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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 04:25

 

 

Russie-guerre-best-copie-1.jpg.
Photo qui prouve que la Russie veut la guerre !!!
trouvée ici :
.

 

Déjà en 1950, la Russie était visée !

Document d'époque cité par F. Asselineau

.OTAN-bases-US-par-PC-vers-1950.jpg

 

 

MeRdia de désinformation, de propagande.


Nobs-Russie.jpg

 

 

http://www.islametinfo.fr/2013/10/05/video-russie-poutine-futur-prix-nobel-de-la-paix/

Russie-prix-nobel-paix.jpg

 

La Russie est le meilleur atout pour la Paix

 

Par eva R-sistons

 

 

Propagande de guerre honteuse, à laquelle se prêtent les médias français asservis aux Puissances atlantistes. A Kiev, on accuse la Russie de vouloir la 3e guerre mondiale. Aussitôt la télévision et la Presse reprennent ces fausses rumeurs, ces accusations sans le moindre fondement.

 

Je le dis, et je le répète clairement : Aucun pays au monde ne tient tant à la paix que la Russie. Car aucun pays au monde n'a autant souffert de la guerre : Plus de vingt millions de morts pour la seule Russie lors de la seconde guerre mondiale, par exemple, et puis Moscou détruite, ses villages aussi, et les récoltes....

 

Au prix de sacrifices démesurés, la vaillante Russie a vaincu l'armée de Napoléon et celle d'Hitler, elle a libéré le monde du nazisme hitlérien.

 

Quand on a subi tant d'atrocités, on ne veut plus de guerre. Comme l'Allemagne, d'ailleurs.

 

La Russie de Poutine est encerclée par les bases de l'OTAN, elle fait tout pour se protéger et protéger les Pro-Russes, en tentant notamment de retrouver une partie de son espace vital, de sa liberté. Mais elle milite pour un monde multipolaire, et elle refuse de s'ingérer dans les affaires des autres, contrairement à l'Occident impérialiste. En Crimée, elle a défendu ses terres, sa base navale, son peuple qui l'a appelée à l'aide. Avec à la clef aucun mort, et un référendum démocratique. Et l'Occident belliciste l'accable de reproches ! Il ne tolère pas qu'elle défende ses intérêts, ses frères de sang, les espaces qui lui restent. L'Occident a tous les droits, la Russie aucun ! Et pour gagner l'Opinion, il travestit la réalité, ment, inverse les rôles. C'est infâme !

 

Et si la guerre mondiale n'a pas commencé, aujourd'hui, c'est grâce à la Russie qui a stoppé net l'élan meurtrier des Etats-Unis en interceptant les deux premiers missiles lancés sur Damas en 2013, missiles qui devaient être le signal de l'entrée en guerre d'une France au service des intérêts d'Israël. C'est aussi la Russie qui a proposé que la Syrie rende ses armes chimiques, pour apaiser la situation.

 

Oui, la Russie qui a tant souffert de la guerre fait tout pour l'éviter et l'éviter au monde. La campagne de propagande mensongère à son encontre est un des grands scandales de notre temps; Elle doit sans cesse être dénoncée, au nom de la vérité !

 

Il est temps de démasquer les imposteurs, et de révéler au monde la réalité : L'Occident prépare en coulisses la 3e guerre mondiale pour masquer son effondrement économique, imposer au monde sa domination, et au passage, provoquer une dépopulation à grande échelle. C'est tout simplement monstrueux !

 

Les mensonges des dirigeants et des médias atlantistes sont intolérables, comme l'inversion constante des rôles.

 

J'ose le dire: La Russie, aujourd'hui, est le meilleur atout pour la paix. Et si comme le Général de Gaulle en avait eu la vision, l'UE et la Russie scellaient leur union, une union équilibrant la puissance des Anglo-Saxons, alors la paix aurait réellement avancé...

 

Meci Jean-Pierre Chevènement d'avoir, aujourd'hui, rétabli l'honneur de la France. Et rappelé son devoir !

 

Vive la paix ! Vive la Russie ! Honte à l'Occident menteur, prédateur, criminel !

 

Eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

TAGS : Russie, Poutine, guerre mondiale, Crimée, Ukraine, De Gaulle, Chevènement, UE, atlantiste, Etats-Unis, Israël, Kiev, Moscou..

 

 

  .

Pourquoi la Russie de Poutine
est détestée des occidentaux ?

 

Beaucoup écoutent naïvement les mensonges colportés par l’Occident sur la Russie comme si nous n’en avions pas été les premières victimes.

Si l’Occident attaque aujourd’hui la Russie c’est pour empêcher, comme pour les pays musulmans ou la Chine, la possibilité à une civilisation de s’affirmer contre l’hégémonie américaine.

Le tout est qu’aujourd’hui les encerclés comprennent qu’il faut qu’ils se parlent. Se battre entre nous en Syrie, en Tchétchénie ou chez les Ouighours est le meilleur moyen de précipiter notre chute commune.

http://www.islametinfo.fr/2014/03/18/pourquoi-la-russie-de-poutine-est-detestee-des-occidentaux/

 

 

 

Mes tweets :

 

Poutine ne veut pas du NWO : Perte de la capacité à se reproduire, Monde unipolaire standardisé, "Etats" vassaux

Poutine : "Les décisons clefs devraient être prises COLLECTIVEMENT plutôt que dans l'ombre pour servir des intérêts de certains pays ou groupes de pays."

.

 

 

En 1812 la Russie compte 900 000 hommes dans son armée de terre, donc avait plus d’un million d’hommes mobilisés. (Wikipedia)

Campagne de Russie 1812
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_napol%C3%A9oniennes#Campagne_de_Russie_1812
L’empereur Napoléon Ier et ses maréchaux à la bataille de la Moskowa (ou bataille de Borodino) WIKIPEDIA
Les Français à Moscou
Articles détaillés : Campagne de Russie (1812) et Prise de Moscou.

En 1812, Napoléon envahit la Russie pour obliger le tsar à maintenir le Blocus continental et éloigner la menace d’une invasion de la Pologne par la Russie. La Grande Armée (650 000 hommes dont 270 000 Français) franchit le Niémen le 23 juin 1812. La Russie proclame la Grande guerre patriotique alors que Napoléon avait proclamé la seconde guerre polonaise. Mais, contrairement aux attentes des Polonais, qui fournissent presque 100 000 hommes, Napoléon évite de faire des concessions à la Pologne, les repoussant aux négociations avec la Russie. Soit volontairement, soit par crainte d’affronter sur le champ de bataille Napoléon, les Russes reculent et pratiquent la politique de la terre brûlée, jusqu’à la bataille de la Moskowa, le 7 septembre. Cette bataille sanglante force les Russes à se retirer, et Moscou est prise et mise à sac le 14 septembre. Alexandre Ier refuse de négocier, et Napoléon, sans espoir de victoire décisive, est forcé de faire retraite et d’abandonner Moscou, lorsque son gouverneur, le prince Rostopchine, l’incendie. Avec la Retraite de Russie, la Grande Armée perd 370 000 hommes (en comptant les pertes lors des batailles) et 200 000 soldats sont faits prisonniers. En novembre, seuls 90 000 hommes franchissent la Bérézina. Napoléon doit de plus abandonner son armée pour retourner à Paris, où le général Malet a tenté un coup d'État, et pour préparer la défense de la Pologne. La situation de l’Empereur n’est alors pas si critique qu’il y paraît. Les Russes avaient perdu 400 000 hommes, et leur armée était aussi épuisée. Mais leurs lignes de ravitaillement étaient plus courtes, et ils pouvaient renouveler leurs effectifs plus rapidement que la France. (Wikipedia)

 

 

... // Vidéo Barbarossa : L'invasion de l'U.R.S.S

apocalypse.france2.fr

 

Russie-guerre-offensive-40.jpg

 

 

À la fin de 1942, au moment où l'Allemagne, l'Italie et le Japon ont atteint le zénith de leur puissance expansive, leurs forces subissent en Russie, en Afrique et dans le Pacifique des coups d'arrêt que l'avenir révélera décisifs.

4.1. Ultimes poussées de l'Axe en URSS et en Afrique
La bataille de Stalingrad (novembre 1942-février 1943)

La victoire de l'armée soviétique devant Moscou est suivie dans les deux camps par une période de relative accalmie, mise à profit par l'URSS pour réorganiser ses armées et transférer de nombreuses usines de guerre en direction de l'Oural, en Sibérie et au Turkestan.

 

La guerre sur le front russe, 1943La guerre sur le front russe, 1943

 

Le 5 avril 1942, Hitler fixe à la Wehrmacht les objectifs de sa prochaine offensive, qui visera la Volga, le Caucase et son pétrole. Retardée par une action de l'Armée rouge au sud de Kharkov (mai), elle débouche le 28 juin en direction de Voronej, pivot à la boucle du Donets, tandis que capitule Sébastopol après un siège de 250 jours.


Le front russe est percé sur 500 km, et, après la chute de Rostov (23 juillet), les Allemands se lancent vers le Caucase, entrent à Maïkop, plantent le drapeau à croix gammée au sommet de l'Elbrous (21 août) ; ils sont bloqués dans la région du Terek à 120 km de la Caspienne, mais à 600 km de Bakou.

Au même moment, la VIe armée (→ Paulus) franchit le Don à Kalatch, atteint la Volga (20 août) et conquiert du 1er au 15 septembre une grande partie de la ville de Stalingrad.


Alors que Hitler croit tenir la victoire, débouche le 19 novembre la contre-offensive soviétique qui, encerclant l'armée de Paulus, la contraint à capituler le 2 février 1943.


Cette première grande défaite allemande a un énorme retentissement : toute une armée a été détruite après avoir perdu 250 000 hommes à cause de l'entêtement du Führer, ce qui a pour effet de dresser contre lui nombre de chefs militaires. L'Armée rouge a pris l'initiative des opérations ; elle ne l'abandonnera plus jusqu'à Berlin.

 

Pour en savoir plus, voir l'article bataille de Stalingrad.

 

 

5.4. La Wehrmacht refoulée de la Volga au Dniestr (1943-1944)

Si, en 1943, les alliés anglo-saxons ont obtenu des résultats décisifs en Afrique et en Italie, ils n'y ont immobilisé qu'une très faible partie de la Wehrmacht. Les trois quarts du potentiel militaire allemand s'appliquent encore au front soviétique, où, au cours de la même année, la victoire va aussi définitivement changer de camp.


Au nord, la prise de Schlüsselburg par les Soviétiques (12 janvier) dégage Leningrad ; celles de Viazma et de Rjev (mars) refoulent la Wehrmacht à 250 km de Moscou, mais c'est au Sud qu'ont lieu les actions décisives.


Au lendemain du désastre de Stalingrad (février 1943), les Allemands, chassés du Caucase comme de la boucle du Don, doivent abandonner Rostov, Koursk et Kharkov (qui est reconquis en mars par Manstein). Le 5 juillet 1943, l'échec de la double offensive blindée allemande (Manstein-Kluge) sur le saillant de Koursk signifie la perte désormais irréversible de l'initiative par la Wehrmacht sur le front de l'Est.


Le 12, l'offensive soviétique de Rokossovski sur Orel est la première d'une série de coups de boutoir sur Kharkov, Briansk et Smolensk qui mènent à la fin de septembre l'Armée rouge sur le Dniepr : il sera largement franchi en novembre, malgré la réaction de Manstein à Jitomir.

Refusant tout répit à Hitler, Staline déclenche dès le 18 décembre 1943 la campagne d'hiver : au Nord, la Wehrmacht est refoulée de 200 km sur Narva et Pskov (janvier 1944) ; au Sud, Vatoutine, Koniev, Malinovski et Tolboukhine portent leurs forces sur le Boug (février) et le Dniestr (mars), tandis que Joukov entre en Galicie polonaise, atteint Tchernovtsy et Kovel et menace Lvov.


Le 15 avril, après la prise d'Odessa et de Ternopol, le front se stabilise : l'Ukraine est totalement libérée, les Soviétiques sont à la porte des Balkans ; Sébastopol tombe le 9 mai ; seuls les pays Baltes et la Russie blanche (actuelle Biélorussie) sont encore aux mains de la Wehrmacht.

 

Pour en savoir plus, voir l'article guerre germano-soviétique.

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Seconde_Guerre_mondiale/122570

 

 

 

Famille regardant sa maison détruite, 1er septembre 1943.

Wikipedia

 

WIKIPEDIA - Pertes militaires alliées sur le front de l'Est122
Forces soviétiques
  Total morts Tués/disparus Faits prisonniers Prisonniers morts en captivité
URSS 10 600 000 6 829 437123 5 200 000 3 300 000
Pologne 24 000 24 000 Inconnu Inconnu
Roumanie 17 000 17 000 80 000 Inconnu
Bulgarie 10 000 10 000 Inconnu Inconnu
Total 10 651 000 6 927 204 + partisans morts 5 280 000 3 300 000

 

 

 

Soldats soviétiques tués dans la poche de Kholm, janvier 1942.

 

 

 

 

WIKIPEDIA Pertes militaires de l'Axe sur le front de l'Est121

Forces de l'Axe
  Total morts Tués/disparus Faits prisonniers Prisonniers morts en captivité
Allemagne 4 300 000 4 000 000 3 300 000 374 000
Citoyens soviétiques ayant rejoint l'Allemagne 215 000+ 215 000 1 000 000 Inconnu
Roumanie 281 000 81 000 500 000 200 000
Hongrie 300 000 100 000 500 000 200 000
Italie 82 000 32 000 70 000 50 000
Total 5 178 000+ 4 428 000 5 450 000 824 00

 

 

 

Fosse commune de prisonniers de guerre soviétiques massacrés par les Allemands, camp de concentration de Dęblin, Pologne, date inconnue. Wikipedia
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La bataille de Stalingrad désigne les combats du 17 juillet 1942 au 2 février 1943, pour le contrôle de la ville éponyme, aujourd'hui Volgograd, entre les forces de l'Union des républiques socialistes soviétiques et celles du Troisième Reich et de ses alliés. Ils incluent l'approche de la ville par les armées de l’Axe, les combats urbains pour sa conquête à partir de septembre, puis la contre-offensive soviétique, jusqu'à l'encerclement et la reddition des troupes allemandes. L'ensemble de ces combats, dans et hors de la ville, se sont étendus sur un peu plus de six mois et ont coûté la vie à environ 750 000 combattants1 et à 250 000 civils parmi six nations, ce qui en fait une des batailles les plus meurtrières de l'histoire.

