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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 03:09

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La Chine renforce ses capacités de défense grâce à un missile balistique révolutionnaire (La Voix de la Russie)

 

Les tests du nouveau missile balistique intercontinental chinois DF-31B, menés récemment, sont déjà les deuxièmes en date pour ce système.

Et apparemment, avant que le missile ne soit mis en service dans l’armée chinoise, un certain nombre de lancements pourront être effectués. La Chine deviendra alors le deuxième pays dans le monde après la Russie, capable de fabriquer des missiles intercontinentaux à combustible solide, dotés de la technique de mirvage, explique l’expert du Centre d’analyse des stratégies et des technologies Vassili Kachine.


La fabrication des missiles DF- 31 a commencé au milieu des années 1980, simultanément avec le lancement du programme du missile balistique pour les sous-marins JL- 2. JL- 2 et DF- 31 présentent des similitudes dans la conception et sont fabriqués par la même usine : l’usine numéro 307 de Nankin, appartenant à la corporation CASIC.

La première version du missile DF- 31, qui est entrée en service au milieu des années 2000, avait une portée de8000 km, ce qui n’était pas suffisant pour atteindre les villes sur la partie continentale des Etats-Unis. Néanmoins, ce fut un grand succès pour le secteur militaro-industriel. Ce sera la première fois que la Chine sera équipée d’un missile mobile intercontinental à combustible solide, qui ne sera pas vulnérable en cas d’une éventuelle frappe préventive des Etats-Unis.

Vers la fin des années 2000, la Chine a procédé au déploiement des missiles DF-31A, des missiles intercontinentaux à part entière avec un rayon d’action de plus de 10.000 km, et capables de viser de grandes villes américaines. Dans le même temps, ce missile, d’après un certain nombre de caractéristiques, ne satisfait pas entièrement la Seconde Artillerie (Forcesde missiles stratégiques chinoises).

Pour garantir leur mobilité, les missiles DF- 31 et DF- 31A sont placés sur des semi-remorques, tirées par des camions. Ces systèmes peuvent donc se déplacer uniquement par la route. Dans le même temps, la société des véhicules spéciaux Wanshan, une filiale deCASIC, entretient des contacts avec la société biélorusse MZKT, spécialisée dans la fabrication des véhicules lourds.

MZKT est un gros fabricant de châssis pour les missiles balistiques intercontinentaux russes. En Chine, on travaillait sur la fabrication d’un analogue du châssis biélorusse MZKT-79221, qui est utilisé dans l’assemblage des lanceurs de missiles russes PT 2PM2 Topol- M. L’utilisation de ce système automoteur à mobilité accrue – est l’un des domaines évidents de développement du missile balistique intercontinental chinois.

Le missile sera également équipé avec un système permettant de franchir le dispositif antimissile de l’ennemi. Quant à l’ogive dotée de la technique de mirvage (un procédé qui permet d’équiper un missile de plusieurs têtes), ce système était déjà prévu sur leDF-31A, mais il est évident qu’il n’aurait pas pu avoir dans ce cas une portée suffisante, faut de ses capacitésénergétiques.

Le complexe militaro-industriel chinois suit donc le chemin de l’évolution des systèmes mobiles à combustible solide russes, qui a abouti à la création notamment du missile RS- 24 Iars. Le déploiement de ce type de missiles permettra d’augmenter le nombre total d’ogives, installées sur les missiles mobiles intercontinentaux, contribuant ainsi à l’augmentation du potentiel nucléaire de la Chine. La Chine deviendraainsi le deuxième pays dans le monde, capable de fabriquer des missiles mobiles à combustible solide, équipés chacun de plusieurs têtes. Aucun autre paysdans le monde, à l’exception de la Russie et de la Chine,ne dispose d’armes de cette catégorie et n’a pas la capacité de se doter de telles armes dans un avenir proche.


Source : La Voix de la Russie

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/10/12/la-chine-renforce-ses-capacites-de-defense-grace-a-un-missile-balistique-revolutionnaire-la-voix-de-la-russie/

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:14

 

 

L'OTAN face à la Russie :

L'Allemagne se réarme massivement

 

http://www.chaos-controle.com/archives/2014/04/14/29666405.html

 

Le gouvernement allemand utilise l'escalade du conflit entre l'OTAN et la Russie pour opérer un réarmement militaire massif. C'est ce que souligne un article paru dans la dernière édition de l'hebdomadaire Der Spiegel. 

La photo de couverture de l'article résume la situation. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, tout sourire devant un char, est entourée de soldats de l'armée allemande armés jusqu'aux dents. C'est l'horrible sourire du militarisme allemand qui tente de revenir sur la scène mondiale après avoir mené deux guerres mondiales et commis des crimes épouvantables. 

 

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Sous le titre cynique « Les léopards vivent plus longtemps, » allusion aux chars de combat allemands portant ce nom, l'article donne un aperçu sur les projets militaires de l'occident. L'OTAN va être transformée en une alliance antirusse et étendre considérablement sa sphère d'influence en Europe de l'Est. C'est en cela, que l'Allemagne joue un rôle crucial. Les politiciens et stratèges militaires allemands en vue réclament un massif programme de réarmement de l'armée. Selon le Spiegel, « On ne peut arrêter le débat, et l'industrie de l'armement sent là une bonne occasion de faire des affaires. » 

L'article examine tout d'abord les choix politiques fondamentaux des puissances impérialistes qui, une fois de plus, empruntent la voie de la confrontation ouverte avec la Russie. Il décrit ensuite les conséquences qui en résulteront pour l'Allemagne. 

« La coopération solidement ancrée au fil des années avec la Russie a été abandonnée officiellement la semaine passée, » déclare Der Spiegel. En conséquence, Moscou n'est plus un partenaire, mais un adversaire. Ceci détermine l'étape suivante, même si elle nous ramène en arrière : comment la dissuasion militaire, concept dont on n'avait pas parlé depuis si longtemps en Europe de l'Ouest, fonctionne-t-elle en 2014 ? 

Les auteurs passent en revue les chars et l'équipement militaire, et estiment que le « potentiel de dissuasion » de l'armée allemande a été fortement réduit ces dernières années du fait de sa mutation d'une armée « défensive » en une « force d'intervention. » 

« Avant la chute du Mur de Berlin, la dissuasion était basée sur la destruction potentielle au moyen de l'arme nucléaire à portée variable et de centaines de milliers de soldats disposant d'armes lourdes, principalement des chars, » précise l'article. Dans le même temps, l'armée allemande à elle seule « et ce même en temps de paix, était forte de quelque 495.000 hommes en uniformes, » en plus de 4.100 chars Léopard et de près de 600 avions. 

Mais, depuis lors, le budget de la défense est « passé de 3 à 1,2 pour cent du produit intérieur brut. L'armée allemande qui compte à peine 185.000 hommes devrait subir encore des coupes ; elle est davantage équipée pour des opérations ponctuelles rapides à l'étranger que pour la défense du territoire national. » Au lieu d'avoir des « divisions de blindés et des obus dans la trouée de Fulda (Fulda Gap), » il y a des « parachutistes et des hélicoptères pour le Kosovo, l'Afghanistan ou un pays en crise en Afrique. » 

Le message qui apparaît de plus en plus souvent dans les médias allemands est sans équivoque : après des années de réduction des effectifs et du matériel militaire lourd, l'heure est à présent au réarmement ! 

Der Spiegel cite le patron de l'Institut de politique de sécurité basé à Kiel, Joachim Krause, disant : « La politique de la défense est axée sur des mission de paix dans des conditions relativement favorables. La crise actuelle nous a tout à coup montré que ceci était peut-être trop à sens unique et naïf. Et donc, le ministère de la Défense doit fondamentalement reconsidérer ses appels d'offre. » 

Le porte-parole du groupe parlementaire social-démocrate (SPD) pour les questions de défense, Rainer Arnold, est allé dans le même sens en disant, « Nous devons examiner la question de savoir si la réduction incontrôlée de notre flotte de chars au sein de l'OTAN était correcte. En Europe, il nous faut développer conjointement aussi vite que possible des drones. La décision concernant le drone « Euro-hawk » devrait également être réexaminée. » Cela fait référence à un projet parrainé par le gouvernement allemand de mettre au point des drones et qui a été abandonné l'année dernière. 

Selon Der Spiegel, le ministère de la Défense est d'ores et déjà en train d'oeuvrer au renforcement de l'OTAN en Europe de l'Est. La ministre de la Défense von der Leyen a demandé « aux généraux de voir quel soutien peut être fourni, par le biais de l'OTAN, aux Etats membres de l'Est. » Il semblerait qu'ils « veuillent proposer des exercices militaires conjoints avec les armées polonaises et baltes, » pays qui sont les plus fervents défenseurs d'un rôle agressif de l'OTAN en Europe de l'Est. Pas plus tard que mardi dernier, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslav Sikorski, a demandé le déploiement de deux brigades de l'OTAN (quelque 10.000 soldats) en Pologne. 

