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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 02:20

 

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Pourquoi la guerre de 14-18 ?

 

  http://angely.over-blog.com/article-24692972.html

 

La mise à mort de la France éternelle

Par eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

   Pourquoi la guerre de 14-18 ? Je ne m'étendrai pas sur les raisons qui ont été annoncées, vraies ou fausses. Ce qui m'intéresse, comme toujours, c'est juste d'apporter mon point de vue, original, pour élargir la réflexion.

   Comme vous le savez sans doute, je suis d'abord et avant tout une femme de paix, et la paix ne se bâtit que sur la Vérité et sur la Justice. Bref, j'ai déclaré la guerre à la guerre, et un de mes blogs s'intitule d'ailleurs NO-WAR, pas de guerre (http://no-war.over-blog.com).

   La guerre de 14-18 m'a toujours bouleversée. Sur mon blog d'écrivain, j'ai écrit ce texte :

 

N'enterrons pas

la page de nos Poilus.

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

Ils avaient 18 ou 20 ans,

ils ont été fauchés avant même d'avoir vécu, aimé.

 

Les plus chanceux sont revenus - mais dans quel état ?

"Gueules cassées", esprits blessés...

C'est l'horreur de la guerre !

 

Le dernier poilu, Lazare Ponticelli,

a dit : "La Der des Der" !

Mais ce ne sera pas la Der des Der.

Car les canons doivent être vendus.

Alors, nos enfants seront la chair.

Comme les gosses américains

qui partent sur les champs de bataille

pour payer leurs études ou pour avoir un job.

Et puis, les multinationales de mort

réclament leur lot de victimes.

Les Financiers se frottent les mains.

 

Les mères pleurent,

les fiancées pleurent,

les gosses pleurent.

Les Grands n'ont cure de nos larmes !

 

Mais Verdun,

mais les Poilus

et l'atroce vie dans les tranchées,

c'est autre chose.

Ils ont enduré l'horreur

au quotidien.

Ils sont morts pour rien.

60.000 en un jour !

 

Les Puissants ne sont puissants

que sur le sang des peuples.

On ne meurt jamais pour la patrie,

mais pour engraisser

les vampires de la City et de Wall-Street.

 

Mais le sang des Poilus,

de nos Poilus,

de nos ancêtres,

c'est une page d'Histoire

que nous ne devons jamais oublier.

Elle est différente. Elle est unique.

 

Notre belle terre porte les cicatrices

du sacrifice de nos pères

partis à l'âge où ils étaient encore des enfants.

 

Nous n'avons pas le droit de confondre cette guerre

avec les aventures impériales et impérialistes.

Nous ne devons pas commémorer

toutes les guerres ensemble,

d'autant que cela s'achèvera sans doute

par la seule évocation des camps de la honte.

 

N'acceptons pas que toutes les pages d'Histoire

se réduisent à une seule,

comme on veut tuer les Nations pour n'en faire qu'une,

gérée par les gangsters de la banque.

 

On n'a pas le droit de réduire notre Histoire,

on n'a pas le droit de n'en faire qu'une page,

chacune est spécifique.

Et la page de nos Poilus est sans doute

la plus effroyable de toutes.

 

Ne tuons pas une deuxième fois nos Poilus

en les ensevelissant dans un quasi oubli,

dans l'affreux magma de toutes les guerres de l'OTAN !

Battons-nous pour préserver l'honneur de nos Poilus,

battons-nous pour que leur sacrifice n'ait pas été vain !

 

Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

le dossier ici :

Les Poilus, dossier. Pas de commémoration de toutes les guerres ensemble !

(http://chantaldupille.over-blog.com/article-les-poilus-dossier-pas-de-commemoration-de-toutes-les-guerres-ensemble-112349898.html)

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   ILS, les fauteurs de guerres, à la City ou à Bilderberg, ont attendu d'avoir décimé la belle jeunesse française avant de mettre fin à la boucherie.

   La France a toujours été rurale. C'est sa spécificité, sa sève. Une terre de paysans. Une terre de traditions. Mais en 14-18, nos jeunes ont été fauchés et quand ils sont revenus, la guerre cassée et l'âme blessée, le visage de la France avait changé. Les paysans rescapés sont devenus des ouvriers avant, aujourd'hui, de devenir des chômeurs.

   Je ne cesse de le dire : Notre pays est volontiers frondeur, rebelle, et même révolutionnaire. Voilà qui déplaît aux Maîtres du monde qui rêvent d'un monde soumis, uniforme : C'est le Nouvel Ordre Mondial totalitaire qu'ils préparent. Mais avant de casser les Français, il fallait casser la France, c'est-à-dire ses racines plongeant dans le terroir. Ainsi, il sera ensuite plus aisé d'imposer la réforme des territoires, sacrifiant les zones rurales, les villages, les départements, au seul profit de mégapoles économiques, de Régions, de Landers à l'allemande. Comment faire accepter cela aux Français ? Les paysans auraient dit non. Mais il en reste peu, fauchés par la guerre de 14-18, et broyés par l'agriculture intensive, par les grandes exploitations. Le Nouvel Ordre Mondial ne tolère ni la diversité, ni l'humain. Il concentre tout, et seuls doivent prospérer les plus forts, les plus puissants, prêts à se faire tous concurrence. Dans le futur qui nous sera imposé avec des Manuel Valls sans racines et sans scrupules, il n'y a pas de place pour la coopération des individus, des communes, des régions. Seule compte la compétitivité. Bref, mise à mort de la France éternelle, celle du terroir !

   Ceux qui ont l'intelligence de se poser des questions, de tenter de comprendre le monde, de douter de la Pensée Officielle, et même d'anticiper les événements, sont traités de "conspirationnistes". C'est une façon de les discréditer pour ensuite, neutaliser leurs analyses dissidentes. En d'autres termes, les individus libres sont promis au mieux à la censure, au pire à la diffamation (c'est mon cas sur ma fiche Wikipedia, en citant Marie-Anne Boutoleau et Ornella Guyet, agent atlantiste, qui sont une seule et même personne, d'ailleurs poursuivie en Justice par les auteurs qu'elle discrédite injustement, voir sur les moteurs de recherche). Le Système n'aime pas la pensée libre !

   Au nom de cette liberté, j'ose accuser l'Oligarchie d'avoir planifié de longue date la mort de la France. Tout doit être tué en elle, même son modèle social, même ses clochers (aujourd'hui, d'ailleurs, on les trouve trop coûteux à l'entretien, et on envisage de les détruire) et donc sa foi catholique, ou même et peut-être surtout, son esprit irrévérencieux (persécution de Dieudonné, MacCarthysme, Liste noire d'intellectuels interdits d'antenne, etc) . Mais il fallait d'abord tuer son territoire, ses paysans - et même son bétail de qualité, avec une épidémie folle. C'est ce que j'appelle le rouleau compresseur pour aligner un pays original, avant de le soumettre définitivement...

   En éliminant nos paysans en 14-18, les va-t-en guerres ont tué la France rurale, son identité profonde, certes, mais aussi la souveraineté alimentaire, l'autonomie, et notre survie à tous en cas de nouvelle guerre mondiale comme en 40.

   Pour moi, donc, en 14-18 c'est la France éternelle qui a été tuée avec la guerre. Et les femmes ont du remplacer les hommes disparus, surtout en 40 d'ailleurs, travaillant dans les derniers champs et devenant elles-mêmes ouvrières. Et portant le pantalon. N'était-ce pas aussi le genre unique, neutre, interchangeable, que l'on amorçait déjà en vue du Nouvel Ordre Mondial unisexe d'ailleurs souhaité par les féministes radicales, avec en ligne de mire la mort du couple, de la procréation naturelle, de la famille, et une humanité asservie ?

   C'est pourquoi la guerre de 14-18 est pour moi non seulement une boucherie effroyable, mais une étape vers la disparition de la France éternelle.

   Le Nouvel Ordre Mondial était déjà en germe...

   Eva R-sistons (Chantal Dupille)


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Pourquoi la guerre de 14-18 ?

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 06:21

«L’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999 était un modèle des nouvelles guerres de conquête»

«Interventions humanitaires» – prétexte pour le stationnement de troupes américaines

http://www.mondialisation.ca/lagression-de-lotan-contre-la-yougoslavie-en-1999-etait-un-modele-des-nouvelles-guerres-de-conquete/5329122

 

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Yougoslavie

Interview de Živadin Jovanovic, ancien ministre des Affaires étrangères de la République fédérale de Yougoslavie, aujourd’hui président du Belgrade Forum for a World of Equals

Horizons et débats: Monsieur Jovanovic, pourriez-vous vous présenter brièvement pour nos lecteurs et dire quelques mots sur votre personne et votre carrière?

Živadin Jovanovic: En 1961, j’ai terminé mes études à la faculté de droit de l’Université de Belgrade, de 1961 à 1964 j’étais dans l’administration du district de la ville de Novi Belgrade; de 1964 à 2000 j’ai servi dans le service diplomatique de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (à partir de 1992 République fédérale de Yougo­slavie, de 1988 à 1993 j’étais ambassadeur à Luanda/Angola, de 1995 à 1998 ministre des Affaires étrangères suppléant et de 1998 à 2000 ministre des Affaires étrangères). De 1996 à 2002 j’étais vice-président du parti socialiste de la Serbie pour les affaires étrangères; en 1996 membre du Parlement serbe et en 2000 du Parlement de la République fédérale de Yougoslavie. Les livres que j’ai écrits sont «The Bridges» (2002); «Abolishing the State» (2003); «The Kosovo Mirror» (2006).
Après avoir quitté le ministère des Affaires étrangères en 2000, vous vous êtes joint au «Belgrade Forum for a World of Equals». Actuellement vous êtes le président de cette association. Quels sont vos axes essentiels?

Les axes essentiels du Forum sont la contribution à encourager la paix, la tolérance et la collaboration sur la base de l’égalité parmi les individus, les nations et les Etats. Nous nous engageons pour le respect total du droit international, des principes de base des relations internationales et du rôle des Nations Unies. Le recours à la violence ou la menace de l’utiliser ne sont pas des moyens appropriés pour la solution de problèmes internationaux. Nous sommes d’avis qu’il n’existe pas de guerres ou d’interventions «humanitaires». Toutes les agressions, commencé par l’agression de l’OTAN contre la Serbie (RFY) de 1999 jusqu’à aujourd’hui, étaient, indépendamment des déclarations formelles et officielles, des guerres de conquête, quelques-unes menées pour des raisons géostratégiques d’autres pour le profit économique. Nous encourageons les droits de l’homme dans leur totalité selon la Charte de l’ONU – y compris les droits sociaux, économiques et culturelles et les droits à la santé, au travail et d’autres droits humains.

Nous essayons d’atteindre nos objectifs par le moyen de débats publics, de conférences, de tables rondes, de séminaires à l’échelle nationale et internationale. Le forum coopère avec des associations qui poursuivent des objectifs semblables – en Serbie, dans la région et au niveau mondial.

Nous avons vu quelques livres très intéressants, édités par le Belgrade Forum. Comment faites-vous pour maintenir votre activité éditrice?

Le Forum a publié environ 70 livres sur des thèmes divers, nationaux et internationaux, sur la politique du développement dans les conditions de crise, sur le statut du Kosovo et Métochie et sur le tribunal de la Haye concernant la politique de l’OTAN au Balkan, sur la politique étrangère de la Serbie, sur le terrorisme international et sur le rôle des intellectuels. Certains de nos livres ont été diffusés dans un grand nombre de pays sur tous les continents. Il y a par exemple l’ouvrage «Nato Aggression – the Twilight of the West». Suite au manque de moyens financiers, il n’y a malheureusement que peu de nos livres qui ont paru en d’autres langues.

Seul ce dernier mois nous avons publié trois nouveaux livres – l’un est dédicacé au grand philosophe serbe et membre de l’Académie, Mihailo Marcovic, qui a été un des co-fondateurs du Belgrade Forum; le deuxième porte le titre «De Nuremberg à La Haye» et le troisième «De l’agression à la sécession».* La présentation des livres dans différentes villes de la Serbie a eu un succès considérable.

Toutes nos activités, l’écriture et les publications, reposent sur le travail bénévole. Nous n’avons jamais eu et n’avons toujours personne qui est rémunérée dans le cadre du Forum. Des cotisations de membres et des dons, avant tout de la diaspora serbe, sont les recettes principales du Forum.

Vous avez mentionné l’encouragement à la paix comme l’une de vos affaires principales. Mais les peuples de votre région ont été les victimes de guerres au cours de la dernière décennie du XXe siècle.

C’est vrai. Les peuples de l’ex-Yougoslavie ont énormément souffert, d’abord lors des guerres civiles en Bosnie et en Croatie (de 1992 à 1995), puis suite à l’agression de l’OTAN (1999), suite aux sanctions et à l’isolation etc. Une grande partie de ces populations souffrent encore aujourd’hui. Pensez par exemple à la vie de presque un demi-million de réfugiés et d’expatriés qui vivent uniquement en Serbie, auxquels on ne permet pas de retourner dans leurs maisons en Croatie ou au Kosovo et Métochie. Les conséquences sont toujours douloureuses et le seront encore loin dans l’avenir. Que dire des conséquences des bombes à sous-munitions et des projectiles à l’uranium appauvri que l’OTAN a utilisés en 1999 et qui font encore de nombreuses victimes et le feront encore pendant des siècles. L’histoire apportera la preuve que les peuples d’ex-Yougoslavie ont été les victimes de la conception du Nouvel ordre mondial qui repose en réalité sur le pouvoir et l’exploitation.