Avec la bataille de Moscou, en décembre 1941, et la bataille de Koursk, en juillet 1943, elle constitue l'une des grandes défaites de l'armée allemande et est considérée comme un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale. Elle reste dans les mémoires pour l'âpreté des combats urbains, n'épargnant ni civils ni militaires, ainsi que pour son impact psychologique et symbolique.


La capitulation de l’armée de von Paulus à Stalingrad, le 2 février 1943, marqua, pour l’opinion publique mondiale, un tournant militaire décisif,mais qui ne fut pas le premier.

Cette victoire trouve son origine dans les préparatifs de l’URSS à la guerre allemande jugée inévitable : le dernier attaché militaire français en URSS, Palasse les estima à leur juste valeur.
Contre son ministère (de la Guerre), acharné à faire barrage aux alliances franco-soviétique et tripartite (Moscou, Paris, Londres) qui eussent contraint le Reich à une guerre sur deux fronts, cet observateur de l’économie de guerre soviétique, de l’armée rouge et de l’état d’esprit de la population affirma dès 1938 que l’URSS, dotée d’« une confiance inébranlable dans sa force défensive », infligerait une sévère défaite à tout agresseur. Les revers japonais dans les affrontements à la frontière URSS-Chine-Corée en 1938-1939 (où Joukov se fit déjà remarquer) confirmèrent Palasse dans son avis : ils expliquent que Tokyo ait prudemment signé à Moscou le 13 avril 1941 le « pacte de neutralité » qui épargna à l’URSS la guerre sur deux fronts.


Après l’attaque allemande du 22 juin 1941, le premier tournant militaire de la guerre fut la mort immédiate du Blitzkrieg.
Le général Paul Doyen, délégué de Vichy à la commission d’armistice, l’annonça ainsi à Pétain le 16 juillet 1941 : « Si le IIIème Reich remporte en Russie des succès stratégiques certains, le tour pris par les opérations ne répond pas néanmoins à l’idée que s’étaient faite ses dirigeants.

Ceux-ci n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications.

Sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flamme ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations ».

Ce général vichyste jugea la guerre allemande si gravement compromise qu’il prôna ce jour-là transition de la France du tuteur allemand (jugé encore nécessaire) au tuteur américain, puisque, écrivit-il, « quoi qu’il arrive, le monde devra, dans les prochaines décades, se soumettre à la volonté des États-Unis.

» Le Vatican, meilleure agence de renseignement du monde, s’alarma début septembre 1941 des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt ».


Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov.

Le Reich mena contre l’URSS une guerre d’extermination inexpiable jusqu’à sa retraite générale à l’Est, mais l’armée rouge se montra capable de faire échouer les offensives de la Wehrmacht,
en particulier celle de l’été 1942 qui prétendait gagner le pétrole (caucasien).
Les historiens militaires sérieux, anglo-américains notamment, jamais traduits et donc ignorés en France, travaillent plus que jamais aujourd’hui sur ce qui a conduit à la victoire soviétique, au terme de l’affrontement commencé en juillet 1942, entre « deux armées de plus d’un million d’hommes ». Contre la Wehrmacht, l’Armée rouge gagna cette « bataille acharnée », suivie au jour le jour par les peuples de l’Europe occupée et du monde, qui « dépassa en violence toutes celles de la Première Guerre mondiale, pour chaque maison, chaque château d’eau, chaque cave, chaque morceau de ruine ».

Cette victoire qui, a écrit l’historien britannique John Erickson

« mit l’URSS sur la voie de la puissance mondiale »,
comme celle « de Poltava en 1709 [contre la Suède] avait transformé la Russie en puissance européenne ».


La statistique générale des morts de la Deuxième Guerre mondiale donne de 26 à 28 millions de morts soviétiques (les chiffres ne cessent d’être réévalués) sur environ 50, dont plus de la moitié de civils

Les plus vieux d’entre nous savent, même quand ils ne sont pas historiens, que Stalingrad a donné aux peuples l’espoir de sortir de la barbarie hitlérienne.

À compter de cette victoire,

« L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. »





A voir absolument

Réalisateur:
Costelle, Daniel
Producteur:
Guillaud, Jean Louis ; Turenne, Henri de
Participant:
Simonov, Constantin Mikhailovitch ; Kielmansegg, Johan Adolf von ; Joukov, Gueorgui Konstantinovitch ; Ludnikov, Ivan ; Choumilov, Mikhaïl


Le meilleur documentaire sur Stalingrad (et j’en ai lu et vu beaucoup)
Avec les témoignages des russes et soldats allemands qui ont survécu a l’apocalypse

1 million de mort 750 000 combattants1 et à 250 000 civils

1 ….. https://www.youtube.com/watch?v=DSJWTvA7sxc
2 ..…https://www.youtube.com/watch?v=DO7cx50fIng
3….....https://www.youtube.com/watch?v=22dz8odZh5Y 9mm 45 la haine
4…… https://www.youtube.com/watch?v=KFJgCz4W84c 8mm 10 ,(16 mm 50 )
5….…https://www.youtube.com/watch?v=lQ9Mb6rL2Xs




EXTRAORDINAIRE…..POIGNANT… TERRIBLE

STALINGRAD MASSENGRAD, C’EST A DIRE FOSSE COMMUNE (16 mm 50)

1 million de mort


Image
http://forum.spirit-modelcar.com/viewtopic.php?f=121&t=2737.
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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 01:07

 

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Voyez sur mon blog officiel

 

 

 

guerre-arme-destruction-massive.gif

 

 

Guerre et désinformation

La France va-t-en guerres

Par Chantal Dupille

 

 

Vers la guerre mondiale via la Syrie? Rôle de la France. Désinfo.. DOSSIER

 

 

http://philippehua.com/2011/10/20/bruits-de-guerre

/ guerre-bruits-2-vol.jpg

 

 

La guerre qui rôde, une situation explosive - L'agenda du chaos se précise

 

La désinformation des Médias en temps de guerre (Syrie, Kosovo..) Dossier

 

Voici pourquoi la guerre mondiale est voulue - Ne la subissons pas !

 

La 3e guerre mondiale a-t-elle commencé ? En voici les prémices

 

 

 

Iran_versus_USA_attaques_d_autres_pays-99b0d.jpg

 

 

Score des attaques :

Iran : 0 - USA : 51.


http://www.europalestine.com/spip.php?article7533

 

 

 

 

atlantisme-aspecta.jpg

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ATLANTISME 

 

 

Le MAL qui ronge la planète : L'Atlantisme -- ASPETA -- Dissidents

 

 

 

 


h.sharifi20130712040256270De récentes études de la part de psychologues et sociologues aux USA et au Royaume-Uni suggèrent qu’à l’inverse des stéréotypes des médias mainstream, ceux qui sont étiquetés "conspirationnistes" apparaissent plus sains que ceux qui acceptent les versions officielles des événements.

 

 


Un coup d'oeil ?


 

Liens à découvrir pour l'info autrement ! Iran, Attac, Reopen911, Avaaz..

 

Lettre ouverte au NouvelObs d'une citoyenne en colère contre la fausse Presse de Gauche

 

Journalistes traités de conspirationnistes (notion CIA), c'est désormais un honneur

 

Russie: Les grands enjeux d'une puissance montante - UE-Russie (vidéo eva)

 

Pourquoi avoir tué politiquement De Gaulle? La question juive. Nobel à Snowden? Pétition. Bilderberg

 


Opérations d'infiltration pour abattre De Gaulle (2) - Souveraineté et Nation

 

Exclusif. Comment les médias nous bernent, exemple de l'Afrique

 

Le pire des mondes en marche, et une France à la dérive, en danger

 

 

 

  1. C'est plutot à moi de vous remercier, pour la passion, la sincerité et l'impartialité avec laquelle vous relayez/analysez l'info!

 

  •  
  • Sadok Pacha Chantal Dupille meilleure Journaliste pour son honnetete intellectuelle ! BRAVO

 

 

Top Journaliste.com

Top des Journalistes: Chantal Dupille, la journaliste la mieux notée !

 

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médias pacifistes TB syrie

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 04:51

 

Mercredi 29 février 2012

28362.jpgUn message de Philippe DERUDDER.

Bonjour à tous

Pour le citoyen lambda, dont je fais partie, il est bien difficile de se faire une opinion sur les évènements qui se déroulent dans le monde actuellement. On nous montre de grand méchants dictateurs (enfin que l'on découvre dictateurs aujourd'hui) contre lesquels se soulèvent les peuples asservis, avec l'appui, heureusement, des grandes démocraties dont le seul objectif est de pacifier, et d'aider à libérer les peuples de la tyrannie pour que triomphent les droits de l'homme (Snif c'est beau). C'est ce que je comprends, mais ce n'est que ma compréhension au travers de l'info reçue par les grands média.

Mais si on fouille un peu, si on prend en compte des témoignages moins médiatisés, si on accepte de ne pas voir qu'une mosaïques de faits isolés les uns des autres, et si on relie tout cela aux intérêts des puissances dominantes actuelles, alors ces évènements prennent un tout autre sens, moins glorieux certes et certainement moins porteurs d'un avenir pacifié...

je ne cherche pas ici à prendre position pour ceci ou cela. Je veux juste dire aux citoyens du monde que vous êtes comme moi, que ce que l'on nous dit et ce que l'on nous présente  n'a rien à voir avec la réalité. L'actualité de ces dernières années démontre combien les progrès de la communication sont utilisés pour mieux  conditionner, endormir, manipuler le "bon peuple". Je parle de ces dernières années, mais des historiens, à la lumières d'archives maintenant rendues publiques, sont en train d'écrire une autre version de l'histoire que celle que nous avons reçue. C'est le cas pour les deux grandes guerres. Ce n'est donc pas nouveau. Ce qui est nouveau par contre. C'est qu' aujourd'hui nous avons les moyens d'aller au delà de la version officielle des choses. C'est précieux car c'est annonciateur d'une grande transformation des sociétés. Ainsi  il me semble important, même sans certitude, de s'ouvrir à un autre regard pour relativiser tout cela et ne pas se laisser entrainer malgré nous dans un avenir où une fois encore nous serions les pions de joueurs d Échecs qui ont des objectifs tout autres que d'établir paix, droits de l'homme et justice sociale dans le monde.

Si vous avez peu de temps voici un l'article d'un journal indépendant basé en Suisse. Une synthèse rapide des enjeux géopolitiques qui échappent à la plupart et qui ne sont pas à négliger si on veut y comprendre quelque chose

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3165


Si vous voulez plus mais avec plus de temps je relaye un courriel de Jean Jacques Rey avec de nombreux liens

Bien cordialement
Philippe Derudder
Ambassadeur-Ford-a-Hama--Syrie--en-juillet-2011-jpg

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Il y a une campagne d'enfumage sévère sur la situation en Syrie qui me décide à organiser une petite expédition contre la propagande, et cela fait un moment que cela me démangeait sur ce sujet ; mais j'ai voulu prendre le temps de construire ma réflexion, tant nous sommes tentés de croire plus facilement ce qui conforte nos idéaux que le contraire...
C'est quand même incroyable, après les énormités qui ont favorisé les interventions en Irak, Afghanistan, Libye, etc., les médias "mainstream" (dominants), collaborent jusqu'à la caricature (et je pèse mes mots) aux desseins impérialistes des gouvernements occidentaux, ils replongent tête baissée dans l'intox des services secrets et officines diverses... Je ne suis pas loin de penser que certains reporters : à leur insu, car voulant exercer consciencieusement et courageusement leur métier, ont servi de faire-valoir et de chair à canon pour émouvoir l'opinion publique, internationale, en vue d'une "inéluctable" et énième intervention à caractère "humanitaire" ; tout cela en vue d'isoler l'Iran, partie avancée d'un bloc géopolitique, rival ; ce qui pourrait conduire à un embrassement planétaire...
On se demande à quoi sert l'intelligence (supposée) de certains de nos dirigeants !
Décidément, par ordre de considération générale, je crois que l'information ne doit dépendre d'aucun pouvoir, mais qu'on doit lui en donner les moyens...à commencer par la déconnecter du commerce comme bien d'autres services rendus à la société humaine d'ailleurs.
 