Der Spiegel a fait état de projets de l'OTAN qui seraient dans les faits une déclaration de guerre contre la Russie. « D'importantes sources militaires de l'OTAN réclament, de l'intérieur, d'accroître l'état de préparation des forces terrestres et aériennes occidentales. Actuellement, il faudrait 180 jours pour mobiliser la grande majorité d'entre elles de façon à ce qu'elles soient prêtes à intervenir. Ce délai va être réduit. Ceci concernera au moins 10.000 soldats de l'armée allemande. De plus, selon ces sources militaires, les divisions de blindés vont être renforcées et les dépôts de munitions regarnis. Ce serait le retour du char 'léopard' allemand. » 

Parallèlement, Der Spiegel cherche à représenter les politiciens allemands comme étant contraints d'agir en fonction des événements plutôt qu'en prenant les manettes. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, interpréterait la politique en Ukraine comme de la « diplomatie pure » en préconisant une « voie de la désescalade. » La ministre de la Défense est opposée à l'envoi de matériel militaire lourd et de troupes permanentes en Europe de l'Est. Le gouvernement allemand considère la stratégie de l'OTAN avec un « scepticisme extrême et préférerait ignorer la question. » 

Ceci est totalement absurde. En fait, les projets de réarmement de l'OTAN expriment une nouvelle orientation de la politique étrangère allemande qui est soutenue par l'ensemble des partis parlementaires. Début février, la ministre de la Défense von der Leyen, Steinmeier et le président Joachim Gauck, avaient annoncé lors de la Conférence sur la sécurité à Munich, la fin de la retenue militaire. La bourgeoisie allemande considère à présent la crise en Ukraine, qu'elle a provoquée, et l'offensive de l'OTAN contre la Russie comme l'occasion de se consacrer à la sphère traditionnelle de l'impérialisme allemand à l'Est en procédant au réarmement. 

Mais la poussée vers la guerre de la classe dirigeante se heurte à une vaste opposition. Le récent sondage réalisé par la chaîne publique allemande ARD montre qu'une politique de sécurité militaire accrue en Europe de l'Est est rejetée par la majorité de la population allemande. Seules quatre personnes sur dix se sont prononcées en faveur d'un renforcement de la surveillance aérienne en Europe de l'Est, tandis que 53 pour cent s'y opposent. « La participation de l'armée allemande à de telles mesures seraient très impopulaire ici, » révèle le sondage. « Seule une personne sur trois (35 pour cent) pense que l'engagement allemand est juste, tandis que 61 pour cent sont contre. » 

Les sondeurs n'ont pas osé poser de questions sur l'envoi de troupes de l'OTAN en Europe de l'Est, sur la restauration du service militaire obligatoire ou sur le réarmement massif de l'armée allemande. Tous ces projets, qui sont actuellement débattus par l'élite dirigeante, la population s'y oppose encore plus farouchement. 

Les projets de déploiement de l'armée sur le plan national à l'avenir doivent être appréhendés dans ce contexte. Lundi, on a annoncé que le ministre de l'Intérieur ambitionnerait bientôt de modifier l'article 35 de la constitution afin de faciliter l'ordre d'abattre des « avions terroristes ». En cas de danger imminent, la ministre de la Défense donnera, seule, l'ordre d'intervention des forces aériennes, a rapporté Spiegel Online. 

Le moment choisi pour cette décision montre clairement que le gouvernement allemand n'est pas préoccupé par la lutte contre le terrorisme, mais par le recours à l'armée sur le plan national et qui est strictement limité par la constitution. Ces limites une fois surmontées, l'armée pourrait de nouveau être utilisée pour réprimer l'opposition sociale. 

Pas une seule fois, au cours de ces derniers mois et semaines, le gouvernement n'a lancé l'avertissement concret d'une attaque terroriste. Mais il a initié une orientation agressive en matière de politique étrangère, qui est rejetée par la grande majorité de la population. Le renforcement militaire massif doit être considéré comme un double avertissement. Afin de revenir à une politique étrangère impérialiste à l'échelle mondiale, la bourgeoisie allemande est prête à réprimer brutalement toute opposition politique et sociale à l'intérieur du pays.

Mondialisation

 

http://www.chaos-controle.com/archives/2014/04/14/29666405.html

 

 

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Newsletter Avril 2014: L’effondrement de l’économie occidentale va aller de pair avec la perspective de la 3ième guerre mondiale

Newsletter Avril 2014 : L’effondrement de l’économie occidentale va aller de pair avec la perspective de la 3ième guerre mondiale.   INSCRIVEZ-VOUS VITE AUX NEWS !!! - ENVOI DES MAILS DANS 3 JOURS   Dans un discours qu’il a prononcé en 1998, Bill Clinton avouait : « Quand vous arrivez à la tête d’un

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 04:06

 

Izvestia
12:56 28/01/2014
MOSCOU, 28 janvier - RIA Novosti

Les sous-marins russes vont être dotés d'un revêtement qui améliorera significativement leur furtivité face aux sonars de l'ennemi, écrit mardi le quotidien Izvestia.

Ces informations, contenues dans des documents publics concernant le développement de la marine, ont été confirmées par le centre de recherche Krylov de Saint-Pétersbourg. Ce centre est chargé du développement des sonars pour sous-marins et, plus précisément, des savoirs-faires qui permettraient de rendre les appareils russes "invisibles". Le nouveau matériel contiendra des capteurs actifs et des plaques piézo-polymères pour neutraliser les signaux des sonars. En maintenant le niveau de bruit émis par les sous-marins de quatrième génération (Iassen, Boreï), la furtivité des engins russes sera triplée.

"Les moyens modernes de détection de l'ennemi ont atteint une précision qui passe en-dessous d’1kHz. La distance de détection augmente et des problèmes surviennent", explique un représentant du centre Krylov.

Le revêtement en cours de développement n'absorbera pas seulement le signal des sonars mais neutralisera également le rayonnement reçu. Ce revêtement actif, contenant de l'électronique, identifiera la fréquence du sonar ennemi et lancera son propre signal sur la même fréquence mais en phase opposée.

Il devra donc être muni de capteurs, de circuits de fibre optique pour contrôler le système et d’émetteurs actifs. Le matériel se composera de plaques piézo-composites et c'est pourquoi il est impossible d'utiliser un revêtement en caoutchouc pour les coques des sous-marins modernes, indiquent les documents de la marine. Son développement sera universel pour tous les sous-marins et devra être compatible avec les systèmes informatiques futurs de la flotte sous-marine.

La technologie de création d'un revêtement hydroacoustique actif à base de ce matériel en toile utilisant des composites devrait être développée d'ici trois ans – les premiers exemplaires seront disponibles fin 2016. Le ministère de l'Industrie et du Commerce est prêt à dépenser jusqu'à 5 millions d'euros pour la conception de ce système anti-sonar actif.

Le centre Krylov a expliqué que ce travail mènera à un savoir-faire de niveau international, comme le confirme la note explicative du cahier des charges de la recherche.

© RIA Novosti.

"Cette technologie n'est maîtrisée ni en Russie ni ailleurs dans le monde. Tout le monde utilise aujourd'hui des revêtements passifs. L’avenir est dans les revêtements actifs", a souligné le représentant du centre.

Andreï Nikolaev, expert de la flotte sous-marine russe et membre du conseil du club des sous-mariniers de Saint-Pétersbourg, note que cette technologie pourrait effectivement améliorer la furtivité des sous-marins.

Par ailleurs, selon lui, en dépit du potentiel significatif de cette technologie, son succès n'est pas encore certain. Il faudra encore confirmer, par la pratique, les avantages qu'elle promet.

 

http://fr.ria.ru/presse_russe/20140128/200325820.html

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 03:09

 

Le monde se réarme
Vassili Kachine, Rédaction en ligne
6.03.2013, 17:34, heure de Moscou
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истребитель пятого поколения пятое поколение авиация ПАК ФА T-50

 
© www.nonexistent-s.ru

Les États-Unis considèrent l’année 2020 comme un tournant en ce qui concerne la configuration de sa présence militaire mondiale. Plus précisément, en 2012, Leon Panetta, alors secrétaire d’État à la Défense, avait déclaré lors d’une conférence sur la sécurité à Singapour que d’ici à 2020, 60 % des forces navales américaines seraient concentrées dans l’océan Pacifique. Il parlait entre autres de six porte-avions, ainsi que d’une grande partie des navires militaires et des sous-marins.

2020 est aussi une date importante pour les forces armées russes et chinoises. D’ici à 2020, les armes modernes représenteront 70 % du matériel de l'armée russe. Pour la même date, la Chine voudrait s’avancer considérablement dans la réalisation du programme de modernisation de son armée.

C’est en 2008 que la Russie a entamé son réarmement, ce qui fait augmenter les dépenses liées aux armes. En 6 ans, la part des armes modernes en Russie est passée de 6 % à 16 %. Aujourd’hui, les forces armées russes utilisent majoritairement les armes fabriquées durant les 5-10 dernières années de l’existence de l’URSS.

D’ici 2020, la Russie va tenter de remplacer son parc de chasseurs, composé de Su-27 et de MiG-29, par les modèles Su-35S et Su-30SM, ainsi que par les avions de 5e génération T-50. Les bombardiers Su-34 remplaceront les Su-24. Le matériel de l’armée de terre sera remplacé par trois véhicules : un léger (l’Armata), un moyen (le Kourganiets 25) et un lourd (le Boomerang). La défense antiaérienne sera équipée des systèmes S-500 et de S-600. De plus, l’armée de terre sera équipée de systèmes Iskander.

