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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 12:34

BHL-criminel-de-guerre.jpg

Libérer les Palestiniens des mensonges de Bernard-​​Henri Lévy (II)

Alain Gresh, mercredi 21 novembre 2012

L’homme est entré à Gaza sur les tou­relles d’un char israélien début 2009, lors de l’opération « Plomb durci ». Il n’a rien vu à Gaza, aucun crime, aucune vio­lation du droit international.

Il n’a rien vu à Gaza, aucun crime, aucune vio­lation du droit inter­na­tional. Pour jus­tifier une opé­ration qui a fait plus de 1 400 morts du côté pales­tinien (en majorité des civils), il a utilisé les mêmes argu­ments, les mêmes men­songes qu’invoquait l’armée fran­çaise durant la guerre d’Algérie — ces argu­ments que défendait le général Bigeard, à qui le gou­ver­nement de gauche rend hommage ce 20 novembre, et cer­tains intel­lec­tuels de l’époque (oui, il existait des intel­lec­tuels affirmant que la torture n’était pas pra­tiquée en Algérie).

J’avais, dans un pré­cédent papier, appelé à libérer les Pales­ti­niens des men­songes de Bernard-​​Henri Lévy. Il remet cela aujourd’hui, dans une de ses chro­niques du Point (22 novembre), inti­tulée « Obscénités ».

« Remettons les choses en place. Tsahal a évacué Gaza, uni­la­té­ra­lement, sans condi­tions, en 2005, à l’initiative d’Ariel Sharon. Il n’y a plus, depuis cette date, de pré­sence mili­taire israé­lienne sur ce ter­ri­toire qui est, pour la pre­mière fois, sous contrôle palestinien. »

Premier men­songe. Gaza reste, pour les Nations unies, un ter­ri­toire occupé. La seule dif­fé­rence, c’est que les geô­liers sont hors de la prison, pas à l’intérieur. Mais ils ne sou­mettent pas seulement le ter­ri­toire à un blocus, ils empêchent Gaza d’exporter ses pro­duc­tions agri­coles et, comme le rap­pelle l’ONU, 35 % des terres culti­vables et 85 % des eaux pour la pêche sont par­tiel­lement ou tota­lement inac­ces­sibles aux Gazaouis en raison des res­tric­tions israéliennes.

« Les gens qui l’administrent et qui, par paren­thèse, ne sont pas arrivés par les urnes mais par la vio­lence et au terme — juin 2007  — de plu­sieurs mois d’un affron­tement san­glant avec d’autres Pales­ti­niens, n’ont plus avec l’ancien occupant l’ombre d’un conten­tieux ter­ri­torial du type de celui qu’avait, mettons, l’OLP de Yasser Arafat. »

S’il y a eu une guerre civile inter­pa­les­ti­nienne, le Hamas a gagné des élec­tions démo­cra­tiques en 2006, en Cis­jor­danie et à Gaza. Et que veut dire : les gens qui admi­nistrent (Gaza) n’ont pas de conten­tieux ter­ri­torial avec Israël ? C’est à peu près le langage que tenaient les Amé­ri­cains pendant la guerre du Vietnam, lorsqu’ils disaient que le Nord-​​Vietnam n’avait aucun conten­tieux territorial.

L’enjeu, rappelons-​​le, est l’édification d’un Etat pales­tinien indé­pendant que le gou­ver­nement israélien rejette.

« Des reven­di­ca­tions d’un Arafat comme de celles, aujourd’hui, de Mahmoud Abbas, on pouvait estimer qu’elles étaient exces­sives, ou mal for­mulées, ou inac­cep­tables  : au moins existaient-​​elles et laissaient-​​elles la pos­si­bilité d’un accord poli­tique, d’un com­promis, alors que, là, avec le Hamas, prévaut une haine nue, sans mots ni enjeux négo­ciables — juste une pluie de roquettes et de mis­siles tirés selon une stra­tégie qui, parce qu’elle n’a plus d’autre but que la des­truction de l’“entité sio­niste”, est une stra­tégie de guerre totale. »

Exces­sives, les reven­di­ca­tions d’un Mahmoud Abbas qui réclame 22 % de la Palestine his­to­rique ? Et, contrai­rement à ce que prétend notre « phi­lo­sophe », il n’y aura aucun accord poli­tique pos­sible tant que les gou­ver­ne­ments israé­liens rejet­teront l’application du droit inter­na­tional et le retrait d’Israël de tous les ter­ri­toires occupés. Quant à la position du Hamas, BHL la déforme tota­lement. S’agissant de la recherche d’une solution poli­tique, le Hamas est bien plus modéré qu’Avigdor Lie­berman, ministre des affaires étran­gères israélien et militant d’extrême droite notoire. Para­doxa­lement, si Lie­berman avait été élu dans un pays européen, BHL serait le premier à demander son boycott par les auto­rités françaises.

« Et quand Israël, enfin, s’avise de cela, quand ses diri­geants décident de rompre avec des mois de retenue où ils ont accepté ce qu’aucuns autres diri­geants au monde n’ont jamais eu à accepter, quand, constatant, de sur­croît, dans l’effroi, que le rythme des bom­bar­de­ments est passé d’une moyenne de 700 tirs par an à presque 200 en quelques jours et que l’Iran a, par ailleurs, com­mencé de livrer à ses pro­tégés des FAJR-​​5 pouvant frapper, non plus seulement le sud, mais le cœur même du pays, et jusqu’aux fau­bourgs de Tel-​​Aviv et Jéru­salem, ils se résolvent à réagir — que croit-​​on qu’il se passe  ? »

Encore un men­songe. Comme en 2008, c’est le gou­ver­nement israélien qui a rompu la trêve. Entre juin 2008 et novembre 2008, le cessez-​​le-​​feu régnait, et c’est l’assassinat par l’armée israé­lienne de mili­tants pales­ti­niens à l’intérieur de Gaza qui déboucha sur une escalade. La simple consul­tation des rap­ports heb­do­ma­daires des Nations unies sur la situation à la fron­tière, en octobre-​​novembre 2012, montre que, à chaque fois, ce sont des assas­sinats ciblés israé­liens qui ont entraîné l’engrenage de la violence.

« Le Conseil de sécurité des Nations unies, que l’on a rarement vu, ces der­niers mois, si prompt à la détente, se réunit dans l’urgence pour débattre, non de l’éventuelle dis­pro­portion, mais du principe même de la légitime défense israé­lienne. Le ministre des Affaires étran­gères bri­tan­nique, à qui l’on ne sou­haite pas de voir la partie sud de son pays sous le feu d’une orga­ni­sation reprenant le sentier de la guerre ter­ro­riste, menace l’Etat hébreu de perdre, en faisant son travail de pro­tection de ses citoyens, les maigres der­niers sou­tiens qu’il a la bonté de lui recon­naître sur la scène internationale. »

« La res­pon­sable de la diplo­matie euro­péenne, Catherine Ashton, com­mence par dédouaner le Hamas d’attaques fomentées pour partie, selon elle, par d’“autres groupes armés” et ne trouve à déplorer, dans le plus pur style tartufe du renvoi dos à dos des extrémistes-​​des-​​deux-​​bords, qu’une “escalade de la vio­lence” où, comme dans la nuit hege­lienne, toutes les vaches sont devenues grises  »

Ces décla­ra­tions euro­péennes ne doivent tromper per­sonne. Tout le monde sait que, depuis des années, l’Union euro­péenne déve­loppe des rela­tions bila­té­rales avec Israël, indé­pen­damment de l’action de ce pays dans les ter­ri­toires occupés, indé­pen­damment de la construction quo­ti­dienne de colonies, indé­pen­damment de la vio­lation régu­lière des droits humains.

« Le Parti com­mu­niste, en France, exige des “sanc­tions”. Les Verts, que l’on n’a guère entendus, ni sur la Syrie, ni sur la Libye, ni sur les cen­taines de mil­liers de morts des guerres oubliées d’Afrique ou du Caucase, clament que “l’impunité d’Israël doit cesser”. Des mani­fes­tants “paci­fistes”, qui ne daignent pas, eux non plus, sortir de chez eux quand c’est Kadhafi ou Assad qui tuent, des­cendent soudain dans la rue — mais c’est pour dire leur soli­darité avec le seul parti qui, en Palestine, refuse la solution des deux Etats, donc la paix. »

« Et je ne parle pas de ces experts ès conspi­ration qui, confor­ta­blement ins­tallés dans leur fau­teuil d’éditorialiste ou de stratège en chambre, ne veulent voir dans cette his­toire que la main démo­niaque d’un Neta­nyahou trop heureux d’une nou­velle guerre qui va faci­liter sa réélection. Je n’entrerai pas dans des comptes d’apothicaire remon­trant à ces igno­rants que tous les son­dages, avant la crise, don­naient Neta­nyahou déjà lar­gement gagnant. Je ne m’abaisserai pas à confier à des gens pour qui, de toute façon, quoi qu’il fasse, Israël est l’éternel cou­pable, ce qui, si j’étais israélien, me dis­sua­derait, moi, de voter pour la coa­lition sortante. »

Vous l’avez compris, BHL n’est pas confor­ta­blement ins­tallé dans son fau­teuil, et si l’armée israé­lienne envahit Gaza, nul doute qu’on le verra sur un char israélien. Quant à la dimension élec­torale de l’action, elle est évidente, même si elle n’est pas la seule dimension de cette inter­vention. Car, contrai­rement à ce qu’écrit notre « phi­lo­sophe », l’avance de Néta­nyahou ne l’assurait pas du tout de la vic­toire. Quant au vote de BHL, il irait sans doute à l’opposition, celle qu’incarnent M. Olmert et Mme Livni, ceux-​​là mêmes qui ont mené la guerre de 2006 contre le Liban et de 2008-​​2009 contre Gaza, avec l’appui, rappelons-​​le, du mou­vement La Paix maintenant.

« Et quant à rap­peler à ces petits malins que, s’il y a une manœuvre, une seule, aux sources de cette nou­velle tra­gédie, c’est celle d’un esta­blishment Hamas qui est prêt à toutes les sur­en­chères et toutes les fuites en avant, et qui est décidé, en réalité, à lutter jusqu’à la der­nière goutte de sang du dernier Pales­tinien plutôt que d’avoir à rendre le pouvoir, ainsi que les avan­tages qui vont avec, à ses ennemis jurés du Fatah — à quoi bon  ? »

Le plus étonnant, c’est que, comme le recon­naissent divers jour­na­listes israé­liens bien plus cou­rageux que BHL, le Hamas tente, depuis cinq ans, de faire appliquer le cessez-​​le-​​feu, mais il fait face à des groupes radicaux qui se nour­rissent du désespoir pales­tinien (et qui sont armés, entre autres, avec du matériel issu des arsenaux libyens que plus per­sonne ne contrôle).

« Face à ce concert de cynisme et de mau­vaise foi, face à ce deux poids deux mesures qui fait qu’un mort arabe n’est digne d’intérêt que si l’on peut incri­miner Israël, face à cette inversion des valeurs qui trans­forme l’agresseur en agressé et le ter­ro­riste en résistant, face à ce tour de passe-​​passe qui voit les Indignés de tous pays héroïser une nomenk­latura brutale et cor­rompue, impi­toyable avec les faibles, les femmes, les mino­rités et enrôlant ses propres enfants dans des bataillons de petits esclaves envoyés creuser les tunnels par où tran­si­teront les douteux trafics qui vont les enrichir encore, face à cette mécon­nais­sance crasse, en un mot, de la nature réelle d’un mou­vement dont “Les pro­to­coles des sages de Sion” sont un des textes consti­tutifs et que son chef, Khaled Mechaal, diri­geait jusque récemment depuis une confor­table rési­dence à Damas, il n’y a qu’un mot  : obscénité. »

« Obs­cénité » : BHL fait sans doute réfé­rence à ses propres « argu­ments » pour jus­tifier l’injustifiable.

Mardi 20 novembre

 

http://www.france-palestine.org/Liberer-les-Palestiniens-des,20825

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 04:00

 

Samedi 14 juillet 2012

 

medias-alterinfo.png

http://www.alterinfo.net/

 

 

Le "cri" de Lucien Pons

sur Marianne (commentaire)

 

Je suis scandalisé et agacé par la déferlante en faveur de ces fameux combattants de la liberté qui ont déjà si bien opéré en Libye, en Irak et en de nombreux autres pays. Les forces du bien, islamo atlantistes répandent partout la bonne parole ultralibérale. Pour eux la liberté serait donc synonyme de malheur et de mort. Pour ces chevaliers des temps modernes, en fait pour ces chevaliers de l’apocalypse, l'émancipation passe par la charia.

Les femmes, ces créatures du mal, doivent se soumettre à l'autorité suprême de l’homme et accepter de se voiler sous la menace. La vague impressionnante de femmes voilées dans notre pays devrait nous faire réfléchir quant à la démarche de ces adeptes du libre marché. Pour eux, le communautarisme est un allié indispensable pour créer des métastases dans le corps social. Les alliés objectifs de la stratégie de choc, sont soutenus et armés en prêcheurs intégristes par les pires régimes du moyen orient. Dans les monarchies du Golfe, pas question de liberté, pas question de démocratie, ils ont écrasé dans le sang le printemps arabe du Bahreïn, sans susciter la moindre émotion parmi la caste bien-pensante occidentale. Monsieur Botul, alias BHL, n’a pas levé d’armée pour venir en aide à ces personnes éprises de liberté.