 
 
 antakya19fev2012-copie-1.jpg

Syrie - Désinformation massive
http://www.pierrepiccinin.eu/article-syrie-desinformation-massive-100255439.html

par Pierre PICCININ, en Syrie, décembre - janvier 2011/2012
Au terme d’un nouveau séjour d’observation en Syrie, force est d’admettre que, plus que jamais depuis le début des événements, la réalité du terrain diffère du tableau catastrophiste qu’en proposent les médias en Europe et aux États-Unis.
Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale. À l’intérieur du pays et dans les grandes villes, le calme règne, et l’armée régulière est fidèle au gouvernement, soutenu, fût-ce par défaut face à l’islamisme radical, par une majorité de la population, à commencer par les communautés alaouite et chrétiennes, mais aussi par la classe moyenne sunnite, favorable aux réformes économiques entreprises depuis 2000.
Seules les villes de Hama et de Homs connaissent des troubles significatifs, et des agglomérations de moindre importance, le long des frontières turque et libanaise, à travers lesquelles s’infiltrent des combattants, armés et soutenus par l’étranger.
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Siège de Homs : à qui la faute ?
http://www.michelcollon.info/Siege-de-Homs-a-qui-la-faute.html

Nul ne peut rester indifférent devant les images effroyables qui nous viennent de Homs. Nul ne peut rester de marbre devant la souffrance de ces familles terrées dans leurs caves, sans pain, sans eau et sans espoir. Les obus pleuvent et s'écrasent dans un bruit assourdissant, fauchant des vies sans demander l'âge ni l'identité de leurs victimes.
Devant le drame de Homs, on ne peut qu'éprouver rage et colère à l'encontre du président syrien, de son parti et de son armée. Mais ce camp aujourd'hui en pleine offensive après avoir été totalement débordé par la violence terroriste, est-il le seul à blâmer ? L'Armée syrienne libre (ASL) qui, depuis des mois, tient des quartiers entiers en otage, entraînant une partie de la population dans une aventure militaire incertaine n'est-elle pas autant responsable de cette tragédie ? Début novembre, le régime de Damas avait promis une amnistie à tous les insurgés qui rendraient leurs armes pour autant qu'ils n’aient pas de sang sur les mains. Si l'on peut légitimement douter de la bonne foi du régime, rappelons-nous tout de même que ce type d'engagement gouvernemental a été respecté et même validé par les observateurs de la Ligue arabe.
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Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr
http://www.voltairenet.org/Pour-la-liberation-de-nos

Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer.
Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’ intérieur de Homs.
Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.
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Syrie : La prochaine guerre « humanitaire » de l’OTAN ?
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29351

Les mensonges médiatiques et la propagande gouvernementale présentent les événements en Syrie comme un « mouvement de protestation pacifique ».
Les « manifestations » ne sont pas issues de clivages politiques internes tels que décrits par les médias dominants. Depuis le tout début ils sont le résultat d’une opération clandestine du renseignement des États-Unis et de l’OTAN visant à déclencher le chaos social, dans le but de discréditer tôt ou tard le gouvernement de Bachar Al-Assad et de déstabiliser la Syrie en tant qu’État nation.
Depuis la mi-mars 2011, des groupes islamistes armés, appuyés clandestinement par les services de renseignement étasunien et israélien, ont mené des attaques terroristes contre des édifices gouvernementaux, incluant des incendies. Des tireurs professionnels et embusqués, dont des mercenaires, ont ciblé les policiers, les forces armées, ainsi que des civils innocents. Ces faits sont amplement documentés. Tel que souligné dans le rapport de la mission d’observation de la Ligue arabe, il existe des preuves abondantes démontrant que ces groupes armés ont tué des civils.
Alors que l’armée et le gouvernement syriens ont une lourde responsabilité, il convient de souligner le fait que ces actes terroristes, incluant le meurtre délibéré d’hommes, de femmes et d’enfants, font partie d’une initiative des États-Unis de l’OTAN et d’Israël consistant à appuyer, entraîner et financer une « entité armée » opérant en Syrie.Selon des reportages, les preuves confirment que des agents du renseignement étrangers ont intégré les rangs des rebelles.
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A propos de la Syrie
http://blog.mondediplo.net/2012-02-23-A-propos-de-la-Syrie

Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis.
Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies.
Les causes de la révolte :
La révolte en Syrie est née des trois mêmes causes qui ont provoqué, du Maroc à l’Irak, des mouvements de contestation :
— le refus d’un régime autoritaire, de l’arbitraire total de l’Etat et de ses services de répression, de la banalisation de la torture ;
— l’ampleur de la corruption – l’ouverture économique (largement encouragée par l’Occident) ayant abouti à l’accaparement des richesses nationales par une mafia autour du chef de l’Etat –, la richesse ostentatoire d’une petite caste contrastant avec une pauvreté qui accompagne le désengagement de l’Etat (voulu aussi par les conseillers occidentaux) ;
— le poids de la jeunesse. La génération la plus nombreuse de l’histoire qui arrive à l’âge adulte dans les pays arabes et qui, bien que mieux éduquée, ne dispose pas des moyens d’une insertion sociale – du travail, mais pas seulement, également l’exercice des responsabilités – à la hauteur de ses aspirations.
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LA RUSSIE LACHERAIT-ELLE LA SYRIE ? COMMENT NAVIGUER ENTRE DEUX MERS ?
http://www.centpapiers.com/la-russie-lacherait-elle-la-syrie-comment-naviguer-entre-deux-mers/90724

« La Russie lâche Damas et l’ONU s’agite », titrait le journal Libération le samedi 17 décembre (1). Le quotidien jaune – propriété du milliardaire Édouard de Rothschild – s’agite depuis quelques mois, à l’unisson avec quelques autres torchons français, et réclame une agression ‘humanitaire’ contre la Syrie victime d’infiltration d’escadrons de la mort, de snipers et de mercenaires bénéficiaires de l’aide française, turque, israélienne et américaine.
Le journal obéissant à son créancier – officier de l’État-major Sarkozyste – se réjouit vertement du revirement diplomatique russe, qui,  jeudi le 15 décembre 2011 présentait à l’ONU un projet de proposition sur la Syrie coincée entre la Caspienne et la Méditerranée. Le lecteur qui ne lirait que le titre et le chapeau de l’article aurait la fausse impression que le Kremlin capitule complètement et s’apprête à soutenir une résolution à «la libyenne» au Conseil de sécurité de l’ONU. Autant dire que les aviations franco-britannique et israéliennes obtiendraient l’ autorisation de bombarder  la population civile, massacrant des milliers de syriens sous prétexte d’empêcher leur massacre – un ‘remake’ du tragique drame libyen, du « déjà vu », écriraient les scénaristes hollywoodiens.
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Syrie en ébullition, navire de guerre américain en Mer Noire
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Mer_Noire_Etats- Unis_Russie_Syrie_base_navale_changement_de_regime_130611.htm

.../...
Il ne fait aucun doute que les États-Unis accentuent la pression sur la flotte russe en Mer Noire. La provocation des Etats-Unis se déroule dans le contexte de la crise en Syrie. La Russie bloque obstinément les tentatives étasuniennes de racolage pour une intervention en Syrie du style de celle en Libye. Pour Moscou, si les Etats-Unis veulent un changement de régime en Syrie, c’est principalement pour obtenir la liquidation de la base navale russe dans ce pays.
La base syrienne est le seul point d’ancrage de la Russie en Méditerranée. La flotte russe en Mer Noire dépend de sa base en Syrie pour maintenir une présence effective en Méditerranée. Avec la création de bases militaires américaines en Roumanie et l'apparition du navire de guerre américain dans la région de la mer Noire, l'encerclement [de la marine russe] se resserre. C'est un jeu du chat et de souris, où les États-Unis prennent le dessus.
Le régime dirigé par Bechar el-Assad est ostensiblement répressif, puisque des massacres sont rapportés presque quotidiennement. Mais les reportages occidentaux passent totalement sous silence l’aide extérieure apportée à l'opposition syrienne. Personne ne s’intéresse à prouver ou à mettre doute, par exemple, les circonstances dans lesquelles 120 personnes de la sécurité syrienne auraient pu être tuées lors d’un seul « incident ».

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Liste d'articles

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Sur le blog d'eva
contre la désinformation,

 

Marchands d'armes et néo sionisme,

les 2 mamelles d'un Journalisme de désinformation et de propagande

Par eva R-sistons

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 04:44

Copie de l'article que j'ai publié à l'instant sur mon principal blog, R-sistons (eva)

 

http://media.paperblog.fr/i/97/978144/diabolique-pieuvre-anglaise-strategie-chaos-r-L-1.jpeg

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Introduction à cette publication,

A mes Lecteurs et à mes Lectrices

Aux Militaires français, aussi

par eva R-sistons


 

Je viens de publier 2 posts identiques §§ sur mon blog contre la désinformation, volontairement. Un peu plus bas, j'explique pourquoi, et donc j'ai voulu atteindre, en plus, les journaleux, pour les interpeller, spécialement. Dans cette parution, voici un des textes les plus poignants que j'ai jamais lus, de la plume d'une intellectuelle syrienne vivant à Damas. Il m'a bouleversée. Indirectement, il accuse, outre l'Occident assassin, nos Médias collabos. Pour interpeller davantage nos journaleux infâmes, j'ai joint des photos particulièrement difficiles, attention âmes sensibles ! Chers Lecteurs, chères Lectrices, votre devoir impératif est de remplacer les individus qui osent se dire journalistes, en rétablissant la vérité, en étant vous-même journalistes, mais honnêtes, bref en informant partout, famille, amis, collègues, voisins... La paix commence par chacun de nous. Et pas de paix sans justice et sans vérité.

 

Je joins des liens sur la guerre contre l'Iran et sur la désinformation en Occident. Plus que jamais, je le répète : L'Occident est l'ennemi de l'humanité.

 

Concernant le précédent post (Kissinger), j'ai reçu 4 commentaires le discréditant, ils respiraient le désir de désamorcer cette "bombe" criante de vérité... en parlant de hoax, de manipulation... Peut-être, mais je m'en fiche, car ce texte, vrai ou faux, respire la réalité. Il résume tout ce que je dis sur mes blogs. Oui, l'Occident pousse la Syrie, l'Iran, la Russie, la Chine, à la guerre, forte de ses armes de destruction. Donc, je le garde et je dis oui, c'est ce qui nous attend si RIEN n'est fait, et là nous rejoignons les seuls aujourd'hui, selon moi, capables de désamorcer, au sein de l'Armée, la mèche fatale avant qu'elle n'embrase l'humanité toute entière - pour le seul profit de ceux, au sommet, qui renforcent leur fortune sur la ruine des peuples en Grèce ou en Libye, comme bientôt partout..

 

A nos Militaires

 

C'est cette Mafia, au sommet, qui est sur le point de se procurer, paraît-il, l'exilir de jeunesse éternelle - je rappelle que la Science est détournée à son seul service - en programmant au préalable la ruine et l'assujettissement des peuples, ensuite sa liquidation. Les adversaires de l'humanité sont identifiés. Ils sont issus de l'Oligarchie anglo-saxonne criminelle, des cinglés obsédés par l'installation du Grand Israël, ils agissent dans les coulisses du Vatican (voir tous les scandales financiers, les espions, les assassinats sous les lambris, le blanchiement d'argent sale, la diplomatie secrète etc) et de la Franc-Maçonnerie, et ils sont secondés par de vils individus journaleux ou, souvent, avocats - d'affaires, d'ailleurs, connaissant toutes les ficelles de la haute Finance, et à sa dévotion. Le Veau D'or, ou le diable, mènent le bal des vampires... L'image est juste: Ils sucent le sang des nations. Jusqu'à quand l'Armée servira-t-elle, aujourd'hui, leurs intérêts mafieux au lieu de se préoccuper seulement de défendre la Patrie qu'ils aiment ? Je leur pose solennellement la question. Les Militaires doivent faire leur examen de conscience : Sont-ils prêts à mourir pour les multinationales américaines ?  §§§§ Sont-ils prêts à sacrifier l'avenir de leurs descendants pour satisfaire la cupidité maladive de l'Oligarchie ?  Acceptent-ils de contribuer à l'anéantissement des civilisations, des Nations, et bientôt, de l'humanité, à travers la guerre mondiale en préparation qui, elle, sera nucléaire ?  Leurs choix seront lourds de conséquences. J'en appelle au meilleur d'eux-mêmes, à leur conscience, à leur sens des responsabilités et à leur honneur.

 

Voici la vérité en Syrie, voici la vérité des guerres sales, très sales, de plus en plus sales. Voici la guerre mondiale qui se rapproche à grands pas, au fur et à mesure que la crise s'aggrave, et que l'appétit des Décideurs psychopathes augmente. Les Militaires doivent s'opposer à la solution finale qui se prépare, et nous, nous devons informer. Chacun son rôle... 

 

Eva R-sistons.

 

§§


 Syrie: Aux journaleux du Nouvelobs, France24, Arte, FR2 et tous les autres

Syrie détruite par Occident et Qatar. Le terrorisme au nom de la "démocratie"


 

§§§§ http://honneuretpatrie.over-blog.fr/

 

 

 

http://www.librairie-publico.com/IMG/jpg/La_strategie_du_choc308.jpg

 

 

 

Voici ces posts sur mon blog eva contre la désinformation

 

 

Enfants martyrs non de Syrie, mais de Palestine ou d'Irak etc

que les Médias n'évoquent jamais, tout occupés qu'ils sont

à conditionner les Français, à les pousser à la guerre contre la Syrie

au profit de l'Oligarchie anglo-saxonne, israélienne, européenne. Eva

.

 

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http://www.algerie-news.net/Photos_palestine/Enf_enterre.jpg

 

 

 

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Introduction à cette parution

spécialement destinée aux journaleux

eva R-sistons

 

A mes Lecteurs, à mes Lectrices :


Excusez-moi, je publie 2 fois de suite sur CE blog le MEME texte

mais sous un titre différent, pour les moteurs de recherche,

texte magnifique que je lance avec mépris à la figure

de tous les journaleux de l'Occident,

laquais vils, innommables, collabos des criminels va-t-en guerre

et donc co-responsables des crimes de l'Occident,

car ils propagent partout le mensonge, la désinformation,

au nom de l'Information.

 

Nos Médias sont une abomination !

Occupés, comme la France, par les suppôts communautaristes du CRIF,

au détriment de la neutralité, de la diversité, de l'honnêteté,

de l'Information et donc de la liberté et de la démocratie

- et nous valant, quelle honte, d'être

lanterne rouge de l'information en europe !

 

Ils osent parler en permanence

de massacres, de villes martyrs, d'enfants syriens tués,

en accusant le Régime Syrien,

en se réclamant de la démocratie,

mais c'est abject !

Une imposture, une haute trahison de leur mission d'information !


Ils sont co-responsables des crimes de l'Occident

en les couvrant, en les relayant, en les excusant !

 

Tous parlent comme l'infâme BHL, cette carricature de philosophe,

tous mentent, falsifient, conditionnent, et poussent à la guerre !

 

Je pourrai les nommer TOUS,

car tous distillent le venin de la propagande mensongère,

tous relaient la Pensée Unique criminelle !


Mais je dédie cet article, d'abord, à ceux que j'observe en priorité :

France24, Arte, FR2, Nouvelobs,

ou C dans l'Air, émission de faux débats

entre seulement des partisans des criminels

fauteurs de guerres de l'Occident

à la botte des Anglo-Saxons et des Hébreux !


Je dédie donc cet article criant de vérité, d'émotion,

à la pègre journaleuse au service des Assassins des peuples !

Journaleux qui piétinent la déontologie, leurs lecteurs, leurs auditeurs,

leurs télespectateurs, par goût du pouvoir et de l'argent !

 

Ces journaleux ne méritent qu'une chose : Notre mépris.

Leur place est devant un Tribunal.

Un Tribunal des peuples (abusés)...

 

eva R-sistons

 

 

 

  Martyrs de l'Occident en Palestine ou en Irak

 

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Eva : Quelle émotion ! J'en tremble...