Le remplacement de l’armement soviétique par de l’armement russe moderne s’étendra sur plus de 10 ans. Cela durera encore plus longtemps en ce qui concerne les navires militaires. De toute évidence, les exigences de construction de la flotte n’ont pas encore été totalement déterminées. Le projet de nouveau porte-avion est encore en discussion, tout comme le projet de contre-torpilleur lourd équipé de DCA et de système multifonction de gestion de missiles, le pendant de l’AEGIS américain. La construction de la flotte sous-marine, quant à elle, est une priorité. Ainsi, une grande partie des nouveaux sous-marins atomiques équipés de missiles de croisière, les Iassen, et les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, les Boreï, sera dirigée vers l’océan Pacifique. Le programme russe de réarmement rappelle par sa dynamique le programme chinois d'il y a 10-15 ans. Le niveau maximal de production d’armement lourd a été atteint par la Chine dans la première moitié des années 1970. À la fin des années 1970 jusqu’au milieu des années 1990, le nombre d’armes produites a chuté. Ainsi, au début des années 2000, l’armée chinoise était pour beaucoup équipée de matériels datant de la guerre froide.

La part de ce matériel est encore importante aujourd’hui. Par exemple, les vieux lanceurs DF-4 et DF-5 représentent encore une grande partie des forces nucléaires stratégiques chinoises. Malgré les progrès militaires et techniques chinois, le remplacement de ces armes, élaborées il y a plus de 40 ans, est difficile. L’armée doit effectuer des études spécifiques afin de prolonger son service de 20 ans par rapport à la période initialement prévue. Il a été demandé à ce que les vétérans chevronnés des forces de missiles, qui ont toute leur vie utilisés ces encombrants systèmes, les maintiennent après l’âge de la retraite. Personne ne va donc les changer.

Les derniers chasseurs J-6 ont été retirés des forces aériennes chinoises en 2012 seulement, et les chasseurs de seconde génération J-7 sont encore en service. Le nombre de vieux tanks de type 59 et 79 est encore plus élevé que celui des nouveaux 96 et 99. Des milliers de pièces d’artillerie soviétiques des années 1950 sont encore en service. Le remplacement du vaste héritage de technique militaire d’une autre époque est en route. De ce fait, en Chine, l’année 2020 est vue comme une date-butoir, où des résultats substantiels devront être atteints en ce qui concerne la modernisation des forces armées.

 

http://french.ruvr.ru/2013_03_06/Le-monde-se-rearme/

 

 

  • Pas assez de mort en Syrie : Laurent Fabius et François Hollande veulent armer l'ASL

 

  37:03

Syrie: la France pousse à la prolongation
et à l’aggravation du conflit


 

Syrie: la France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit

On connaît le journaliste turc Semih Idiz sur ce blog puisque j’ai déjà eu le plaisir de vous présenter deux articles dont il est l’auteur.

L’article que je vous propose aujourd’hui témoigne d’une connaissance approfondie de la région et d’une réflexion pénétrante.

Voyez-vous, ce texte daté du 12 mars observait que l’option de l’escalade militaire en Syrie, par l’armement massif des prétendus révolutionnaires, qui recherchent en fait l’involution de la Syrie, était non seulement dangereuse mais en perte de vitesse dans ce qu’il appelle lui aussi la communauté internationale.

Et précisément, Semih Idiz reprochait à son gouvernement de ramer à contre-courant en s’entêtant à prôner l’armement des rebelles, une démarche qui ne peut qu’aggraver les choses en Syrie voire dans la région et prolonger souffrances et destructions.

Quelques jours seulement avant que Semih Idiz rédige son article, William Hague, le chef de la diplomatie britannique résistait encore aux demandes pressantes d’Ahmet Davutoğlu , le ministre turc des affaires étrangères, pour que l’Union Européenne (UE) et la Grande Bretagne livrent des armes aux involutionnaires syriens.

Entretemps, William Hague semble s’être ravisé puisque, avec le molletiste Laurent Fabius, il a insisté pour que l’UE accepte de lever l’embargo sur la fourniture d’armes «létales» (c’est-à-dire qui tuent par opposition à celles qui soignent) à l’opposition. Parmi ces armes, devraient figurer notamment des systèmes anti-aériens et des missiles antichars.

L’évolution de la position publique de la Grande Bretagne sur cette question ne tient pas du tout au charisme et à la capacité de persuasion d’un Ahmet Davutoğlu que la France et l’UE n’ont eu de cesse de ridiculiser notamment sur le dossier arménien.

Ce qui est à la racine de l’évolution spectaculaire de gouvernements, le gouvernement français tous particulièrement, qui se disent aujourd’hui prêts à armer les involutionnaires non seulement en contravention avec le droit international mais aussi en contravention avec la position adoptée par l’UE, n’est pas autre chose que la récente visite à Paris et à Bruxelles de Shimon Peres, le chef du gang sioniste et membre de l’Internationale Socialiste comme les compères Laurent Fabius et François Hollande.

Or Shimon Peres a clairement ordonné à ses clients en Europe d’agir fermement sur le dossier syrien. Certes, à Bruxelles, il a exhorté les pays arabes à passer à l’action et évoqué le risque d’une intervention occidentale. Mais il faut être naïf pour croire que c’est depuis la tribune de l’UE que l’on harangue les Etats arabes, surtout quand on est un chef de bande sioniste.

A la tribune de l’UE, c’est aux membres de l’UE qu’on s’adresse, d’autant qu’il y a longtemps qu’un scénario d’intervention occidentale directe en Syrie est écarté.

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Pigé Laurent?

William Hague et Laurent Fabius ont reçu les ordres 5 sur 5 et ont décidé de les exécuter au plus vite, quitte à risquer de se fâcher avec d’autres partenaires européens puisque MM. Fabius et Hollande ont dit que, levée ou pas de l’embargo européen sur les armes, la France n’en ferait finalement qu’à sa tête.

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Parce que quand des dirigeants comme M. Fabius ou M. Hollande deviennent obsédés par l’idée de faire plaisir à l’entité sioniste, rien ne peut les arrêter, pas même le risque de mécontenter d’autres membres de l’UE.

Certes, la Syrie ne sera pas le prétexte d’une crise majeure de l’UE, mais elle ne sera qu’une manifestation de plus du détricotage progressif de cette union par des pays qui ressassent encore leurs chimères impérialistes.

 

 Davutoğlu devrait renoncer à la ‘solution militaire’ en Syrie

par Semih Idiz, Al-Monitor Turkey Pulse 12 mars 2013

 

Le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoğlu persiste à cravacher un cheval mort. Ayant échoué à convaincre Washington lors de la récente visite de John Kerry en Turquie de fournir des armes à l’opposition syrienne, il essaye maintenant d’amener l’Union Européenne (UE) à lever son embargo sur les armes en Syrie.

En séjour à Londres la semaine dernière pour une réunion internationale sur la Yémen, Davutoğlu a eu des discussions avec son homologue britannique, William Hague, pour essayer de le convaincre que l’opposition syrienne est sérieusement désavantagée parce que les armes nécessaires lui font défaut. Il n’avait pas ouvertement appelé l’UE à lever son embargo sur les armes mais c’est bien là qu’il voulait en venir.

Interrogé par des journalistes pour savoir s’il voulait une levée de l’embargo, Davutoğlu avait dit de manière révélatrice : «Si un seul camp a les armes, à la fin, c’est le camp qui a les armes qui aura toutes les possibilités de tuer l’autre camp. »

Davutoğlu avait ajouté qu’il avait aussi soulevé récemment cette question avec le ministre allemand des affaires étrangères Guido Westerwelle. Londres et Berlin avaient cependant indiqué être en faveur du maintien de l’embargo de l’UE. Hague en particulier est préoccupé par les combattants islamistes en Syrie.

Des sources de l’UE à Ankara indiquent que pas moins de 500 membres du Jabhat al-Nosra, l’organisation combattante la plus efficace dans la lutte contre le régime Assad et dont l’objectif déclaré est d’instaurer une république islamique en Syrie, viennent d’Europe.

Le souci ne tient pas seulement à la victoire éventuelle en Syrie de cette organisation – qui est soutenue politiquement et en armement par Ankara. Les officiels de l’UE s’inquiètent aussi de ce que feront les membres Européens de cette organisation quand ils rentreront dans les pays d’où ils viennent. Davutoğlu et d’autres dirigeants Turcs maintiennent cependant que ces craintes européennes sont non seulement exagérées mais qu’elles jouent en faveur du président Assad. Questionné à ce sujet à Londres, Davutoğlu a répondu que ni la Libye, ni l’Egypte n’avaient adopté l’Islam radical en dépit des craintes relatives à une telle éventualité.

“Ils sont en guerre,” a-t-il dit des combattants de l’opposition syrienne. «Ils vont mourir. Il y toujours des slogans religieux dans la guerre.»

Il est cependant manifeste qu’il n’a pas vraiment réussi à convaincre ses partenaires européens de modifier leur position vis-à-vis d’organisations comme le Jabhat al-Nosra qui a déjà été classé comme organisation terroriste par les Etats Unis et qui, si on en juge par les informations, pourrait être bientôt classé dans la même catégorie par l’UE.

Compte tenu de l’échec de la Turquie sur cette question de l’armement, tout ce que Davutoğlu peut faire, c’est de se plaindre sur des bases de hautes valeurs morales que «La population souffre sur le terrain et la Turquie paye la facture. » mais la position d’Ankara soulève un certain nombre de questions essentielles.

