ces alliés « ont fini par prendre conscience de leurs erreurs » !!! Vu cette conclusion, cela ne veut pas dire grand-chose pour la suite de l’agression sur la Syrie.

Reste à savoir si ce n’est pas la réponse des USA à Erdogan, et à d’autres alliés, pour leur rappeler qui est le maître du jeu et quel est le but définitif du « plan Daech » : servir d’abord et avant tout les intérêts US ! Ils avaient une marge de manœuvre, ils l’ont dépassée en se servant d’abord.

Reste à savoir aussi si ce coup de semonce de Joe Biden peut expliquer le fait que le paragraphe 8 ci-dessus [tiré des Déclarations officielles de politique étrangère du 03 octobre 2014] a disparu, alors que nous avons procédé par un copier/coller il y a à peine quelques heures.

La Turquie ne serait-elle plus le partenaire « incontournable » digne de la France ? Ou bien, une fois de plus, les USA refusent d’accorder les violons et la France joue faux ?

 

Traduction et commentaire par Mouna Alno-Nakhal

04/10/2014

Notes :

[1] Libération des otages turcs : « c’est un jour de fête pour la nation »

http://www.youtube.com/watch?v=kFNP7_hGew4

[2] Déclarations officielles de politique étrangère du 03 octobre 2014

http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=bafr

[3] Les Kurdes de Kobané sont «massacrés» par les djihadistes

http://www.tdg.ch/monde/Les-Kurdes-de-Kobane-sont-massacres-par-les-djihadistes/story/10408492

[4] Abdullah Öcalan menace de rompre le dialogue avec Ankara

http://www.lopinion.fr/2-octobre-2014/abdullah-ocalan-menace-rompre-dialogue-ankara-16967

[5] Anyone but US ! Biden blames allies for ISIS rise

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=11l8nLZNPSY http://rt.com/news/192880-biden-isis-us-allies/


Publié par : http://reseauinternational.net

 

http://cequelesmediasnenousdisentpas.over-blog.com/2014/10/erdogan-est-le-veritable-daech.html

 

 

Sur ce site,

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Le chaos planétaire :

 

 


Ces assassinats médiatiques sont représentés par les organes de propagande comme des actes (...)

Bien entendu, dans une démocratie, les citoyens ont le droit de remettre en question des mesures (...)

Pour les Afro-américains, l’état d’urgence a toujours été permanent. Aujourd’hui, avec le (...)

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Voici quelques-uns des témoignages bouleversants recueillis par l’Observatoire des violences (...)

Iroel Sánchez analyse les manœuvres médiatiques de Washington contre Cuba, dans le contexte de la (...)

 

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Ebola eugénisme et Nouvel Ordre Mondial: La guerre bactériologique commencée contre les Amérindiens revient au pays du goulag levant.. (Mohawk Nation News)

 

Kiev avoue bombarder les civils du Donbass

Posted: 22 Sep 2014 04:08 PM PDT

Un aveu sensationnel aux "médias ukrainiens"

Un aveu sensationnel aux "médias ukrainiens" de l’un des bourreaux "ukro-fascistes proaméricains" : « Ce sont nos troupes qui bombardent des habitants civils du Donbass ! »


« Ce sont nos troupes qui bombardent des habitants civils du Donbass » !

Toute la vérité sur l’ATO
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Russie - Manifestations sponsorisées par l'Occident

Posted: 22 Sep 2014 10:08 AM PDT

La marche de la Paix, organisée par les libéraux de Russie et leurs sponsors occidentaux, a eu lieu le 21 septembre, jour commémoratif du départ des Allemands de Kiev. (voir article)
À la suite de cet article, des photos et vidéos, nous vous livrons un aperçu des articles de nos merdias bien-pensants et de leur belle désinformation (merci AFP).

En signe de protestation contre la soi-disant "marche de la paix", les résidents du centre de Moscou ont arboré à leurs fenêtres des drapeaux de la RPD et de la RPL (photo, vidéo)

22.09.2014

En cours de mise à jour

Une "Marche de la paix" s’est tenue à Moscou en soutien à l’Ukraine. Le rassemblement des participants a eu lieu devant la station de métro "Pouchkinskaya", à 17h00 la procession est partie. Elle est passée par quatre boulevards vers l’avenue Sakharov jusqu’à Sadovoe Koltso.
La mairie de Moscou avait autorisé la manifestation de l’opposition jusqu’à 50 000 personnes, prévue le 21 septembre ainsi que son itinéraire de la place Pouchkine à l’avenue Sakharov.
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Les USA evoient des tanks en UE de l'Est 

 

http://www.youtube.com/watch?v=5bh2_L0q5I0

 

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cristina-kirchner-300Cristina Fernández Kirchner, Présidente de la République argentine, dans le cadre du débat général de la 69ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, a fustigé les occidentaux et Israël pour leur responsabilité dans le chaos au proche et moyen orient.


Voici les principaux points du discours de Mme Kirchner, publiés sur les réseaux sociaux :


- Nous nous sommes réunis, il y a un an, quand vous avez qualifié de terroriste le régime du (président syrien) Assad, et soutenu la rebelles (en Syrie) que vous avez surnommée de révolutionnaires. Aujourd’hui on se réunit pour éradiquer ces révolutionnaires qui se sont avérés êtres des terroristes.

- Vous avez dans le passé inscrit le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes alors qu’il est un grand parti reconnu au Liban !

- Vous avez accusé l’Iran d’être derrière l’explosion ayant visé l’ambassade israélienne à Buenos Aires en 1994, alors les enquêtes argentines ne sont pas parvenues à prouver l’implication de l’Iran.

- Vous avez adopté une résolution contre Al-Qaïda après les attentats du 11 septembre. Des pays comme l’Irak et l’Afghanistan ont été profanés et leurs habitants tués sous ce motif, alors que ces deux pays souffrent toujours du terrorisme !

- Il s’est avéré après la guerre israélienne contre Gaza, qu’Israël a commis un désastre horrible et causé la mort d’un grand nombre de civils palestiniens, alors vous ne vous intéressez qu’aux roquettes qui se sont abattus sur Israël, et qui n’ont causé ni dommages, ni pertes humaines !

- On se réunit aujourd’hui pour adopter une résolution internationale incriminant et luttant contre Daech, alors que cette organisation jouit du soutien des pays connus et qui sont les alliés de grands États membres du conseil de sécurité de l’Onu ?

 

(source)

 

 

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 02:38

 

GUERRES. 90% des morts sont des civils : sur 248 conflits, les USA en ont provoqué 201

Publié le mai 26, 2014 @ 13:57

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90 % de décès dans toutes les guerres sont des civils et les États-Unis ont  lancé 201 sur  les 248  conflits armés  depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. 

 

 

Le numéro de Juin 2014 de la revue Américaine,   American Journal of Public Health note (PDF gratuit  ici; pointe de chapeau David Swanson) :


• Environ 90% de tous les décès dans les  guerres sont des civils :

" La proportion des décès de civils et les méthodes de classification des décès  en civils reste débattus , cependant il clair que les décès civils de la guerre constitue  entre 85 % à 90 % des pertes  humaines causées par la guerre , avec environ 10 civils qui meurent pour chaque combattant tué dans la bataille . "


• Swanson note : « la plus grand prétexte de recours a la guerre , c’est qu’elle doit être utilisé pour empêcher quelque chose de pire, appelée  génocide . Non seulement le militarisme génère des génocides plutôt que de les prévenir, mais la distinction entre la guerre et le génocide est un très belle, au mieux ".

 

• Les États-Unis ont lancé 201 sur les 248 conflits armés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :

" Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale , il ya eu 248 conflits armés dans 153 endroits à travers le monde . Les États- Unis ont lancé des opérations militaires à l’étranger 201 entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 2001 , et depuis lors , d’autres , notamment en Afghanistan et en Irak …

. "

• les dépenses militaires américaines éclipsent tous les autres pays :

"Les Etats- Unis sont responsables de 41% des dépenses militaires totales dans le monde. Les prochains plus grand en dépenses militaire  sont : la Chine , qui  avec 8,2% ;  la Russie , 4,1% ; et le Royaume-Uni et la France , à la fois avec 3,6% . . . . Si tous les frais relatifs aux forces armées . . . sont inclus, les États-Unis, dépensent un montant annuel  d’1 trillion de dollars. Pour un pays qui a l’aisance de créer la monnaie à partir de rien, ça se comprend, jusqu’à quand l’arnaque du petro dollar va continuer  . . . . Selon le rapport de la structure de base de l’exercice 2012 DOD , « Le DOD gère la propriété globale de plus de 555 000 installations dans plus de 5000 sites , couvrant plus de 28 millions d’acres. les  États-Unis  entretiennent 700 à 1000 bases militaires ou des sites dans plus de 100 pays dans le monde . . . " comme le montre  sous forme visuelle,  ce diagramme:


 

Ceci n’est pas un accident ….

 

Le projet sur ​​la passation des marchés militaires note:

Pour soutenir son empire mondial de la fin du 19ème siècle, la Grande -Bretagne a adopté le “two power standard (standard de deux de puissance), qui avait demandé à la Royal Navy à être égale à la force combinée des deux prochaines plus grandes marines du monde. Les États-Unis ont plus que doublé cette norme en ce qui concerne les budgets , et pourtant les  politiciens américains et les hauts fonctionnaires de la défense se plaignent notamment que ce montant des dépenses  est insuffisant .


En d’autres termes , l’Amérique a apparemment adopté une «norme de puissance totale " … dépenser plus militairement  que la plupart du reste du monde combiné :

Les États- Unis ont dépensé plus pour leurs forces  armées que les 13 les plus grandes nations réunies en 2011 .


 

 

Non seulement la guerre mauvaise est pour les civils, elle est aussi mauvaise pour l’économie   et  rend  les citoyens plus pauvres. Les oligarques sont les seuls qui en bénéficient.

 

Source: Flashmagonline

 

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http://allainjules.com/2014/05/26/guerres-90-des-morts-sont-des-civils-sur-248-conflits-les-usa-en-ont-provoque-201/

 


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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 03:21

,REUTERS/Finbarr O'Reilly

Afghanistan. REUTERS/Finbarr O'Reilly


Les Forces impitoyables des conflits sectaires

La Nature des guerres a changé


par PATRICK COCKBURN


Un nouveau type de guerre se développe. Il est très différent du conflit de masse de la Première Guerre mondiale durant lequel les gouvernements ont mobilisé des millions d’hommes et des ressources industrielles considérables. Les guerres sont devenues plus restreintes, mais sont tout autant et, parfois, bien plus féroces que par le passé. Bien qu’ils présentent de notables différences, les conflits armés en Tchétchénie, dans les Balkans, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et en Libye présentent de nombreux points communs, et pas seulement parce que les habitants de ces pays sont majoritairement musulmans – à l’exception des Balkans.


