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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 13:05

Libye: L'otan présente une facture de 480 milliards de dollars. Soit la production de 50 ans de pétrole.

 
http://www.infodabidjan.net/wp-content/uploads/2011/08/otan-lybie.jpg
http://www.infodabidjan.net/wp-content/uploads/2011/08/otan-lybie.jpg
 
 
Je trouve particulièrement intéressant la vidéo de fin d'article où est dévoilé la technique en trois points utilisée par l'Empire pour soumettre les peuples.
  1. Soudoyer des dirigeants fantoches qui trahissent leurs pays.
  2. Renverser les dirigeants qui ne collaborent pas pour ensuite installer un gouvernement aux ordres qui trahira son peuple en échange de prébendes sonnantes et trébuchantes.
  3. Sous un prétexte quelconque, organiser une intervention armée. les transnationales qui dirigent l'empire pourront alors se payer sur la bête.
Ce scénario s'étend maintenant partout. Le nouvel ordre mondial attaque même les peuples dont il est issu. La répression de plus en plus violente des Indignés en Europe et d'Occupons Wall Street en Amérique du nord en sont une preuve flagrante. L'installation de proconsuls, en Grèce, en Italie et à la tête de l'Union Européenne, tous issus de la fameuse Goldmann Sachs
 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 23:29
Níger, un coup d’Etat de plus pour l’Afrique par Mauricio D.Idrimi

Rebelión, traduit par Danielle Bleitrach

Un autre coup d’Etat vient d’avoir lieu en Afrique subsaharienne. Cette fois c’est au Niger, une des nations les plus pauvres du continent africain et avec une institutionnalisation républicaine trés faible et non dépourvue de tensions intestines et de luttes pour le pouvoir entre clans économiques et politiques. L’Union Européenne et les Etats-Unis ont lancé un appel à l’ordre et au retour immédiat à « la vie démocratique ». Ce que l’on sait actuellement est que le président Mamadou, a été démis et tout le reste est incertain.


 
Les câbles et les agences de nouvelles internationales nous informent que dans le courant du 18 février 2010 un coup d’État a triomphé dans Niamey, la ville capitale de Níger. « Le président de Níger, de Mamadou Tandja, et ses ministres trouvent retenus par les soldats insurgés qui ont fait, ce mardi, un coup d’État dans ce pays africain », nous informe le journal espagnol El Païs. L’agence Reuters ajoute que « le colonel  Goukoye Abdul Karimou,  porte-parole de l’assemblée militaire autoproclamée  Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, a annoncé par le biais de la télévision étatique la suspension de la Constitution et la dissolution de toutes les institutions ce qui signifie que le coup d’Etat a triomphé ». Depuis des mois les tensions politiques étaient actives dans ce pays et Tandja, avec une popularité croissante et récente,  a donné des coups de pied dans le tas et a voulu proposer une réforme constitutionnelle pour étendre son mandat. De nouveau surgit le problème endémique, celui de la réélection et d’un leader que l’on suppose désigné par son peuple  démoli par des militaires qui s’affirment les défenseurs de l’ordre institutionnel ce qui revient au statut quo social au Niger.
 
Mais qu’est-ce que ça veut dire ? L’historique que l’on peut faire du Níger n’est pas encourageante. Colonie française dès les XVIIIe et XIXe siècles,le pays obtient l’indépendance de Paris dans la célèbre « Année de l’Afrique » pour l’ONU le 3 août 1960. Hamani Diori a été son premier président, un pro occidental dans l’ère bipolaire de guerre froide. Il a été déposé par des militaires en 1974 sous le leadership de Seyni Kountché. Après quelques tentatives manquées de coups d’État, en 1983, Kountché a formé un Conseil Législatif des Ministres composé entièrement par des civils, présidé par Oumarou Me Mana.  Kountché mort en 1987, il a été remplacé par son allié, Ali Seibou  celui qui a consolidé sa position pendant dernières années de la décennie de 1980. Tout de suite se crée le puissant Mouvement  National pour le Développement Social qui se convertit en unique parti légal. 


