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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 04:04

 

 

Syrie : Si Bachar Al-Assad tombe, des Mehdi Ghezali (vidéo) se multiplieront et…

Publié le19 juillet 2012

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Bashar al-Assad et sa femme Asma

Bashar al-Assad et sa femme Asma


…Le règne de la bête immonde commencera de façon ferme et définitive. Ainsi, loin des incantations et du veto russo-chinois ou sino-russe c’est selon, les forces du mal auront pris le pouvoir. L’installation de la soi disant démocratie, par la terreur surtout, ne semble aucunément effleurer les esprits. on a vu des gens jubiler, hier, à Paris, sur les Champs-Elysées et au Trocadero pour applaudir Zlatan Ibrahimovic, le compatriote Mehdi Ghezali, auteur de l’attentat de Burgas en Bulgarie, contre des touristes israéliens…Une réaction triste, face à l’injustice qu’on nous installe à travers le monde , sans doute.   


Au lendemain de l’attentat suicide atlantico-al qaïdien qui a frappé au cœur de l’appareil sécuritaire syrien, les rumeurs les plus folles circulent. Il se peut que la femme de bachar, la sublime Asma, se serait refugiée en Russie. Tiens, pourquoi donc ? Une citoyenne britannique qui peut rentrer chez elle à Londres choisie la Russie ? Toujours est-il que, depuis ce matin, les rues de la capitale syrienne étaient désertes, et les magasins gardaient volets clos.


Quoi de plus normal avec l’Empire qui a décidé d’en finir avec Assad en s’alliant à Al Qaïda qu’elle dit combattre ailleurs. Les médias rapportent aussi que Bachar Al-Assad s’est réfugié dans sa zone tribale de Lattaquié. A propos des quartiers sud et nord-est où se concentraient l’essentiel des affrontements autour de Damas, la fameuse armée syrienne libre (ASL) n’est pas capable de mener des actions d’envergure et aussi fulgurantes sans l’appui de mercenaires américano-qataris, comme ce fut le cas en Libye…

 

 


http://allainjules.com/2012/07/19/syrie-si-bachar-al-assad-tombe-des-mehdi-ghezali-video-se-multiplieront-et/

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 04:01

 

http://gaetanpelletier.files.wordpress.com/2011/05/guerres.jpg

http://gaetanpelletier.files.wordpress.com/2011/05/guerres.jpg

Guerres de l'Occident : la honte ! (eva R-sistons)

 

 

 

L'Occident a déclaré la guerre à l'humanité

sous couleur de défense de la démocratie

et en utilisant des méthodes nouvelles

Par eva R-sistons

 

 

Les Etats-Unis sont en plein effondrement économique, seule l'industrie militaire est encore prospère, aujourd'hui : C'est un Etat dans l'Etat qui fait vivre des centaines de milliers d'Américains, sans parler des soldats, souvent des jeunes obligés de servir de chair à canons pour payer leurs études. 

 

La lutte pour l'accaparement des ressources et pour le contrôle des centres névralgiques du pouvoir est totale, et puisque les Etats-Unis et leurs alliés anglais, israélien, français... n'ont plus les moyens de leur politique impériale, il devient nécessaire d'être créatif contre les Nations souveraines, insoumises, non-alignées. Il faut aussi savoir que le Pentagone investit énormément dans la Recherche, l'industrie de mort se porte bien, et gare aux scientifiques qui préfèrent utiliser le fruit de leurs recherches de façon positive, au service de l'humanité ! Aucune profession, aujourd'hui, n'est aussi aussi exposée, et les chercheurs paient un très lourd tribut.... au "progrès" scientifique ! 

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Comment coloniser la planète le plus discrètement possible § ? Car l'occupation doit être invisible, les guerres aussi d'ailleurs, et surtout au moindre coût financier et humain pour l'Occident.

 

Les guerres, en effet, sont très onéreuses. Finis les conflits comme au Vietnam ou même en Irak, spectaculaires, désastreux pour l'image de marque des puissances occidentales bellicistes, et surtout synonymes de pertes humaines pour elles, enfin et surtout particulièrement coûteuses. Aujourd'hui, les caisses sont vides, certains Etats ne peuvent même plus payer leurs fonctionnaires, et la planche à billets est mise à contribution. Jusqu'à quand ?

 

Alors, les stratèges de Washington ou de Tel-Aviv rivalisent d'ingéniosité pour accomplir leurs forfaits aux quatre coins de la planète au moindre coût.  Tout est tenté pour paralyser un Etat indocile, l'affaiblir, le réduire à néant :  Guerre psychologique, guerre d'usure, guerre indirecte ou "douce", guerre du Renseignement, guerre intérieure via les ambassades au rôle toujours ambigu ou via les ONG exerçant des activités politiques financées de l'Etranger... En réalité, les Révolutions de couleurs comme en Ukraine ou en Georgie,  ou bien les "Printemps arabes", font peu à peu place à d'autres techniques de subversion, de déstabilisation, désormais au nom de la démocratie ou maquillées en "ingérence humanitaire" chère au Dr Kouchner aussi néoconservateur que George W Bush, mais plus intelligemment : Elles ne sont plus vendues au titre de la "guerre pour le Bien, contre le Mal, pour Dieu" ! Et les fallacieux arguments des "armes de destruction massive", ou des "couveuses" sanguinaires, comme en Irak,  ne font plus recette.

 

Au fait, on ose traiter de "conspirationnistes" ceux qui, les premiers, ont eu la finesse de s'interroger sur les motifs réels des guerres, ou sur les plans contre les nations (comme les crises provoquées ou comme les pandémies artificielles) ? On croit rêver ! Ce n'est pas à l'honneur des "accusateurs" !  Qu'ils songent un peu, par exemple, aux motifs invoqués par l'Occident pour dépecer la puissante Yougoslavie amie de la Russie, et ensuite installer, au Kosovo désormais indépendant et complètement mafieux,  la plus grande base militaire américaine aux portes du pays dirigé par Vladimir Poutine (authentique patriote travaillant pour le bien de l'Etat qu'il dirige et pour la préservation de son indépendance) : Les massacres ethniques - en réalité mis en scène, ou provenant d'autres nations, et exposés à des fins partisanes.


 

projetHAARP

 

Version officelle : Selon le site web dédié à ce programme, HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) a pour objectif d’étudier les propriétés de l’ionosphère. Plus particulièrement, elle permet d’étudier comment les perturbations de cette couche de la haute atmosphère par les orages magnétiques affectent les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d’électricité sur de longues distances.

Avec ces installations, les chercheurs « tentent aussi de produire de petits changements temporaires sur une région limitée, directement au-dessus du site d’investigation, qui, en aucun cas, ne peut être comparable aux phénomènes globaux provoqués par les perturbations solaires. Les instruments, d’une sensibilité extraordinaire, installés à l’observatoire HAARP permettent de faire des corrélations détaillées à partir des effets limités ainsi produits, permettant une meilleure compréhension de la façon dont l’ionosphère répond à une grande variété de phénomènes naturels.»

L'envers du décor : Derrière ce discours se cache un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que l’armée américaine présente comme d’innocente recherches sur l’ionosphère. Les promoteurs du projet n’épargnent ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l’opinion américaine. Néanmoins, il est difficile de croire qu’il ne s’agit pas d’un projet à des fins militaires lorsque l’on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l’Air Force et le Département de la Défense.

A quoi ressemble HAARP sur le terrain ? Il s’agit d’une vaste installation qui s’étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite localité au nord-est d’Anchorage en Alaska. Le coin n’est pas si perdu que cela puisque l’installation jouxte les immenses réserves gazières et pétrolières appartenant à la société ARCO, par ailleurs propriétaire des brevets technologiques composant HAARP et “financier-écran” de ces équipements.(..)

http://contre-la-pensee-unique.org/blog/2011/06/03/climat-tesla-projet-haarp/

 

 

 

Donc, pour l'Occident prédateur, menteur, criminel, aujourd'hui on voit poindre deux impératifs : La discrétion, grâce aux médias laquais, et aux méthodes employées, pour dissimuler à l'Opinion internationale l'occupation progressive de pans entiers de territoires, les uns après les autres (comme dernièrement au Paraguay, après le Honduras, et les "vertueux" américains ne s'émeuvent évidemment pas des coups d'Etat qu'ils conçoivent eux-mêmes). Ensuite, l'utilisation de méthodes plus fines, plus légères, plus subtiles, si possible invisibles, en tous cas moins coûteuses.


Les luttes deviennent nouvelles: Virus informatiques comme ceux envoyés par Israël contre l'Iran, assassinat de chercheurs ou de scientifiques (encore une spécialité de l'Etat voyou Israël violant toutes les règles du Droit international dans l'impunité la plus complète), guerres électromagnétiques ou climatiques comme vraisemblablement contre Haïti (pays situé dans une zone stratégique pour les USA, et désormais occupé militairement sous couleur d'aide humanitaire - avec des "bienfaiteurs" en treillis) ou contre le Japon § 2, et puis utilisation de drones, envoi de mercenaires, d'Islamistes conditionnés au préalable et fanatiquement opposés aux régimes laïcs, comme en Syrie... car là, l'Occident doit contourner l'opposition résolue des Russes comme des Chinois, mais pour l'instant les Médias ne parlent que de la Russie de Poutine, dont il s'agit de se débarrasser en premier. Admirons au passage l'hypocrisie de notre Ministre des Affaires étrangères, le sieur Fabius qui il y a peu encore jurait devant Yahvé ou devant ceux qui se laissaient abuser, que la France "n'enverrait pas d'armes" pour soutenir l'Armée syrienne "libre", mais seulement du matériel de télécommunication. Et aujourd'hui encore, admirez la rouerie du bonhomme : "On atteint maintenant en Syrie un degré de violence insupportable ; avec Bachar-el-Assad au pouvoir, on court le risque de voir le chaos se propager !"


Fabius omet juste de dire que la France dirigée par des inconditionnels d'Israël (premier Etat intéressé à la perte de la souveraineté en Syrie comme ailleurs;  sa discrétion est légendaire, pourtant l'entité sioniste est toujours la plus active en matière de déstabilisation, de programmation de chaos) y contribue largement ! Le Ministre, dans son genre, est aussi insupportable que les BHL, DSK, Sarkozy, Cohn-Bendit, Kouchner et autres suppôts de l'Etat le plus menaçant de la planète pour la paix, Israël. 

 

Aujourd'hui, l'Occident prétendument démocrate est passé à la vitesse supérieure, en transformant la guerre d'agression en guerre totale contre le laïc Bachar-el-Assad non-aligné...  Gageons qu'il finira bientôt comme Kadhafi, et qu'un journal au service des guerres atlantistes et israéliennes comme le NouvelObs (déguisé en organe de gauche), se muera après-coup, l'hypocrite, en défenseur des Droits de l'Homme lorsque le dirigeant syrien aura été à son tour torturé, massacré, et peut-être aussi sa charmante épouse ainsi que leurs descendants...

 

Au fait, la Libye a bien voté, elle est devenue "libérale" (sic) ? La jolie démocratie à la sauce occidentale a triomphé, on a pu voter ? Oui, mais personne n'a pu représenter le "socialisme vert" de Kadhafi. Et les partisans du Bâtisseur de la Libye moderne, laïc, partageant avec ses ressortissants, lui, les revenus du pétrole, continuent à être pourchassés de maison en maison, torturés et massacrés. Alors, elle est pas belle, la démocratie toute neuve, avec les Islamistes alliés aux prédateurs de l'Occident ? Et c'est cette démocratie-là qu'on veut reproduire en Syrie, après avoir chassé les chrétiens du territoire et après avoir liquidé les partisans du régime ? Il y aura fort à faire, car ce n'est qu'à la frange que les Syriens soutiennent les "barbus" fanatiques formés et monnayés par les Usraéliens et par les mercenaires inféodés à la France modelée par le CRIF et par les Anglo-Saxons.  D'un autre côté, l'Occident est décidé à mener une guerre totale contre la Syrie, et c'est ce qui se passe actuellement. Mais hypocritement, il la "sous-traite" aux Islamistes...

 

En tous cas, si les guerres sont moins visibles, il n'en reste pas moins qu'elles sont permanentes, totales, et meurtrières pour les Nations, les peuples, les citoyens. Nous avons le devoir de démasquer les impostures partout où elles éclatent, nous avons le devoir de dire partout que l'Occident a déclaré la guerre à l'humanité. Au nom de la vérité, et au nom du Bien public, évidemment ! Sinon, un jour nous serons cuits comme la grenouille... § 3

 

eva R-sistons


http://r-sistons.over-blog.com

 

NB 1 : Attentat contre le bus de touristes israéliens en Bulgarie : False flag ? Sous faux drapeau ? En effet, l'entité sioniste l'a aussitôt imputé... à l'Iran ! Prépare-t-on déjà l'opinion à la prochaine guerre "nécessaire", après celle menée par les Occidentaux contre la Syrie ?

19 7 12 : Confirmation de ce que j'ai écrit le 18 ici, par ex : Attentats en Syrie et en Bulgarie : Les préparatifs de la guerre programmée contre l’Iran s’accélèrent !

Et maintenant, on associe le 2e dernier non-aligné de la région, le Hezbollah ! Ce ne sont pas des plans, tout ça ????


NB 2 : C'est extraordinaire : On dénie à la Syrie, pays attaqué, comme en Yougoslavie ou en Libye, le droit de se défendre... Et devant le tribunal fantoche de la Haye, qui voit-on ? Ceux qui ont défendu leur pays (Côte-d'Ivoire, Serbie, Libye...), pas ceux qui les ont attaqués pour voler les ressources et contrôler les décisions ! 

 

NB 3 : J'ai bien aimé le nouveau Président tunisien lorsqu'il a osé dire aux Parlementaires français : " Il est temps de reprendre en mains notre destin, il ne faut pas l'abandonner aux Forces du Marché ! " La Droite n'a d'ailleurs pas apprécié... (Retransmis par la LCP, 18.7.12)

 

 

§ Le titre de cet article que j'avais d'abord publié sur le site mondialisation.ca, est explicite : La guerre n'existe plus officiellement.. Les médias l'ont tuée ! (eva R-sistons)

§ 2 : Fukushima: Méga attentat ? Tout le laisse penser (1) , Fukushima: Méga attentat ? Tout le laisse penser (2) et utile à savoir : Nucléaire : Mesures d'urgence - Moyens de décontamination - Prévention

§ 3

R-sistons Vidéo 2 : La grenouille Sarkozy qui voulait être aussi grosse que le boeuf  
11:35
(et la cuisson de la grenouille - nous !)

http://4.bp.blogspot.com/_J5QtteoC_70/TUGq6DcsBZI/AAAAAAAABmg/O80yhLS35ws/s1600/grenouille-casserole.jpg

 

Capitalisme financier meurtrier. Agences de notation. Poisons de l'Occident

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 03:54

Attentats en Syrie et en Bulgarie : Les préparatifs de la guerre programmée contre l’Iran s’accélèrent !

 

Plus que jamais auparavant, le risque d’une 3ème guerre mondiale reste à l’ordre du jour, et la seconde partie de l’année 2012 pourrait être la période de tous les dangers, comme craint par les observateurs indépendants du Nouvel Ordre Mondial depuis longtemps maintenant, et comme nous vous l’avions relayé, à juste raison.