La manipulation mentale est une arme absolue, comme dans le meilleur des mondes on sacrifie aux rituels démocratiques tout en confisquant les vrais pouvoirs aux élus du peuple.
Nous devrions nous interroger sur la constance de l'alignement de notre politique étrangère sur les pires travers de l'alliance atlantique. Pourquoi ne parle-t-on pas de la sortie de la France du gouvernement intégré de l'OTAN? Pourquoi notre indépendance ne fait-elle pas parti des sujets offerts aux débats ? Pourquoi cette armée de supplétifs doit garantir la suprématie de l'empire américain partout dans le monde ? Je crois me souvenir que cette alliance a été crée au départ pour protéger chaque pays membre d'une agression extérieure. En quoi la Libye menaçait-elle un des pays de l'alliance? En quoi l'Irak, la Serbie, etc..., mettaient-ils en danger les intérêts vitaux d'un de ses membres?

Pour en revenir à la Syrie, j'en ai par dessus la tête de voir la presque totalité des média se transformer en officine de propagande en faveur du renversement du régime actuel.
La plupart des observateurs indépendants, la plupart des journalistes étrangers, mettent en avant la présence de groupes armés violents qui sèment la terreur, la désolation et la mort auprès de la population civile. La présence de mercenaires d'Al-Quaïda au sein de l’armée de libération de la Syrie est une information donnée par beaucoup de journalistes étrangers. Je vous invite à lire le reportage du journaliste britannique, Alex Thomson, concernant son expérience personnelle sur l’attitude des rebelles à propos des reporters étrangers utilisés à des fins de propagande. Son témoignage personnel, « Syrie : Journalistes envoyés à la mort par les rebelles (Channel 4) » par Alex Thomson.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31374

Dans les grands média français, nos grands reporters se contentent de filtrer les informations et de répéter à satiété la litanie selon laquelle le président Bachar El Assad massacrerait sa population dans un accès de folie meurtrière.

Afin d'enfumer un peu plus le bon peuple on met en avant des fameuses ONG, telles "Human Rights Watch" ou bien le site pétitionnaire "Avaaz", afin de conforter les certitudes que nous devons tous avoir. Le seul problème est que ces belles officines sont des têtes de pont de la CIA afin de manipuler les opinions publiques à travers le monde. L'une d'entre elles a-t-elle déjà engagé une quelconque action en faveur des indignés du Québec, d'Espagne, d'Israël, ou d'ailleurs? Cherchez bien, la réponse est non. Le calme plat est la seule réponse envisagée dans ce cas.

Comment se fait-il que les média dominants ne cherchent pas à nous informer? Pourquoi leurs préoccupations sont-elles seulement bellicistes en faveur des lobbys du complexe militaro financier, états-uniens de préférence? La polémique autour du rôle de Thalès est éloquente dans l’article de Marianne. Thalès est un concurrent sérieux il convient de prendre sa place.

J'attendrais des grands média qu'ils m'informent.
J'attendrais des grands média qu’ils fassent des enquêtes sérieuses.
J'attendrais des grands média qu'ils n'essaient pas de manipuler les citoyens.
J'attendrais des grands média qu'ils agissent en faveur de la paix.
J'attendrais des grands média qu'ils favorisent les manifestations citoyennes en faveur de la paix dans le monde.

Hélas, rien de cela ne nous est proposé, seul un salmigondis de mensonges plus ou moins forts est servi en pâture au public, afin de le transformer en va-t-en-guerre.

Comment peut-on se plaindre encore que la grande presse va mal, que les citoyens délaissent les canaux officiels de l’information, tout en servant cette soupe de propagande quotidienne?

Les grands journalistes existent. Ils sont épris de l’éthique d’Albert Londres. Ils veulent informer, analyser, recouper, en un mot exercer leur métier normalement. Il est insupportable que les intérêts des oligarchies leur imposent le silence.

 

Posté par Lucien PONS le 16/06/2012 20:22

 

http://www.marianne2.fr/Syrie-malgre-les-massacres-le-commerce-des-armes-continue_a219677.html?com&order=2&start=20#comments

 

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Reçu aussi :

 

Chère Eva,
 
Je vous envoie un modèle de courrier de réabonnement aux journaux qui nous (des)informent si bien !
 
 
 
" Bonsoir,

Je viens une nouvelle fois de recevoir une offre "alléchante"d'abonnement,
malheureusement tant que vos pseudos journalistes donneront une continuelle désinformation imposée par leurs maitres de la haute finance internationale, je me contenterai d'aller sur les sites d'infos alternatives où je serai sùr d'avoir une information impartiale !

Je me désespère du monde Orwellien dans lequel nous sommes entrés où le mensonge d'état est érigé en vérité absolue ...

Et pour illustrer mes propos je vous renverrais à cette déclaration !

" La presse libre, déclare John Swaiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu, n'existe pas. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l'opinion au service des Puissances de l Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses ".

Ne vous étonnez pas de la désaffection de votre lectorat, vous êtes les premiers responsables de votre perte par votre lâcheté !

Patrice Sanchez "

 

._________________

 

Samedi 14 juillet 2012

 

Kofi Annan comme dernière chance ?
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Diplomatie/Kofi-Annan-comme-derniere-chance
.
Kofi Annan semble avoir comme un doute !
 
Kofi Annan a comme un doute
Ce dimanche 8 juillet, dans un entretien au journal Le Monde (qui est l’un des diffuseurs de fausses nouvelles sur la Syrie… après avoir fait le même travail sur la Libye), Kofi Annan semble avoir comme un doute.
  
Après avoir regretté que l’Iran n’ait pas été convié aux réunions organisées par les faiseurs de guerre (« l'Iran est un acteur. Il devrait faire partie de la solution. Il a de l'influence et nous ne pouvons pas l'ignorer »), Kofi Annan déclare : « Mais ce qui me frappe, c'est qu'autant de commentaires sont faits sur la Russie, tandis que l'Iran est moins mentionné, et que, surtout, peu de choses sont dites à propos des autres pays qui envoient des armes, de l'argent et pèsent sur la situation sur le terrain. Tous ces pays prétendent vouloir une solution pacifique, mais ils prennent des initiatives individuelles et collectives qui minent le sens même des résolutions du Conseil de sécurité. La focalisation unique sur la Russie irrite beaucoup les Russes ». C’est une façon de protester contre les forces de l’OTAN et du Golfe, qui financent, arment et poussent leurs mercenaires à des actes de guerres.
 
Le Monde se fait alors le porte-parole de « l’opposition syrienne » en considérant que « le texte de Genève » fait trop de concessions à la Russie. Kofi Annan répond crûment : « il est regrettable que les opposants aient réagi de cette manière. Le communiqué de Genève a été élaboré par un groupe d'États dont 80 % sont membres du Groupe des amis de la Syrie [qui a appelé vendredi 6 juillet au départ de Bachar Al-Assad]. C'est pourquoi prétendre que l'opposition a été "trahie" ou "vendue" est assez bizarre. La réunion de Paris est une formidable occasion pour que les "amis" de la Syrie, dont la France, les États-Unis, le Qatar, le Koweït, la Turquie, expliquent cela à l'opposition et rétablissent les faits ».
  
Le Monde ne renonce pas à son rêve de bombardement de la Syrie et pose à Kofi Annan cette question : « sûr de la Syrie, que reste-t-il de la "responsabilité de protéger", un principe que vous aviez contribué à élaborer, en tant que secrétaire général de l'ONU, après la Bosnie et le Rwanda ? ». Kofi Annan répond : « je vais vous dire franchement : la manière dont la "responsabilité de protéger" a été utilisée sur la Libye a créé un problème pour ce concept. Les Russes et les Chinois considèrent qu'ils ont été dupés : ils avaient adopté une résolution à l'ONU, qui a été transformée en processus de changement de régime. Ce qui, du point de vue de ces pays, n'était pas l'intention initiale. Dès que l'on discute de la Syrie, c'est "l'éléphant dans la pièce" ».
  
Kofi Annan déclare aussi ne pas être sûr de réussir dans sa mission de trouver une solution politique, c'est-à-dire de faire cesser les affrontements. Il faut dire que quand François Hollande (en notre nom, soit dit en passant !) déclare que Bachar Al-Assad doit partir, il nie par cette seule phrase l’essence même du droit international : chaque pays choisit lui-même son gouvernement sans ingérence extérieure. Et selon les déclarations de Kofi Annan, la France fait partie de ces pays qui arment des mercenaires et les poussent à tuer !
  
La trahison est dans les gènes : il ne faut jamais oublier qu’en 40, c’est la gauche qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain


Par Résistance - Communauté : La Cyber-résistance
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medias-guerre-info.jpg
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Voir aussi :

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:00

http://zorgonaute.files.wordpress.com/2011/03/principes-c3a9lc3a9mentaires-de-propagande-de-guerre.gif?w=640

http://zorgonaute.files.wordpress.com/2011/03/principes-c3a9lc3a9mentaires-de-propagande-de-guerre.gif?w=640

 

 

Après nous avoir menti pour justifier la guerre de Libye,
on nous ment pour justifier la guerre de Syrie !

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, alors que l'image du sioniste BHL s'est usée dans la guerre contre la Libye, Il n'est pas étonnant que ce soit Badinter, du groupe de « communication » Publicis, qui soit chargé de faire la propagande de l'impérialisme américano-sioniste contre la syrie. En effet, en 2004, Publicis avait déjà été payé par Israël pour faire de la propagande pour le mur de l'apartheid en Palestine occupée. En voici la preuve :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3298


Le métier de Badinter, à Publicis, c'est de faire ce que l'on appelle pudiquement de la « communication ». De quoi s'agit-il en réalité ? Tout simplement de faire de la propagande ; et, pour ce faire, tout est permis : mentir, créer de toutes pièces de faux événements présentés comme vrais, présenter les coupables comme victimes et les victimes comme coupables, etc.


Pour en savoir plus sur la « communication », c'est-à-dire sur la propagande, vous pouvez lire mon « Petit traité de propagande : perroquets, associations "indépendantes" et sondo-mensonges » au lien suivant :


http://mai68.org/spip/spip.php?article1306


Vous trouverez des exemples de "communication" particulièrement bien réussie dans mon article intitulé « Petit traîté de stratégie moyen-orientale » au lien suivant :


http://mai68.org/spip/spip.php?article3834


Extrait à peine modifié :


« On nous avait fait croire aux Armes de destruction massives de Saddam Hussein (Irak) en 2003 pour justifier la deuxième guerre du Golfe. Et aussi quelques années auparavant, on avait eu le témoignage émouvant d'une jeune femme qui, soit-disant, travaillait dans une maternité au Koweit. Elle prétendit que les soldats de Saddam au Koweit débranchaient les couveuses à bébés prématurés pour les voler (les couveuses) et que les bébés mouraient. Ça a servi à justifier la première guerre du Golfe. Il s'est avéré quand cette guerre fut finie que la jeune femme n'avait jamais travaillé dans aucune maternité, que tout était faux, et que la nana en question était la fille de l'ambassadeur du Koweit aux USA ! pareil pour le faux charnier de Timisoara pour détruire la Roumanie de Ceauscescu. »


Au sujet de la Syrie aussi, on nous fait de la propagande mensongère.

Depuis un an, la Syrie est confrontée sur son sol à une guerre menée par plus de 15 000 mercenaires et combattants étrangers introduits dans le pays par l'impérialisme occidental. Cette guerre est déguisée en "révolte du peuple" par les médias propagandistes au service de l'impérialisme.


La vérité sur Homs enfin dévoilée :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3934


La rétorsion chinoise contre la guerre occidentale en Syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3920


Les Russes dénoncent que plus de 15 000 mercenaires et combattants étrangers sont présents en Syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3919


Les Russes dénoncent que 13 militaires français ont été arrêtés à Homs en syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3914

Merci pour votre attention,
Meilleures salutations, 
do
http://mai68.org/spip

Lien de cet article sur mon site : http://mai68.org/spip/spip.php?article3944

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:56

 

 

http://4.bp.blogspot.com/-affb2Uce8x8/TZ_TuBvTkNI/AAAAAAAASH4/RxaJGZ9E3iw/s1600/Cerveau.jpg

http://4.bp.blogspot.com/-affb2Uce8x8/TZ_TuBvTkNI/AAAAAAAASH4/RxaJGZ9E3iw/s1600/Cerveau.jpg

 

 

France24, ça suffit !

par eva R-sistons

 

France24, la chaîne de la désinformation par excellence,

pire encore, de propagande... de guerre !

 

 

Ca suffit !

 

La France, via Christine Ockrent

moins au service de l'Information

que des intérêts d'Israël et donc de l'Empire militaro-financier,

la France a tenu à mettre en place

une Chaîne d'Informations internationales.

Dans quel but ? Servir l'Information en langue française,

ou servir les intérêts économiques et militaires

des Anglo-Saxons et des Israéliens,

accessoirement euro-atlantistes ?

 

En tous cas, France24 n'informe jamais.

En temps de guerres

(et les conflits sont permanents avec les fauteurs de guerres US,

et avec en France Nicolas Sarkozy

le représentant de la CIA dans notre pays),

France24 se contente de pousser aux conflits,

à la déstabilisation des Etats souverains

non-alignés à l'Empire !

 

Ce n'est pas la mission d'un Média !

C'est une honte, c'est un scandale !

C'est une haute trahison du journalisme et des Français  !

 

Tous les jours,

l'obsession de France24

est la Syrie.

Les massacres, c'est Bachar-el-Assad.

Les civils tués, c'est lui.

Les enfants tués, c'est lui.

Les bombardements, c'est lui.

Les snippers, c'est lui.

Au mépris de la vérité,

au mépris des faits !