Par exemple, il est vrai que «la Turquie paye la facture» pour les réfugiés Syriens de plus en plus nombreux qui arrivent à sa porte. Les responsables gouvernementaux donnent le chiffre de 600 millions de dollars pour l’instant et se plaignent de ne pas recevoir assez de soutien international sur ce problème.Quand les officiels turcs expriment ce genre de plainte, ils visent généralement les pays occidentaux. Fait étrange, on les entend rarement se plaindre d’un manque de soutien de la part des Etats pétroliers du Golfe, particulièrement le Qatar et l’Arabie Saoudite pour qui l’éviction d’Assad est aussi devenue un objectif stratégique.

Dans le même temps, Ankara continue à se monter tiède devant l’idée d’un règlement politique du conflit syrien dans l’hypothèse où Assad serait d’une manière ou d’une autre présent à la table de négociations, alors même qu’il n’est pas assis à cette table. C’est aussi ce que montre le lobbying exercé par Davutoğlu pour armer l’opposition.

Il ne semble cependant pas trop inquiet de risquer d’attiser ce qui est déjà une guerre par procuration dans la région en livrant à l’opposition des armes lourdes pour combattre le régime.

Comme par hasard, Davutoğlu met de côté le fait que si l’opposition était armée comme il le souhaite, la Russie et l’Iran qui continuent à soutenir le régime Assad pour des visées stratégiques, comme le font également des organisations chiites comme le Hezbollah libanais, feront tout leur possible pour riposter en renforçant leur soutien militaire au régime.

Comme le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, Davutoğlu se réfère constamment au sort des Syriens qui souffrent sous Assad. Il semble ne pas comprendre que livrer des armes à l’opposition à ce stade est la formule la plus sûre pour prolonger le conflit et accroître les souffrances des civils.

Beaucoup en Turquie et dans la région diront aujourd’hui qu’il sait en réalité tout ça, mais une victoire de l’opposition sunnite en Syrie est devenue un objectif stratégique si important pour le gouvernement Erdogan qu’Ankara est même prêt à envisager une guerre par procuration, avec plus de souffrances si c’est ce qu’il faut pour l’atteindre.

Quoi qu’il en soit, ce qui est certain à ce stade, c’est que la politique sunnite d’Ankara a eu pour résultat l’émergence d’un axe chiite qui ne regarde plus d’un œil favorable la politique de la Turquie dans la région. La Turquie a en fait augmenté le nombre de ses ennemis et détracteurs au Moyen Orient depuis le commencement du printemps Arabe, ce qui contredit la vision de Davutoğlu d’une Turquie contribuant à la paix et à la stabilité dans la région.

Le problème pour Davutoğlu est que sa représentation intellectuelle du monde – il est après tout professeur de relations internationales – est imprégnée d’une grande vision et de grandes perspectives pour la Turquie qui se sont avérées non seulement trop ambitieuses, mais aussi simplistes eu égard aux situations réelles qui ont émergé sur le terrain.

Il semble par exemple ne pas comprendre, ou ne pas vouloir comprendre, qu’il n’y a pas d’autre choix à ce stade que d’aller vers un règlement politique en Syrie si ce qui est recherché est de mettre un terme au plus vite à l’effusion de sang et d’éviter que la crise alimente les divisions sectaires qui tendent à se creuser dans la région.

Kadri Gursel a aussi montré dans des articles perspicaces pour Al Monitor que la Turquie n’est pas à l’abri non plus des retombées négatives des divisions sectaires qui ont résulté de la crise syrienne, possédant elle-même ses propres lignes de faille sectaires.

En attendant la Turquie a annoncé cette semaine qu’elle avait appréhendé les auteurs de l’attentat à la voiture piégée le mois dernier au point de passage frontalier avec la Syrie de Cilvegozu, qui  avait tué au moins 14 personnes, et blessé de nombreuses autres. Bulent Arinc, porte-parole du gouvernement, a déclaré mardi à la presse que les forces de sécurité turques avaient « effectué une opération digne du cinéma » pour arrêter quatre Syriens et un turcs soupçonnés d’avoir organisé cet attentat.

Les officiels turcs dissent que les auteurs – qui ont été appréhendés au cours d’une opération transfrontalière sur le sol syrien – étaient liés à des agents des services de renseignements syriens. Vrai ou faux, il reste à voir su Ankara se servira de cet incident contre le régime Assad dans une tentative aussi d’influencer la communauté internationale pour qu’elle arme l’opposition.

Le fait demeure cependant que les arguments de la Turquie sur la Syrie trouve peu d’écho à ce stade. Dans sa dernière analyse hebdomadaire intitulée «Les lignes de faille irakiennes et turques,» Al Monitor al’a bien résumé dans son propos de conclusion : «Les signes d’une tendance en faveur d’une solution politique méritent l’attention et la priorité, car la poursuite d’une solution militaire signifie seulement plus de tragédies et de destructions pour la Syrie et la région.»

Le plus tôt Erdogan et Davutoğlu admettront ce fait évident et cesseront de ramer à contre-courant, le mieux ce sera pour la Turquie, pour le peuple syrien et pour la région dans son ensemble.


Semih Idiz est un collaborateur d’Al-Monitor’s Turkey Pulse. Il couvre en tant que journaliste depuis 30 ans les affaires diplomatiques et de politique étrangère pour les grands journaux turcs. Ses articles d’opinion peuvent être lus dans la version en langue anglaise de Hurriyet Daily News. On peut aussi le lire dans Taraf. Ses articles ont été publiés dans le Financial Times, le Times, Mediterranean Quarterly et Foreign Policy magazine et il intervient souvent sur BBC World, VOA, NPR, Deutche Welle, divers médias israéliens el Al Jazeera.

http://mounadil.wordpress.com/

 

http://www.alterinfo.net/Syrie-la-France-pousse-a-la-prolongation-et-a-l-aggravation-du-conflit_a87947.html

 

 

 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 16:19

 

Drone Predator

Drone Predator

 

 

L’espace aérien iranien serait sécurisé et… inviolable

 

WASHINGTON – « Aucun appareil ne peut échapper à la surveillance des radars iraniens », c’est ce que vient de révéler, hier, le Pentagone. En effet, il fallait attendre la fin de l’élection présidentielle américaine pour que l’annonce soit faite sur un incident survenu dans le Golfe persique, le 1er novembre dernier. L’inquiétude gagne le Gouvernement Obama et l’Occident, d’autant plus que, si l’Iran bloque cette zone où la plupart des tankers pétroliers (navire-citerne) passent, l’Occident s’arrête de fonctionner car, dépendant du pétrole.


Alors que le drone Predator effectuait une mission de la surveillance, le même que les iraniens ont mis en place après la chute de ce type d’appareil en territoire iranien, et le plus performant des avions sans pilote, deux avions de combat iraniens, des Su-25, ont tiré en direction de l’appareil de l’US Air force. Cette surveillance maritime de routine se faisait selon le Pentagone, dans l’espace aérien international, à l’est du Koweït, et à quelque 16 miles au large des côtes de l’Iran.

Le Pentagone, en divulguant ces informations a déclaré par la voix de George Little sur CNN:

« Notre avion n’a jamais été dans l’espace aérien iranien. Il a toujours volé dans l’espace aérien international. La limite reconnue est de 12 miles au large de la côte et nous n’avons jamais dépassé la limite des 12 miles. »

Même comme le drone pris en chasse par les aéronefs iraniens n’a pas été touché, la vraie crainte des autorités américaines réside donc sur le fait que, elles savent désormais que même leur drone le plus perfectionné est détectable par les radars iraniens qui contrôlent désormais tout le golfe persique. Pire, des avions de combat sont prêts à riposter en cas d’attaque…Souvenez-vous, en 2011, les services de renseignements européens affirmaient que l’Iran a stupéfait l’Occident en réussissant à neutraliser un satellite espion de la CIA grâce à une technologie de brouillage de pointe au laser, qui aurait rendu le satellite complètement aveugle. C’est la première fois qu’un incident de ce type est enregistré. Ce constat pourrait indiquer que l’Iran a désormais accès à une technologie capable de détecter des véhicules automatiques aériens, une technologie qui lui a peut-être été fournie par la Russie.« Certains rapports établissent que la Russie aurait vendu [à l’Iran] un système de brouillage très sophistiqué, il y a peu de temps », a commenté John Bolton, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU.

C’est une preuve supplémentaire que lorsque les Iraniens affirment avoir mis sur pied, en copiant la technologie du drone américain Predator, un drone plus perfectionné et indétectable, c’est probable. La connaissance ne saurait être mécanique, elle évolue et peut se réaliser ailleurs qu’en occident. Les experts semblent le découvrir à leurs dépends

 

http://allainjules.com/2012/11/09/scoop-iran-lespace-aerien-iranien-serait-securise-et-inviolable/

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 15:50

 

 

L’armée française a le moral dans les talons…

Les Français n’ont pas le moral, l’armée non plus, et c’est assez grave puisque nos militaires sont susceptibles d’être appelés en opération, si le besoin s’en fait sentir… Une armée bien mal en point, qui risque de manquer de moyens matériels et humains si les coupes budgétaires continuent. N’allons pas leur demander d’être efficaces avec du matériels en panne. Il en est de même pour la police qui manque elle aussi, de moyens matériels me semble t-il avoir lu…C’est la crise!!! (?)