Les invasions pures et simples d’un autre pays sont devenues moins fréquentes, la dernière en date étant l’invasion de l’Irak par les Américains et les Britanniques en 2003. Son issue désastreuse a rendu plus difficile de se lancer dans de telles entreprises, même lorsque les gouvernements le souhaitent. En témoigne la vague d’hostilité inattendue mais irrésistible émanant des populations des États-Unis et du Royaume-Uni en septembre dernier contre une intervention armée en Syrie. Dans les deux cas, les élites politiques et militaires étaient divisées sur l’opportunité de se livrer à une autre guerre au Moyen-Orient.


Les guerres de nos jours sont, à un degré plus ou moins élevé, des guerres par procuration, et cette tendance va vraisemblablement augmenter, ne serait-ce que parce qu’elles sont plus faciles à vendre aux électeurs des pays agresseurs. On peut citer l’exemple particulièrement éloquent du renversement de Kadhafi en Libye en 2011 par une campagne soutenue par l’OTAN et dans laquelle les miliciens rebelles libyens, qui ont dominé les écrans de télévision, ont agi comme une force de ratissage dans le sillage d’attaques aériennes dévastatrices.


Les violations des droits de l’homme sont devenues la justification classique des interventions étrangères, et les comptes rendus de ces abus pourraient bien être véridiques. Mais leur couverture médiatique a tendance à être partiale, souvent trompeuse et parfois même fabriquée de toutes pièces. En Libye, l’histoire très médiatisée des viols de masse perpétrés par l’armée libyenne a été révélée par des organisations de défense des droits de l’homme comme une pure invention. Le prétexte initial justifiant l’intervention aérienne de l’OTAN était d’empêcher les forces de Kadhafi de massacrer l’opposition à Benghazi. Mais les anciens rebelles, aujourd’hui membres de milices toutes-puissantes, ont véritablement commis des massacres de manifestants à deux reprises à Benghazi et à Tripoli, sans que les gouvernements étrangers aient fait montre de la moindre lueur d’intérêt.


En Syrie, il faut également faire preuve de méfiance face aux allégations d’atrocités. De toute évidence, les forces gouvernementales syriennes dévastent et dépeuplent systématiquement les zones tenues par les rebelles au moyen de salves d’artillerie, de bombardements aériens et de bulldozers. Elles assiègent et affament des civils dans des enclaves tenues par les rebelles telles que le camp de Yarmouk, la vieille ville de Homs et ailleurs.


Tout cela est vrai. Il est vraisemblable que le gouvernement tue beaucoup plus de civils que les rebelles. Mais c’est peut-être en grande partie parce que les capacités de mort et de destruction du gouvernement sont plus importantes que celles de l’opposition. L’État Islamique d’Irak et du Levant (EIIL), affilié à al-Qaïda, a récemment dévoilé ses intentions en publiant une vidéo sur YouTube qui montre ses miliciens arrêtant des camions sur une route, demandant aux conducteurs de prouver leur connaissance des rituels sunnites et les abattant lorsqu’ils échouent à l’examen. Les assassins ne demandent jamais aux chauffeurs s’ils sont alaouites, chiites, chrétiens, druzes ou ismaéliens ; il suffit de ne pas être sunnite pour être mis à mort.


Les groupes djihadistes qui dominent aujourd’hui l’opposition armée tuent automatiquement les non-sunnites, qui représentent environ 25 % de la population de la Syrie. En d’autres termes, au moins cinq millions de Syriens ont de bonnes raisons de craindre qu’ils seront massacrés si les rebelles gagnent la guerre civile. En fait, le nombre est encore plus élevé car l’EIIL et d’autres groupes djihadistes ont par le passé tué les sunnites Kurdes, qui représentent encore 10 % de la population à ajouter aux victimes potentielles des djihadistes, ainsi que tous les sunnites qui sont des employés civils du gouvernement.


Les atrocités commises par les rebelles ne disculpent pas le gouvernement ou vice versa. Mais lorsque des hommes politiques tels que William Hague et le secrétaire d’État des États-Unis diabolisent seulement les actions du gouvernement, ils donnent une fausse image de ce qui se passe en Syrie. Le soulèvement de 2011 contre le président Bachar al-Assad a été lancé par des militants civils qui voulaient mettre fin à un régime autoritaire cruel et corrompu et créer une société laïque, démocratique et régie par la loi. Mais cette option a disparu depuis longtemps, et en prétendant le contraire, les gouvernements occidentaux favorisent la guerre civile plutôt que de chercher à y mettre fin. Gardez à l’esprit que si les rebelles l’emportent, le résultat immédiat sera encore cinq ou six millions de Syriens fuyant le pays.


Pourquoi le résultat de révolutions qui ont commencé avec de si grands espoirs a-t-il été si nocif ? Depuis 1999, j’ai couvert les conflits de Tchétchénie, d’Afghanistan, d’Irak, de Libye et de Syrie, et dans chaque cas, l’opposition armée a progressivement sombré dans la criminalisation et dans ce qu’on pourrait appeler la « talibanisation ». Les circonstances ne sont pas identiques, mais les similitudes sont frappantes.


Une des raisons de cette talibanisation est que seul l’Islam semble capable de mobiliser des gens prêts à se battre jusqu’à la mort. Cela est important car les guerres ne sont pas déterminées par le nombre de personnes soutenant une cause, mais par le nombre de ceux qui sont prêts à mourir pour elle. Avant l’effondrement de l’Union soviétique, les causes nationales étaient souvent menées par des communistes, qui pouvaient commencer en étant une petite minorité, comme ils l’ont fait dans la guerre civile espagnole, mais s’étendaient rapidement en raison de leur organisation et de leur engagement fanatique.


Au Moyen-Orient, un défaut commun aux régimes assiégés et à leurs opposants laïques les affaiblit tous les deux. Les anciens dirigeants nationalistes de l’Egypte, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak depuis Nasser ont justifié leur monopole du pouvoir politique et économique en prétendant que c’est seulement ainsi qu’ils pourraient faire de l’autodétermination nationale une réalité. Dans les premiers moments, ils connurent certains succès : Nasser a triomphé de la Grande-Bretagne et de la France dans la crise de Suez en 1956, Kadhafi a pris le pouvoir et a augmenté le prix du pétrole libyen en 1973, et Hafez al-Assad a victorieusement confronté Israël au Liban dans les années 1970 et 1980. En 2011, cependant, ces gouvernements étaient devenus des cliques soumises à des intérêts privés dont les slogans nationalistes étaient discrédités depuis longtemps et dont la corruption délégitimait l’Etat-nation.


L’erreur des militants des droits civiques et des révolutionnaires non-sectaires en 2011 a été de ne pas voir que mettre l’accent sur les droits humains et civils ne signifiait pas grand-chose à moins qu’un État-nation fort puisse être régénéré. Le nationalisme peut ne plus être à la mode, mais il unit la société, et sans lui, l’alternative est le sectarisme, le tribalisme et la domination étrangère. En tant que bailleurs de fonds, les pays producteurs de pétrole sunnites du Golfe définissent le programme, et celui-ci est profondément réactionnaire. Il est hypocrite et absurde pour les puissances occidentales de prétendre qu’elles cherchent à construire des démocraties laïques en alliance avec les monarchies absolues théocratiques en Arabie Saoudite et dans le Golfe.


L’avenir ne semble pas radieux. Une fois que les furies sectaires sont libérées, elles deviennent presque impossibles à contenir. Malgré tous les bouleversements qui ont lieu en Turquie, celle-ci ressemble plus à un État-nation achevé que les autres pays de la région. Mais c’est en partie parce qu’un cinquième de la population turque était chrétien en 1914 et que, après les massacres d’Arméniens et les expulsions ou les échanges de populations avec la Grèce, la proportion est tombée à environ 1 % 10 ans plus tard.


Les gens se demandent pourquoi les révolutions en Europe de l’Est au moment de la chute du communisme étaient beaucoup moins violentes qu’au Moyen-Orient. Une réponse inquiétante est que les minorités de l’Est avaient été assassinées, expulsées ou contraintes de fuir pendant ou peu après la Seconde Guerre mondiale. Le même sort pourrait attendre les minorités de Syrie.

 

Patrick COCKBURN est l’auteur de Muqtada: Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival, and the Struggle for Iraq.

 

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En cherchant une illustration pour cet article, je trouve ceci, qui est très intéressant :

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Notre histoire

Pourquoi l'histoire des " Gueules Cassées " ne commence-t-elle réellement qu'avec la " Grande Guerre " de 1914-1918 ?

Pour deux raisons essentielles :

 

 

Par rapport aux guerres du siècle précédent, le nombre de blessés et la nature des blessures ont radicalement changé.

 

 Il faut rappeler le nombre incroyable et jamais vu jusqu'alors des pertes de cette guerre.

1 400 000

 morts français

2 040 000

 morts allemands

850 000

 morts anglais

114 000

 morts américains

1 700 000

 morts de l' empire russe

1 500 000

 morts autrichiens hongrois.

En Europe, au lendemain de la guerre, on compte environ 6,5 millions d' invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras, et blessés de la face et/ou du crâne.

L'emploi massif des tirs d'artillerie, les bombes, les grenades, le phénomène des tranchées où la tête se trouve souvent la partie du corps la plus exposée ont multiplié le nombre des blessés de la face et la gravité des blessures.

Les progrès de l'asepsie et les balbutiements de la chirurgie réparatrice permettent de maintenir en vie des blessés qui n'avaient aucune chance de survivre lors des conflits du 19ème siècle.

 


Quelle vie après la survie ?

 

Ces broyés de la guerre gardent la vie, mais c'est pour vivre un nouveau cauchemar.


Les regards, y compris parfois, ceux de leur famille, se détournent sur le passage de ces hommes jeunes, atrocement défigurés.


Ils ont honte de se montrer, ils ne savent où aller. Ils sont sans travail et rien n'a été prévu pour eux. Ni foyer entre deux opérations, la reconstruction du visage pouvant nécessiter plusieurs années, ni pension, car à cette époque la blessure au visage n'est pas considérée comme une infirmité et n'entraîne donc aucun droit à pension d'invalidité.


C'est dans cet abîme de détresse que quelques-uns d'entre eux, refusant le désespoir et la pitié, s'élevèrent au-dessus de leur condition de mutilé pour proclamer leur humanité.


Le 21 juin 1921, à l'initiative de deux « grands mutilés», Bienaimé Jourdain et Albert Jugon, une quarantaine de soldats blessés au visage créent l'Union des Blessés de la Face, qu'ils surnomment les " Gueules Cassées " :

Ils en confient la présidence au Colonel Yves Picot.


leur devise " Sourire quand même ",

leur arme, la Solidarité.


Une solidarité sans faille qui a permis d'assurer à leurs camarades, sans jamais demander la moindre aide à l'Etat, une vie digne des sacrifices qu'ils avaient consentis au nom de la France.


Ce combat sans fin se poursuit aujourd'hui. Dans une totale fidélité à ses initiateurs, il s'est élargi à d'autres souffrances, à d'autres misères humaines.

 

http://www.gueules-cassees.asso.fr/srub_8-Notre-histoire.html

 

 

__________________________________

 

 

 

Ukraine :

 


Le Pouvoir qui a renversé le Président ukrainien, refuse d'enquêter sur les tirs des snipers. Bizarre, non? Et le Droit?