Car il s'agit, comme du temps des sinistres Contras,

de groupes para-militaires inféodés aux Occidentaux

pour déstabiliser le pays,

faire croire qu'il est attaqué par les fidèles de Bachar-el-Assad

(très nombreux)

et conditionner l'opinion internationale

afin de lui faire accepter les guerres impérialistes,

les guerres de contrôle des pays et de prédations !

Même le Rapport des Observateurs de la Ligue arabe

est passé sous silence, car il gêne les va-t-en guerre !

 

Le rapport de Mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie: Texte intégral

 

 

Fuyez France24 comme Arte d'ailleurs

ou les grandes chaînes d'"Infos",

vous ne serez pas informés,

vous serez manipulés,

vous serez poussés à la guerre,

et à votre corps défendant, contre vos intérêts,

vous finirez par accepter les guerres qui profiteront

aux Industriels de mort, à la Haute Finance anglo-saxonne

et aux tenants du Grand Israël !

 

Et vous, journaleux de France24,

comment osez-vous accepter d'être

de simples pions des assassins des peuples ?

 

Citoyens, boycottez ces Médias infâmes,

organisez des manifestations devant les Rédactions

de ces suppôts de l'Oligarchie militaro-financière !

 

eva R-sistons

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Propagande de guerre :

 

Cette expérience, nous l’avons résumée dans les « cinq principes de la propagande de guerre », exposée dans notre livre Israël, parlons-en ! À chaque guerre, les médias veulent nous persuader que nos gouvernements font bien et pour ça, ils appliquent ces cinq principes : 1. Occulter les intérêts économiques. 2. Inverser la victime et l’agresseur. 3. Cacher l’Histoire. 4. Diaboliser. 5. Monopoliser l’info.
Ces cinq principes ont été appliqués à nouveau contre la Libye, on s’en est rendu compte dans les pages précédentes. Pour finir, attirons l’attention sur le quatrième : la diabolisation de l’adversaire. Les va-t-en-guerre doivent toujours persuader l’opinion qu’ils n’agissent pas pour obtenir des avantages économiques ou stratégiques, mais bien pour éliminer une grave menace. Dans chaque guerre, depuis des décennies, le dirigeant adverse a toujours été présenté comme cruel, immoral et dangereux, avec les pires récits d’atrocités. Par après, beaucoup de ces récits - et parfois tous - se sont dégonflés, mais peu importe, ils avaient rempli leur rôle : manipuler l’émotion du public pour l’empêcher d’analyser les intérêts réellement en jeu. Impossible de revenir en arrière.

Extraits de cet article ici,
visitez cet excellent blog :
Comprendre la guerre en Libye (3/3)

 

La propagande en temps de guerre
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-23413830.html
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-33565761.htm

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 02:23

 

 

Spécial Presse Criminelle

 

 

http://www.pacainfoeco.com/actune/2011/phot/sarkovatenguerre.jpg

 

http://www.pacainfoeco.com/actune/2011/phot/sarkovatenguerre.jpg

Image illustrant ce post : SARKOZY LE VA-T-EN GUERRE????? Et maintenant, que va t'on faire ?

 

 

14 janvier 2012 - Coucou Eva,

je viens de regarder ce document (VIDEO, cliquer sur le lien) :

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Et évidemment je suis scandalisé une fois de plus a propos des comportements Américains qui n'ont jamais cessé de provoquer la mort pour s'en nourrir comme seuls le font les charognards d'un monde animal de loin beaucoup moins pervers que n'osent l’être ces impérialistes sans âmes.
Leurs méthodes ignobles de manipulations et de mensonges utilisées pour asservir le monde et servir leurs seuls intérêts au mépris des peuples doivent être condamnées et dénoncées par le plus grand nombre pour qu'enfin le doute s'installe dans les consciences de ceux qui écoutent le monstrueux chant des machiavéliques sirènes diffusé par leurs médias.
En attendant une sanction définitive qui consistera j'espère en une mise en  quarantaine absolue et définitive afin qu'ils ne puissent plus jamais distiller le fiel et le poison de leurs stratégies pour détruire tout ce qui ne leur convient pas, tout ce qui ne se soumet pas, tout ce qui n'est pas acquis a leurs certitudes funestes.
J'ai hâte de vivre le temps du boycott sans réserve de ce pays qui représente en fait a lui seul l'essentiel des troubles que nous constatons amèrement depuis si longtemps ...

 

http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/258746-324521.jpg?v=1289419679

http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/258746-324521.jpg?v=1289419679

 

 

Les médias français criminels

poussent à la guerre

par eva R-sistons

 

 

Je reçois à l'instant ce courriel d'un ami blogueur que je tiens à mettre en valeur dans un post spécial, en effet il va droit au but, il cerne l'essentiel, sans doute le plus grave problème de notre temps : Les Médias censés nous informer sont en réalité des relais CRIMINELS des politiques meurtrières, eugéniques, sordides, des Anglo-Saxons et de leurs alliés israéliens ou français. Les journaleux, vendus aux intérêts des Industriels de mort et aux gangsters de la Finance, devraient se retrouver devant un Tribunal pour incitation à la haine (islamophobe aujourd'hui), à l'acceptation de l'ultra-libéralisme meurtrier, aux guerres assassines ! Loin d'informer, ils désinforment, ils font de la propagande de guerre, ils deviennent des collabos des ennemis des peuples déstabilisant les pays, les bombardant, les ruinant, les morcellant, crachant sur l'humanité comme les soldats américains sur les résistants afghans défendant leur pays contre le modèle américain vomi dans le monde entier - sauf par le cow-boy à la tête de notre pays afin de l'aligner sur le mode de vie yankee, contrairement à nos traditions et à nos valeurs et pour notre malheur à tous !

 

Et que dire du choc de civilisations quotidiennement entretenu par les suppôts des Médias aux ordres des néo-sionistes, à travers les tirades quotidiennes contre les Musulmans désignés comme nos adversaires pour détourner l'attention des vrais ennemis des peuples, au sommet ? Musulmans qui sont des citoyens modèles, ne bronchant pas (et heureusement ! Sinon tout serait épinglé par les Médias aux ordres, par exemple on tait la profanation des cimetières musulmans, mais on fait tout un plat d'un incident provoqué par un Arabe !), modérés pour la plupart, alors qu'on ne se prive pas de pointer du doigt les rares extrémistes tout en se servant d'eux en Libye, en Syrie ou ailleurs, pour contrer les gouvernement arabes laïcs non-alignés sur la dictature de l'Occident ?

 

Un Lecteur m'écrivait aussi récemment: On ne devrait pas parler de guerres, mais d'assassinats de masse ! N'oublions pas, par exemple, que les pays bombardés le sont avec des armes de destruction massive, ce n'est pas l'Irak qui les possédait (un mensonge de plus des "bons" chrétiens américains), ou l'Iran qui menace le Moyen Orient, mais les bombes par exemple à l'uranium appauvri qui pleuvent sur Gaza (minuscule territoire, c'est un véritable génocide de masse, une Shoah lente mais implacable, occultée par les Médias dirigés par des Industriels de l'armement et occupés par les néo-sionistes chantres de toutes les guerres), ou qui déciment l'Irak, l'Afghanistan, la Libye.... savez-vous que de plus en plus de malformés naissent ? C'est un scandale volontairement tu par les Médias de Droite comme de Gôche ! Sait-on, aussi, que toutes les infrastructures sont bombardées dans les pseudos guerres humanitaires, volontairement, pour couper l'eau, l'électricité, tous les moyens d'assainissement... C'est un génocide déguisé ! Il s'agit d'éliminer les gêneurs, c'est-à-dire les populations ! D'ailleurs même chez eux, nos "bons zamis" américains, au sommet, programment le malheur de leurs concitoyens, laissent par exemple leurs étudiants financer leurs études hors de prix en devenant de la chair à canons, interdisant aux habitants de cultiver leur potager (pour mieux leur imposer la nourriture industrielle remplie de poisons), construisant d'immenses camps de la mort, via la FEMA, aux portes des grandes villes, pour ceux qui oseraient se rebeller contre l'enfer programmé par leurs dirigeants ,

 

Et la France, avec le caniche des Etats-Unis, du CRIF et du MEDEF, surtout des Industriels de l'Armement qui se frottent les mains avec un tel homme ? Eh bien, elle a élu Celui qui pousse à la guerre, aux "assassinats de masse" pour satisfaire ses amis anglo-saxons, israéliens et... ses potes du Fouquet's ! Et outre le coût pour notre image de marque à l'étranger et pour nos finances (c'est NOUS qui payons les frasques sanguinaires des amis milliardaires de notre Bush), nous serons désormais bien exposés lorsque le conflit deviendra planétaire grâce à tous les psychopathes qui se repaissent de guerres juteuses pour leurs coffre-forts personnels, oui grâce à "Super Sarko" (comme disent les Médias collabos), nous serons aux premières loges pour recevoir le prix de nos forfaits quand les peuples agressés se défendront - attentats ou armes bactériologiques, par exemple ! 

 

Avec des dirigeants comme Sarko-Bush, Obama Prix Nobel de la guerre, Cameron l'Anglo-Saxon, et tous les rats néo-sionistes qui prospèrent actuellement dans le sillage des Lieberman et Co au sommet d'un Etat devenu fascisant, avec des dirigeants comme ceux-là, nous sommes sur une poudrière ! Et sans les Médias qui distillent dans notre esprit toutes sortes de poisons, sans les chaînes de télévision comme France2, Arte ou France24 pour ne citer que celles-là, qui polluent sans cesse tous ceux qui les croient encore, sans elles, nous pourrions voir en face la réalité, la vérité, et choisir notre destin, nous libérer des chaînes qu'on nous impose pour notre malheur et pour celui de nos enfants ! Que faisons-nous du sens des responsabilités, du respect de la vie humaine ?

 

Je ne cesse de le dire sur ce blog né du dégoût de la désinformation : Les Médias sont notre pire ennemi car ils sont en réalité de simples relais, de simples courroies de transmission des psychopathes qui mènent le monde à sa perte, détruisent des Etats prospères comme la Libye ou souverains comme la Syrie et l'Iran millénaire, et menacent même la survie de l'humanité en faisant le jeu de la future guerre mondiale nucléaire !

 

Moi la journaliste attachée à la neutralité de l'information et au pluralisme, je le dis haut et fort : Les journaleux qui, pour faire carrière, se couchent devant les assassins de l'humanité (pratiquant des crimes de masse en effet), ces individus-là devraient se retrouver devant un Tribunal pour crimes contre l'humanité, au lieu de recevoir leur carte de presse et de se pavaner dans des clubs nauséabonds comme le Siècle ou courir à des repas serviles comme celui du CRIF !

 

Y-a-t-il encore des journalistes intègres ? Savent-ils qu'ils sont en train de préparer un avenir dantesque pour leurs descendants ? Quand ouvriront-ils enfin les yeux ?

 

J'appelle les citoyens du monde entier, et en France en particulier, à occuper les places, les rues, les sites... devant les Rédactions, pour imposer enfin le droit le plus élémentaire d'une démocratie enfin digne de ce nom : La liberté de la Presse !

 

Eva R-sistons à l'intolérable 

 

http://r-sistons.over-blog.com

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http://3.bp.blogspot.com/-vPAFbiFImpU/TbLjAU5z_cI/AAAAAAAAAA8/fRGOLDh6a20/s1600/40565-censure.jpg

 

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L'imposture des Médias de Gauche

par eva R-sistons, 13.1.2012

 

 

Sous couleur d'information progressiste, la plupart des Médias de Gauche sont en réalité au service de la Pensée unique ultra-libérale et va-t-en guerre au profit des mondialistes. Il y a certes des exceptions, comme l'Humanité ou le Monde Diplomatique (ce dernier tend d'ailleurs aussi à s'aligner de plus en plus), mais la plupart des titres véhiculent en réalité la même idéologie militaire et financière, masquée par des discours progressistes, des prises de position sociales, une certaine ouverture en matière de sujets de société ou de défense des Droits de l'individu. Mais grattez un peu, comme avec BHL qui se dit de gauche, et vous trouverez la même diabolisation de l'Islam, les mêmes plaidoyers pour les guerres impériales et impérialistes (Libye, Syrie, bientôt Iran etc), les mêmes attaques contre les rivaux des Anglo-Saxons (Russes ou Chinois), le même mépris pour les Révolutionnaires comme Castro ou Chavez, et bien sûr, en réalité, la même défense de l'ultra-libéralisme.

 

En triant d'anciens numéros de Marianne, qui se dit ouvert, progressiste, on voit que si le magazine se permet de virulentes attaques contre Sarkozy et le Gouvernement ou même l'ultra-libéralisme - comme les autres il se fait l'apôtre de l'Europe, du Système capitaliste, de ses guerres coloniales, de ses croisades contre l'Islam... Même chose pour Libération, évidemment, puisque sous la coupe d'un des maîtres du monde, Edouard de Rothschild. Et que dire du Nouvel Observateur ?

 

Je rappelle que mon blog du Nouvelobs a été rendu invisible 2 fois, la première quand j'ai commencé à m'attaquer au Système anglo-saxon (prétexte annoncé: "C'est trop, maintenant vous vous en prenez aux Anglo-Saxons !"), preuve que j'avais visé juste, parce que j'avais ciblé à Londres, très exactement à la City,  le coeur du Système qui fait le malheur des peuples - et que ces Médias se gardent de remettre en cause. Le Nouvel Obs est un organe profondément mondialiste, même s'il concède quelques avancées sociales pour mieux prendre au piège les lecteurs crédules. 

