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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 01:55

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18 décembre 2014
hitlergeorge

Le duc et la duchesse de Windsor en 1937 avec Adolf Hitler.

 

 

Jacques Pauwels n’est pas le genre d’historien dont on entend souvent parler dans les médias traditionnels. Il n’est évidemment pas le genre d’« expert » auxquels ils se réfèrent pour vérifier des faits historiques. L’exclusion des événements d’actualité de leur contexte historique constitue en fait un aspect crucial de la propagande médiatique.

Écouter Jacques Pauwels nous fait comprendre d’une part l’ampleur des mensonges dont on nous a gavés sur la Seconde Guerre mondiale, le fascisme et la démocratie, et, d’autre part, comment les mythes liés aux guerres précédentes doivent être entretenus dans le discours dominant afin de satisfaire les besoins d’une incessante propagande de guerre.

Lors d’une conférence le 15 décembre à Montréal, il a expliqué que les Première et Seconde Guerres mondiales avaient essentiellement pour but de d’écraser les mouvements révolutionnaires des masses.


Le mythe de la bonne guerre


Chaque fois qu’il est nécessaire d’obtenir l’approbation des Occidentaux pour une guerre, le mythe de la bonne guerre refait surface : la Seconde Guerre mondiale était une bonne guerre, nécessaire pour étancher la soif de sang d’Hitler. Pauwels détruit ce mythe et révéle la nature brutale de l’élite occidentale.

Les raisons de l’implication américaine dans la Seconde Guerre mondiale résident dans les conditions socio-économiques de l’époque, non pas dans un élan de compassion destiné à sauver l’humanité du fascisme. En réalité, l’élite des États-Unis était en faveur du fascisme, un outil très pratique pour écraser le mouvement révolutionnaire de masse incarné par la Révolution russe et l’URSS.

La Seconde Guerre mondiale n’était qu’une continuité de la Première Guerre mondiale. « On nous a toujours dit que la Première Guerre mondiale a commencé avec l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand, mais ce n’est pas vrai », explique Pauwels. Il s’agit en effet d’un mythe bien établi perpétué par diverses sources d’information, que l’histoire soit écrite par des experts comme c’est le cas dans l’Encyclopédie Larousse, ou par un peu n’importe qui, comme dans Wikipedia :

 

Le déclenchement de la guerre

La cause plus immédiate – qui déclenche le conflit par l’enchaînement des alliances – est l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche et de son épouse par un nationaliste serbe de Bosnie le 28 juin 1914. (Première Guerre mondiale , Larousse)

L’étincelle qui provoqua la guerre survint le 28 juin 1914, lorsqu’un jeune nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, parvint à assassiner l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, et son épouse. Les exigences de vengeance de l’Autriche-Hongrie (fortement encouragée par l’Allemagne) à l’encontre du Royaume de Serbie menèrent à l’activation d’une série d’alliances qui obligèrent plusieurs puissances européennes à s’engager sur la voie de la guerre. Plusieurs de ces nations étaient à la tête d’empires s’étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la portée mondiale du conflit. (Première Guerre mondiale, Wikipedia)

Les deux guerres mondiales ont deux dimensions : la dimension verticale, à savoir la rivalité entre les empires, et la dimension horizontale, la lutte des classes, explique Pauwels.

Ces guerres étaient le meilleur moyen pour l’élite occidentale de faire face à la croissance des mouvements révolutionnaires et démocratiques, alimentés par des conditions économiques désastreuses et menaçant l’ordre établi.

Pauwels raconte que selon Nietzsche par exemple, « la guerre était la solution contre la révolution, car, dans une guerre, il n’y a pas de discussions, comme c’est le cas en démocratie. Dans une guerre, la minorité, l’élite, décide et la majorité, les prolétaires, obéissent. »

Pour les membres de l’élite comme Malthus, « le système ne pouvait pas être la cause de la pauvreté, car l’élite en profitait. La cause de la pauvreté, c’était les pauvres : il y en avait trop. Par conséquent, la solution à la pauvreté et à la menace des mouvements révolutionnaires était tout simplement d’éliminer les pauvres et quelle meilleure solution que la guerre pour tuer des pauvres? »

Après la Première Guerre mondiale cependant, « la révolution n’était plus une simple idée, elle était devenue quelque chose de concret : l’Union soviétique.  Le fascisme est alors venu à la rescousse. « Le fascisme était l’instrument de l’élite pour atteindre les objectifs de 1914, à savoir mettre un terme aux révolutions et au communisme. »


Le communisme et le socialisme ont gagné du terrain dans le monde entier après la Première Guerre mondiale. « L’élite industrielle et financière allemande voulait écraser le mouvement révolutionnaire et détruire l’Union soviétique. Adolf Hitler était leur outil pour y parvenir. »

Selon la croyance populaire, les dirigeants occidentaux se sont portés à la défense de la démocratie, se sont engagés dans une guerre contre l’Allemagne pour sauver l’humanité du fascisme, et c’est l’implication des États-Unis dans la guerre qui a mené à la chute de la machine de guerre hitlérienne. Rien de plus faux. « Hitler a été soutenu par d’autres pays européens et les États-Unis parce qu’ils voulaient qu’il détruise l’URSS, le berceau de la révolution. » C’est exactement le contraire qui s’est produit : c’est l’URSS qui a vaincu l’Allemagne nazie, perdant plus de 20 millions d’âmes dans la bataille.

Les États-Unis ont même recruté les services des meilleurs scientifiques, techniciens et ingénieurs nazis après la guerre. Cette facette de l’histoire appelée Opération Paperclip (photo ci-dessous) n’a pas encore trouvé sa place dans l’encyclopédie Larousse.

« La Seconde Guerre mondiale, c’est la victoire de l’impérialisme américain », un terme rarement utilisé aujourd’hui, même si c’est celui qui décrit le mieux la réalité que le monde connait depuis.

Ce qu’il y a de plus surprenant cependant, est la survie du mythe voulant que nous allions à la guerre pour sauver le monde de méchants dictateurs ou de terroristes et que le monde occidental se bat pour la liberté et la démocratie. Grâce aux « sténographes du pouvoir », la tromperie fonctionne encore et ce mensonge est toujours utilisé plusieurs décennies plus tard.

Julie Lévesque

Journaliste

Visitez le site web de Jacques Pauwels au http://www.jacquespauwels.net/about/. Ses articles et ses livres sont disponibles en plusieurs langues. Voir aussi les articles de Jacques Pauwels sur Mondialisation.ca

Article publié initialement en anglais: Fascism and War: Elite Tools to Crush and Kill Dissent

 

A lire aussi.....

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 04:46


http://pascasher.blogspot.fr/2014/02/le-chaos-en-ukraine-coordonne-sur-le.html

 

Ukraine : Le génocide silencieux


ALERTE, un vrai génocide se déroule en Ukraine Est, dans un silence médiatique assourdissant !  Des Hôpitaux sont bombardés, les morgues sont sans électricité, les morts sont jetés dans des fosses commues, les habitants sont affamés... Kiev a donné l'ordre de bombarder toutes les usines, les super-marchés, les stations-services, les Russes sont comme la mafieuse Timochenko le dit publiquement "des gens à éliminer, avec Poutine" d'ailleurs !  Et après on accuse des Assad d'exterminer les siens ? Mais c'est infâme !

Dans le même temps, Kiev oblige les jeunes conscrits à tuer, sinon on leur tire dessus. Et ils sont à peine nourris. Parmi eux il y a de nombreux morts, qu'on n'enterre même pas !

L' Occident machiavélique veut à la CPI Milosevic, Gbagbo, le fils Kadhafi, Ianoukovytch... qui défendent leur pays, et lui fait un génocide en Ukraine ou ailleurs sans que ses dirigeants ne soient jugés à la CPI !

La CPI n'est qu'un tribunal fantoche, où l'on se débarrasse des gêneurs, des patriotes, des Dirigeants aimés de leur peuple; Sale Justice de vainqueurs sans scrupules !

BHL dénonçait le génocide en Tchétchénie (d'ailleurs voulu par l'USraël contre la Russie, déjà), et en Ukraine, il l'organise ! Que fait la CPI ?


Et le traitement médiatique est infâme lui aussi ! Ianoukovytch a réprimé mollement, les meRdias l'ont accusé. Kiev organise un génocide, et ils font silence !

Résumons: Villes de l'Est bombardées, des civils affamés ou qui fuient en abandonnant tout, un nettoyage ethnique, des infrastructures détruites.. Et l'UE "démocratique", les médias, l'Opinion se taisent ?

Mais finalement nous sommes tous co-responsables par notre silence, notre inertie ! Il y a un génocide à notre porte, en Ukraine, et on ne bouge pas ! C'est l'histoire de la grenouille qui cuit lentement...

Bon sang, l'Ukraine va devenir un colonie européenne et américaine, avec des Slaves ! Des Slaves qui devront demain se battre via l'OTAN contre les Russes leurs frères !

Et on en a marre de ce mot terroriste ! On accuse Assad ou les séparatistes ukrainiens d'être des terroristes car ce sont des patriotes, mais les vrais sont en Occident, ou dans les pays du Golfe !

Enfin, je soupçonne la Pologne d'inciter l'Occident à commettre un génocide : Plutôt la terre brûlée que des Russes ! Pourtant tous sont slaves !

Je me demande aussi si le fait qu'il s'agisse d'un pouvoir populaire n'inquiète pas l'Oligarchie qui tire en coulisses les ficelles. Les insurgés contestent son pouvoir, le capitalisme financier occidental qui endette, rackette, opprime, et ses moeurs dépravés.

Ainsi, la cupidité de l'Occident le conduit à mettre à feu et à sang la planète. Jusqu'à quand supporterons-nous l'intolérable ?

eva R-sistons

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 01:16
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Un magazine allemand accuse les Etats-Unis d’intensification du terrorisme et de l’affaiblissement de l’économie mondiale.