En ce 18 Juillet 2012, 3 éléments concordants rappellent en une simple journée parmi d’autres cette dérive orchestrée vers la IIIème Guerre Mondiale passant par la diabolisation de l’Iran :

 

 

Vidéo archive : La guerre contre l’Iran (et le bloc Chine Russie) est en marche depuis longtemps maintenant, pour qui a appris à lire entre les lignes et à s’intéresser au dessous des cartes. La journée qui vient de se dérouler constitue une avancée supplémentaire dans cette direction imposée par le sommet de la pyramide illuminatie visant à façonner par la force et le sang un Nouvel Ordre Mondial, permettant à une poignée d’élites de sécuriser définitivement sa domination mondiale sur des peuples soumis de gré… ou de force – Youtube


1- Un attentat terroriste a frappé la Syrie tout près du Pouvoir en place, tuant parmi d’autres plusieurs personnes de très haut rang, dont le beau-frère du dirigeant Assad et le Ministre de la Défense, l’un des plus hauts responsables du régime en cette période de déstabilisation forcée. Il ne faut pas oublier que la Syrie est le principal allié de l’Iran au Moyen-Orient, et cet attentat de type « Al Qaïda CIA » n’est sans doute qu’une coïncidence.

Cet attentat perpétré contre un Ministre en exercice et démocratiquement élu n’a suscité aucune émotion particulière dans les médias et chez les Droits-de-l’hommistes autorisés, bien au contraire.


2- Plus près de nous, sur le sol européen, en Bulgarie, un autre attentat terroriste a frappé peu de temps après des bus de touristes israëliens, faisant plusieurs morts (7 victimes à cette heure) et de nombreux blessés : immédiatement, les dirigeants israëliens ont désigné l’Iran comme les instigateurs de cet attentat… là encore sans doute le fruit d’une coïncidence.

Cet attentat-là est en train de soulever une vaste émotion dans les grands médias et dans certains milieux particulièrement autorisés (émotion en phase actuelle de montée en puissance dans les grands médias alignés, partout dans le monde noyauté par les forces de l’ombre, comme par exemple sur la chaine principale d’informations (NDLR : de propagande pro-NWO) Fox News qui titre en Une et en très gros caractères à cet instant même : Did Iran send bomber to kill israëli kids (L’Iran a-t’il envoyé un kamikaze pour tuer des enfants israëliens ?)…


3- Enfin, la bourse de Paris (et toutes les autres aussi) a bien monté malgré des informations économiques et macro-économiques moroses, voire mauvaises, démontrant que la bourse décidément aime monter au son du canon, et que le découplage entre l’économie réelle et l’industrie militaro-pétrolière et de reconstruction, en accompagnement de la grande guerre programmée dans le secret, aurait débuté…

A moins évidemment que là encore, il ne s’agisse que d’une énième coïncidence.

En fait cette dramatique journée du 18 Juillet 2012 apparait une journée comme tant d’autres, en route vers le Nouvel Ordre Mondial, une simple journée de coïncidences pour les anti-conspis, comme s’il en pleuvait… ou comme s’il en explosait.

 

911NWO.info

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  Voir aussi :

 

Jeudi 19 juillet 2012
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:31

 

Mali : Chaque heure qui passe comporte des risques évidents


Mali : Chaque heure qui passe comporte des risques évidents

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à des sanctions contre les rebelles du Nord du Mali qui s'allieraient à Al-Qaïda, dans une résolution adoptée à l'unanimité jeudi à New York par les 15 membres, dont le Togo, rapporte le site onutogo.org.

La résolution appelle les Etats membres à soumettre (..) les noms des individus, groupes et entités qui sont associés à Al-Qaïda, y compris dans la région du Sahel et en particulier dans le nord du Mali afin qu'ils fassent l'objet des sanctions prévues par l'ONU contre ceux qui soutiennent Al-Qaïda.
 
 Elle demande instamment aux groupes rebelles au Mali de s'abstenir de toute forme d'association avec al-Qaïda au Maghreb islamique et de lutter contre la menace représentée par des groupes terroristes au Mali.
 
La résolution soutient pleinement les efforts des organisations régionales, dont la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine, pour régler la crise au Mali. Mais elle ne leur donne pas encore de mandat de l'ONU pour déployer une force africaine contre les rebelles du Nord.
 
La résolution, présentée notamment par la France, prend note de la demande de la Cédéao et de l'Union africaine d'un mandat du Conseil de sécurité autorisant le déploiement de la force. Le Conseil se contente de se déclarer prêt à examiner plus avant cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé.
 
La Cédéao prépare depuis plusieurs semaines l'envoi éventuel d'une force au Mali, dont l'effectif est actuellement fixé à quelque 3.300 hommes. Ses dirigeants avaient appelé vendredi dernier le Conseil de sécurité à accélérer l'adoption d'une résolution autorisant le déploiement de ses troupes contre les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali.
 
La résolution adoptée jeudi avertit aussi les islamistes qui ont détruit des mausolées musulmans à Tombouctou qu'ils pourraient être traînés devant la Cour pénale internationale (CPI).
 
Le texte souligne que de telles attaques contre le patrimoine culturel ou religieux peuvent constituer des violations des lois internationales, aux termes du Statut de Rome qui a créé la CPI ainsi que des Conventions de Genève.
 
Le document appelle ainsi toutes les parties au Mali à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la préservation des sites qui appartiennent au Patrimoine mondial.

 

http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Diplomatie/Mali-Chaque-heure-qui-passe-comporte-des-risques-evidents

 

 

Sur ce site,

 

Ahmadinejad invite Faure au sommet des non-alignés

 

118 pays, dont le Togo, sont membres de cette organisation créée en 1956 en pleine guerre froide et qui se définissaient à l’époque comme n'étant alignés ni avec ni contre aucune grande puissance mondiale.


Le MNA a perdu de son influence depuis la disparition du régime soviétique même si plusieurs grandes nations continuent d’y adhérer ; c’est le cas de l’Inde et du Pakistan. En revanche la Chine a préféré se retirer il y a quelques années.

 

http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Diplomatie/Ahmadinejad-invite-Faure-au-sommet-des-non-alignes

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 18:29

 

war-is-peace.jpg

Compte-à-rebours vers la guerre : la doctrine Blair contre la doctrine Poutine

Ex: http://mbm.hautetfort.com/


28 mai 2012 (Nouvelle Solidarité) – Les discussions qui ont suivi les sommets du G-8 et de l’OTAN ont été dominées la semaine dernière par le retour sur le devant de la scène de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en tant que conseiller pour la réélection de Barack Obama à la Présidence des Etats-Unis.

Ce dévouement de sa part, of course, n’est pas gratuit. Blair et son équipe de spin-doctors, qui avaient été la véritable cheville ouvrière de la guerre en Irak (il avait fourni à Georges W. Bush le fameux mémorandum « prouvant » l’existence sur les armes nucléaires irakiennes, qui se sont révélées par la suite être inexistantes), entendent profiter d’une victoire d’Obama en novembre prochain pour reprendre les rênes du pouvoir en Angleterre.

Comme l’avait rapporté le Guardian de Londres en février 2009, Obama avait présenté Blair comme son « premier ami officiel » lors d’un petit déjeuner de prière à la Maison-Blanche, un mois à peine après son inauguration.


Le nouveau binôme espère diriger le monde (ou ce qui en restera), en s’appuyant sur la doctrine qu’avait annoncée Blair lors d’une conférence à Chicago en 1999 : sous prétexte d’« établir et de répandre des valeurs qui nous sont chères », inaugurer une nouvelle forme de « coopération internationale » en liquidant le Traité de Westphalie de 1648 (et bien sûr en réformant la Charte de l’ONU), c’est-à-dire en sacrifiant l’Etat-nation souverain pour faire place à un nouvel empire.


Comme nous l’avons rapporté sur ce site, avec la création de l’Atrocities Prevention Board (APB — Conseil de prévention des atrocités) Barack Obama a décrété le 23 mars 2012 que les violations des droits de l’homme, où que ce soit dans le monde et tels que son Administration les conçoit, portent directement atteinte… à la sécurité nationale des Etats-Unis !


Un nouvel ajout à la doctrine Blair (la version 2.0) est que l’OTAN doit être capable d’aller en guerre sans consulter les législatures nationales, car il « faudrait trop de temps » pour obtenir leur permission. C’est en effet ce que vient de demander le général Sir David Richards, le chef d’état-major britannique lors d’un discours au Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) le 23 mai à Washington, une proposition qu’il a qualifiée de défense intelligente.

Ceci correspond également à ce que le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta avait déclaré au comité responsable du Sénat plus tôt cette année, au nom de l’administration Obama : pour aller en Libye, nous n’avions besoin que de la permission de l’OTAN. Le respect de la Constitution, qui exige que nous obtenions l’autorisation préalable du Congrès n’est pas très pratique. Nous vous tiendrons informés à notre retour.

Or, comme le résumait l’économiste américain Lyndon LaRouche récemment, la doctrine Blair est l’exacte antithèse de la doctrine défendue par Vladimir Poutine comme base de la politique étrangère russe, qui consiste à défendre le système de droit international hérité du Traité de Westphalie, en réelle coopération avec la Chine, l’Inde, et plus récemment le Pakistan.


Dans son article du 27 février 2012 dans Moskovskiye Novosti, Poutine a réitéré sa position selon laquelle « les principes majeurs nécessaires à toute civilisation incluent la sécurité pour tous les Etats, le rejet de tout usage excessif de la force, et le respect inconditionnel des fondements du droit international. » Il est clair qu’à chaque fois que ces principes ont été négligés, explique-t-il, « les relations internationales ont été déstabilisées ».


Le 17 mai, à la veille du sommet du G-8 et du sommet de l’OTAN à Chicago, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev, lors de son discours au 2e Forum juridique international de St.Petersbourg, discours posté par la suite sur le site du gouvernement de la Fédération russe, a lui aussi, tenu à rappeler la doctrine russe :

« Il est souvent dit que le système de droit international est obsolète. Je l’ai moi-même entendu à maintes reprises dans la pratique politique. Ses règles ne permettent pas toujours de lutter efficacement contre de nouvelles menaces. C’est vrai en partie, parce que tout devient obsolète un jour ou l’autre — y compris le droit. Mais le besoin vraiment nécessaire et urgent de moderniser le droit international ne veut pas dire abandonner ses fondements, ce qui me semble absolument évident.


Particulièrement dangereux, à mon avis, sont les actions unilatérales qui vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies, qui est la principale plate-forme de la communauté internationale pour résoudre ses problèmes. Nous n’avons pas d’autre plate-forme, même si cela déplaît à quelqu’un. Il n’y en a simplement pas d’autre ! Et nous comprenons que la Charte des Nations Unies demande surtout le respect de la prééminence du droit et de la souveraineté des Etats.

Une autre remarque, qui me semble importante au regard de mon expérience et de ma pratique politiques — le principe de la souveraineté de l’Etat. Il ne doit pas être affaibli, même si ce serait commode pour la réalisation de certains objectifs politiques immédiats, y compris le but de gagner une élection. Se donner cela comme objectif revient simplement à mettre l’ordre mondial en danger.


Et les exemples d’attaques sur le principe de la souveraineté ont été nombreux au cours des dernières années. Parmi elles, les opérations militaires contre des gouvernements étrangers contournant le cadre des Nations Unies, les déclarations sur la perte de légitimité de tel ou tel régime politique par des gouvernements étrangers et non pas par le peuple du pays, l’introduction de toutes sortes de sanctions collectives contournant les institutions internationales.

Tout cela n’améliore pas la situation dans le monde ; les opérations militaires précipitées dans d’autres pays finissent généralement par provoquer l’arrivée de radicaux au pouvoir. De telles actions, qui portent atteinte à la souveraineté des États, peuvent entraîner facilement de véritables guerres régionales, et même, sans vouloir faire peur à quiconque, à l’utilisation des armes nucléaires. Chacun devrait garder cela en mémoire, surtout lors de réflexions sur la question de la souveraineté de l’Etat »


Alors que le monde transatlantique vacille au bord d’une désintégration spectaculaire de son système financier, il faut bien rappeler ici que les nuées de l’orage financier portent avec elles le risque immédiat d’une guerre globale.


La tentation permanente des élites géopolitiques (fr)anglo-américaines de renoncer à l’outil de la diplomatie pour solutionner nos problèmes avec l’Iran et la Syrie avec des sanctions, des frappes et des guerres humanitaires, est donc de très mauvaise augure.


NOTA BENE : LA LORGNETTE DE LA 3ème GUERRE MONDIALE.pdf

 

http://euro-synergies.hautetfort.com/tag/guerre

 


La “guerre nouvelle” est déclarée,

et elle est totale

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14 mars 2012 – Dans notre texte Bloc-Notes du 12 mars 2012, nous mentionnons à plusieurs reprises le concept d’“agression douce”, selon une expression forgée pour la cause, et pour tenter de représenter le phénomène auquel nous faisions allusion. L’expression anglaise équivalente, mais plutôt adaptée que traduite, se retrouvait dans le texte de Pépé Escobar qui était cité (sur ATimes.com, le 9 mars 2012), dans lequel Escobar parlait de “illegal instruments of soft power”, – dans le paragraphe suivant :

«So Washington and its minions have been warned. Before last Sunday's election, Putin even advertised his road map. The essentials; no war on Syria; no war on Iran; no “humanitarian bombing” or fomenting “color révolutions” – all bundled into a new concept, “illegal instruments of soft power”. For Putin, a Washington-engineered New World Order is a no-go. What rules is “the time-honored principle of state sovereignty”.»

L’expression soft power ne nous semble pas convenir parfaitement, parce qu’elle privilégie une notion statique (“pouvoir”) alors que nous voyons plutôt une dynamique à l’œuvre, beaucoup mieux exprimée par le terme “agression”. A ce propos, nous écrivions donc (12 mars 2012) :

«Cette agression, faite essentiellement par des moyens de manipulation de groupes informels, et de groupes frontistes russes sous le couvert de leurs étiquetages d’ONG, ou bien de diffamation médiatique, fonde désormais ce que les Russes nomment de l’expression approximative (pour notre traduction interprétée) de “moyens illégaux d’agression douce”… (Fameuse époque, où l’agression peut être “douce”, mais n’en est pas moins, extrêmement agressive, mais plutôt dans le style vicieux et subreptice ; rejeton incontestable du système de la communication, cela.) Il est manifeste que cette technique d’“agression douce” va devenir la forme d’agression générale de plus en plus systématiquement employée contre les forces anti-bloc BAO, déstructurant et dissolvant les relations politiques et diplomatiques normales entre les pays qui l’emploie (bloc BAO) et les autres, et rendant ces relations de plus en plus chaotiques et conflictuelles.»

Cette idée d’une “agression”, du côté russe, avait déjà été mise en évidence par une intervention d’Igor Panarine, que nous présentions et commentions le 3 mars 2012. Panarine observait, parlant, lui, d’“agression médiatique”  «The Russian leader should primarily recognize that ideology and information are the long-standing vulnerabilities of the Russian state, which caused it to collapse twice in the 20th Century. Therefore, it would be helpful for the development of Russian statehood if the government would establish a State Ideology (Spirituality, Greatness, Dignity) and set up a special mechanism for countering foreign media aggression through a set of administrative, PR and media-related measures. This would enable Russia to become a pan-Eurasian center of gravity in both economic and spiritual terms.»