 

Puis, une 2e fois, le Nouvelobs a brusquement rendu inaccessible mon blog qu'il avait laissé réapparaître entre temps, lorsque j'ai commencé à plaider pour la démondialisation de Montebourg, au moment où les socialistes devaient choisir leur candidat(e) : "Un si joli PS, et le joker Montebourg"... C'en était trop, le Nouvelobs roulant pour les mondialistes et pour leurs principaux candidats à "gauche", DSK puis Hollande, tous deux coulés dans le même moule, celui façonné par le CRIF qui orchestre la politique en France pour son malheur et pour son alignement complet sur le mode de vie, les valeurs, les guerres anglo-saxonnes. Bref, un peu comme les Démocrates et les Républicains, alternant pour faire une politique identique ! C'est ça la démocratie ? C'est ça la gauche ? 

 

Et Avaaz, c'est pareil. On concède quelques avancées sociales, progressistes, pour mieux endormir les sympathisants et les entraîner, à leur insu, à accepter la Pensée unique préférant les oligarques russes à Poutine partisan d'un monde multipolaire, la dissidente birmane au dissident Kadhafi, les Islamistes d'Al Quaïda en Syrie aux laïcs non-alignés, les amis des Yankees à leurs ennemis du Vénézuela ou de Cuba, etc etc. 

 

En réalité, les médias de gauche sont plus dangereux que ceux de droite, annonçant clairement la couleur. Car s'ils se font passer pour progressistes, en réalité ils se servent des avancées sociales proposées pour sournoisement, indirectement, en profiter pour faire accepter les fondements de la mondialisation et les guerres coloniales présentées comme humanitaires. L'objectif est le même, faire accepter aux peuples ce qui est contraire à leurs intérêts, notamment le choc de civilisations, tout en paraissant "social", "progressiste", différent ! L'imposture est totale, masquée sous une devanture de gauche, avec par exemple un Cohn-Bendit présenté comme un sympathique anar, dévoué aux causes des peuples, et qui n'est en réalité qu'un pion de l'Empire usraélien pour tuer politiquement de Gaulle en mai 68, pour rendre les Verts moins rouges, moins verts, et surtout européistes, exactement comme un Attali ou un BHL s'infiltrent à gauche, comme à droite d'ailleurs, pour influencer les politiques dans le sens des intérêts non gaulliens, non réellement verts ou socialistes, mais profondément alignés sur les objectifs militaires et financiers d'Israël comme des Anglo-Saxons.

 

Pourquoi cette trahison des lignes éditoriales annoncées ?

 

Tout simplement parce que les Médias français sont orchestrés par de fervents sionistes, au service des intérêts d'Israël, et donc de l'Empire, du Nouvel Ordre Mondial, bref du libéralisme et des guerres impérialistes. C'est une immense imposture ! Ces Médias façonnés par les agents usraéliens descendent jusqu'aux lecteurs pour sembler satisfaire leur soif de justice, afin de les élever jusqu'aux intérêts de l'Oligarchie, confondus avec le libéralisme et les guerres coloniales d'accaparement des richesses mondiales. 

 

Autrement dit, ces faux médias de gauche sont pires que ceux de droite, car en prônant en définitive les mêmes idées, ils abusent de la confiance de ceux qui les lisent.

 

Que faire ? Boycotter les Médias de Droite, bien sûr, mais surtout ceux de gauche, plus pernicieux parce qu'hypocrites. Et si intolérants ! Dès qu'un Lecteur du Nouvelobs a commenté mon article sur la démondialisation en saluant enfin une pensée différente, non-alignée, mon blog a sauté. Vous avez dit tolérance, ouverture, respect, pluralisme, démocratie, et... Gauche ?

 

Aujourd'hui, l'information, la vraie, se trouve sur Internet. Les néo-sionistes se sont emparés des Médias français pour tuer dans notre pays son esprit frondeur, et on leur doit d'être lanterne rouge de l'information en Europe. Beau résultat !

 

Boycottez la presse de droite et plus encore, la fausse presse de gauche, et lisez l'information alternative, non officielle et non-alignée, sur les blogs !

 

Sans information neutre, plurielle, pas de choix, pas de liberté, pas de démocratie. Défendons ardemment nos dernières libertés... sur Internet, évidemment !

 

Il s'agit sans doute là de l'enjeu fondamental, celui dont tout dépend - pour bâtir un avenir différent, libéré des chaînes du Système unique, militaire et financier.

 

Eva R-sistons.

 

Sur mon blog eva désinformation,

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 03:32

http://magz.magzgroupe.com/magzquebec_07062011_01/wp-content/plugins/RSSPoster_PRO/cache/f688c_AFP_110430_08h10_mouammar-kadhafi-libye_8.jpg

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Libye – ONU : l’échec des visées euro-atlantistes et mondialistes


Djerrad Amar

 

Durant toute cette guerre contre surtout la Libye, mais aussi la Syrie, les chaînes/ instruments de l’OTAN ne font que dans la désinformation en manipulant l’image, inventant des faits, créant des évènements et ce, selon des tactiques ordonnées. Ces chaînes sont devenues un élément primordial, pour désinformer, faire diversion, susciter les conflits et les divisions, créer le désordre pour faciliter la pénétration, la domination ou carrément la colonisation. Elles sont de monstrueuses machines de propagande et d’actions psychologiques de l’alliance atlanto-sionistes contre les arabes, les musulmans et les pays impénitents qui refusent la vassalité.


Le pays le plus activiste, dans le cas de la Libye, est la France de cet « idiot », de cet écervelé payeur de rançons aux terroristes, de ce scélérat nommé Sarkozy qui s’appuie du soutien de la putréfiée Ligue arabe du sinistre Amr Moussa et des fetwas de certains cheikhs de service! Quelle déchéance ont atteint la plupart des médias occidentaux et leurs alliés arabes comme surtout Aljazeera de l’Émir du Qatar, Alarabia la Saoudienne – que singent idiotement certains autres médias arabes – lorsqu’ils débitent en continu des infos ridicules qui frisent la débilité ! Après 4 mois d’intenses matraquages médiatiques, elles ont épuisées tous les sujets de mensonges. Ils ne leur restaient que les cocasseries telle cette dernière de France 24 des «stars du football libyen » qui auraient rejoint le « camp des insurgés » et qu’elle conclue ainsi : « dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le colonel Kadhafi, après celles de militaires et de ministres de haut rang ». N’ont-ils pas de journalistes de bon niveau et honnêtes, où sont-ils vraiment privés de cette liberté d’expression que l’Occident prétend défendre ?


Le métier de journaliste est souvent perverti pour servir de couverture aux actions d’espionnage. D’ailleurs, plusieurs de ceux qui se déclarent servir l’information, à Tripoli, (ne parlons pas de Benghazi) sont soupçonnés de faire de l’intelligence au profit de l’Otan. Certains ne font que chercher des infos ‘stratégiques ’ou spéculer sur les endroits ou pourrait ‘se cacher’ Kadhafi. Ils ont été bien sûr repérés, mais bizarrement laissés faire. C’est la raison pour laquelle ces « journalistes » sont souvent des cibles privilégiées dans les endroits ‘chauds’ de la planète. À ce propos qui sont réellement ces 400 ‘journalistes’ et/ou éléments travaillant pour des sociétés de ‘sécurité’ – dont Black Water- débarqués à Benghazi ?


Les articles, images, reportages et témoins «oculaires» de ces chaînes se sont avérés, avec le temps, qu’un tissu de mensonges y compris les accusations de «bombardements de civils par Kadhafi» qui avaient «justifié» l’agression comme l’affirment des journalistes, analystes et observateurs sur les lieux. Ce terrible temps, qui donne du recul, qui permet la réflexion et la bonne mesure. Ce temps qui joue toujours contre l’agresseur en mettant à nu ses visées et ses duperies. Ce temps, enfin, qui annonce souvent l’échec. Échec sur le plan financier qui avait prévu ‘quelques jours’ et nous en sommes à plus 3 autres mois ; sur le plan politique et diplomatique puisque le monde et les libyens savent maintenant les tenants et aboutissants de cette agression – qui sent le pétrole et le gaz, le véritable but de cette guerre- en plus du retrait, de cette aventure, de certains pays de la coalition puisqu’il ne reste que 2, la France et la GB, sur 28 ( Berlusconi s’est même innocenté récemment en déclarant avoir été contraint par le parlement de s’engager) et la France cherche maintenant une issue de sortie à voir la déclaration ‘claire-obscure’ de son ministre de la défense; sur le plan militaire puisque les frappes ne donnent rien de significatif si ce n’est plus de destructions et de morts civils dont les effets sont plus de haine envers l’agresseur et plus de détermination des libyens autour de leur guide. C’est aussi la débandade du côté des insurgés qui perdent du terrain et du CNT qui s’avère être un ramassis d’apostats et d’envieux qui ne cherchent qu’à accaparer les avoirs du peuple libyen à l’étranger en plus d’être divisé et sans principes . Tous se sont constitués une fortune en détournant les « aides » et/ou en faisant main-basse sur le trésor de Benghazi laissant la population sans revenus et dans le besoin et ce, avec l’assentiment de l’Occident qui ne cherchent pas, dans ce cas, l’origine de cet argent. Des informations font état d’un projet du CNT d’imprimer une ‘monnaie de singe’ pour contenir la colère grandissante des Benghazis qui réclament « leurs droits ». C’est-à-dire les salaires, entre autres, que le gouvernement libyen affirme, avec preuves à l’appui, avoir versé pour les 6 mois premiers mois au trésor de Benghazi. Où est donc passé cet argent qui devait permettre aux benghazis, outragés, de vivre décemment ? Malgré cela, les responsables libyens déclarent s’employer à prendre toutes les mesures pour assurer les salaires du 2ème semestre. L’échec se constate aussi dans cette volonté d’armer les insurgés – en violation des 2 résolutions – par la France en parachutant des armes aux insurgés du djebel Nefoussa (dont une partie est récupérée par les forces loyalistes) et par le Qatar avec la capture, par l’armée libyenne, d’un bateau – portant pavillon tunisien – bourré d’armes estampillées « armée du Qatar » (en anglais). L’échec s’observe enfin dans les informations de ces chaînes, battues en brèche par les chaînes libyennes avec des preuves incontestables, au point où elles sont devenues une référence crédible mais aussi des cibles en empêchant la diffusion des chaînes libyennes sur ‘Arabsat’ (3 chaînes sur les 7 déjà ont des difficultés de diffusion). La vedette médiatique qui met à nu quotidiennement le complot, en direct sur Jamahiria sat, est un certain Youssef Amine Chakir, ex-opposant qui avait côtoyé l’opposition pour avoir vécu avec ses membres durant plus de 20 ans aux États-Unis. Il dit les avoir quitté pour leur hypocrisie et leurs accointances avec la NED/CIA et le MI6 ainsi que leur changement de nationalité (le dernier ‘converti’ est le président du CNT, Abdeldjalil, qui vient d’obtenir la nationalité Turc selon la presse de ce pays). Il ne cesse dans son émission d’expliquer avec détails leurs frasques et leur félonie par l’image et documents à l’appui ! Maîtrisant l’arabe et l’anglais, ses analyses politiques pertinentes et ses commentaires de l’information internationale ont fait de lui le personnage le plus écouté sur la scène intérieure et internationale et le plus redouté par le CNT et l’Otan, en leur donnant du fil à retordre, au point où on ne trouve, pour le contrer, que les qualificatifs de « traître (?) » ou de « charlatan » ; à cause du chapelet qu’il porte et les préceptes de l’Islam qu’il cite fréquemment ou bien des mensonges qu’il dévoile ou des déductions et prévisions qui se réalisent ? Les plus visés et fustigés sont Abdeljalil, Bouchena, Hafter, Younes, Tarhouni, Chemmam, Chelgham , Dogha, Djibril,Koussa, Logelli, Fethi et Hassouna. Ces « révolutionnaires », qui sollicitent des frappes destructrices de ce qu’ils disent être leur pays, apparaissent comme de vulgaires renégats, de méprisants traitres aimant le pouvoir, l’argent et la bonne chair.


Il y a aussi et surtout ces manifestations monstre (du 1er juillet) pour la défense de l’unité de la Libye autour du Guide et anti-Otan, sur la Place verte, rassemblant près de 2 millions de Libyens exhibant un drapeau vert de 4Km 500 suivie de celle du 08 juillet à Sebha du sud, arborant un drapeau de 6 Km qui a rassemblé au moins 500 000 de personnes – et l’on prévoit 3 autres à Laadjilet le jeudi, à Zliten le vendredi et à Azzaouiya le samedi – qui ont mis les agresseurs dans un profond désarroi ; car c’est toute la stratégie construite sur le mensonge et le faux qui s’effondre comme un château de carte. Les réactions de certains, sur ces chaînes, montrent une certaine amertume et d’une certaine façon un sentiment de défaite cuisante. Certains opposants soutiennent, par exemple, toute honte bue, la version débile que la transmission en direct de celle de Tripoli n’était pas « vraie » et les images un « montage » ; certains avancent le chiffre de 5000 à 15000 personnes et bien d’autres inepties alors que pour porter ce drapeau il faut déjà au moins 3000 personnes (à raison d’une personne chaque 3 m, des 2 côtés). Ils savent qu’ils sont incapables de mobiliser 2000 personnes à Benghazi devenue ville morte qui s’est vidée d’une grande partie de sa population ; fuyant le ‘nouveau régime’.