Un des plus beaux textes que j'ai jamais lus,
A relayer partout !
Voici la vérité, empreinte de dignité,
sur la Syrie et ce qu'elle endure, le martyr, de la part
des Occidentaux menteurs, prédateurs, assassins,
et des corrompus du pétrole, notamment du Qatar.
Le Qatar est une pourriture, un chancre pestilentiel...
comme le néo-sionisme raciste (Talmud), financier et militaire ! (eva)
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Le terrorisme au nom de la "démocratie"
Nadia Khost dénonce le cynisme de l’Occident

 

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L’intellectuelle Nadia Khost, figure très respectée et estimée en Syrie, est l’auteur de ce texte dense, brillant, porté par le souffle de son indignation vis-à-vis de ceux qui s’emploient aujourd’hui à détruire son pays et son indépendance.- Silvia Cattori

 

 

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Se préparant à envahir l’Irak, Bush envoyait au monde ce message menaçant : «  Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ! ». Cette même dictature brutale utilise aujourd’hui ce même langage sous prétexte de promouvoir la « démocratie ».


N’est-ce pas ce que signifie le « dégoût » exprimé par la représentante des États-Unis, au sujet des vétos russe et chinois ? Il n’est même pas permis à de grandes nations comme la Chine et la Russie d’avoir une vision différente de celle des États-Unis ! Quant au président français, Nicolas Sarkozy, il ne reconnaît que la seule décision occidentale légitimant l’ingérence en Syrie !


Conformément à cette vision de la «  démocratie », le projet occidental a déterminé les caractéristiques de l’État Syrien qu’il veut fabriquer :


1) Il n’a pas exigé des élections qui révéleraient l’État que les citoyens Syriens acceptent et celui qu’ils refusent. Cela, malgré le fait que la nouvelle loi sur les élections a garanti le droit des représentants des candidats de surveiller les urnes du début des élections, jusqu’à l’ouverture des urnes.


2) Il ne s’est pas soucié des millions de Syriens qui ont manifesté en Syrie en criant « non à l’ingérence ! ».


Ceux qui ont suivi les manifestations savent que c’est la réponse des Syriens au projet de l’Occident et du Golfe, et aux bandes armées. Ils remarqueront également que les femmes au foyer ont participé avec ardeur à ces manifestations.


Les dirigeants occidentaux ont ignoré les choix et les volontés du peuple syrien ; ils ont fermé les yeux sur les gangs armés, même après que les observateurs de la Ligue arabe aient consigné leurs crimes.


Une première manifestation de « démocratie » donnée par le Conseil de salut national d’Istanbul [1] a consisté à frapper à coups de bâtons la délégation d’artistes et d’intellectuels et la délégation des opposants syriens de l’intérieur, à l’entrée du siège de la Ligue Arabe au Caire, parce que ces deux délégations refusaient l’ingérence extérieure dans les affaires internes de la Syrie.


Et à la suite du débat sur le dossier syrien au Conseil de sécurité de l’ONU, les partisans de ce Conseil d’Istanbul ont attaqué les ambassades syriennes (quels médias en parlent ? note d'eva) au Caire, au Koweït, à Athènes, à Amman, à Berlin, à Londres. Ils ont saccagé ou pillé les locaux ; ils ont frappé le personnel qui s’y trouvait.


Quelle belle expression de «  démocratie » !

D’où viennent ces « démocrates » soudainement apparus ?

 

La rue syrienne n’a pas entendu leur voix avant mars 2011 !


Alors que nous, les Syriens de l’intérieur, nous avions critiqué la politique qui a conduit à l’économie de marché, et les responsables de cette politique. Nous avions souligné la continuité entre la politique et l’économie, et la relation entre la position politique nationale et les droits de l’Homme. Nous avions mis en garde quant aux conséquences dangereuses de la privatisation. Et nous avions affirmé que le salut de la nation passe par la garantie du secteur public.


Nous, les Syriens de l’intérieur, avions également rappelé l’œuvre de Khaled ALAZEM, l’économiste de la bourgeoisie patriotique qui, dans les années 50, avait participé à la mise en place d’un système public puissant, avec l’aide de l’Union Soviétique. Et nous avions dénoncé publiquement la tutelle exercée par certains hauts fonctionnaires, notamment les maires, et combattu l’expropriation des maisons privées.


Et à cette époque, après avoir participé à des congrès, à des réunions, ou après avoir écrit des articles, nous rentrions chez nous en toute sécurité, même après minuit. Nous allions au théâtre, à des conférences culturelles. Nous nous déplacions entre Damas, Alep et Lattakié. Nous allions chercher l’eau pure de la source Boukein, et cueillir les coings et les pommes de Zabadani. [2]


Tandis qu’aujourd’hui, grâce aux méfaits du projet de « démocratie » occidental et Qatari, le citoyen syrien ne peut plus se rendre en voiture à Alep, car les brigands armés les mitraillent et qu’ils risquent de subir le sort des ouvriers du textile dont le car a été soufflé à l’explosif à Idleb. Ou le sort de l’ambulancier tué à Rastan. Ou le sort du médecin kidnappé à Hama. N’importe quel citoyen syrien peut être tué, pendant que ses tueurs « démocrates » le filment et reçoivent, du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, le salaire des images atroces qu’ils livrent à Aljazeera ou Al Arabiya [Leurs commentaires disant que ce sont les forces de Bachar el-Assad qui les ont tués. -NdT].


La Syrie n’a jamais connu un tel mépris de l’être humain ! Et l’Occident et ses laquais du Golfe prétendent débarrasser son peuple d’une dictature ?


Pourquoi donc ne connaissions-nous pas la peur avant mars 2011 ?


Nous nous promenions sans peur. Nous allions de Damas à Lattakié, sur la route de Bloudan [la même route qui conduit à Zabadani – Ndt] embouteillée par les sorties du week-end. Nous allions nous promener à la Ghouta [les vergers autour de Damas – Ndt] durant la floraison des pêchers et subissions parfois les embouteillages sur la route de Lattakié à Damas.


Pourquoi cette « démocratie » est-elle venue semer la peur avec ses tirs, ses explosifs, nous interdisant de voyager, de sortir en excursion en fin de semaine ? Pourquoi répand-t-elle la terreur sur la route aux environs de Talkalakh, en ces lieux où des gangs de tueurs et de trafiquants d’armes peuvent à tout moment attaquer les voyageurs ?


Pourquoi les hôtels de la côte et les routes verdoyantes sont-ils maintenant désertés ? [dans le nord de la Syrie - Ndt] Pourquoi n’avons-nous plus de soirées pour agrémenter nos nuits ? Même dans le quartier paisible de Mezzé, [banlieue résidentielle de Damas – Ntd], une voiture piégée a été déminée hier.


Qui peut oser s’opposer aux bandes armées là où elles déploient leur menaçante influence ? Combien de commerçants dans la banlieue de Damas n’ont-ils pas été tués parce qu’ils ont refusé de fermer leur commerce de manière à simuler une grève générale spontanée contre le régime ?


Nous découvrons, sur les écrans télévisés, qui sont ces opposants qui, en Syrie, mettent à exécution par les armes le projet « démocratique » programmé par les pays du Golfe et l’Occident.


Voici par exemple le cas d’un Libanais qui vivait de la contrebande de marchandises vers la Syrie et qui a perdu son « travail » suite à la crise au Liban. Un autre libanais lui a alors proposé un trafic d’armes et de drogue vers la Syrie. Trois transports lui ont rapporté la somme de 20 000 livres syriennes !


Il y a de quoi méditer sur la situation de détresse, de pauvreté et d’ignorance qui conduit un homme à accepter de devenir une machine à tuer, pleine de haine. Consacrées au financement de projets constructifs, les sommes versées à des bandes armées par les pays du Golfe auraient pu arracher à la misère cette classe sociale déchue.


Aucun doute possible : ces gangs ne sont pas une « armée libre » qui se sacrifie pour sa patrie. Ce sont des criminels ; des mercenaires.

 

A-t-on jamais vu une «  armée libre » se réjouir en démembrant ses frères et sœurs, ou en les jetant dans le fleuve Oronte, têtes coupées sanguinolentes ?


A-t-on jamais vu dans l’Histoire humaine une « armée libre » faire exploser des trains, détruire des gazoducs, des oléoducs, des réseaux d’électricité, brûler les immeubles, les biens publics, piller des camions transportant du sucre, du riz ou du mazout, au détriment de son peuple ?

 

A-t-on jamais vu une « armée libre » assassiner les techniciens, médecins, scientifiques, et professeurs d’Universités ;

 

enlever leurs frères et sœurs pour ensuite demander à leurs pauvres parents une rançon en contrepartie de leur libération ?


A-t-on jamais vu dans l’Histoire humaine, des princes et des tyrans financer une « armée libre » patriotique ?

 

Est-il pensable qu’une armée arabe patriotique puisse être équipée d’armes fabriquées par l’État d’Israël qui occupe le Golan syrien ?

 

Est-il acceptable que des chaînes télévisées étrangères se consacrent à filmer et présenter des criminels d’une prétendue « armée libre » sous un angle élogieux !?


Radwan Zyiadé, membre du Conseil de salut national, a demandé que le dossier Syrien soit étudié sous l’article 7 [de la Charte des Nations Unies –Ndt], qui autorise une intervention militaire étrangère contre la Syrie. Y a-t-il jamais eu des mouvements de libération dans le monde qui ont vu leurs dirigeants réclamer une intervention militaire contre leur propre pays ?

 

Tout au contraire, les mouvements de libération ont été créés pour empêcher l’ingérence !


Donc, le différend entre la Syrie, les dirigeants occidentaux et leurs acolytes syriens, ne porte pas sur la démocratie. Ces États, qui soutiennent les régimes tyranniques du Golfe, qui ont envahi la Lybie, qui ont commis des crimes à Abou Ghraïb, qui ont tué plus d’un million d’Irakiens, et qui garantissent l’impunité des criminels de guerre israéliens, ne défendent pas la démocratie.


Le célèbre journaliste Mohamed Hasanein Haikal nous dit :

«  Ce que vit le monde Arabe actuellement n’est pas un printemps,

c’est un nouveau Sykes Picot pour le diviser

et se partager ses richesses et ses positions stratégiques. »


Je puis en témoigner. Je fais partie des onze membres, d’horizons différents, qui ont rédigé la nouvelle loi sur les médias ; le premier résultat obtenu sur le chemin des réformes. Nous nous sommes inspirés des lois établies en Occident pour garantir le respect de la liberté de l’information qui, découvrons-nous, ne sont pas respectées par les médias occidentaux qui cachent à leurs peuples la vérité sur les événements en Syrie. Nous avons entendu des représentants des Nations Unies, et des médias égyptiens et libanais. Nos réunions étaient très animées, les différents avis s’affrontant. Nous avons su nous mettre d’accord sur la loi qui garantit le droit à l’information, l’interdiction d’emprisonnement. Et qui exige la transparence et la déclaration du financement des médias et l’interdiction d’autorisation à n’importe quel média qui serait fondé sur des bases confessionnelles ou ethniques. Et nous nous sommes mis d’accord pour que la relation avec les chaînes, les journaux et les radios ne dépende plus du Ministère de l’information, mais d’un «  Conseil national de l’information à créer ».


Ce conseil a vu le jour le 20 novembre 2011. Il est composé de personnalités variées ayant une expérience dans les médias, et qui partagent l’objectif de protéger la liberté d’expression sous le toit de la patrie. Ce conseil a organisé des rencontres avec diverses personnalités médiatiques, qui ont fait part de leur expérience et de leur critique pointue de la réalité médiatique et politique, et qui ont exprimé leurs points de vue et leurs propositions. Le Conseil a pris note de tout cela pour en tenir compte dans la rédaction de la politique relative aux médias.


Dans le bâtiment où nous nous rencontrions, se réunissait aussi la commission chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution, composée de personnalités venues de la société civile, des partis politiques ainsi que de techniciens et de spécialistes. Des articles que l’ont croyait intouchables ont été complètement modifiés. Le texte de la nouvelle Constitution sera publié et soumis à référendum.


Pendant ces mois orageux, a été rendue publique la Loi sur les partis qui interdit qu’ils soient créés sur des bases religieuses, confessionnelles ou ethniques, et qui exige la transparence de leur financement. Quatre nouveaux partis ont été constitués. La loi sur les élections a déjà été publiée. Ces lois sont les bases d’une nouvelle vie politique. Pouvons-nous l’ignorer ?


Nous ne pouvons pas ignorer non plus un événement d’une grande importance : la rencontre consultative qui a réuni 200 personnalités syriennes, représentant les divers courants politiques et idéologiques, présidée par le vice-président de la République. J’y ai participé en tant qu’écrivain indépendant. Nous avons entendu des interventions que, je pense, aucune institution politique arabe dirigeante ne supporterait. Certaines ne réclamaient pas seulement la suppression de la constitution du paragraphe relatif à la gouvernance du pays par le parti Baath, mais demandaient la suppression du parti lui-même, en feignant d’ignorer ce que ce parti a apporté en matière de santé publique, d’éducation nationale et d’aide économique dont jouit le peuple syrien, sans oublier sa politique étrangère d’indépendance nationale et patriotique… en feignant aussi d’ignorer les bandes armées qui sévissent actuellement sur notre territoire !


N’importe quel politicien objectif ne peut ignorer que le parti Baath est la colonne vertébrale de la vie politique syrienne aujourd’hui, et que sa suppression ou sa dissolution entraînerait un chaos semblable à celui qu’a connu l’Union soviétique après sa chute. Ceci ne nie pas la nécessité nationale de l’épurer des opportunistes et des corrompus. Et ceci s’applique aussi aux autres partis.


Et c’est ainsi que se sont déroulées, durant les derniers mois, des réunions pour étudier les événements en Syrie, dont une réunion rassemblant environ 400 anciens diplômés de Russie et des États de l’ex-Union soviétique, dont beaucoup se sont exprimés avec extrémisme et dureté. J’ai parlé du libéralisme économique qui a créé une couche sociale pauvre que l’ingérence étrangère a instrumentalisée. J’ai critiqué les partis politiques qui se sont éloignés du peuple, le laissant aux mains des imams des mosquées. J’ai demandé la mise en jugement du ministère du tourisme, de l’ancien gouverneur de Homs, et la mise à l’écart du président de l’Union des écrivains. Malgré tout cela, nous sommes rentrés chez nous en toute sécurité.

 


J’ajoute que je suis intervenue dans les congrès des écrivains, critiquant la manière de diriger le pays, les membres de cette direction, et la corruption. Nous étions de nombreux écrivains à aller dans le même sens lors du dernier Congrès des écrivains, avant les événements. Dix sept écrivains ont critiqué sans réserve les institutions politiques.