…Et, sur ce point précis, nous commentions: «Il s’agit […] de la réalisation également correcte que la véritable puissance se trouve aujourd’hui dans le système de la communication, et l’une des utilisations étant l’“agression psychologique” par diffamation mécanique et robotisée. Là aussi, le Système parle et anime les créatures qu’il a soumises, au sein du bloc BAO.»

Pour compléter ce champ des définitions, il convient de préciser que le terme “doux” caractérise la forme et nullement, ni l’intention, ni la démarche, qui sont au contraire extrêmement agressives, illégales par rapport aux normes des principes, diffamatoires et construites sur des affirmations trompeuses et souvent sur une corruption massive, et enfin extrêmement dommageables du point de vue de la psychologie (d’où le terme que nous employions d’“agression psychologique”, plus précisément décrite comme une “agression contre la psychologie”). Cette forme est construite sur une rhétorique morale qui prétend effectivement à la “douceur”, sinon à l’angélisme, mais dont l’effet est opposé ; selon l’expression courante, il y a “des mots qui tuent”, ou, au moins, qui terrorisent, bien plus sûrement que la force des bombes et l’oppression policière, parce qu’ils agissent comme des contraintes subversives et dissolvantes exercées sur la psychologie. A la place d’un “doux” où il n’y a aucune douceur selon l’entendement habituel, on aurait pu employer un qualificatif tel que “subreptice”, qui n’implique sans aucun doute aucune “douceur”, mais on aurait perdu ce qui fait le principal de l’originalité de la démarche qui est de s’exposer à ciel ouvert, en affichant ses intentions en toute agressivité et en toute illégalité. (Il faut aussi bien remarquer que ce que nous entendons par “agression contre la psychologie” relève moins de la propagande que d’une avatar du virtualisme : il s’agit d’amollir la psychologie comme on “attendrit” la viande, l’affaiblir, la rendre vulnérable, ouvrant la voie à la soumission de l’esprit, – et là on peut tout de même parler d’une “douceur” perverse ouvrant la voie à ces “mots qui tuent” ou terrorisent… Disons que cela pourrait être envisagé, du point de vue “tactique”, comme l’équivalent postmoderniste du persiflage du XVIIIème siècle.)

Toutes ces considérations sont faites à propos de la Russie, durant ces dernières semaines. L’on pourrait argumenter qu’elles auraient pu être faites il y a déjà fort longtemps, au moment des “révolutions de couleur” (2003-2005), voire, selon certains, pour ce qu’on nomme “le printemps arabe” (notre position est plus nuancée à ce propos, car il y a également une forte part de spontanéité dans ces évènements arabes). Au contraire, nous voyons dans l’affaire russe (élection de Poutine, organisation d’une “opposition” pour discréditer cette élection) un changement de nature par rapport à ce qui a précédé. Nous passons de l’accidentel souvent improvisé, à l’essentiel même, qui est nécessairement structuré puisqu’essentiel, sans qu’il soit nécessaire de parler de complot… Au contraire, là aussi, il y n’y a pas complot dans le cas russe, à la différence des “révolutions de couleur”, parce qu’il y a quelque chose de désormais naturel dans le sens de l’automatique dans la posture et l’action du bloc BAO en l’occurrence. Personne n’ignore qui se trouve à la manœuvre machinatrice, comme toujours depuis quelques années, dans la version-Système d’une forme extrêmement avancée de l’Agit-Prop et différente substantiellement (puisqu’attaquant la psychologie pour l’affaiblir plutôt que la pensée pour la tromper).

Ce qui différencie l’affaire russe de celles qui ont précédé, c’est que l’“agression douce” se fait contre un État marqué par la pérennité d’une grande nation, par sa tradition, son histoire, son statut de puissance nucléaire reconnue, sa stabilité ethnique et géographique, et sa spiritualité, – et, conjoncturellement, par son redressement récent et par sa propre volonté, malgré des catastrophes intérieures sans précédents ; un État qui, par conséquent, dispose d’une légitimité et d’une souveraineté indiscutables. (A cet égard, Poutine a une conscience claire de la question… Comme l’explique Escobar : «What rules is “the time-honored principle of state sovereignty”».)

Sur ce point qui nous paraît essentiel, il y a une rupture par rapport aux “révolutions de couleur” et au “printemps arabe” (quand c’est le cas), qui, tous, impliquaient des États et des gouvernements souvent dans une situation incertaine ou chaotique, ou dans des situations d’illégitimité avérée, de corruption étrangère, etc., – des “États” où l’incertitude des principes régnaient assez pour qu’on puisse n’y pas distinguer une “agression” contre la structure puissante qu’est un principe. Il y a là une rupture qualitative car, plus qu’une “agression” contre un régime ou un gouvernement ; il s’agit d’une “agression” contre des principes fondamentaux, donc une agression nécessairement fondamentale.

En ce sens qui prend en compte la profondeur de l’agression, on pourrait dire qu’il s’agit d’une véritable déclaration de guerre… Reste à voir de quelle guerre il s’agit.

L’objectif autodestructeur du désordre (du chaos) destructeur

De par l’importance de l’évènement, parce que l’“agression” affecte un pays comme la Russie et qu’elle a eu des conséquences très importantes (essentiellement négatives pour les “agresseurs doux”, avec la forme soudain exceptionnelle de la victoire de Poutine), on peut dire qu’il s’agit de l’installation définitive du système de la communication comme principal moyen de la puissance et comme principale voie vers l’affrontement. Par conséquent, il ne s’agit pas seulement d’une “guerre de communication” (succédané postmoderne de “la guerre de l’information” ou de la “guerre de propagande”) mais de la guerre en soi qui devient essentiellement animée et réalisée par le système de la communication, – donc une “guerre du système de la communication”. Il ne fait aucun doute que sa forme est celle d’une guerre totale, dont l’issue sera la disparition du vaincu (encore plus que l’anéantissement, où des ruines subsistent).

(Pour nous, “le système de la communication” ne concerne pas la seule communication, il ne peut être réduit à elle. Par son activité, sa puissance intrinsèque et le fait déjà dit qu’il représente la véritable puissance politique aujourd’hui, il est créateur de conditions politiques et psychologiques spécifiques qui bouleversent la situation générale en même temps qu’elles font de lui-même quelque chose de fondamentalement autre que la seule communication au sens strict. Le “système de la communication” touche tous les domaines du grand affrontement en cours autour et au cœur du Système, et, par conséquent, des domaines fort étrangers à la communication en plus d’elle-même. Il est multiple dans ses conséquences et ses effets, et peut être souvent retourné contre ses créateurs et ses manipulateurs [effet Janus]. Il ne se contente certainement pas de tenter de désinformer l’esprit et de changer le jugement, il vise et touche la psychologie elle-même, qu’il entend bouleverser absolument… Comme la psychologie est un phénomène neutre, il peut, selon qui le manipule et selon la façon dont on peut le retourner contre ses manipulateurs, avoir effectivement une action antiSystème exceptionnellement puissante alors qu’il aurait été déclenché opérationnellement par le Système lui-même.)

On mesurera à cet égard de la puissance universelle du système de la communication dans notre époque postmoderniste, la différence d’enjeu, la différence de la rapidité de l’évolution et la différence de l’importance des effets avec la réhabilitation des concepts de “défaite” et de “victoire”, tout cela en faveur de cette nouvelle sorte de “guerre” qui apparaît effectivement comme totale. Il suffit de comparer, par exemple, la guerre d’Afghanistan absolument paralysée depuis dix ans et la “guerre-éclair” qui s’est menée à Moscou et s’est terminée par l’élection de Poutine devenue une victoire sur l’“agression douce”. La première est un modèle classique de guerre géopolitique et l'on peut constater que les facteurs dynamiques de ce modèle classique se trouvent désormais complètement dominés et réduits à rien par les facteurs statiques qui engendrent une situation de complète paralysie ; c’est tout le contraire avec la “guerre du système de la communication” telle qu’elle s’est complètement révélée avec l’épisode russe.

L’importance de cette “agression douce” dans le cas de la Russie, qui fait qu’on peut parler de “guerre” dans un sens extrêmement appuyé, se mesure dans le fait, signalé plus haut, que cette agression se fait directement contre des principes, pleinement représentés et actifs en Russie. De ce fait, l’“agression douce” perd son caractère exotique, anecdotique, son caractère d’acte d’expansion marginal ou complémentaires aux grands axes politiques, pour devenir au contraire partie intégrante de ces grands axes politiques, et même la partie essentielle du grand axe politique fondamental qu’est l’affrontement direct du Système contre le reste. Dans ce cas russe, en effet, il s’agit bien d’une attaque directement déstructurante et dissolvante, du fait que les principes sont directement mis en cause et attaqués.

La technique d’attaque est classique et basée sur l’outil anglo-saxon habituel des “réseaux”, qui est une sorte de paradoxale “structure anti structurelle” pour l’attaque déstructurante. Du temps de la splendeur de l’Empire (britannique), l’outil des réseaux fonctionna superbement pour maintenir la mainmise britannique sans rendre trop visible l’“occupation” ni immobiliser trop de moyens “lourds”, militaires notamment, – mais l’outil fonctionnait “en terrains conquis”, pour maintenir un contrôle. Aujourd’hui, l’outil des réseaux est utilisé dans un but subversif et dissolvant, pour investir des espaces structurés, en y agissant comme des termites visibles et bruyantes. (Les Français, dont l’intelligence est à la disposition de tous, y compris de leurs plus farouches ennemis, ont mis cette technique en musique philosophique avec la French Theory et l’univers deleuzien.) Bien entendu, les USA en tant qu’entité spécifique de l’américanisme et cœur du Système, et pays non-régalien absolument constitué d’intérêts privés qui organisent naturellement leurs réseaux, ont emprunté la méthode des réseaux avec le plus grand naturel du monde, comme allant de soi. Ce faisant, les USA (les anglo-saxons) se conformaient absolument aux pulsions du Système qui sont naturellement dissolvantes de toutes les structures pérennes ; ils se sont complètement mis à son service, comme s’ils avaient été créés pour cela….

Si la tactique subsiste, la situation générale n’a plus rien de commun avec celle du temps de l’empire britannique. Ces réseaux, cette “agression douce”, sont engendrés et inspirés complètement par un Système en cours d’effondrement, avec sa surpuissance passée en mode d’autodestruction, et se trouvent donc considérablement affaiblis, et même invertis par perversion. Lorsque la structure attaquée est faible, l’attaque dissolvante réussit mais c’est bientôt pour se dissoudre elle-même. Les structures de destruction de l’espace investi mises en place sont elles-mêmes très fragiles et ne règlent rien dans le sens désiré. (Les cas ukrainien et égyptien sont typiques de ces situations “intermédiaires” et incertaines.) Lorsque la structure attaquée est forte, ce qui est désormais le cas de la Russie, la riposte se fait au niveau du renforcement des principes structurants et elle est victorieuse en retournant contre l’agresseur sa propre force… Quoi qu’il en soit, c’est dans ce cas que l’“agression douce” se montre pour ce qu’elle est devenue et pour ce qu’elle représente, et c’est l’observation la plus importante : une véritable guerre et une guerre nécessairement totale, dont l’objectif n’est rien moins que la dissolution nihiliste, sans autre but que cette dissolution nihiliste, dans un “désordre destructeur” ou un “chaos destructeur”, de l’organisation structurelle fondamentale, c’est-à-dire l’identité même de l’entité prise à partie. Il s’agit d’une guerre du Système lui-même, de sa guerre totale et décisive…

(Nous répétons cette expression d’apparence pléonastique de “désordre destructeur”, ou ”chaos destructeur”, que nous avions proposée le 3 mars 2012, contre l’idée de pure communication, ou relations publiques, de “désordre/chaos créateur” : «Il s’agit de la recherche du chaos, présenté en apparence par certains comme une recherche paradoxale d’avantages géostratégiques (narrative du “chaos créateur”), devenant implicitement et objectivement la recherche du chaos comme un but en soi, comme un facteur non réalisé comme tel mais effectivement opérationnel d’accélérateur de la crise de la Chute (la fameuse dynamique de transformation du Système surpuissance-audodestruction). (Il s'agirait, pour réduire à sa réalité de simulacre la narrative du “chaos créateur”, d'une sorte de “chaos destructeur”, expression suivant une démarche rhétorique d'expolition.)»)

L’épisode russe nous dit combien les conditions générale d’affrontement sont en train de changer pour apparaître dans leur vérité, pour en venir à l’enjeu essentiel dont on pourrait aller jusqu’à dire qu’il concerne la substance structurelle du monde, c’est-à-dire la constitution même du monde, avec le Système tout entier lancé dans ce qui serait en théorie une poussée finale visant à détruire par déstructuration (“désordre destructeur”) les principales structures restant en place. D’une certaine façon, avec cette sorte d’initiative, beaucoup plus que pour telle ou telle place pétrolière où il s’engage dans des affrontements politiques désastreux et sans issues, le Système lancerait toutes ses forces dans la bataille, pour détruire les structures pérennes qui, lui semble-t-il assez justement, lui interdisent la victoire finale. Il semble pourtant, comme on le voit avec le cas russe, que cette sorte d’initiative soit vouée en général à un échec dévastateur qui prend l’allure d’une défaite totale, qui a pour effet de renforcer ce que le Système veut détruire. L’intérêt n’est pas tant, ici, de voir survivre des structures (celles de la Russie) qui, en elles-mêmes, ne peuvent assurer notre sauvegarde générale et notre régénérescence, – même si cette sauvegarde a évidemment son importance ; l’intérêt central est de voir le Système s’autodétruire de plus en plus vite, d’une façon de plus en plus déterminée. Le fait de la Russie confrontée à l’“agression douce” a, une fois de plus, démontré cette singulière mécanique qui fait de la dynamique de surpuissance du Système une dynamique catastrophique d’autodestruction de lui-même.

 

http://vilistia.com/?p=11539

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 17:40

 

(Photos : Caroline Poiron).

diplomatie.gouv.f

Gilles Jacquier assassiné par les renégats Syriens: nous l’avons dit le 20 janvier 2012 [vidéos]

by Allain Jules

 

A trop vouloir accuser le régime de Bachar Al-Assad, les anciennes autorités françaises viennent de voir leurs thèses foireuses mises à nue. Nous étions les premiers à dénoncer le bidouillge de France 2 sur la mort de Jacques Jacquier, son grand reporter dans un article intitulé [Info Allain Jules ] Gilles Jacquier: bidouillage d'Envoyé Spécial. Nous étions le [...]

Lire la suite

 

Choix d'infos alternatives :


Ingérence impérialiste en Syrie: Le crime contre la paix d’Hillary Clinton !

 


Libye :

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-libye-elections-tortures-et-business-107982247.html

 

Syrie :

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/74538918/79846900.html

 

 

Syrie : Moscou dit NIET au départ de Bachar Al-Assad

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http://www.breitbart.com/Big-Peace/2012/06/27/Why-Is-Sec-Clinton-Giving-Hundreds-of-Millions-of-U-S-Dollars-to-the-Muslim-Brotherhood

 

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Le témoignage d'une soldate israélienne

Ce témoignage fort et encore rare, même s'il est à l'unisson d'autres récits d'ex-soldats israéliens traumatisés par leur immersion au sein de l'armée d'occupation, émane d'une jeune femme, qui a quitté le treillis du colonialisme illégal et sauvage, bouleversée et en larmes.

lire la suite

 

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Connaissez-vous un État de droit où des criminels ne sont pas poursuivis ?