Pensez-vous que ce ne sont pas des facteurs locaux mais des facteurs venant de l’étranger qui sont responsables de la fragmentation de la Yougoslavie?

On ne doit pas laisser de côté l’influence des populations locales, ils portent évidemment leur responsabilité de ne pas s’être prêtés à un compromis. Mais les analyses dominantes semblent ne pas donner assez d’attention au rôle négatif des facteurs externes. Nous avons aujourd’hui suffisamment de preuves que certaines puissances européennes avaient déjà des projets en 1976 et 1977 comment le territoire de la République fédérative socialiste de Yougoslavie devait être «réorganisé» en d’autres termes, comment la départir ou la démanteler pour qu’elle serve leurs propres intérêts.

Après la mort de Tito on a encouragé le nationalisme et le séparatisme dans différentes Républiques yougoslaves, mais aussi le séparatisme et le terrorisme dans la province serbe du Kosovo et Métochie, politiquement, financièrement, et avec la logistique et la propagande. Plus tard certains puissants pays étaient mêlés à des guerres civiles en soutenant un côté contre l’autre. Ces pays ont soutenu presque ouvertement la séparation de la Slovénie et de la Croatie et ont même ravitaillé en armes la Croatie et la Bosnie, même pendant l’embargo de l’ONU et ils ont encouragé et facilité l’entrée de mercenaires, dont des Moudjahidin. De l’autre côté, la Serbie et le Monténégro ont été isolés, sanctionnés et stigmatisés. On les a traités comme s’ils étaient les seuls responsables de la guerre civile. Cela ne repose pas sur des faits et n’était pas propice à éteindre le feu.

Les conséquences?

Au lieu d’un Etat, il y en a maintenant six qui ne sont pas solides économiquement, des Etats marionnettes, et un septième qui sera créé prochainement. 18 gouvernements1, six armées, six services diplomatiques etc. La dette extérieure, en 1990 pour toute la RFSY de 13,5 milliards, a augmenté pour les six républiques ex-yougoslaves jusqu’en 2012 à environ 200 milliards d’euros! Quelques-uns parmi eux sont devenus totalement dépendants du point de vue financier. A qui a profité tout cela? Jusqu’en 1990, il n’y avait dans la région pas une seule base militaire étrangère. Aujourd’hui, il existe une série de bases militaires étrangères, avant tout des Etats-Unis, dont Camp Bondsteel est la plus grande d’Europe.2 Pour quoi faire? Pour servir qui? Presque 18 ans après les Accords de Dayton, la Bosnie n’est toujours pas en état de fonctionner; l’ancienne République yougoslave de Macédoine (FYROM, Former Yugoslav Republic of Macedonia) n’est pas en état de fonctionner, dix ans après les Accords cadre d’Ohrid et continue à être confrontée à des divisions et des tensions ethniques profondes. 14 ans après la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU, le statut du Kosovo et Métochie est toujours sans solution. Sali Berisha de Tirana et Hashim Thaci de Pristina plaident publiquement pour la création d’une soi-disant Grande Albanie. D’autres problèmes brûlants tel le chômage entre 30% et 70%, la pauvreté, des centaines de milliers de réfugiés et d’expatriés, la criminalité organisée internationale, dont le fond de commerce sont les organes humains, les drogues, les armes et les immigrants, donnent une image sombre et d’insécurité de la Yougoslavie.
Qui a donc réellement profité de la fragmentation de la Yougoslavie?

Vous avez mentionné l’intervention de l’OTAN. Comment la voyez-vous après 14 ans?

Mon opinion n’a pas changé. C’était illégal, criminel et une attaque immorale contre un Etat européen souverain. Illégal car elle a violé tous les principes fondamentaux du droit international, également de la Charte de l’ONU, de l’Accord d’Helsinki et de beaucoup d’autres conventions internationales. Elle a été exécutée sans mandat du Conseil de sécurité. Criminel aussi parce qu’elle s’est dirigée avant tout contre les populations et l’infrastructure civiles et que des armes interdites, par exemple des armes chimiques, des bombes à sous-munitions et des projectiles à l’uranium appauvri ont été utilisées. Immoral parce qu’elle a été basée sur de faux prétextes et des mensonges. Les dirigeants de l’OTAN sont responsables avant tout du meurtre d’environ 4000 personnes et d’environ 10 000 blessés, dont deux tiers des civils. Les dommages matériels directs s’élèvent à 100 milliards de dollars. L’agression de l’OTAN n’a pas apporté de solutions mais créé beaucoup de nouveaux problèmes. Elle a été une guerre de conquête et non pas une «intervention humanitaire».

Pourriez-vous préciser?

J’ai déjà mentionné quelques-unes des conséquences directes. Au sens plus large, il faut considérer que l’agression de l’OTAN a marqué un changement stratégique dans l’essence de l’Alliance: Elle a abandonné sa politique de défense et a introduit une politique offensive (agressive), tout en s’autorisant elle-même à intervenir à tout moment sur chaque point du globe. L’ONU, notamment le Conseil de sécurité, ont été court-circuités et le droit international et la justice violés.3

C’était la première guerre longuement préparée sur sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale. C’était une démonstration du pouvoir des Etats-Unis en Europe, l’expansion vers l’Est, une justification pour les dépenses de l’OTAN, même après la dissolution du Pacte de Varsovie, et un précurseur pour des interventions futures (Afghanistan, Irak, Libye).

C’était une guerre octroyée et dirigée par une puissance extra-européenne avec la conséquence qu’elle restera pour longtemps sur le sol européen.

L’agression a aussi marqué un changement stratégique de la politique allemande depuis la Seconde Guerre mondiale. En participant activement à l’agression de l’OTAN contre la Serbie, l’Allemagne s’est écartée de sa propre Constitution et a ouvert tout grand la porte pour faciliter la militarisation et pour pouvoir jouer un rôle dans les combats bien loin de son propre territoire.

Aujourd’hui nous avons sur le sol européen plus de bases militaires qu’à l’apogée de la guerre froide. Après l’agression de l’OTAN contre la Serbie les bases militaires ont commencé à pousser partout. Comment s’expliquer la propagation de la démocratie et en même temps la propagation de bases militaires? Je n’ai jusqu’à présent pas trouvé d’explication convaincante. Il me semble que là quelque chose n’est pas en ordre.

Quel est votre avis concernant l’avenir de la Bosnie?

La Bosnie Herzégovine comme une des six républiques de la RFSY, était basée sur l’égalité constitutionnelle de trois peuples ayant chacun le droit de veto – les Musulmans, les Serbes et les Croates. C’est la raison pour laquelle on l’appelait la «Petite Yougoslavie». Lorsqu’en 1992 le principe constitutionnel du consensus a été violé parce que les Musulmans et les Croates se sont prononcé en faveur de la séparation et ont ignoré l’option des Serbes de rester à l’intérieur de la Yougoslavie, la guerre civile a éclaté. L’Accord de paix de Dayton n’a été un succès uniquement parce qu’il a confirmé de nouveau le principe de l’égalité des trois peuples constituant, l’égalité des deux unités (la Fédération musulmano-croate et de la République Srpska) et le principe du consensus.4 Ces principes fondamentaux ont été ancrés dans la Constitution qui représente une partie intégrale de l’Accord.

La source principale de la crise actuelle est dans l’effort des dirigeants musulmans à Sarajevo d’abolir le principe du consensus et de créer un Etat unitaire sous leur suprématie. En outre, ils veulent changer la répartition du territoire qui est garantie par l’Accord de Dayton selon lequel la Fédération musulmano-croate contrôle 51% et la République Srpska 49% de tout le territoire. Pour rendre le problème encore plus difficile, les Musulmans continuent de bénéficier pour leurs exigences, évidemment à l’encontre des Accords de Dayton, du soutien de quelques centres décisionnels, en premier lieu de Washington et de Berlin. Pourquoi veulent-ils continuer à affaiblir la République Srpska et renforcer les Musulmans, je préfère ne pas faire de commentaires là-dessus. Ces centres mettent même sous pression les dirigeants serbes afin qu’ils disciplinent les dirigeants de Banja Luka pour qu’ils acceptent contre leurs intérêts garantis internationalement une révision de Dayton et de la Constitution. La Serbie, comme garant des Accords de Dayton n’a premièrement pas le pouvoir d’octroyer quoi que ce soit aux dirigeants de la République Srpska et deuxièmement ce n’est pas dans l’intérêt de la Serbie d’affaiblir la République Srpska et de provoquer ainsi des tensions internes et une nouvelle spirale de tensions ethniques ou même de combats dans son voisinage.

Je crois qu’il faudrait laisser à la Bosnie Herzégovine de trouver des solutions politiques qui correspondent aux intérêts des trois peuples constituants et des deux unités tous égaux en droits. L’Accord de Dayton n’est pas parfait. Mais il n’existe probablement pas de meilleur compromis. Bruxelles prétend qu’une centralisation du pouvoir à Sarajevo augmenterait l’efficacité de l’administration étatique. Les auteurs de cet avis semblent ne pas voir que c’était le principe du consensus et de la décentralisation qui avait conduit au rétablissement de la paix et au maintien de l’intégrité étatique et qui a éveillé un sentiment de liberté et de démocratie. Finalement, je pense que le Bureau du Haut Représentant, après avoir exercé pendant 17 ans en même temps des tâches législatives, exécutives et judicatives, est devenu un anachronisme et devrait être dissolu. La Bosnie Herzégovine est le seul membre de l’ONU (et même membre du Conseil de sécurité), de l’OSCE et d’autres organisations où le Haut Représentant édicte des lois et congédie des présidents, des Premier ministres et des ministres.

La Serbie, un petit pays qui aime la paix qui n’a ni une histoire impériale, ni des ambitions impériales, devrait à notre avis rester aujourd’hui un pays neutre, à l’instar de la Suisse. En ce qui concerne les droits de l’homme nous nous engageons pour les buts de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU de 1948, qui exige le respect de tous les droits de l’homme aussi celui de la coopération.

Mes collègues d’«Horizons et débats» ont déclaré un jour que la Serbie était une épine dans la conscience du monde occidental. Qu’en pensez-vous?

Ce que je peux dire, c’est que les dirigeants et les politiciens de certains pays européens étaient loin d’être neutres, constructifs ou moralement corrects pendant la crise yougoslave et kosovare. Quelques-uns ont soutenu et participé activement à l’agression de l’OTAN, ce qui a provoqué de sérieux problèmes pour toute l’Europe. En commun avec les Etats-Unis, ils avaient connaissance du financement, de l’entrainement et l’armement des terroristes albanais et des séparatistes au Kosovo et Métochie de la part de leurs Etats. Des documents du Conseil de sécurité le confirment.5 Je ne suis peut-être pas tout à fait impartial mais je suis certainement sincère. A mon avis, il y a peu de choses dont l’Europe peut être fière au cours de ces 20 dernières années concernant son rôle envers la Serbie et les Serbes. J’ai été surpris de l’ampleur des déformations, des doubles standards et des prises de position immorales de certains politiciens européens qui représentent les valeurs et la civilisation européennes. Et il serait superflu d’en parler aujourd’hui, si l’on avait tiré les leçons du passé. Malheureusement, les nouveaux politiciens de ces pays mènent la même politique avec les mêmes méthodes malhonnêtes envers la Serbie. Les gouvernements de grands pays occidentaux initient une campagne de propagande abominable contre la Serbie reposant sur des préjugés, des inventions mensongères et même de simples mensonges. Je me rappelle par exemple encore de l’invention de toute pièce du soi-disant «Plan Fer-à-cheval» par le ministre allemand de la défense Rudolf Scharping.6 Le soi-disant massacre de civils à Raçak, qui a servi comme justification pour le début de l’agression militaire, s’est avéré comme fausse. Le rapport avec les résultats d’une équipe internationale d’experts de médecine légale sous la direction du médecin finlandaise Helen Ranta qui a agi sous le contrôle de l’UE n’a jamais été publié. Il semble qu’il se soit perdu quelque part à Bruxelles!7

Quelles sont les leçons qu’on peut tirer de l’agression de l’OTAN pour vous et pour le monde?

L’agression de l’OTAN contre la République fédérale de la Yougoslavie de 1999 a été un modèle des nouvelles guerres de conquête sous le slogan de l’«intervention humanitaire». C’était une guerre de conquête pour prendre à la Serbie ses provinces du Kosovo et Métochie et pour y stationner, pour des raisons stratégiques, des troupes des Etats-Unis. C’était un précédent et d’autres ont suivi. A mon avis, il est actuellement tout aussi inacceptable de vouloir exporter le système de société capitaliste qui repose uniquement sur la doctrine de Washington, comme cela a été le cas au cours des années 1960 concernant l’exportation du système socialiste, reposant sur la doctrine de Moscou. La liberté de choix devrait être le droit souverain de chaque pays. Il n’est pas juste de diviser les peuples comme si Dieu avait donné le droit à quelqu’un de décider de ce qui est bon pour toutes les autres nations du monde. L’histoire nous a appris, au moins en Europe, qu’une telle idéologie est la source d’un grand danger.

Quelle solution voyez-vous pour la question du Kosovo?