En outre, nous avons combattu l’expropriation de la rue du Roi Fayçal par la municipalité qui voulait tout démolir. Nous avons arrêté le projet. Nous avons arrêté la destruction d’un ancien quartier arabe que les Français connaissent et étudient, au cœur de la ville moderne de Damas.


Nous combattons les promoteurs, la corruption des mairies, et l’infiltration sioniste par des prix attribués à l’élite culturelle de Damas.


La lutte apparaît ainsi complexe, pas seulement reliée aux divers courants politiques, mais également aux intérêts de divers groupes, ou aux visées de certains. C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité de faire prévaloir la compétence et la loyauté à la patrie, et non pas la loyauté au parti. Les autres partis aussi – et pas seulement le parti Baath – mettent en avant la loyauté au parti.


Nous répétons le dicton : le droit ne meurt pas tant qu’on le revendique. Je crois que la démocratie se construit pierre par pierre, et ne s’importe pas.


Qu’amène aujourd’hui le projet « démocratique » de l’Occident et des pays du Golfe ? Il ne fait que rajouter à nos soucis ses bandes armées et sa guerre médiatique ! Il n’écoute pas les millions de Syriens qui crient : « non à l’ingérence ». Sa démocratie commence là : « avec nous ou contre nous. »


Parce que nous refusons cette ingérence et que nous croyons que tous les courants doivent participer à la vie publique pour la corriger, et améliorer la vie en Syrie.


L’opposition extérieure, exactement comme les bandes armées, accuse ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, d’être à la solde du régime. Quoi que pensent ces prétendus «  démocrates » des Syriens qui refusent l’ingérence étrangère et arabe, nous disons en toute franchise que les Conseils qui sont créés dans le giron de l’occupant occidental, avec l’argent qatari, sont coupés du peuple syrien.


Je n’arrive presque pas à croire qu’un intellectuel comme le chef du Conseil national d’Istanbul, ne sache pas que « couloir humanitaire » signifie intervention militaire !

 

Qu’il ne sache pas que le Conseil de Sécurité a décrété l’embargo contre l’Irak, mais n’a pas libéré le Liban, et n’a pas utilisé l’article 7 pour empêcher l’État d’Israël de massacrer le peuple palestinien ! Qu’il ne sache pas que les «  négociations » n’ont pas amené les Palestiniens à libérer un pouce de leurs terres, et n’aboutiront jamais à la libération du Golan !


Que ces prétendus «  démocrates » nous permettent de refuser un tel comportement.


Nous répétons, avec le peuple syrien : ce qui ce passe en Syrie n’est pas une révolution mais crimes, chaos, et destruction d’un pays qui connaissait la sécurité.

 

Le changement en Syrie est refusé s’il est imposé par une ingérence extérieure, et accepté s’il est obtenu par la voix des urnes.


L’attaque contre les ambassades syriennes n’est pas une action politique ; c’est l’œuvre de voyous et de malfrats.


Je répète ce que j’ai dit dans un débat télévisé : les constitutions sont modifiées pour correspondre aux évolutions des peuples, mais doivent l’être avec respect car elles font partie de la mémoire des peuples. Le changement en Syrie ne se fondera pas sur le mépris du passé et les courbettes aux dirigeants politiques extérieurs.


En tous cas, ce n’est pas l’amour de la démocratie qui fait se précipiter les princes du pétrole et les dirigeants occidentaux de l’occupation pour organiser les bandes armées, encenser la façade syrienne émigrée, et acheter les décisions de la Ligue arabe.


Cette démocratie n’est qu’un papier d’emballage trompeur, enveloppant un projet de réorganisation de la carte de la région par la force ; et qui vise à arracher la pierre syrienne du mur de la résistance arabe. Ces propositions sanglantes cachent la stratégie occidentale sioniste et protègent les crimes des bandes armées.


La séance du Conseil de sécurité sur le dossier syrien nous a montré les représentants de la trahison suprême, face à la dignité syrienne en la personne de Bachar Al Jaafari, de sa culture, son honnêteté et sa douleur.


La vraie discorde porte sur notre droit de souveraineté nationale, et notre refus de l’occupation israélienne. Un droit lié à nos traditions nationales et à notre Histoire syrienne ; que nous avons hérité de Choukri Al Asali, député de Damas au parlement turc en 1911, qui a démasqué l’infiltration sioniste en Palestine. Ceci fut l’une des raisons pour lesquelles il a été exécuté ainsi qu’une élite d’intellectuels et d’hommes politiques de la bourgeoisie syrienne.


La Palestine est dans le cœur des Syriens


Depuis le Congrès Syrien de 1920 qui a déclaré l’indépendance de la Syrie et le refus du pays sioniste - en passant par la révolution syrienne qui a donné à la Palestine Al Kassam, qui y a organisé la résistance, et fut tué en 1935, et l’insurrection simultanée syrienne et palestinienne contre l’occupation en 1936 - des Syriens se sont dévoués pour protéger la Palestine, dont Said El AAS, le penseur révolutionnaire, qui y est tombé en martyr.


La Palestine est dans le cœur des Syriens ; il n’y a pas de Syriens de la génération de l’Indépendance qui n’aient pas participé à la défense de la Palestine et il est difficile de compter les martyrs syriens en Palestine.


M. DEBJEN qui était à l’orphelinat islamique de Homs, que mon beau père a fondé, m’a raconté qu’avec deux de ses amis, il s’est engagé pour lutter contre l’occupant sioniste en 1948 ; ils étaient très jeunes, le troisième n’est pas revenu.


En 1949, le dictateur Hosni al Zaïm a déclaré qu’il nouerait des contacts avec l’État d’Israël ; le prince Adel Arslan, ministre des affaires étrangères, lui a aussitôt répondu : je ne reconnaîtrai pas cet Etat et je ne rencontrerai pas son ministre des affaires étrangères et je ne permettrai à aucun fonctionnaire de mon ministère de le rencontrer. Ce sont les contacts d’Hosni al Zaïm avec Israël qui ont conduit à son assassinat.


La mémoire de chaque Syrien est pleine de noms et d’images inoubliables de la lutte arabo-israélienne. En raison de ce passé sanglant, les Syriens sont convaincus qu’Israël, en plus d’être un État raciste, est une base militaire d’occupation qui protège le projet de domination occidental dans la région, comme l’ont prouvé ses attaques agressives et expansionnistes. En tant que Syriens notre résistance à l’expansionnisme est dans notre âme ; et notre vie même est tressée autour de cette lutte. C’est ainsi que notre destin personnel est lié au destin de la Syrie, qu’on veut arracher à la résistance arabe.


Dans son discours du 4 février, l’ambassadeur de Syrie à l’ONU, M Bachar JAAFARI, a cité deux vers du poète Nizar KABBANI rappelant des certitudes profondément ancrées dans l’âme syrienne. Car Nizar KABBANI, n’est pas seulement l’enfant adulé de la bourgeoisie damascène, connu pour ses poèmes d’amour ; il a porté comme chaque Syrien, les valeurs du panarabisme ; il a écrit : «  la poésie est lâche si elle n’est pas portée par la colère ». Sa colère s’adressait à ceux qui se sont précipités pour signer des accords avec Israël et aux hommes corrompus du pétrole. C’est pourquoi ses funérailles ont donné lieu à un grand hommage populaire. Un avion privé syrien envoyé par le président avait transporté sa dépouille de Londres à Damas. Les Syriens se sont emparés du cercueil et l’ont porté sur leurs épaules dans un cortège populaire que Damas n’avait plus vu depuis les funérailles de Fakhri Al Baroudi, l’homme de l’indépendance, le compositeur des hymnes que les peuples arabes se sont transmis.


Les gens l’ont porté jusqu’à la mosquée des Omeyyades, le plus important monument construit par les Omeyyades à Damas ; ils ont prié et l’ont porté à nouveau sur leurs épaules jusqu’au cimetière, traversant Damas du nord au sud, à pieds, car KABBANI a mêlé sa loyauté à sa ville, à la loyauté au panarabisme. Il a incarné l’âme syrienne par sa douleur pour la Palestine, par son refus du sionisme, par son mépris des dirigeants pétroliers et par sa fierté de la civilisation syrienne.


Bachar JAAFARI a exprimé cette essence profonde lorsqu’il a cité ces deux vers du poème de Nizar : «  ô Damas, trésor de mes rêves et de mes escapades, me plaindrai-je à toi de l’arabisme ou des arabes ? » Si les représentants du Qatar et de la ligue Arabe étaient cultivés, ils auraient su que la suite du poème leur rappelle qu’en trahissant la Syrie ils trahissent aussi la Palestine.


KABBANI dit dans ce poème : « Ils ont abreuvé la Palestine de rêves colorés, ils l’ont nourrie de paroles vaines et de discours, ils ont vécu en marge des événements et n’ont pas bougé pour la terre volée et l’honneur violé. Ils ont laissé Jérusalem nue à même la boue, livrant ses seins à tout venant ».


Qui sont-ils ceux là qui gaspillent l’argent et ne secourent pas la Palestine ? KABBANI les a énumérés : Ceux qui se sont baignés dans des mers de pétrole, ceux qui ont bu le sang des hommes libres ! Et leurs représentants au Conseil de sécurité siégeaient en face de JAAFARI : le Qatari et sa suite, le président de la Ligue arabe dont le fils travaille au Qatar !


Il est donc impossible d’imaginer un État syrien coupé de son Histoire et de sa mémoire ! Impossible car le peuple porte sa mémoire dans son âme ; ce ne sont pas des pages de livres d’histoire. Il y a là un fossé entre des millions de Syriens fiers de leur Histoire, et une poignée d’intellectuels inconnus avant que les médias occidentaux ne leur battent les tambours, et ne les poussent en avant comme des « représentants légaux » de la Syrie, le Qatar ayant financé leurs réunions, leurs hôtels et leurs déplacements.


L’utilisation de l’ancien drapeau dans leur réunions, imitant les Libyens à qui le Qatar a apporté des milliers de drapeaux royaux, n’est pas passé inaperçu aux yeux des Syriens.


Par contre, ceux qui l’ont brandi n’ont pas remarqué que c’est le drapeau de la résistance contre l’occupation française ; le drapeau de la souveraineté nationale ; le drapeau des Syriens qui ont combattu le sionisme et Israël ; notre drapeau que le président Chukri Al Kouatli a mis de côté en cédant son siège à NASSER, au nom de l’Unité Arabe.


La rencontre et le dialogue sont-ils possibles entre ces deux camps ? La condition du dialogue est la position envers l’Etat d’Israël et le sionisme, et vis-à-vis de l’ingérence extérieure. En Syrie, il y a des opposants honnêtes, non corrompus par l’argent du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, n’ayant touché aucun pot de vin occidental, n’ayant pas bradé la souveraineté nationale, et ayant une position claire vis-à-vis d’Israël et du sionisme.


Ceux-là affichent leur rejet de la corruption politique et financière. Ils exigent une transparence qui, peut être, ne peut exister. Ils peuvent avoir des points de vue irréalistes, mais ils se distinguent par leur maturité politique et leur courage. Le Dr Faez FAWWAZ et Salim KHEIRBEK ont passé plus de dix ans en prison. Malgré cela, ils ne sont pas tombés dans la haine qui pousse à la vengeance, jusqu’à la destruction du pays.


De pareils opposants sont les garants de la démocratie et de la droiture ; de la souveraineté et de la protection de la société contre le fléau de la corruption. Pour ne pas répéter des erreurs comme celles qui ont conduit à ce qu’un homme corrompu, comme l’ex- gouverneur de Homs, puisse trahir son pays et fermer les yeux sur la construction d’un réseau de communication souterrain, participant ainsi à la préparation de la rébellion.


La position envers Israël, le sionisme, et l’ingérence extérieure, est pour les Syriens la condition pour le dialogue national ; c’est pourquoi le politicien Qadri JAMIL [figure de l’opposition de l’intérieur - Ndt] a annoncé : « Nous ne participerons pas à un dialogue où le Conseil d’Istanbul serait présent ». C’est ainsi que les Syriens rejettent ceux qui rencontrent la télévision israélienne, ceux qui font appel au sioniste Bernard-Henri Lévy, pour qu’il fasse en Syrie ce qu’il a commis en Lybie ; ceux qui se sentent honorés de rencontrer (Hilary, note d'eva) Clinton, Sarkozy et Juppé.


Ceci n’est pas qu’une question politique, c’est une question de conscience et de morale, et les Syriens en sont fiers.


Enfin, c’est le droit des Syriens, après avoir regardé la séance du Conseil de sécurité sur le dossier syrien, de se sentir fiers d’être plus humains, et plus cultivés, et plus démocrates que ces menteurs représentant les forces d’occupation occidentales qui ont versé le sang des Libyens, des Irakiens, des Libanais. Il est de leur droit de mépriser ces politiciens menteurs qui, hier, affirmaient que l’Irak possédait des armes de destruction massive, et qui affirment aujourd’hui que l’armée syrienne tue les civils alors que des dizaines de soldats syriens sont tués chaque jour.


Lorsque l’on compare Bachar al-ASSAD aux chefs d’États occidentaux qui, par le mensonge, dissimulent les buts de leur guerre contre les peuples, la différence est énorme. Ces derniers se moquent de la «  démocratie occidentale » : SARKOZY n’a pas supporté la révolte des jeunes des banlieues et les a pourchassé, et la « démocratie » d’OBAMA n’a pas toléré les Indignés pacifiques contre la voracité capitaliste. Ce sont ces « démocrates » qui demandent aux Syriens de supporter les crimes de bandes armées !


En suivant la séance du Conseil de Sécurité, les Syriens ont vu des hommes de grande stature face à des nains. Ils ont vu des personnalités occidentales -qui n’ont probablement pas lu le « Faust » de GOETHE cité par Bachar JAAFARI- qui mentaient, sans honte aucune, devant lui.

 

Et les représentants russe et chinois qui eux ont appuyé la Syrie par leur veto, signifiant à l’Occident colonialiste qu’il n’avait plus les mains libres pour imposer sa démocratie sanglante.


Dr Nadia KHOST


6 février 2012.

Traduit de l’arabe par Rim (le 9 février 2012) pour le site silviacattori.net.

[1] Le Conseil de salut national a été élu par l’opposition syrienne le samedi 16 juillet 2011 à Istanbul

[2] Boukein et Zabadani sont des lieux de villégiature proches de Damas, dans les montagnes sur la route du Liban ; la vallée de Zabadani est réputée pour ses vergers.