 

http://www.silviacattori.net/article3439.html

 

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La véritable signification des élections libyennes

http://www.alterinfo.net/La-veritable-signification-des-elections-libyennes_a79018.html

 

 

Qui parle du prochain Convoi de Gaza ?

Convoi Gaza 2012 : Communiqué de presse

 

Devant l'ampleur de la tragédie du ghetto et camp de concentration de Gaza, devant l'horreur des bombardements, des exécutions, des enlèvements d'enfants, des incarcérations, des tortures et des viols, des souffrances, des peurs et des humiliations, devant la complicité des gouvernements français successifs livrant armes, argent, technologies, colons et soldats à l'agresseur, criminel contre l'humanité, devant l'absence de réaction d'ampleur de la société civile des Droits de l'Homme devant telle tragédie, des citoyens français décident de prendre leur responsabilités et engagent un projet de convois humanitaires pour Gaza. Car il s'agit plus de créer une ligne régulière de solidarité française pour Gaza, que d'un seul convoi.

 

 

 

 

ONG soi-disant humanitaires .... en réalité instruments de guerre !

 

 

 

 

 

 

Le prochain sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) aura lieu les 30 et 31 août prochains à Téhéran.

 

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Iran : Le chef spirituel a appelé le peuple à se préparer à la guerre  11/07/2012 (La Russie aussi, d'ailleurs, et Poutine a prévenu les Russes qu'ils devaient se préparer à de lourds sacrifices - comme du temps de Napoléon et d'Hitler ? Car la Russie, au sous-sol si riche, est visée par l'OTAN... note d'eva) 

 

http://www.alterinfo.net/notes/Iran-Le-chef-spirituel-a-appele-le-peuple-a-se-preparer-a-la-guerre_b4504591.html


 

 

Chute de l’empire ou avènement du Nouvel Ordre Mondial ?…

url de l’article original:  http://www.paulcraigroberts.org/2012/07/08/the-collapsing-us-economy-end-world/  
 ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

http://www.alterinfo.net/L-effondrement-de-l-economie-americaine-et-la-fin-du-monde_a78964.html

 

 

L'Egypte n'envisage pas de bloquer le transit de pétrole iranien via le canal de Suez en dépit de l'entrée en vigueur de l'embargo pétrolier imposé contre Téhéran par l'Union européenne, rapporte dimanche le journal égyptien Al Ahram.

http://www.news26.tv/proche-orient/2153-iran-legypte-refuse-lembargo.html

 

 

 

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Syrie : L’information est devenue une arme de guerre. + 2 vidéos

 

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L'imposture de la désinformation en vidéo,

scandale à l'Elysée

http://www.lepetitmondecozillon.fr/2012/07/scandale-a-lelysee/

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 16:30

 

medias-guerre-info.jpg


Syrie : La vraie nature de l’opposition

Il existe encore des journalistes,
de vrais journalistes,
au service de l' Information,
comme Charlie Skelton de The Guardian (GB),
saluons-les ! (Chantal Dupille)


Charlie Skelton - The Guardian (UK)


Les médias ont été trop passifs
au sujet des sources de l’opposition syrienne,
sans s’intéresser à leur nature
et à leurs affiliations politiques.
Il est temps d’y regarder de plus près…

16 juillet 2012

C’est un cauchemar qui se déroule en Syrie, dans les maisons d’al-Heffa et dans les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire va finir : avec des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé.


C’est l’histoire de la guerre en Syrie, mais une autre histoire doit être dite. Une histoire moins sanglante, mais néanmoins importante. C’est une histoire des faiseurs de contes : les portes paroles, les « spécialistes de la Syrie », les « militants démocrates. » Les faiseurs de déclarations. Les gens qui « exhortent, » et « avertissent »et « appellent à l’action. »


C’est une histoire sur les membres les plus cités de l’opposition syrienne et leur connexion au business anglo-américain de fabrication d’oppositions. Les médias d’information grand public ont été, pour l’essentiel, remarquablement peu regardants au sujet des sources syriennes : en les présentant simplement comme « portes parole officiels » ou « militants pour la démocratie » sans, en général, examiner leurs déclarations, leurs trajectoires ou leurs affiliations politiques.


Il est important de le souligner : enquêter sur la trajectoire d’un porte-parole Syrien ne revient pas à mettre en doute la sincérité de son opposition à Assad. Mais une passion haineuse contre le régime Assad n’est en rien une garantie d’indépendance. En fait, in certain nombre de personnalités importantes du mouvement syrien d’opposition sont des exilés de longue date qui étaient subventionnés par le gouvernement US pour affaiblir le gouvernement Assad bien avant le déclenchement du Printemps arabe.


Même si la déposition du président Assad par la force n’a pas encore été ouvertement affichée par le gouvernement des Etats Unis, ces portes parole plaident ouvertement pour une intervention militaire en Syrie et sont de ce fait des alliés naturels pour les néoconservateurs US bien connus qui avaient soutenu l’invasion de l’Irak par Bush et font maintenant pression sur l’administration Obama pour qu’elle intervienne. Et comme nous le verrons, plusieurs de ces portes parole ont trouvé un soutien auprès de ceux qui, des deux côtés de l’Atlantique, sont en faveur d’ une intervention militaire, et dans certains cas, ils ont développé d’anciennes et lucratives relations avec eux.


« Le temps est compté » [Le sable s’écoule dans le sablier] a déclaré Hillary Clinton dimanche. Il est donc grand temps, au moment où les combats en Syrie s’intensifient, et où des bateaux de guerre russes font route vers Tartous, de regarder de plus près ceux qui parlent au nom du peuple syrien.

 

Le Conseil National Syrien


Les portes-parole d’opposition les plus cités sont les représentants officiels du Conseil National Syrien (CNS). Le CNS n’est pas la seule organisation d’opposition – mais il est généralement considéré comme « la principale coalition d’opposition » (BBC). Le Washington Times le décrit comme « une organisation qui coordonne des factions rivales basées hors de Syrie. » Le CNS est certainement l’organisation d’opposition qui a les relations les plus étroites avec les puissances occidentales et qui a appelé à une intervention étrangère dès les premières phases du soulèvement. En février de cette année, à l’ouverture du sommet des Amis de la Syrie en Tunisie, William Hague [ministre britannique des affaires étrangères, NdT] avait déclaré : « Je rencontrerai les dirigeants du Conseil national Syrien d’ici quelques minutes… Nous, ainsi que d’autres nations, les traiterons et les reconnaîtrons en tant que représentants légitimes du peuple syrien. »

Le plus haut porte-parole officiel du SNC est l’universitaire syrienne établie à Paris, Bassma Kodmani.

 

Bassma Kodmani §


Kodmani est membre du bureau exécutif et chargée des affaires étrangères au Conseil National Syrien. Kodmani est proche du centre de la structure de pouvoir du CNS, et elle est un des porte-paroles du CNS les plus actifs. « Aucun dialogue n’est possible avec le régime en place. Nous ne pouvons discuter que de la manière d’aller vers un système politique différent, » a-t-elle déclaré cette semaine. On la retrouve, citée par l’AFP : « L’étape suivante requiert une résolution sous le chapitre VII [de la charte de l’ONU] qui autorise l’usage de tous les moyens légitimes, de moyens coercitifs, d’un embargo sur les armes ainsi que l’usage de la force pour obliger le régime à se conformer » [à la résolution].


Cette déclaration a été titrée de la manière suivante : « Les Syriens appellent à une force armée de maintien de la paix » (Herald Sun, Australie). Quand il est fait appel à une action militaire internationale de grande ampleur, il semble tout simplement raisonnable de demander : qui exactement fait cet appel ? Nous pouvons dire simplement, « un porte-parole officiel du SNC, » ou nous pouvons regarder d’un peu plus près.


Cette année, c’était le deuxième Bilderberg pour Kodmani. A la conférence de 2008, Kodmani était inscrite en tant que française ; en 2012 sa francité avait disparu et elle était inscrite simplement comme « internationale » - sa patrie était devenue le monde des relations internationales.


Quelques années en arrière, Kodmani travaillait pour la Ford Foundation au Caire, où elle était directrice de son programme de gouvernance et de coopération internationale. La Ford Foundation est une vaste organisation dont le siège est à New York et Kodmani avait déjà un rang assez haut placé. Mais elle était sur le point de monter d’une division.


Vers cette époque, février 2005, les relations syro-étatsuniennes s’étaient gravement détériorées, et le président Bush avait rappelé son ambassadeur à Damas. De nombreux projets d’opposition datent de cette période. « L’argent US pour des personnalités de l’opposition syrienne a commencé à affluer sous le président George W. Bush après qu’il a effectivement gelé les relations politiques avec Damas en 2005, » explique le Washington Post.


En septembre 2005, Kodmani a été nommée directrice exécutive de l’Arab Reform Initiative (ARI)- un programme de recherche initié par une puissante organisation de lobbying, le Council on Foreign Relations (CFR).


Le CFR est un think tank d’élite en matière de politique étrangère, l’Arab Reform Initiative est présenté sur son site web comme un « projet du CFR. » Plus précisément, l’ARI a été lancée par une organisation interne au CFR appelée le US/Middle East Project" – un groupe de diplomates de haut niveau, de financiers et d’officiels du renseignement, dont l’objectif affiché est d’entreprendre une « analyse politique » régionale de sorte « à prévenir les conflits et à promouvoir la stabilité. » L’ US/Middle East Project poursuit ces objectifs sous la supervision d’un conseil international présidé par le général en retraite Brent Snowcroft.

Brent Snowcroft (président émérite) est un ancien conseiller pour la sécurité nationale du président des Etats Unis – il avait succédé dans ce rôle à Henry Kissinger. A côté de Snowcroft dans le bureau international, nous trouvons son collègue en géostratégie Zbigniew Brzezinski qui lui avait succédé comme conseiller pour la sécurité nationale, et Peter Sutherland, le PDG de Goldman Sachs International. Donc, dès 2005, nous avions une partie du gratin de la banque et du renseignement en occident qui sélectionnait Kodmani pour diriger un projet de recherche sur le Moyen Orient. En septembre de cette année là, Kodmani avait été nommée directrice à plein temps du programme. Plus tôt en cette année 2005, le CFR avait assigné le « contrôle financier » du projet au Centre for European Reform (CER). C’est là que les Britanniques entrent en scène.


Le CER est supervisé par Lord Kerr ; le vice président de Royal Dutch Shell. Kerr est un ancien chef du service diplomatique et est conseiller principal à Chatham House (un think tank qui réunit les meilleurs cerveaux de l’establishment diplomatique britannique).


En charge de la gestion au jour le jour du CER, nous avons Charles Grant, ancien rédacteur en chef de la rubrique défense de The Economist, et membre en ce moment de l’ European Council on Foreign Relations (ECFR), un « thinktank paneuropéen » rempli de diplomates, d’industriels, de professeurs et de premiers ministres. Dans la liste de ses membres, vous trouverez le nom : « Bassma Kodmani (France/Syrie) – Directrice Exécutive, Arab Reform Initiative. »


Autre nom sur la liste : George Soros – le financier dont l’organisation à but non lucratif ‘Open Society Foundations » est une des principales sources de financement de l’ECFR. A ce niveau, les mondes de la banque, de la diplomatie, de l’industrie, du renseignement et les divers fondations et instituts de stratégie politique se retrouvent tous ensemble et, là, au milieu de tout ça, se trouve Kodmani.


Ce qu’il faut relever, c’est que Kodmani n’est pas une quelconque « militante pro-démocratie » qui s’est retrouvée par hasard devant un microphone. Elle dispose de références diplomatiques impeccables : elle a le statut de directrice de recherche à l’Académie Diplomatique Internationale – « une institution indépendante et neutre qui a pour vocation de promouvoir une diplomatie moderne ». L’Académie est présidée par Claude Cousseran, un ancien chef de la DGSE – le service de renseignements extérieurs français.


L’image qui se forme est celle de Kodmani comme fidèle lieutenant de l’industrie anglo-américaine de promotion de la démocratie. Sa « province d’origine » (d’après le site internet du CNS) est Damas, mais elle a des relations professionnelles étroites et anciennes avec précisément ces mêmes puissances qu’elle appelle à intervenir en Syrie.


Et nombre de ses collègues porte-paroles ont également de bonnes relations.


Radwan Ziadeh


Un autre représentant du SNC souvent cité est Radwan Ziadeh – directeur des relations extérieures du Conseil National Syrien. Ziadeh a un CV impressionnant : senior fellow d’un think tank de Washington financé par le gouvernement fédéral, l’US Institute of Peace (le conseil d’administration de l’USIP est plein d’anciens du Département de la Défense et du National Security Council ; son président est Richard Solomon, ancien conseiller de Kissinger au National Security Council).


En février de cette année, Ziadeh s’est associé à un groupe de faucons de l’élite de Washington pour signer une lettre appelant Obama à intervenir en Syrie : parmi ses cosignataires figurent James Woolsey (ancien chef de la CIA), Karl Rove (le mentor de Bush junior), Clifford May (Committee on the Present Danger) et Elisabeth Cheney, ancienne directrice de l’ Iran-Syria Operations Group au Pentagone.


Ziadeh est un organisateur infatigable, un parfait initié de Washington en relation avec certains des plus puissants think tanks de l’establishment. Les connections de Ziadeh s’étendent jusqu’à Londres. En 2009, il est devenu chercheur invité à Chatham House, et en juin de l’année dernière, il était présent dans le groupe d’experts d’un de leurs évènements – « Imaginer l’avenir politique de la Syrie » - partageant le plateau avec un autre porte-parole du CNS, Ausama Monajed (des informations sur Monajed ci-dessous) et un membre du CNS, Najib Ghadbian.


Le Wall Street Journal a identifié Ghadbian comme un des premiers intermédiaires entre le gouvernement US et l’opposition syrienne en exil : « Un premier contact entre la maison Blanche et le Front du Salut national (FSN) avait été assuré par Najib Ghadbian, un politologue de l’université de l’Arkansas. » C’était en 2005. Une année qui a marqué un tournant.


En ce moment, Ghadbian est membre du secrétariat général du CNS, et est au conseil de surveillance d’une organisation politique basée à Washington, le Syrian Center for Political and Strategic Studies (SCPSS) – une organisation dont il est le co-fondateur.


Ziadeh construit ce genre de relations depuis des années. En 2008, Ziadeh avait participé à une réunion avec des personnalités d’opposition dans des locaux gouvernementaux à Washington : une mini-conférence intitulée « Syria In-Transition ». La réunion avait été co-sponsorisée par un organisme basé aux USA appelé le Democracy Council et une organisation basée au Royaume Uni appelée le Movement for Justice and Development (MJD). Ce fut un grand jour pour le MJD – son président, Anas Al-Abdah, s’était déplacé de Grande Bretagne aux Etats Unis pour l’occasion avec son directeur des relations publiques. Ci-après, une description de cette journée tirée du site internet du MJD : « La conférence a vu une affluence exceptionnelle puisque la salle était bourrée à craquer d’invités de la Chambre des représentants et du sénat, ce représentants de centres d’études, de journalistes et dde Syriens expatriés aux USA. »


La journée avait débuté par un discours inaugural de James Prince, directeur du Democracy Council. Ziadeh participait à un groupe d’experts présidé par Joshua Muravchik (l’auteur ultra-interventionniste de la lettre ouverte « Bomb Iran » en 2006). Le thème de la discussion était « l’émergence d’une opposition organisée. » Assis à côté de Ziadeh danns ce groupe de discussion, se trouvait le directeur des relations publiques du MJD – un homme qui deviendra plus tard son collègue porte-parole au CNS – Ausama Monajed.