 

Analyse sur le "coup" en Ukraine… Guerre énergétique bien sûr !…

http://resistance71.wordpress.com/2014/03/05/analyse-sur-le-coup-en-ukraine-guerre-energetique-bien-sur/

 

Russie/Ukraine : détroit de Kertch et mer d’Azov, autre conflit frontalier pour hydrocarbures et accès à la Mer Noire

http://www.leblogfinance.com/2014/03/russieukraine-detroit-de-kertch-et-mer-dazov-autre-conflit-frontalier-pour-hydrocarbures-et-acces-a-la-mer-noire.html

 

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Régis Chamagne : "L’Anschluss était dans Mein Kampf, le contrôle de l’ est dans le Grand Echiquier"

 


Régis Chamagne : “L’Anschluss était dans Mein Kampf, le contrôle de l’Ukraine est dans le Grand Echiquier”

Régis Chamagne, responsable national de l’Union Populaire Républicaine en charge des questions de défense, ancien colonel de l’armée de l’air, analyse la situation ukrainienne.

Après avoir rappelé certains fondamentaux sur l’histoire ukrainienne, M. Chamagne replace le débat sur l’enjeu que représente l’Ukraine dans l’opposition entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Citant les analyses de Zbigniew Brzezinski énoncées dans son livre « Le grand échiquier », Régis Chamagne explique que la crise ukrainienne découle d’un plan de déstabilisation plus large ayant pour objectif le contrôle de l’Eurasie.


Les grands gagnants de cette « crise de Cuba 2.0″ semblent être les russes, menacés depuis peu par les Etats-Unis, et ses alliés européens, de sanctions économiques. Mais encore une fois à ce jeu-là, les occidentaux ne mesurent pas le rapport de force réel.

 

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 00:49

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Bonjour

 

Je vais probablement envoyer un article de temps à autre,

car j'envisage d'éditer ce blog

pour regrouper ce qui concerne les guerres

(infos non alignées)

 

Eva R-sistons

 

 

 

 

 

 

http://www.alterinfo.net/La-strategie-du-chaos-premiere-partie_a33812.html

La stratégie du chaos (première partie)

 

 

Que se passe-t-il réellement au Liban ?

L'analyse d'eva R-sistons

(à partir de ses tweets)


https://twitter.com/rsistons

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Au Liban, la situation n'a rien à voir avec celle qui est présentée par nos meRdias.

 

Des groupes "djihadistes" s'en prennent au Hezbollah.. sans hasard. USraël et les monarchies pétrolières financent ces groupes, au Liban comme ailleurs pour provoquer un chaos intérieur. 

 

Israël a été vaincu par le Hezbollah, qui est donc devenu sa bête noire. Mais comment en venir à bout ? Guerre, ou chaos ? Le chaos est choisi.

 

Le Hezbollah sera donc attaqué de l'intérieur : Israël ravive les tensions entre communautés au Liban, en particulier au moyen d'attentats sous faux drapeaux.

 

Pour raviver les tensions entre Communautés, il y a aussi l'affaire de la mort du dirigeant Hariri qui divise les Libanais.

 

La mort d'Hariri est certainement le fait des Services Secrets israéliens. Le but était d'accuser la Syrie pour réduire son influence au Liban.

 

La Syrie n'était évidemment pas responsable de la mort de Hariri. Mais USraël a trouvé ce prétexte pour la faire partir du Liban.

 

Le vrai adversaire d'USraël au Liban est le Hezbollah. Donc il fera d'une pierre deux coups avec la mort de Hariri: Accuser la Syrie puis le Hezbollah. 

 

Au Liban, la vérité a éclaté dans l'affaire Hariri : Les prévenus syriens ont été blanchis, ils ont pu prouver leur innocence (il y avait de faux témoins).


Voici le scénario de l'affaire Hariri : Un attentat est provoqué par les services secrets d'USraël, la Syrie est d'abord accusée, et maintenant le Hezbollah !

 

Après s'être débarrassée de la Syrie au Liban, maintenant USraël commanditaire du meurtre d'Hariri, veut se débarrasser du Hezbollah pour ne pas avoir à l'affronter dans une guerre qui lui occasionnera de lourdes pertes.


Pour se débarrasser du Hezbollah, USraël a une double stratégie : Provoquer des divisions au Liban par le truchement d'attentats, et accuser le Hezbollah dans le procès Hariri.

 

Si les communautés libanaises (chiites, sunnites, chrétiennes..) s'affrontent, le Hezbollah devra se battre à l'intérieur : Donc il sera affaibli. 

 

Si le Hezbollah est affaibli en défendant les Chiites au Liban, ensuite Israël pourra l'attaquer facilement et n'en faire "qu'une bouchée".


Comme on le sait maintenant, les pires fanatiques musulmans sont utilisés par USraël (CIA..), et financés par le Qatar et l'Arabie saoudite (Bandar...).

 

Pour affaiblir le Hezbollah, outre les divisions au Liban via attentats et le procès d'Hariri ravivant les blessures, on l'attaque de Syrie.


Hermel a donc été attaquée à la frontière du Liban et de la Syrie. USraël a commandité un attentat à Hermel en plein fief du Hezbollah pour diviser les Communautés, les dresser contre le Hezbollah, et affaiblir ce dernier.


ALERTE ! Nouveau : Les terroristes financés par Daho et Ryad ne doivent plus seulement attaquer en Syrie, mais aussi à la frontière du Liban.


Les Syriens bombardaient les terroristes à la frontière du Liban pour protéger le Hezbollah. Israël a attaqué les avions syriens pour l'éviter.

 

USraël planifie, Riad et Doha financent. L'attaque à Hermel fief du Hezbollah à la frontière du Liban, est le fruit d'exécutants "djihadistes"..

 

Machiavélique stratégie USraélienne du chaos (suite sans fin): Envenimer les situations ou même les créer, pour que les Arabes ou les Musulmans s'entretuent.

 

La stratégie du chaos a été appliquée en Libye, en utilisant des pro-monarque corrompu évincé par Kadhafi, et des Libyens fanatiques.


La stratégie du chaos a été appliquée en Syrie par USraël, en utilisant les plus fanatiques contre l'Etat moderne, laïc, d'Assad.


La stratégie du chaos est ravivée en Irak (devenu chiite, à la suite de son attaque par USraël, après avoir été sunnite sous Saddam Hussein) par l'Occident.

 

En Irak, USraël fait tout pour que Chiites et Sunnites s'entretuent, et il veut affaiblir les Chiites car ils sont liés à l'Iran, à la Syrie et au Hezbollah.


AVEU sur France24 lors d'un débat: "Hariri a un lien avec l'Arabie saoudite". Quand on connaît les Saoud,on imagine les conséquences pour le Liban !

 

Tout sera fait pour créer le chaos au Liban, faire en sorte que les Communautés s'entretuent, et que le Hezbollah soit affabli.

 

C'est la stratégie d'USraël (1)

 

Eva R-sistons (pseudo de Chantal Dupille)

 

(1) : USraël, USA et Israël, ou plutôt, Anglo-Saxons et Israël

 

 

Tags: Israël, USraël, Liban, Sunnites, Chiites, Hezbollah, Syrie, Irak, Libye, Hariri, meRdias

 

 

Les résistants du Hezbollah

 

http://fastncurious.fr/letrangere/le-hezbollah-vous-presente-ses-voeux.html/

  Le Hezbollah vous présente ses vœux.

 

 

La stratégie du chaos (première partie)

http://www.alterinfo.net/La-strategie-du-chaos-premiere-partie_a33812.html

 

 

 

 

chaos-maxime-Kantor-courrier-il.jpg

 

http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/03/la-strategie-du-chaos-permanent

 

 

 

chaos-collon.jpg

 

http://www.ptbshop.be/la-strategie-du-chaos-entretiens-avec-mohamed-hassan.html

 

 

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chaos-strategie-7-pays.jpg

 

 

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../

 

otan-criminel.jpg

 

 

Les Anglo-Saxons et Israël veulent la peau

de la Chine et de la Russie,

leurs grands rivaux, et non-alignés sur leurs diktats..

 

Au préalable, ils souhaiteraient détruire Syrie et Iran

pour en faire des rampes de lancement contre Russie et Chine.

 

Par l'article 5, les Européens seront englobés

dans cette guerre mondiale

totale, nucléaire, bactériologique,

qui pourrait se dérouler sur leur sol !

 

Eva R-sistons

 

otan-horreur.jpg

 

L'article 5 du traité de l'OTAN
  21 septembre 2001

 

 

L'article 5 du traité de l'Atlantique-Nord, qui a donné naissance à l'Otan en 1949, stipule: «Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles, survenant en Europe ou en Amérique du Nord, sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence, elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique-Nord.»

 

Lors de son cinquantième anniversaire, l'Otan avait estimé que le terrorisme «constitue une grave menace pour la paix, la sécurité et la stabilité, et peut mettre en danger l'intégrité territoriale des Etats». Cet article peut donc s'appliquer dans de tels cas et pas seulement pour faire face à une invasion par une armée étrangère. L'article 5 n'est pas contraignant en ce qui concerne le type d'assistance que peuvent fournir les Etats membres au pays allié attaqué.

 

Celle-ci peut consister en l'envoi de soldats ou simplement d'équipes médicales, en l'utilisation de bases aériennes, en aides financières ou même en autorisation de survol de son territoire.

 

http://www.liberation.fr/cahier-special/2001/09/21/l-article-5-du-traite-de-l-otan_378221

 

 

 

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Aujourd’hui je vais vous parler d’un autre crime contre l’humanité dont nos gouvernements ne parlent jamais ! Car pour eux faire la guerre est plus valorisante et enrichissante que de protéger les enfants du monde des horreurs...


Lire la suite

 

 


 

 

 


Rapport sur les « crimes de guerre commis contre le peuple syrien » : les pacifistes turcs accusent

 

 

Le vrai Kadhafi, à partir d'articles anciens - Pourquoi a-t-il été assassiné ? (vidéo)

 

 

kadhafi-jeune.jpg

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 21:25

 

 

Entretien avec Mahdi Darius Nazemroaya


L’OTAN n’amène que la destruction, la pauvreté, l’insécurité et la misère. Elle doit être abolie

Apprécié pour la rigueur et la justesse de ses analyses le sociologue canadien Mahdi Darius Nazemroaya (*), 30 ans, s’est imposé comme un des meilleurs connaisseurs de l’OTAN. Ses investigations, traduites en de nombreuses langues, ont acquis une audience internationale et son ouvrage « The globalisation of NATO » [« La mondialisation de l’OTAN »] fait aujourd’hui référence. En 400 pages denses, fascinantes, préoccupantes, il nous fait prendre la mesure de la menace que l’OTAN fait peser sur la paix du monde et l’avenir de nombreux peuples. Il nous fait également prendre conscience de l’urgence qu’il y aurait à obtenir la dissolution de cette dangereuse organisation.
19 mars 2013 | Thèmes (S.Cattori) : OTAN

Silvia Cattori : Dans votre remarquable ouvrage vous mettez en lumière les stratégies mises en place par l’OTAN pour étendre son emprise militaire dans le monde. J’aimerais vous demander ce qui vous a motivé à consacrer tant d’énergie à un sujet aussi ardu et exigeant. Comment en êtes-vous venu à considérer que l’analyse du rôle de l’OTAN et des stratégies qu’elle a mises en place était une tâche absolument essentielle ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Les graines de ce livre ont été semées en 2007. J’avais alors rédigé un petit manuscrit mettant en relation les guerres en Afghanistan et en Irak (qui avaient fait suite aux tragiques évènements du 11 septembre 2001) avec l’expansion de l’OTAN, le projet de bouclier antimissiles états-unien - que je décrivais comme s’étant finalement couvert du manteau d’un projet de l’OTAN, - et le concept de ce que les néoconservateurs et leurs alliés sionistes appellent « destruction créative » pour redessiner la restructuration des pays du Moyen-Orient, et l’encerclement aussi bien de la Chine que de la Russie.