Les problèmes du Kosovo et Métochie sont vieux comme le monde et sont profondément ancrés. La province est le berceau de l’Etat serbe, de la culture serbe, ainsi que de la religion et de son identité nationale. On y trouve encore aujourd’hui environ 1300 couvents et églises du Moyen-Age, dont certains ont été déclarés patrimoine mondial de l’UNESCO. Plus de 150 ont été détruits par des vandales et des extrémistes. Il serait trop simple de prétendre que les problèmes de fond se situent dans le domaine des droits de l’homme des Albanais. Pour résoudre les problèmes essentiels, qui se trouvent à mon avis dans la volonté d’expansion territoriale des Albanais, soutenue par les pays occidentaux – en premier lieu par les Etats-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne – il faudrait quelque sagesse de la part des acteurs politiques, mais aussi une vision à long terme et de la patience: des qualités qui sont particulièrement déficitaires.

Je reste persuadé qu’il existe une solution reposant sur un compromis sur la base de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité du 10 juin 1999. Cette résolution, comme d’ailleurs de précédentes résolutions du Conseil de sécurité, garantit la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République fédérale yougoslave (détachée de la Serbie) et l’autonomie du Kosovo et Métochie au sein de la Fédération yougoslave et de la Serbie. Entre-temps on a commis de nombreuses fautes graves, notamment de la part de ce qu’on appelle la communauté internationale, y compris l’UE, de même que de la part des autorités serbes. On peut considérer ces erreurs comme une déviation grave de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU. En mars 2008, les dirigeants albanais à Pristina ont déclaré la sécession unilatérale et illégale de la province par rapport à la Serbie et ont déclaré la prétendue République du Kosovo. Alors même que la province se trouve toujours sous le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, cette dernière n’a pas réagi. Les Etats-Unis, l’Allemagne, la Turquie et la Grande Bretagne ont reconnu immédiatement la séparation. Jusqu’à présent 22 des 27 membres de l’UE8 ont suivi le mouvement. La Serbie n’a pas reconnu la séparation de 17% de son territoire, et je pense que cela ne se fera pas à l’avenir. La plupart des membres de l’ONU, dont deux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Russie et la Chine, ne l’ont pas reconnue.

L’année dernière, un dialogue entre représentants de Belgrade et de Pristina concernant quelques aspects concrets qui touchent à la vie quotidienne de la population a été entamé sous le patronage de l’UE. C’est probablement bien, dans la mesure où cela n’est pas un préjudice négatif pour le problème principal – le statut de la province comme il est prévu dans la Résolution 1244. Personnellement, je souhaite que le dialogue débouche sur un calendrier assurant le retour libre de 250’000 Serbes et autres Non-Albanais dans leurs foyers, lesquels vivent actuellement dans des conditions misérables dans différentes villes de Serbie et du Monténégro. Malheureusement, cette question ne trouve pas place dans l’ordre du jour, en partie du fait de l’absence d’intérêt de la part de Pristina, mais aussi suite à la politique des deux poids deux mesures de l’Occident.

Une solution imposée à la Serbie par la force ou par chantage n’est guère possible. Je ne pense pas que le «marché», dont on parle dans certains pays occidentaux, d’échanger le territoire (Kosovo) contre l’adhésion à l’UE (de la Serbie) et davantage d’investissements de l’étranger – qui serait logique vu l’état de délabrement de l’économie serbe – soit viable. Ce ne serait pas honnête, pas équilibré. Il serait inacceptable pour les Serbes, quand on connaît leur histoire, leur culture et leur fierté.

Quelles sont les relations de la Serbie avec l’UE?

L’UE est traditionnellement le principal partenaire économique de la Serbie. Les relations historiques, sociales et culturelles restent très fortes. Des centaines de milliers de Serbes et leurs descendants vivent et travaillent dans des pays membres de l’UE. La Serbie est candidate pour l’adhésion à l’UE. C’est ce qui se reflète dans la politique de la «carotte et du bâton» envers la Serbie dans une liste infinie de conditions qu’on n’avait jamais posées aux candidats et qu’on ne leur pose toujours pas. L’UE exige que «la Serbie normalise ses relations avec le Kosovo». Lorsque Belgrade réagit, en déclarant ne jamais accepter de reconnaître le Kosovo, les commissaires de Bruxelles prétendent qu’il n’en est pas encore question et que l’UE ne réclame que le système de contrôle des frontières intégré (Integrated Border Management IBM) aux abords du Kosovo, la signature d’un accord de bon voisinage, l’échange de diplomates, que la Serbie n’empêche pas l’adhésion du Kosovo à l’ONU, etc.! Remarquez l’étendue de cette hypocrisie. On n’exige pas des notes diplomatiques ou d’autres prises de position écrites concernant une reconnaissance, mais des relations telles que celles entre Etats souverains!

Je soutiens une coopération étroite entre la Serbie et l’UE dans tous les domaines, où il y a de l’intérêt pour les deux, sans obstacles: la libre circulation des marchandises, des capitaux, des personnes et des informations. Considérant le fait que l’UE ne traite pas la Serbie comme un partenaire souverain, la Serbie devrait adopter une politique de bon voisinage avec l’UE et mettre de côté la politique actuelle, qui définit l’adhésion à l’UE comme seule solution. Il n’est pas dans l’intérêt de la Serbie de lâcher trop pour recevoir moins. Un esprit d’ouverture et de coopération sans obstacles administratifs, ainsi que des relations de bon voisinage entre la Serbie et l’UE seraient une base sensée pour l’avenir à moyen terme.

Comment l’Allemagne, la Suisse et d’autres pays européens pourraient-ils contribuer à améliorer le sort de votre peuple?

La meilleure voie pour apporter un soutien à la Serbie, mais aussi à la compréhension mutuelle en Europe et revenir aux vraies valeurs de notre civilisation, consiste dans le fait de toujours dire la vérité et de s’opposer à toutes les formes de déformations, de demi-vérités et d’immoralités. La Serbie et la nation serbe ont de tous temps fait partie intégrante de l’Europe, de sa culture, de son développement et de sa civilisation. Il en est de même aujourd’hui et, à mon avis, cela restera ainsi aussi à l’avenir. Les peuples ont de profondes racines et une stature qu’on ne peut transformer du jour au lendemain. A mon avis, il serait heureux de cesser de considérer les Serbes et la Serbie au travers de préjugés et de caractérisations partiales et de les remplacer par une analyse équilibrée et impartiale.

Nous avons appris que le «Belgrade Forum» sera hôte d’une importante conférence internationale à Belgrade même en mars prochain.

Ce Forum et quelques autres associations indépendantes et sans préjugés en Serbie organisent une conférence internationale sous le titre «Agression, militarisation et crise planétaire» qui doit avoir lieu les 22 et 23 mars 2014 à Belgrade. Cette conférence et quelques autres événements du même type marqueront le 15e anniversaire de l’attaque de l’OTAN contre la Serbie et servira à honorer la mémoire des victimes. Nous prévoyons d’inviter des scientifiques et des intellectuels d’Europe, mais aussi d’autres pays, qui traiteront des interventions militaires, des augmentations des budgets militaires, de la militarisation des décisions politiques et de la crise dans le monde, qui n’est, à notre avis, pas seulement une crise financière et économique, mais bien une crise de l’ordre mondial.

Monsieur Jovanovic, nous vous remercions de cet entretien.    •

1        Seules la Bosnie et l’Herzégovine ont un gouvernement central, deux gouvernements, un pour chaque entité, et 10 gouvernements cantonaux au sein de la Fédération de Bosnie-Herzégovine.
2         «La guerre contre la République fédérale de Yougoslavie fut menée pour corriger une erreur d’appréciation du général Eisenhower lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour des raisons stratégiques, il fallait rattraper le stationnement de troupes américaines dans cette région.» Citation de la lettre de Willy Wimmer, adressée au chancelier allemand Gerhard Schröder le 2 mai 2000.
3    «La force doit primer le droit. Là, où le droit international barre le chemin, il faut l’éliminer.» Citation de la lettre de Willy Wimmer au chancelier Gerhard Schröder du 2 mai 2000.
4     L’Accord de Dayton mit en place simultanément deux entités – la Fédération de Bosnie et Herzégovine (Musulmans et Croates) et la République Srpska – leur remettant tous les droits constitutionnels et les responsabilités fondamentales.
5     Le Conseil de sécurité «décide que tous les Etats doivent interdire l’armement et l’entraînement pour des activités terroristes dans cette région» (Kosovo et Métochie, remarque de l’auteur); cf. résolution du Conseil de sécurité de l’ONU n° 1160 du 31 mars 1998. Ce même Conseil de sécurité «prie les Etats de prendre toutes les mesures conformes à leur droit interne et aux dispositions pertinentes du droit international, pour empêcher que des fonds recueillis sur leur territoire ne servent à des fins contraires à la résolution 1160 (1998)»; cf. résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 23 septembre 1998, art. 12.
6     Le ministre de la Défense allemand Rudolf Scharping présenta lors d’une conférence de presse du 7 avril 1999 le prétendu plan des forces armées yougoslaves pour un nettoyage ethnique des Albanais au Kosovo et Métochie. Les services secrets allemands n’ont pas confirmé l’existence de ce plan et finalement, il ressortit que c’était un faux.
7    Il se passa quelque chose de semblable avec le rapport de Yasushi Akashi, représentant spécial pour la Bosnie et Herzégovine de mai 1992. Ce rapport mit en évidence deux aspects importants: premièrement que la plus grande partie de l’armée yougoslave avait été retirée et que, deuxièmement, le retrait de Bosnie de l’armée croate n’avait pas eu lieu. Toutefois, ce rapport ne fut pas distribué aux membres du Conseil de sécurité jusqu’au 30 mai 1992, jour où la résolution n° 757 du Conseil de sécurité décidait de graves sanctions contre la République fédérale yougoslave (cf. rapport du secrétaire général S24049 du 30 mai 1992, al. 6 et 9)
8    L’Espagne, la Roumanie, la République slovaque, la Grèce et la Chypre ne l’ont pas reconnue.

* «De Nuremberg à La Haye» ISBN 978-86-83965-7-3 [en serbe]
«De l’agression à la sécession» ISBN 978-86-83965-9-7 [en serbe]

 

Articles Par : Zivadin Jovanovic
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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 13:45

 

 

  http://angely.over-blog.com/article-24692972.html

20081111_StJulien-expo-poilus_3145.jpg Verdun

 

 

N'enterrons pas

la page de nos Poilus.

Par Chantal Dupille

 

 

Ils avaient 18 ou 20 ans,

ils ont été fauchés avant même d'avoir vécu, aimé.


Les plus chanceux sont revenus - mais dans quel état ?

"Gueules cassées", esprits blessés...

C'est l'horreur de la guerre !


Le dernier poilu, Lazare Ponticelli,

a dit : "La Der des Der" !

Mais ce ne sera pas la Der des Der.

Car les canons doivent être vendus.

Alors, nos enfants seront la chair.

Comme les gosses américains

qui partent sur les champs de bataille

pour payer leurs études ou pour avoir un job.

Et puis, les multinationales de mort

réclament leur lot de victimes.

Les Financiers se frottent les mains.

Les mères pleurent,

les fiancées pleurent,

les gosses pleurent.

Les Grands n'ont cure de nos larmes !

 

Mais Verdun,

mais les Poilus

et l'atroce vie dans les tranchées,

c'est autre chose.

Ils ont enduré l'horreur

au quotidien.

Ils sont morts pour rien.

60.000 en un jour !


Les Puissants ne sont puissants

que sur le sang des peuples.

On ne meurt jamais pour la patrie,

mais pour engraisser

les vampires de la City et de Wall-Street.

 

Mais le sang des Poilus,

de nos Poilus,

de nos ancêtres,

c'est une page d'Histoire

que nous ne devons jamais oublier.

Elle est différente. Elle est unique.

Notre belle terre porte les cicatrices

du sacrifice de nos pères

partis à l'âge où ils étaient encore des enfants.


Nous n'avons pas le droit de confondre cette guerre

avec les aventures impériales et impérialistes.

Nous ne devons pas commémorer

toutes les guerres ensemble,

d'autant que cela s'achèvera sans doute

par la seule évocation des camps de la honte.


N'acceptons pas que toutes les pages d'Histoire

se réduisent à une seule,

comme on veut tuer les Nations pour n'en faire qu'une,

gérée par les gangsters de la banque.


On n'a pas le droit de réduire notre Histoire,

on n'a pas le droit de n'en faire qu'une page,

chacune est spécifique.

Et la page de nos Poilus est sans doute

la plus effroyable de toutes.


Ne tuons pas une 2e fois nos Poilus

en les ensevelissant dans un quasi oubli,

dans l'affreux magma de toutes les guerres de l'OTAN !

 

Battons-nous pour préserver l'honneur de nos Poilus,

battons-nous pour que leur sacrifice n'ait pas été vain !

 

Chantal Dupille

 

 


lfdaadp.jpg
C’était le dernier d’une immense cohorte, celle des 8,5 millions de soldats français de la Grande guerre : Lazare Ponticelli, dernier poilu français survivant, s’est éteint , hier, à l’âge de 110 ans.
Il était le dernier témoin direct de la « der des der ». «L’horreur de cette guerre, je ne l’ai pas oubliée, ni pour moi ni pour ceux qui sont morts. C’est pourquoi je vais le 11 novembre au monument aux morts... » Lazare Ponticelli, seul « poilu » français rescapé de la Première guerre mondiale, n’ira plus se recueillir pour ses camarades. Il est mort, hier, à l’âge de 110 ans.