La presse allemande, le magazine hebdomadaire d’affaire allemand, Wirtschaftswoche, estime que les interventions militaires des Etats-Unis dans les pays pétroliers du Moyen-Orient est un facteur de l’intensification du terrorisme, mais aussi de la hausse du prix du pétrole et l’affaiblissement de l’économie mondiale.
Wirtschaftswoche a écrit que le projet de la soi-disant guerre des Etats-Unis contre le terrorisme est à l’origine de l’intensification du terrorisme dans des pays comme l’Irak,
la Libye ou le Nigeria qui comptent parmi les grands producteurs de pétrole, d’où d’ailleurs la hausse des cours du pétrole dans le monde et l’affaiblissement de l’économie internationale.
L’auteur donne l’exemple du Nigeria, pays riche en réserve de pétrole qui est devenu maintenant l’un des pays les plus pauvres de la planète et un foyer des activités des groupes terroristes comme Boko Haram, suite à la soi-disant guerre des Etats-Unis contre la terreur.
Quant à l’Irak, cet article souligne que suite aux opérations des terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), les marchés boursiers s’inquiète des effets du développement des violences en Irak et de sa contamination dans d’autres pays de la région, ce qui ne sera pas sans effet sur le prix mondial de l’énergie, et la chute des valeurs boursières.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 04:02

 

Mali : un général français appelle à retenir la leçon de la Guerre d’Algérie  12/02/2013

Mali : un général français appelle à retenir la leçon de la Guerre d’Algérie


La guerre au Mali va durer très longtemps et risque de ne pas avoir l’effet escompté. Les craintes viennent des spécialistes français eux-mêmes. Selon le général français Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre, «l’armée française est là pour très longtemps». «Dès lors qu'elle s'est engagée, la France est responsable de ce qui se passe dans ce pays. Si elle part trop tôt et que, dans la foulée, la situation se dégrade, Paris en portera la responsabilité», estime-t-il dans une interview publiée par le journal L’Express d’aujourd’hui. Pour lui, la France est déjà responsable du chaos libyen. Elle «a fait une erreur stratégique en Libye qu'elle ne doit pas répéter au Mali», met-il en garde. «Quand on fait le choix de déclencher une guerre, il faut pousser jusqu'au bout la logique impliquée par cet engagement. En Libye, il aurait fallu soit s'en tenir à la mission initiale prévue par la résolution de l'ONU, c'est-à-dire protéger la ville de Benghazi face aux menaces de l'armée libyenne, soit s'engager au sol et désarmer les milices. L'entre-deux adopté par la France a détruit le pouvoir politique et ne l'a remplacé par rien. On en paie maintenant les conséquences au Sahel», dénonce-t-il. Pour le général Desportes qui enseigne également à Sciences Po, le problème est que l’armée française n’est pas en mesure de sécuriser une zone qui s’étend sur 1 500 km. Même avec des techniques de renseignement très sophistiquées, la mission de «pacifier le Mali» est quasi impossible pour cet expert qui estime que «les terroristes ont toujours l'avantage de la surprise ; et ce type d'attaque est très peu coûteux pour eux. Pour les actions menées à Gao ces derniers jours, il est difficile de savoir si elles représentent le chant du cygne des groupes armés ou le début de quelque chose de nouveau». Il souligne que si les armées française et malienne ont progressé sans couacs vers le Nord du pays, c’est parce que les terroristes ont adopté la stratégie de l’évitement. Il précise que même si l’armée française réussit à sécuriser les villes du nord, chose qui reste extrêmement difficile, cela ne suffirait pas pour enrayer la menace terroriste. «La Guerre d'Algérie a montré qu'on peut gagner une bataille - comme celle d'Alger - et perdre la guerre», rappelle-t-il. Ce général, qui a connu la malheureuse expérience de la guerre d’Afghanistan dans laquelle la France était engagée, appelle à renouer le dialogue politique pour régler la crise. «Au Mali, non plus, on ne l'emportera pas si on ne s'attaque pas aux racines de la crise», alerte-t-il. Pour lui, le règlement de la crise malienne passerait par le retour à la légitimité du pouvoir de Bamako et le traitement de la question des Touareg dans toute sa complexité à travers un dialogue permanent. A cela s’ajouterait la nécessite de «rétablir l'unité de l'armée malienne, en proie à de graves luttes intestines actuellement».

http://www.algeriepatriotique.com/article/mali-un-general-francais-appelle-retenir-la-lecon-de-la-guerre-d-algerie http://www.algeriepatriotique.com/article/mali-un-general-francais-appelle-retenir-la-lecon-de-la-guerre-d-algerie

 

http://www.alterinfo.net/notes/Mali-un-general-francais-appelle-a-retenir-la-lecon-de-la-Guerre-d-Algerie_b5221866.html

 

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Chokri Belaïd : un Homme, un projet, un combat
Chems Eddine CHITOUR
« Nous avançons sur un chemin extrêmement étroit, balisé de plusieurs difficultés : la révolution, c’est simple, l’après-révolution, c’est compliqué », Mohamed Marzouki Président de la République tunisienne. Chokri Belaid, avocat et grande figure politique en Tunisie, secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates Unifiés (la gauche tunisienne) et dirigeant politique du Front Populaire, et infatigable défenseur des droits humains a été assassiné le 6 février devant son domicile par les mains de l’obscurantisme, avatars de la révolution tunisienne Ce meurtre déclenche alors de nombreuses manifestations dans tout le pays. En signe de protestation contre cet assassinat, les bureaux d'Ennahdha à Sfax , Monastir, Béja, Gafsa et Gabès sont brûlés et saccagés, les manifestants demandant le départ du Gouvernement Hamadi Jebali ainsi que la Troïka pour leur incompétence Aissa Hirèche écrit à juste titre : « Le même scénario que celui que nous vécûmes est en train de prendre forme. En Tunisie la situation évolue (...) Lire la suite »
Assange est coincé, les Etats-Unis sont sur le déclin : Interview exclusive avec l’avocat d’Assange (Voice of Russia)
Michael Ratner

Le président émérite du Centre pour les droits constitutionnels (Center for Constitutional Rights - CCR), Michael Ratner, l’avocat américain de Julian Assange a répondu aux questions de John Robles de La Voix de la Russie, sur la situation actuelle de Julian Assange qui reste coincé à l’ambassade de l’Equateur à Londres. Lors de cette interview, qui est la première partie de l’entretien, l’avocat d’Assange aborde l’usage illégal des drones par les Etat-Unis, il parle de la réaction extrêmement agressive contre les lanceurs d’alerte et des « diseurs de vérité » (« truth sayers ») de l’Etat américain et qualifie ces actions d’illégales et d’irrationnelles, comme celles d’un Etat sur le déclin s’accrochant désespérément au pouvoir.

M. Ratner parle aussi de Bradley Manning, Jérémy Hammond, du Gouvernement secret US, mentionne ses clients de Guantanamo qui ont été torturés et le prix du courage, le fameux Yoko Ono-Lennon Award for Courage, qu’il a reçu récemment pour M. Assange à New York en son absence. Robles : Bonjour Monsieur ! Comment allez-vous ce soir ? Ratner : Je vais bien et je suis content de vous parler John, je vous remercie de me recevoir. Robles : Très heureux de vous parler également, c’est un plaisir. Pouvez-vous parler un peu à nos auditeurs des différentes affaires juridiques dans lesquelles vous êtes engagé et de ce qui se passe en coulisses, si vous pouvez, aux Etats-Unis et en général, parce que les informations ne sortent pas ? Ratner : Oui, beaucoup d’informations ne sortent pas et ça me contrarie vraiment. Je suis sûr que nombre de vos auditeurs connaissent Julian Assange, l’éditeur et le rédacteur en chef de Wikileaks et qui est maintenant à l’ambassade d’Equateur depuis 234 jours, soit les deux tiers (...) Lire la suite »

 

Tunisie-Funérailles de Chokri BELAÏD : Al Jazeera, Palme d’Or de la falsification journalistique !
Salah HORCHANI
1. Combien étions-nous pour dire adieu à Chokri BELAÏD ? C’est d’abord le Ministère de l’Intérieur qui a avancé le chiffre de 1.400.000, concernant le nombre de personnes qui ont assisté aux funérailles de Chokri BELAÏD ; pour les arabisants, voir à ce sujet, sur le Lien suivant, l’émission de Nessma TV (la Chaîne la plus écoutée, au point de vue informations et débats politiques) ayant pour titre " 1,4 million de personnes présentes à l'enterrement de Chokri Belaïd" (sur, environ, 10, 8 millions d’habitants) : Ce chiffre a été repris par plusieurs médias nationaux et internationaux. Et ce fut un choc dans le Milieu Islamiste, et surtout chez leurs dirigeants, aggravé par les slogans accusateurs criés par cette immense foule dont le plus répété fut "Ya Ghannouchi ya saffah, ya kattal laroueh ! " (Oh ! Ghannouchi sanguinaire, oh ! Assassin), transmis, en direct, sur toutes les Radios et Chaînes de télévision nationales et plusieurs étrangères. Ce qui a conduit le Ministère de l’Intérieur à minimiser l’ampleur (...) Lire la suite »
Tunisie : Meurtre à des fins politiques (The Guardian)
Editorial - The Guardian

De nombreuses critiques peuvent être formulées à l’encontre d’Ennahda qui dirige le pays depuis la révolution, le suicide politique n’en fait pas partie.