Ausama Monajed


Avec Kodmani et Ziadeh, Ausama (ou parfois Osama) Monajed est un des plus importants porte-paroles du CNS. Il y en a d’autres, bien sûr – le CNS est une structure énorme qui comprend les Frères Musulmans. Le spectre de l’opposition à Assad est très large, mais ce sont là quelques voix essentielles.


Il y a d’autres porte-paroles officiels qui ont une longue carrière politique, comme George Sabra du Parti Démocratique Populaire Syrien – Sabra a subi l’arrestation et un long séjour en prison pour son combat contre le « régime répressif et totalitaire en Syrie. » Et il existe d’autres voix d’opposition en dehors du CNS comme l’écrivain Michel Kilo, qui parle avec éloquence de la violence qui ravage son pays. « La Syrie est en cours de destruction – rue après rue, ville par ville, village après village. Qu’est-ce que ce genre de solution ? Pour le maintien au pouvoir d’un petit groupe, tout le pays est détruit. »


Mais il est hors de doute que la principale organisation d’opposition est le CNS et on constate que ce sont souvent Kodmani, Ziadeh et Monajed qui le représentent. Monajed apparaît souvent comme commentateur sur les chaînes télévisées d’informations. On le voit ici s’exprimant depuis son bureau à Washington. Monajed n’édulcore pas son message : « Nous voyons tous les jours à la télévision des civils assassinés et des enfants assassinés et tués, et des femmes violées »


Dans le même temps, sur Aljazeera, Monajed parle de « ce qui se passe vraiment, en réalité, sur le terrain, » des « miliciens d’Assad » qui « viennent et violent les femmes, tuent les enfants et les personnes âgées. » Monajed est devenu, depuis seulement quelques jours, blogueur sur le Huffington Post UK, où il explique en long et en large ; « Pourquoi le monde doit intervenir en Syrie » - appelant à une « assistance militaire directe » et à une « aide militaire étrangère. » Une fois de plus, la bonne question pourrait être : qui est ce porte-parole qui appelle à une intervention militaire ?


Monajed est membre du CNS où il est conseiller du président et il est, selon sa biographie au CNS, « le fondateur et directeur de Barada Television, » une chaîne satellitaire basée à Vauxhall, Londres sud. En 2008, quelques mois après avoir assisté à la conférence Syria In-Transition, Monajed était reparti pour Washington, invité à dîner avec George W. Bush avec d’autres dissidents bien en cour (on peut voit Monajed sur la photo souvenir, le troisième à partir de la droite, cravate rouge, non loin de Condoleeza Rice –à l’opposé de Garry Kasparov).


A cette époque, en 2008, le Département d’Etat US connaissait Monajed en tant que « directeur des relations publiques pour le Mouvement pour la Justice et le Développement (MJD) qui dirige la lutte pour un changement démocratique et pacifique en Syrie. »


Examinons de plus près le MJD. L’an dernier, le Washington Post a sélectionné une information de Wikileaks qui a publié des quantités de communications diplomatiques piratées. Ces communications montrent qu’un important flux financier va du Département d’Etat US au Mouvement pour la Justice et le Développement dont le siège se trouve en Grande Bretagne. Selon l’article du Washington Post : « Barada TV est étroitement affiliée au Mouvement pour la Justice et le Développement, un réseau d’exilés Syriens établi à Londres. Les câbles diplomatiques américains classifiés montrent que le Département d’Etat a donné pas moins de 6 millions de dollars à cette organisation depuis 2006 pour qu’elle fasse fonctionner la chaîne satellitaire et pour financer d’autres activités à l’intérieur de la Syrie. »


Un porte-parole du Département d’Etat avait réagi à cet article en déclarant : « Essayer de promouvoir une transformation vers un processus plus démocratique dans cette société ne porte pas nécessairement atteinte au gouvernement en place ». » Et ils ont raison, « pas nécessairement. »


Questionné au sujet de l’argent du Département d’Etat, Monajed dit lui-même « ne pas pouvoir confirmer » un financement du Département d’Etat US pour Barada TV, mais déclare : « Je n’ai personnellement pas reçu un centime. » Malik al -Abdeh, tout récemment encore chef de la rédaction à Barada TV insiste : « Nous n’avons pas eu de liens directs avec le Département d’ Etat US. » La signification de cette phrase tourne autour du mot « directs ». Il convient de noter que Malik al -Abdeh, se trouve aussi être un des fondateurs du Mouvement pour la Justice et le Développement (destinataire de 6 millions de dollars du Département d’Etat selon le câble rendu public). Et il est le frère du président de la chaîne, Anas Al-Abdah. Il est aussi copropriétaire de la marque déposée du MJD : ce que Malik al Abdeh reconnaît, c’est que Barada TV reçoit une bonne part de ses financements d’une fondation américaine : le Democracy Council. Un des co-sponsors (avec le MJD) de la mini-conférence Syria In-Transition. Donc, ce que nous avons en 2008, lors de cette même réunion, ce sont précisément les dirigeants de des organisations identifiées dans les câbles Wikileaks comme étant le canal (le Democracy Council) et le bénéficiaire (le MJD) de grosses sommes d’argent du Département d’Etat.


Le Democracy Council (un pourvoyeur de subventions basé aux Etats Unis) cite le Département d’Etat comme étant une de ses sources de financement. Il travaille ainsi : le Democracy Council sert d’intermédiaire pour gérer des subventions en tant qu’intermédiaire entre la "Middle East Partnership Initiative" du Département d’Etat et des « partenaires locaux » (comme Barada TV). Comme l’explique le Washington Post :

« Plusieurs câbles diplomatiques émanant de l’ambassade à Damas révèlent que les exilés Syriens reçoivent de l’argent d’un programme du Département d’Etat appelé la Middle East Partnership Initiative. Selon ces câbles, le Département d’Etat a fait transiter l’argent à l’organisation en exil via le Democracy Council, une fondation dont le siège se trouve à Los Angeles. »


Le même article attire l’attention sur un câble de 2009 émis par l’ambassade US en Syrie qui indique que le Democracy Council a reçu 6,3 millions de dollars du Département d’Etat pour réaliser un programme concernant la Syrie, la "Civil Society Strengthening Initiative". Le câble la décrit comme « un discret effort de collaboration entre le Democracy Council et des partenaires locaux » dans le but de produire, entre autres choses, « divers concepts de diffusion [des idées]. » Selon le Washington Post : « D’autres câbles indiquent clairement qu’un de ces concepts était Barada TV. »


Il y a encore quelques mois, la Middle East Partnership Initiative (MEPI) du Département d’Etat était supervisée par Tamara Cofman Wittes (elle est maintenant à la Brookings Institution – un thinktank influent de Washington). Selon elle, la MEPI a « créé une ‘image’ positive des efforts des USA pour promouvoir la démocratie. » Quand elle travaillait sur ce dossier, elle avait déclaré : « Il y a de nombreuses organisations en Syrie et dans d’autres pays qui veulent des changements dans leurs gouvernements… C’est un agenda auquel nous croyons et nous allons le soutenir. » Et par soutien, elle veut dire financier.


L’argent


Ce n’est pas nouveau. Revenez un moment au début 2006, et vous avez une annonce par le département d’Etat d’une nouvelle « opportunité de subventionnement » appelée le « Syria Democracy Program. » Avec une offre de subventions d’un montant de « 5 millions de dollars sur l’année fiscale fédérale 2006. » Le but de ces subventions ? « Accélérer le travail des réformateurs en Syrie. »


En ce moment, l’argent afflue encore plus vite que jamais (Cf le 18.7.12, attentat du "garde du corps" de Bcahar-el-Assad, grassement payé, note de CD). Au début juin 2012, le Syrian Business Forum a été lancé à Doha par des dirigeants de l’opposition, dont Wael Merza (secrétaire général du CNS). « Ce fonds a été établi pour soutenir toutes les composantes de la révolution en Syrie, » avait déclaré Merza. Le niveau de ce fonds ? Quelque 300 millions de dollars. La provenance de l’argent n’est pas claire du tout, quoique Merza « a fait allusion à un puissant soutien financier des Etats arabes du Golfe pour le nouveau fonds » (al Jazeera). A son lancement, Merza avait dit que quelque 150 millions de dollars avaient déjà été dépensés, en partie pour l’Armée Syrienne Libre (ASL).


L’organisation d’hommes d’affaires Syriens de Merza était présente à une conférence du Forum Economique Mondial intitulée « Plateforme pour la coopération internationale » qui s’est tenue à Istanbul en novembre 2011. Tout cela s’inscrit dans le processus par lequel le SNC a grandi en réputation, pour devenir selon les propres termes de William Hague, « un représentant légitime du peuple syrien » et être capable de gérer ouvertement ces sommes énormes.


Construire la légitimité – de l’opposition, de sa représentation, de l’intervention – est l’essentiel de bataille propagandiste.

 

Dans une lettre ouverte publiée en février de cette année par USA Today, l’ambassadeur Dennis Ross déclarait : « Il est temps de rehausser le statut du Conseil national Syrien. » Ce qu’il voulait, urgemment, était « la création d’une aura d’inévitabilité du CNS comme alternative à Assad. » L’aura d’inévitabilité. Gagner la bataille à l’avance.


Un combattant essentiel dans cette bataille pour les esprits et les cœurs est le journaliste Américain et blogueur pour le Daily Telegraph, Michael Weiss.


Michael Weiss


Un des experts de la Syrie les plus cités dans les médias occidentaux – et un enthousiaste d’une intervention occidentale – Michael Weiss fait écho à l’ambassadeur Ross quand il dit : Une intervention militaire en Syrie n’est pas tant une question de préférence que d’inévitabilité. »


Certains écrits interventionnistes de Weiss peuvent être trouvés sur le site web beyrouthin pro-Washington appelé ‘NOW Lebanon’ – dont la section ‘NOW Syria’ est une source importante d’actualités syriennes. NOW Lebanon a été créé en 2007 par Eli Khoury, un cadre de Saatchi & Saatchi. Khoury est présenté dans l’industrie publicitaire comme « un spécialiste de la communication stratégique, spécialisé dans le développement de l’image de marque des entreprises et des gouvernements. »


En mai dernier, Weiss avait déclaré à NOW Lebanon que grâce à la fourniture d’armes aux rebelles Syriens, « nous avons déjà commencé à voir quelques résultats. » Il avait montré une approbation semblable pour les développements militaires quelques mois auparavant dans un article pour le New Republic : « Au cours des dernières semaines, l’Armée Syrienne Libre et d’autres unités rebelles indépendantesont fait de gros progrès – à la suite de quoi, comme tout blogueur peut le faire, il avait présenté son « Plan d’action pour une intervention militaire en Syrie. »


Mais Weiss n’est pas seulement un blogueur. Il est aussi le directeur de la communication et des relations publiques de la Henry Jackson Society, un thinktank de politique étrangère ultra-ultra-belliciste.


Parmi les parrains de la Henry Jackson Society à l’international, figurent : James "ex-CIA boss" Woolsey, Michael "secrétaire à la sécurité intérieure" Chertoff, William "PNAC" [Project for a New American Century] Kristol, Robert "PNAC" Kagan’, Joshua "Bomb Iran" Muravchick, et Richard "Prince des Ténèbres" Perle. La société est dirigé par Alan Mendoza, conseiller en chef du groupe parlementaire interpartis sur la sécurité internationale et transatlantique.


La Henry Jackson Society est intransigeante sur sa « stratégie avancée » pour la démocratie. Et Weiss est chargé du message. La Henry Jackson Society est fière de la grande influence de son chef des relations publiques : « Il est l’auteur de l’influent rapport « Intervention en Syrie ? Une évaluation de la légalité, de la logistique et des risques, » qui a été repris et approuvé par le Conseil national Syrien. »


Le rapport original de Weiss a été rebaptisé "Safe Area for Syria" – et a fini sur le site web officiel syriancouncil.org, comme pièce de la littérature stratégique de leur bureau militaire. La reprise du rapport de la Hery Jackson Society a été orchestrée par le fondateur et directeur exécutif du Strategic Research and Communication Centre (SRCC) – un certain Ausama Monajed.


Donc, le fondateur de Barada TV, Ausama Monajed, a édité le rapport de Weiss, l’a publié via sa propre organisation (le SRCC) et l’a transmis au Conseil national Syrien avac le soutien de la Henry Jackson Society.


La relation ne pouvait pas être plus étroite. Monajed en vient même à traiter des demandes pour des « interviews de la presse avec Michael Weiss. » Weiss n’est pas le seul stratégiste à avoir esquissé une feuille de route pour cette guerre (de nombreux thinktanks y ont réfléchi, de nombreux faucons en ont parlé), mais certains des aspects les plus saillants sont le produit de sa réflexion.


L’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme


La justification pour « l’inévitable » intervention militaire est la sauvagerie du régime du président Assad : les atrocités, les bombardements, les violations des droits de l’homme. L’information est cruciale ici, et une source domine toutes les autres quant à la fourniture d’informations sur la Syrie. Elle est citée à chaque fois : « Le directeur de l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH) a déclaré à la Voice Of America que les combats et les bombardements avaient tué au moins 12 personnes dans la province de Homs. »


L’OSDH est communément utilisé comme unique source pour d’informations et de bilans statistiques. Cette semaine, par exemple, l’AFP a publié cette dépêche : « Les forces syriennes ont bombardé les provinces d’Alep et de Deir Ezzor et au moins 35 personnes ont été tuées dimanche dans tout le pays, dont 17 civils, a annoncé un organisme d’observation. » Différentes atrocités ainsi que des chiffres de pertes sont énumérés, tous en provenance d’une seule source : « Rami Abdel Rahman, le directeur de l’Observatoire a déclaré par téléphone à l’AFP. »


Des statistiques plus horribles les unes que les autres émanent en nombre de « l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme » (AP). Il est difficile de trouver une information de la presse sur la Syrie qui ne le cite pas. Mais qui sont-ils à l’OSDH ? « Ils », c’est Rami Abdulrahman (ou Rami Abdel Rahman), qui réside à Coventry.


Rami Abdullrahman chez lui à Coventry


Selon une dépêche Reuters de décembre de l’an dernier : « Quand il ne répond pas aux appels téléphoniques de la presse internationale, Abdulrahman n’est qu’à quelques minutes, plus bas dans la rue, dans son magasin de vêtements qu’il gère avec sa femme. »

Quand le blog Middle East live du Guardian avait cité « Rami Abdul-Rahman de l’ Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme, » il avait aussi proposé un lien vers un article sceptique du Modern Tokyo Times, un article qui invitait les organes d’information à être un peu « plus objectifs quant à leurs sources » quand ils citent « cette soi-disant entité, » qu’est l’OSDH.