 
Immigré italien arrivé à 5 ans à Paris, Lazare Ponticelli s’était engagé en août 1914 dans la Légion étrangère en « trichant sur son âge ». Il avait alors 16 ans. Il fut envoyé au front à Soissons, dans l’Argonne puis à Douaumont. D’abord affecté à creuser des fosses pour enterrer les morts, il dut ensuite construire des tranchées, avant d’être enrôlé dans le 3e régiment de chasseurs alpins italiens en 1915. Il fut envoyé combattre les Autrichiens dans le Tyrol, où il fut blessé. A son retour en France en 1921, Lazare Ponticelli créa, avec ses deux frères, une entreprise de chauffage et tuyauterie.

 

Blog de schumi76 :le bon,la brute et le truand...oui ç est bien moi !, Tchao poilu.....

Avec Lazare Ponticelli disparaît le dernier combattant en France de la guerre de 1914-1918, qui fit dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français : paysans, employés, instituteurs, ouvriers, Bretons ou Auvergnats, tirailleurs marocains ou sénégalais, tués sur les coteaux de la Marne, dans les tranchées de Verdun ou du Chemin des Dames. Le conflit aura aussi fait trois millions de blessés, dont un million d ’ invalides, amputés ou gazés et 15.000 « Gueules cassées » , ces soldats défigurés. La Grande Guerre, ce sont aussi des milliers de disparus ou jamais identifiés dans la boue de la Marne ou de Verdun, symbolisés par le Soldat Inconnu qui repose sous la voûte de l’Arc de Triomphe.
Il ne resterait désormais dans le monde que huit survivants de la Première guerre mondiale ayant réellement combattu, selon le recensement effectué par Frédéric Mathieu, concepteur du site spécialisé Derdesders.

 

[ Le Télégramme ]
http://bibliza.over-blog.com/article-17650816.html




pdpc.jpg
Voici une occasion de vous parler de la collection Librio/RadioFrance qui publie régulièrement des Paroles de... Dans un recueil à 2€, des témoignages d'anonymes sur des périodes clés de l'Histoire, ds récits de vie, ... L'un des premiers publiés fût justement Paroles de Poilus, en 1998.
J'aime beaucoup cette collection, je les ai presque tous : ça prend de place dans les étagères et c'est poignant à lire. c'était une belle initiative, de RadioFrance et de Librio de créer cette collection et de continuer à l'entretenir.




pdp2.jpgParoles de Poilus,
Collectif,
Ed. Librio, 1998


Mot de l'éditeur :


 Ces extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques sont authentiques, tendres et poignants ; ils illustrent notre mémoire collective et rendent à l'histoire sa dimension humaine. Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures... Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces Poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...


Le dernier Poilu s'est éteint, quatre-vingt dix ans après la signature de l'Armistice. C'est toute une génération qui s'éteint. C'était la période de l'Histoire de France la pluséloignée dont on ait encore des survivants pour raconter. Aujourd'hui, il ne reste que les livres (comme celui-là), les films, les archives de guerre, ...
Quand on pense que Guillaume Apollinaire, Charles Peguy ou Ernest Hemingway ont fait cette guerre, ça nous semble vraiment loin, mais quand on apprend que le dernier Poilu vient de nous quitter, ça nous semble plus proche, c'est étrange...
Bref, voilà une funeste occasion de lire ou relire cet ouvrage, ou d'autres concernant la Première Guerre Mondiale

 

http://bibliza.over-blog.com/article-17650816.html

 

Paroles de verdun : lettres de poilus - Jean-Pierre Guéno

Description Du 21 février au 18décembre 1916, ce fut l' " enfer de verdun ". Au jour le jour, durant ces dix longs mois, les combattants ont écrit à leur famille ou à leurs proches, et leurs lettres révèlent en direct la tragédie de cet événement. jean-pierre guéno en a réuni un florilège, qui témoigne de l'endurance de ces hommes à la boue des tranchées, à la faim, à la soif, au désespoir, et à l'incompétence des élites militaires, celle de joffre par exemple, qui fit désarmer les forts de la ville six mois avant la ruée allemande. " verdun " est une bataille à somme nulle : 301 jours d'affrontements sévères pour, au final, raccompagner les allemands à la case départ, laissant la meuse tel un immense champ voué au carnage jusqu'en novembre 1918. restent l'humanisme, la formidable bravoure des poilus, à la fois victimes et héros. jean-pierre guéno dirige les éditions radio france. la sensibilité et la finesse de son travail antérieur, paroles de poilus, se retrouve dans ce recueil de lettres qui rend hommage à leurs auteurs et les immortalise

Jean-Pierre Guéno (Auteur)

 


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Coffret 14-18 Paroles de Poilus Coffret DVD (2 disques)

http://www.editionsmontparnasse.fr/p890/Coffret-14-18-Paroles-de-Poilus-Coffret-DVD

la suite ici :

http://www.wat.tv/video/paroles-poilus-1wuum_2hheh_.html

 

 

 

 

Le guide rouge de Verdun et de ses champs de bataille.
Images d'après-guerre.

http://livresanciens-tarascon.blogspot.fr/2011/11/le-guide-rouge-de-verdun-images-dapres.html


 

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Une pensée pour le million de poilus tombés au champ d'honneur et pour les 8 millions de morts qu'a fait cette première guerre mondiale. On aimerait que cette commémoration ne soit pas un tremplin, une tribune pour les opposants ou les militants politiques de tous bords ! Et puis non…

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" Tous des cons ! " aurait dit Céline qui s'y connaissait, lui aussi, avec la connerie humaine. Bien sûr, il faudrait qu'il n'y ait plus de guerre ; bien sûr, il faudrait que les gentils soient heureux et que les méchants meurent – ah, non ! Qu'ils aillent tous en prison. Quel programme !

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Violence : A peine faites-vous une faute de conduite ou encore moins, un regard à la sortie d'une boite de nuit, une pensée qui dérange et l'on vous fait un bras d'honneur, on vous insulte, on se bat avec vous. Et des fois, vous trouvez ça normal. Et des fois, vous vous battez aussi…

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Et vous voudriez quoi ? Ne pas être un exemple ? Tiens ! Une lettre du front pour vous indigner. C'est très à la mode de s'indigner… Pierre

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Karl Fritz, caporal. Argonne, le 16 Août 1916

Chers parents et chères sœurs,

Le 2, à Saint-Laurent, nous avons entendu le signal de l'alerte. On est venu nous chercher avec des véhicules, et on nous a amenés jusqu'à quelques kilomètres du front de Verdun. [...] Vous ne pouvez pas avoir idée de ce qu'on a vu là-bas. Nous nous trouvions à la sortie de Fleury, devant le fort de Souville. Nous avons passés trois jours couchés dans des trous d'obus à voir la mort de près, à l'attendre à chaque instant. Et cela, sans la moindre goutte d'eau à boire et dans une horrible puanteur de cadavres. Un obus recouvre les cadavres de terre, un autre les exhume à nouveau. Quand on veut se creuser un abris, on tombe tout de suite sur des morts. Je faisais partie d'un groupe de camarades, et pourtant chacun ne priait que pour soi. Le pire, c'est la relève, les allées et venues. A travers les feux de barrages continus. Puis nous avons traversé le fort de Douaumont, je n'avais encore jamais rien vu de semblable. Là, il n'y avait que des blessés graves, et ça respirait la mort de tous les côtés.

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En plus, nous étions continuellement sous le feu. Nous avions à peu près quarante hommes morts ou blessés. On nous a dit que c'était somme toute assez peu pour une compagnie. Tout le monde était pâle et avait le visage défait. Je ne vais pas vous en raconter davantage sur notre misère, je pense que ça suffit. Nous étions commandés par un certain adjudant Uffe. On ne l'a pas vu. Mais le Seigneur m'est venu en aide. Là-dessus, nous sommes repartis pour Spincourt où on nous a chargés sur des véhicules à destination de Grandpont, puis nous sommes revenus en deux jours à nos positions devant Chapelle, où nous sommes maintenant un peu mieux installés. Je vais écrire à Guste. Je vous embrasse de tout coeur et vous recommande à Dieu. Votre fils et frère reconnaissant. Karl



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COLLECTIF. Le Guide Rouge de Verdun et de ses champs de bataille.Verdun, chez Fremont & Fils, sd (1920). Format in-12. Ouvrage réuni par deux solides agrafes non oxydées, couverture illustrée. Publicités aux contre-plats. Cahiers bien solidaires. 112 pages. Nombreuses illustrations et photographies. Livre en bon état. 15 € + port

 


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► 10:12► 10:12

dailymotion.com30 janv. 2006 - 10 min
Essai libre réalisé en classe de 1ère (année 2004/2005) sur le thème de la première guerre mondiale et des poilus ...

Essai libre réalisé en classe de 1ère (année 2004/2005) sur le thème de la première guerre mondiale et des poilus. Montage effectué à l'aide de Windows Movie Maker 2 (avec des moyens archaïques donc !) mais une bonne note au final : un 20 ! :D

http://www.dailymotion.com/video/xrt8_paroles-de-poilus_creation

(conseillé par eva)

 

Affiche du film d'Emile Buhot Verdun tel que le Poilu l'a vécu (1927)

http://crdp.ac-amiens.fr/pensa/3_13_case3.php

 

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http://museevirtuelmilitaire.centerblog.net/rub-documents-premiere-guerre-.html?ii=1

 

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L’offensive de Verdun
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Guerre 1914-1918

 

 

Exposition au couvent de CLUNY EN 2011 sur 14/18

Exposition sur la grande guerre au couvent de Cluny en 2011   Petite reconstitution du champ de bataille. Verdun Les tranchées sont « labourées » par l’artillerie Les Poilus sont « hachés » par les obus, mais s’accrochent à cette terre Lorraine

  • un-poilu-raconte-1915-1918.jpg
    Un poilu raconte... 1915-1918
    15 €
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    Les Poilus : La France sacrifiée
    8,40 €
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  • Poilus : Les Ders des Ders
    Poilus : Les Ders des Ders
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http://dijon1900.blogspot.fr/2010/03/14-avril-1916-ouverture-du-poilus.html

 

 

 

 

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Cliquez sur les images pour les agrandir

 

 

Peut-être avez-vous lu "Paroles de Poilus", ce superbe livre composé de lettres de soldats à leur famille durant la première guerre mondiale ? Si ce n'est pas le cas, il faut absolument le faire pour y découvrir, loin des livres d'histoire égrenant chronologiquement des faits de guerre en exaltant l'héroïsme des combattants, le douloureux quotidien d'une génération sacrifiée, les sentiments, les peurs, les angoisses, les colères de ces hommes, parfois tout juste sortis de l'adolescence, parfois père de famille, arrachés de leurs terres pour aller servir de chair à canon.

J'ai eu envie aujourd'hui, alors que le dernier d'entre eux s'en est allé récemment, d'apporter un modeste addendum familial, sous la forme de trois cartes postales écrites durant cette sombre période par deux de mes arrières-grands-pères et adressées à chaque fois - simple coïncidence - à leurs belles-soeurs respectives. Ce sont hélas les seules traces écrites de leur main qui ont su traverser le temps en échappant aux rongeurs et à la pourriture. On y devine, malgré un ton presque badin, un peu de l'enfer qui fut le leur quatre années durant

 

http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2008/05/03/948-paroles-de-poilus-addendum

 



PAROLES_DE_POILUS.JPG..

 

 

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Voir les vidéos sur mon blog officiel :

Les Poilus, dossier. Pas de commémoration de toutes les guerres ensemble !

Rappel d'un texte écrit par moi du temps de Sarkozy :

 

Sarko_Le_fou_de_guerre.jpg

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2011/09/Sarko_Le_fou_de_guerre.jpg

 

Journée Unique de commémoration,

une honte pour la Mémoire de notre pays !

par eva R-sistons

 

 

Ainsi, l'Occupant de l'Elysée voudrait inscrire dans le marbre le devoir de mourir pour la patrie... des multinationales de mort ! Comme si toutes les guerres se ressemblaient, de défense et de conquêtes (impériales, impérialistes, coloniales, et même bientôt nucléaires de dépopulation) ! En fait, Sarkozy, comme une Marie Drucker à la télé, veut donner aux Français le goût, et le devoir, de faire la guerre. Pour engraisser ses amis du Medef ou du Fouquet's, et pour plaire à l'Oncle Sam, dont l'Empire en plein effondrement ne tient que par la guerre.

 

Pour faire accepter ses guerres de prédation immondes, le toutou de l'Amérique veut mettre dans le même sac la guerre des Poilus qui ont donné leur vie pour défendre la patrie attaquée, et celles qui offrent aux Anglo-Saxons les moyens de dominer la planète - via, entre autres, la conquête de l'Afrique et des terres, au Moyen Orient, riches en pétrole. Le tout encadré par Israël, discret  maître es-déstabilisations et violations du droit international ! Au détriment de la souveraineté des Etats. Ces guerres faussement humanitaires (souvent d'ailleurs en réalité pour rester au pouvir), menées par des Etats terroristes, devraient être déclarées hors-la-loi, et sévèrement réprimées par une CPI digne de ce nom ! Au lieu de cela, on veut donner à nos enfants le goût des guerres, du sacrifice... pour les multinationales apatrides, en les assimilant aux guerres "nobles" d'antan, pour sauver la patrie attaquée, elles ! Et quelle honte de se pavaner entre 4 enfants de soldats morts en Afghanistan, comment les mères peuvent-elles se prêter à une telle mise en scène ?  Tout n'est que communication, d'ailleurs en faisant croire qu'on aime la France alors qu'on la déteste copieusement et qu'on se sert d'elle pour satisfaire sa soif de pouvoir, d'argent, de notoriété, au service d'intérêts étrangers. Quelle sinistre farce ! Nos jeunes vont-ils se sentir moralement obligés de participer aux boucheries impériales de puissance hégémonique ? Qui leur fera comprendre que toutes les guerres n'ont évidemment pas la même tonalité  ? Là encore, Sarkozy l'Américain s'inspire des moeurs outre-atlantiques, en tentant d'instaurer comme aux USA, son modèle, un "Memorial Day", une fête du souvenir ! C'est se moquer de notre pays !