J’ai toujours considéré que tous les évènements négatifs auxquels le monde est confronté étaient les éléments d’un ensemble ; ou de ce que le savant et révolutionnaire hongrois György Lukács a appelé « totalité fragmentée ». Les guerres en « série », l’accroissement des lois de sécurité, la guerre contre le terrorisme, les réformes économiques néolibérales, les « révolutions colorées » dans l’espace post-soviétique, la diabolisation de différentes sociétés par les médias, l’élargissement de l’OTAN et de l’Union Européenne, et les fausses accusations au sujet d’un programme d’armement nucléaire iranien font partie d’un tout. Un de mes articles publié en 2007 [1], posait également les principales bases de cette feuille de route et reliait tous les éléments de la guerre perpétuelle à laquelle nous assistons.

J’ai écrit ce livre parce que je pensais que c’était un sujet très important. J’ai lu la plupart des textes de l’abondante littérature concernant l’OTAN et aucun n’examine l’OTAN dans la perspective critique où je me place. De même qu’aucun ne relie l’OTAN de manière pertinente à une « vue d’ensemble » des relations internationales. Un chercheur de l’Université Carleton m’a dit que mon livre était comme une Bible des relations internationales et de tous ses sujets importants. Je vois moi aussi mon livre sur l’OTAN de cette manière.

Ma principale motivation pour écrire ce livre était d’amener les lecteurs à prendre conscience de la nature impérialiste des conflits internationaux modernes et de les aider à en voir la « totalité » au lieu de ses éléments « fragmentés ». Quand vous voyez l’ensemble, vous êtes en mesure de prendre de meilleures décisions. Je pense avoir donné de l’OTAN une évaluation correcte. Dans sa bibliothèque à Bruxelles il y a un exemplaire de mon livre. C’est l’OTAN elle-même qui a annoncé son acquisition comme l’une des ressources de sa bibliothèque, en novembre 2012. Ce livre est ma contribution, en tant que chercheur, pour essayer de permettre aux lecteurs de prendre des décisions en connaissance de cause en voyant au-delà des effets de miroirs et des éléments fragmentés du tableau.

Aujourd’hui dans le monde, les gens sont de façon générale plus instruits. Mais malheureusement l’ignorance se répand en ce qui concerne les relations de pouvoir et ce qui se passe dans ce domaine au niveau mondial. Nous entrons dans une ère trompeuse de l’histoire où beaucoup de gens à travers le monde sentent de plus en plus qu’ils ne peuvent rien faire d’autre que d’être des spectateurs impuissants, réduits à n’être que des particules, des rouages, ou des extensions d’une immense machine invisible sur laquelle ils n’ont aucun contrôle.

Les scénarios du livre de George Orwell « 1984 » se sont pour l’essentiel réalisés. Les gens sont devenus étrangers à leur monde et gouvernés de plus en plus par cette machine capitaliste invisible qui travaille à détruire toutes sortes de façon alternatives de vivre ou de penser ; l’ordre qui s’impose aujourd’hui à nous est comme un resserrement de la « cage d’acier » de Max Weber [2] qui réduit de plus en plus notre indépendance et nos mouvements.

La plupart des gens regardent maintenant les nouvelles et la télévision passivement. Ils essaient de se distraire de la réalité ; ils tentent d’engourdir leur conscience et de vivre dans un faux état de bonheur qui leur permet d’ignorer la réalité et les misères du monde. Collectivement, nos esprits ont été colonisés, on leur a fait croire à un faux ordre des choses. L’humanité est en train d’être de plus en plus déshumanisée. Peut-être que j’ai l’air hégélien, mais les gens deviennent étrangers à eux-mêmes. Ils deviennent aussi étrangers aux capacités de leur propre esprit et aux talents dont ils ont été dotés. Mais la vérité est que nous ne sommes pas séparés des évènements et des processus qui façonnent ce monde. Nous ne devrions pas devenir les esclaves des objets ou des structures de notre propre fabrication, que ce soit le capitalisme ou les structures politiques. Nous ne devons pas devenir de simples spectateurs de notre parcours de vie.

L’hégémonie est un processus continu de leadership, de contrôle, et d’influence qui implique à la fois la contrainte et le consentement. Mais son emprise n’est jamais totale et elle peut toujours être combattue. Nous voyons des défis à l’hégémonie dans la construction de blocs historiques qui affrontent les centres de pouvoir impérialistes et capitalistes. Le Mouvement bolivarien d’Hugo Chávez et l’ALBA sont des exemples réussis d’une contestation de l’hégémonie traditionnelle des élites compradores qui gouvernent la région au bénéfice de forces extérieures.

Silvia Cattori : Un grand chapitre passionnant et troublant de votre livre est consacré à l’Afrique. L’entrée en guerre de la France au Mali n’a pas dû être une surprise pour vous. La déstabilisation de ce pays affaibli, engendrée par l’intervention de la France en Libye, n’ouvre-t-elle pas une grave crise dans tous les pays du Sahel, de l’Atlantique à la Mer rouge ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Dès le début j’ai soutenu que la division du Soudan, l’intervention française en Côte d’Ivoire soutenue par les États-Unis, et la guerre de l’OTAN en Libye, faisaient partie d’une deuxième « ruée vers l’Afrique ». J’ai expliqué que la guerre en Libye visait à déstabiliser d’autres parties de l’Afrique et aurait un effet d’entraînement sur une large partie de ce continent incluant des pays comme le Niger et le Mali.

Dans mon livre, j’ai examiné le Sahel qui est constitué par les terres intérieures de l’Algérie, du Niger, de la Libye, et du Mali. La guerre de l’OTAN contre la Libye a déclenché une réaction en chaîne, comme une démolition contrôlée, que les États-Unis et leurs alliés utilisent pour contrôler une vaste portion de l’Afrique et de ses ressources. Comme la première « ruée vers l’Afrique » qui a été déclenchée par une crise économique dans les pays industrialisés de l’Europe occidentale, ces évènements concernent en fait le contrôle des ressources. Alors que les États-Unis s’impliquaient davantage en Afrique, son gouvernement et le Pentagone se sont mis à parler de plus en plus de l’expansion des facilités dont disposait Al-Qaïda en Afrique et de la manière dont l’armée américaine et ses alliés devaient combattre cette organisation en augmentant leur présence sur le continent africain. En fait, les États-Unis ont constitué en 2011 un budget pour l’actuelle guerre au Mali sous le couvert de la lutte contre Al-Qaïda en Afrique de l’Ouest. Des intérêts stratégiques comme l’obsession grandissante des États-Unis pour le Golfe de Guinée et l’approvisionnement en pétrole en Afrique de l’Ouest sont occultés dans un récit qui nous parle de la lutte contre les groupes terroristes rangés sous le label d’Al-Qaïda. Nous savons d’expérience que l’Empire américain a en fait travaillé avec ces groupes, aussi bien en Libye qu’en Syrie. Et que l’on cherche à pousser hors d’Afrique la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, et d’autres rivaux économiques du bloc occidental, mais on n’en parle pratiquement pas. En lieu et place, on déguise les intérêts des États-Unis et des ses alliés de l’OTAN comme la France, en objectifs altruistes visant à aider des États faibles.

Pour en revenir au Mali. Je n’ai pas été surpris quand le Président François Hollande et son gouvernement ont ordonné aux soldats français d’envahir ce pays. Aussi bien la France que les États-Unis sont très au fait des réserves de gaz et de pétrole au Mali, au Niger, et dans l’ensemble du Sahel. Mon livre traite de ces points et de la création par le gouvernement français, en 1945, d’un Bureau de recherches pétrolières dans le but d’extraire le pétrole et le gaz de cette région. Quelques années plus tard, en 1953, Paris a délivré des licences d’exploitation à quatre compagnies françaises en Afrique. En raison de ses craintes, à la fois des empiétements américains et des demandes africaines d’indépendance, Paris a créé l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) pour maintenir son contrôle sur les parties riches en ressources de ses territoires africains qui possèdent du pétrole, du gaz, et de l’uranium. L’uranium a été important pour garantir l’indépendance de la France vis-à-vis de Washington par la création d’une force de dissuasion nucléaire stratégique, en riposte au monopole anglo-américain.

Ce n’est donc pas un hasard si les zones du Sahel que les États-Unis et ses alliés ont désignées comme faisant partie de la zone où Al-Qaïda et les terroristes sont situés correspondent à peu près aux frontières de l’OCRS, riche en énergie et en uranium. En 2002, le Pentagone a commencé d’importantes opérations visant à contrôler l’Afrique de l’Ouest. Cela a eu lieu sous la forme de l’Initiative Pan-Sahel, qui a été lancée par l’US European Command (EUCOM) et l’US Central Command (CENTCOM). Sous la bannière de ce projet de l’armée américaine, le Pentagone a formé des troupes du Mali, du Tchad, de la Mauritanie, et du Niger. Les plans visant à établir l’Initiative Pan-Sahel remontent toutefois à 2001, lorsque l’Initiative pour l’Afrique a été lancée à la suite des attentats du 11 septembre. Sur la base de l’Initiative Pan-Sahel, la Trans-Saharan Counter-terrorism Initiative (TSCTI) a été lancée en 2005 par le Pentagone sous le commandement du CENTCOM. Le Mali, le Tchad, la Mauritanie, et le Niger ont été rejoints par l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Nigeria, et la Tunisie. La TSCTI a été transférée en 2008 au commandement de l’AFRICOM récemment activé. Il faut relever que le capitaine Amadou Sanogo, le leader du coup d’État militaire qui a eu lieu au Mali le 21 mars 2012, est l’un des officiers maliens qui ont été formés dans le cadre de ces programmes américains en Afrique de l’Ouest.