Si le qualificatif peut être attribué à n'importe quel meurtre, l'assassinat de Chokri Belaïd a bien été politique. Il a été conçu pour provoquer le chaos social, la fêlure des coalitions, l'arrêt du processus électoral, l’empêchement de l'adoption du projet de constitution. Il y a un certain nombre de groupes - sur les deux extrêmes de la fracture islamiste vs laïque - qui apparemment profiteraient d'un tel résultat en Tunisie. Mais Rached Ghannouchi d’Ennahda n'est pas l'un d'eux. Tout comme l’incendie des sanctuaires soufis a été conçu pour exposer l'incapacité du parti au pouvoir de faire face à la frange radicale salafiste, cet assassinat politique n’a donc qu'un seul objectif en ligne de mire - la transition vers une démocratie fondée sur le droit. Les proches du défunt aux funérailles de Chokri Belaid ont qualifié Rached Ghannouchi d'assassin. Qu'il devrait être considéré comme dans les intérêts d’Ennahda de laisser cela se produire, qu'ils doivent maintenant être accusés soit de manière active ou en (...) Lire la suite »
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Mali : Analyse de Samir AMIN
Samir AMIN
Je suis de ceux qui condamnent par principe toute intervention militaire des puissances occidentales dans les pays du Sud, ces interventions étant par nature soumises aux exigences du déploiement du contrôle de la Planète par le capital des monopoles dominant le système. L’intervention française au Mali est-elle l’exception à la règle ? Oui et non. C’est la raison pour laquelle j’appelle à la soutenir, sans néanmoins penser le moins du monde qu’elle apportera la réponse qu’il faut à la dégradation continue des conditions politiques, sociales et économiques non seulement du Mali mais de l’ensemble des pays de la région, laquelle est elle-même le produit des politiques de déploiement du capitalisme des monopoles de la triade impérialiste (États Unis, Europe, Japon), toujours en œuvre, comme elle est à l’origine de l’implantation de l’Islam politique dans la région. I. L’Islam politique réactionnaire, ennemi des peuples concernés et allié majeur des stratégies de la triade impérialiste ([1]) L’Islam politique (...) Lire la suite »

Benghazi et la “doctrine Ponce-Pilate” de BHO

Benghazi et la “doctrine Ponce-Pilate” de BHO

11 février 2013 at 14 h 12 min

par Philippe Grasset, Dedefensa Le secrétaire à la défense US Leon Panetta, les traits de plus en plus ravinés, sans doute par l’exercice du pouvoir et la bénédiction...

 

Un enfant montre une balle de mitrailleuses lourdes le 5 Février 2013, trouvée dans les ruines d'un bâtiment détruit par les frappes aériennes françaises en Douentza. (AFP Photo / Pascal Guyot)

Pour le ministre de la Défense, la France n’est pas responsable de la mort des civils tués dans les frappes au Mali.

11 février 2013 at 22 h 09 min

Sources : RT Un enfant montre une balle de mitrailleuses lourde le 5 Février 2013, trouvée dans les ruines d’un bâtiment détruit par les frappes aériennes françaises...

Scandale à Londres : un hôpital responsable de la mort de 1.200 patients

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  • Communiqué du 11 février 2013

    13 février 2013, par Comité Valmy
    Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence
    Pour un dialogue patriotique et de paix
    conforme aux intérêts objectifs du peuple
    Communiqué du 11 février 2013
    La Syrie, reflétant les sentiments profonds de tous les peuples arabes, n’a jamais renoncé à s’opposer à la politique expansionniste menée par Tel Aviv en Palestine, au Liban, en Syrie et ailleurs. Tout au long de l’actuelle crise syrienne, les dirigeants sionistes ont voulu manifester une retenue apparente qui témoigne (...)

  • 12 février 2013, par Comité Valmy
    1/ « L’impératif de l’Algérie, dans cette phase de géo-dislocation globale de la sphère arabe, est de desserrer le nœud coulant néo islamiste et forcer la porte du BRICS »
    2/ La France au Mali joue son rôle de puissance et le Mali son existence
    Avec la précipitation des événements au Mali, il apparaît que la France joue son rang de puissance et le Mali son existence dans ce premier engagement militaire direct français, en solitaire, sur un théâtre d’opération depuis la fin de la Guerre d’Algérie. (...)


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Le 12 novembre 1933, Hitler est invité
à donner une conférence dans une usine
de Siemens. Le patron de l’entreprise,
Carl Friedrich von Siemens, compte parmi les
principaux soutiens au régime nazi.

 

Prise de pouvoir par Hitler: Chronique d’un coup d’Etat financé - Actualité, sélection

 

 

Horreur ! La France utilise au Mali des armes à uranium appauvri

 

 

Salah Hamouri: "La France a traite mon dossier en fonction de ses alliances politiques"

 

Etats-Unis : Assassinats légaux par télécommande

 

Un journaliste français est incarcéré dans l'Irak détruit, silence médias

 

La lutte des grévistes de la faim palestiniens - Campagne internationale contre les produits israéliens

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:35

 

Mardi 4 décembre 2012
agentorange
 
Agent Orange, chronique 3 : Le plus grand écocide de l’humanité
Global Research, décembre 01, 2012

Chronique 1 :

 

Chronique 2 :

 

Le 01 août 2010, la Fondation de Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet, m’offre une tribune libre. J’y publie « Agent Orange, une aumône pour les victimes du plus grand écocide de l’histoire de l’humanité » : Le 10 août 2010, il y aura 50 ans que le premier agent chimique contenant de la dioxine fut épandu par les États-Unis sur la forêt et les récoltes vietnamiennes. Commençait dès lors l’utilisation des défoliants dits « arc-en-ciel » (Agents Orange, Blanc, Bleu, Rose, Vert et Pourpre...). L’objectif des militaires : détruire le couvert végétal qui abritait les combattants vietnamiens mais aussi affamer la résistance et la population.

Un plan d’action ayant pour objectif d’éliminer les séquelles de l’Agent Orange au Viêt Nam vient d’être publié. Proposé par le groupe de discussions vietnamo-états-unien (composé de 10 personnalités, à parité pour chaque pays : citoyens, scientifiques, et élus) sous le parrainage de la Fondation Ford, ce plan préconise que les USA versent au Viêt Nam 30 millions de dollars par an durant 10 ans. Si je ne peux que me réjouir de cette initiative qui vient souligner, 35 ans après la fin de la guerre, la nécessité de tourner la page, il faut le rapporter à l’engagement pris par les États-Unis en janvier 1973. En effet, l’article 21 des Accords de Paix de Paris signés par les deux nations belligérantes prévoyait un dédommagement de guerre au profit du Viêt Nam d’un montant de 5 milliards de dollars (sans parler du Laos et du Cambodge)... Mais les Vietnamiens ne reçurent rien du dédommagement promis : au contraire, ils se virent imposer un embargo économique pendant près de 20 ans !

Fascinés par ce montant de 300 millions de dollars, les médias, (voir l’article du journal Le Monde daté du 16 juin) n’ont fait preuve d’aucun discernement. D’abord, ils ont donné l’impression que la décision d’octroyer cette somme avait été entérinée par le gouvernement états-unien. Or il n’en est rien. Car si le document de vingt pages précise qu’un tiers des fonds seraient attribués à la décontamination de la dioxine dans les sols et les deux autres tiers à la construction de structures et d’aides médicales aux victimes vietnamiennes, il ne s’agit que d’une déclaration de bonnes intentions, qui ne précise pas quels seraient les débiteurs, ni quel pourrait être le rôle des ONG.

Ensuite, cette recommandation, émise par une organisation qui n’a aucun pouvoir décisionnel ni financier, doit être mise en relation avec la déclaration de la vice-présidente de l’Assemblée nationale du Viêt Nam : Mme Tong Thi Phong avait annoncé une semaine plus tôt que son pays comptait actuellement 4 millions de victimes contaminées par l’Agent Orange. Un rapide calcul permet de constater que cette offre attribue à chaque victime seulement 5 dollars par an ! Comment une telle somme leur permettra-t-elle d’accéder aux soins lourds, à une aide psychologique ou matérielle ?

Le voeu formulé par le groupe de dialogue est positif, puisqu’il multiplie par 100 les engagements de la précédente administration. Cependant, le ministère des Anciens combattants états-unien annonce pour la seule année 2010, un budget supplémentaire de plus de 13 milliards de dollars pour les centaines de milliers de vétérans états-uniens, insuffisamment pris en charge. Les 300 millions de dollars sur 10 ans, paraissent alors d’une obscénité insondable en regard des millions de Vietnamiens contaminés.

Fin juin, j’apprends que l’ONU consacre, dans le cadre du Plan des Nations Unies au

Développement (PNUD), 5 millions de dollars pour participer à la décontamination de l’ancienne base américaine de Bien Hoa -l’un des 28 principaux « points chauds » nécessitant une action urgente- alors que la Fondation Ford avait estimé à 60 millions de dollars la décontamination de trois bases. Lors de mon intervention à l’ONU visant à obtenir de cette institution « une aide urgente, conséquente et adaptée » pour les victimes vietnamiennes de l’Agent Orange et la décontamination de leurs sols, j’avais rappelé que le Viêt Nam comptait 11 « Villages de la paix » accueillant les victimes de l’Agent Orange quand 1 000 (voire le double selon leur capacité) étaient nécessaires pour les seuls enfants ! Si l’annonce de cette aide de la part de la principale institution internationale constitue une première forme de reconnaissance mondiale de cette catastrophe écologique et humaine, je dénonce la modicité de cette attribution. Je dénonce également l’indignité que ni Dow Chemical ni Monsanto (ni aucune autre compagnie chimique US ayant fabriqué le poison) n’ont la moindre intention de payer quoi que ce soit aux victimes vietnamiennes – alors qu’elles ont signé, en 1984, un accord à l’amiable avec les associations d’anciens combattants américains pour 180 millions de dollars (ce qui leur permit à très bon compte d’éviter un procès). La volonté de détruire durablement les forêts tropicales de l’intérieur, celles semi-inondées du delta du Mékong, les mangroves du littoral, ainsi que les cultures, a abouti à un crime qui n’avait pas de nom jusqu’ici : l’écocide. Cette guerre chimique, la plus grande de toute l’histoire de l’humanité, reste quasiment inconnue malgré sa portée immense. Les effets en cascade dus à l’anéantissement de toute végétation sont dantesques, en premier lieu pour le règne végétal lui-même bien sûr, mais aussi pour le règne animal auquel appartient l’homme, comme pour les sols. Les agents chimiques déversés sur le Viêt Nam représenteraient en effet au minimum 72 millions de litres sur presque 3 millions d’hectares... Cela représente environ 300 kilos de la forme la plus toxique de dioxine. Cependant, la logique des épandages renouvelés sur les mêmes surfaces, parfois jusqu’à 10 reprises, me permet de révéler que les volumes réels approchent vraisemblablement les 350 millions de litres ! Celle-ci pénètre dans les organismes par simple contact, par inhalation, et surtout par ingestion (elle remonte ainsi la chaîne alimentaire). Liposoluble, elle se fixe dans les tissus adipeux par bioaccumulation, et n’a pratiquement pas de voie de déstockage, excepté le sperme chez l’homme (aboutissant aux effets tératogènes chez le nouveau-né) et le lait maternel chez la femme (ayant pour conséquences l’empoisonnement du nourrisson). Avant même son utilisation, les effets secondaires de ce poison étaient parfaitement identifiés par les scientifiques travaillant pour les fabricants. Pourtant à ce jour, la justice n’a toujours pas tenu compte du principe de l’intentionnalité qui lui est habituellement cher. À l’heure où vous lisez ces lignes, des victimes de l’Agent Orange continuent de mourir au Viêt Nam, mais aussi aux États-Unis et dans tous les pays dont des citoyens ont combattu dans cette guerre coloniale, ou dans les territoires où les essais ont eu lieu, où le produit a été stocké... D’autres viennent juste de naître. Ces victimes, et plus particulièrement au Viêt Nam, ont besoin du soutien de tous. Maintenant !