 

Qu'attendons-nous pour bouter dehors l'Occupant de l'Elysée, qui n'a rien à faire en France ?

 

Eva R-sistons à l'intolérable

  .

Jeudi 17 novembre 2011

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 04:43
HOTO
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Kaboul comme Dien Bien Phu...

 

Opinion de René Cagnat

 

Kaboul comme Dien Bien Phu...

inv


*Le colonel (retraité) René Cagnat, 70 ans, est un spécialiste reconnu de l'Asie centrale, où il vit, à Bichkek (Kirghizstan). Il propose notamment des services pour la découverte de ces régions: son site est ici. Ancien attaché militaire en Urss et dans les pays de l'Est, René Cagnat a également servi à Berlin, au SGDN et à la DAS. Il a quitté le service actif en 1999. Docteur en sciences politiques, chercheur à l'IRIS, il est l'auteur de nombreux livres et articles. On lui doit notamment "la Rumeur des steppes" (Payot, 2001) dont une nouvelle version doit paraitre le mois prochain.


A la suite d'un séjour à Kaboul en 2008, il avait écrit cet article, qui n'avait alors connu qu'une diffusion confidentielle. Il y comparait la capitale afghane avec Dien Bien Phu. "une garnison assiégée que menacerait tôt ou tard le fanatisme et l’ostracisme des Afghans. J’avais alors été frappé, nous confie-t-il aujourd'hui, notamment à Kaboul, par la « promiscuité » dangereuse entre bases et banlieues proliférantes. Aujourd’hui, la situation est la même, mais les banlieues s’insurgent : la population afghane, révulsée par les bourdes à répétition des Américains, vomit littéralement les occupants étrangers. (...) Le printemps va être très difficile à vivre pour un corps expéditionnaire qui amorce à peine son repli. La guerre n’est pas encore perdue,mais elle n’a plus de sens! Avant que l’étau ne se resserre, il faut la terminer dignement mais vite, d’ici la fin d’année, par un rétablissement provisoire de nos unités en Afghanistan du nord et en Asie centrale."


A sa demande et alors que la situation se dégrade dans le pays, suite à l'affaire des Corans, nous publions cet article de 2008. Il n'a malheureusement rien perdu de son actualité.
Jean-Dominique Merchet
_______________________________


"Une arrivée en avion à Kaboul remet en mémoire Dien-Bien-Phu. Les dimensions de la vallée, les contreforts qui la dominent, l’aéroport hérissé de défenses et jusqu’aux points d’appui adossés aux axes d’entrée, tout cela remémore la cuvette où nos soldats connurent, en 1954, le désastre et la gloire.


Mais la ressemblance ne s’arrête pas là. La capitale afghane, peuplée aujourd’hui de trois millions de quasi réfugiés, passe à l’état de siège : alors que les Taliban s’infiltrent dans la population, les routes d’accès se ferment. Les Etats-Unis et l’OTAN vont jusquà payer indirectement les insurgés pour obtenir l’approvisionnement terrestre de la garnison. (...) Notons que l’environnement populeux de Kaboul est mille fois plus dangereux que celui, agreste, de Dien-Bien-Phu : il permet d’installer des commandos auprès des points d’appui et fournit le terreau d’un fanatisme qui pourrait submerger les défenseurs.


Le peuple afghan, au fil de son histoire, a plusieurs fois illustré sa capacité à chasser les étrangers. Il est facile d’envahir l’Afghanistan, pays divisé dans lequel on peut toujours s’appuyer sur une faction. Mais le tenir est une autre affaire ! L’Afghan, en effet, et en particulier le Pachtoun, se caractérise par une xénophobie latente. Pour peu que le nouveau venu fasse preuve d’arrogance, pour peu qu’il n’appartienne pas à l’islam, et voici l’unité qui se reconstitue contre lui. Les Anglais qui ont essuyé en moins d’un siècle, de 1838 à 1921, trois échecs en s’aventurant en pays pachtoun, auraient dû s’en souvenir.
Mais non !


Quel Anglo-saxon revenu à Kaboul s’est rappelé le désastre infligé en 1842 aux 4500 hommes du premier corps expéditionnaire britannique ? Contraints de quitter la capitale afghane, ils ont disparu à l’exception d’un seul, le docteur Brydon. Aujourd’hui, comme en 1880, voici les mêmes Britanniques enlisés dans l’Helmand. Sait-on qu’alors, dans cette province même, au cours de la bataille de Maïvand, l’armée de Sa Majesté, face à des guerriers déchaînés, s’est débandée perdant 800 hommes sauvagement tués, tous ses canons et, même, ses deux étendards ? Les Afghans, il est vrai, avaient été fanatisés par une passionaria locale, Malalaï, qui leur répétait : « si tu reviens vivant de Maïvand, la honte sera sur toi ! ». En 1919, enfin, alors que l’émir Amanullah, ulcéré par les contrôles anglais sur sa politique étrangère, vient d’attaquer à l’improviste la garnison anglaise, Londres, déjà, se met à bombarder par avion le palais royal. Le monarque fait mine de céder, mais la maladresse anglo-saxonne laisse des traces profondes dans un peuple plus indomptable que jamais.


Il le montre de 1979 à 1989 contre les Soviétiques. Face à la montée des périls, ces derniers ont le mérite de réussir un repli avant que la nasse ne se referme sur eux. Cette nasse correspondait à un étranglement terrestre de la capitale par les résistants complété par l’utilisation de missiles anti-aériens stinger fournis par les occidentaux.
Puisse nos troupes de l’OTAN se retirer à temps ! Sinon, notamment à Kaboul, comment faire face à des foules fanatisées ? Aujourd’hui déjà, il y a pléthore de volontaires pour les attentats par kamikazes alors même que l’armement des Taliban s’améliore. Comme à l’état-major de Saïgon où prévalait le point de vue selon lequel le Viet-Minh ne pourrait installer son artillerie lourde autour de la cuvette, domine de nos jours à l’OTAN l’opinion que les insurgés ne pourront se procurer les missiles anti-aériens ou autres armements qui leur permettraient d’acquérir la supériorité. Or nombre d’ex-Soviétiques, humiliés naguère par les stinger remis aux mujjahidines, rêvent d’agir de même avec les révoltés. (...) Que deviendront les points d’appui isolés par les insurgés lorsque les hélicoptères menacés ne pourront plus assurer le ravitaillement ?


A quoi bon insister ? La guerre a été perdue dès novembre 2001. Le peuple afghan, révulsé par la dictature des Taliban, venait pourtant d’accueillir avec curiosité sinon bienveillance –hospitalité oblige- ces étrangers qui promettaient d’apporter le renouveau et la richesse. Hélas ! A peine les Américains étaient-ils arrivés qu’ils procédaient à des bombardements massifs.
Depuis, les Etats-Unis et, à leur remorque, l’OTAN, n’ont cessé d’accumuler les fautes graves. Ils n’ont pas lutté contre la culture du pavot qui finance de plus en plus l’insurrection. Ils n’ont pas établi un contact suffisant avec la population. Enfin, alors qu’ils avaient affaire à une société médiévale, ils ont promu un système démocratique inadapté, assorti d’un pouvoir fantoche : seule la famille royale, autour du roi Zaher Shah, avait l’aura et le savoir-faire nécessaires pour brider les seigneurs de la guerre et lutter contre la corruption.


Malgré l’aggravation de la situation, les Américains s’accrochent. Ils le font surtout parce que leurs bases dans la région leur offrent un pivot idéal pour prendre à revers aussi bien l’Iran ou la Chine que la Russie. Devant l’importance de l’enjeu, ne vaudrait-il pas mieux, au nom de l’efficacité, qu’ils se désengageassent, sinon des bases de Bagram et de Kandahar, du moins de Kaboul trop menacé ?


Ils retrouveraient ainsi une liberté de manœuvre leur permettant, entre autres, de mieux lutter contre la culture du pavot. Que les Russes et les Chinois – et, à travers eux, l’Organisation de coopération de Shanghaï - fussent alors obligés d’intervenir serait logique : l’insécurité afghane n’est-elle pas, d’abord, le problème des pays de la zone ?


Si les Américains persistent dans leur guerre, une question se pose, pour nous Français comme pour nos comparses de l’OTAN : comment tirer notre épingle d’un « très grand jeu » qui, pour l’instant, ne nous concerne pas (...) ?"
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EFFpkAkkyyXcwCLNMp.shtml
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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 16:07

 

L’histoire non dite de la “rébellion ” libyenne


Lundi 20 Février 2012


L’histoire non dite de la “rébellion ” libyenne

 