Img/la-musique-rai.com

Les chefs d’état-major des armées mettent en garde contre de nouvelles coupes budgétaires et réductions des moyens de la défense qui compromettraient à terme la capacité des armées à remplir leurs missions….

Très sollicitées ces dernières années, en Afghanistan ou en Libye, le moral des troupes n’est pas au beau fixe. Auditionnés durant l’été par la Commission de la défense de l’Assemblée nationale, à la veille des discussions sur le nouveau Livre blanc, les premiers militaires de France ont exprimé leur satisfaction d’avoir conduit depuis 2008 la rationalisation de la défense sans entamer l’efficacité des forces.

Mais ils ont aussi souligné la fragilité d’un dispositif soumis à de lourdes réductions d’effectifs et de moyens. Des coupes drastiques – 54.000 postes supprimés entre 2009 et 2015 -, qui pèsent sur le moral des militaires.

Fragilités  

«La France dispose d’une belle armée, dont les succès sont reconnus sur la scène internationale. Mais cet outil présente des fragilités qui, dans le contexte économique et financier que nous connaissons, pourraient sous peu affecter sa cohérence», a prévenu l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), entendu mi-juillet par les députés, selon le compte-rendu d’audition.

Evoquant la «sous-estimation» dans le cadre de la réforme engagée en 2008 des moyens nécessaires notamment à la maintenance des matériels, l’amiral Guillaud estime qu’au final, «en termes de capacités, la traduction intégrale de l’ambition politique» fixée aux armées «n’est plus tenable». Le CEMA s’inquiète en particulier de capacités «notoirement insuffisantes», en termes d’avions ravitailleurs, de drones, et du niveau des stocks de munitions. Il attend «un cap clair» du nouveau Livre blanc, préalable à l’élaboration de la Loi de programmation militaire (2014-2019), mais prévient que «toute diminution du budget se traduira mécaniquement par un abandon de capacité».

Seuil d’alerte

Pour l’amiral Guillaud, «le moral des armées est aujourd’hui au seuil d’alerte» et ni les résultats opérationnels ni «la qualité des relations humaines» dans les armées «ne parviennent plus à masquer les inquiétudes pour l’avenir».

Le chef d’état-major de la marine, l’amiral Bernard Rogel, entendu le 18 juillet, considère pour sa part que le format de la marine est aujourd’hui « juste suffisant » pour remplir ses missions.

Le maintien en condition opérationnelle des bâtiments, des avions et hélicoptères embarqués, leur taux de disponibilité insuffisant, et le nécessaire renouvellement de la flotte, sont au cœur de ses préoccupations.

Baisse d’effectifs

Inquiétude également quant à de nouvelles baisses d’effectifs, après une réduction de 6.000 postes décidée en 2008. «Si l’on nous demandait des réductions d’effectifs supplémentaires, la situation pourrait devenir grave», souligne-t-il.

La disponibilité des matériels est également la «plus grande préoccupation» du général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air (nommé depuis à l’Otan, ndlr).

Satisfait que l’armée de l’air puisse «intervenir dans toutes les missions» qui lui ont été fixées par le Livre blanc de 2008, il constate que les armées «sortent assez fatiguées des réformes en cours».

Profondément restructurée depuis 2008, l’armée de terre a franchi pour sa part «à la baisse, cette année, le seuil symbolique des 100.000 militaires», a souligné son chef d’état-major, le général Bertrand Ract Madoux, entendu fin juillet.

«Si nous avons du mal aujourd’hui à assumer tous les contrats opérationnels, c’est du fait d’un problème de moyens : on a en effet +rogné+ au fil des années dans les munitions, les stocks, dans les pièces de rechange, dans les crédits d’entretien programmé du matériel», a-t-il regretté.

Le général résume en conclusion l’inquiétude de l’état-major avant l’élaboration du Livre blanc : «Nous ne souhaiterions pas que la +technocratie budgétaire+ nous fasse collectivement passer dans un cadre toujours plus petit, au détriment de la cohérence et au mépris d’une analyse objective des dangers de ce monde».

Source 20Minutes Avec AFP
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dimanche 2 septembre 2012

Ô pays de Jefferson, tu périras de ta propre armée, et de tes aveuglements
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Le Grand Soir nous apprend une montée continue du taux de suicides dans l'armée US.  Les autorités de Washington ne voient, pour contrebalancer cette tendance, que l'usage de sortes de "sprays du bonheur" finissant d'abrutir totalement l'homme enrôlé sous la bannière étoilée.

Militaire US...... ce pays n’a jamais été envahi, depuis qu’il existe officiellement. Donc s’engager dans ce corps, à moins d’être ignare et au bout du rouleau, c’est savoir pertinemment que l’on va aller envahir des pays variés, partout dans le monde, au nom d’un "bon droit" qui doit manifester des signes de fatigue. C’est risquer de devoir pratiquer la torture, et d’y prendre plaisir. C’est s’engager à devenir quelqu’un de différent.

On n’est pas militaire toute sa vie. Un jour ou un autre, dans la tête, les masques tombent, et on se retrouve tout nu devant son propre jugement : de quoi devenir fou ! Quant à ceux qui, insidieusement, seront vraiment devenus fous, ils seront les plus épargnés, mais aussi ce sont ceux qui risquent d’avoir sans intention particulière commis des crimes de guerre à répétition.

Pour un militaire de ce genre, il n’y a pas de retour possible à la vie civile. A une vie policée, tranquille, "normale". C’est d’autant plus vrai maintenant, où la réinsertion par le travail est plus qu’aléatoire. Un homme démobilisé ne peut plus guère être qu’une loque, ou un criminel en puissance. Cela pourrait être un facteur de chute pour l’Empire, attaqué par ses propres déchets humains.

Est-ce pour cette raison, qu'existent ces sinistres camps vides de la FEMA depuis des dizaines d'années maintenant ? Six cents camps, opérationnels en permanence, mais vides, donc remplissables en un clin d'œil. La prévoyance humanitaire a bon dos. L'administration doit craindre des troubles se déclenchant partout à la fois, et la possibilité d'y réagir instantanément avec violence et efficacité : c'est tellement plus important que de permettre à chacun de vivre décemment, quand plus de vingt millions d'étatsuniens vivent sous le seuil de pauvreté.

De plus en plus, ce pays finit par ressembler à cette Corée du Nord qui en est apparemment et officiellement l'antithèse. Apparemment seulement. La religion sectaire, et la religion de l'argent, remplacent la religion du Dirigeant Suprême. C'est seulement un peu moins voyant, en moyenne. Embrigadement, pauvreté, propagande, tortures, tout y est.

Plus dure sera la chute.
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 03:53

 

 
http://www.dadychery.org/fr/2011/12/12/u-s-plans-arms-sales-to-haiti/
Saturday 14 July 2012 15:30
Code d'article: 101978
Les ventes d'armes américaines atteignent un record à 50 milliards
Agence de presse TAGHRIB (APT)
 
Le commerce d'armes en provenance des Etats-Unis a connu une année faste, avec des commandes principalement à destination de l'Arabie Saoudite et du Japon.

 
Les ventes d'armes américaines ont atteint un record cette année pour s'établir à plus de 50 milliards de dollars (39,5 milliards d'euros), portées par des contrats importants avec l'Arabie Saoudite et le Japon, a annoncé jeudi 14 juin un haut responsable de l'administration Obama.
Andrew Shapiro, secrétaire d'Etat adjoint aux affaires politiques et militaires, a par ailleurs évoqué le souhait de conclure des ventes supplémentaires avec l'Inde, qui envisage un achat de 22 hélicoptères Apache pour 1,4 milliard de dollars. 

Hausse de 70%, notamment grâce aux chasseurs Boeing
Ce chiffre représente une hausse de 70% par rapport aux ventes d'Etat à Etat de 2011, qui était déjà une année record, avec des ventes totalisant 30 milliards de dollars. 


Selon Challenges.fr, le contrat de 29,4 milliards avec l'Arabie saoudite, pour la vente de 84 chasseurs Boeing F-15SA et une amélioration de sa flotte existante de 70 F-15s pour des versions plus puissantes, a été "évidemment très significatif", selon le haut responsable. 

Mais ce chiffre inclut aussi la vente de chasseurs F-35 "Joint Strike Fighter" au Japon, a-t-il détaillé, "qui est évaluée à environ 10 milliards". 

Se refusant à toute prévision pour 2013, il a toutefois indiqué que les Etats-Unis chercheraient à renforcer leur implantation sur des marchés cruciaux, notamment l'Inde.

 

http://taghribnews.com/vdca06n6a49nwo1.z5k4.html

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:41

 

 

OTAN, placé par eva - http://mecanoblog.wordpress.com/tag/trafic-darmes-2/

 

 

Trafic d’armes à destination de la Syrie sous les yeux des Allemands

 

Comme il ressort d’une multitude de rapports actuels, une quantité considérable du trafic d’armes à destination des rebelles en Syrie se produit sous les yeux de la marine allemande. Selon ces sources, les milices rebelles syriennes sont ravitaillées massivement en matériel de guerre par la voie maritime ; la plaque tournante des livraisons est la ville portuaire libanaise de Tripoli.