La réalité est que l’Otan avec ses « révolutionnaires » de pacotilles – composés de voyous, de truands, de prisonniers libérés de Benghazi et de Guantanamo, d’islamistes graciés, d’éléments de l’AQMI, de jeunes désœuvrés et de sots, de félons de dissidence récente, de renégats, d’opposants inconnus de dernières minutes- montre des signes d’échec, voire de déroute face à un petit pays (qui n’a jamais agressé quiconque) de 7 millions d’habitants qui vivaient correctement, mieux que beaucoup de pays Européens y compris la France. La réalité est que l’on s’évertue à imputer les méfaits de la coalition, y compris les viols dont sont coupables les insurgés, aux « brigades de Kadhafi » expression fallacieuse visant à discréditer l’armée régulière de la Libye qui reste toujours fidèle. La réalité est que l’Otan s’est retrouvée face à un peuple résistant – qu’encadre moralement de puissantes tribus que ne peut comprendre l’Occident – qu’il bombarde au missile pour le « protéger » lui dit-il , à un vrai Guide farouchement soutenu par son peuple et qui n’est pas du tout celui que l’on veut nous faire croire ; c’est-à-dire ce ‘tyran’, ce ‘despote’, ce ‘fou de Tripoli’, ce ‘dictateur’ qui s’avère plutôt intelligent et bien au fait des manigances impérialo-colonialistes, des tromperies de palais et des corruptions de l’Occident érigées en système et particulièrement fervent défenseur des opprimés, qui a fait de la renaissance de l’Afrique son cheval de bataille . Faire croire que Kadhafi est trahi de tous côtés ou qu’il n’a plus de « légitimité populaire » est de la désinformation de bas niveau. Si cela était vrai, il y a longtemps qu’il aurait été évincé. De plus, il est difficile de faire admettre que toute la population s’était liguée contre lui et du même souffle expliquer pourquoi des centaines de milliers lui manifestent leur soutien, pourquoi il ne craint pas d’armer la population, pourquoi il se permet des tours – en cortège et en voiture découverte – dans les rues et ruelles de la capitale sous les applaudissements de milliers de citoyens dont beaucoup sont armés, pourquoi les habitants de plusieurs agglomérations ont violemment répondu par les armes aux rebelles qui avaient tenté de conquérir leur localité , pourquoi Benghazi et récemment Tobrouk, mais aussi Derna – du tueur « Gambo » que soutien l’Otan – se révoltent. Mais l’équation insoluble est que l’Otan n’osera jamais prendre le risque d’une opération militaire terrestre avec ses soldats car, les insurgés, encore dans la croyance qu’ils combattent pour ce qu’on leur a fait croire « juste et légitime » (selon les déclarations des capturés), s’apercevant qu’ils ont été abusés, se retournerons vite contre leur « employeur » qui, le comble, les aura lui-même armé. Terrible dilemme ! La réalité, enfin, est que la stratégie de l’Otan était construite sur du mensonge et du faux.


Si la Libye était un pays « puissant », le clown Sarkozy – qui fait le plus de zèle dans cette aventure – n’oserait jamais s’y aventurer. On se croit toujours fort devant les faibles dit-on. Cet apprenti guerrier, que guide par le nez ce « philosophe » sioniste, fait montre dans cette « aventure libyenne » d’une pseudo force, en la confondant à la puissance de la France Gaullienne, alors qu’il n’est qu’un myrmidon, un roitelet qui sera vite jeté aux oubliettes sauf pour nous rappeler une autre page sombre de l’Histoire de France. Nous avons bien vu ses mesquineries quand il est devant ses maîtres. Il est regrettable que la crédibilité et l’honneur de la vraie France ait été engagé dans cette péripétie sans issue et sans intérêts que pour ceux qui lui ont fait sous-traiter cette « opération Libye ». On découvre aussi, en lui, le plus mauvais Président de l’histoire récente de France. Franchement, ce pays ne mérite vraiment pas un tel représentant qui a sali son histoire et compromis son avenir.


Ces médias de service, ne parlent de faits réels que s’ils sont impossibles à dissimiler, mais avec une forme absconse parfois absurde et sous conditionnel. C’est ainsi que ces chaînes « informent » des 5400 (au 07/07/2011) frappes de missiles qui ont détruit les maisons, touché des hôpitaux, des écoles, des collèges, l’université, des bâtiments administratifs, les commissariats, les services chargés de la corruption, la cité de l’enfance, les infrastructures de bases, des réseaux de communication, les check-point, les dépôts de carburant à Bréga etc. – tuant et blessant des milliers de personnes civiles parmi eux des femmes des vieillards, des hommes de religions dans leur lieu de culte, des employés, des enfants, des bébés – des tentatives visant l’assassinat des personnalités politiques en particulier Kadhafi et son vieux compagnon Lakhouildi, mais atteignant leurs enfants et petits-enfants etc. Pour toutes ces cibles, l’Otan donne l’’excuse’ d’« erreurs » ou le prétexte de « lieu de commandement ».


Que reste-t-il du droit international, des conventions quand ils sont foulés du pied ou bafoués par les pays puissants qui les ont érigé et dont-on exige leur respect aux pays pauvres ou faibles, mais riches en matières premières ? Qui désormais luttera contre le « terrorisme » quand l’Otan s’en sert ou le suscite à l’ «occasion » pour ses intérêts - dans le cas de la Libye entre autre – ou quand la France le finance en payant des rançons par exemple ? Al Qaïda comme dit un analyste «c’est seulement où et quand ça arrange les États Unis». Qui va désormais faire confiance à ces institutions/organisations internationales dites des « droits de l’homme », des « libertés », de « justice » et tutti-quanti quand elles sont détournées pour les rendre auxiliaires et faire valoir des lobbyings imposants leur politique, leurs objectifs, leur idéologie par la force souvent, quand ces ‘instances’ sont devenues des attrape-nigauds pour les pays africains surtout.


Réitérons ceci : Quand l’agresseur n’a pas de morale ou de règle, il est certain qu’il est moins tenté d’attaquer ou de menacer s’il sent que la victime potentielle peut lui infliger les mêmes dommages en usant des mêmes méthodes avec moins de moyens. L’agresseur s’encourage toujours des règles qu’il n’applique pas dans l’impunité. Mais s’il est certain qu’à chaque action criminelle la réponse sera du même acabit, le monde serait moins trouble, plus raisonnable. On ne voit aucune différence entre des États qui tuent des civils en les bombardant au missile ou font assassiner des chefs d’ État ou des politiques en usant de gros moyens et des individus ou groupes d’individus qui déposent des bombes dans des endroits public ou assassinent des personnalités politiques en usant de peu de moyens. La nuance est que les 1er bafouent les règles qu’eux-mêmes ont instauré, destinées en fait à les protéger, alors que les seconds ne font que riposter à une injustice, à un outrage en violant, comme eux, les mêmes règles afin de leur infliger, par revanche, les mêmes préjudices.


Il est logique qu’avec ce qui se déploie en Libye et les tueries programmées de l’Otan qui s’y déroulent que des dizaines de groupes de jeunes des villes et des tribus annoncent leur engagement aux combats ou jurent leur vengeance sur les responsables (et leur famille) de la tragédie libyenne. Quand on connait la mentalité bédouine en particulier, l’affront ne s’éteindra jamais s’il n’est pas réparé de façon légale et juste. Les familles touchées dans leur chair riposteront tôt ou tard, sans aucun doute. Même Kadhafi, pour le cas de la Libye, n’y pourra rien faire. Cette pratique n’est pas plus sordide que ne l’est le comportement moyenâgeux et sauvage de ceux qui se prétendent civilisés. Quand la loi de la force se substitue à la force de la loi, quels moyens légaux laisse-t-on pour se protéger, quand les lois et règles internationales sont bafouées, quand les instances internationales, y compris l’ONU, sont détournées pour servir les pays puissants.


Cette aventure en Libye a mis à l’épreuve les règles internationales de l’ONU qui s’avèrent n’être érigées que pour mettre au pas, par la menace ou la force les pays qui n’entrent pas dans le giron occidental – c’est-à-dire dans les fondements euro-atlantistes et mondialistes en les obligeant à adopter leurs principes politico-philosophiques – et non pour plus de justice dans le monde après l’effroi de la 2ème guerre mondiale. La SDN qu’Hitler a piétinée a été remplacée par l’ONU. Voilà que la même attitude se renouvelle avec l’Otan. Mais pour quelle autres organisations et regroupements cette fois ? L’avenir proche nous le dira. Ce qui est sûr c’est que l’ONU, ses instances et ses organisations actuelles répondent plus aux intérêts des États puissants et oligarchies financières en légitimant les agressions, les invasions pour accaparer les richesses des pays faibles en empêchant leur progrès et leur indépendance économique et sociale qu’à un souci d’équité ou de prévention des conflits pour l’équilibre mondial.


Si la raison humaine arrive au point où elle exige à la victime de financer ou de lui rembourser les dépenses de l’agression c’est qu’il y a matière à se poser des questions graves sur le niveau de déchéance des esprits de ceux qui mènent le monde.

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFEpVpuFypYLWCYUKp.shtml

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 02:13

Source : Acrimed

Lexique médiatique de la guerre de Libye
Julien Salingue (avec Henri Maler)

mardi 29 mars 2011, par Comité Valmy

 

Les mots de la guerre au service de la guerre ?

Toutes les informations ne relèvent pas de la propagande ou ne se réduisent pas à de la propagande. Et la propagande ne consiste pas seulement (ni parfois principalement) en mensonges grossiers et délibérés ou en partis pris outranciers, cibles faciles pour la contre-propagande.

Dans les conflits les plus aigus, qu’ils soient sociaux ou militaires, les médias et les journalistes et, le cas échéant, leurs critiques, ne sont jamais de simples observateurs. Ce sont des acteurs. Mais ce n’est pas rêver à une improbable « neutralité » ou à une très aléatoire « objectivité », que de souligner que les partis pris les plus insidieux se dissimulent derrière le vocabulaire apparemment le plus anodin.

Que l’on soit ou non favorable à l’intervention militaire en cours en Libye, on est en droit d’attendre des médias et des journalistes, quelles que soient leurs prises de position, que la condamnation du régime libyen ne se transforme pas en propagande de guerre qui se bornerait à rediffuser, sans les vérifier, les informations fournies par les états-majors, ou, plus simplement, à épouser le vocabulaire diplomatique, politique ou militaire de l’un des camps en présence.

 


« Guerre » - Se dit, dans le cas présent, le moins souvent possible, non seulement dans les déclarations des responsables politiques et militaires, mais sous la plume et dans la bouche de nombre de commentateurs. Comme dans nombre de guerres modernes, l’opération militaire actuellement menée en Libye porte un nom, peu repris il est vrai : « Aube de l’Odyssée ». Pourtant – qui peut le nier ? – cette guerre est une guerre.

« Riposte » - Se dit des opérations militaires de « nos » armées, quand on veut en souligner le caractère prétendument défensif.

Les états-majors et les chefs de gouvernement n’ont pas osé prétendre que l’opération militaire en Libye pouvait être considérée comme une « riposte ». Qu’à cela ne tienne. Certains journalistes ont franchi le pas. Mais ne soyons pas malhonnêtes, ils ne sont pas majoritaires dans la profession. Pour l’instant. Mais, comme le montrent les deux captures d’écran qui suivent, on ne parle pas ici de médias totalement marginaux :

***

Ou encore, sur le site de L’Express : « Pendant que le débat diplomatique se prolonge, certains évoquent un risque réel de voir les forces de Kadhafi gagner la partie sur le terrain avant que les grandes puissances conviennent d’une riposte au conflit » (15 mars).

Une « riposte » ? Les « grandes puissances » ou « l’Occident » auraient-ils été agressés par Kadhafi ? Se borneraient-ils à « répondre » à une attaque, à « riposter » ? À moins d’être de mauvaise foi, la réponse est évidemment non. Alors, a-t-on affaire ici à de simples excès de langage ou à de mauvaises habitudes prises à force de traiter des guerres présentées comme « préventives », c’est-à-dire au cours desquelles l’attaque est une « riposte » par anticipation ? À voir. Mais dans un cas comme dans l’autre, les lecteurs et les auditeurs ne sortent pas gagnants de l’emploi totalement déplacé d’un terme aussi dépourvu d’ambiguïté…

« Les alliés » - Se dit, sans autre précision, des États engagés dans la guerre qui ne dit pas ou fort peu son nom. Ceux-ci peuvent être affublés de plusieurs autres désignations : « la coalition », « le front anti-Kadhafi », voire même « les occidentaux » (par un lapsus fort peu diplomatiques envers ceux qui ne le sont pas)… Mais « alliés » est l’un des termes les plus souvent employés, et l’un des plus significatifs :

« Libye : les alliés mettent au point leur dispositif militaire » (titre d’un article du Figaro, 18 mars) ; « Libye : les alliés verrouillent le ciel » (titre d’un article du Midi-Libre, 21 mars) ; « La route d’Ajdabiah en partie rouverte par les alliés » (site de L’Express, 20 mars) ; etc.

« Les alliés ». Lors de l’invasion de l’Irak déjà, l’attelage américano-britannique (flanqué de quelques troupes auxiliaires, mais privé de « la France »), avait, comme nous le relevions alors, bénéficié de cette appellation. Elle vaut soutien à la guerre en cours : un soutien qui relèverait du débat public, s’il s’assumait comme tel au lieu de s’abriter derrière une référence historique qui renvoie à l’un des deux camps en présence lors de la Deuxième Guerre mondiale. Chacun avouera que la comparaison est des plus osées, pour ne pas dire hasardeuse, quelle que soit l’ampleur des crimes commis par le régime libyen. Rien ne nous garantit, devant l’abondance de la référence aux « Alliés », que Kadhafi ne nous sera pas présenté demain comme le nouvel Hitler. Ou, pour être plus exact, comme le nouveau nouveau nouvel Hitler. Contre lequel la mobilisation armée de la « communauté internationale » ne peut être contestée.