Un intéressant article qui revient sur la prétendue «révolution» libyenne ». On apprend d’ailleurs qu’un des objectifs des prétendus révolutionnaires était justement d’éliminer ceux qu’ils désignaient comme révolutionnaires. Non, non ils n’avaient pas d’idées suicidaires mais selon leurs propres termes, les révolutionnaires étaient les membres des structures politiques du régime de Mouammar Kadhafi.
Volià pour le qualificatif de révolutionnaire.
L’auteur arrive en fin de compte à des conclusions voisines de celles que formule Thierry Meyssan, c’est-à-dire que les gouvernements occidentaux se sont alliés de facto et en toute connaissance de cause avec des «djihadistes» du genre Oussama ben Laden qu’ils prétendaient combattre. La différence étant que la National Review et John Rosenthal sont des conservateurs Américains, c’est-à-dire qu’ils se situent dans la ligne classique du parti Républicain. Le plus grand des paradoxes étant que des “djihadistes” ont été portés au pouvoir avec l’aide en matière de relations publiques d’un de ces mêmes «intellectuels» qui dénonce le fascisme vert.
Je dirai que cet article nous en dit surtout un peu plus sur le moment où a commencé à se nouer cette alliance, soit la période où bon nombre de chefs de cette nébuleuse sont tombées entre les mais des services secrets occidentaux qui ont compris qu’il était possible de travailler avec eux dans l’intérêt commun.
Le complot islamiste: l’histoire non dite de la rébellion libyenne
Par John Rosenthal, National Review (USA) 17 février 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri
C’est aujourd’hui l’anniversaire official de la “révolution du 17 février,” la rébellion libyenne contre le pouvoir de Mouammar Kadhafi qui – avec une aide massive d el’OTAN- a fini par aboutir à la chute du régime et à la mort de Kadhafi. Même si la rébellion a été d’emblée présentée par les media occidentaux comme un « mouvement de contestation », il ressort clairement des preuves filmées comme des témoignages de première main que les « manifestations » ont été extrêmement violentes dès le début. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir des colonnes de « manifestants » armés – comme certains media les ont qualifiés de manière incongrue – se mettre en marche en direction de Tripoli.
Dans pratiquement chaque ville où des troubles ont éclaté, des postes de police et d’autres édifices et installations publics ont été attaqués et incendiés. De telles attaques avaient été signalées à Benghazi, Derna, Tobrouk, el Beïda et Zawiyah entre autres. A Derna, selon le témoignage d’Amer Saad, un « militant » pro-rébellion, les forces fidèles à Kadhafi avaient été enfermées dans des cellules d’un poste de police local et le bâtiment avait été incendié.
La violence des “manifestations” n’est guère surprenante compte tenu de ce que nous savons maintenant du rôle du Groupe Islamique Libyen de Combat (GILC) lié à al Qaïda dans la rébellion. Au moins trois militants liés à al Qaïda  qui avaient à un moment ou à un autre été détenus par les Etats Unis ont joué un rôle de premier plan dans le soulèvement contre Kadhafi. Après la chute de Tripoli, l’un d’entre eux, le chef historique du GILC, Abdelhakim Belhadj deviendra gouverneur militaire de la capitale libyenne (dans la presse occidentale, Belhadj est souvent confondu avec Abdelhakim al-Hasadi qui est un autre militant lié à al Qaïda qui a joué un rôle très important dans les premières phases de la rébellion en Libye orientale).
En outre, des faits peu connus mentionnés dans un dossier judiciaire britannique indiquent qu’il n’y a rien eu de spontané dans la violence. Vers le milieu de la dernière décennie, le GILC avait en fait élaboré un plan pour déstabiliser le régime de Kadhafi au moyen des mêmes nombreuses tactiques qui seront employées dès le début de la rébellion en février 2011. Le plan avait été découvert dans un CD saisi par la police britannique au cours d’une perquisition effectuée en février 2005 au domicile d’un réfugié politique Libyen à Birmingham.  Dans une décision de justice de 2009, l’individu est simplement identifié par les initiales « AV ». (voir Secretary of State for the Home Department contre AV,  30 avril 2009.)
Les attendus de la décision observant que AV était un membre du conseil de la chouhra [consultation] du GILC et que son nom avait été ajouté le 7 février 2006 à la liste de l’ONU des personnes et entités liées à al Qaïda.
Ces indications ainsi que d’autres précisions biographiques désignent clairement « AV » comme étant en réalité Abderrahmane al-Faqih. Selon la décision judiciaire britannique et d’après les informations recueillies par le Conseil de Sécurité de l’ONU, al-Faqih/ “AV” avait été condamné par contumace par un tribunal marocain pour complicité dans l’attentat suicide de Casablanca en mai 2003 qui avait coûté la vie à plus de 30 civils et blessé beaucoup d’autres.
Qui plus est, le résumé des motifs  de l’ONU pour l’inclusion d’al-Faqih dans la liste des sanctions contre al Qaïda note qu’il est «considéré comme étant relié au réseau terroriste en Irak qui était dirigé par Abou Moussab al-Zarkawi. » Les documents judiciaires britanniques montrent qu’al-Faqih avait implicitement admis ses liens avex al-Zarkawi et al Qaïda en Irak en affirmant avoir envoyé un message aux ravisseurs de Kenneth Bigley afin de les convaincre d’épargner la vie de Bigley (voir le § 17 de la décisien mise en lien ci-dessus). Bigley, un ingénieur Britannique, avait été décapité par l’organisation d’Abou Moussab al-Zarkawi en octobre 2004.
L’auteur du plan découvert dans le CD d’al-Faqih était le chef idéologique du GILC Abou al-Munthir, alias Sami al-Saadi. Comme le cher du CILC Belhadj, al-Munthir/al-Saadi avait été transféré dans une prison libyenne en 2004 après avoir été détenu par les services secrets américains en Asie du Sud-Est. Un certain Abou Munthir est incidemment cité dans les documents judiciaires britanniques comme étant un agent d’al Qaïda qui encourageait les jeunes Musulmans de Grande Bretagne à commettre des actes terroristes dans ce pays après l’invasion de l’Afghanistan. Des communications entre le gouvernement libyen et les services secrets occidentaux découvertes après la chute de Tripoli donnent à comprendre que l’Abou Mounthir en question n’était autre qu’al-Saadi (ces documents sont reproduits ici ).
Entre autres documents trouvés sur le CD d’al-Faqih, se trouvait un manuel pour fabriquer des bombes et ce que le juge britannique Colin Mackay a décrit comme un «sinistre matériel anti-occidental.»
Selon la décision de justice de 2009, le plan du GILC:
Inclut un appel aux moudjahidin à s’entraîner au maniement des armes et à la préparation d’explosifs et à infliger des destructions et des dégâts aux « sièges des comités révolutionnaires, les locaux des services de renseignements et les lieux où se trouvent les révolutionnaires et les corrupteurs.»
Les références aux “révolutionnaires” et aux “comités révolutionnaires” concernent ce que Mouammar Kadhafi appelait la révolution Fateh. Les « comités révolutionnaires » étaient une composante permanente de la société libyenne du temps de Kadhafi : une forme d’institutionnalisation de la révolution Fateh.
Le plan du GILC appelait en outré à une “opération martyr” contre une cible importante comme le tyran Kadhafi, d’autres membres importants de la tyrannie ou des locaux des services de renseignements.” Il se trouve qu’un attentat suicide contre une caserne de l’armée à Benghazi le 20 février avait été signalée comme ayant joué un rôle essentiel dans le succès de la rébellion – l’auteur de l’attentat aurait rempli une voiture d’explosifs et fait exploser l’entré de la caserne.
Le simple fait que les rebelles se servent de la méthode caractéristique d’al Qaïda est en lui-même une preuve de la nature djihadiste de la rébellion. Des « opérations martyr » très semblables evec des véhicules bourrés d’explosifs ont été exécutées contre des installations militaires américaines en Afghanistan. Le fait que l’auteur présumé de l’attentat de Benghazi ait été salué comme un héros par la presse occidentale (voir ici  ou ici  par exemple) représente seulement un des aspects par lequel le conflit libyen a abouti à ce qu’on peut décrire comme une «banalisation» du djihad.
Il convient d’observer que sur la base de la possession par lui du plan du GILC, al-Faqih/ »AV » avait été déclaré coupable par un tribunal britannique pour recel d’un document visant à favoriser l’exécution ou la préparation d’actes terroristes en violation du Terrorism Act britannique de 2000. Une décision de 2007  confirmant la condamnation observe sans détour :
La législation ne donne pas d’exemption, ne fait pas d’exception, n’offre pas de défense, ni ne disculpe ce qu’on voudrait présenter comme du terrorisme pour une cause juste. Une telle notion est étrangère à la loi. Le terrorisme est le terrorisme quels que soient les motivations des auteurs.
Les forces britanniques se sont pourtant conjuguées aux forces françaises, américaines et d’autres puissances de l’OTAN pour intervenir en Libye en soutien d’une rébellion dont les méthodes avaient été reconnues comme étant de nature terroriste par le justice britannique.
En ce moment, il est courant chez les observateurs occidentaux de déplorer le fait que le « printemps arabe » a été suivi d’un « hiver islamiste ». Mais quand on le replace dans un ensemble, avec toutes les autres preuves  des racines islamistes de la rébellion libyenne, le plan du GILC laisse peu de place au doute : indépendamment ce qui s’est passé dans le reste du monde arabe, le soulèvement en Libye était la réalisation non d’aspirations démocratiques, mais des vieilles ambitions d’extrémistes islamistes. C’est un « printemps islamiste » qui a ouvert la voie de l’actuel « hiver islamiste. »
— John Rosenthal traite de politique européenne et de questions de sécurité transatlantiques. Vous pouvez suivre son travail sur http://www.trans-int.com/ ou sur Facebook.

http://mounadil.wordpress.com/

 

http://www.alterinfo.net/L-histoire-non-dite-de-la-rebellion-libyenne_a71668.html

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 01:12

Retour sur une sale guerre:

Celle de Yougoslavie

 

Introduction d'eva R-sistons :

 

YougoSLAVIE... Yougo... slave ! Alliée des Russes ! Alors l'OTAN, l'Organisation Terroriste Anti-Nations, met en scène des massacres ethniques, et déclare la guerre avec les bons zamis européens. Voici la Yougoslavie bombardée, le Kosovo déchiqueté, et le nouveau Kosovo (vous savez, celui de la Mafia) reconnu par l'Occident - qui y implante la plus grande base US de la région. Pour quoi faire, ensuite ? Pour mieux cerner la Russie, et l'attaquer ! Adieu la base russe en Yougoslavie, voici la base US au Kosovo ! Car la Yougoslavie est désintégrée, réduite en morceaux plus ou moins antagonistes, et l'Occident usraélien y règne en maître en prévision de ses futures guerres nucléaires impériales de dépopulation, de contrôle, de prédation ! Voilà la vérité occultée au public... eva R-sistons

 

 

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La vérité sur les événements au Kosovo, ou, comme disent les Serbes, dans la province du Kosovo et Metohija est rarement révélée au grand public en Occident. L’un des rares qui se soit engagé à dire la vérité sur le sort difficile des Serbes du Kosovo est Kristian Kahrs, un Norvégien d’origine. Retour sur son histoire :

Il était une fois un membre de la KFOR. Comme  officier du contingent norvégien, il a travaillé dans le service d’information des forces internationales. Après sept mois au Kosovo, Kahrs a terminé son travail en tant que major de la KFOR, et ne voulait plus renouveler son contrat. Une des raisons pour laquelle il aurait quitté la KFOR est notamment la dissimulation de l’information sur la persécution des Serbes. Aujourd’hui, il admet qu’il a été très naïf en 2000, lorsque l’OTAN a attaqué la Serbie. A cette époque, il croyait toujours que l’OTAN avait recouru à de telles mesures pour protéger les droits de l’homme au Kosovo et Metohija.

Après avoir terminé son travail dans le service d’informations de la KFOR, Kristian Kahrs a été actif pendant de nombreuses années comme correspondant de guerre en ex-Yougoslavie et dans d’autres points chauds à travers le monde. Il vit aujourd’hui en Serbie, qu’il considère comme sa seconde patrie.

“En tant qu’ancien officier de l’OTAN, je dois m’excuser auprès du peuple serbe, parce que nous n’étions pas en mesure de protéger les minorités au Kosovo et Metohijia”, a-t-il indiqué dans un enregistrement de télévision célèbre en Serbie.

“Sous la résolution 1244 de l’ONU et l’accord technico-militaire nous devrions protéger les Serbes de représailles des Albanais, mais nous y avons complètement échoué”, a déclaré Kahrs.

Je savais que la mafia albanaise était impliquée dans le commerce de la drogue, des armes et des personnes, mais je ne m’attendais pas à une telle haine de leur part. En outre, il y avait une campagne albanaise pour la purification ethnique des Serbes. Par conséquent, je m’excuse. J’ai été trop naïf et j’ai cru que nous pouvions créer une société multiethnique.

À propos du développement actuel des événements dans le nord du Kosovo Kristian Kahrs n’est pas surpris : “C’est un résultat direct de la politique occidentale dans les Balkans, qui n’accepte que l’indépendance du Kosovo et n’offre aucune autre solution. La division possible de la province serbe méridionale de Kosovo et Metohija n’est pas imaginable pour eux.”

Kristian Kahrs travaille sur un livre dont le titre provisoire est “Désolé Serbie. Un ancien officier de l’OTAN s’excuse” – avec l’espoir qu’il puisse au moins réveiller la responsabilité morale de ceux qui ont pris les décisions politiques sur le Kosovo et Metohija.

Rencontre avec son auteur

• Derrière ce livre, quelle est votre intention ?

Les peuples de l’ex-Yougoslavie, les Serbes, Albanais, Croates, etc, sont à maintes et maintes reprises interpellés par la communauté internationale afin de contribuer à la réconciliation et au pardon, mais on entend en revanche très rarement l’OTAN et l’Occident  s’excuser pour les erreurs qui ont été faites ici. Présenter des excuses au peuple serbe et admettre que nous avons été incapables de protéger les minorités au Kosovo était pour moi une réelle préoccupation et c’est ce que je souhaite faire passer dans mon livre. Si je peux amener certains de nos politiciens à réfléchir la prochaine fois avant de s’engager dans une guerre dévastatrice, alors le livre aura atteint son but.

• Comment êtes-vous devenu un officier de presse de la KFOR ?

J’ai travaillé comme officier de presse au siège de la KFOR de janvier à juillet 2000.

En fait, j’ai été appelé comme réserviste dans un exercice, à savoir l’exercice de l’OTAN “Bataille Griffin” en février et mars 1999. Je suis devenu officier de presse parce que j’avais auparavant travaillé comme pigiste pour l’agence Associated Press (AP) et parce que je parlais anglais.

J’ai été envoyé au commandement de la KFOR à Pristina. Initialement, il avait été prévu que je sois nommé porte-parole de presse, mais  cette position a été prise par mon commandant allemand, le colonel Horst Pieper et on m’a finalement délégué la responsabilité de la construction du site web officiel de la KFOR et du service de nouvelles en ligne.

Mon travail consistait principalement à défendre les positions de la KFOR et l’OTAN dans l’opinion publique et à répondre aux questions des journalistes .

Le service de nouvelles en ligne que j’ai lancé a été un  succès et a donné un visage différent à la KFOR, parce que beaucoup de choses pouvaient être représentés efficacement avec un impact public avec le site Web. Le premier message que nous avons publié était celui d’une attaque contre un bus serbe qui était en route entre la ville divisée de Mitrovica, au nord du Kosovo, et Pec, à l’ouest, et qui a été attaqué par des extrémistes albanais dans une embuscade avec des grenades propulsées par des roquettes . L’escorte française avait alors été incapable de prévenir l’attaque et ne pouvait pas suivre les criminels albanais, parce qu’ils étaient couverts par des champ de mines. Quand j’ai fini mon service en juillet 2000, nous avons compté, sur kforonline.com, 130 000 visites tous les jours.

Il était naturellement assez clair que je ne pouvais pas me comporter ici comme un journaliste indépendant, que je ne pouvais pas développer ma propre opinion. Cela a  eu pour conséquence de m’empêcher la critique nécessaire à évaluer l’activité de ma propre organisation. À cette époque, j’ai donc défendu le bombardement de la Yougoslavie par l’OTAN, et j’ai attribué le blâme exclusif  à Slobodan Milošević. Quand je repense aujourd’hui aux déclarations que j’ai faites comme officier de presse, elles me semblent avoir été trop optimistes mais c’était juste mon travail de présenter tous les événements dans une lumière aussi favorable que possible.

Aujourd’hui, je souhaiterais n’avoir pas été aussi naïf et optimiste pour croire en la possibilité d’une société multi-ethnique au Kosovo.

• Quelles ont été les erreurs de la KFOR?

De mon point de vue, nous avons commis deux erreurs majeures dans la KFOR :

1) Nous aurions dû appliquer la loi martiale dès le premier jour où nous sommes arrivés au Kosovo, c’est à dire à partir de 12 juin 1999. Là, il n’y aurait pas eu de discussion possible à propos de notre responsabilité. Quiconque se serait montré dans la région après la nuit  aurait été arrêté et enfermé dans un camp avec des barbelés pour une ou deux semaines, indépendamment du fait qu’il soit serbe, albanais, ou autre. Cependant, nous étions beaucoup trop soucieux de jouer le rôle de libérateurs envers les Albanais.