Le 08 août, Helium.com (racine du mot Soleil, mais aussi gaz monoatomique évoquant « légèreté »), publie un article signé, D. Vogt, diplômé d’Histoire internationale à Ottawa. Il est intéressant et encourageant de constater que ce journal citoyen en ligne (qui n’a rien d’un repaire de gauchistes agités) traite la question de l’Agent Orange, ouvrant la curiosité et peut-être une soif d’information sur ce sujet anxiogène par excellence à un lectorat pas toujours conscient des réalités du monde. De plus, son auteur est jeune. Il rappelle que les chercheurs en médecine ont compris depuis longtemps les graves effets sanitaires à long terme causés à la population civile comme aux vétérans américains par l’utilisation du « défoliant » chimique Agent Orange durant la Guerre du Viêt Nam. Il insère qu’en 2010, une nouvelle maladie de la thyroïde vient grossir la longue liste existante: la maladie de Basedow. Il apprend certainement à de nombreux utilisateurs du site en question que « Agent Orange » est le nom de code d’un des nombreux agents chimiques utilisés massivement comme « herbicides » dans le but d’anéantir la jungle où se cachaient les indépendantistes vietnamiens, comme de détruire des centaines de milliers d’hectares de cultures durant les années60’. Et ajoute que la Croix rouge et le gouvernement vietnamien déclarent plusieurs millions de citoyens souffrant d’une exposition à cet agent chimique, que des centaines de milliers de cas de malformations congénitales graves résultent d’une exposition des parents. Que des études ont également indiqué le risque accru d’un large éventail de cancers, de troubles nerveux, pulmonaires et dermiques. Il n’oublie pas de signaler les victimes canadiennes contaminées lors de tests réalisés à la base de Gagetown, ainsi que les procédures intentées par les victimes vietnamiennes contre les fabricants étasuniens de ce poison. Rien de très nouveau, diront les initiés. Et bien si, un site grand public diffuse un sujet pouvant éveiller les consciences d’une frange de population où le besoin en la matière est considérable.

Le 10 août, Le Courrier du Viêt Nam (seul journal francophone du pays), dans le cadre de la Journée des victimes de l’Agent Orange, informe sur le Programme de prévention des maladies liées à la dioxine en faveur des populations vivant dans les régions fortement contaminées, surtout aux alentours des aéroports de Bien Hoa (province de Dong Nai, Sud) ; Da Nang (province éponyme), et Phu Cat (province de Binh Dinh, Centre). Selon de récentes statistiques établies par des scientifiques du pays et de l’étranger, la teneur en dioxine des sols, de la boue et de quelques produits alimentaires de ces localités explosent la quote-part « acceptable ». Un petit nombre d’habitants seulement comprend aujourd’hui les conséquences du poison et les moyens qu’ils ont de s’en prémunir.

C’est ce qui ressort d’enquêtes menées entre 2007 et 2009 par l’Association de la santé publique du Viêt Nam dans deux quartiers situés près de l’aéroport de Bien Hoa, et quatre de Da Nang. À la fin du mois de juin dernier, deux cours de formation sur ce thème ont été organisés à Da Nang à l’intention des agents informateurs.

En 2008, l’Association de la santé publique de Da Nang, en coopération avec sa filiale de Dong Nai, a commencé à informer largement les organismes et habitants concernés des quartiers deTrung Dung et Tan Phong (Bien Hoa), du risque de pathologies liées à la dioxine, des produits alimentaires à hauts risques, des conséquences et mesures préventives à une contamination. Un an après la mise en oeuvre de ce programme (une première au Viêt Nam... précise le journal), 70% des populations concernées seraient désormais informées, contre 37% auparavant. Les résultats obtenus seront énoncés lors d’un colloque international sur la dioxine et les matières organiques en septembre prochain aux États-Unis.

Ce même mardi, Tuoi Tre (La Jeunesse), quotidien du Sud, relate la contamination des lacs par les infiltrations de dioxine dans le sol et les eaux souterraine à proximité de Da Nang. Elles causent de plus en plus de malformations congénitales. Dans une zone de quatre hectares, de hautes teneurs de dioxine ont été trouvées, en cet endroit où les habitants tirent leur nourriture des poissons et lotus depuis des décennies. « Ici, le taux de malformation congénitale est cinq fois supérieur à la moyenne nationale », dit un responsable du district de Thanh Khe, sous couvert d’anonymat. Avant d’ajouter : « Aucune enquête exhaustive n’a jamais été faite. Or, en 2007, dans Chinh Gian (un des dix quartiers du district), 139 personnes ont rapportées de graves malformations congénitales », a-t-il ajouté. La plupart habitent dans les zones où les herbicides à base de dioxine ont été stockés ou se sont infiltrés. Tu, qui a vécu dans le quartier pendant 20 ans, dit qu’il a récemment appris le danger des lacs, mais leurs poissons sont la seule source de nourriture pour sa famille. « Je n’ai pas seulement ramassé des graines de lotus dans les lacs pour notre nourriture, mais aussi pour les vendre aux marchés locaux », concède-t-il. Le poison continue son chemin tortueux. Tran Van Duoc, qui vit dans le quartier depuis 45 ans, déclare : « Les habitants utilisent l’eau des puits locaux et les poissons des lacs car ils n’ont pas d’autre choix. » L’eau et la boue des puits et des lacs ont une odeur de produits chimiques. En 2007, le cabinet canadien, Hatfield Consultants, a révélé des teneurs de dioxine dans les sols et les sédiments allant de 185 000 ppt (part par trillon) à Bien Hoa, 236 000 ppt à Phu Cat, 365 000 ppt à Da Nang. Soit 185, 236, et 365 fois supérieures à la teneur communément admise par défaut pour les sols ; et 1850, 2360, et 3650 fois supérieures aux normes tolérées pour les sédiments. Même si les valeurs retrouvées dans les sols et les sédiments ne sont pas directement comparables à celles présentes dans les aliments, on peut tout de même signaler que ces doses représentent 182 500 fois la teneur moyenne empirique acceptée pour les aliments à destination des humains dans les pays industrialisés. Ou 32,5 millions de fois la teneur admise par les USA, qui eux ne tolèrent que 0,0064 pg/g dans les aliments.

Pour rappel, cette norme empirique considérée comme « acceptable » dans les autres pays industrialisés va de1 à 3 pg/g. Quant à l’Agence de Protection de l’Environnement US (EPA), elle recommande de diviser encore cette norme moyenne par 1000, soit 0,0000064 pg/g.

Ce mardi 10 août, Journée des victimes de l’Agent Orange, des victimes reçurent exceptionnellement une aide en dongs équivalente à 7 dollars, ainsi que des fauteuils roulants et des ordinateurs. À cette occasion, le secrétaire général de l’Association vietnamienne des victimes de l’Agent Orange/Dioxine (VAVA) annonça pouvoir poursuivre les compagnies chimiques américaines, non plus au travers des lois fédérales comme les fois précédentes (suite au refus de la Cour suprême d’examiner l’appel des victimes vietnamiennes, décision du 27 février 2009, rendue publique le 2 mars), mais à partir de celles d’un État étasunien.

Le 22 août, un site internet philippin, globalnation.inquirer.net, fait part d’une mise en garde d’un de ses toxicologues, Dr Romeo F. Quijano, de l’université des Philippines (Manille), sur le fait que le riz* vietnamien « pourrait être contaminé par l’Agent Orange ». Quijano a ajouté que le riz stocké par la National Food Authority (NFA) philippine recevait un traitement contre les parasites sous la forme d’une pulvérisation mensuelle d’insecticide et de pesticide dont l’innocuité est remise en question, ajoutant que la plupart des pesticides sont cancérigènes et nuisent au système immunitaire et endocrinien. Il pense qu’une loi devrait obliger producteurs et importateurs à fournir des résultats de tests. Toutefois, le toxicologue a suggéré une solution au problème : « Si nous avions un approvisionnement local suffisant, nous n’aurions pas à importer du riz ni besoin de tester ce produit », ajoutant que « les agriculteurs locaux devraient être encouragés à planter du riz grâce à des incitations gouvernementales ».