Nadia_Khost_logo_2.jpg Dr Nadia Khost, écrivaine syrienne — auteur de nombreux ouvrages, d’essais, et de nouvelles portant sur l’histoire, l’architecture, la conservation et la protection du patrimoine de la Civilisation Arabe — vit à Damas.

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29213

 

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Hommage hypocrite de Sarkozy à nos morts

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Une patrie sans honneur ?

 

 

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Homs : Les rebelles Libyens et Al Qaeda combattent actuellement à Baba Amro

Préparatifs et inquiétudes en vue d’une attaque contre l’Iran

iranisrael1.jpg?w=645Des ambassades étrangères en Israël ont récemment commencé à rédiger des plans d’urgence en vue d’évacuer leurs ressortissants de l’Etat juif dans le cas d’une attaque de missiles sur Israël.


Cette information a été confirmée par de hauts fonctionnaires de Jérusalem. Pour l’heure, le ministère des Affaires étrangères a fourni aux ambassades étrangères présentes en Israël, une liste des abris publics à travers le pays, ainsi qu’une brochure pédagogique.

Les représentants diplomatiques de nombreux pays sont de plus en plus soucieux d’une réaction militaire iranienne contre Israël. Les forces de défense israéliennes projettent d’engager plusieurs exercices afin de préparer la population. Quant à l’Union européenne, l’un de ses fonctionnaires a confié qu’il était absolument impossible d’engager une procédure visant à protéger toutes les familles du corps diplomatique des différents pays occidentaux présents sur place.


Dans cette histoire, on peut s’attendre à tout ! c’est ainsi qu’un journal hébreu prétend que “la presse internationale aurait loué le droit de mettre des équipes de tournage et des journalistes sur les toits de la ville pour couvrir les évènements de la guerre à venir, une contre-attaque iranienne.  Il semble que les réseaux de nouvelles CBS, Fox News et NBC envoient leurs producteurs en Israël pour trouver les endroits stratégiques pour envoyer leurs correspondants” (Source).


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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 06:22
Vive la guerre ou l’imposture de Christophe Barbier

Une critique de l’appel à la guerre en Lybie que Christophe Barbier nous assène dans un éditorial de l'Express intitulé « De sable et de sang ».


 

Nigel Farage, député européen britannique a dit du président de l’Europe qu’il avait le charisme d’une serpillère humide. Je ne suis pas sûr que Christophe Barbier, rédacteur en chef de L’Express en ait beaucoup plus tant sa communication non verbale (mimiques, gestuelle) sonne faux [1], mais ce dont je suis sûr, c’est que ce personnage falot est dans l’imposture la plus complète.

En effet, dans son édito de l’Express du 20 avril, il joue non au héraut d’armes mais au chef de guerre et nous vante le bien-fondé de la guerre de Lybie comme, trois ans auparavant, il proclamait dans une des ses vidéos quotidiennes que la France devait continuer à faire la guerre en Afghanistan. Cette vidéo déjà donnait « la nausée » de part le décalage entre, d’une part, ce à quoi engageait son propos martial (à savoir, les violences et infinies souffrances des combattants comme des populations) et, d’autre part, sa figure de journaliste aux mimiques et pantomimes empruntées. En lisant son édito, je dirais, pour imiter Desproges, que j’ai eu le sentiment d’avoir « les mains sales ».

Car Barbier n’est ni un politique, ni un philosophe. Il est un homme de presse censé nous donner de l’information, de la belle, de la bonne [2] et pas de la propagande guerrière maison. C’est pourtant ce qu’il fait dans cet édito dont je voudrais tenter d’analyser la rhétorique car je vois une forme de devoir citoyen à faire ce que je peux pour que lui et ses semblables comprennent qu’ils doivent rester à leur place, c’est-à-dire, se tenir à la neutralité et l’objectivité de l’information à laquelle ils prétendent.

Nous avons déjà des politiciens assez foireux (songeons à Juppé qui nous annonce une intervention en Lybie de « tout au plus quelques jours… »), il ne manquerait plus que les journalistes se mêlent de gouverner.

Pour en revenir à la rhétorique de Christophe Barbier, je dois reconnaître que, bien qu’assez médiocre au final, elle ne manque pas de force, c’est pourquoi il importe de l’analyser.

Son efficace tient d’abord au fait qu’il affirme d’entrée de jeu que la guerre est une abomination et que toute affirmation contraire est un mensonge :

« Toute guerre est sale. Il n’en est aucune dans l’Histoire qui soit un chemin de gloire, à moins d’être passée sous le pinceau, dégoulinant de mensonge, de la propagande »

Quoi de mieux pour susciter d’emblée et à coup sûr l’assentiment du lecteur qui sait bien tout cela et ne peut que se féliciter de le voir écrit noir sur blanc ?

Barbier renforce encore l’adhésion en précisant qu’« il n’y a pas de guerre « chirurgicale », parce qu’on n’anesthésie pas ceux sur qui on tire » et il propose alors l’image forte et profonde dont il a fait le titre de son édito : « Le sable et le sang font de la boue, et la boue, en séchant au soleil de la politique, fait de l’Histoire »

Pour ne pas laisser le lecteur aveuglé et égaré par ce fulgurant éclair sur la nature fondamentalement violente de l’Histoire des hommes, il enfonce le clou : « chaque fois qu’un blindé est flambé par un missile, il y a de pauvres hères carbonisés à l’intérieur… et ce n’est pas parce qu’ils sont d’évidence « méchants », où (sic) les stipendiés d’un tyran, qu’ils ne sont plus des êtres humains ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces propos enthousiasmants de lucidité auguraient plutôt bien de la suite.

Malheureusement, il s’agissait là précisément de l’effet visé par une rhétorique très classique puisque cherchant à amener le consentement final du lecteur par une série de petits consentements prédisposant à l’adhésion.

En effet, quoi de plus suggestif que de déclamer tout le souci qu’on a de la paix pour ensuite affirmer la nécessité de la guerre ? Comme le soulignait la cinéaste Leni Riefensthal pour se défendre d’avoir accompagné l’ascension de Hitler, ce dernier parlait avant tout de paix dans ses discours !

Ainsi, tel ce récent Nobel de la paix qui envoie l’armée U.S. intervenir aux quatre coins du monde au mépris des lois internationales, le Barbier-critique-des-guerres vient cueillir le lecteur — qui a baissé la garde et qui, mesmérisé par son sage propos s’est disposé à le suivre — en assénant cette phrase courte et sèche : « certaines guerres sont nécessaires ».

Le coup est alors presque imparable car, quelles que soient les prévenances que l’on peut avoir vis-à-vis de la guerre, à moins d’être un saint, chacun à en soi une foultitude de prédispositions à y consentir, ne serait-ce que la fameuse « légitime défense ».

De fait, c’est bien la corde sensible de la sécurité que Barbier fait résonner, mais juste ce qu’il faut, pour pointer bien vite un au-delà de la guerre de conquête (de territoires et de pétrole) et nous amener sur le terrain des révolutions arabes actuelles, dans le contexte desquelles Kadhafi fait incontestablement tache.

C’est d’ailleurs peut-être parce que ce dernier ferait si facilement l’unanimité contre lui que Barbier, emporté par son hybris, croit pouvoir se lâcher et révèle sa bouffonerie comme l’inconsistence de sa position. Il n’a, en effet, pour tout argumentaire que l’idée que Kadhafi serait un « satrape paranoïaque » qui « s’accroche à son trône  », un « Ubu paradant », un « Néron pétaradant ». Comme on peut lire dans le Talmud : « Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes ». Autrement dit : « quelle belle projection ! »

Tout à son illusion, croyant pouvoir jouer sur le velours d’un consensus anti-Kadhafi, Barbier nous invite froidement à nous risquer à la violence, à une (nécessairement sale) guerre civile dont, nous dit-il, il nous faudra patiemment attendre une issue favorable tout en armant des insurgés dont on ne sait pas ce qu’ils feront demain.

Vaste et beau programme dont le chef de guerre Barbier pense qu’il serait tout à l’honneur de la France qu’elle l’appliquât et tout à son déshonneur qu’elle se défilât.

Pour mieux mobiliser les troupes, il pique au vif en ajoutant la petite manip à la grande, le mensonge à l’ignominie. Pensant peut-être susciter les vocations, il affirme en effet qu’il n’y a plus en France de héros mais qu’à la fin, à bon entendeur salut, on saura qui est resté planqué et qui a pris ses responsabilités.

Le sommet du mensonge se trouvant dans cette idée qu’« on ne distingue pas toujours les vainqueurs des vaincus », idée qu’il nous livre sans doute par crainte que l’on ait encore en tête, pauvres veaux que nous sommes, la triste guerre d’Afghanistan où, après les Russes, l’Occident se casse les dents en pure perte depuis bientôt dix ans sans même savoir pourquoi il le fait.

Voilà donc le tableau lamentable offert par l’imposteur Barbier. Imposteur au sens où les journalistes étant supposés être seulement des « messagers », des porteurs de « nouvelles », ils devraient, selon Michel Serres, être comme des anges, c’est-à-dire, transparents.

Or, c’est rien de dire que Christophe Barbier n’est pas transparent et qu’au contraire il fait ce qu’il peut pour se poser là, pour nous faire passer son propre message (vu que, encore une fois, je ne le sais pas lié à quelque marchand de canon ou à quelque banque auprès de qui l’Etat français aurait à financer sa dispendieuse guerre libyenne, mais qui sait ?) ou, plus exactement, ce message mensonger par excellence qui, depuis la nuit des temps, a amené les hommes à s’entretuer pour la bonne cause : défense, sécurité, honneur, sacrifice, etc. 

Il est déjà affligeant que les autorités nous servent encore et avec toujours le même succès ce genre de discours. Il est consternant et pour tout dire affolant que Barbier se l’approprie pour jouer au chef de guerre. L’imposture est totale et d’autant plus choquante qu’elle est amenée de manière perverse, luciférienne, en pleine lucidité sur le mal qu’on voudrait nous amener à choisir.

Comment ne pas penser ici à Pascal et à son « Qui fait l’ange fait la bête » ?

Voilà, j’ai fini. J’ai toujours la nausée et j’espère bien que vous l’avez aussi.



[1] Pour en apprendre davantage sur le charisme des hommes politiques, suivez le psychologue René Zayan qui fait un remarquable travail sous ce rapport.

[2] « Fume, c’est du belge », pourrait dire le Roularta Media Group, propriétaire belge de l’Express qui, à ma connaissance, n’est pas lié à un marchand de canon, mais qui sait vraiment ?

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vive-la-guerre-ou-l-imposture-de-93490

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Guerre :

 

Les civils afghans ont-ils droit à la présomption d’innocence ?

 

Les civils massacrés par l’OTAN en Afghanistan glissent sur l’info, dans l’indifférence. Cette indignation sélective est un très mauvais signe.  

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Je ne sais pas si on se rend bien compte des méfaits de la coalition en Afghanistan, coalition cornaquée par l’OTAN pour défendre « nos valeurs », comme l’expliquait encore ce bon Juppé ce dimanche. Le ministre des affaires étrangères réagissait au lourd bilan dans l’armée française sur Canal +. Mais ni lui, ni la journaliste qui l’accompagnait gentiment – à ce stade difficile de parler d’interview – n’ont pas eu le temps de dire un mot sur les morts civils afghans à la charge de l'OTAN. Sans doute que dans ces « valeurs », toutes les vies ne pèsent pas autant.

Pourtant, l’actualité immédiate a été cruelle pour les civils afghans. Samedi dans la soirée, les grands combattants de l’OTAN, au nom de la civilisation, ont bombardé dans le district de Nawzad, dans le sud-ouest, deux maisons sensées être des repères de résistants. Bilan: 14 civils tués, soit deux femmes et 12 enfants, et six blessés graves.  Des tirs de roquettes depuis des hélicoptères. La BBC affirme que des villageois ont transporté jusque dans la capitale de la province les corps des enfants, pour preuve de la tragédie.

Mercredi dans les montagnes du Nouristan, des frappes aériennes dirigées par les mêmes humanistes, ont causé la mort de 18 civils et 20 policiers.

Quelques jours plus tôt, un raid de l'OTAN avait tué quatre personnes à Taloqan (nord-est).

Le démonétisé Barack Obama, la larme à l’œil, a dit prendre la situation « très au sérieux », selon une déclaration du porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, qui a jouté : « Nous travaillons très fort pour éviter les victimes civiles. Nous partageons les préoccupations du président afghan ».

Alors, les civils afghans ont-ils droit à la présomption d’innocence ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils étaient innocents et qu’ils ont été tués par les soldats de l’OTAN. Et le silence assourdissant qui accompagne ces massacres commis au nom des « valeurs » est absolument scandaleux.

Il n’y a qu’une chose à faire : c’est partir vite, et très vite, d’Afghanistan. Dix années insensées pour « combattre les Talibans » et au final, c’est eux, dont l’influence tous les jours se renforce, qui retrouveront le pouvoir.

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
Les civils afghans ont-ils droit à la présomption d’innocence ?

Lundi 30 Mai 2011
http://www.alterinfo.net/Les-civils-afghans-ont-ils-droit-a-la-presomption-d-innocence_a59334.html
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 06:01

 

 La culture de Défense

par Manlio Dinucci
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Ceci n’est pas une publicité pour un dentifrice, mais pour le programme « Vis les Forces Armées. Militaire pendant trois semaines »

Qui a dit que le système d’instruction en Italie ne se renouvelle pas ? Nous avons une nouvelle matière, de la maternelle aux cours pour doctorants, dont les expérimentations sont déjà en cours. À Pise, grâce à une initiative de la municipalité, 1 500 enfants des écoles maternelles, primaires et collèges ont été conduits le 27 avril dans la caserne de la Brigade de parachutistes Folgore, où pour la deuxième année s’est déroulée la « Journée de la solidarité ». Quelles ont été les impressions des enfants ? Que la caserne est un très bel endroit, où plein de gens sympathiques te font faire des tas de jeux, des parcours d’obstacles aux courses d’orientation, où des super héros volants descendent du ciel en voltigeant et en laissant derrière eux des traînées de fumée tricolore et, quand ils atterrissent, écrasent avec leurs rangers les ballons jaunes qui sont au centre de la cible. Et portent, avec le drapeau de la Folgore (deux ailes blanches qui lancent un éclair jaune or), un autre drapeau où est inscrit « Nicola ». Le nom du major Ciardelli —explique-t-on aux élèves— tué le 27 avril 2006 à Nassirya en Irak, où il était allé aider des enfants dans une mission de paix.