2) Nous avons été trop laxistes avec la soi-disant Armée de libération du Kosovo (UÇK) qui  s’est intégrée en août 1999, initialement dans le Corps de protection du Kosovo, puis dans la Police du Kosovo (Kosovo Police Service, KPS). Des éléments criminels de l’UÇK ont donc acquis une légitimité au sein des institutions officielles du Kosovo. Le gouvernement serbe a très bien enregistré ces faits dans son Livre blanc sur la criminalité organisée et le terrorisme au Kosovo-Metohija. Parmi les officiers KFOR il y en avait beaucoup qui étaient opposés à ce développement, mais nous lui avons finalement donné libre cours pour protéger nos propres forces de l’attaque par des extrémistes albanais.

• Quel est le Livre blanc serbe sur le terrorisme et le crime organisé au Kosovo, que vous publiez sur votre site Web?

Ce Livre blanc a été initialement publié en Septembre 2003 par le gouvernement serbe. Le document est très complet, et aussi loin que je puisse dire, l’information est factuelle, même si bien sûr seul le point de vue serbe est présentée.

J’ai publié ce document pour la première fois en 2005, quand il y avait très peu d’informations concrètes sur le Kosovo y compris dans les milieux du renseignement occidental, alors que les forces de sécurité serbes possédaient naturellement une très longue et bonne expérience dans la région.

Il faut accepter le document pour ce qu’il est : une information très unilatérale. On ne peut pas l’utiliser pour une légitimation de la politique serbe contre les Albanais kosovars dans les années 90 et les crimes commis à cette époque. Le document y décrit toutes les activités de la soi-disant Armée de libération du Kosovo (UÇK) comme relevant du terrorisme, bien qu’il ai eu, pendant ce conflit, des activités terroristes émanant de toutes les parties impliquées. Il n’y a donc aucune excuse pour l’ancien dirigeant serbe Slobodan Milošević et sa tentative en 1999 de faire un nettoyage ethnique parmi la population albanaise du Kosovo.

Je ne pense pas que l’on puisse regarder l’UÇK comme un mouvement de libération, même si peut-être certaines de leurs activités peuvent être interprétées comme une lutte de libération contre un régime serbe d’oppression. Le Livre Blanc serbe a démontré très bien que derrière l’UÇK se trouvaient des intentions clairement criminelles, avec des liens vers le haut de la politique kosovo-albanaise et les institutions officielles d’aujourd’hui telles que le Corps de protection du Kosovo et la Police du Kosovo. Le crime organisé est l’un des plus grands problèmes au Kosovo et le restera à l’avenir.

Il ne faut pas négliger que le Livre Blanc serbe est obsolète d’une certaine façon, et qu’à ce jour, beaucoup de matériaux nouveaux et intéressants ont été dévoilés comme les études de Dick Marty sur le trafic d’organes humains au Kosovo. Il a travaillé en étroite collaboration avec les agences de renseignement occidentales et a des informations très récentes. Je recommande la lecture de cet entretien avec Dick Marty, Witness Safety Could Hamper Kosovo Organ Trafficking Investigation (“Les services de protection des témoins sont susceptibles d’affecter l’enquête sur le trafic d’organes au Kosovo”).

• Quelles sont les conséquences à long terme de la reconnaissance du Kosovo comme un Etat indépendant (2008)?

Le dernier chapitre de ce drame se déroulera en Bosnie-Herzégovine, et ce chapitre n’est pas encore écrit. L’indépendance du Kosovo n’était certainement pas une bonne chose pour la stabilité dans les Balkans, et je pense qu’une des conséquences principales sera la croissance des mouvements séparatistes dans tout le monde.

• Avez vous eu écho des  derniers convois d’aide humanitaire envoyés par la Russie et par l’ONG française “Solidarité Kosovo”?

Je suis impressionné de voir que il y a des gens en dehors de la Serbie qui veulent aider la minorité serbe du Kosovo. Il me semble que la tâche la plus importante est de trouver une solution supportable pour les deux-tiers des Serbes qui vivent au sud du fleuve Ibar. Cette région est de facto sous le contrôle du gouvernement de Pristina, ce qui signifie que les convois humanitaires doivent mener systématiquement des pourparlers avec les autorités locales afin d’être en mesure d’entrer dans cette région, indépendamment de la position qu l’on prend sur la question de l’indépendance du Kosovo.

• De nombreux partis identitaires européens soutiennent la Serbie . Êtes vous surpris par l’ampleur de ce soutien ?

Mon impression est que de nombreux européens, comme beaucoup de Serbes, sont sceptiques quant aux institutions européennes, qui apportent, à leurs yeux, une restriction de l’autodétermination nationale. Il est évident que la Serbie se trouve mise sous pression par l’UE sur la question du Kosovo, bien que cette dernière ne puisse pas demander officiellement une reconnaissance formelle d’un Kosovo indépendant, car cinq Etats membres de l’UE n’ont pas encore reconnu le Kosovo.

Si le peuple serbe veut que la Serbie adhère à l’UE, alors ce doit être après un débat libre et démocratique sur les avantages et les inconvénients d’une adhésion à l’UE, mais pas par une décision des politiciens serbes. Il doit s’agir d’un référendum. En Croatie, par exemple, il n’y a pas eu de débat sur les avantages et les inconvénients de l’adhésion à l’UE et je crains donc que le peuple croate n’ai pas pleinement conscience des conséquences de l’adhésion à l’UE. Au printemps, il y aura des élections parlementaires en Serbie et il sera intéressant de voir quel rôle jouent les perspectives européennes dans cette élection. Je ne pense pas qu’on donnera à la Serbie le statut de pays candidat à l’UE en 2012 ce qui augmentera le scepticisme des serbes sur la question.  Je crois que sur ces questions, le peuple serbe et les partis identitaires européens ont beaucoup de positions communes.

[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]
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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 04:29

 

Lundi 19 décembre 2011

 

Est-ce vraiment un bon signe pour nous et pour les américains que les USA retirent leurs troupes d'Irak ?

Les USA ne rapatrieraient-ils pas leurs troupes pour prêter main forte à la FEMA, en cas d'émeutes et de cataclysmes?

Surtout lorsque l'on apprend qu'Obama a laissé voter la loi NDAA. Une loi fasciste, une de plus, adoptée au USA.

Un autre signe que l'effondrement se précise, que la 3ème guerre mondiale serait imminente, et qu'ils craignent pour des débordements et des catacjysmes.

 
Irak: le dernier convoi de troupes US quitte le pays (médias)

Irak: le dernier convoi de troupes US quitte le pays (médias)

© REUTERS/ Lucas Jackson
12:04 18/12/2011
MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti
2:04 18/12/2011
Le dernier convoi de 110 camions transportant près de 500 militaires américaine a traversé dimanche matin la frontière koweitienne, ayant quitté le sol irakien, annoncent les médias occidentaux.

Ainsi s'achève  la présence de l'armée américaine en Irak, qui a duré près de neuf ans. Vendredi, le Pentagone a abandonné sa dernière base en Irak, ne laissant que  157 militaires chargés d'entraîner les forces irakiennes et une unité de Marines pour protéger l'ambassade des Etats-Unis en Irak.

La guerre en Irak, lancée par les Etats-Unis en 2003 et qui a renversé le régime de Saddam Hussein, a coûté la vie à près de 4.500 soldats américains. Les pertes civiles se sont chiffrées entre 100.000 et 120.000 personnes. Pour mener l'opération en Irak, le Pentagone a dépensé 770 milliards de dollars, selon les médias occidentaux.

http://fr.rian.ru/world/20111218/192764947.html

 


Dimanche 18 décembre 2011 7 18 /12 /Déc /2011 11:28

NDAA : 4 lettres qui instaurent le fascisme aux USA et dans le monde. 4 lettres de trop  

NDAA : 4 lettres qui instaurent le fascisme aux USA et dans le monde. 4 lettres de trop

Le Congrès américain a adopté la loi N.D.A.A (National Defense Authorization Act), sans qu'Obama n'y oppose son véto, ce qu'il avait pourtant menacé de faire comme le bon comédien qu'il est.


Dans le même temps, les lois SOPA et PIPA sur la surveillance et la censure de l'Internet sont également sur le point d'être votées.

Enfin, des informations indiquent que la FEMA recrute actuellement de nombreux gardiens de prisons. 


La fin approche et la mondialisation commence à montrer son vrai visage.

Parmi les mesures controversées de cette loi, figure la détention illimitée de citoyens américains. Cette loi permet à l’armée américaine d’arrêter et d’incarcérer pour une durée indéterminée des gens soupçonnés de terrorisme et ce partout dans le monde, car elle vient d’être actualisée et s’applique maintenant aux citoyens américains ce qui provoque la montée au créneau des défenseurs des droits civils américains.

Ce monde est le reflet de nos erreurs, de notre peur devant les "autorités", notre peur du regard de l'autre qui ne comprend pas pourquoi vous n'accepteriez pas le miracle du "Progrès", la technologie sert l'humanité et non des tortionnaires et des esclavagistes, la République qui devait s'améliorer et perdurer s'effondre pour un système totalitaire global.  

Où est la vérité, qu'est-ce qui est bien et mal, ces deux frères ennemis peuvent revetir une infinité de formes et de visages. 

Ils veulent imposer leur loi au monde entier. Incarcérer tous ceux qui s'opposeront à eux, sans jugement et pour une durée indéterminée. Où est la démocratie ? Pourquoi vos médias et vos gouvernements n'en parlent pas ? De qui ont-ils peur ? Des Rockefeller, des Bush, des BHL, des Atttali, des Golman Sachs, des Monsanto et de tous leurs sbires, c'est eux qui vous font peur ? Ils ne sont qu'une poignée. Ils ne sont même pas le sous-produit de la sous-merde à retardement d'une belette morte. Ce sont les mêmes qui imposent au monde les machines à voter, la puce életcronique obligatoire sur les humains, les vaccins obligatoires, les OGM qui détruisent l'agriculture, ce sont tous ces gens qui vous imposent de force des lois de plus en plus totalitaires.

On nous menace, on veut nous faire taire. On nous explique que nous sommes des objets, des races de chiens, de sous-merde, que nous ne valons rien. Nous sommes du bétail. Chacun d'entre vous qui lira ces lignes doit ouvrir les yeux sur ce qui va advenir de notre monde qu'ils sont en train de nous voler. Il ne nous volent pas simplement notre liberté, ils nous volent nos mots, nos pensées, notre droit de rêver, notre droit d'être digne et fier, de marcher dans les rues, d'être un prince des plaines, d'être l'ami de tous les peuples, de lever la tête et de réfléchir sur le monde et sur ce que nous sommes. 

Eteignez vos télés, regardez la réalité, regardez-les tous ces oligarques, ces sociétés secrètes "philanthropiques", ces riches banquiers si responsables, ces animateurs télé, ces journalistes si professionnels et nobles qui travaillent pour vos journaux dont les actionnaires sont des marchands d'armes et des bourreaux en puissance, ceux-là même qui donnent des leçons de morale à tout le monde alors que ce sont les plus grands pilleurs, les plus grands esclavagistes de la planète, eux qui sont la cause du tiers-monde, tous ces gens qui se prennent pour des êtres supérieurs, ceux qui se sont autoproclamés empereurs et juges du monde, il suffit d'un seul détonateur, du déclic final, il suffit que vous preniez la décision de vous dire que vous n'êtes pas des chiens, que vous êtes des hommes et des femmes libres depuis toujours.

Chaque être humain est libre depuis sa naissance, pourquoi accepter l'esclavage, la puce életcronique comme pour des chiens, la pauvreté, les salaires de misère, la suppression programmée des retraites, aujourd'hui les gens travaillent jusqu'à ce qu'ils crevent, on considère les travailleurs pauvres qui vivent avec femme et enfants dans la rue ou dans une tente comme des chiens, on considère cela comme normal aujourd'hui, ils considèrent que faire travailler des enfants jusqu'à la mort dans les pays pauvres c'est de la liberté économique, c'est la loi des marchés, je vous pose la question : qui a édicté ça ? 

On veut nous faire croire qu'aucun autre monde n'est possible. On veut des chiens fidèles et bien stupides, des travailleurs jetables qui ne posent pas de question.

Plus de 90% des humains sur la surface de cette planète vivent avec moins de 40 dollars américains par mois. Toutes les matières premières, les sources d'eau, les terres agricoles sont privatisées, elles appartiennent à des fous qui se sont pris pour des dieux, aujourd'hui ils font la même chose en France et en Europe, il n'y aura plus d'endroit où vous cacher, la terre doit revenir aux peuples libres, vous êtes chez vous, vous n'êtes pas chez eux. 

Ca ne leur a pas suffit de réduire la population mondiale en esclavage, ils veulent encore plus, ils veulent que chacun de leur esclave porte une puce, une marque comme un logo Nike, ils ont colonisé le monde, maintenant ils veulent colonisé les corps humains, pourquoi personne ne réagit, parce-que les médias colonisent vos esprits. Bientôt ils inventeront une loi et des machines qui interdiront de rêver. Ils sont tellement pourris et cinglés qu'ils seraient capables de faire voter une loi pour un permis de parler. Attention aux radars automatiques surveillant vos gueules d'esclaves dans les rues... 

Regardez ce que nous sommes devenus. Nous sommes divisés, nous sommes chacun égoïstes, c'est comme ça qu'ils nous ont réduit en esclavage. Nous sommes méprisables. Si nous ne faisons rien, nous serons bien pires que des morts, nous vivrons sans vivre. Si nous luttons ensemble, si les gens comprennent que derrière chaque propriété privée il y a propriétaire, que ce sont les mêmes pourris d'élites mondiales qui agrandissent le monopole de leur patrimoine mondial en ressources d'eau, en matières premières, en alimentation au détriment des populations qui peuvent crever la gueule ouverte, alors nous marcherons comme un seul homme vers la victoire. 