*Le riz quasiment dépourvu de matière grasse ne peut pas être un important vecteur de dioxine

Le 30 août, l’U.S. Department of Veterans Affairs (VA), (ministère des Anciens combattants US), procède à une déclaration à faire « pâlir » les victimes vietnamiennes de l’Agent Orange. Demain, 31 août 2010, il publiera dans le Federal Register (Code des règlements fédéraux permanents) la législation finale d’aide à ses vétérans exposés à l’Agent Orange, facilitant l’accès à des soins de santé de qualité et à l’indemnité d’invalidité accordée. Cette nouvelle règle élargit la liste des maladies liées à l’Agent Orange et autres « herbicides ».

« Au mois d’octobre dernier, sur exigence de la loi Agent Orange de 1991, l’Institut de Médecine, après son étude indépendante et sa mise à jour de 2008, a déterminé que les preuves fournies étaient suffisantes pour ajouter 3 maladies supplémentaires à la liste des pathologies liées à l’Agent Orange », a déclaré le secrétaire de VA, Eric K. Shinseki. « C’est une bonne décision, le président et moi-même sommes fiers de pouvoir offrir à ce groupe d’anciens combattants les soins et avantages qu’ils méritent depuis longtemps. » Les maladies ajoutées à la longue liste sont : maladie de Parkinson, maladie cardiaque ischémique, leucémie lymphoïde chronique (incluant toutes les leucémies chroniques à cellules B, telle que la leucémie à tricholeucocytes). Maladies longtemps niées aux Vietnamiens sous prétexte que leurs études n’étaient pas aux normes internationales, c’est-à-dire étasuniennes. Désormais, en termes pratiques, les vétérans US qui ont servi au Viêt Nam et ayant une maladie provoquée par l’Agent Orange n’ont plus besoin d’apporter les preuves entre leurs problèmes de santé et leur service militaire. Ainsi, l’abolition des anciennes exigences présentant des défis insurmontables, ouvre droits et avantages simplifiés et accélérés. Et voici que les périodes de contamination considérées pour cette prise en charge sont élargies, elles vont du 9 janvier 1962 au 7mai 1975. Ceci constitue un aveu d’importance en ce qui concerne la rémanence et/ou la durée des épandages. Au cours des 18 mois suivants, plus de 150 000 vétérans soumettront des demandes, dont 90 000 refusés précédemment bénéficieront de prestations rétroactives.

André Bouny

(à suivre)

André Bouny, pt du Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange, auteur de « Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam », Éditions Demi-Lune, 2010, Paris : http://www.editionsdemilune.com/agent-orange-apocalypse-viet-nam-p-33.html#Description-du-livre

 

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Dimanche 2 décembre 2012

Déclin des Etats-Unis Avec le retrait des troupes combattantes d’Afghanistan, prévu pour la fin de l’année 2014, la Maison blanche commence à songer à la forme que prendra la présence militaire qui sera maintenue, officiellement sous couvert de missions d’instruction ou antiterroristes, dans ce pays ô combien stratégique. Les dernières indiscrétions de la presse étasunienne font état de plusieurs hypothèses allant du simple maintien d’unités spéciales représentant moins d’un millier d’hommes à un contingent beaucoup plus nombreux dont l’effectif avoisinerait les 10.000 militaires.

 

Selon des sources émanant du Pentagone et reprises par le New York Times, une des options prévoirait ainsi le déploiement de petites unités antiterroristes focalisées sur la lutte contre des groupes al-qaidistes. Un plan qui impliquerait la présence d’à peine mille hommes… soutenus par les troupes de l’OTAN qui continueraient en parallèle leur mission d'assistance technique auprès des forces de sécurité afghanes.

 

Le Wall Street Journal évoque quant à lui la possibilité de maintenir un important contingent de 10.000 militaires étasuniens appuyés par un nombre non moins important de soldats de différentes nationalités de l’OTAN. Cette dernière éventualité serait en cohérence avec les projets portés par le général John Allen, commandant des troupes de l’OTAN en Afghanistan.

 

L’ISAF et le Pentagone tiennent malgré tout à souligner qu’ils n’en sont l’un et l’autre qu’au stade des conjectures. Interrogé sur la question, le porte-parole de l’ISAF, le général Guenter Katz, a qualifié de prématurées les indiscrétions de la presse sur les chiffres de la permanence militaire étrangère en Afghanistan après 2014. Sur une base identique, le général George Little a simplement réaffirmé l’intention du président Barack Obama de poursuivre le retrait des troupes à un rythme stable permettant la transition de la sécurité du pays aux forces nationales afghanes.

 

La Maison blanche est à vrai dire toujours en attente des recommandations du général Allen, dont la nomination au poste de commandant suprême des forces alliées en Europe a été momentanément mise en suspens par l’affaire Petraeus. Selon des sources confidentielles, le général serait prêt à maintenir le gros des troupes (66.000 hommes) jusqu’à la fin de la prochaine saison traditionnellement propice aux combats, c’est-à-dire jusqu’à l’automne 2013. « Le terrain commande », disent les militaires. L’Oncle Sam devra en tenir compte sans pour autant négliger les demandes qui pourront être faites par le gouvernement de Kaboul. L’exemple irakien servira de leçon. À la fin 2011, les autorités de Bagdad avaient ainsi refusé de renouveler l’immunité devant les lois irakiennes des civils et militaires étasuniens, contraignant les États-Unis à rapatrier 50.000 d’entre eux.

 

Un scénario qui pourrait très bien se répéter en Afghanistan, d’autant plus que le président afghan Hamid Kazaï préconise, du moins en paroles, le départ des étrangers du pays, espérant probablement obtenir en agissant ainsi une position consensuelle parmi une population exténuée par plus de dix ans de guerre ininterrompue. La dernière polémique relative à la tristement célèbre prison de Bagram (aussi nommée la Guantanamo d’Afghanistan) semble confirmer ces soupçons. Les autorités afghanes avaient fait du contrôle de cette prison une condition pour signer un accord de partenariat stratégique à long terme avec Washington. Or des détenus sont toujours écroués par les soldats de l’Oncle Sam, qui ont de surcroît capturé des insurgés présumés et ce, en violation de l'accord entre les deux pays, a accusé la présidence afghane.

 

Une situation difficilement tenable pour les États-Unis, qui pourraient se voir contraints de céder la main au Pakistan, puissance régionale soutenant les insurgés tout en s’en défendant afin de pouvoir bénéficier d’un retour d’ascenseur si jamais ces derniers finissaient par prendre le dessus.

 

Alliée d’Islamabad, la Chine regarde de très près la situation afghane. La preuve en est avec la récente visite à Kaboul, le 22 septembre dernier, de Zhou Yongkang, membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC).

 

On le voit, l’impérialisme étasunien se trouvera très rapidement confronté à des problèmes insolubles : une situation compliquée vis-à-vis du gouvernement fantoche d’Hamid Karzaï, qui, plus que jamais, joue sur les deux tableaux car il a très bien compris que les insurgés avaient militairement gagné la partie, une situation géopolitique qui ne joue pas en leur faveur, et, last but not least, une dette qui a atteint des sommes folles (16.000 milliards de dollars !). Selon le pendant étasunien de la Cour des comptes, les guerres d’Irak et d’Afghanistan auraient coûté à l’Oncle Sam entre 1.560 et 1.880 milliards. John Stiglitz, Prix Nobel d’économie, parle, lui, d’un total de 3.000 milliards.

 

À présent, ce n'est pas le vent d'ouest qui l'emporte sur le vent d'est, mais c'est le vent d'est qui l'emporte sur le vent d'ouest. L’impérialisme a encore des capacités de nuisance, mais le tigre de papier vit incontestablement sur cette terre asiatique ses derniers feux. 

 

Capitaine Martin

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 06:12

 

Syrie : Alep, dernière bataille?

par Dr Amin Hoteit


Syrie : Alep, dernière bataille? , par Dr Amin Hoteit
IRIB-Désormais, il est certain que la bataille d’Alep ne se conclura pas en faveur de « l’Axe agresseur de la Syrie »..

.... et ce, en dépit de tous les moyens réunis, de toutes les énergies mobilisées, et de tous les objectifs invoqués… Mais avant de passer en revue les principales raisons qui ont conduit à cette certitude, nous nous devons de rappeler l’extraordinaire violence de l’attaque menée contre ce pays !

En termes de moyens,  nous savons que le « Haut commandement des agresseurs » a mobilisé plus de 12 000 combattants armés de diverses nationalités : des syriens certes, mais aussi des arabes musulmans venus de tous les horizons ! Nous savons aussi qu’il leur a alloué ses « Experts de l’OTAN » chargés d’exercer leurs talents dans deux domaines à la fois : celui de la  supervision directe des insurgés en tant que conseillers pour leurs opérations terroristes à l’intérieur des frontières syriennes, et celui de la centralisation de l’ensemble des plans d’attaque au niveau d’une « Salle des opérations » située non loin de la frontière syrienne, à Adana en Turquie, pour contrôler  le cours des événements et, le moment venu, exploiter le succès ou parer à l’échec ! De plus, ces « forces attaquantes » ont été dotées d’armes, de munitions, et de matériels ultrasophistiqués pour élever leur moral et leur niveau de combat, parallèlement à une intense guerre psychologique censée atteindre le peuple syrien, son armée, et son gouvernement.

 

Le plan d’attaque d’Alep a été minutieusement planifié et ses concepteurs étaient persuadés de son inévitable succès… en deux temps ! En effet, ils espéraient qu’une fois que les attaquants auraient atteint le cœur de la ville, ils pourraient se répandre dans tous les quartiers et prendre d’assaut les bâtiments officiels dans un délai de 5 jours maximum. Pour cela, ils ont cru pouvoir compter sur les facteurs suivants : 

 

1. La proximité d’Alep de la frontière turque ainsi que la présence d’un très grand nombre de combattants dépêchés dans sa proche campagne ; censées assurer des voies d’approvisionnement indéfiniment ouvertes pour nourrir la bataille en combattants, armes, équipements…

 

2. La non disponibilité de l’Armée syrienne occupée ailleurs, notamment autour de la bataille de Damas ainsi qu’autour des séquelles de celles de Homs et de Darra,  et qui ne serait donc pas en mesure de recruter en 5 jours seulement les forces armées nécessaires à une contre offensive efficace pour protéger Alep contre « l’Armée Libre du Terrorisme US » forte de ses milliers de mercenaires égarés ou criminels ; pari tenu par le « Haut commandement des agresseurs » qui avait constaté que les unités de combat syriennes destinées à protéger le territoire syrien contre une agression israélienne n’avaient pas bougé malgré toutes les pressions exercées contre l’État syrien, qui a effectivement refusé de tomber dans le piège.