L’association Nicola Ciardelli, aidée par la Région (Toscane) et par la Croix-Rouge italienne, ouvrira à Florence, à côté de l’hôpital Meyer, la « Maison des enfants de Nicola » pour soigner les petites victimes des guerres.

Des initiatives analogues ont lieu dans d’autres écoles primaires et collèges. Dans le Trentin (région Trentin-Haut Adige, frontalière avec l’Autriche) on a diffusé un calendrier OTAN/Isaf, avec, sur la couverture, un blindé italien en Afghanistan, armé de mitrailleuse, et photos des soldats italiens en tenue de combat qui offrent aux enfants afghans des ballons blancs portant l’inscription «  Isaf », qui les soignent avec amour et sont accueillis par ces enfants en fête dans les villages.

Dans les lycées on emploie d’autres méthodes d’éducation. À Castrovillari (Province de Cosenza, région Calabre, NdT) des militaires font des cours magistraux et diffusent des opuscules dans lesquels on explique qu’ « entrer dans l’armée signifie se valoriser ». À Rovigo, leçon de tactique militaire et combat avec des armes à air comprimé. Une préparation plus poussée attend les jeunes avec le cours « Entraîne-toi pour la vie », institué par les ministères de l’Éducation et de la Défense, et sanctionné d’une note validée dans le parcours scolaire : ils sont entraînés au combat avec des armes à air comprimé, et à des parcours militaro gymniques (escalade, natation, orientation). À 18 ans révolus, ils peuvent participer aux cours de formation « Vis les Forces Armées. Militaire pendant trois semaines », pour « partager les valeurs qui émanent des Forces Armées ». Au niveau universitaire, le top est le cours de « maintien de la paix » donné, avec le Centre militaire d’études stratégiques, par l’École Supérieure Sant’Anna de Pise : l’institut a célébré avec une conférence de l’Association des Élèves les « dix ans d’engagement politique et militaire » de l’Italie en Afghanistan. Et tandis que l’Italie participe à la guerre en Libye (cinquième guerre en deux décennies) arrive au Sénat —après être passée à la Chambre des députés grâce à une entente multipartisan (Partito Democratico, Italia dei Valori, Popolo della libertà et Lega)— la loi pour « la promotion et diffusion de la culture de la défense à travers la paix et la solidarité » en particulier dans les « écoles de tous ordres et niveaux ». Il a donc raison, le président Napolitano : l’Italie, aujourd’hui ferme gardienne de la paix, a tourné le dos aux années de bellicisme fasciste. Aujourd’hui la culture de la guerre avec livre et mousquet [1] est devenue « culture de la défense à travers la paix et la solidarité ».

[1] Libro e moschetto /fascista perfetto : slogan de l’époque fasciste (NdT).

 

 

Lire aussi sur ce site :

 

Sarkozy et Cameron préparent le débarquement en Libye

 

Les USA fournissent aux alliés les bombes pour la guerre en Libye

 

Les équipages des hélicoptères de combat préparent le débarquement en Libye

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 02:19

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article2494
Le Conseil de l’UE prêt à une opération militaire déguisée en opération humanitaire
 
 
Comment camoufler une opération militaire en opération humanitaire. Où comment livrer des armes et des instructeurs en faisant semblant de livrer des aliments ou des médicaments.

Libye : le Conseil de l’UE prêt à une opération militaire

http://fr.rian.ru/world/20110401/18…


22:11 01/04/2011 BRUXELLES, 1er avril - RIA Novosti


Le Conseil de l’UE a annoncé vendredi avoir approuvé un plan prévoyant le lancement d’une opération militaire appelée à faciliter l’octroi d’une aide humanitaire à la population libyenne (opération EUFOR Libya).


"L’UE entamera une opération militaire dans le cadre de la Politique européenne de Sécurité et de Défense (PESD), si le Bureau des Nations unies pour les Affaires humanitaires lui adresse une demande appropriée, en vue de faciliter l’octroi de l’assistance humanitaire dans la région", lit-on dans un communiqué mis en ligne sur le site du conseil.


EUFOR Libye garantira notamment la sécurité des personnes déplacées et soutiendra les agences humanitaires qui opèrent dans la région. L’opération est appelée à assurer le respect des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU portant sur la protection des civils et l’aide humanitaire en Libye.


L’opération EUFOR Libye sera commandée par le contre-amiral italien Claudio Guadiosi. L’état-major de l’opération sera basé à Rome. Survenu le 17 février, le soulèvement populaire pour le départ de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a dégénéré en guerre civile faisant des milliers de victimes. Plus de 330 000 réfugiés ont quitté le pays.

 

Le 17 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution prévoyant la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye et autorisant le recours à la force pour protéger la population libyenne des troupes du colonel Kadhafi. La Russie s’est abstenue lors du scrutin. L’opération internationale a débuté le 19 mars, en associant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Canada, l’Italie, l’Espagne, le Danemark et d’autres pays. Le 27 mars, le Conseil de l’OTAN a pris le commandement de l’opération militaire en Libye.

 

 

__________________________________________________________________________________________

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On attend toujours les preuves des prétendus 6000 morts en Libye dont on nous a tant parlé il y a plusieurs semaines. Cela ressemble à une propagande mensongère dans le plus pur style Timisoara !

Il n’y a pas eu de soulèvement populaire pour le départ de Mouammar Kadhafi, contrairement à ce qu’on nous dit. Les agents de l’impérialisme ont eu beau (comme en Syrie) manipuler pendant des semaines Facebook et Twitter, qui tous les deux appartiennent à la CIA, ils n’ont jamais réussi à provoquer un raz-de-marée humain de contestation comme en Tunisie ou en Égypte (où ce raz-de-marée était d’ailleurs spontané). Il n’y avait quasiment personne à ces faux rendez-vous de manifs en Syrie ou en Libye postés sur Facebook et Twitter par la CIA. On nous l’a avoué au tout début, en nous prétendant que s’il n’y avait personne, c’était parce que ces "régimes" étaient extrêmement "policiers" (contrairement à la Tunisie et à l’Égypte, peut-être ? Ils se foutent de nous !).

Donc, pour provoquer ou tenter de provoquer un changement dans ces pays (Libye et Syrie), ils ont dû procéder autrement.

C’est-à-dire en présentant comme "manifestations pacifiques" des attaques ultra-violentes de divers lieux stratégiques. Attaques militairement armées pour forcer le "régime" ennemi à entrer dans un cycle violent de répression-mobilisation avec morts à l’appui afin de pouvoir "démontrer" sa prétendue ignominie vis-à-vis de "manifestations" présentées comme étant soit-disant "pacifiques" alors qu’elles étaient ultra-violentes.


Cette technique est expliquée ici plus en détail :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2532


Il faut bien sûr savoir aussi comment l’impérialisme s’y prend pour envahir un pays en prétendant le sauver :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2362


Dans le spectacle, quand on fait la guerre à un pays, comme en ce moment à la Libye, il faut que cela apparaisse comme étant une opération humanitaire.

Et là, ils osent nous dire qu’ils vont utiliser l’armée pour faire de l’humanitaire sur le sol Libyen ? Ils se moquent de nous !


Voici un exemple d’opération militaire camouflée en opération humanitaire :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2364


C’est ça qu’ils veulent rééditer en Libye, mais avec en plus des mercenaires, des agents spéciaux, des militaires, des instructeurs, etc. pour aider et diriger la prétendue "insurrection" soit-disant "libyenne".

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 15:43

Un article plus ancien,

mais tellement d'actualité !

 

Fini le suivi de la guerre comme pour l'Irak,

le Prix Nobel Obama poursuit les guerres de Bush

mais discrètement.

Le nombre de morts, en Afghanistan,

est en train de rattraper celui de l'Irak !

Dans un cas, 1.500.000 morts,

et pour l'Afghanistan, 1.200.000 morts.

Voilà la vérité cachée par les gouvernements

et par les Médias aux ordres !

eva R-sistons

 

La conférence de Londres a fixé le prix de la défaite occidentale en Afghanistan


Un fond de 360 millions d’euros sera bientôt disponible pour essayer de « ramener à la raison » les « talibans modérés », de sorte à ce qu’ils déposent les armes et cessent d’infliger des pertes aux armées d’occupation de l’Afghanistan. Un somme jugée dérisoire par le Pentagone qui, selon le New-York Times, estime à 1 milliard de dollars l’effort nécessaire pour convaincre la résistance afghane de rejoindre la vie civile.

khost2

Des sommes qui seront dépensées en pure perte puisque, comme nous l’avons indiqué par plusieurs articles sur Mecanopolis (1), la résistance afghane ne compte pas négocier quoi que ce soit. Malgré tout, l’OTAN, avec le mépris du « riche militaire » qui le caractérise, continue de croire – ou de feindre de croire – que « l’adversaire » demeure achetable et que seule sa pauvreté l’aurait incité à prendre les armes.

Pour le New York Times, si populations afghanes soutiennent aussi fermement les talibans, c’est surtout « en raison de l’incompétence du gouvernement Karzaï, empêtré jusqu’au cou dans des affaires de corruption et de trafic de drogue ».

Face à une insurrection qui ne cesse de croître, Obama et ses « stratèges » ont décidé d’envoyer 30’000 hommes en renfort, et demandé aux « alliés » un « effort supplémentaire ». L’objectif des américains est en effet d’obtenir que leurs subalternes européens alignent d’avantage d’hommes sur le terrain.

Les 4 et 5 février prochains, ministres de la Défense et chefs militaires parleront chiffres au QG de l’OTAN, à Mons (Belgique). L’Allemagne a déjà promis un renfort de 850 soldats et la Roumanie 600, pour une contribution qui devrait s’élever à 10’000 hommes au total. (2)

Mensonges d’État

Selon l’édition de ce mercredi du Canard enchaîné, des officiers et des sous-officiers français seront bientôt dépêchés en Afghanistan, comme semble l’avoir déjà confirmé le général Georgelin, chef d’état-major, en rendant visite à l’amiral américain James Staridis, commandant suprême des forces militaires en Europe, la semaine dernière. Selon l’hebdomadaire, ils seront directement placés sous les ordres directs du général de l’armée américaine William Caldwell. Une précision que le président Sarkozy cache soigneusement au Parlement et à l’opinion publique.

Autre joli « mensonge d’État », le président français affirme depuis plusieurs mois que la France n’enverrait pas de combattants supplémentaires en Afghanistan. Des propos confirmés par Kouchner dans un entretien publié par Le Figaro du 1er février : « Le président a décidé de ne pas augmenter le nombre de nos forces combattantes ». Or, c’est faux. Tous les instructeurs français, présents et futurs, participent aux combats. Ils sont intégrés dans les unité afghanes, ils les conseillent dans leurs missions et ils les accompagnent au feu. D’ailleurs, souligne encore Le Canard : « les trois Français récemment morts au combat en Afghanistan étaient des instructeurs ».

Agata Kovacs, pour Mecanopolis


Notes :

1. Voir notre article : Obama s’apprête à demander à l’OTAN 10’000 soldats supplémentaires pour l’Afghanistan

2. Voir notre article : Les Talibans nient tout contact avec l’occupant

 

Article placé le 03 fév 2010, par Agata Kovacs (Genève)

 

 

http://www.mecanopolis.org/?p=13324

 


 



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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 01:02

Voir également cet article sur le site du magazine Le Point.

Le Pentagone veut faire disparaître de la circulation un livre sur le 9/11


Operation Dark Heart: Spycraft and Special Ops on the Frontlines of Afghanistan -- and The Path to Victory

 

 

Par Peter Finn et Greg Miller

Global Research, 11 Septembre, 2010
Washington Post

 

Anthony Shaffer (voir également ceci), le Lt. Colonel qui a suivi le pirate de l’air Mohammed Atta avant les évènements du 9/11, et a essayé d’empêcher les attaques, est l’auteur de l’ouvrage. Il parle à New York à des militants du mouvement pour la vérité sur le 9/11, lors du rassemblement où de nombreuses personnes se réunissent pour protester et attirer l’attention sur les théories du complot entourant les attaques du 11 septembre.

 

Le département de la Défense tente d’acheter l’intégralité des premières éditions imprimées – 10.000 exemplaires – des mémoires d’un ex-officier controversé de la DIA afin que le livre puisse être détruit, selon des sources militaires et civiles.

« Operation Dark Heart (« opération coeur sombre » en français. Voir le site de promotion du livre) », qui devait être publié ce mois-ci par St. Martin’s Press, relate les aventures et les frustrations d’un réserviste de l’armée, le lieutenant-colonel Anthony Shaffer, qui a servi en Afghanistan en 2003, à un moment où l’attention de Washington et des militaires s’est tournée vers Irak.

Shaffer, qui est maintenant attaché supérieur de recherches au Center for Advanced Defense Studies à Washington, décrit un certain nombre d’opérations secrètes, incluant une opération de surveillance transfrontalière avortée à l’aide de technologies d’écoute sophistiquées qui visait des agents de haut-niveau d’al-Qaïda basés dans les zones tribales du Pakistan.

 

L’opération a été annulée par les autorités militaires soucieuses de ne pas froisser le Pakistan, selon le récit de Shaffer.

Le livre de Shaffer a été révisé et son écriture remaniée par l’armée de réserve plus tôt cette année, mais cet été la Defense Intelligence Agency s’est, entre autre, opposée à l’utilisation des noms d’agents de renseignement américains.

Un haut responsable du Pentagone a déclaré que la DIA avait obtenu une copie du manuscrit à la mi-Juillet, ajoutant que l’agence « avait procédé à un examen rapide » et trouvé que « certains passages lui posaient de sérieux problèmes. » L’agence a ensuite évoqué la question devant le Bureau du Secrétaire de la Défense, qui a transmis le manuscrit à d’autres organismes, dont vraisemblablement la CIA, « tous ont dit qu’ils avaient des problèmes majeurs avec certaines choses évoquées dans le livre », a déclaré ce responsable, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat.