Ce nom, « Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme », sonne si respectable, si inattaquable, si objectif. Et pourtant, quand Abdulrahman et son « ONG basée en Grande Bretagne » (AFP/NOW Lebanon) sont la seule source pour de nombreuses informations sur un sujet aussi important, il pourrait sembler raisonnable de soumettre cet organisme à un examen un peu plus approfondi que ce qui a été fait jusqu’à présent.


Cet Observatoire n’est en aucun cas la source syrienne d’informations à qui on peut faire confiance aveuglément ou presque…


Hamza Fakher


La relation entre Ausama Monajed, le CNS, les faucons de la Henry Jackson Society et un média accepté sans condition peut s’observer dans le cas de Hamza Fakher. Le 1er janvier, Nick Cohen écrivait dans l’Observer : « Pour avoir un aperçu du niveau de la barbarie, écoutez Hamza Fakher, un militant pour la démocratie qui est une des sources les plus fiables sur les crimes que cache le blackout du régime sur l’information. »


Il poursuit en reprenant les horribles récits de Fakher de tortures et de massacres. Fakher parle à Cohen d’une nouvelle technique de torture dont il a entendu parler, la plaque brûlante : « imaginez toute la chair fondant jusqu’à l’os avant que le prisonnier tombe sur la plaque. » Le lendemain, Shamik Das, écrivant sur la « base de preuves » dans le blog progressiste Left Foot Forward, cite la même source : « Hamza Fakher, un militant pour la démocratie, décrit l’affligeante réalité… » - répète le compte rendu de Cohen sur les atrocités.

 

Alors, qui est exactement le « militant pour la démocratie » Hamza Fakher ?


Il se trouve que Fakher est le co-auteur de Revolution in Danger, un « briefing de le Henry Jackson Society » publié en février 2012. Il a co-rédigé ce document avec Michael Weis, le directeur de la communication de la Henry Jackson Society. Et quand il ne co-écrit pas des briefings de la Henry Jackson Society, Fakher est le directeur de la communication du Strategic Research and Communication Centre (SRCC) basé à Londres. Selon leur site web, « Il a rejoint le centre en 2011 et a été chargé de la stratégie et des produits de communication du centre. »


Comme vous vous en souvenz sans doute, le SRCC est dirigé par Ausama Monajed : « M. Monajed a fondé le centre en 2010. Il est largement cité et interviewé dans la presse et les médias internationaux. Il travaillait auparavant comme consultant en communication en Europe et aux Etats Unis et a été directeur de Barada Television… »


Monajed est le patron de Fakher.


Si ce n’était pas suffisant, pour la touche finale de Washington, on trouvera au conseil d’administration du Strategic Research and Communication Centre, Murhaf Jouejati, profeseur à la National Defence University, à Washington – « la première institution de formation militaire interarmes (JPME oint Professional Military Education) qui est « sous l’autorité de son président, le chef d’état-major inter armes. »


Si vous aviez envie d’aller faire un tour au "Strategic Research and Communication Centre" de Monajed, vous le trouverez à cette adresse : Strategic Research & Communication Centre, Office 36, 88-90 Hatton Garden, Holborn, London EC1N 8PN.

 

Office 36 à 88-90 Hatton Garden est aussi l’endroit où vous trouverez le siège londonien de The Fake Tan Company, Supercar 4 U Limited, de Moola loans (une société de crédit), d’Ultimate Screeding (for tous vos besoins de nivelage), and The London School of Attraction – « un centre de formation londonien qui aide les hommes à développer les compétences et la confiance pour rencontrer et attirer les femmes. » Et encore une autre centaine d’entreprises. C’est un bureau virtuel. Il y a d’ailleurs quelque chose d’étrangement approprié dans tout ça. Un « centre de communication » - qui n’a même pas de local – au nom pompeux mais sans substance concrète.


C’est la réalité de Hamza Fakher. Le 27 mai, Shamik Das de Left Foot Forward a cité à nouveau un récit d’atrocités relaté par Fakher qu’il présente cette fois comme « le récit d’un témoin oculaire » (ce que Cohen n’a jamais affirmé) et qui maintenant s’est cristallisé comme étant « le dossier du régime Assad. »


Ainsi, un rapport sur des atrocités fourni par un stratégiste de la Henry Jackson Society qui est le responsable de la communication du service des relations publiques de Mosafed a pris l’envergure d’un « dossier » historique.


Je ne veux pas dire que les récits d’atrocités sont forcément faux, mais combien parmi ceux qui les prennent pour argent comptant s’intéressent à leurs origines ?


Et n’oublions pas, la déstabilisation qui a été entreprise dans le domaine de l’information et de l’opinion publique l’est encore plus sur le terrain. Nous savons déjà que (au minimum) « la CIA et le Département d’Etat… aident l’Armée Syrienne Libre de l’opposition à développer des routes logistiques pour acheminer des fournitures à l’intérieur de la Syrie et donnent une formation dans le domaine des [télé]communications. » (Comme la France de Fabius, note de C D)


Les soutes à bombes sont ouvertes. Les plans ont été préparés.


Ces choses étaient en préparation depuis longtemps. L’énorme énergie et la planification méticuleuse qui ont été investies dans ce changement de régime – c’est à vous couper le souffle. La force de persuasion et les entrées politiques des grandes fondations et des think tanks politiques sont considérables, mais l’examen des sources ne se contente pas de titres pompeux, de bourses de recherche et de « briefings de stratégie. » On doit demander : directeur exécutif de quoi exactement. Le fait d’avoir les mots « démocratie » ou « droits de l’homme » dans l’intitulé de votre job ne vaut pas dispense de ce contrôle.


Et si vous êtes un « responsable de la communication, » cela implique que vos paroles doivent être accueillies avec une prudence extrême. Weiss et Fakher, tous deux responsables de communication sont des professionnels des relations publiques. Lors de l’évènement de Chatham House en juin 2001, Monajed était inscrit en tant que « directeur de la communication de la National Initiative for Change » et il était directeur des relations publiques pour le Mouvement pour la Justice et le Développement (MJD). Le craéteuutr du site web d’informations NOW Lebanon, Eli Khoury, est un cadre publicitaire de Saatchi. Ces responsables de la communication travaillent dur pour créer ce que Tamara Witts appelait une [image de] « marque positive. »


Ils vendent l’idée d’une intervention militaire et d’un changement de régime, que la presse grand public est pressée d’acheter.

 

Beaucoup de « militants » et de porte-paroles de l’opposition syrienne sont étroitement liés (souvent financièrement) aux Etats Unis et à Londres : à ceux-là mêmes qui feraient l’intervention. Ce qui veut dire que les informations et les chiffres donnés par ces sources ne sont pas nécessairement de la pure information ; ce sont des arguments de vente dans une campagne de relations publiques.


Mais il n’est jamais trop tard pour poser des questions, pour examiner des sources. Poser des questions ne fait pas de vous un admirateur d’Assad ; c’est un argument spécieux. Cela vous rend seulement moins susceptible d’être induit en erreur par la propagande.

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il nait un sceptique par minute.


Charlie Skelton - The Guardian (UK)
12 juillet 2012



 

 

Charlie Skelton est un de ces journalistes atypiques dont la Grande Bretagne semble avoir le secret, qui associe l’excentricité à la culture générale et à la rigueur professionnelle.


Pour Bassma Kodmani: « Le Conseil national syrien souhaite aussi impliquer les voisins arabes de la Syrie, qui ont un rôle important à jouer.» Crédits photo : NOUVELOBS/SIPA/SIPA

 

http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/03/01003-20111003ARTFIG00775-bassma-kodmaniil-faut-asphyxier-le-regime-syrien.php/

La controverse à propos de Basma Kodmani

Une caution moderniste à une alliance rétrograde

(..) Mais la propulsion au poste de porte-parole de l’opposition syrienne de cette chercheuse à l’IFRI (Institut Français de Relations Internationales), le fortin atlantiste de la pensée stratégique de la diplomatie française, de surcroît ancienne directrice de la branche régionale de la Ford Foundation au Caire, et auditrice assidue au Forum de Bilderberg, la plateforme décisionnelle des cosmocrates de la trilatérale (Etats-Unis, Europe, Japon) a été perçue par des franges de l’opinion arabe comme une volonté de conférer un halo de modernité à une opposition largement dominée par les «Frères Musulmans».


Un effet d’image destiné à gommer dans l’opinion le congrès de juillet 2011, tenu à Paris par les Frères Musulmans, sous l’égide de Bernard Henry Levy, le plus en vue des intellectuels français pro-israéliens, désastreux pour la crédibilité de l’opposition syrienne. Une opération de ravalement cosmétique à une alliance rétrograde, boudée d’ailleurs à ce titre par d’authentiques résistants de l’intérieur.

 

Pour un duo qui se veut représentatif de la future Syrie libre, moderne, démocratique et indépendante, son placement sous tutelle de l’ancien pouvoir colonial, un des grands soutiens aux dictateurs arabes déchus (Egypte, Tunisie), artisan du démembrement de leur pays d’origine, la Syrie, au bénéfice de la Turquie, par détachement du district d’Alexandrette, et, maitre d’œuvre du blocus de Gaza sous la mandature Sarkozy, pouvait difficilement se percevoir comme une marque de génie politique, nonobstant les effets corrosifs de cette servilité sur la crédibilité du leadership de l’opposition.

 

Sans charisme, sans relief, sans véritable marge de manœuvre, le noyau français au sein de l’opposition syrienne est apparu, neuf mois après son lancement, comme tributaire de ses commanditaires, à la merci de leur agenda diplomatique, oubliant ou feignant d’oublier que la stratégie occidentale de la dernière décennie a visé à sanctuariser Israël et à ostraciser l’Iran en vue de consacrer une mise sous tutelle durable du monde arabe à l’hégémonie israélo-américaine.

 

Nicolas Sarkozy, le pivot européen de l’axe israélo-américain, Alain Juppé, le ministre gaulliste néo atlantiste concédant arbitrairement et unilatéralement à Israël, en pleine bataille de Syrie, le droit de se dégager de ses obligations internationales concernant les territoires palestiniens de 1967, assurant de surcroit se ranger du côté d’Israël en cas de guerre régionale, la Turquie, l’autre manche de la tenaille qui étrangle, avec Israël, leur pays d’origine, l’Emir du Qatar, l‘artisan de la désarticulation de la Libye et Youssef al Qardawi, l’ancienne bête noire de l’Occident reconverti dans l’honorabilité par le fait des royalties princiers …on aurait rêvé meilleure caution morale à une entreprise d’une telle ampleur, la transformation démocratique de la Syrie, et, au-delà du Monde arabe.

 

Circonstance aggravante, le précédent géorgien de Salomé Zoubachvili, binationale franco-géorgienne, nommée ministre des Affaires étrangères de Géorgie après avoir été ambassadeur de France, a pointé la nature hybride du duo et joué en sa défaveur en ce qu’elle a posé le problème du bien-fondé d’une décision visant à confier la direction de l’opposition syrienne à des membres de la fonction publique française, c’est-à-dire à des salariés de l’ancien pouvoir colonial.

 

Pour rappel à l’ordre, à l’intention du lecteur arabophone, le code de conduite édicté par Nasser à l’égard des menées impérialistes:http://www.youtube.com/watch?v=DdgivvmnZGA&feature=youtu.be


Et pour le lecteur francophone le résumé suivant:


Répliquant à une menace américaine de lui couper l’assistance financière, Nasser a proclame «Les Américains menacent de nous affamer. Eh bien on mangera quatre jours sur sept, un jour sur deux, un repas sur deux. (..)

 

En la imagen, Bassma Kodmani, representante del Consejo Nacional Sirio (CNS). EFE/Archivo

  http://www.que.es/ultimas-noticias/internacionales/fotos/imagen-bassma-kodmani-representante-consejo-f523645.html

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Voir aussi :

saidabiida.blog.fr/.../france-syrie-les-mercenaires-infeodes-a-la-franc...
20 févr. 2012 – Bassma Kodmani qui est aussi agent de la DGSE et opère au ... ce qui devrait selon le contexte justifier la présence d'Israël parmi eux ( !) ...
www.infosyrie.fr/.../lopposition-na-pas-transforme-lessai-de-damas/
20 févr. 2012 – Bassma Kodmani participant à un débat télévisé dans lequel elle exprime son admiration pour « Israël » et les Israéliens et estime que « les ...
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 04:00

 

Samedi 14 juillet 2012

 

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http://www.alterinfo.net/

 

 

Le "cri" de Lucien Pons

sur Marianne (commentaire)

 

Je suis scandalisé et agacé par la déferlante en faveur de ces fameux combattants de la liberté qui ont déjà si bien opéré en Libye, en Irak et en de nombreux autres pays. Les forces du bien, islamo atlantistes répandent partout la bonne parole ultralibérale. Pour eux la liberté serait donc synonyme de malheur et de mort. Pour ces chevaliers des temps modernes, en fait pour ces chevaliers de l’apocalypse, l'émancipation passe par la charia.

Les femmes, ces créatures du mal, doivent se soumettre à l'autorité suprême de l’homme et accepter de se voiler sous la menace. La vague impressionnante de femmes voilées dans notre pays devrait nous faire réfléchir quant à la démarche de ces adeptes du libre marché. Pour eux, le communautarisme est un allié indispensable pour créer des métastases dans le corps social. Les alliés objectifs de la stratégie de choc, sont soutenus et armés en prêcheurs intégristes par les pires régimes du moyen orient. Dans les monarchies du Golfe, pas question de liberté, pas question de démocratie, ils ont écrasé dans le sang le printemps arabe du Bahreïn, sans susciter la moindre émotion parmi la caste bien-pensante occidentale. Monsieur Botul, alias BHL, n’a pas levé d’armée pour venir en aide à ces personnes éprises de liberté.

La manipulation mentale est une arme absolue, comme dans le meilleur des mondes on sacrifie aux rituels démocratiques tout en confisquant les vrais pouvoirs aux élus du peuple.
Nous devrions nous interroger sur la constance de l'alignement de notre politique étrangère sur les pires travers de l'alliance atlantique. Pourquoi ne parle-t-on pas de la sortie de la France du gouvernement intégré de l'OTAN? Pourquoi notre indépendance ne fait-elle pas parti des sujets offerts aux débats ? Pourquoi cette armée de supplétifs doit garantir la suprématie de l'empire américain partout dans le monde ? Je crois me souvenir que cette alliance a été crée au départ pour protéger chaque pays membre d'une agression extérieure. En quoi la Libye menaçait-elle un des pays de l'alliance? En quoi l'Irak, la Serbie, etc..., mettaient-ils en danger les intérêts vitaux d'un de ses membres?

Pour en revenir à la Syrie, j'en ai par dessus la tête de voir la presque totalité des média se transformer en officine de propagande en faveur du renversement du régime actuel.
La plupart des observateurs indépendants, la plupart des journalistes étrangers, mettent en avant la présence de groupes armés violents qui sèment la terreur, la désolation et la mort auprès de la population civile. La présence de mercenaires d'Al-Quaïda au sein de l’armée de libération de la Syrie est une information donnée par beaucoup de journalistes étrangers. Je vous invite à lire le reportage du journaliste britannique, Alex Thomson, concernant son expérience personnelle sur l’attitude des rebelles à propos des reporters étrangers utilisés à des fins de propagande. Son témoignage personnel, « Syrie : Journalistes envoyés à la mort par les rebelles (Channel 4) » par Alex Thomson.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31374

Dans les grands média français, nos grands reporters se contentent de filtrer les informations et de répéter à satiété la litanie selon laquelle le président Bachar El Assad massacrerait sa population dans un accès de folie meurtrière.