 

3. La volonté de vengeance et la peur de l’avenir des insurgés qui les pousseraient à un combat à mort, à vaincre ou mourir ; un état d’esprit qui a vite gagné l’ensemble de tous ces combattants sur le terrain, de leurs donneurs d’ordre, et d’autres plus hauts placés encore !

 

Mais des différences entre la Bataille de Damas et la Bataille d’Alep existent, et expliquent pourquoi l’agresseur a pu échapper à la force de l’État dans le second cas, contrairement au premier. En effet, à Damas :

 

1. Les forces militaires étaient sur place et ont pu remédier à la situation dans un bref délai… Les prises de décision et la réponse à l’attaque ont été rapides au point qu’elles ont choqué et carrément démoralisé les combattants armés.

 

2. Les opérations de défense se sont déroulées dans une ambiance de rejet psychologique et moral de l’attentat terroriste qui a coûté la vie à quatre dirigeants de la cellule syrienne de gestion de crise.

      

3. La géographie des quartiers ciblés n’a pas permis aux terroristes de tirer parti des techniques de guérilla urbaine ; ce qui a fait que l’armée a pu user de sa force militaire sans trop de risques et surtout sans faire subir de trop graves dommages aux civils innocents.  Ceci explique pourquoi, à Alep, les gangs armés ont commencé par se rassembler dans les vieux quartiers historiques, densément peuplés,  et y ont pris les citoyens comme boucliers humains… C’était là le meilleur moyen pour paralyser l’État et l’empêcher d’appliquer les techniques mises en œuvre à Damas…

 

Mais en dépit de la considérable mobilisation des agresseurs, et malgré toutes les leçons et bénéfices qu’ils ont tirés de la Bataille de Damas, il semble que les résultats de la Bataille d’Alep soient désormais réglés à l’avantage de l’Etat Syrien ; ce qui ne nous dispense pas d’en considérer deux éléments non négligeables : la durée et le coût. En termes de durée, il est certain que l’État ne tombera pas dans le piège du « feu dévastateur » et n’appliquera pas une telle stratégie, certes rapide, mais qui provoquerait de lourdes pertes humaines et financières. Il a plutôt recours à une « stratégie de confinement et de grignotage progressif » des cellules terroristes, les unes après les autres, en cherchant à ne pas affecter les citoyens assiégés par le feu des terroristes. Quant au coût de la bataille, il ne peut être ignoré, ni en nombre de soldats et de civils susceptibles de tomber encore, ni en pertes financières dans un tel environnement où le cycle économique est nécessairement perturbé.

 

Cependant, comme nous l’avons dit, les résultats de la Bataille d’Alep sont désormais en faveur de l’Etat Syrien. Ceci sur la base d’observations faites sur le terrain et  sur de nouveaux éléments spécifiques que nous pouvons résumer comme suit :

 
1. L’efficacité des forces stationnées dans Alep, et ses environs, à absorber le premier temps de l’attaque et à confiner les attaquants dans un espace ne dépassant un sixième de la surface totale [5 districts sur 29], avant l’arrivée des renforts nécessaires pour la bataille décisive.

 

2. La capacité des autorités syriennes à mobiliser et à renforcer les forces stationnées à Alep par des unités de combat suffisamment souples pour appliquer  la « stratégie de grignotage progressif », associées à des unités de défense contre le tir nourri des agresseurs.

 

3. La participation des habitants, sous une forme ou une autre, à l’opération défensive de la ville ; ce qui a bien démontré que l’attaquant était le véritable agresseur  venu pour occuper la région… et là… la réaction de la population a été fabuleuse, privant à jamais les terroristes de l’environnement accueillant tant espéré, malgré toutes les séductions et intimidations qui les ont précédés.  Bien sûr, nous n’ignorons pas l’existence de groupes qui ont collaboré avec ces soi-disant insurgés armés, mais leur impact est resté limité en nombre, en force et en efficacité.

 

4. Le déséquilibre manifeste entre les forces terroristes attaquantes, et les forces militaires défensives ; un constat qui a conduit les dirigeants de l’axe d’agression à craindre puis à prévenir d’un « massacre » qui pourrait anéantir leurs attaquants dans un combat inégal avec les forces de l’ordre décidées, coûte que coûte, à les refouler hors d’Alep !

 

Tels sont les faits qui ont marqué la Bataille d’Alep et ses conséquences. Tout autant que leurs donneurs d’ordre, les terroristes sont donc désormais parfaitement conscients de leur incapacité à occuper Alep et à y installer leur pouvoir. C’est pourquoi ils ont adopté une nouvelle approche, celle qui leur ferait gagner du temps et surtout leur éviterait un effondrement trop rapide ; alors qu’il est évident que le gouvernement syrien a la capacité suffisante et la ferme volonté de purger la ville du terrorisme… Ce n’est qu’une question de temps…  L’adoption de stratégies différentes pour Damas et Alep témoigne du professionnalisme et des précautions adoptées par les autorités syriennes pour lesquelles vitesse n’est pas précipitation, et patience n’est pas négligence !

 

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/204247-syrie-alep,-derni%C3%A8re-bataille-,-par-dr-amin-hoteit

 

 

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Le vrai visage de la barbarie de l'Occident

qui motive, forme, arme les Salafistes

 

 

 

Vidéo ici :

L'armée syrienne "libre" (armée par l'Occident) exécute les Syriens fidèles au Régime (vidéo)

 

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Printemps arabe ou plutôt printemps otanien?
Le néocolonialisme à visage humain s'est fait dénuder dans la crise syrienne


Said hilal alcharifi

Si "les amis du peuple syrien" sont courageux et honnêtes, qu' ils organisent un referendum Onusien sur l'intervention humanitaire qu' ils souhaitent en Syrie

Printemps arabe ou plutôt printemps otanien?

Damas le 04 Aout 2012


Il a fallut qu'il y ait un blocage intraitable en Syrie, pour que le monde entier commence à découvrir la triste réalité du "printemps arabe" que j'ai qualifié précédemment de "printemps otanien".


La crise en Syrie a mis toutes les grandes puissances au pied du mur. Elles ne savent plus quoi faire.


Leur printemps otanien, qui n'est d'ailleurs qu'une série de coups d'État présentés sur les écrans des télévisions par des shows populaires sous formes de manifestations, a merveilleusement réussi en Tunisie (révolution du jasmin), en Égypte( révolution du lotus), et comme il n'y a jamais eu des révolutions en Libye et en Syrie, ils n'ont pas osé leur attribuer respectivement une couleur.


Les trois principales grandes puissances (US, GB, La France de Sarkozy) ont sous-estimé, et la Syrie et les syriens. Ils croyaient qu'avec l'achat de 500 opposants syriens, éparpillés sur les deux rives de l'océan atlantique, et la mise en ouvre d'une machine médiatique gigantesque, pouvoir faire un show extraordinaire ouvrant la voie facilement, vers une résolution d'intervention militaire au sein de l'ONU, comme ce fut le cas en Libye.


Mais les vents n'étaient pas en leur faveur pour débarquer en masse en Syrie. Leurs navires attendent dans les ports, tandis que le peuple syrien paie la lourde facture (les morts sont par milliers, les réfugiés par millions) pas seulement pour sauver sa peau, protéger son pays contre cette invasion barbare, mais pour casser ce plan de néocolonialisme occidental du monde arabe.


Des informations circulent ces jours-ci, nous apprenant qu'ils transmettront leur "printemps otanien" en Algérie. Je n'ai qu'a leur dire: s'ils trouvent qu'ils se sont cassé le nez en Syrie, ils se casseront certainement la figure en Algérie, car, n'oublions pas que c'est le pays qui a offert 1,5 million de martyres pour sa liberté, son indépendance, et sa souveraineté. Et il saura comment les défendre.


Moi, simple citoyen syrien, je défie les dirigeants des grandes puissances occidentales qui prétendent être "amis du peuple syrien" d'avoir le courage et l'honnêteté de formuler un projet de résolution au sein du conseil de sécurité à l'ONU, appelant à organiser un référendum dans toute la Syrie, portant une seule question:


Souhaiteriez-vous, une intervention humanitaire menée par une alliance occidentale, voir les forces de l'OTAN à l'instar de la Libye?


Je vous assure que la majorité écrasante du peuple syrien votera un grand NON et dira aux superviseurs de l'ONU laissez-nous tranquilles. Nous sommes assez murs pour régler nos problèmes avec notre gouvernement tout seuls à condition que vous cessiez sincèrement de vous mêler de nos propres affaires.