2 juillet 2012

 

Or, ce sont les bâtiments de la marine allemande qui surveillent les eaux au large de la côte libanaise dans le cadre des Nations Unies (FINUL) – officiellement dans le but de couper court au trafic d’armes. Les unités ayant reçu la visite du ministre de la Défense allemand, le 18 juin 2012, érigent également à Tripoli – en même temps plaque tournante pour les combattants salafistes de l’Hindou-Kouch – une installation radar en vue du contrôle du littoral.

Selon les rapports de journalistes renommés, les livraisons d’armes aux rebelles auraient atteint, depuis le cessez-le-feu du mois d’avril, des chiffres record. Avec ces armes, les milices rebelles contrôlent entre-temps un territoire d’envergure en Syrie, l’employant comme base de repli et dans lequel ils entretiennent un « État parallèle ». De larges parties de l’opposition interne syrienne récusent les opérations militaires des rebelles, souvent d’orientation islamiste, craignant l’escalade des violences religieuses. Le massacre de Houla ne fait que confirmer leurs préoccupations.


Le but de l’intervention : repérage et contrôle


Le ministre allemand de la Défense a rendu visite, le 18 juin, aux forces maritimes allemandes opérant au large du littoral libanais dans le cadre de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban). Actuellement leur mission est composée de 230 soldats munis de deux vedettes rapides et d’un navire de ravitaillement de la Bundeswehr. Leurs tâches, entre autres sont la formation et l’approvisionnement technique de l’armée libanaise ainsi que l’interception du trafic d’arme.

Le Ministère fédéral de la Défense affirme expressément que les soldats allemands « s’occupent de la reconnaissance et du contrôle des mouvements maritimes ainsi que de la déviation de bateaux en cas de soupçon ». En plus, les informations parvenant du gouvernement fédéral confirment que les troupes allemandes sont actuellement en train de construire la huitième de neuf stations-radar planifiées sur la côte ; elle se trouve à Tripoli.

Le 6 juin, le gouvernement fédéral allemand a décidé de prolonger le mandat des troupes allemandes FINUL d’un an ; c’est immédiatement après cette décision que le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a rendu visite aux navires de guerre allemands. Dans les jours à venir, le Bundestag allemand doit consentir formellement à la prolongation du mandat. On ne sait pas si le navire d’espionnage de la Marine fédérale qui a opéré fin 2011 au large de la côte syrienne, y accomplit toujours son service. Lors de la guerre de Lybie il a opéré, en mission secrète, dans les eaux méditerranéennes.


Principale plaque tournante


Les eaux dans lesquelles opère la Marine fédérale pour empêcher le trafic d’armes et dont Berlin dispose par conséquent de fort bonnes connaissances, passe pour une des voies de ravitaillement les plus importantes des rebelles syriens armés. On dit que le port de Tripoli est « la plaque tournante principale » d’armes dont une partie considérable serait payée par l’Arabie saoudite, le Qatar et, probablement par d’autres dictatures arabes du Golfe.

Le matériel d’armement, « dans la plupart des cas camouflés dans des conteneurs » parvient dans le port pour y être transbordé et finalement transporté, par voie terrestre, en Syrie. La ville la plus proche est Homs, un des premiers foyers de combats armés. Voilà, dit-on, à l’origine ce fut « la voie la plus importante du trafic d’armes » ; ce n’est que récemment qu’« un corridor allant de la province turque d’Hatay à Idlib » dans le Nord de la Syrie aurait pris davantage d’importance.

Selon des experts militaires, pour ne donner qu’un exemple, des armes provenant d’un dépôt installé par le Qatar à proximité de la ville de Benghazi, situé dans l’Est de la Libye, ont été transportées en Syrie via Tripoli. Àpart cela, à Tripoli, habitée majoritairement de sunnites parmi lesquels l’opposition syrienne est très forte, il y a maintenant des structures politiques actives, plusieurs centaines de salafistes militants – notamment d’Afghanistan, du Pakistan et d’Irak – sont en train de se rassembler dans le but de s’infiltrer en Syrie en traversant la frontière proche.

Ce procédé rappelle l’ancien rôle qu’a joué la ville frontière pakistanaise de Peshawar : celle-ci, dans les années 80, fut également employée des islamistes militants comme base de repli pour se dérober aux poursuites des forces armées locales, après avoir opéré sur territoire afghan.


État parallèle


Que des miliciens protégés de l’Occident puissent se munir de matériel de guerre, en dépit de l’embargo d’armes, n’est rien de nouveau : Cela se produisit sous des conditions similaires dans les guerres désintégrant l’ancienne Yougoslavie et récemment pendant la guerre de Libye.

Or, les observateurs font état du fait que l’armement des rebelles syriens s’accélère de manière dramatique. Ceux-ci auraient pu tirer profit « du bref cessez-le-feu à partir du 12 avril, pour se réorganiser et se doter d’armes ». Entre-temps, ils disposeraient de lance-roquettes, de fusils d’assaut et de mitrailleuses, ainsi que de missiles antichars ; avec cet arsenal, depuis fin mai, « au moins une douzaine de chars syriens » auraient été détruits et depuis le « cessez-le-feu » « plus d’un millier de soldats syriens tués ».

Entre-temps, les miliciens opèrent également sur le territoire syrien, « à partir d’une base de repli relativement sûre », selon le correspondant de la « Frankfurter Allgemeine Zeitung », un des connaisseurs de la région les plus renommés. Ils contrôleraient donc un territoire « entre Idlib et Jisr al-Choughour dans le Nord ainsi que Tall Salhab et Hamah dans le Sud ». Entre-temps ils y auraient installé « un État parallèle dans lequel ils rendent la justice, distribuent et produisent des armes et préparent leurs opérations. Au fur et à mesure, ils élargissent leur zone de domination. »

 

L’opposition refuse la violence


Au sein de l’opposition syrienne, tout cela est bien controversé. La raison en est la situation religieuse, extrêmement délicate dans un pays dont les nombreuses minorités confessionnelles atteignent plus d’un quart de la population.

Entre-temps, la violence se manifeste sur le plan confessionnel, une évolution sur laquelle les experts ont mis en garde déjà au cours du printemps 2011. Les assassinats à motivation religieuse sont à l’ordre du jour. C’est pourquoi le « National Committee for Democratic Change » par exemple, une alliance de groupes oppositionnels refusant catégoriquement la lutte armée contre le régime à cause du danger imminent – tout comme toute intervention occidentale, revendique que l’on ne donne aucun soutien aux combattants d’inspiration religieuse ni aux miliciens salafistes. La situation qui prédomine en Iraq ou en Libye devrait nous servir d’avertissement, disent-ils. Le « National Coordination Committee » regrette que l’Occident ait choisi comme partenaire le « Syrian National Council » siégeant à l’étranger et peu ancré en Syrie, pour rassembler des alliés syriens visant le renversement violent du régime d’Assad.

À la différence du « National Coordination Committee », les organisations islamistes disposent, au « Syrian National Council », d’une influence considérable, notamment les « Frères musulmans » contraints de s’exiler.


La puissance des médias


Le massacre de Houla montre bien quelles dimensions la violence à motivation religieuse a prise entre-temps parmi les miliciens soutenus par l’Occident. Selon les rapports d’un correspondant allemand – il s’agit d’un des plus renommés dans le monde arabe – le massacre n’a très probablement pas été perpétré par des bandes proches du gouvernement (« Shabiha »), mais par des insurgés d’orientation sunnite. Ce faisant, ils ont assassiné, de manière systématique, les familles appartenant aux minorités religieuses, avec leurs enfants (cf. les rapports diffusés par german-foreign-policy.com).

Actuellement, c’est même le régime saoudite qui craint que des salafistes d’Arabie saoudite, jouant un rôle-clé dans la guerre syrienne, puissent un jour rentrer dans leur pays pour se dresser contre la dynastie des Al-Saoud parce qu’elle leur paraît être trop vouée au compromis. Une fatwa en provenance de Riad, diffusée le 7 juin, leur interdit donc de mener le « djihad » en Syrie. Il n’en reste pas moins que les miliciens du pays aussi bien que les salafistes provenant d’autres pays et combattant en Syrie, sont toujours soutenus par l’Arabie saoudite et d’autres dictatures du Golfe – par des livraisons d’armes et par la puissance médiatique d’Al-Jazeera.

La chaîne du Qatar a soutenu, depuis le début, l’opposition syrienne. Une religieuse originaire du village de Qâra, situé au sud de Homs, témoin oculaire de massacres, vient de décrire les méthodes employées par Al-Jazeera. Elle a observé comment les miliciens « ont d’abord tué un commerçant qui avait refusé de fermer sa boutique à l’aide d’une voiture piégée pour ensuite affirmer devant les caméras d’Al-Jazeera que c’était le régime qui avait commis cet acte ».

Quand dernièrement le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a séjourné au Qatar, il a rendu une visite personnelle à Al-Jazeera et y a donné une interview exclusive.

 

german-foreign-policy.com , 19 juin 2012.