L’analyse du coup d’État de 2012 au Mali montre qu’il s’agit d’un acte criminel. Le coup d’État militaire a renversé le Président Amadou Toumani Touré sous prétexte qu’il ne pouvait pas restaurer l’autorité malienne sur le nord du pays. Le Président Amadou était sur le point de quitter son poste et n’avait pas l’intention de rester dans la vie politique, et les élections allaient avoir lieu dans moins de deux mois. Ce coup d’État a essentiellement empêché une élection démocratique d’avoir lieu et l’action du capitaine Sanogo a mis fin au processus démocratique au Mali et a déstabilisé le pays. Sa nouvelle dictature militaire a été reconnue par l’OTAN et par le gouvernement installé en Côte d’Ivoire par les Français. Les États-Unis ont continué à financer le gouvernement militaire du Mali et des délégations militaires et civiles des États-Unis et d’Europe occidentale ont rencontré le régime militaire de Sanogo. Peu après, la France a déclaré qu’elle avait le droit d’intervenir en Afrique partout où ses citoyens et ses intérêts étaient menacés. C’était autant de préliminaires.

Les armes qui sont utilisées au Mali et au Niger aussi bien par les groupes terroristes que par les tribus touaregs sont liées aux actions de l’OTAN en Libye. Plus précisément ces armes viennent des arsenaux libyens pillés, et des armes envoyées en Libye par les Français, les Anglais et les Qataris. L’OTAN a eu un rôle direct dans ce domaine et l’on sait que les Français ont soudoyé les groupes touaregs et ont contribué à les armer et à les financer durant la guerre contre la Libye. Du reste, en Afrique, les Français ont toujours manipulé les Touaregs et les Berbères contre d’autres groupes ethniques à des fins coloniales.

Par ailleurs, les tensions entre le Soudan et le Sud-Soudan sont attisées. La région soudanaise du Darfour et la Somalie sont toujours des points chauds. Tout cela fait partie d’un arc africain de crise qui est utilisé pour restructurer l’Afrique et l’englober dans les frontières du bloc occidental.

Silvia Cattori : Quand sous l’impulsion du président Sarkozy, après 33 ans de retrait, la France est revenue dans le commandement militaire de l’OTAN, il n’y a eu aucune protestation. N’est-ce pas le signe que les citoyens ignorent, que cette organisation menace l’humanité et que l’appartenance de leur pays à l’OTAN implique sa subordination à la politique étrangère belliciste de Washington et la perte de sa souveraineté ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Je pense que ce que le Président Sarkozy a fait en réintégrant la France dans le commandement militaire de l’OTAN est largement le reflet d’un consensus au sein de la classe politique française. Je sais qu’à Paris de nombreuses voix politiques l’ont critiqué, mais si au sein de la classe politique française l’opposition avait été intransigeante, elle aurait pu faire beaucoup plus que parler. Aujourd’hui, les membres de l’establishment politique français, aussi bien à « gauche » qu’à « droite », se battent entre eux pour savoir qui va le mieux servir les centres impérialistes et capitalistes à Washington et à New York. L’establishment politique français ne fait pas cela parce qu’il est particulièrement pro-américain, mais parce qu’il est au service du système mondial corrompu qui sert lui-même le capitalisme global dont le centre en voie d’affaiblissement est aux États-Unis. Ainsi, nous avons aussi besoin de réévaluer ce qu’est l’anti-américanisme, ou d’où proviennent et ce que représentent en fait les sentiments anti-américains.

De larges segments de l’élite de l’Europe occidentale sont au service de ce système mondial parce que leurs propres intérêts y sont investis et y sont liés. Comme les États-Unis sont en voie d’affaiblissement et en lutte pour maintenir leur primauté mondiale en tant que centre du capitalisme, de la régulation et de l’accumulation capitaliste, ils vont de plus en plus déléguer leurs missions impériales à des pays comme la France. On verra également davantage de compromis entre les États-Unis et des pays alliés comme la France et l’Allemagne. Il s’agit là d’une décentralisation dialectique du pouvoir des États-Unis visant à renforcer l’hégémonie du système mondial et à maintenir l’Empire américain par délégation. Il faut noter que ce système capitaliste mondial est fragmenté en blocs, raison pour laquelle nous voyons des rivalités entre les États-Unis, la Chine et la Russie.

De façon générale, la majorité des citoyens dans de nombreuses sociétés sont de plus en plus passifs vis-à-vis des décisions de leurs gouvernements et de leurs dirigeants. C’est le reflet d’un sentiment croissant d’aliénation, de détachement et d’impuissance qui a transformé les êtres humains en marchandises et en objets. Cela fait partie du resserrement de la « cage d’acier » dont je parlais plus haut, en termes weberiens.

Silvia Cattori : La France a été au commencement, avec le Qatar, le principal « parrain » de la déstabilisation de la Syrie [3]. La Chine et la Russie ont empêché par leurs vétos l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité qui aurait autorisé une intervention militaire de l’OTAN comme cela a été le cas en Libye. Mais on peut se demander si les pays de l’OTAN et leurs alliés arabes ne sont pas en train de réaliser leur plan de déstabilisation de la Syrie par d’autres voies ? Et pensez-vous que la Chine et la Russie pourront durablement contenir l’OTAN tant que les pays émergents n’auront pas leur mot à dire et les moyens d’imposer un véritable multilatéralisme au Conseil de sécurité ?

Mahdi Darius Nazemroaya : En premier lieu, il faut voir que les évènements en Syrie font partie d’une guerre par procuration menée par les États-Unis, l’OTAN, Israël et les dictatures arabes (comme l’Arabie Saoudite), contre la Chine, la Russie, l’Iran et leurs alliés. Deuxièmement, quand on considère les évènements en Syrie d’un point de vue international, on devrait penser à la Guerre civile espagnole qui a éclaté avant la Deuxième guerre mondiale. De même, on peut considérer les évènements en Libye et en Afrique, et peut-être les invasions antérieures de l’Afghanistan et de l’Irak, en pensant à l’invasion de la Chine par le Japon ou l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne avant la Deuxième guerre mondiale. Cela ne signifie pas que la Syrie ou ces évènements soient nécessairement le prélude à une Troisième guerre mondiale, mais ils ont le potentiel d’allumer un vaste incendie au niveau mondial — à moins que l’on ne pense que tous ces évènements font déjà partie de la Troisième guerre mondiale.

Les thèses de Giovanni Arrighi sur les cycles systématiques d’accumulation dans le « système-monde » peuvent nous aider à trouver une base de réflexion. Son travail est important parce que nous pouvons l’utiliser pour lier entre eux, de la Syrie à l’Afrique, les éléments dont nous parlions en termes de « totalité fragmentée » constituant le système mondial. Les cycles d’accumulation étudiés par Arrighi se rapportent à des périodes de temps qui s’étendent sur une centaine d’année ou plus, durant lesquelles le centre du capitalisme dans le système mondial se situe dans un lieu géographique ou un pays donné. Ses thèses sont fortement influencées par les travaux du savant français Fernand Braudel sur l’expansion du capitalisme. Pour Arrighi ces centres d’accumulation ont été les pouvoirs hégémoniques du système mondial en expansion. À la dernière étape de chaque cycle, les capitalistes déplacent leurs capitaux de ces centres dans d’autres endroits et finalement dans le nouveau centre capitaliste qui a émergé. Ainsi, chronologiquement, le pouvoir hégémonique du système mondial a été transféré de la ville-État italienne de Gênes aux Pays-Bas, puis en Grande Bretagne et, finalement, aux États-Unis. Le déplacement géographique du centre du système mondial se produit au cours d’une période de crise, au moins pour les anciens centre capitalistes, et dans un court laps de temps. Nous en arrivons aujourd’hui à la Chine. Ce qui se passe est que le centre du capital est sur le point de sortir des États-Unis. Si l’on suit la tendance soulignée par Arrighi, alors le prochain centre d’accumulation capitaliste du système mondial sera la Chine. Toutefois d’autres scénarios ne sont pas à écarter, comme une direction globale de toutes les principales puissances capitalistes. En me référant aux travaux d’Arighi, je veux dire ici que nous avons affaire à un système capitaliste mondial qui inclut la Chine et la Russie. Ni les États-Unis ni la Chine ni la Russie ne veulent perturber ce système. Ils sont en compétition pour en devenir le centre d’accumulation capitaliste. C’est pourquoi aucune des parties ne veut une guerre directe. C’est pourquoi les Chinois n’ont pas utilisé la dette étrangère américaine pour dévaster l’économie des États-Unis ; la Chine souhaite voir un transfert ordonné du centre d’accumulation depuis les États-Unis.

La Chine et la Russie ne changeront pas leurs politiques et leurs positions sur la Syrie ou l’Iran, mais elles veulent éviter une guerre qui perturbe le système capitaliste mondial. Bien sûr, les États-Unis essaient de maintenir leur position en tant que centre du système mondial, par la force brute, ou en impliquant leurs alliés et vassaux dans leurs opérations impérialistes, comme au Mali et en Libye.

Silvia Cattori : Vous consacrez un long chapitre (p 67 à 113) à l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Pouvez-vous résumer pour nos lecteurs ce à quoi cette guerre, qui a démembré un pays et généré tant de souffrances, devait aboutir ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Le démantèlement de la République fédérative socialiste de Yougoslavie a été une étape importante pour ouvrir les portes d’une expansion vers l’Est de l’OTAN et de l’Union Européenne. Il a ouvert la route pour la marche vers les frontières de la Russie et de l’ex-Union soviétique. L’ex-Yougoslavie était aussi un obstacle majeur vis-à-vis du projet euro-atlantique de l’OTAN et de l’UE en Europe. En outre, la guerre de l’OTAN en Yougoslavie a permis de préparer la logistique des guerres en Afghanistan et en Irak.

Silvia Cattori : Denis J.Halliday [4] écrit dans la préface de votre ouvrage : « L’OTAN n’amène que la destruction, la pauvreté, l’insécurité et la misère. Elle doit être abolie ». Quand on sait qu’il n’y a aucun mouvement qui s’oppose à la guerre, que des ONG comme Amnesty, HRW, MSF, MDM, prennent le parti de l’ingérence militaire des grandes puissances, comme on l’a vu en ex-Yougoslavie, au Soudan, en Libye, en Syrie, que peut-on suggérer à toute une jeunesse en quête de justice et désireuse d’agir pour un monde meilleur ? Que peuvent faire concrètement les peuples européens contre la machine destructrice de l’OTAN ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Comme je l’ai dit, nous en sommes arrivés à la situation décrite par George Orwell dans son roman “1984”. Amnesty International, Human Rights Watch, et une grande partie des ONG de l’industrie humanitaire sont des outils de l’impérialisme pratiquant les deux poids deux mesures. Les organisations d’aide étrangère sont profondément politiques et politisées. Cela ne signifie pas que tous leurs employés soient de mauvaises gens qui ne veulent pas aider le monde. Bon nombre de leurs employés et des bénévoles sont des gens estimables ; ils ne comprennent pas tous les faits et ils ont de bonnes intentions. Ces gens ont été trompés ou aveuglés par la pensée de groupe institutionnelle. Leurs esprits devraient être débarrassés de tous les préjugés et de la désinformation dont ils ont été nourris ; une véritable tâche de dévouement.

Les citoyens des pays de l’OTAN doivent travailler à se positionner eux-mêmes pour informer leurs sociétés respectives sur l’OTAN et finalement les influencer pour qu’elles se retirent de cette organisation. Cela peut être fait de diverses manières. Mais cela commence par une compréhension de ce qu’est l’OTAN et une connaissance non censurée de son histoire.