*Journaliste syrien indépendant

 

http://www.alterinfo.net/Printemps-arabe-ou-plutot-printemps-otanien_a79811.html

 

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:37

 

 

Spoofing (Usurpation D’Identité) Des Drones = Auto Défense - Guerre Des Drones Contre La Souveraineté Nationale

 

Guerre des drones : l’avenir de l’industrie de la défense n’est pas dans la fabrication de drones mais dans la mise au point de systèmes de brouillage et surtout de piratage de ces drones soit pour les détourner de leurs cibles soit pour les « retourner à l’envoyeur « avec leurs charges explosives et ou missiles destructeurs comme force de dissuasion. C’est faisable des chercheurs américains ont réussi à le faire



Spoofing (Usurpation D’Identité) Des Drones = Auto Défense - Guerre Des Drones Contre La Souveraineté Nationale

 

La France fait partie de ces pays qui gaspille des milliards dans la coopération militaire pour la construction et ou l’achat de drones -faisant prospérer l’industrie militaire de pays étrangers notamment d’Israël (construction conjointe voir le Héron photo ci-dessus ) et des US (achat pour l’OTAN ) - qui sèment la mort par carbonisation instantanée de nombreux civils (Afghanistan, Pakistan, Gaza, Somalie, Yemen…)

De plus cette guerre des drones menée principalement par les US -qui s’est considérablement intensifiée sous l’administration Obama -mais aussi par Israël qui teste live depuis plusieurs années déjà son matériel sur les Gazaouites (dont la moitié sont des enfants) est en passe de faire exploser tous les gardes fous du Droit International en matière de règles des conflits armés rédigés au lendemain de la seconde guerre mondiale. Au point que L’ONU tout récemment a mis en garde l’administration Obama sur ses pratiques d’assassinats extra judiciaires utilisant des drones qualifiant ces actes de crimes de guerre.

Il existe une voie beaucoup plus astucieuse et intelligente d’affronter ce fléau qu’est la guerre des drones. C’est de développer des systèmes de piratage de ces drones voire même de « retourner à l’envoyeur » son messager de la mort comme force de dissuasion.

A la guerre comme à la guerre.

La chaîne américaine Fox News -information reprise par la BBC - vient de révéler que des chercheurs américains sous la direction du professeur Todd Humphrey de l’université du Texas au laboratoire de radio navigation d’Austin viennent de compléter une expérimentation de ce type avec succès.

Selon le site de fox News :

« Un petit drone de surveillance vole au dessus du stade d’Austin suivant méticuleusement des points relais GPS selon un programme informatique qui lui est propre. Brusquement le drone change complètement de trajectoire puis peu de temps après il prend un virage à droite serré et comme s(‘il avait reçu l’ordre de s’auto détruire fonce en direction du sol( Où il est récupéré juste avant de s’écraser). »

Cette expérimentation ouvre toute grande de les portes d’une révolution en matière de défense. Ce qui vient d’être accompli porte le nom de « Spoofing « usurpation d’identité.

Il s’agit en fait d’usurper l’identité du récepteur GPS d’un drone, en quelque sorte un détournement d’avion (sans pilote). Autrement dit n’importe qui muni de l’équipement adéquat peut prendre le contrôle d’un drone guidé par GPS et lui faire faire ce qu’il veut.

« Spoofing » usurpation d’identité est un concept relativement récent dans le monde de la navigation par GPS. Jusqu’à présent les principaux obstacles rencontrés étaient principalement dus aux brouillages de signaux GPS. On trouve sur internet des recettes pour brouiller les signaux GPS. En Afghanistan des Talibans ont réussi avec des moyens très limités à perturber les trajectoires de drones US. Récemment on pense que c’est de cette façon que les Iraniens ont réussi à maitriser un drone espion américain - le RQ-170 Sentinel fabriqué par Lockeed Martin le plus sophistiqué des drones US- en brouillant son GPS et le forcer à atterrir en automatique sur le territoire iranien après qu’il ait perdu ses repaires. Les US ont réclamé leur drone les Iraniens travaille actuellement dessus pour collecter un maximum d'informations et pour le reproduire quasi à l’identique mais cette fois « Made in Perse ».

Certes le brouillage des signaux GPS constitue un sérieux obstacle dans la guerre des drones menée par les US qui a fait et continue de faire de nombreuses victimes civiles. Mais le « Spoofing » constitue lui un danger bien plus grand pour ces avions sans pilote tueurs. Les « usurpateurs d’identité » peuvent manipuler les données informatiques de navigation fournir de fausses informations qui seront considérées comme vraies.

Ce système de « Spoofing » coûte peu ( 1000$) pénétre le système GPS du drone avec un signal bien plus puissant que ceux émis par les satellites à haute altitude. Le signal du « Spoofer » est une réplique de celui du système GPS du drone donc ce dernier lui obéit. C’est alors que le « Spoofer » envoie ses propres ordres au système informatique du drone à bord de l’appareil et lui fait faire ce qu’il veut.

Ainsi ce drone « spoofer » pourrait se retourner contre son maître et lui renvoyer la charge explosive ou le missile ou le diriger vers « l’ennemi » sur place. Autrement dit des troupes engagées au sol dans une zone de combat pourraient devenir la cible d’un drone « spoofer » retournant l’arme contre ceux qui ont initialement envoyer ce drone tueur.

L'image d'Epinal qui veut que les drones soient dirigés de bases situées aux US cache une réalité tout autre. En fait c'est à partir de tout un maillage de petites bases américaines proches des zones de combat ou d'intervention - Yemen Somalie par exemple avec le développement de nombreuses petites bases dans la Corne de l'Afrique - que ces drones sont dirigés sur leurs cibles.

L'armée américaine n'a jamais eu autant de bases à l'extérieur de son territoire que depuis qu'elle concentre ses interventions armées dans la guerre des drones. Une simple piste d'un aérodrome civil suffit parfois avec un hangar abritant le personnel et le matériel de communication GPS. Les drones ont une portée limitée connue sous le nom "d'orbite" circulaire par conséquent perturber cet orbite devrait être techniquement faisable par brouillage notamment. La résistance à la domination mondiale militaire des US passe par le développement de moyens simples mais efficaces de contrer les macabres "exploits" de ces drones tueurs. La miniaturisation de certains équipements devrait permettre au minimum de les "neutraliser".

Reste que le système GPS militaire US utilisé pour les drones de surveillance et de feu dans les zones de combats est encrypté ce qui n’est pas le cas pour les drones à usage de surveillance civile qui circuleront bientôt dans le ciel des grandes villes américaines. La aussi à la guerre comme à la guerre le décryptage est une des plus vieilles spécialités militaire du monde.

En développant les systèmes de brouillage et de spoofing contre les drones - l’industrie de la défense non seulement joue son rôle - celui de défendre - mais peut aussi développer des systèmes de dissuasion à la hauteur des enjeux de ce nouveau type de guerre -guerre des drones tueurs - bien plus meurtrière pour les civils complètement démunis face à ce danger mortel planant au dessus de leur tête.


Guerre Des Drones : Guerre Mondiale Contre La Souveraineté Nationale

 

Ce n’est pas un hasard si cette guerre des drones a été enclenchée à l’initiative des US dans le cadre de leur volonté de détruire l’idée même de souveraineté nationale pour imposer le concept qu’il n’y a sur cette planète qu’une souveraineté et c’est la souveraineté américaine. Le secrétaire à la défense US, Leon Panetta, l’a très bien résumé récemment en disant que ce qui est en jeu au Pakistan c’est «notre souveraineté » et non pas celle du Pakistan pour y justifier les attaques de drones qui tuent de nombreux civils.

La supériorité aérienne est l’un des piliers de la stratégie guerrière américaine et la guerre des drones en constitue la version la plus moderne. Si ce sont les Israéliens qui ont développé en premier ces avions sans pilote au départ pour surveiller les groupes de résistants palestiniens puis ensuite pour les « calciner » - pas besoin de camps d’extermination le drone constitue le kit tout en un pour ce genre d’exécution extra judiciaire selon le terme légal utilisé - les Américains ont vite pris le dessus ( les premiers drones américains étaient « Made in Israël").

Depuis une dizaine d’années et surtout depuis l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche la guerre des drones menée par les US s’est intensifiée et élargie : Afghanistan, Pakistan, Irak, Somalie, Yemen, Libye…les drones désormais équipés de missiles tueurs.

Si les drones sont présentés comme la panacée en matière de combat aérien moderne il n’en reste pas moins qu’ils restent de simples avions de modeling pas très facile à manoeuvrer et vulnérable à tout système anti aérien quelque peu sophistiqué. Le drone est la cible idéale pour ce genre de système anti aérien et ne peuvent en aucune façon rivaliser avec des systèmes anti aériens au sol. Face à ces systèmes ils sont pulvérisables à volonté.

Les USA ayant donné le mauvais exemple, les drones étant de plus une technologie relativement bon marché il n’est pas interdit de penser qu’ils puissent tomber dans de mauvaises mains comme ceux des cartels de la drogues et autres réseaux mafieux sans parler d’extrémistes de tout bord religieux ou athée décidés à en découdre avec quiconque se met en travers de leur route.

Le président américain actuellement en poste, Barack Obama, s’est octroyé le droit de vie ou de mort sur tout individu considéré comme nuisant aux intérêts des US peu importe où il se situe sur la carte du monde. Obama a sous le coude une liste noire d’individus à tuer à coup de missiles tirés par des drones et c’est avec jubilation qu’il signe ces arrêts de mort.

Il est grand temps de légiférer en matière de « guerre des drones » ou au moins de rappeler ce sur quoi repose le droit international notamment en matière de souveraineté nationale et d’illégalité des assassinats extra judiciaires considérés comme des crimes de guerre.

Il est grand temps de rappeler à l’administration américaine qu’elle doit respecter le droit international sauf de se mettre hors la loi et de faire des Etats Unis un état voyou.

Mais peut être est-il déjà trop tard et le seul moyen de lutter contre cette prolifération de drones tueurs - aujourd’hui à l’étranger demain sur le territoire national pour terroriser - c’est de se prémunir en développant des kits anti drones de brouillage et ou piratage.

A vos neurones citoyens...spécialistes du modeling.

 

Samedi 30 Juin 2012
Mireille Delamarre

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:27

 

 

le drone MQ-9 Reaper dit le Predator

http://mecanoblog.wordpress.com/2009/11/02/les-attaques-de-drones-americains-deplaisent-a-lonu/le-drone-mq-9-reaper-dit-le-predator/

 

Des meurtres injustifiés: l’ONU demande aux Etats-Unis de justifier les attaques de drones

Un enquêteur de l'ONU a demandé à Washington de justifier l'augmentation de l'utilisation de drones militaires pour perpétrer des assassinats ciblés. Il dit que les attaques de drones qui ôtent la vie à beaucoup d'innocents, pourraient violer le droit international.