« Communauté internationale » - Se dit, indifféremment, des membres du Conseil de Sécurité qui ont adopté la résolution, de ceux qui la soutiennent et de ceux qui, en s’abstenant, l’ont réprouvé. Cette expression semble désormais moins utilisée que lors de l’euphorie des premiers jours :

«  La communauté internationale montre sa solidarité avec le printemps arabe » (site de La Croix, 20 mars) ; « Kadhafi menace la communauté internationale » (titre tout en nuance d’une dépêche publiée sur le site du Point le 19 mars) ; « Dossier Libye : la communauté internationale décide d’intervenir » (site de Marianne, 19 mars) ; etc.

Ce disant - comme nous l’avions déjà fait remarquer dans un article précédent - les médias ont pendant quelques jours oublié « de rappeler que quelques pays mineurs, périphériques et peu influents, n’ont pas voté la résolution de l’ONU, la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Allemagne… ». On a semblé davantage s’intéresser aux quatre avions (de fabrication française) gracieusement mis à disposition par ce géant qu’est le Qatar qu’aux réactions des gouvernements de pays qui représentent plus de la moitié de l’humanité… Plutôt que de s’efforcer d’informer pour les comprendre, quitte, ensuite, à les soutenir ou les désavouer, l’on n’a guère épilogué sur les raisons pour lesquelles ils n’étaient pas convaincus de cette guerre. Ou plutôt, de ces « frappes ».

« Frappes » - Désigne les bombardements effectués par « les alliés » : en effet, les « alliés » ne bombardent pas, ils « frappent ». Ils « frappent » la Libye, comme d’autres « frappent » à la porte, « frappent » un ballon de football ou se « frappent » dans les mains. On parle pourtant bien de centaines de missiles. Mais chacun avouera que le terme « frappes » n’est pas aussi négativement connoté que le mot « bombardements » :

« Libye. Les frappes militaires devraient baisser d’intensité, selon les USA » (titre glané sur le site internet de Ouest France, 22 mars) ; « Libye : frappes françaises en suspens » (titre d’une dépêche AFP, 21 mars) ; « Le pétrole recule légèrement, malgré la poursuite des frappes en Libye » (site du Parisien, 22 mars) ; etc.

Quant à Kadhafi et ses forces armées, ils ne « frappent » pas, ils « pilonnent » :

« Kadhafi pilonne la population civile » (site de France info, 16 mars) ; « Libye : les pro-Kadhafi pilonnent Zenten » (titre d’une dépêche AFP, 19 mars) ; « Les forces pro-Kadhafi […] ont notamment pilonné la ville pétrolière de Ras Lanouf » (Libération, 11 mars) ; etc.

Ce Kadhafi ne respecte décidément rien. Il aurait pu se contenter d’opérer, comme les « alliés », des « frappes ». Des « frappes », dont on nous assure qu’elles sont « ciblées ».

« Ciblées » - Dans le langage militaro-médiatique, qualifie les « frappes », de préférence à « chirurgicales ». Les « frappes chirurgicales » ont eu leur heure de gloire, chacun comprenant alors que les bombardements étaient effectués avec la précision de chirurgiens qui tentent de sauver des vies et non d’en prendre. Mais la ficelle était peut-être un peu grosse. Désormais les frappes sont « ciblées »  :

« Paris envisagerait des frappes ciblées en Libye » (titre d’une dépêche Reuters, 19 mars) ; «  Les frappes aériennes ciblées contre les troupes du colonel Kadhafi vont-elles suffire à le chasser du pouvoir ? » (question posée par le Télégramme, 22 mars) ; variation sur un même thème avec le site TF1 news : « En Libye, les opérations ciblées de la coalition semblent donner de l’air aux insurgés de Benghazi » (22 mars) ; etc.

On l’aura donc compris : les « frappes » sont « ciblées ». Les journalistes qui reprennent complaisamment cette expression se sont-ils demandé ce que seraient des « frappes non-ciblées » ? On shoote au hasard ? On déverse des bombes au petit bonheur la chance ? Que l’on soit dans un chasseur, un hélicoptère de combat, un navire de guerre ou un char d’assaut, avant de tirer, on vise. Une cible. Le problème n’est pas de savoir s’il y a une cible, mais quelle est la cible. Dire d’une « frappe » qu’elle est « ciblée » est un artifice rhétorique qui tente de relativiser le caractère intrinsèquement violent d’un bombardement. Et de parler, en cas d’erreur sur la cible, de « dommages collatéraux ».

« Dommages collatéraux » - Dans le langage militaro-médiatique, désigne (avec « bavures ») les victimes civiles des « frappes », laissant ainsi entendre que si les guerres font des victimes - du moins quand « nos » soldats y prennent part - c’est toujours par accident. Et que c’est bien « dommage ». Ce triste euphémisme, typiquement militaire, est toujours utilisé par certains journalistes, sans aucune distance critique, et sans guillemet :

« Par ailleurs, il n’y a pas eu de dommages collatéraux du fait de l’armée française. Certains objectifs n’ont pas été visés en raison de risques de dommages collatéraux, a précisé l’état-major français » (site de France-soir, 22 mars) ; « Libye : les dommages collatéraux évités » (titre d’une dépêche sur le site d’Europe 1, 22 mars) ; « Il n’y a pas eu de dommages collatéraux du fait de l’armée française » (site de 20 minutes, 22 mars) ; etc.

Ce n’est pas nouveau : Sur les « frappes », « dommages collatéraux », « bavures » et autres « incidents », voir notamment ici même a href="http://www.acrimed.org/article684.html">le lexique de la guerre en Afghanistan et les mots de la guerre contre l’Irak.

Quant aux « forces ennemies », elles ne font jamais de « dommages collatéraux », puisque il va de soi que, toujours et partout,« elles prennent délibérément pour cible des civils désarmés ». Ce que fait, bien évidemment, l’armée « kadhafiste ».

« Kadhafiste » - Désigne les partisans du dictateur libyen parfois appelés « pro-kadhafi ». Tout comme les « sarkozystes » ou les « pro-sarkozy » sont, en France, les partisans du président français. Soit. Mais ces dernières semaines, l’usage du terme « kadhafiste », s’est souvent substitué à « loyaliste » pour désigner l’ennemi et ses armes.

« Mohamed Nabbous, ingénieur en télécoms, photographe et blogueur improvisé, est mort, tué par un sniper kadhafiste dans une rue de Benghazi » (site de La règle du jeu, 20 mars) ; « L’aviation kadhafiste, qui compte sur le papier plus de 200 appareils de combat, ne semble en mesure d’en aligner qu’une quarantaine » (site de l’Express, 18 mars) ; « Le président français et le gouvernement britannique ont été les avocats les plus fervents de l’instauration d’une zone d’exclusion dans le ciel libyen afin de neutraliser l’aviation kadhafiste » (site de 20 minutes, 15 mars) ; etc.

« Sniper kadhafiste », « aviation kadhafiste »… Imagine-t-on un seul instant les médias français nous parlant de « soldats sarkozystes », d’ «  aviation obamiste » ou de « marine cameroniste » ? Évidemment non. Le passage par un adjectif dérivé du nom du dictateur est une prise de position contre les forces armées libyennes, dont on se gardera ici de minorer la violence. Mais cela ne doit pas interdire de relever un abus de langage qui, consciemment ou non, participe du caractère partisan de l’ « information » diffusée au sujet de la Libye. Le JDD a publié sur son site, le 20 mars, une dépêche dont le titre était : « Libye : Paris confirme avoir abattu un avion kadhafiste ». Si l’inverse s’était produit, le JDD aurait-il titré « Libye : Tripoli confirme avoir abattu un avion sarkozyste » ? C’est peu vraisemblable. Les avions sont « français ». Pour certains, ce sont même « nos » avions...

« Nos soldats » - Se dit, avec « nos » moyens militaires, des forces engagées par l’État français dans la guerre qui ne dit pas son nom. Un appel empathique et patriotique à l’identification avec les soldats français.

Nous l’avions noté dans un précédent article  : certains journalistes ont adopté une attitude tellement va-t-en guerre que l’on se demande parfois s’ils n’ont pas déjà revêtu leur treillis pour aller prendre directement part aux combats. Il semble que jusqu’à présent, aucun d’entre eux n’ait franchi le pas. Mais à l’écrit, certains y sont déjà, et s’expriment comme s’ils étaient membres à part entière de l’état-major français :

« L’arrivée sur zone du groupe aéronaval constitue donc un renfort important, démultipliant nos moyens militaires dans cette partie de la Méditerranée » (le Parisien, 22 mars) ; « Jusqu’à présent, aucun avion français n’a été directement menacé par la défense aérienne libyenne, mais nos appareils ont été "illuminés" samedi par les radars de poursuite » (Jean-Dominique Merchet, de Marianne, le 21 mars) ; « Alors que nos soldats sont engagés en Afghanistan, l’ouverture d’un nouveau front terrestre en Libye semble peu probable en cas d’enlisement du conflit » (la Dépêche, 22 mars) ; « Nos Mirage ont cependant réellement mis le feu à une concentration de chars et de véhicules kadhafiens aux environs de Benghazi » (Guy Sitbon, de Marianne, le 21 mars) ; etc.

Au cas où le public ne l’aurait pas compris, « nous » sommes en guerre. Ce n’est pas l’armée française qui bombarde la Libye, c’est la France (comme l’ont complaisamment souligné les médias qui, plutôt que de titres sur le déclenchement de la guerre elle-même, ont préféré (comme nous l’avions relevé) proclamer à la « Une », à grand renfort de « cocoricos » que « la France frappe la première »). Ce n’est pas l’armée française qui bombarde la Libye, c’est « notre » armée. Chacun est ainsi invité à se sentir personnellement concerné et impliqué dans l’offensive en cours. Un rappel à l’ordre patriotique, accompagné de moult articles vantant les mérites et les compétences de « notre armée ». À moins qu’il ne s’agisse d’un simple appel au civisme… Pourquoi en douter ? D’ailleurs, « nos » journalistes ne manqueront pas, à l’avenir, d’évoquer le destin de « nos » professeurs, de « nos » magistrats et de « nos » chômeurs, lorsqu’ils se mobiliseront à leur tour. Et ils reprendront, comme ils le font avec « nos » officiers, le moindre de leurs termes.

« Sur zone » - Désigne, dans le langage militaro-médiatique, la localisation de « nos » soldats et de « nos » armes :

« L’arrivée sur zone du groupe aéronaval constitue donc un renfort important » (site du Parisien, 22 mars) ; « Mais le coût des sorties devrait être en partie réduit avec l’arrivée mardi sur zone du porte-avions Charles de Gaulle » (site du Nouvel Obs, 22 mars) ; « La France dispose d’une centaine de Rafale et Mirage 2000, en plus d’avions de surveillance Awacs. Un porte-hélicoptères de type Mistral était de plus récemment sur zone » (site du Parisien, 20 mars) ; ou encore ce titre, mystérieux pour les non-initiés, sur le site du Berry Républicain : « Un Awacs français est sur zone dans le ciel libyen ». Diantre.

L’emploi récurrent de l’expression « sur zone » est un exemple parmi d’autres de reprise quasi-automatique de termes du langage militaire. Nouvelle confirmation de ce désolant mimétisme qui pousse nombre de journalistes qui « couvrent » les guerres à se prendre pour des militaires en singeant leur vocabulaire. Machinalement ou pour avoir le sentiment de participer à l’effort de guerre ? On ne sait… Mais chacun avouera qu’un tel mimétisme qui n’apporte rien à la précision ou à la qualité de l’information est symptomatique d’un certain journalisme de guerre, qui se fait même parfois un peu plus militaire que les propos de l’armée elle-même.

« Propagande » - Se dit (presque) exclusivement, dans les médias français, des interventions du colonel Kadhafi et de ses partisans, des informations qu’ils diffusent et des images qu’ils montrent :

« [Kadhafi] va recourir à l’arsenal complet de ses méthodes à la fois terroristes et de propagande » (Christian Makarian, site de L’Express, 20 mars) ; « Après les premiers succès militaires, la propagande libyenne redouble » (titre d’une dépêche AFP, 11 mars) ; « À l’école de la propagande Kadhafi » (titre d’un reportage de Delphine Minoui, du Figaro, 19 mars) ; etc.

Cette distance salutaire (et largement justifiée en l’occurrence) ne s’applique ni aux prises de position des gouvernements impliqués dans l’offensive militaire contre le régime de Kadhafi, ni aux informations distillées par leurs forces armées, ni à leur vocabulaire. Comme s’ils ne relevaient pas eux aussi d’une propagande dont le journalisme de guerre se serait affranchi. Ce dont on est en droit de douter…

Julien Salingue (avec Henri Maler)

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1327

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 02:11
Lundi 4 avril 2011 1 04 /04 /Avr /2011 00:05

http://www.decitre.fr/livres/Principes-elementaires-de-propagande-de-guerre.aspx/9782804023263
 

Anne Morelli - Principes élémentaires de propagande de guerre. Utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède...
 
Libye : Les médias et la propagande en faveur de la rébellion

par Julie Lévesque

Le 2 avril 2011

 

Depuis le début de la crise en Libye les médias ont de toute évidence un parti pris pour le camp des rebelles. On semble se fier davantage à ce que dit la rébellion et mettre en doute les affirmations du gouvernement libyen.

 

Vérifier la véracité de déclarations n’a rien de répréhensible, au contraire : cette vérification devrait être systématique. Y compris dans le cas des gouvernements occidentaux et des rebelles de tout acabit. Pourtant les médias ne font preuve de pratiquement aucun scepticisme quant aux prétentions des rebelles libyens et des gouvernements « bienveillants » qui se portent à leur défense.