Je ne suis pas une autorité morale ou un stratège. Se maintenir soi-même sur la bonne voie est déjà un défi assez difficile, je pense. Je n’ai aucun droit à pontifier sur la façon dont les gens devraient vivre. Je vais toutefois vous dire ce que je pense personnellement. À mon avis, le plus gros problème pour beaucoup de gens est qu’ils veulent changer le monde à une beaucoup trop grande échelle sans s’attaquer aux problèmes immédiats dans leurs propres vies. Je trouve que la meilleure manière de changer le monde est de commencer par de petits pas dans notre vie de tous les jours. Je parle ici d’ « échelle » et pas de « changement graduel » ou de « rythme ». Faire un monde meilleur commence par votre environnement immédiat. Le changement commence avec vous-même et ceux qui vous entourent, tout comme le devrait la charité. Imaginez si la plupart des gens faisaient cela ; le monde serait changé par petites étapes qui aboutiraient collectivement à un changement monumental. Rien de tout cela ne peut non plus se faire sans patience et détermination, et je souligne encore une fois qu’action et connaissance ne devraient pas être séparées. Je ne sais que dire de plus.

Silvia Cattori : En mettant ensemble les pièces du puzzle vous démontrez magistralement dans votre livre comment ces guerres en série, menées sous des prétextes humanitaires, s’inscrivent dans une stratégie de « destruction créative » conçue par « les néoconservateurs et leurs alliés sionistes », et comment – de la Yougoslavie, à l’Afghanistan, à l’Irak et à la Libye – elles sont toutes liées. Des personnalités de premier plan, comme l’ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU Denis J. Halliday qui a préfacé votre ouvrage, vous donnent entièrement raison : l’OTAN est bel et bien le principal danger pour la paix du monde. Mais vous savez qu’en Europe, notamment dans les pays où, comme en France, les organisations juives ont une forte emprise sur les politiques et les médias, dénoncer la stratégie des néoconservateurs et de leur allié Israël [5], ou dénoncer les révolutions colorées suffit à vous faire cataloguer comme « théoricien du complot » et à vous écarter du débat. Que peut-on faire à votre avis pour modifier cette désespérante situation ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Mon expérience (au Canada) est différente. On ne m’a jamais qualifié de théoricien du complot. Je pense que la censure des médias et le mépris systématique sont des tactiques clés utilisées contre ceux qui remettent en question le récit dominant ou les opinions énoncées par les forces hégémoniques qui dominent la société. L’objectif visé en diabolisant des personnes ou des groupes sous le qualificatif de « théoriciens du complot » est de les discréditer et de les neutraliser. Cela se produit généralement quand ils ont beaucoup attiré l’attention et quand ils ont aussi quelques idées fausses qui peuvent être ridiculisées et liées à leurs positions. Néanmoins, ceux qui se voient qualifiés de théoriciens du complot ne devraient pas laisser cette accusation les dissuader de maintenir leurs positions et de continuer à s’adresser aux gens. Car la démoralisation fait partie de la tactique utilisée pour réprimer les points de vue et réflexions « dérangeantes ».

Les groupes et les lobbies sionistes ont une présence forte et disproportionnée dans le domaine politique et dans les médias de plusieurs pays, mais il faut reconnaître qu’ils ne sont pas homogènes et qu’ils ne sont pas les seuls facteurs influents ; ils font partie d’un bloc d’intérêts pour qui il est important d’empêcher qu’un discours critique n’ébranle les forces hégémoniques qui dominent aujourd’hui la société. Et les lobbies sionistes ne sont pas tous liés à Israël. Il arrive qu’un groupe sioniste travaille à introduire et à imposer à Israël des projets externes. Les motivations de ces groupes ne sont pas toutes les mêmes, mais elles font partie du programme dominant qui s’est développé en ce que les renommés sociologues Giovanni Arrighi et Immanuel Wallerstein ont appelé « système-monde » [ou « économie-monde »].

À mon humble avis, être entendu est la chose la plus importante. Internet et les réseaux sociaux ont contribué à ce processus. Je pense que, pour être entendu, il est également important de proposer des analyses rigoureuses et bien articulées. C’est une tâche difficile qui doit être accomplie, et qui fait partie d’un processus culturel plus large incluant l’éducation et la rééducation. Modifier les forces hégémoniques dominant la société ne peut se faire qu’en établissant de nouveaux courants de pensée pouvant contester leur hégémonie. La critique ne suffit pas non plus, une alternative et un meilleur programme doit être articulé et proposé. La critique en elle-même est inutile si l’on n’offre pas parallèlement un programme alternatif. Pensée et action doivent également être liées dans un processus pratique.

Silvia Cattori : Votre livre va-t-il être traduit en français ? A-t-il eu la couverture médiatique lui permettant de toucher un large public ?

Mahdi Darius Nazemroaya : Mon livre devait être traduit en français en trois volumes par un éditeur en France, mais malheureusement l’accord a fait long feu. En notre temps où la durée d’attention s’amenuise, peu de gens sont intéressés à lire un livre de plus de 400 pages. Très peu d’attention lui a été accordée de la part des grands médias. Il y a plusieurs mois, Le Monde Diplomatique à Paris a contacté mon éditeur aux États-Unis, ainsi que la maison qui le diffuse en Grande Bretagne, pour leur demander l’envoi d’un exemplaire. Je ne sais pas si Le Monde Diplomatique a réellement l’intention de faire une recension d’un livre aussi critique et, très honnêtement, je ne m’en soucie pas vraiment.

Mon ouvrage a eu de bonnes critiques disant que c’est un livre à lire absolument. Il est diffusé dans les universités et les collèges. On en trouve des exemplaires dans les bibliothèques de diverses institutions comme l’Université de Harvard et l’Université de Chicago. Il est référencé à la Haye et dans la prestigieuse collection de la Bibliothèque du Palais de la Paix aux Pays-Bas qui tient à jour les livres relatifs aux lois internationales.
Sur Amazon au Royaume Uni, il est classé comme l’un des meilleurs livres sur l’OTAN et je crois qu’il est en train de prendre un bon départ.

Silvia Cattori

(*) Mahdi Darius Nazemroaya est un sociologue interdisciplinaire, auteur primé, et analyste politique connu. Il est chercheur au Centre de recherche sur la mondialisation à Montréal, collaborateur expert de la Strategic Culture Foundation à Moscou, et membre du Comité scientifique de la revue de géopolitique Geopolitica, en Italie.
Sur son ouvrage « The Globalization of NATO », voir également (en anglais) :
- http://www.silviacattori.net/article4005.html
- http://www.silviacattori.net/article3834.html
- http://www.silviacattori.net/article3780.html

Traduit de l’anglais par JPH

 


[1] Publié d’abord sous le titre « La mondialisation de l’OTAN » puis sous le titre modifié « La mondialisation de la puissance militaire : l’expansion de l’OTAN » . Cet article a été traduit en de nombreuses langues, y compris en arabe par la chaîne qatari d’information Al-Jazeera.

[2] La « cage d’acier » (ou « cage de fer ») est un concept sociologique introduit par Max Weber qui se réfère à la rationalisation accrue de la vie sociale, en particulier dans les sociétés capitalistes occidentales. Ainsi la « cage d’acier » enferme les individus dans des systèmes fondés uniquement sur l’efficacité, le calcul rationnel et le contrôle.

[3] Voir :
- « Gérard Chaliand dit quelques vérités sur la Syrie » :
http://www.silviacattori.net/article3350.html
- « Syrie : Les victimes de l’opposition armée ignorées » :
http://www.silviacattori.net/article3416.html

[4] L’Irlandais Denis J. Halliday a passé une bonne partie de sa carrière auprès des Nations Unies, impliqué dans des actions d’aide humanitaire. En 1997, il fut nommé Sécrétaire général adjoint et directeur du programme humanitaire en Irak. Un an plus tard, après 34 ans de service au sein des Nations Unies, Halliday a annoncé sa démission en raison des sanctions économiques imposées à l’Irak, qu`il a qualifiées de « génocide ». En 2003, il a reçu Le Gandhi International Peace Award. Depuis son départ des Nations Unies, Denis Halliday a participé de manière active dans plusieurs actions contre la guerre et les crimes contre l’humanité. Il est présentement membre de l’Initiative de Kuala Lumpur en vue de « criminaliser la guerre ».

[5] Par exemple, l’écrivain israélien Israël Shamir, a été accusé d’antisémitisme par Olivia Zemor, Nicolas Shahshahani et Dominique Vidal pour avoir affirmé en 2003 cette vérité : qu’Israël et le lobby juif avaient joué un rôle prépondérant dans la guerre qui devait démembrer l’Irak un pays qu’Israël voulait mettre à genoux.

 

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http://www.silviacattori.net/article4308.html

 

 

 

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Actualité, voir aussi :

 


Black-out sur le rôle d'Israël dans les événements

 

Le camouflet argentin à Israël: "Même drapeau, mais nous soleil radieux, vous étoile morte"

 

Comment l'Occident déstabilise la Syrie ou le Liban

 

Israël : Membre de facto de l’OTAN

 

Printemps arabe: Déstabiliser Algérie par un "Printemps" via CIA et Tunisie?

 

Quasi black-out Médias sur la scandaleuse occupation de la Palestine

 

Charles de Gaulle : "Le grand problème, c’est l’impérialisme américain"

 

Drones bientôt capables de vous kidnapper.. - Guerre contre Corée du Nord ?

 

Israël : L’état hors-la-loi impuni

 

France : Une politique de défense soumise à l'étranger

 

Syrie : La France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit

 

L’impérialisme français ne sert plus la France - Basculement de l’impérialisme français vers le terrorisme

 

Syrie : La France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit

 

Médecins sans Frontières : Rôle ambigu en Syrie. Lettre ouverte


L'OTAN envisage une action en Syrie, mais avec l'accord de l'ONU (Le Monde)

 

La Justice internationale ou le triomphe de l'injustice et du mensonge


Le président syrien répond aux questions du Sunday Times - Tweetons !

 

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:17

 

 

Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne,... (PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS)

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Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne, regroupant différentes forces de l'opposition et de la rébellion, réunis à Doha, au Qatar, le 11 novembre.

PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS

 

Au lendemain de sa formation, la France a reconnu la Coalition comme «seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique».

Les États-Unis, eux, ont affirmé qu'elle était «une représentante légitime du peuple syrien», se gardant d'évoquer un éventuel exécutif provisoire avant que la Coalition ne «fasse la démonstration de sa capacité à représenter les Syriens à l'intérieur de la Syrie».

Réagissant pour la première fois depuis la formation de la Coalition lors d'une réunion à Doha la semaine dernière, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a dénoncé une position «immorale» de la France.

Dénonçant une «position arrogante» dictée, selon lui, par «le passé colonialiste de la France», il a estimé que «cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes viole la charte des Nations unies».


Déclaration de guerre


Voyant dans la réunion de Doha une «déclaration de guerre», M. Mekdad a en outre accusé l'opposition de ne pas vouloir «résoudre pacifiquement la crise» en refusant «tout dialogue avec le gouvernement».