On  s’attendait à ce que le Níger soit toujours dans de bonnes relations avec la France, l’ex-métropoles et Washington déjà maître pour une part de son économie. Pourquoi ? Il y a de grandes réserves d’uranium au Níger et dès 1970 la France a aidé à l’extraction pour son ex-colonie en finalisant le produit à la vente … à la France et aux États-Unis, les deux puissances nucléaires d’Occident. Le reste de l’économie est agricole avec une exploitation précaire de millet, cacahuates,  tomates, riz, maïs et  sorgho. Vers la moitié de la décennie de 1980 le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, selon la logique des mesures traditionnelles de plan d’ajustement structurel, ont imposé leurs exigences ce qui s’est traduit dans le cas des travailleurs de l’administration par le gel des  salaires pendant deux ans, et comme résultat un plus grand appauvrissement. Des syndicats et des étudiants ont réagi contre ces mesures et les grèves et les manifestations se sont développées en unissant  l’exigence de liberté politique et les revendications salariales, elles se sont étendues dans tout le pays, en étant réprimé avec brutalité dans la plupart des cas. En 1993, ont eu lieu les premières élections libres qui ont donné la victoire à la coalition de seize partis qui se sont regroupés sous le nom de l’Alliance des Forces pour le changement.


Mais l’ordre neoliberal,  déjà imposé pour le long terme, s’est perpétué. Au  milieu de tout cela il y a eu une guerre civile non déclarée contre les Tuareg du nord du pays qui l’a dévasté de  1993à 1994. Le gouvernement démocratique a alors été renversé en 1996 par un coup militaire dirigé par le colonel Ibrahim Baré Mainassara qui s’est engagé à rendre le gouvernement aux civils. Mamadou Tandja est arrivé sur le devant de la scène nationale du Níger en décembre 1999 quand il a  gagné les élections; il a été réélu en 2004 et en 2009 il lui est venu l’idée de la réélection illimitée. cela n’a pas plu à l’occident pas plus qu’aux secteurs militaires conservateurs et l’establishment de l’uranium. Aussitôt l’Union Européenne a appliqué des sanctions économiques.
 

L’acharnement contre Tandja avait beaucoup de motifs. L’agence Afrol News nous explique que « jusqu’en 2009 Tandja disposaitd’un haut niveau de popularité et s’est fait connaître  pour son engagemen dans le développement économique des pays appauvris. Aussi au plan international, Tandja  été apprécié pour sa présidence de la CEDEAO dans la période 2005-2007 et dans son rôle de médiateur dans quelques conflits régionaux, en particulier la crise de succession politique au Togo« . Mais selon la presse occidentale le peuple se serait éloigné de Tandja parce qu’il a voulu violer la Constitution Nationale qui ne permet pas la réélection illimitée.


Mais l’Occident avait des motifs plus urgents pour rendre la vie impossible au gouvernement de Tandja, que de ne pas être un progressiste, il a voulu établir d’autres relations internationales pour Níger. En juillet 2008,  le gouvernement de Tandja a signé un accord pétrolier très juteux avec la Chine. La puissance asiatique a promis alors qu’elle investira 5 milliards de dollars dans Níger dans les trois années suivantes pour développer la production de pétrole. Mais les Chinois et Tandja ont été plus loin et ils ont également abordé le sujet de l’exploitation minière et d’uranium. Des groupes civils et défensifs de droits de l’homme n’ont pas tardé à apparaître en critiquant l’accord avec les Chinois parce qu’il s’agissait de s’allier à une « dictature ». L’occident a mené l’orchestration de l’instabilité politique contre Tandja pour revenir à la normalité. Les militaires ont fait leur cette volonté  le 18 février 2010 : le coup d’État est celui des  apprentis  sorciers des mentors occidentaux.(souligné par nous DB)


 Le Niger est un pays de plus de 12 millions d’habitants, dans leur majorité musulmans de la branche sunnite (90%) vit un moment de grande incertitude et une autre fois l’Occident contribue à son instabilité politique et joue aux  échecs à sa faveur. Entre les Xe et XIXe siècles, c’était un foyer du royaume puissant Hausa; maintenant c’est une prise de la globalisation occidentale qui change l’Afrique sous-saharienne en région la plus instable et appauvrie de la planète.


Mauricio D. Idrimi est membre d’AL UN DOS, un projet politique de communication alternative qui intègre différentes expressions autour d’un axe central : l’étude de la dette externe. En 2009 il a reçu le Prix National de Journalisme octroyé par l’agence Télam par le Salvador Allende documentaire.

 
Chaque semaine ils animent un programme  de radio Al Dorso par FM Tribu, 88.7, les samedis de 13 à 15 hs., le  premier samedi de mars 2010.
www.aldorso.com.ar ils traiteront de ce sujet Rebelion a publié cet article avec la permission de l’auteur , en respectant sa liberté pour le publier dans d’autres sources(sources). danielle bleitrach en a fait une rapide traduction pour changement de société

http://socio13.wordpress.com/2010/02/23/niger-un-coup-detat-de-plus-pour-lafrique-par-mauricio-d-idrimi/

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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
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