Ils nous attaquent, ils nous ridiculisent, ils nous traitent de fous, ils veulent nous briser aux yeux du monde, plus ils tenteront de nous briser, plus nous serons déterminer à renverser leur dictature mondiale. Nos corps peuvent mourir, mais notre combat pour la liberté ne mourra pas, il grandira, il se fortifiera, quand ils croiront nous avoir vaincus, il renaitra de ses cendres en plus fort encore et en bien plus grand. 

Le temps joue contre nous, il faut reprendre ce qui nous appartient, ce qui nous revient de droit, ce qui est notre bien le plus précieux, ce qui est une énergie infinie, une chose, une simple chose qui est à jamais éternelle et qui est la force et le coeur de l'humanité, cette seule chose que rien ne pourra jamais détruire : notre liberté.

Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes la Résistance.

Alexander Doyle pour WikiStrike

 

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Opinion d'eva R-sistons

Pour moi, il s'agit d'un redéploiement ailleurs (Syrie, Iran, Pakistan, Somalie etc - Russie et Chine ?) et c'est de très mauvaise augure, évidemment
De toutes façons, reste sur place l'essentiel  : Les agents secrets, les informateurs etc en plus des observateurs.  Le sale boulot sécuritaire (avec les pertes) sera fait par les autochtones !
Reste aussi sur place le pire : Travail sous-traité à mercenaires sans foi ni loi genre Blackwater. Non soumis aux lois de la guerre. Pire encore, donc !
Tout ceci est de l'enfumage politique et médiatique

Eva R-sistons

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 13:39
LE 11 SEPTEMBRE :
UN CRIME CONTRE L’HUMANITE
Jean Lévy

samedi 10 septembre 2011, par Comité Valmy


Ca s’est passé le 11 septembre, là-bas en Amérique.


Une action terroriste de grande ampleur, mise au point à l’étranger, s’en est prise à une démocratie, à son gouvernement, au peuple qui l’a librement élu. Des avions ont lâché des bombes sur la ville et sur les immeubles, symboles de son pouvoir.

L’opération a coûté la vie à plus de 3.000 citoyens et 35.000 ont été torturés.

Et combien d’autres victimes… ?

Mais ce 11 septembre-là, personne ne le célèbre dans les médias.

C’était en 1973, à Santiago, au Chili

La puissance étrangère incriminée, dans la préparation et le soutien de cet acte

terroriste, c’est les Etats-Unis. Et dans le rôle de meneur de jeu, son Secrétaire d’Etat, Henry Kissinger et ses services, la CIA en premier lieu.

Le Monde n’a pas titré, pour l’occasion : « Nous sommes tous Chiliens ! ».

Et dix ans, vingt ans, trente ans plus tard, France Inter n’a pas déplacé ses studios sur place pour célébrer l’évènement, et mobilisé l’antenne tout le jour durant.

Cependant, le Président du Chili, Salvador Allende est mort, ce jour-là, les armes à la main, alors que les chars de Pinochet sillonnaient les villes et cernaient les bidonvilles, alors que s’emplissaient les stades d’hommes, de femmes et d’enfants, d’ouvriers, d’étudiants coupables d’avoir soutenu leur président,

Le Chili s’installait dans la nuit glacée de la dictature pour 17 ans.

La vie de dizaines de milliers de civils était menacée, sans que ceux-ci réclament, pour les secourir, l’intervention armée de l’étranger.

Le peuple chilien ne le demandait pas, comptant sur ses seules forces pour organiser la résistance.

A Paris, la tête de Pinochet n’était pas mise à prix. Et notre gouvernement ne comptait pas les jours du dictateur, avec lequel de juteuses affaires étaient réalisées. L’Elysée ne clouait pas au pilori la Maison Blanche, pour son coup d’Etat et le meurtre de Salvador Allende.

Nous demeurions « les plus fidèles alliés » des USA ».

Comme aujourd’hui.

Et en 2011, en France, la classe politique, des allées du pouvoir jusqu’à l’opposition, ne se contente pas de « célébrer » le 11 septembre 2001, les deux tours jumelles ensevelies de Manhattan sous un manteau épais de mensonges.

Ensemble, Washington et Paris soutiennent militairement des « rebelles » contre le gouvernement légal de Tripoli.

Ensemble, les deux capitales écrasent de leurs missiles les villes de Libye.

Imaginons, un instant, Nicolas Sarkozy en 1973. Aurait-il bombardé Santiago et le Chili pour aider les « rebelles » de Pinochet ?

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1857

 

Considérations sur la guerre de Libye et sur le dit « printemps arabe » par  Costanzo Preve
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1854

        La Cour de Karlsruhe place le Bundestag à la tête de l’Union européenne - par Jean-Yves Crevel
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1843

        La cour Karlsruhe enterre l’euro par Laurent Pinsolle - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1859

        Sortir de la tour avant qu’elle ne s’effondre - La lettre volée
         http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1856

        Jean-Luc Mélenchon devra bien finir par répondre sur l’Europe! Pôle de Renaissance Communiste en                     France - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1845

        Le coup d’état merkelo - sarkozien contre les peuples européens - par Francis Arzalier
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1847

        LE 11 SEPTEMBRE : UN CRIME CONTRE L’HUMANITE par Jean Lévy
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1857

        58% des Français doutent de la version officielle des attentats du 11 Septembre
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1853

        L’art de la guerre - Démolition contrôlée - Manlio Dinucci -
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1841

        Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : l’Algérie dans un an, l’Iran dans trois ! d’après Nidal Hamadé
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1858

        L’organisation terroriste CNT, alliée de l’OTAN, pratique le génocide contre les populations noires en                 Libye. Communiqué de ACTUS/prpe - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1850

        Comment les hommes d’Al-Qaida sont arrivés au pouvoir en Libye - par Thierry Meyssan
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1855

        Libye/Sarkozy : Le Libertador est un Matamore - par René Naba
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1852

        Lourdes pertes en Lybie pour les SAS britanniques qui espéraient massacrer sans risques...
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1844

        Le mystère des émissions clandestines du colonel Kadhafi par Gilles Munier
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1849

        J’ai vu la transition vers la peur à Tripoli par Lizzie Phelan
         http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1851

        L’opposition tchadienne appelle à la cessation immédiate du massacre des Tchadiens et des                             populations noires en Libye - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1846

        L’Europe contre la démocratie - La lettre volée - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1848

        Dénoncer les mensonges du Pouvoir et du MEDEF- Contrecarrer le défaitisme - Une nécessité pour                 assurer le succès de la journée d'action du 11 octobre - Guy Poussy
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1842

        Malgré leurs déclarations inconséquentes...L’UE et le gouvernement ont livré la France aux  spéculateurs
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1840

        Diplomatie : la Syrie ne se « bunkérise » pas ! Par Louis Denghien
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1839

        Que se passe-t-il en Syrie ? Bref regard sur l’opposion syrienne - Entretien Denis Gorteau - Gilles Munier
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1838

        Pas d’autre voie que celle de la lutte - Déclaration du Front Syndical de Classe
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1837

        Libye : le piège - Djamel Labidi - Le Quotidien d’Oran - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1836

        La fin de la propriété de soi - par Jean-Claude Paye - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1835

        MORT OU VIVANT, KADHAFI EST DEVENU UN HÉROS AFRICAIN (vidéo)
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1814

        Le commencement de la fin par Frédéric Lordon - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1760

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 19:11


Le 17 janvier dernier, la Haute Cour pénale irakienne - ex Tribunal spécial irakien, créé en 2003 par les autorités d’occupation - a condamné à mort en catimini Ali Hassan al-Majid dit "Ali le chimique" pour avoir ordonné le bombardement au gaz de la ville kurde de Halabja, le 16 mars 1988. Il a été pendu le 25. Ce bombardement a longtemps servi de mobile à l'administration Bush pour justifier sa guerre contre l'Irak, notamment lorsque celui des armes de destructions massive prêtait à caution.

Un dossier sur
france-irak-actualité.com rappelle que la bataille de Halabja a été provoquée par l’entrée au Kurdistan irakien d’une colonne de Gardiens de la révolution iranienne (Pasdarans), guidée par un groupe de peshmergas de l’Union Populaire du Kurdistan (UPK), le parti de Jalal Talabani, actuel président de la République, ce qui, en pleine guerre Iran-Irak, était un acte de trahison. "Arrivés près de la ville, explique ce blog, les Iraniens s’étaient emparé d’une garnison irakienne, et - selon le témoignage d’un ancien ambassadeur de France à Bagdad - égorgé les prisonniers et leur famille. A Téhéran, les mollahs organisateurs de cette opération, baptisée Val Fajr-10, savaient ce qui risquait de se passer ; les chefs de l’UPK probablement aussi. A chaque fois que les Iraniens perçaient dangereusement les lignes irakiennes, les gaz étaient utilisés pour les repousser. Malgré le danger, l’UPK avait ordonné à la population de Halabja de se rassembler pour accueillir leurs « libérateurs »." L’armée irakienne a utilisé du gaz pour annihiler l’offensive iranienne sur son territoire mais l’Iran est aussi accusée d’en avoir fait autant au cours de la bataille, et à Halabja précisément. Le 4 mai 1990, le Washington Post a résumé un rapport classifié de l'Army War College affirmant que l’interception par les Etats-Unis des communications échangées sur le champ de bataille désignait l’Iran comme l’auteur du bombardement au gaz de Halabja. Les Pasdarans croyaient que la ville avait été reconquise… Ce rapport, co-rédigé par le docteur Stephen Pelletiere, analyste de la CIA spécialiste de l’Irak, précisait que l’Irak ne possédait pas le type de gaz utilisé à cet endroit. Les conditions dans lesquelles le procès se déroulaient ne permettaiênt pas de faire la lumière sur cette affaire. Mais des rebondissements sont possibles. Le site kurde Rudaw.net a révélé qu’il y a deux mois, pendant l’assemblée plénière de l’UPK, Jalal Talabani a accusé son ancien n°2, Nawshirwan Mustafa -  aujourd’hui chef du Gorran (Changement), mouvement kurde d’opposition - d’être responsable du bombardement. Le 16 mars 2006, lors de la cérémonie anniversaire du massacre, la population de Halabja a incendié le monument qui le commémore.

L'ex-Vice-premier ministre irakien
Tarek Aziz pour sa part qui a été condamné à 15 ans de prison a été hospitalisé d’urgence le 17 janvier sur la base américaine de Balad (ex Al-Bakr), près de Ramadi, suite à une nouvelle attaque cardiaque. Il aurait perdu l’usage de la parole. Sa famille n’a pu obtenir de nouvelles de son état de santé, ni des autorités américaines, ni irakiennes. Aucune ONG humanitaire occidentale ne se préoccupe de son sort. Son décès arrangerait les leaders occidentaux.

Les ex-baassistes ne sont pas les seules victimes d'une répression brutale sans respect de l'Etat de droit en Irak. Un millier d'hommes et de femmes, selon
Amnesty International, sont en attente de l'exécution de leur condamnation à mort dans ce pays. Parmi elles, le collectif des Femmes irakiennes unies pour un Irak indépendant et unifié cite des condamnés de droit commun comme Samar Saed Abdullah accusée d'avoir tué son oncle et sa femme, mais qui dit avoir avoué sous la torture alors que l'auteur du crime serait son fiancé. Une campagne internationale est menée sur ce thème sur Stopwar.org.uk.


Dans ce pays où les multinationales se partagent la manne pétrolière, le bilan de la guerre et de l'occupation depuis  2003, est de 1,2 million de morts (y compris les pertes résultant des guerres civiles résultant du démantèlement des structures étatiques par les occupants occidentaux), un million de handicapés, 5 millions d'orphelins, 1 million de veuves.  Selon Oxfam : 92% des enfants irakiens souffrent de difficultés scolaires dues à des traumastisme, seulement 30% d'entre eux ont accès à l'éducation secondaire,180 hôpitaux en Irak sont dépourvus d'équipements de base. 4 millions d'Irakiens sont réfugiés refugees. 

Selon
Transparency International, le gouvernement irakien est parmi les plus corrompus du monde. Les actions pour le jugement devant la justice internationale de Tony Blair, JM Aznar et George W Bush, D. Rumsfeld, D. Cheney, C. Rice etc. se poursuivent.

En campagne électorale,
Barack Obama avait promis de retirer les troupes américaines d’Iraq dans les 16 mois suivant son accession à la présidence. Avec Robert Gates, l’Amiral Mike Mullen et de nombreuses autres voix, il a ensuite décrit ce scénario comme étant simplement l’une des options envisageables. En février 2009, il parlait plutôt de 19 mois — le retrait des troupes devant être effectué en août 2010. Puis, le mois suivant, lors d’une discours à Camp Lejeune (Caroline du Nord), la date était reportée encore, cette fois à la fin 2011, qui est celle que l’administration Bush avait elle même retenue dans son accord avec le gouvernement de l’Iraq (le Status of Force Agreement, ou SOFA).Et déjà, l’administration Obama parle d’y laisser des "troupes de non-combattants" même après 2010 ou 2011...

Frédéric Delorca

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-justice-de-vainqueurs-en-irak-44098018.html


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Atlas Alternatif RéseauAtlas alternatif, de F. Delorca,
à commander ici : http://atlasalternatif.over-blog.com/http://atlasalternatif.over-blog.com/


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