 


 

« Frankfurter Allgemeine Zeitung » : La CIA coordonne les livraisons d’armes aux rebelles syriens

 

hd. Le 22 juin, la « Frankfurter Allgemeine Zeitung » a fait savoir que la CIA, agence centrale américaine du renseignement, contrôle et essaie de coordonner la livraison d’armes aux rebelles syriens : « Selon des médias américains qui se fondent sur les informations de fonctionnaires gouvernementaux de Washington et d’États arabes, un petit groupe d’agents de la CIA opère dans le sud de la Turquie et décident avec les services des pays alliés à quels groupes rebelles livrer quelles armes. Il s’agit de fusils-mitrailleurs, de munitions, de lance-roquettes et d’armes antichars. Ces armes sont payées par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar et passent pour la plupart clandestinement la frontière turco-syrienne. Selon des informations concordantes du « New York Times » et du « Wall Street Journal », les agents de la CIA opèrent depuis quelques semaines dans le sud de la Turquie. »

 

 

Traduction : Horizons et débats (02.07.2012) :
http://www.horizons-et-debats.ch/index.php ?id=3413

Texte original en allemand (19.06.2012) :
http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/58352

 


Trafic d’armes à destination de la Syrie sous les yeux des Allemands

Voir aussi :
Damas regrette l’incident avec l’avion turc

Syrie : les opposants utilisent des grenades fabriquées en Suisse

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SYRIE : De quel pupitre vient le prêche
L’art de la guerre

par Manlio Dinucci

Le 3 juillet 2012

 

« Profondément préoccupés par l’intensification de la violence », qui risque d’élargir le conflit à des dimensions régionales, ils demandent avec fermeté «la cessation de la violence armée sous toutes ses formes ». Qui sont les non-violents ? Les membres du Groupe d’action pour la Syrie qui, réunis à Genève le 30 juin, ont émis un communiqué final. A la tête des non-violents on trouve les Etats-Unis, metteurs en scène de l’opération guerrière par laquelle, après la destruction de l’Etat libyen, ils tentent de démanteler aussi le syrien. Des agents de la Cia , écrit le New York Times, sont à l’œuvre secrètement depuis la Turquie méridionale, recrutant et armant les groupes qui combattent le gouvernement syrien. A travers un réseau clandestin transfrontalier, où est aussi à l’œuvre le Mossad, ils reçoivent des fusils automatiques, des munitions, des missiles anti-chars et des explosifs. Par une vidéo postée sur YouTube, ils montrent comme ils savent bien s’en servir : un camion civil, pendant qu’il passe à côté d’un magasin, est détruit par l’explosion d’un puissant engin télécommandé. La Turquie aussi exprime son « opposition ultérieure à la militarisation du conflit », qui doit être « résolu par un dialogue pacifique » : c’est elle qui fournit le centre de commandement à Istanbul, d’où est dirigée l’opération, et les bases militaires où sont entraînés les groupes armés avant de les infiltrer en Syrie ; c’est elle encore qui, prenant prétexte de l’abattage d’un de ses avions militaires qui volait à basse altitude le long de la côte syrienne pour en tester les défenses anti-aériennes[1], amasse maintenant ses propres troupes à la frontière en menaçant d’une intervention « défensive ». Qui servirait d’hameçon à une attaque à vaste échelle de l’Otan sur la base de l’article 5, dépoussiéré à l’occasion tandis que pour l’attaque contre la Libye avait été utilisé le non-article 5. 


Les autres membres du Groupe aussi déclarent être « engagés à défendre la souveraineté, l’indépendance, l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la  Syrie  » : ce sont la France , la Grande-Bretagne , l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ceux qui mettent en acte en Syrie la même opération que celle déjà effectuée en Libye : entraînant et armant l’ « Armée syrienne libre » et d’autres groupes (une centaine environ), recrutés dans divers pays, et dont les membres sont payés par l’Arabie Saoudite ; ils utilisent aussi des militants et d’entiers groupes armés islamistes, auparavant marqués comme de dangereux terroristes ; ils infiltrent en Syrie des forces spéciales, comme celles du Qatar envoyées l’an dernier en Libye, camouflées en groupes d’opposants internes. Et les membres du Groupe d’action qui demandent la « liberté de mouvement dans tout le pays pour les journalistes » sont les mêmes qui, en mystifiant aussi les images, mènent une campagne de martèlement médiatique à l’échelle mondiale pour attribuer au gouvernement syrien la responsabilité de tous les massacres. Ce sont les mêmes qui ont organisé l’attentat terroriste où ont été tués trois journalistes syriens[2], quand un de leurs groupes armés a attaqué la télévision al-Ikhbariya à Damas, en l’attaquant à coup de missiles et en la faisant ensuite exploser. Pour faire aussi exploser l’assurance donnée par Russie et Chine, membres du Groupe d’action, que personne de l’extérieur ne peut prendre de décisions concernant le peuple syrien. Les puissances occidentales ont déjà décidé, en mettant en marche leur machine de guerre, d’annexer de nouveau la Syrie à leur empire.

 

Edition de mardi 3 juillet 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120703/manip2pg/14/manip2pz/325229/


Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

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Syrie 2012.06.30 interview de Thierry Meyssan devant les locaux détruits de la télévision Al-Ikhbariy.
Mercredi 27 juin 2012 au matin, un important commando a lancé un raid contre le siège de la chaîne de télévision privée syrienne Al-Ikhbariy, tuant sept employés, en enlevant d’autres et détruisant les locaux.
Quelques heures après l’attaque, la chaîne a repris la diffusion de ses programmes à partir de studios improvisés.
Ici Thierry Meyssan commente la barbarie de cette attaque et mène ensuite une réflexion sur les raisons de cet attentat et les motivations des véritables commanditaires de cet acte ignoble et de ce crime contre la liberté d'expression.
A ceux qui objectent que dans la tragédie syrienne on a affaire à une propagande contre une autre propagande, Meyssan rappelle les principaux actes de guerre commis durant ces 2 dernières décennies et à chaque fois les actes de manipulation médiatique qui ont servi de prétexte à ces opérations militaires.
Source: http://www.voltairenet.org

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:40

 

 

Programme nucléaire iranien

http://www.israel-flash.com/2012/02/iran-capacites-militaires-etat-des-lieux/#axzz1zj9Mm4MK

 

 

Dernière étape des manœuvres iraniennes :

nouveau missile « Khalij Fares »

L’équipe du site

 

La phase finale des manœuvres militaires iraniennes baptisées « Grand Prophète 7 »  s’est couronnée par le lancement d’un nouveau type de missile, nommé Khalij Fares (ndrl : le golfe persique) et qui a réussi à viser un objectif maritime déterminé.

Selon le correspondant du site d’information iranienne,  Mehrnews, «  cette  troisième journée des manœuvres militaires des forces aérospatiales des Gardiens de la révolution s’est couronné par le lancement réussi d’un nouveau missile Khalij Fares contre un but spécifique maritime, de même différentes copies de bases navales ennemies seront la cible de drones militaires iraniens».

Il convient également de  noter que « les unités et les bases de missiles qui ont participé hier à la deuxième phase de ces manœuvres ont été caractérisée par des tirs de missiles de courte de moyenne et de longue   portée contres des objectifs semblables à ceux de l'ennemi ».

A noter que  certains chefs de tribus ont assisté à ces manœuvres au sud-est du pays.

A souligner que parmi l'arsenal de Téhéran se trouvent des missiles balistiques ayant une portée de 2 000 kilomètres, capables d'atteindre l’entité sioniste ou les bases américaines de la région, ainsi que les navires de la Ve flotte qui croisent dans le Golfe Persique.

Cela dit,  les Etats-Unis n'allaient pas laisser passer l'occasion, et ont discrètement renforcé leur présence dans la région, selon le New-York Times. En effet, des chasseurs-bombardiers F-15 ainsi que des avions furtifs auraient été déployés dans les bases du Moyen-Orient, et le nombre de dragueurs de mines auraient été portés à huit dans le Golfe Persique, pour ainsi empêcher que l'Iran ne ferme le détroit d'Ormuz, par où transite plus d'un tiers du pétrole mondial.

Le renforcement des forces américaines a été annoncée au moment les députés iraniens signaient un projet de loi visant à interdire le passage du détroit aux pétroliers se rendant vers l'Union Européenne, qui ont voté l'embargo sur les hydrocarbures iraniens à partir du 1er juillet!

Source: Divers

 

http://www1.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&seccatid=28&frid=20&eid=71059&cid=20

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:27

 

 

Armes Électro-Magnétiques

HAARP « High-frequency Active Auroral Research » transmet
sans l’apport d’un cable électrique de fortes quantités d’énergie d’un point à  l’autre

 

Les armes électro-magnétiques sont capables de :


- scanner les entrailles de la terre à  la recherche de bases secrètes,
- d’interrompre toute forme de communication hertzienne,
- d’influencer les comportements humains,
- de modifier la météorologie,
- de provoquer des tremblements de terre,

- de griller chars, avions, etc… ,

 

VIDEOS sur le site

 

 

Le séisme de 2008 au Sichuan a touché la province du Sichuan en Chine le 12 mai 2008. La secousse initiale a eu une magnitude de 7.9-8.3 Mw , son épicentre était localisé dans le district de Wenchuan situé dans la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba. Le bilan de cette catastrophe est de plus de 70 000 tués, 18 000 disparus, 374 000 blessés et d'innombrables constructions détruites.