«Nous sommes prêts à discuter avec l'opposition syrienne qui a sa direction en Syrie et pas avec celle qui a été fabriquée ou dirigée ailleurs», a-t-il poursuivi, alors que Damas et ses alliés ont multiplié les appels aux négociations, rejetés par l'opposition qui exige avant toute chose le départ de M. Assad.

Allié de Damas, le premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a affirmé ne soutenir «personne» dans le conflit syrien «contrairement à ce que pensent généralement les gens», a critiqué les positions «partiales» des pays soutenant l'opposition.

M. Mekdad a en outre accusé la France, pour qui la question de l'armement des rebelles sera «nécessairement reposée», d'être «responsable de la mort de milliers de Syriens» en apportant «un soutien financier et technique aux terroristes», auxquels Damas assimile les insurgés. Il a encore jugé «inacceptable» un éventuel armement des rebelles par Paris.

Le chef fraîchement élu de l'opposition, Ahmad Moaz al-Khatib, a réclamé à l'étranger des «armes appropriées» pour lutter contre le régime, alors que le conflit a fait plus de 37 000 morts selon une ONG.

Si plusieurs États du Golfe, notamment le Qatar, appellent à armer la rébellion, des pays Occidentaux, États-Unis en tête, refusent cette option, redoutant qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes.

 

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201211/14/01-4593779-la-coalition-syrienne-une-declaration-de-guerre-selon-damas.php

 

L'Union européenne considère que la Coalition de l'opposition au régime de Bachar el-Assad est le "représentant légitime des aspirations du peuple syrien". "L'UE considère (la Coalition) comme le représentant légitime des aspirations du peuple syrien", ont affirmé les ministres européens des Affaires étrangères à l'issue d'une réunion aujourd'hui à Bruxelles.

 

AFP Mis à jour le 19/11/2012

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/19/97001-20121119FILWWW00679-syrie-l-ue-reconnait-la-coalition-syrienne.php

 

 

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L’Union des Patriotes Syriens
Défense du droit fondamental d’expression du peuple syrien
20 novembre 2012 | .

Communiqué de l’Union des Patriotes Syriens
Non à l’agression contre La Syrie – Non à l’agression contre Gaza
20 novembre 2012 | Les patriotes syriens qui s’opposent à toute ingérence, et aux manœuvres de la France, sont déterminés à faire triompher la vérité et à préserver la Souveraineté, et l’indépendance de la Syrie et à défendre tous les droits de notre peuple en particulier son droit à décider de ses représentants et qui le dirige.

Une analyse de Ghaleb Kandil
Gaza conforte la dissuasion et confirme la justesse du choix de la Résistance
19 novembre 2012 | La confrontation actuelle dans la bande de Gaza entre la Résistance palestinienne et l’armée d’occupation israélienne a mis en relief une série de données qui pèseront lourd dans le cours de la guerre et dans la redéfinition des équations et des nouveaux rapports de forces dans la région.

Un article de Maxime Vivas
Rue89, Article 11, LGS et les autres : conférence sur les médias alternatifs
18 novembre 2012 | Les médias électroniques ne sont pas, de facto, des médias plus honnêtes, plus libres, plus informatifs que les autres. Du 1er au 4 novembre s’est tenu à La Baume-lès-Aix (13), l’Université d’automne du M’PEP (Mouvement Politique d’éducation Populaire). http://www.m-pep.org/ 43 séances, 42 intervenants, 35 organisations, sur le thème « Restaurer la souveraineté nationale pour construire un nouvel internationalisme - Vers un socialisme du XXIe siècle ». Le Grand Soir était une des organisations invitées.

 

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Lire aussi :

 


Texte intégral de l’interview du Président syrien à Russia Today

 

Syrie : Moscou dénonce l’appui apporté à l’opposition syrienne. Pari risqué de Hollande

La France de Fabius: Du Droit au soutien aux terroristes syriens (eva)

USA: 10 chiffres, en 10 images, qui disent tout

L'armée dans tous ses états (Le Monde Diplomatique)
Bahreïn : Le massacre continue dans un silence assourdissant (vidéo)

Peut-on encore résister à l'Empire, et comment ?

France : Des opérations éclair au Mali ne sont pas à exclure

Quai d'orsay racheté par le Qatar, BHL dirige la France, PS vendu, Hollande adoube les égorgeurs

Les compagnies privées auront accès au bouclier nucléaire

Le ministère israélien des Affaires étrangères propose de renverser Abbas

L’AFPS dénonce les attaques contre Gaza et l’assassinat de Ahmad Jabari

Considérations géopolitiques sur l’Iran et les guerres à venir

Le Qatar et le « colonialisme salafiste »

Pour prospérer, le capitalisme a besoin de guerres

Avaaz: Un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri

Les chrétiens persécutés en Israël (vidéo)

Après la guerre, les affaires

Quand les Frères Musulmans se compromettent avec Washington et Tel-Aviv

Pauvre France vassale! Politique étrangère désastreuse, financement du terrorisme..

Affaire Petraeus à la CIA - Qu'y-a-t-il derrière cet événement ?

Alignement de l'UE et de la politique française sur Washington: Exemple de Bahreïn

Impressions depuis l’Iran – suivi de "Lettres de Syrie".

Pourquoi un Réseau Voltaire France ? En quoi ça consiste ?

 

 

 

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 00:15

 

 

Alerte ! Arour le boucher est en Syrie ! (site Michel Collon)

William Engdahl : « La France joue le rôle de nervi des États-Unis en Syrie »



L’« armée syrienne libre » massacre ses captifs
2 novembre 2012 | Cette vidéo montre des exactions commises par les combattants d’une brigade de l’« armée syrienne libre » (ASL) contre des Syriens fidèles au gouvernement Assad, le 1er novembre 2012, à l’entrée de la ville de Saraqueb.
 

 

Un article d’Alexandre Latsa
Une déclaration de guerre contre la Russie ?
2 novembre 2012 | Récemment un théologien sunnite réputé, le cheikh Youssef Qardaoui, a tenu des propos assez surprenants et plutôt inattendus, en affirmant tout simplement que « Moscou (la Russie) était devenu récemment un ennemi de l’islam et des musulmans, un ennemi numéro un (…) et que la Russie est responsable de la mort des civils en Syrie ».

Un article d’Alexandre Latsa
Syrie : Réponse aux intellectuels français du café de Flore
2 novembre 2012 | Dans une tribune publiée le lundi 22 octobre dans le journal Le Monde, des politiques et intellectuels français ont appelé ouvertement à une intervention militaire occidentale en Syrie, pour abattre le régime de Bashar-El-Assad. Le texte, signé par Jacques Bérès, Mario Bettati, André Glucksmann, Bernard Kouchner et Bernard-Henri Lévy est l’aboutissement d’une pensée politique occidentale, américano-centrée, qui associe les notions de « droit d’ingérence » et « d’Occident gendarme de la planète ».

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Council on Foreign Relation: Le nucléaire iranien est un gage de stabilité au Proche-Orient

 

La Machine de guerre américaine (et sélection infos Oulala.net)

Juifs d'Iran: "L'Iran est pour nous plus tendre qu'une mère" . Pas besoin de l'Occident !

Attentat de Beyrouth - Odyssée du drone sur Israël (2 vidéos JM Vernochet)

J. Carter: Nétanyahou "abandonne" la solution à deux États. Grand Israël

Sanctions contre les Iraniens : Holocauste pour changer de Régime ?

 

blackwater-monsanto.jpg

ATTENTION! Monsanto se dote de la plus grande armée de mercenaires dans le monde !

 

SOS BANI WALID (Libye) : Mais ils sont où les défenseurs des droits de l’Homme ?

 

http://allainjules.com/2012/10/13/sos-bani-walid-libye-mais-ils-sont-ou-les-defenseurs-des-droits-de-lhomme/

 

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www.rfi.fr/.../20121109-valeri-guerassimov-nouveau-chef-etat-majo...
il y a 12 heures – C'est le grand ménage dans l'armée russe. Trois jours après le limogeage du ministre de la Défense, éclaboussé par un scandale de ...
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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 18:19

 

 

 

Vidéos non alignées sur les mensonges officiels d'aujourd'hui

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Syrie : La vérité, toute la vérité et rien que la vérité.

 

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Syrie : La vérité sur cette sale guerre

 

 

 

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Le vrai Axe du Mal
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Le vrai Kadhafi
 ..
3 Vidéos eva R-sistons ici :

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 04:40

 

Lu dans Libération : la croisade anti-Bachar d’Erdogan a conduit la Turquie dans une impasse

Par Louis Denghien,


 

Comme la majorité de ses compatriotes, le n°1 du premier parti d’opposition turc ne veut pas que son pays devienne la base militaire principale de l’ASL


Alors que les choses ne s’arrangent pas pour Erdogan sur le front kurde -  avec ces dernières heures une offensive terrestre et aérienne turque sur la frontière avec l’Irak et ces derniers jours des raids du PKK qui ont fait dix tués dans les rangs de l’armée – sa politique syrienne lui vaut de nouvelles difficultés  intérieures : outre le fait que les  quelque 80 000 réfugiés officiellement recensés dans le Hatay suscitent le rejet de la population locale majoritairement arabophone, et assez largement alaouite et pro-Bachar, l’appui logistique du gouvernement d’Ankara à l’ASL ne passe toujours pas aux yeux de l’opposition, de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Pas d’ASL chez nous !

Dernier épisode en date, le chef du principal parti d’opposition turc, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate et laïc), Kemal Kiliçdaroglu, a accusé le gouvernement turc de créer des camps illégaux abritant des réfugiés syriens, et utilisés pour former des combattants de l’armée syrienne libre (ASL).

« Ces camps sont utilisés pour entraîner des combattants de l’ASL à utiliser des armes en prélude à les renvoyer en Syrie pour combattre le régime », a affirmé le 6 septembre au cours d’une conférence de presse le secrétaire général du CHP. Nul n’en ignore en Turquie, mais cela va mieux en le disant publiquement et, non content de s’indigner, Kiliçdaroglu pose la question du pourquoi de cette présence à Erdogan et par dessus lui, à l’opinion turque , et il soulève un point de droit constitutionnel : « La présence des forces étrangères en Turquie nécessite l’approbation du Parlement turc. Cependant, le gouvernement turc n’a pas obtenu une permission ». Il est vrai que l’AKP d’Erdogan est majoritaire au parlement d’Ankara, mais il aurait été intéressant de voir si ses députés manifestent toujours un soutien unanime à une politique gouvernementale objectivement peu profitable aux intérêts turcs, et de plus en plus « lourde » à assumer, plus d’un an après le virage (à 180°) d’Erdogan sur la Syrie.

Erdogan a utilisé les réfugiés syriens pour se donner une stature régionale et au-delà….

Le président du CHP ne se contente pas de critiques « platoniques », il veut faire concrètement la lumière sur la situation prévalant dans les camps de réfugiés, dont il aimerait être sûr qu’ils ne sont pas autant de camp de recrutements, vie de camps d’entraînement, pour l’ASL. Justement, Kemal Kiliçdaroglu réagissait à l’interdiction faite à l’un des députés d’accéder à un camp des réfugiés syriens.
« Le ministère des Affaires étrangères est-il compétent pour imposer des restrictions sur les visites des députés à n’importe quel lieu ? », a demandé le leader de l’opposition.