 

La scène de l'Hôtel Rixos

 

L'exemple le plus frappant est celui de la scène de l'Hôtel Rixos à Tripoli. Le 26 mars dernier, Eman al-Obeidi s'est présentée à cet hôtel où logent les journalistes étrangers pour accuser des soldats du régime libyen de l'avoir violée et torturée.

 

Dit-elle la vérité? Peut-être. Toutefois, dans les premiers reportages cette question n'était pas soulevée par les journalistes. Ces derniers ont pour la plupart vu dans cet incident une preuve de la cruauté du régime libyen. Dans les exemples ci-dessous, le choix des mots donne une aura de crédibilité au témoignage de la femme inconnue tout en démontrant de la méfiance à l’égard des autorités libyennes.

 

Mais les journalistes n'avaient qu'un seul souci: quel sort sera réservé à la jeune femme? Esquivant les questions sur ce « cas », il a affirmé qu'il n'avait pas d'assez éléments sur l'« incident », assurant que la femme allait être « traitée conformément à la loi ». (Une jeune femme violée tente de témoigner devant les journalistes à Tripoli, AFP/Le Monde, 26 mars 2011.  


Une femme a fait irruption samedi dans l’hôtel de Tripoli où logent les journalistes étrangers. Avant d’être expulsée sans ménagement, elle a pu raconter des bribes de sa terrible histoire […] Dans l’hôtel, le terrible témoignage provoque une bousculade. Un employé de l’établissement menace Eman d’un couteau et lui lance: «Traîtresse!» Bientôt, les sbires du régimes (sic) interviennent pour tenter de faire taire l’opposante. Eman est évacuée sans ménagements, tandis que les hommes de Kadhafi affirment que la jeune femme est une «malade mentale». (Adrien Gaboulaud, Libye: Eman al-Obeidi, celle qui brise le silence, Paris Match, 29 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Dimanche 27 mars, le gouvernement affirme avoir libéré la femme. Si les médias rendent compte de leur difficulté à enquêter sur le cas, ils estiment aussi que le témoignage est crédible. “CNN n’a pas pu vérifier de façon indépendante le témoignage d’Eman Al-Obeydi, mais ses blessures semblaient cohérentes avec ce qu’elle disait”, explique la télévision états-unienne sur son site. Le New York Times renchérit : “Son expérience correspond aux rapports de longue date sur les abus des droits de l’homme en Libye sous le gouvernement Kadhafi.” (Jerome Delay, Libye - Confusion autour d’un viol collectif, Le Monde, 28 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Même Al-Jazira a choisi son camp. Dans cette vidéo, la journaliste ne démontre aucun signe d’impartialité :

 

L’histoire retentissante de viol et d’abus d’Eman al-Obeidi aux mains des milices de Kadhafi a choqué les journalistes présents, mais la réaction des gardiens de sécurité du gouvernement libyen et du personnel de l’hôtel a accentué le désarroi. Une serveuse a brandi un couteau de table vers elle et l’a accusée d’être une « traitresse ».

 

Alors que des représentants du gouvernement essayaient de la faire taire et de l’emmener, elle a crié : « Ils disent qu’ils m’emmènent à l’hôpital, mais en réalité ils m’emmènent en prison ». Ensuite la manipulation du gouvernement a commencé. Le porte-parole [du gouvernement] a dit qu’elle était saoule et souffrait de maladie mentale et qu’elle n’était pas avocate, tel qu’elle l’affirmait, mais une prostituée, et, dernière fausse déclaration, qu’elle était à la maison, en sécurité avec sa famille. En fait, elle était à nouveau sous la garde des forces de Kadhafi, mais, déjà sa famille se battait pour elle. (Anita McNaught, Anger over detention of Libyan woman, Al Jazeera English, 28 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Malgré la horde de photographes et de caméramans, il ne semble pas y avoir d’image disponible du couteau de table, brandi tantôt par un homme, tantôt par une femme selon les reportages, ni des blessures sanglantes de la présumée victime évoquées par de nombreux médias.

 

On dit par ailleurs qu’elle est emmenée « sans ménagement », mais on le voit bien dans la vidéo, un homme tient son bras, elle n’est ni menottée, ni cagoulée, ni traînée de quelque façon. Les manifestants pacifiques aux réunions du G20 sont d’ordinaire traités bien plus brutalement dans les pays dits « démocratiques », comme cela fut le cas à Toronto au Canada lors de la plus récente réunion.

 

La journaliste poursuit :

 

En entrevue avec la chaîne arabe d’Al-Jazira, ses parents montrent une photo d’elle avec son diplôme en droit lors de sa graduation. (Ibid. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Pourtant, on nous montre sa mère avec une simple photo d’elle sans diplôme.

 

La révélation suivante du Washington Post aurait dû semer le doute dans les médias quant au témoignage d’Eman al-Obeidi :

 

Selon le Washington Post, « Hasan Modeer, un rebelle activiste qui était avec la mère de Mme Obaidi à Tobruk a déclaré qu’un représentant du gouvernement avait appelé Ahmed à 3 heure du matin dimanche pour demander à la mère de persuader sa fille de changer sa version des faits ». (Tara Bahrampour et Liz Sly, Libyan government offered money to appease Iman al-Obaidi, woman in rape-claim case, mother says, Washington Post, 27 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Si cette femme a des liens avec les rebelles, il se peut que cette histoire soit un événement fabriqué, une opération psychologique destinée à galvaniser l'opinion publique mondiale en faveur de l’intervention de l’OTAN et à diaboliser le régime libyen, à l'instar de Nayirah al-Sabah, durant la guerre du Golfe.

 

Cette Koweïtienne avait fait un témoignage émouvant devant le Congressional Human Rights Caucus des États-Unis sur des atrocités apparemment commises par le régime irakien. Il s'est avéré par la suite que cette jeune femme était la fille de l'ambassadeur du Koweït aux États-Unis et que son témoignage n'était que pure fantaisie.

 

Pourquoi donc les médias prennent-ils parti pour la rébellion en Libye? Est-ce volontaire ou non? Ce qu’il y a de plus dérangeant dans ce favoritisme, c’est qu’on ne cesse de nous parler des rebelles, mais on ne nous a jamais dit qui sont ces rebelles libyens!

 

Les rébellions armées et les « interventions humanitaires »

 

Alors, qui sont-ils ces rebelles? Qui les arme? Qui les finance? Quels sont leurs intérêts? Ont-ils des liens avec des pays étrangers? Bref, on semble n’avoir qu’une vague idée de la nature de cette rébellion armée, et, pourtant, on la défend dans la presse occidentale, au même titre que les soulèvements populaires non armés en Tunisie et en Égypte.

 

Si l’on regarde un tant soit peu en arrière, on peut se poser les questions suivantes : s’agit-il du même genre de rebelles que ceux qui ont été armés et financés par la CIA en Haïti et qui ont contribué au renversement en 2004 de Jean-Bertrand Aristide, président élu avec une majorité d’environ 70 % et aux tendances socialistes et anti-impérialistes? (Voir Julie Lévesque, L’ingérence étrangère en Haïti : quelle démocratie?, Mondialisation.ca, 19 novembre 2010)

 

Ou peut-être sont-ils du même type que les Contras du Nicaragua, ces « combattants de la liberté », défendus par le gouvernement Reagan dans les années 1980, armés et financés par la CIA, et qui tentèrent de mettre fin à la révolution sandiniste, elle aussi socialiste et anti-impérialiste? (Voir Philip Agee, How United States Intervention Against Venezuela Works, Global Research, 15 septembre 2005)

 

Ces exemples ne semblent pas faire partie de la mémoire médiatique, dont on peut sérieusement douter de l’existence. La seule comparaison que l’on nous sert est celle avec le Kosovo. Pourtant, là aussi, l’histoire se répète : l’Armée de libération du Kosovo a été armée et financée entre autres par la CIA. (Voir Michel Chossudovsky, La déstabilisation de la Bolivie et l’option Kosovo, Mondialisation.ca, 7 octobre 2008)

 

Mais comme la vérité peine à faire son chemin dans les têtes bien pensantes de la presse occidentale, l’intervention des États-Unis et de l’OTAN au Kosovo est un exemple de « guerre humanitaire » à suivre pour éviter des « massacres ».

 

Or, quiconque a étudié au minimum l’éclatement de la Yougoslavie, sait que le but ultime de cette intervention était de diviser pour régner, d’éliminer une économie socialiste fonctionnelle, aujourd’hui scindée en petites entités capitalistes criblées de dettes, faisant ainsi le bonheur des grandes institutions financières de ce monde. Les Serbes ont été accusés d’avoir commis des massacres alors que la violence dont ils ont été victimes a été et demeure largement ignorée. (Voir Srebrenica Historical Project)

 

Il y a eu le « boucher de Bagdad », le « boucher de Belgrade » et aujourd’hui c’est le « boucher de Tripoli ». Toujours la même tactique. Toujours les mêmes sauveurs. Toujours, on n’y voit que du feu.

 

La version officielle de ce genre d’intervention a hérité du nom de « guerre » ou « intervention humanitaire », que d’autres qualifient à juste titre d’« impérialisme humanitaire ». Rappelons-nous : les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.

 

Ceux qui interviennent à l’étranger ne le font pas pour sauver des peuples, mais leurs intérêts économiques et la presse se garde bien de nous expliquer la lutte de pouvoir entre les États occidentaux au pays de Kadhafi, la plus grande richesse pétrolière africaine. (Voir Michel Chossudovsky, L’« Opération Libye » et la bataille du pétrole : Redessiner la carte de l’Afrique, Mondialisation.ca, 22 mars 2011)

 

En 2001, peu après l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie, le concept orwellien de « responsabilité de protéger » a été développé sous l'égide de la Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États, une initiative du gouvernement canadien.

 

Après avoir diabolisé à outrance le chef libyen, les médias se sont empressés de promouvoir la fameuse doctrine du « devoir de protéger » pour venir en aide au peuple libyen, doctrine prônée aussi par les dirigeants en faveur d'une intervention armée aux côtés des rebelles, dont on ne nous révèle toujours pas l'identité.

 

La ligue arabe, qui s’est prononcé le 13 mars en faveur d’une zone d’exclusion aérienne pour « protéger les civils », compte de nombreux alliés des États-Unis, dont le Yémen, Bahreïn et l’Arabie Saoudite, qui sont loin d’être des exemples de démocratie. L’Union africaine s’est pour sa part opposée à une intervention de l’extérieur.

 

Plutôt que de remettre en question les raisons de cette intervention et les intérêts de ses partisans, les grands médias ont préconisé l'ingérence, sans savoir qui est à l'origine de la rébellion armée.

 

La plupart des tyrans trouvent des prétextes nobles pour massacrer ceux qui les contestent. Kadhafi, lui, affirme sans la moindre gêne son intention de déclencher un carnage illimité. À ses yeux, aucun prix n'est trop élevé pour se maintenir au pouvoir.

 

Au moins, c'est clair. Il n'est plus possible de prétendre que la menace qui plane sur le peuple libyen est le fruit d'une oeuvre de propagande. Plus possible, non plus, de faire semblant que l'on ne sait pas ce qui nous attend, comme on l'a fait pour le Rwanda ou la Bosnie.

 

Avec son massacre annoncé, le sinistre colonel crée un précédent. Et place la communauté internationale devant un dilemme délicat: jusqu'où faut-il aller pour empêcher le bain de sang? […]

 

[L]e cas de la Libye s'apparente plutôt à celui du Kosovo, où l'OTAN avait déclenché une offensive militaire, en 1999, pour protéger la population contre le pouvoir serbe. […]

 

C'est d'ailleurs dans la foulée de cette opération que l'ONU avait commencé à explorer un nouveau concept: celui de la « responsabilité de protéger ».

 

Mais si le tyran de Tripoli continue à massacrer son peuple, tôt ou tard, le monde aura l'occasion de tester le beau principe de la « responsabilité de protéger ». Car si on ne le fait pas dans ce cas-ci, c'est qu'on ne le fera jamais. (Agnès Gruda, Le devoir de protéger, Cyberpresse, 5 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Cette doctrine de la « liberté de protéger » existe. Elle a été promue par le gouvernement canadien, à l’ONU, il y a quelques années. Pourtant, aujourd’hui, ni le gouvernement Harper, ni le chef du parti qui a conçu cette doctrine, Michael Ignatieff du PLC, ne proposent de l’utiliser pour protéger le peuple libyen contre le tyran qui promet « des rivières de sang ».

 

Heureusement, il s’est produit ce samedi un événement étonnant. Une organisation internationale à laquelle le Canada ne participe pas a eu la décence “d’assurer un soutien immédiat et continu au peuple libyen (…) face aux dangereuses violations et aux crimes des autorités libyennes, lui faisant perdre leur légitimité”. Cette organisation de démocrates conséquents a réclamé, sans la nommer, l’application du principe de “responsabilité de protéger” en réclamant du Conseil de sécurité de l’ONU l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne sur la Libye […] (Jean-François Lisée, Mais où est donc la « responsabilité de protéger », L’actualité, 13 mars 2011. C’est l’auteure qui souligne.)