L'armée étasunienne et la CIA utilisent des drones en Afghanistan, Pakistan, Irak, Yémen et Somalie. Washington doit clarifier la base légale de sa politique d'assassiner des leaders et des membres présumés des Talibans et d'Al Qaeda au lieu d'essayer de les capturer selon un rapport de Christof Heyns, le rapporteur spécial des exécutions sommaires, extrajudiciaires, ou arbitraires. Ce rapport de 28 pages adressé au Conseil des droits humains de l'ONU a été publié en avant-première du débat de cet organisme sur le sujet à Genève.


"Le gouvernement doit clarifier les procédures mises en place pour garantir que tous les assassinats ciblés soient conformes au droit humanitaire international et aux droits humains et il doit spécifier les stratégies et les mesures prises pour empêcher qu'il y ait des victimes ainsi que les mesures prises pour permettre des enquêtes indépendantes, rapides et efficaces sur les violations éventuelles" précise le rapport. "Bien que les chiffres des estimations d'attaques de drones varient énormément, toutes les études s'accordent sur un point important : leur nombre a augmenté dramatiquement dans les trois dernières années" selon Heyns.


Les officiels de l'ONU citent des chiffres de la Commission des droits de l'homme du Pakistan selon lesquels les drones étasuniens ont fait 957 morts au Pakistan rien qu'en 2010. Il est généralement admis que sur les milliers de personnes tuées par des drones depuis 2004, environ 20% sont des civils.


"Il est capital de révéler ces meurtres pour que des comptes soient rendus aux victimes ou à leurs famille et qu'elles puissent obtenir justice et réparation" selon le rapporteur. 

 

Heyns a souligné que le droit humanitaire international exige que tous les efforts soient faits pour arrêter un suspect et il exige aussi que la force soient employée selon des critères de nécessité et de proportionnalité. Il a ajouté que Washington n'avait pas répondu de façon satisfaisante aux inquiétudes exprimées par son prédécesseur Philip Alston dans un rapport en 2009.


"Le rapporteur spécial demande à nouveau au gouvernement de clarifier les règles qui régissent les assassinats ciblés… (et) réitère la demande de son prédécesseur que le gouvernement précise les raisons pour lesquelles il est décidé de tuer "des cibles humaines" plutôt que de les capturer et aussi qu'il précise si la nation dans laquelle l'assassinat a lieu a donné son accord" a dit Heyns.


Les attaques de drones créent aussi des problèmes dans les relations de Washington avec ses alliés. Elles ont été un des principaux points de discorde entre les Etats-Unis et le Pakistan et elles ont été la raison pour laquelle le passage des marchandises et fournitures destinées aux troupes étasuniennes déployées en Afghanistan à travers le territoire pakistanais a été interrompu.

 

L'ambassadeur pakistanais Zamir Akram a déclaré lundi dernier pendant la session d'ouverture du conseil des droits humains de l'ONU, que son gouvernement considère que l'usage de drones sur son sol est illégal et contreproductif et constitue une violation de la souveraineté du Pakistan.


"Des milliers d'innocents, dont des femmes et des enfants, ont été assassinés sans discrimination au cours de ces attaques", a-t-il dit.


Pour consulter l'original: http://www.rt.com/news/un-questions-us-drones-185/

 

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Des meurtres injustifiés: l’ONU demande aux Etats-Unis de justifier les attaques de drones

 

Sur ce blog,

 

Assassinats de journalistes Gaza

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 00:28

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/17/george-bush-est-officiellement-un-criminel-de-guerre/


http://www.lepetitmondecozillon.fr/2011/12/bush-et-blair-condamnes-pour-crimes-contre-la-paix/

 

 

 

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Dans une décision historique rendue par le « Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur » en Malaisie cette semaine, l’ex-président américain George W. Bush a été reconnu coupable de crimes de guerre avec ses associés, Richard Cheney, l’ancien Vice-président des États-Unis , Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la Défense, M. Alberto Gonzales, alors conseiller du président Bush, David Addington, alors conseiller général à la vice-présidente, William Haynes II, puis avocat général à la secrétaire à la Défense, Jay Bybee, puis procureur général adjoint , et John Yoo Choon, l’ancien sous-procureur général.


 

 

Bush et ses associés ont été reconnus coupables et condamnés comme criminels de guerre pour « torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants des victimes plaignant les crimes de guerre. » L’article irait à énumérer les charges, les définitions utilisées pour définir le criminel agit des parties accusées ont été jugés pour, et la priorité utilisée juridique, fixé par les procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale.

Alors que les critiques prétendent que le « Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur » ne détient aucune légitimité, les lecteurs devraient se rappeler que la « Cour pénale internationale » lui-même est ourdie par des d’intérêts financiess. Et toutes les juridictions à travers le monde, dans une société véritablement libre et «démocratique», devrait être de, pour, et par le peuple.

 

Le tribunal a jugé en Malaisie ce mois-ci représente en effet un spectre beaucoup plus large des intérêts et des individus de même de la « Cour pénale internationale ». Le « Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur » a été en mesure de tenir une audience professionnelle, ainsi assisté, couvert globalement par les médias indépendants, et en mesure d’obtenir son historique statuant lu par des millions, en soi, il est «légitime» selon les normes propres à l’élite mondiale du.

Alors que le « Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur » est dépourvu de tout moyen pratique pour traduire en justice la personne condamnée, en termes d’une sentence judiciaire, la  »Cour pénale internationale » a lui-même ne comptait qu’une poignée de cas lui-même. Mais contrairement à la « Cour pénale internationale », qui est représenté par une hiérarchie descendante des sociétés et des institutions financières dépendant entièrement sur le patronage des masses pour perpétuer eux-mêmes, leur pouvoir, et la légitimité de leurs institutions, le « Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur » représente un paradigme bottom-up qui peut facilement imposer des sanctions paralysantes sur les sociétés, institutions et organisations qui ont contribué à l’auteur les politiques exécutées par Bush et ses associés.

 

Article comple et Soure: landdestroyer

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:17



Que soit clair qui a le commandement

par Manlio Dinucci

Le 13 septembre 2011



« Les Etats-Unis se sont défilés, ils ne bombardent plus, ils ont même retiré leurs engins les plus puissants », écrivait Vittorio Feltri en avril à propos de la guerre de Libye. Conviction qui s’est diffusée même dans la gauche et parmi les pacifistes : qu’Obama avait été entraîné dans la guerre contre sa propre volonté (ce n’est pas un hasard s’il est Prix Nobel de la paix), mais s’en était rapidement retiré, laissant la conduite de l’opération aux belliqueux Sarkozy et Cameron. Tout faux. « Ce sont les Etats-Unis qui ont dirigé cette opération », clarifie à présent l’ambassadeur Ivo Daalder, représentant étasunien auprès de l’OTAN. Il explicite ainsi ce qui aurait déjà dû être clair : le fait que la direction est passée, le 27 mars, du Commandement Afrique des Etats-Unis à l’OTAN commandée par les Etats-Unis. Ce sont eux, souligne Daalder, qui ont dirigé l’initiative pour obtenir le mandat du Conseil de sécurité et faire décider que l’OTAN l’exécute.

 
Un véritable record : pour que l’OTAN se décidât à intervenir en Bosnie, rappelle-t-il, il fallut trois ans, et une année pour intervenir au Kosovo, alors que pour décider l’intervention en Libye il n’a fallu que dix jours. Ce sont toujours les Etats-Unis qui ont dirigé la planification et l’exécution de l’opération militaire. Ce sont eux qui à l’origine ont neutralisé la défense aérienne libyenne et continué à supprimer les défenses pendant tout le cours du conflit en utilisant  des Predator armés. Ce sont eux  qui ont fourni le gros de l’intelligence, en permettant d’identifier les objectifs à frapper, et ont approvisionné en vol les chasseurs bombardiers alliés. Chacun de ces éléments, souligne Daalder, a été décisif pour le succès de l’opération avec laquelle l’OTAN a détruit plus de 5mille objectifs sans subir aucune perte. De l’opération aérienne au Kosovo, rappelle-t-il, nous avons appris combien il est important d’avoir des munitions à guidage de précision pour provoquer le maximum de dégâts en minimisant les effets collatéraux, et que tous les pays en possédassent. Diplomatiquement, l’ambassadeur ne dit pas que ce sont les Etats-Unis qui les ont fournis en grande partie aux alliés, lesquels après 11 semaines avaient quasiment épuisé leurs bombes, comme l’ont déclaré le porte-parole du Pentagone Dave Lapan et le secrétaire à la défense Robert Gates. Il ne dit pas non plus combien ont été minimisés les effets collatéraux des plus de 8mille attaques aériennes, dans lesquels on estime qu’ont été larguées plus de 30mille bombes. Les Etats-Unis, tient à faire savoir Daalder, ont effectué plus de raids aériens que n’importe quel autre pays, 26% des 22mille environ. La France et la Grande-Bretagne, à elles deux, en ont effectué un tiers et attaqué 40% des objectifs. Un « travail extraordinaire », reconnaît le représentant USA à l’OTAN, mais il met les choses au clair : ceci a été rendu possible du fait que « les Etats-Unis ont dirigé cette opération de façon à ce que les autres alliés puissent suivre et y contribuer ». Il fait donc les louanges des autres alliés, même de ceux qui n’appartiennent pas à l’OTAN : Jordanie, Qatar et Emirats arabes unis. Pas un mot par contre sur l’Italie, qui a justement tant fait, en mettant à disposition des bases et des forces aéronavales.

  
Il en va ici de l’orgueil national de l’Italie. Que le président Napolitano écrive immédiatement au président Obama, pour qu’il reconnaisse qu’il y a aussi l’Italie sous le commandement des USA.

 

Edition de mardi 13 septembre de il manifesto


http://www.ilmanifesto.it/

 

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http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26522

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