Durant les 30 minutes précédant le tremblement de terre, les habitants de la région ont observé d’inhabituelles couleurs dans le ciel. Si certains voient dans ces événements des signes du Ciel retirant sa confiance au Parti communiste, d’autres les interprètent de manière plus rationnelle. L’énergie utilisée pour provoquer le séisme aurait également provoqué des perturbations de l’ionosphère. Dans les mois qui suivent, le web et les médias chinois diffusent et discutent cette hypothèse aujourd’hui considérée comme certaine par l’opinion publique chinoise.
Wikipédia

 

Vidéos sur le site

 

Rendez vous à la 49min du reportage ci-dessous. Les scientifiques vous demontrerons qu'il est possible de modifier le comportement de quelqun en stimulant son cerveau. On peut désactiver des zones du globe frontal afin de rendre l'individu dépourvu de morale. Sachez que les nanotechnologies peuvent désactiver des zones du globe frontal.

 

Vidéos

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Dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à  Yale, avait découvert que l’on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d’un individu par l’utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.
Le Dr Nick Begich, coauteur de l’ouvrage Angels dont’ play this Haarp, maintenant traduit en français titré « Les anges ne jouent pas de cette HAARP » chez Louise Courteau Éditrice, n’hésite pas à  affirmer qu’un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme « il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n’aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d’application ». des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr Robert Becker ont réussi à  démontrer que des ondes de types ELF identiques à  celles utilisées par Haarp, couplées avec l’emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences « où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l’être humain peuvent être manipulées de l’éxtérieur avec des résultats très tangibles ». Certaines ondes peuvent en effet provoquer l’apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr Begich, « un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d’amour, etc. »

Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s’en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à  circulation interne (The revolution in military affairs – Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n’est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: « Nos valeurs changent et la technologie s’ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l’armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l’esprit de nos ennemis tant à  l’intérieur du pays qu’à  un niveau international… Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à  développer une technologie appropriée… Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d’armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées… »

L’utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que les Américains expérimentent à  l’insu de tous et surtout au mépris des conventions internationales ce genre d’armement depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une série de projets : « Argus » (1958), « Starfish » (1962), « Solar Power Satellite » (1968 et 1978), « Space Shuttle Experiments » (1985), « Mighty Oaks » (1986) ou « Desert Storm » (1991), qui avaient tous pour but de jouer avec l’ionosphère ou avec certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications de l’ennemi, armes à  plasma, etc.

« Haarp » est donc le dernier chapitre en date de ces projets. Les Américains auraient même l’intention de développer un véritable réseau de stations similaires à  travers le globe afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi, il existe d’autres complexes de recherches sur l’ionosphère comme à  Puerto Rico, en Norvège à  Tromsoe, au Pérou à  Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à  Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan…

 Conspiration.cc


La manipulation mentale renforce la domination sur autrui ou sur la société. Castoriadis tient un discours radical sur les méthodes de manipulation et de ses acteurs. « il s’agit d’éradiquer, dans l’esprit et l’âme du patient, toute trace d’un penser et d’un vouloir propres (…). Son savoir peut évidemment comprendre aussi une certaine connaissance des processus psychiques profonds, comme l’a montré Bruno Bettelheim dans son analyse (…) du traitement des prisonniers dans les camps nazis : il s’agissait de briser l’image de soi du prisonnier, de démolir ses repères identificatoires. Avant Bettelheim et indépendamment de lui, Orwell avait vu cela clairement et profondément dans 1984 ».
Dans le même ordre d’idée, Naomi Klein, dans son livre la Stratégie du Choc (2008), explique que l’armée américaine a mis au point des techniques de tortures fondées sur le choc psychologique, comme l’on montré notamment les procès concernant les détenus Abou Ghraïb en Irak ou de Guantanomo Bay au large de Cuba. Ces méthodes consistent, par exemple, à réveiller les prisonniers en pleine nuit, à les frapper par surprise, à les torturer physiquement et mentalement. Cela va engendrer un état psychologique d’hébétude, de stupeur, d’insécurité, qui conduit alors les individus à être plus fragiles et à accepter plus facilement les suggestions ou injonctions.
Ces techniques s’inspirent des expérimentations techniques de contrôle mental des nazis, des expérimentations du Dr Cameron à l’institut de psychiatrie « Allan Memorial » dans les années 50, puis de la CIA durant les années 60, 70 (MK Ultra), visant au départ à faire avouer de force des prisonniers de guerre grâce à des chocs psychologiques et à des méthodes de régressions mentales. La CIA diffusa ses techniques dans les dictatures d’Amériques du Sud, tel que le Chili, afin de mieux contrôler et terroriser ses populations.
Naomi Klein explique, qu’au Canada, durant les années 50, dans le cadre du Projet Bluebird, au sein de l’institut Allan Memorial, le pavillon psychiatrique de l’Hôpital Royal Victoria, un docteur d’origine écossaise Ewen Cameron avait mis secrètement en place une technique dite de "confrontation psychique" du patient (généralement ayant des troubles mentaux), technique basée sur les électrochocs sur le corps, l’internement dans le noir, la soumission aux bruits et aux images entraînant la phobie générale de l’individu. Ewen Cameron croyait avec sa technique détruire les anciennes structures psychologiques du patient pour recréer un "homme nouveau", malléable mentalement grâce à son retour brutale à une infantilisation forcée. Les pratiques de Cameron furent dévoilées au cours des années 1970, lors de commissions d’enquêtes sur les services secrets des Etats-Unis. En 1988 un procès a été initié par 8 plaignants contre la CIA et le gouvernement canadien. Linda Macdonald, résidente de Vancouver, a été victime en 1963, des expériences du Dr Cameron. (Weinstein, 1990). En novembre 1992, le gouvernement canadien accepte de dédommager 8 canadiens, qui se sont partagé la somme de 750 000 $. Un document déclassifié de la CIA daté du 7 janvier 1953 décrit la création expérimentale d’une personnalité multiple chez deux filles de 19 ans. "Ces sujets ont clairement démontré qu'elles peuvent passer d'un état entièrement éveillé à un profond état H [hypnotique] commandé par téléphone, en recevant de la matière écrite ou par l'utilisation de code, de signal ou de mots, et que le contrôle des hypnotisés peut être passé d'un individu à l'autre sans grande difficulté. Il a été également montré par expérimentation avec ces filles qu'elles peuvent agir comme messagers involontaires pour des buts informatifs" (CIA,190684).


Un des domaines principaux étudiés par la CIA, crée en 1947, était le contrôle de l'esprit. Officiellement, il s’agissait de faire face à l’essor de techniques similaires par les soviétiques, les chinois et les nord-coréenne. La CIA a lancé son premier programme en 1950 sous le nom d'oiseau Bleu (Bluebird). Le programme MKUltra a officiellement commencé en 1953 et clôturé en 1964. En 1973, informé de futures investigations, le directeur de la CIA du moment, Richard Helms a ordonné la destruction de toutes les archives Mkultra (Helms, 1953). Néanmoins ils en ont oublié quelques-unes unes, tel un mémorandum, déclassifié, de Hermans, le directeur général de la CIA en 1963, qui explique que le programme Mkultra (Mental Kontrol Ultra) concernait des expériences sur des « concepts impliqués dans la manipulation du comportement s'avèrent être pour beaucoup de gens dans et hors de l'agence [CIA] déplaisants et contraires à l’éthique. Néanmoins, il y a eu des accomplissements majeurs à la fois en recherche et en usage opérationnel. Au cours des dix ans de vie du programme, beaucoup de voies additionnelles au contrôle du comportement humain ont été désignées sous la charte MKULTRA, y compris les radiations, les électrochocs et les substances de harcèlement. Certaines activités soulèvent des questions de légalité implicite dans la charte originale. Une phase finale des tests met en péril les droits et les intérêts des citoyens des USA » (Hermans, 1963) . …
Naomi Klein, considère donc, que le néolibéral américain Milton Friedman s’inspire de ces pratiques. Dans l’introduction de son livre Capitalisme et Liberté, Friedman, préconise un « traitement de choc » pour faire accepter des réformes néolibérales et impopulaires. Seule une crise entière ou imaginaire peut entraîner un changement profond » (Friedman, 1971). Une crise peut prendre des formes multiples, crise économique, guerre, coup d’Etat, attentat terroriste, catastrophe naturelle ou industrielle…

 

vidéos

 

 

Après le Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku, Fulford a affirmé à la télévision japonaise que le gouvernement américain en collaboration avec la Réserve fédérale, les Rockefeller et d'autres groupes puissants ont planifié l'éruption du Mont Fuji pour le 11 avril 20115. Wikipédia


On se demande parfois si la réalité ne dépasserait pas la fiction, certains s’interrogent sur le pourquoi de tout ces désastres, qu’ils soient économiques ou planétaires, et si comme moi, vous ne refusez pas de regarder du côté du “non dit” du “politiquement incorrect”, du côté de l’information non conventionnelle réservée aux “paranoïaques” alors  lisez et surtout réfléchissez! sinon mettez vous devant TF1 et laissez vous bercer par les médias sous influence……Plusieurs liens de bons dossiers et révélations sont disponibles, il suffit de lire pour se faire une idée ………..(…)

 

 

Vidéos et suite article ici :

 

Armes Électro-Magnétiques

 

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Pour comprendre l'idée générale de ce qui circule sur le net concernant les divulgations de Serge Monast :


http://www.dailymotion.com/video/xlh4qh_serge-monast-le-nouvel-ordre-mondial_news?search_algo=1
http://www.lepetitmondecozillon.fr/illuminati-et-nouvel-ordre-mondial/qu-est-ce-que-le-nouvel-ordre-mondial/

http://www.lepetitmondecozillon.fr/2011/12/serge-monast-un-heros-et-martyr/

 

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