 

Ici les deux auteurs font erreur. En réalité, c’est le fils de Kadhafi, Seïf Al-Islam, qui a parlé de « rivières de sang » et cette image choc, prise hors contexte, sert bien la propagande interventionniste. Il a dit auparavant : « Nous envisageons comme dernière solution […] de nous en remettre tous aux armes, nous allons armer 5 millions de Libyens, la Libye n’est ni la Tunisie ni l’Égypte […] Des rivières de sang couleront […] »

 

N’est-il pas insensé qu’un gouvernement contesté par un soi-disant soulèvement populaire se propose d’armer 5 millions de citoyens alors que son pays en compte 6,5 millions? Les médias n’ont fait que souligner la « promesse » de « faire couler des rivières de sang », ce qui donne l’impression que les forces militaires du régime se lanceront dans une folie meurtrière contre une population sans défense.

 

La propagande guerrière

 

Dans un article intitulé « Les règles de la propagande de guerre », le journaliste belge Michel Collon détaille la couverture des guerres par les médias occidentaux et les « règles incontournables de la "propagande de guerre" » : diaboliser l’ennemi; omettre le contexte géographique et historique; cacher les véritables intérêts; et éviter d’évoquer les manipulations médiatiques du passé. Le cas qui nous préoccupe en est un exemple patent.

 

Certes, Mouammar Kadhafi n'est pas un enfant de cœur. Mais George W. Bush l'était-il davantage? Qui, des deux dirigeants, a plus de sang sur les mains? Sous le règne de George W. Bush, personne n'a jamais proposé d'envahir les États-Unis pour les empêcher d'aller massacrer les Irakiens ou les Afghans.

 

Et si une rébellion armée avait lieu dans un pays occidental, que feraient les dirigeants? Si, lors de manifestations pacifiques, la présence policière y est démesurée, on peut facilement imaginer la réaction face à une rébellion armée.

 

Aussi, il convient de noter que les Occidentaux ont tenté plus d'une fois d'assassiner le colonel Kadhafi. L'une de ces tentatives a d'ailleurs causé la mort d'une de ses filles. Qu'adviendrait-il si l'enfant d'un chef d'État occidental était tué par des forces arabes?

 

Cette diabolisation de Kadhafi est une tactique de guerre psychologique ayant été utilisée plus d'une fois pour mobiliser l'opinion publique en faveur d'interventions armées. Les médias se font par ailleurs très discrets sur les faits concernant la Libye : son indice de développement humain et son PIB supérieurs à tous les pays africains, la qualité des programmes sociaux, etc.

 

Lorsque l'on regarde le portrait d'ensemble et le contexte historique des interventions humanitaires, il est clair que cet assaut de l'OTAN sur la Libye n'a rien à voir avec la protection des civils libyens.

 

Le secrétaire étasunien à la Défense Robert Gates l'a lui-même avoué en entrevue à Meet the Press : les États-Unis sont en Libye pour protéger leurs intérêts : « Non, la Libye n'est pas un intérêt crucial pour les États-Unis, mais nous avons évidemment des intérêts là-bas et [la Libye] fait partie de la région qui constitue un intérêt crucial pour les États-Unis. »

 

Cet aveu ne peut être plus clair : nous avons des intérêts au Moyen-Orient et c'est pourquoi nous intervenons en Libye, pour protéger nos intérêts au Moyen-Orient.

 

Si le secrétaire étasunien à la Défense admet que son pays intervient en Libye pour protéger ses intérêts, comment peut-on encore parler d'intervention humanitaire? Et ces rebelles que l'on se propose d'armer, quand osera-t-on avouer que ceux-ci entretiennent des liens avec les services de renseignements occidentaux et Al-Qaïda?

 

Rebelles, Al-Qaïda, MI6, CIA

 

Voici un article du Guardian datant de 2002. Cette information est disponible depuis presque 10 ans, mais les médias n’ont pas cru bon en faire mention :

 

Les services de renseignements britanniques ont payé une grosse somme d’argent à une cellule d’Al-Qaïda en Libye pour tenter d’assassiner en vain le colonel Kadhafi en 1996. Ils ont par ailleurs déjoué auparavant des tentatives de traîner Oussama ben Laden devant la justice.

 

Les dernières affirmations voulant que le MI6 ait des liens avec le Groupe islamique combattant [Al-Jama’a al-Islamiyyah al-Muqatilah bi-Libya], lié à un fidèle lieutenant de ben Laden, seront embarrassantes pour le gouvernement, lequel a qualifié des déclarations similaires de l’officier renégat David Shayler de « pure fantaisie ».

 

Ces allégations ont émergé dans le livre Ben Laden, la vérité interdite, publié aux États-Unis par deux experts du renseignement français. Ceux-ci révèlent que le premier mandat d’arrêt d’Interpol contre ben Laden a été émis par la Libye en mars 1998.

 

Selon les journalistes Guillaume Dasquié et Jean-Charles Brisard, conseiller du président Chirac, les agences de renseignements britannique et étasunienne ont caché le fait que le mandat d’arrêt provenait de la Libye et ont minimisé la menace. Cinq mois après l’émission du mandat, Al-Qaïda a tué plus de 200 personnes dans les attentats au camion piégé ciblant les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie.

 

Selon les auteurs, la résistance des agences de renseignements occidentales devant les inquiétudes libyennes peut s’expliquer par la participation du MI6 au complot de coup d’État d’Al-Qaïda. (Martin Bright, MI6 'halted bid to arrest bin Laden', Guardian, 10 novembre 2002)

 

Alors que Kadhafi était la risée des médias lorsqu’il a accusé Al-Qaïda d’être derrière la rébellion, le 28 mars dernier le commandant des forces de l'OTAN a timidement confirmé, sans faire l’objet de dérision, que le réseau manipulait les insurgés :

 

Depuis le début de l'insurrection en Libye, Mouammar Kadhafi accuse Al-Qaïda et Oussama ben Laden. Il a ainsi affirmé à plusieurs reprises que le réseau terroriste manipule les insurgés. Ce mardi, James Stavridis, le commandant des forces de l'Otan en Europe, a en partie confirmé ces affirmations.

 

Lors d'une audition devant le Sénat américain, il a en effet expliqué que des informations du renseignement évoquaient les signes d'une présence d'Al Qaïda, voire du Hezbollah libanais, parmi l'opposition libyenne. Il a néanmoins tempéré en soulignant qu'il ne disposait pas « de détails suffisants » pour dire si cette présence était « significative ou non ». (Libye : l'Otan admet que l'opposition serait infiltrée par Al-Qaïda, TF1, 29 mars 2011)

 

Donc, même si les Occidentaux admettent la présence d’Al-Qaïda auprès des rebelles, ils optent quand même pour une intervention en leur faveur.

 

Pour ajouter à la tournure kafkaïenne des événements, le Conseil national de transition (CNT), représentant de l'opposition libyenne reconnue jusqu’à présent par la France et le Qatar, a nommé un collaborateur de longue date de la CIA pour diriger ses opérations :

 

Le groupe situé à Benghazi représentant les forces rebelles combattant le régime Kadhafi, le Conseil national libyen, a nommé un collaborateur de longue date de la CIA pour diriger ses opérations. C’est McClatchy Newspapers qui a révélé jeudi la nomination de Khalifa Hifter, un ancien colonel de l’armée libyenne […] (Patrick Martin, A CIA commander for the Libyan rebels, World Socialist Web Site, 28 mars 2011)


Le lendemain, on apprenait lors d'une conférence à Londres qui étaient les porte-paroles du CNT : Mahmoud Shammam, ancien journaliste du magazine étasunien Foreign Policy, « vivant entre Washington et Doha », et  Guma El-Gamaty, « un activiste vivant à Londres ». (Eric Albert, Les premiers pas politiques hésitants des rebelles libyens, La Tribune, 29 mars 2011.) 

Les représentants des rebelles libyens sont donc des Libyens qui vivent aux États-Unis et en Grande-Bretagne et le chef de leurs opérations est un collaborateur de la CIA. La rébellion libyenne commence à dégager une forte odeur occidentale de changement de régime.
 

Deux jours après la publication de l'article de McClatchy et après le début de l’intervention, le New York Times « révélait » que la CIA était en sol libyen depuis plusieurs semaines. Quant au MI6 et aux Forces spéciales britanniques, des agents on été capturés au début mars par les rebelles qui les ont pris par erreur pour des espions ennemis. Le renseignement britannique aurait été sur place pour tisser des liens avec la rébellion, qui, vraisemblablement, n’était pas au courant.

 

Autre fait d’importance largement ignoré par les médias : Benghazi est le repaire de choix des djihadistes, selon une étude de l'Académie militaire des États-Unis à West Point datant de 2007 :

 

La conclusion la plus frappante qui ressort de l’étude de West Point est que le corridor allant de Benghazi à Tobruk et passant par la ville de Darnah […] constitue l’une des plus fortes concentrations de terroristes djihadistes au monde, et, dans une certaine mesure, peut être vu comme la source principale des kamikazes sur la planète. (Dr. Webster G. Tarpley, The CIA’s Libya Rebels: The Same Terrorists who Killed US, NATO Troops in Iraq, Global Research, 28 mars 2011)

 
Toutes ces informations nous révèlent de nombreux des faits cruciaux pour la compréhension de ce conflit et sont disponibles pour quiconque se donne la peine de faire un minimum de recherche. Or, il semble que le rôle de la presse ne soit pas de livrer des faits, mais plutôt, de la propagande.

 

Que ce parti pris des médias soit volontaire ou non, d’une manière ou d’une autre, le résultat est le même : ils ne font pas leur travail correctement. Encore une fois.

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24095

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 01:21
Gilad Atzmon
Mardi 26 Octobre 2010


La Bible, un précis de génocide

 

La Bible,
Un précis de génocide


« Lorsque le Seigneur, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession... »
« et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations... »
« Lorsque le Seigneur, ton Dieu, te les aura livrées... »
« ...détruis-les totalement. Ne traites point d'alliance avec elles, et ne fais point grâce. »
Deutéronome 7: 1-2


« ... ne laisse la vie à rien de ce qui respire. Détruis-les complètement. »
Deutéronome 20: 16-17


« L'épée du Seigneur est baignée dans le sang. Leur terre sera trempée de sang. »
Isaïe 34: 6-7


« Malédiction à qui retient son épée du carnage ! »
Jérémie 48: 10


« Détruisez totalement tout ce qui leur appartient... »
« ...mettez à mort hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et moutons, chameaux et ânes. »
Samuel 15: 3


« Je rendrai mes flèches ivres de sang tandis que mon épée dévorera les chairs... »
« ...le sang des blessés et des captifs. »
Deutéronome 32: 42


« Tu dois détruire tous les peuples que le Seigneur ton Dieu te donne... »
« Ne les regarde pas avec pitié. »
Deutéronome 7: 16


« Moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux... »
« ...punissant les enfants pour les péchés de leur père jusqu’à la 3ème et 4ème génération. »
Exode 20: 6


« Car le Seigneur ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu jaloux. »
Deutéronome 4: 24


« Sa colère s'enflammera contre vous et vous détruira de la surface de la terre. »
Deutéronome 6: 15


« Le monde entier sera consumé par le feu de ma colère jalouse. »
Sophonie 3: 8



La Bible : Un précis de génocide
Basé sur une fausse idée de Dieu


© 2010 Gilad Atzmon



Original : www.gilad.co.uk/writings/the-bible-a-manuel-for-genocide-must-watch.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

 

http://www.alterinfo.net/La-Bible-un-precis-de-genocide_a51149.html

 

 


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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 19:56
L’Iran creuse des tombes pour les troupes américaines (vidéo) - © Juif.org

L’Iran a creusé des fosses communes pour enterrer les troupes américaines en cas d’attaque de ce pays, selon un ancien commandant des gardiens de la révolution.
 
Les creusement de ces tombes semble être une réponse après que le chef d’état major américain, l’amiral Mike Mullen, ait déclaré la semaine dernière que l’armée américaine a un plan d’urgence pour attaquer l’Iran, bien qu’il pense qu’une frappe militaire est probablement une mauvaise idée.
 
Les pays occidentaux accusent l’Iran d’utiliser son programme nucléaire civil comme couverture pour fabriquer des bombes nucléaires. L’Iran nie ces accusations, affirmant que son programme nucléaire vise uniquement à produire de l’électricité.
 
Le général Hossein Kan’ani Moghadam, qui était commandant adjoint des gardiens de la révolution au cours des années 1980, a déclaré que les tombes ont été creusées dans la province du Khuzestân, dans le sud-ouest de l’Iran, où l’Iran a enterré les soldats irakiens tués au cours de la meurtrière guerre de 1980-1988 entre la dictature islamique et l’Irak de Saddam Hussein.
 
« Les fosses communes qui servaient autrefois à enterrer les soldats de Saddam Hussein ont été préparées a nouveau pour les soldats américains, et c’est la raison de ce si grand nombre de tombes, » a déclaré Moghadam lundi soir. Il n’a pas dit combien de tombes ont été préparées.
 
La vidéo obtenue par l’APTN montre un grand nombre de tombes vides, des tombes fraîchement creusées dans une région désertique du Khûzistân. Le creusement de ces tombes avait été signalé plus tôt cette semaine par l’agence de presse iranienne Fars.
 
Moghadam a répété les avertissements que l’Iran riposterait contre les bases américaines dans le Golfe en cas d’attaque sur son pays. La 5e flotte américaine est basée juste en face de l’Iran, à Bahreïn.
 
Si les forces américaines attaquent, « l’Iran n’aura pas d’autre choix que de frapper les bases américaines dans la région, » a-t-il dit. « Le coût élevé d'une telle guerre ne sera pas seulement sur la République islamique d'Iran. L’Amérique et d'autres pays doivent accepter que ça serait le début d'une grande guerre dans la région. »
 
Voir la vidéo :
 
http://www.juif.org/defense-israel/135105,l-iran-creuse-des-tombes-pour-les-troupes-americaines-video.php
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