Afin d'enfumer un peu plus le bon peuple on met en avant des fameuses ONG, telles "Human Rights Watch" ou bien le site pétitionnaire "Avaaz", afin de conforter les certitudes que nous devons tous avoir. Le seul problème est que ces belles officines sont des têtes de pont de la CIA afin de manipuler les opinions publiques à travers le monde. L'une d'entre elles a-t-elle déjà engagé une quelconque action en faveur des indignés du Québec, d'Espagne, d'Israël, ou d'ailleurs? Cherchez bien, la réponse est non. Le calme plat est la seule réponse envisagée dans ce cas.

Comment se fait-il que les média dominants ne cherchent pas à nous informer? Pourquoi leurs préoccupations sont-elles seulement bellicistes en faveur des lobbys du complexe militaro financier, états-uniens de préférence? La polémique autour du rôle de Thalès est éloquente dans l’article de Marianne. Thalès est un concurrent sérieux il convient de prendre sa place.

J'attendrais des grands média qu'ils m'informent.
J'attendrais des grands média qu’ils fassent des enquêtes sérieuses.
J'attendrais des grands média qu'ils n'essaient pas de manipuler les citoyens.
J'attendrais des grands média qu'ils agissent en faveur de la paix.
J'attendrais des grands média qu'ils favorisent les manifestations citoyennes en faveur de la paix dans le monde.

Hélas, rien de cela ne nous est proposé, seul un salmigondis de mensonges plus ou moins forts est servi en pâture au public, afin de le transformer en va-t-en-guerre.

Comment peut-on se plaindre encore que la grande presse va mal, que les citoyens délaissent les canaux officiels de l’information, tout en servant cette soupe de propagande quotidienne?

Les grands journalistes existent. Ils sont épris de l’éthique d’Albert Londres. Ils veulent informer, analyser, recouper, en un mot exercer leur métier normalement. Il est insupportable que les intérêts des oligarchies leur imposent le silence.

 

Posté par Lucien PONS le 16/06/2012 20:22

 

http://www.marianne2.fr/Syrie-malgre-les-massacres-le-commerce-des-armes-continue_a219677.html?com&order=2&start=20#comments

 

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Reçu aussi :

 

Chère Eva,
 
Je vous envoie un modèle de courrier de réabonnement aux journaux qui nous (des)informent si bien !
 
 
 
" Bonsoir,

Je viens une nouvelle fois de recevoir une offre "alléchante"d'abonnement,
malheureusement tant que vos pseudos journalistes donneront une continuelle désinformation imposée par leurs maitres de la haute finance internationale, je me contenterai d'aller sur les sites d'infos alternatives où je serai sùr d'avoir une information impartiale !

Je me désespère du monde Orwellien dans lequel nous sommes entrés où le mensonge d'état est érigé en vérité absolue ...

Et pour illustrer mes propos je vous renverrais à cette déclaration !

" La presse libre, déclare John Swaiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu, n'existe pas. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l'opinion au service des Puissances de l Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses ".

Ne vous étonnez pas de la désaffection de votre lectorat, vous êtes les premiers responsables de votre perte par votre lâcheté !

Patrice Sanchez "

 

._________________

 

Samedi 14 juillet 2012

 

Kofi Annan comme dernière chance ?
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Diplomatie/Kofi-Annan-comme-derniere-chance
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Kofi Annan semble avoir comme un doute !
 
Kofi Annan a comme un doute
Ce dimanche 8 juillet, dans un entretien au journal Le Monde (qui est l’un des diffuseurs de fausses nouvelles sur la Syrie… après avoir fait le même travail sur la Libye), Kofi Annan semble avoir comme un doute.
  
Après avoir regretté que l’Iran n’ait pas été convié aux réunions organisées par les faiseurs de guerre (« l'Iran est un acteur. Il devrait faire partie de la solution. Il a de l'influence et nous ne pouvons pas l'ignorer »), Kofi Annan déclare : « Mais ce qui me frappe, c'est qu'autant de commentaires sont faits sur la Russie, tandis que l'Iran est moins mentionné, et que, surtout, peu de choses sont dites à propos des autres pays qui envoient des armes, de l'argent et pèsent sur la situation sur le terrain. Tous ces pays prétendent vouloir une solution pacifique, mais ils prennent des initiatives individuelles et collectives qui minent le sens même des résolutions du Conseil de sécurité. La focalisation unique sur la Russie irrite beaucoup les Russes ». C’est une façon de protester contre les forces de l’OTAN et du Golfe, qui financent, arment et poussent leurs mercenaires à des actes de guerres.
 
Le Monde se fait alors le porte-parole de « l’opposition syrienne » en considérant que « le texte de Genève » fait trop de concessions à la Russie. Kofi Annan répond crûment : « il est regrettable que les opposants aient réagi de cette manière. Le communiqué de Genève a été élaboré par un groupe d'États dont 80 % sont membres du Groupe des amis de la Syrie [qui a appelé vendredi 6 juillet au départ de Bachar Al-Assad]. C'est pourquoi prétendre que l'opposition a été "trahie" ou "vendue" est assez bizarre. La réunion de Paris est une formidable occasion pour que les "amis" de la Syrie, dont la France, les États-Unis, le Qatar, le Koweït, la Turquie, expliquent cela à l'opposition et rétablissent les faits ».
  
Le Monde ne renonce pas à son rêve de bombardement de la Syrie et pose à Kofi Annan cette question : « sûr de la Syrie, que reste-t-il de la "responsabilité de protéger", un principe que vous aviez contribué à élaborer, en tant que secrétaire général de l'ONU, après la Bosnie et le Rwanda ? ». Kofi Annan répond : « je vais vous dire franchement : la manière dont la "responsabilité de protéger" a été utilisée sur la Libye a créé un problème pour ce concept. Les Russes et les Chinois considèrent qu'ils ont été dupés : ils avaient adopté une résolution à l'ONU, qui a été transformée en processus de changement de régime. Ce qui, du point de vue de ces pays, n'était pas l'intention initiale. Dès que l'on discute de la Syrie, c'est "l'éléphant dans la pièce" ».
  
Kofi Annan déclare aussi ne pas être sûr de réussir dans sa mission de trouver une solution politique, c'est-à-dire de faire cesser les affrontements. Il faut dire que quand François Hollande (en notre nom, soit dit en passant !) déclare que Bachar Al-Assad doit partir, il nie par cette seule phrase l’essence même du droit international : chaque pays choisit lui-même son gouvernement sans ingérence extérieure. Et selon les déclarations de Kofi Annan, la France fait partie de ces pays qui arment des mercenaires et les poussent à tuer !
  
La trahison est dans les gènes : il ne faut jamais oublier qu’en 40, c’est la gauche qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain


Par Résistance - Communauté : La Cyber-résistance
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medias-guerre-info.jpg
.
Voir aussi :

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 03:53

 

 
http://www.dadychery.org/fr/2011/12/12/u-s-plans-arms-sales-to-haiti/
Saturday 14 July 2012 15:30
Code d'article: 101978
Les ventes d'armes américaines atteignent un record à 50 milliards
Agence de presse TAGHRIB (APT)
 
Le commerce d'armes en provenance des Etats-Unis a connu une année faste, avec des commandes principalement à destination de l'Arabie Saoudite et du Japon.

 
Les ventes d'armes américaines ont atteint un record cette année pour s'établir à plus de 50 milliards de dollars (39,5 milliards d'euros), portées par des contrats importants avec l'Arabie Saoudite et le Japon, a annoncé jeudi 14 juin un haut responsable de l'administration Obama.
Andrew Shapiro, secrétaire d'Etat adjoint aux affaires politiques et militaires, a par ailleurs évoqué le souhait de conclure des ventes supplémentaires avec l'Inde, qui envisage un achat de 22 hélicoptères Apache pour 1,4 milliard de dollars. 

Hausse de 70%, notamment grâce aux chasseurs Boeing
Ce chiffre représente une hausse de 70% par rapport aux ventes d'Etat à Etat de 2011, qui était déjà une année record, avec des ventes totalisant 30 milliards de dollars. 


Selon Challenges.fr, le contrat de 29,4 milliards avec l'Arabie saoudite, pour la vente de 84 chasseurs Boeing F-15SA et une amélioration de sa flotte existante de 70 F-15s pour des versions plus puissantes, a été "évidemment très significatif", selon le haut responsable. 

Mais ce chiffre inclut aussi la vente de chasseurs F-35 "Joint Strike Fighter" au Japon, a-t-il détaillé, "qui est évaluée à environ 10 milliards". 

Se refusant à toute prévision pour 2013, il a toutefois indiqué que les Etats-Unis chercheraient à renforcer leur implantation sur des marchés cruciaux, notamment l'Inde.

 

http://taghribnews.com/vdca06n6a49nwo1.z5k4.html

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 03:32

 

http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/01/la-troisieme-guerre-mondiale-un-front.html

 

Fol Ouest et fataliste Iran


inv
Y sommes-nous ? Voilà maintenant plusieurs années qu'un conflit militaire avec l'Iran est envisagé par l'opinion publique, à tort, jusque-là. Pourquoi les choses pourraient-elles en être autrement dans les prochaines semaines ? Tour d'horizon de divers sujets interconnectés.


Le demi-échec de la Syrie


En Syrie, l'opération de déstabilisation du gouvernement Assad s'éternise et ce dernier est toujours en place. L'hystérie collective de ses "diplomates", si tant est que des diplomates puissent être aussi irrationnels et inaptes au dialogue, démontre assez bien le malaise du camp occidental à propos de son insuccès vers la prise de Damas. Une intervention militaire en Syrie n'est pas envisagée par l'OTAN, et ne semble pas envisageable, pour plusieurs raisons.


• La défense aérienne de la Syrie est très performante et va en se renforçant, comme l'atteste la volonté de la Russie de continuer les livraisons de DCA au régime syrien, prétextant que ces armes sont à usage strictement défensif, ne peuvent servir pour la répression du peuple syrien et respectent les traités internationaux.


• Dans ces conditions, une attaque aérienne ne suffirait sûrement pas à faire tomber le régime d'Al Assad. Il faudrait qu'elle soit coordonnée avec une attaque de grande ampleur au sol ou depuis la mer Méditerranée. Dans les deux cas, cela semble compromis, d'autant plus pour l'opération maritime que la Russie dispose d'un port à Tartous.


Pour autant, l'Ouest n'abandonne pas la Syrie ; cela sera une guerre d'usure : le cours du Frère Musulman étant plutôt bas et les réserves quasiment infinies, nul besoin d'une intervention militaire dans ce pays au tissu ethnico-religieux très varié. Il en va tout autrement de l'Iran à l'immense majorité chiite et au sein duquel une opposition pro-Etats-Unis n'arrive pas à se dégager. De façon plus ou moins paradoxale, une guerre ouverte avec l'Iran est donc certainement plus probable qu'avec la Syrie, bien que l'Iran soit plus puissant que son alliée syrienne, à tous égards. Ajoutons à cela un accès maritime plus aisé et une Russie plus éloignée. Quoiqu'il en soit, il leur faut une guerre, on le sent bien, et l'Iran aussi.


Khamenei voit venir la fin des temps


Le fatalisme de l'Iran s'est exprimé récemment par la voix de son guide suprême : l'ayatollah Khamenei aurait demandé au peuple iranien de se préparer à la guerre et à la venue de l'imam Mahdi lors d'une allocution télévisée. A la fin des temps donc, car selon l'islam, le Mahdi apparaîtra durant les derniers jours de l'existence du monde. Peu d'illusions donc du côté iranien, les Etats-Unis attaqueront bientôt. Les généraux des deux camps s'accordent au moins sur un point : l'issue de cette guerre se jouera dans le détroit d'Hormuz.


Les Etats-Unis renforcent leur flotte à proximité du golfe Persique


Un quatrième destroyer, l'USS John C Stennis, fait actuellement route vers le golfe Persique. Il est accompagné de dizaines de drones sous-marins et rejoindra l'USS Enterprise, l'USS Dwight D. Eisenhower et l'USS Abraham Lincoln, déjà présents dans la région, ainsi que divers sous-marins, dont l'USS Georgia, qui disposeraient de pas moins de 430 missiles Tomahawk d'une portée de 1700km capables de frapper les défenses iraniennes. Les drones sous-marins ont la particularité de pouvoir détecter et de détruire les mines sous-marines. La flotte des Etats-Unis présente près du golfe Persique sera donc enfin entièrement parée pour un affrontement dans le détroit d'Ormuz.


La justification d'une guerre que seuls peu de fous souhaitent


Un conflit avec l'Iran ne serait possible qu'en ne disposant d'un motif suffisamment raisonnable. Or, seules deux raisons pourraient laisser croire aux Etats-Unis qu'une agression contre l'Iran soit acceptée par la communauté internationale : l'existence d'un programme nucléaire et un acte de guerre contre l'Occident.


L'impasse - voulue - des négociations sur le nucléaire


Les négociations sur le nucléaire sont dans une impasse. Pour qui a suivi un tant soi peu ces "négociations", les Occidentaux font preuve d'une mauvaise foi évidente et n'ont pas l'air de vouloir que ces discussions aboutissent vers un accord. L'échec de l'AIEA à vouloir rassembler les preuves d'un programme nucléaire iranien est d'autant plus patente que l'Iran dispose du soutien de la Russie et de la Chine pour son programme civil. Si l'excuse du nucléaire s'évanouit, que reste-t-il à nos dirigeants va-t-en guerre ?


Les Jeux Olympiques, point de non retour


Les attentats terroristes, évidemment. Ils seraient la parfaite excuse pour le déclenchement d'une guerre avec l'Iran. Nous noterons quelques coïncidences troublantes. Le programme de guerre cybernétique engagé contre l'Iran, comprenant notamment les virus Stuxnet et Flame, serait dénommé "Olympic Games" selon un rapport du New York Times. Paradoxalement, on a appris récemment que la société privée chargée de la sécurité des Jeux Olympiques avait non seulement failli à recruter assez de personnel de sécurité, mais recrutait des bacheliers de 18 à19 ans payé à £8.50 par heure pour exercer le métier improvisé d'agents de sécurité. Les professionnels s'en sont scandalisés, arguant notamment du fait que les jeunes recrues n'étaient absolument pas sérieuses lors des répétitions. Une telle nouvelle à deux semaines du lancement des Jeux Olympiques, autant dire que si panique il y a, elle sera mal gérée. La défense aérienne, quant à elle, se porte plutôt bien puisque des missiles sol-air ont été déployés sur les toits de bâtiments civils de Londres. Rien que ça.


La farce du retour des avions d'Al Qaida


Il faut dire que la presse anglo-saxonne brandit de nouveau le spectre d'attentats terroristes. Al Qaida aurait, paraît-il, prévu de détourner des avions lors des Jeux Olympiques. Cette même Al Qaida, qui a l'air bien occupée en Syrie, qui a l'air ici bien peu imaginative, qui serait même plutôt confiante au vu des contrôles désormais en place dans les aéroports. On pourrait d'ailleurs attendre de la sécurité aérienne qu'elle renforce davantage son action durant les Jeux Olympiques. On peut supposer que les potentiels terroristes s'apprêtant au djihad pour un résultat pour le moins incertain savent que leur plan de détournement d'un avion risque de tourner court au vu de l'arsenal dantesque qu'a prévu de faire prendre l'air l'armée britannique. Des avions détournés pendant les Jeux Olympiques ? Une vaste blague.