Répondant à une question sur son intention de visiter un camp des réfugiés syriens, M. Kiliçdaroglu a expliqué qu’il n’est pas défavorable par principe  à l’hébergement des réfugiés syriens sur le territoire turc. À condition bien entendu que ces camps aient une vocation humanitaire et non miltaire et politique : « Nous nous opposons au fait que ces camps se transforment en des bases pour abriter et entraîner des combattants », a-t-il martelé.

Enfin, Kemal Kiliçdaroglu a confirmé qu’il allait se rendre prochainement aux camps de Hatay, de Kilis et de Ghazi Antab. Recep Tayyep Erdogan et ses généraux ont intérêt à faire le ménage avant la visite du chef de l’opposition !

… et il a transformé les camps humanitaires en bases politico-militaires ASL

 

Réquisitoire contre le bilan Erdogan… dans Libération

Le président du CHP, on l’a dit, est loin d’être le seul à s’inquiéter des conséquences négatives de la ligne Erdogan sur la Syrie. Le quotidien Libération publiait le 29 août une assez longue tribune de Bayram Balci, un chercheur émanant d’un « Centre d’études et de recherches internationales » basé à Paris  mais relié à la Fondation Carnegie américaine. Un avis « autorisé » selon les critères de Libé donc. Or que dit Bayram Baci ? Que « la Turquie s’enlise en Syrie » (c’est le titre de son papier). Et que le gouvernement Erdogan a engagé son pays dans « une série d’impasses« .

Après avoir rappelé les réussites du nouveau gouvernement turc (en place depuis 2002), notamment en ce qui concerne l’économie, et aussi la coopération quasi-exemplaire qui unissait dans maints domaines Ankara et Damas, après avoir souligné le rayonnement international certain – notamment dans le monde arabo-musulman – qu’avait valu à la Turquie d’Erdogan sa position de médiatrice dans plusieurs conflits – question palestinienne, nucléaire iranien, relations syro-israéliennes, sans oublier des accès momentanés de colère médiatique contre la politique de Tel Aviv – Balci constate les dégâts occasionnés par le soudain revirement d’Erdogan envers son voisin et jusque-là allié, survenu à la mi-août 2011.

Devenu le principal animateur, concurremment au Qatar, de la croisade régionale anti-Bachar, et l’hébergeur du CNS et de l’ASL, Erdogan a cru venir à bout facilement d’un régime Assad qui, malheureusement pour lui, s’est « avéré particulièrement coriace« . Et aujourd’hui l’addition, note Bayram Balci, est lourde pour les Turcs :

-Les liens économiques avec la Syrie,, et « via celle-ci, avec d’autres pays de la région« , sont interrompus.

-Sur le plan politique, voire militaire, « profitant du chaos » syrien, le plus puissant parti kurde de Syrie, le PYD, a pris le contrôle de plusieurs villes sur la frontière turco-syrienne. Or, note Baci, le PYD « n’est autre que le bras du PKK en Syrie« . Et du coup, « l’épreuve est dure pour Ankara qui, outre ses démêlés avec les Kurdes de Turquie, doit faire face à l’ouverture d’un autre « front kurde » chez son voisin syrien« .

À partir de là, développant une argumentation assez inhabituellle dans les pages « atlanto-gauchistes » de Libération, Bayram Balci dresse un véritable réquisitoire contre la politique syrienne d’Erdogan : « Le cauchemar syrien discrédite toute l’entreprise turque » écrit-il, ajoutant : « Par son attitude catégoriquement anti-Assad, la Turquie fragilise ses relations avec des partenaires importants, la Russie et l’Iran, ses deux principaux fournisseurs d’énergie« , qui se trouvent être des alliés déterminés de Damas.

Trois voyants rouges diplomatiques pour Erdogan

Balci ajoute, à tort à notre avis, que l’évolution du conflit en Syrie vers un affrontement chiite/sunnites « risque d’avoir un fâcheux impact en Turquie ». En effet, la politique suivi par Erdogan et l’AKP a rangé le pays dans un bloc sunnite militant dirigé par l’Arabie séoudite et le Qatar, opposé radicalement au bloc pro-Assad dirigé par l’Iran chiite. Or, outre les Kurdes, la Turquie compte d’assez importantes minorités alaouites, chiites, alévi. Ce « dérapage » syrien d’Ankara, pour reprendre l’expression de Balci, « sonne le glas de la politique turque au Moyen Orient et envoie plusieurs messages à Ankara« .


-premier message : l’influence de la Turquie sur les événements dans la région demeure « limitée ». Et sa politique « ne lui apporte que l’hostilité de certains voisins » (Balci pense certainement, outre la Syrie, à L’Irak, à la Russie et l’Iran, sans parler de l’Arménie).


-deuxième message : « Ankara ne peut aspirer à un leadership régional sans avoir réglé ses problèmes intérieurs ». Le premier d’entre eux étant évidemment ce que Balci nomme malicieusement le « printemps kurde« , qui selon lui « bloque toute prise de position régionale » pour Ankara.


-troisième message : « La Turquie ne dispose pas de tous les atouts pour mener une politique étrangère autonome » :  la crise syrienne a sonné le glas des velléités d’indépendance d’Erdogan vis-à-vis du bloc américain-OTAN, tant sur Israël que sur le nucléaire iranien. L’aspirant Soliman le Magnifique a dû « rentrer à la niche occidentale » : l’image est d’Infosyrie, Bayram Balci préférant conclure ainsi : « Sans ses alliés occidentaux, la Turquie ne peut pas éteindre les incendies qui flambent à ses portes« .


On rappellera que ce procès de la politique syrienne de M. Erdogan est dressé dans un journal qui avait presque fait de lui le bras séculier de la démocratie et du droit dans la région ! Décidément, la roue tourne. Et les arroseurs sont arrosés !

 

L’aspirant nouveau « Grand Turc » asiatique et musulman est devenu, à cause de sa politique syrienne, un « brillant second » – pour ne pas dire  un « toutou » – de Washington

 

 

Voir aussi :

 

Une manifestation pro-Assad qui crée le choc en Turquie

 

 

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Syrie : La parole aux Syriens défendant leur état souverain

 

 

 

Le film choc sur la guerre nucléaire à venir (vidéo) - Max Gallo met en garde

Une fetwa des Frères musulmans pour protéger Israël - Syrie: Implication de la France

IRAN: Israël s’arroge le privilège des agressions préventives (Jacob Cohen)

Le changement,ce n'est pas maintenant! BHL muse de notre politique? (vidéo)

Chypre : Vers une base russe en Méditerranée?

 

 

 



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Les derniers blindés et armes du Département de la Sécurité Intérieure

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 02:34

 

L’art de la guerre : Pluton ressort des enfers

 

Global Research, septembre 05, 2012
Url de l'article:
http://www.mondialisation.ca/lart-de-la-guerre-pluton-ressort-des-enfers/

 

« Site Pluto » (Site Pluton) était pendant la guerre froide le plus grand dépôt d’armes nucléaires de la US Army en Italie. Dans ses souterrains, sous la colline de Longare (Vicence), étaient gardés plus de 200 engins nucléaires « tactiques » : des missiles à courte portée, des projectiles d’artillerie et des mines de démolition. Prêts à déclencher l’enfer nucléaire sur le territoire italien. Inactivé officiellement en 1992 comme dépôt, le site a été en partie affecté à des communications satellitaires. Il est, ainsi, quasiment tombé en léthargie.


 

A présent cependant Pluton est en train de se réveiller, prêt à assumer de nouveau sa pleine fonction guerrière. Des travaux sont en cours à l’intérieur de son périmètre fermé et surveillé. Le projet prévoit la construction d’un édifice de 5mille m2, dans lesquels seront entraînés avec des technologies d’avant-garde les soldats étasuniens, surtout ceux de la 173ème brigade basée à Vicence. Personne par contre ne sait quelles réelles activités se dérouleront derrière son mur de « protection », haut de 6 mètres. Ni, non plus, à quel usage seront affectés les souterrains du site. Les mystères de Pluton continuent ainsi, sous la chape du secret militaire, garanti au Pentagone par les accords secrets entre les deux gouvernements. Aucun mystère par contre sur le fait que la réactivation du site entre dans le renforcement de tout le réseau de bases militaires étasuniennes dans le territoire de Vicence : c’est là que s’est installé le US Army Africa, et la 173ème brigade potentialisée a été autorisée en 2007 par le gouvernement Prodi[1] à construire une nouvelle base dans l’aire de l’aéroport Dal Molin. Ici s’ouvre donc un scénario encore plus inquiétant : comme déclaré par Francesco Cossiga[2] le 28 février 2007 au sénat, la 173ème brigade est « un instrument du plan de dissuasion et de rétorsion, y compris nucléaire, appelé Pointe de diamant ». Les USA –confirme la Fédération des scientifiques américains (étasuniens, NdT) dans un rapport de mai 2012- maintiennent 50 bombes nucléaires par avion à Aviano (région de Pordenone, Frioul-Vénétie-Julie) et 20 à Ghedi Torre (Brescia). Ce ne sont pas des résidus guerriers de la guerre froide, mais d’efficientes bombes B-61, plus de dix fois plus puissantes que celle de Hiroshima, qui, par lots, seront remplacées par une nouvelle bombe nucléaire, la B61-12, beaucoup plus puissante. Les bombes sont gardées dans des hangars spéciaux avec les chasseurs prêts pour l’attaque nucléaire : des F-16 étasuniens à Aviano et des Tornado italiens à Ghedi Torre. L’aéronautique italienne a participé à la manoeuvre étasunienne de guerre nucléaire « Steadfast Noon », en mai 2010 à Aviano et en septembre 2011 à Volkel AB en Hollande. Il n’est donc pas exclu que le « Site Pluto » exhumé servira aussi à des manoeuvres de guerre nucléaire et éventuellement, à nouveau, comme dépôt et centre de manutention d’armes nucléaires. Surtout quand les F-16 et les Tornado seront remplacés par les chasseurs F-35 de cinquième génération, pour lesquels a été projetée la nouvelle bombe nucléaire B61-12. Au lancement de laquelle se prépareront aussi les F-35 italiens. L’Italie continuera ainsi à violer le Traité de non-prolifération qu’elle a souscrit, s’engageant solennellement à « ne pas recevoir de quiconque des armes nucléaires, ni le contrôle sur de telles armes, directement ou indirectement ». On cèle ceci et d’autres choses dans les souterrains de « Site Pluto », sur la superficie duquel sera construit un édifice qui, a-t-on garanti, sera à faible impact environnemental, doté de panneaux photovoltaïques pour ne pas polluer.

F-16 étasuniens à Aviano

 

 

Edition de mardi 4 septembre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120904/manip2pg/14/manip2pz/328125/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 



[1] Gouvernement Prodi de “centre gauche”

[2] Francesco Cossiga, président de la république 1985-1992.

 

Copyright © 2012 Global Research
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