Le monde frénétique de la cybernétique informatique


A prendre beaucoup plus au sérieux est la menace terroriste informatique. Du côté des experts occidentaux en cybersécurité, on s'agite - les plus dubitatifs diront qu'on feint de s'agiter - dans tous les sens. Le mois de juin a vu exploser le nombre de rapports dans les revues spécialisées à propos d'une menace terroriste informatique et à écouter le cyber chef du Pentagone, ce serait pour demain ou presque :


"Ce qui me préoccupe, c'est l'évolution d'attaques disruptives vers des attaques destructrices. Et je pense que cela vient. Nous devons être prêts pour ça."


Une cyberattaque terroriste, concrètement


Le danger des attaques informatiques réside dans leur potentielle prise de contrôle des systèmes SCADA, ces systèmes de télégestion à grande échelle permettant de traiter en temps réel un grand nombre de télémesures et de contrôler à distance des installations techniques. Elles pourraient affecter toutes sortes d'installations industrielles : des centrales, des barrages, des moyens de transport... Dans un article récent, un expert en cybersécurité prenait d'ailleurs l'exemple du métro londonien, piloté par le système SPIDER. Ce dernier gère entre autres l'approvisionnement en énergie et les aiguillages du métro de la capitale britannique. Une attaque informatique pourrait provoquer de terribles dégats, aussi bien économiques qu'humains...


L'intérêt d'une telle attaque


Coordonnée avec des attaques à la bombe, elle aurait un quadruple intérêt :
• faire un nombre important de victimes et susciter une empathie suffisante des peuples amorphes occidentaux ;

• être novateur et prétendument inattendu - les avions, on a déjà eu, merci ;

• justifier une attaque militaire sur son auteur. L'Iran étant beaucoup plus crédible dans le rôle du pirate informatique que les talibans des cavernes, au vu de la situation géopolitique, c'est une aubaine pour le complexe militaro-industriel occidental ;

• être une excuse parfaite au renforcement du contrôle d'Internet.


Mais alors, si guerre contre l'Iran il y a...

Irait-on vers une guerre nucléaire ?


C'est peu probable. Cet avis est appuyé au regard notamment, du retour sur la scène diplomatique de Kissinger. L'administration actuelle des Etats-Unis à la tête de laquelle trône la criminelle de guerre Clinton (dont l'humaniste mari aurait exigé la mort de 5000 morts musulmans à Srebrenica pour permettre une invasion de la Serbie), a été vivement critiquée par les anciens de la realpolitik parmi lesquels Brzezinski et Kissinger. Ce dernier a d'ailleurs récemment rencontré Poutine qu'il a défini comme un "patriote". Il est connu que Kissinger exerçait une influence immense au sein de l'administration des Etats-Unis à partir des années 60. On peut supposer que l'homme est encore reconnu et conserve toute son influence dans les cercles fermés de Washington.


Une administration états-unienne paniquée face à une politique russe très habile


Si Kissinger fait son retour sur la scène diplomatique, c'est aussi sûrement parce que l'administration des Etats-Unis panique. Comme le dit d'ailleurs Kissinger lui-même : elle avance "à l'aveugle" sur beaucoup de sujets. Aucune stratégie de long terme, aucune cohérence, n'ont l'air véritablement établies. Au contraire, les Russes prennent les choses en main, notamment sur le plan de la politique intérieure. Ils ont récemment pris trois initiatives afin d'assurer la stabiltié de leur pays qui ont fort déplu à Washington. Ces trois initiatives sont :
• l'établissement d'une carte des conflits ethniques en Russie joint à une politique d'apaisement des tensions de ces zones tout en y maintenant une présence militaire suffisante ;


• la labélisation des ONG financées depuis l'extérieur de la Russie comme agents étrangers ;


• le rétablissement de la responsabilit pénale pour diffamation (comprendre propagande).


Selon les Occidentaux, les deux harpies Ashton et Clinton en tête, ces mesures menaceraient la société civile russe, une autre façon de désigner les révolutions colorées, paraît-il. Hillary Clinton a d'ailleurs déclaré publiquement qu'elle réfléchissait à l'établissement d'autres canaux de financement pour les ONG. On lui souhaite bonne chance.


Kissinger et la politique nucléaire limitée


Kissinger a écrit Nuclear weapons and foreign policy en 1957 (autant dire qu’il a l’expérience de la question nucléaire). Il est aussi l’un des plus grands partisans et défenseurs de la guerre limitée (limited war), cela étant également valable du point de vue nucléaire, son principe de base étant qu’une guerre totale ne profite à personne. De là il en déduit le concept de guerre nucléaire limitée, rationnelle, au cours de laquelle il devrait nécessairement y avoir des accords avec l’ennemi pour ne pas sombrer dans l’apocalypse. Ce qui est inquiétant, c’est que les Etats-Unis auraient envisagé une telle frappe régionale sur l’Egypte au moment de l’épisode de l’USS Liberty (en complot avec Israël). Néanmoins, sa doctrine découle de son axiome de base : une guerre totale serait terrible pour tout le monde. Cette hypothèse est très certainement toujours à la base de sa réflexion et c’est possiblement à ce propos qu’il essaie de sonder Poutine


La réponse des Russes à une éventuelle agression nucléaire


La question est donc la suivante : si l’administration actuelle des Etats-Unis ou Israël était assez folle pour employer l’arme nucléaire dans un conflit régional, quelle serait la réponse des Russes ? Pour cela, il faut étudier la position des Russes sur les divers dossiers internationaux. Poutine et son gouvernement sont extrêmement respectueux du droit international, essaient toujours de calmer les tensions au lieu de participer à une escalade des tensions et ne jurent que par l’ONU qui est selon eux l’unique plate-forme de dialogue, bien que les Etats-Unis s’en passent allègrement. Cependant, il y a un unique sujet sur lequel les Russes n’ont pas transigé, c’est le bouclier anti-missile, notamment en envisageant des frappes préventives sur les sites dudit bouclier en Europe. Ce qui correspond non seulement à une escalade des tensions diplomatiques mais également à un acte de guerre ouverte, ce qui est loin d'être leur politique habituelle...


Du respect du droit international au pragmatisme comme lutte contre les fous


En revanche, sur les autres sujets (on pourra citer la Syrie et l'Iran), rien d'imprudent n'est entrepris : pas de livraison d’armes en dehors des traités internationaux, pas d’accroissement de la présence militaire dans les zones sensibles, pas de dérapages diplomatiques. Le nucléaire est donc une ligne rouge que Poutine ne laissera pas franchir, même pour un conflit régional. C’est dans cette optique qu’il est nécessaire d'interpréter le tir du Topol-M sur une distance de 2000 km d’il y a quelques semaines depuis la région d'Astrakhan sur le Kazakhstan, dont la signification est bien plus cruciale que l’éventuel tir de Boulava en Méditerranée. Pourquoi Diable la Russie aurait besoin d’utiliser un Topol-M, missile intercontinental, sur 2000 km ? Un état juif s'est peut-être senti concerné. L'administration des Etats-Unis, dans sa folie, devrait ainsi tenter de prendre en compte la réponse des Russes à une frappe nucléaire régionale. Après tout, peut-être ne bluffent-ils pas.


Conclusion


Dans ces conditions, on peut espérer que le retour de Kissinger dans le jeu des relations diplomatiques soit le signe d'un retour à la raison de l'administration des Etats-Unis. Il faut dire qu'Hillary Clinton ne brille pas par ses talents de diplomate ni de gestion des crises difficiles.


Les Jeux Olympiques seront-ils le point de départ de la marche vers Téhéran ? C'est en tout cas l'opinion de l'auteur. L'hypothèse du détournement des avions étant à écarter pour les raisons évoquées ci-dessus, c'est le métro londonien qui devient la cible de choix. Concluons en rappelant que le programme de répétition répondant au doux nom de "Forward defensive" envisageait des attentats dans le métro londonien le 8 août, l'un des jours les plus chargés de la compétition.

Prémonitoire ?
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFukkZyZFZXanPGuty.shtml
inv
::  Opinion de Al West
4 7 12
La Troisième Guerre Mondiale :
Un Front qui s'étendrait de l' Algérie
en passant par l' Iran
jusqu'au sud de la Chine ?


16 mars 2012

Les bruits de bottes  annoncent ils la troisième guerre mondiale ?
 Barack Obama lors de son tète à tète avec Benjamin Netanyahou n'a parlé que d'un seul sujet brulant : le déclenchement d'une attaque contre l' Iran .

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Le monde se rapproche rapidement d'une autre guerre majeure, qui a le potentiel de dégénérer en troisième guerre mondiale . Les causes de cette guerre sont plus profondes que la lutte pour les ressources pétrolières. Ils se situent sur le plan de la moralité et de la vision du monde postmoderne de la société occidentale. Les théoriciens et les analystes de centres universitaires aux Etats-Unis croient vraiment que le conflit mondial, va à court terme détourner l'attention des problèmes intérieurs du «monde occidental», mais sur le long terme - va renforcer l'influence des États-Unis. Il suffit de mentionner l'idéologue populiste, William Kristol ancien secrétaire adjoint à la Défense de Paul Wolfowitz.




 Les craintes légitimes apparues au premier trimestre 2011, malheureusement, sont en train de se concrétiser. Par ailleurs, ont surgi des facteurs destructeurs susceptibles de saper l'ordre international. Dans la zone "Afrique du Nord", l'instabilité durable est créee. La Libye a été réduite au niveau de l'Irak et de l'Afghanistan -soit une guerre civile sanglante. Récemment,  agissant depuis l'Irak, l'armée américaine au nombre de 12 000 personnes a débarqué dans le terminal pétrolier de la Libye - la ville de Marsa el-Brega. En un mois, ils ont pris le contrôle de tous les champs pétrolifères libyens. Les objectifs de l'opération militaire ont été respectés. Cependant, la région sera maintenu dans le giron occidental par une guerre civile qui est encore loin d'ètre terminée - mais l'avantage est que c'est moins cher et plus facile à contrôler territorialement.




Au niveau économique, le modèle élaboré en Irak est cher. Le coût minimal de maintien de la paix et de reconstruction en Irak, selon des analystes américains, serait de 100 milliards de dollars par an (en plus des coûts actuels).


La déstabilisation de l'Egypte et de la Tunisie sont également des éléments de la stratégie du «chaos géré». L'Egypte, avec la plus grande des force armée dans la région (environ 500 000 soldats et 500 000 réservistes)  peut créer des problèmes majeurs aux alliés occidentaux dans leur volonté de maîtrise du pétrole libyen, pour ne pas mentionner les opérations potentielles en Syrie et en Iran . L'Egypte s'approche rapidement de la guerre civile. L'élection le  23 Janvier  du président à la chambre basse du parlement d'un représentant des «Frères musulmans» n'apportera pas la stabilité loin de là. L'Économie égyptienne est en crise profonde et la région de la Haute-Égypte souffre de la faim.


Dans le même temps à côté, le Soudan en 2011, a été divisée en deux parties. La partie la plus pauvre à la frontière avec l'Égypte est celle qui a obtenu moins de 25% des ressources pétrolières, mais qui totalise plus des trois-quarts de la population - environ 31 millions de personnes. Au portes de l'Egypte, cette pression démographique est considérable.


L'effondrement du secteur du tourisme, le ralentissement de l'industrie et de la baisse continue de l'activité économique conduira au défaut et à l'hyperinflation avec toutes ses conséquences explosives.


Cependant, les alliés occidentaux ne devraient pas s'attendre à grand chose de la menace militaire de l'Egypte et du Soudan, même si elles propagent les idées de l'islam radical. Les voisins de la péninsule arabique, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, surveillent tout ça et sont les alliés des Etats-Unis, ils garantissent le pétro-dollar- qui a remplacé l'étalon Or abandonné par Nixon en 1971.


 Dans la région du moyen orient, les Américains ont aussi un fort allié militaire stratégique - Israël. A l'ouest, en Libye, déchiré par la guerre civile, les troupes américaines sont déjà là. Par ailleurs, dès que la situation en Égypte deviendra "hors de contrôle des autorités",  la zone du canal de Suez sera mise sous controle de l'OTAN et de l'ONU "pour assurer la sécurité de la navigation." L'occupation de la zone du canal a été mis en place en 1956. En utilisant un scénario semblable, Israël pourrait réoccuper la péninsule du Sinaï, qui ne serait guère en mesure de protester contre l'Occident.


Des agents américains dans la Ligue des Etats arabes - Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis - soutiennent activement l'idée d'introduire des troupes sur le territoire syrien. Les émeutes et les affrontements entre les troupes gouvernementales et rebelles s'intensifiant. Le scénario de la guerre civile est encore ici au coeur de la nouvelle géo-statégie de l'occident.


Les rebelles syriens ont des armes et des munitions et sont très bien équipés. Récemment les médias ont rapporté que des "déserteurs" engagent des combats avec les troupes gouvernementales dans la banlieue de Damas. Certaines sources estiment leur nombre à 3-5 mille. La question se pose si ces «déserteurs», comme l'affirment certains observateurs, sont des mercenaires afghans ou pakistanais, qui sont passé en Syrie.  
 Après tout, la frontière syrienne avec l'Irak est maintenant devenue une passoire, Damas ne contrôle pas le territoire du Kurdistan, et les Kurdes eux-mêmes rèvent de la création d'un Etat indépendant.


La Syrie - la clé du Moyen-Orient et de Irak fait l'objet d'un «Chaos contrôlé» : voici l'avenir prévu pour la région par l'OTAN : La Syrie servira de base pour l'attaque sur l'Iran, avec l'accès ultérieur au contrôle du pétrole de la mer Caspienne et des champs de gaz du nord, l'importance stratégique du Golfe Persique necessite de déstabiliser le Caucase et l'Asie centrale. Le résultat du ce "projet global" sera «un front des combats», qui s'étendra de l'Algérie à la Chine.


Le modèle décrit a une justification économique: contrôle des ressources énergétiques combinée avec l'acquisition de nouveaux marchés pour les multinationales occidentales ayant pour base idéologique le «rêve américain.


Le faible niveau de vie dans les pays de la région et, par conséquent, un niveau élevé de protestation facilite grandement les affaires de cette oligarchie mondialiste


Cependant, la cohésion de la population iranienne et la détermination de ses dirigeants à défendre l'indépendance du pays sont très élevés. Au sein de l'Union européenne en même temps s'implante une solide crise financière et politique. Par conséquent, l'imposition de sanctions contre l'Iran va frapper en premier lieu, la Grèce, l'Espagne et le Portugal.


Cette percée de l'OTAN est capable de déchirer la fragile stabilité ainsi que la paix.
http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/01/la-troisieme-guerre-mondiale-un-front.html
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  • : Géopolitique, Politique, Médias. Le blog d'une journaliste écrivain opposée aux guerres, administratrice de R-sistons à l'intolérable. Articles de fond, analyses, conseils pratiques, résistance, dénonciation de la désinformation. Blog engagé d'une humaniste pacifiste, gaullienne de gauche, croyante, citoyenne du monde universaliste. Et attachée à l'indépendance nationale !
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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)

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