Le fonctionnaire a déclaré que le ministère de la Défense « avait envoyé une équipe pour discuter avec l’éditeur, il y a quelque temps, » et avait négocié un accord qui pourrait permettre au Pentagone d’acheter les exemplaires déjà imprimés du livre, et permettre qu’une version postérieure (édulcorée) soit distribuée, à condition qu’elle se conforme aux exigences du gouvernement américain.

Les deux parties semblent maintenant être tombées d’accord sur le contenu de la deuxième édition, mais les négociations se concentrent sur ce qu’il faut faire avec les 10.000 exemplaires déjà publiés.

Le Pentagone est en train de négocier avec l’éditeur de Shaffer pour acheter le tout premier tirage, selon une source proche des négociations. Le projet du Pentagone de détruire la totalité des 10.000 exemplaires de la première édition, a été initialement rapporté jeudi soir par le New York Times.

Un nouveau tirage, sans les passages litigieux, est en préparation par l’Editeur. Pendant ce temps, la première édition est stockée dans un entrepôt en Virginie. Plusieurs douzaines d’exemplaires révisés de la première édition ont déjà été distribuées aux médias, dont le Washington Post.

« Tony s’est engagé dans le processus de révision approprié, et la publication de son manuscrit a été approuvée », a déclaré l’avocat de Shaffer, Mark Zaid. « Quelques mois plus tard, d’autres organismes nous ont informés qu’ils avaient des problèmes, et ceci nous a conduit à coopérer pleinement avec le Département de la Défense afin de trouver une solution qui leur convienne. »

« Il y a certaines choses qui demeurent hors de notre contrôle, cependant. Nous n’avons aucun contrôle sur l’éditeur. Et nous ne contrôlons pas le fait que des exemplaires ont été distribués avant ce deuxième processus de révision. »

Les responsables du Pentagone ont déclaré que les livres auraient dû être soumis à l’approbation du Pentagone dès le départ. « Il n’ont jamais fait l’objet d’une véritable révision », a déclaré le haut fonctionnaire de la Défense, ajoutant que Shaffer avait montré le manuscrit seulement à son unité.

Le Pentagone a déclaré dans un communiqué que le manuscrit « n’était pas passé par un processus de révision de sécurité avant publication, ainsi que l’exige le règlement du DoD. Ceci n’est venu à la connaissance du ministère que récemment, et après que le manuscrit a été imprimé par l’éditeur. Le DoD a travaillé en étroite collaboration avec l’éditeur, LTC Shaffer et son avocat, afin de résoudre le problème et les éventuels questions touchant les informations classées secret défense. »

Shaffer a fait précédemment parlé de lui lorsqu’il a affirmé devant la Commission sur le 9/11 et le Congrès qu’une force opérationnelle secrète du Pentagone appelée « Able Danger » avait identifié Mohammed Atta, le pirate de l’air principal dans les attentats du 11 septembre, avant les attaques sur New York et le Pentagone. Les déclarations de Shaffer ont été plus tard rejetées par des enquêteurs du Congrès, entre autres. Mais il réitère ces dernières dans le livre.

Source: globalresearch.ca et washingtonpost

 

http://infoguerilla.fr/?p=5518

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 04:10

 

 

Journalistes et clubs presse

 

 

La bombe de Damoclès

On y va tout droit. Il suffit de refeuilleter la presse depuis deux ans, pour comprendre que la guerre contre l’Iran est déjà dans les tuyaux. Les journaux ne se trompent jamais quand il s’agit de sentir la merde. Depuis l’élection du président iranien Ahmadinejad en 2005, les médias, tous supports confondus, poussent à lui foutre une bonne branlée «démocratique »… C’était pareil pour l’Irak : du 11 septembre 2001 au 20 mars 2003, la tension médiatisée était montée jusqu’à ce que Bush appuie sur son petit bouton.

Dans le cas de l’Iran, où les enjeux sont si différents, le processus est le même. C’est un réflexe obligé des démocraties et de leurs médias englués dans leurs échecs flagrants : aller dérouiller celui qui remplit à merveille, à un moment donné, le rôle imposé du grand méchant loup. Les journalistes et responsables politiques jouent les hypocrites en jurant qu’ils sont en train de tout faire pour éviter cette guerre, mais chacune de leurs mises en garde est un appel déguisé à la mobilisation générale.

Ça s’est bien vu dans la gaffe de Kouchner, ministre des Affaires étrangères, qui a spontanément déclaré qu’il fallait se préparer au pire, « c’est-à-dire à la guerre, monsieur ! » Faux tollé général ! Sarkozy rectifie le tir, mais pour la forme car lorsqu’un président a été capable de proposer l’alternative catastrophique suivante : «la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran», on peut faire son paquetage… Kouchner n’a fait qu’exprimer le souhait de millions d’occidentalistes crispés. Si c’était un lapsus, il était révélateur pour tout le monde, pas seulement pour lui. Et sa reculade de principe n’a été qu’une façon de mieux monter au créneau d’un futur «je vous l’avais bien dit».

On oublie un peu vite que le Docteur Kouchner, sans remonter à son Kosovo chéri, était l’un des plus acharnés à aller ratonner Saddam Hussein. « Facile d’être contre la guerre ! » clamait-il quelques semaines avant l’offensive, aux côtés de ses potes pousse-au-crime, les Goupil, Glucksmann et Bruckner. Faut-il ressortir, tout jaunis (ou plutôt tout rougis du sang des 650 000 Irakiens morts depuis), les ignobles articles de cette bande de névrosés irresponsables toujours prompts à envoyer le plus possible de monde au casse-pipe chez Mahomet ? Le climat est au bellicisme le plus injustifié et les Français ne trouvent rien d’autre à faire que la grève pour des histoires de justice sociale!… Sarko prépare tous les jours l’opinion à lutter contre la barbarie et pour la résistance à tous les totalitarismes.

En quoi la lecture obligatoire de la lettre d’un jeune homme, fusillé en 1941, peut servir d’exemple à la conduite de ceux d’aujourd’hui ? Mais c’est tout simple : il fautles habituer à mourir pour un grand idéal. En l’occurrence, celui d’empêcher demain Téhéran d’avoir la bombe atomique. Guy Môquet est le premier mort de la prochaine guerre. Sarkozy oublie juste de rappeler que la Droite (son camp), avait tout fait jadis pour que le pays tant détesté aujourd’hui ait la force nucléaire. Tricastin, Eurodif, ça ne dit apparemment plus rien à personne…

Que d’enrichissements dans tous les sens !… Incohérente France ! Et qui continue de l’être, car pour libérer des infirmières bulgares prisonnières en Lybie, Sarkozy n’a pas hésité à promettre à Kadhafi de quoi fabriquer une bombe.
En coulisse, des sales cons préparent les fusils Lebel et les bandes molletières pour les pioupious anti-perses. Il est temps d’aller stopper l’Iranien à l’uranium ! Les réticents seront accusés d’être des Munichois, le ton va monter, des inspecteurs d’armes de destruction massive vont proposer leurs services (déjà ce nul de Mohamed el Baradeï repointe son museau morveux), d’énormes manifs mondiales de pacifistes ne vont servir à rien, des ultimatums vont succéder aux résolutions, l’ONU va refaire caca dans son vieux slibard, l’Europe va finalement se coller aux États-Unis, et boum ! Tout pareil, je vous dis ! Petite différence : cette fois, pour attaquer l’Iran, le mobile est nettement avoué : il s’agit de protéger Israël. « Je ne transigerai jamais sur la sécurité d’Israël. » a décidé Sarkozy pour toute la France qui l’a élu et qui commence à comprendre qu’il n’est pas seulement un mec de droite décomplexé. Il est aussi un défenseur acharné (et très bien entouré) de ce pays dont il a dit qu’il ne pouvait « qu’admirer le fonctionnement démocratique et les performances économiques ». N’en jetez plus !

Au moins, les néo-va-t-en guerre ne cachent plus leur motivation sous des prétextes plus ou moins « moraux » de démocratisation d’un pays arabe ou de déboulonnage d’un dictateur musulman. Ils abattent leurs cartes, ou plutôt leur carte, car il s’agit bien d’un problème de carte… L’escroquerie intellectuelle consiste à dire que d’un côté Ahmadinejad veut la bombe et que de l’autre il veut rayer Israël de la carte, et d’en conclure donc : il veut rayer Israël de la carte avec la bombe ! Ce raccourci est bien pratique et rassembleur.

Puisque apparemment personne ne s’y colle, je réponds à ce sophisme cousu de fil blanc par des malhonnêtes professionnels et sur mesure pour les paranos et les naïfs. Premièrement, Ahmadinejad n’a jamais dit qu’il voulait rayer Israël de la carte. C’est pourtant ce qui se répète partout, de journalistes-perroquets désinformés en spécialistes-autruches catastrophés. La phrase « scandaleuse » a été extraite d’une conférence prononcée à Téhéran le 26 octobre 2005 et intitulée Le Monde sans Sionisme. En anglais : «The World without Zionism »… On voyait Ahmadinejad devant une affiche allégorique représentant le globe terrestre sous la forme d’un sablier géant qui s’est déjà délesté de l’Amérique, c’est-à-dire d’un œuf cassé au fond du sablier, et dont un autre oeuf, orné de l’étoile de David, est en train de chuter lui aussi, et bientôt se cassera.

Les scandalisés se sont bien gardés de dire que le « nazi » Ahmadinejad (pour qualifier un iranien, « aryen » aurait suffi ) exposait là une utopie, pour l’instant irréalisable : celle d’un monde sans sionisme, c’est-à-dire sans cette politique internationale de colonisation de Palestiniens, et de culpabilisation du reste de la planète. Un monde soulagé soudain de cette chape de responsabilité collective qui l’étouffe depuis soixante ans pour préserver la mémoire d’une Shoah qui ne concerne pas un quart de la population mondiale, et qui prétend continuer d’empoisonner la conscience des nouvelles générations. Pour Ahmadinejad, il y en a marre de vivre avec cette « faute» imposée par des maîtres-chanteurs et sur laquelle prospère un État criminel. La seule faute que les peuples devraient ressentir, c’est de laisser Israël détruire la Palestine tous les jours un peu plus, sans jamais réagir par peur d’être accusés d’antisémitisme. Ahmadinejad n’a pas peur car il ne cesse de le répéter (et on ne veut pas l’entendre): il n’est pas contre les Juifs, il est contre les sionistes, et ses questions sont légitimes : « Pourquoi la Palestine devrait payer pour un holocauste d’Européens ? », « Si on trouve légitime qu’Israël occupe la Palestine, pourquoi ne trouve-t-on pas légitime que Hitler ait occupé la France ? » «Pourquoi l’ONU n’enquête-t-il pas sur la façon dont Israël s’est doté de la bombe atomique ? »

Déjà, l’année dernière, à la « Journée mondiale de Jérusalem» (créée par l’ayatollah Khomeyni), Ahamadinejad avait prononcé un discours important en demandant à l’Europe « d’abandonner Israël ». Le jour où les Européens, puis les Américains (ça viendra) stopperont leur soutien inconditionnel aux criminels de Tel Aviv, le monde ira mieux, et dans tous les domaines. Cette évidence, Ahamadinejad est le énième esprit lucide à l’énoncer. Rien d’étonnant à ce que les ennemis de la libération du monde tronquent ses phrases.

Après avoir expliqué que l’État sioniste était « la tumeur du Moyen-Orient », le président iranien a cité l’ayatollah Khomeyni, mais les désinformateurs ont supprimé son « comme disait l’Imam» pour ne laisser dans sa seule bouche que le «projet » de rayer Israël de la carte. Le problème, c’est que ni le mot carte, ni le mot rayé, ni même celui d’Israël n’ont été prononcés par Ahmadinejad. D’abord, parce que l’État hébreu est « rayé » d’office des cartes de géographie de tous les pays musulmans dignes de ce nom (Regardez une carte du Liban, vous avez un grand vide au sud ); ensuite parce qu’Ahmadinejad n’a fait allusion ni au pays, ni au territoire, mais à ce qu’il appelle précisément « le régime usurpateur de Qods ».

Si vous voulez jouer au plus fin, on va se farcir la citation en persan : Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shaved. Traduite au mot à mot, la phrase exacte est donc : « L’imam a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps. », ce qui est beaucoup plus poétique, mais la poésie, surtout quand elle est politique, n’est pas la tasse de thé glacé des ordures qui dirigent l’opinion mondiale. La falsification spectaculaire des citations est l’arme des minables qui grugent régulièrement les ignorants bernés.

C’est comme sa phrase sur les pédés à l’université Columbia. Ahmadinejad n’a pas seulement dit «Nous n’avons pas d’homosexuels en Iran… », mais il a ajouté : « … du genre de ceux que vous avez chez vous. » Ce qui change tout, car soudain ça ne signifie plus que l’islamiste ultraconservateur est assez stupide pour nier l’existence des homos en soi, mais qu’en Iran il n’y a pas d’homosexuels comme en Amérique et en Occident, c’est-à-dire revendiqués en réseaux, associations, manifs, Gay Pride, etc.

Deuxièmement, Ahmadinejad ne veut pas la bombe ! Ça aussi, il ne cesse de le clamer partout et on n’en tient pas compte. « Le temps de la bombe est dépassé.» Pour lui, c’est ringard et inefficace. «Si ça avait été utile, les Russes s’en seraient servi ! » Chirac (encore lui ?) avait dit, lui aussi, qu’une bombe iranienne ne serait pas « tellement dangereuse » puisque inutilisable. Irangaffe avait titré Libé. Après Chirak, Chiran ? Chiraz plutôt ! La «bombe atomique» est un fantasme de vieux traumatisés par la Seconde Guerre mondiale. On parle de « menace iranienne », mais je vois plutôt une menace permanente des autres pays sur l’Iran, comme si la fameuse bombe était déjà suspendue au dessus de la tête d’Ahmadinejad! Malgré la foirade en Irak, vous allez voir que des avions américano-franco-israéliens vont bombarder les sites nucléaires d’Arak, Natanz ou Ispahan ( la cité turquoise ! ), comme les bombardiers de Tsahal avaient détruit Osirak en 81. Un raid sur «Osiran» est-il imminent ? Bien sûr! C’est le dernier cadeau que Bush veut laisser sur la scène internationale avant de tirer sa disgracieuse révérence. L’Iran n’a aucune intention de balancer sa bombe sur Israël, mais si les pro-sionistes d’Amérique ou d’ailleurs y tiennent vraiment, Ahmadinejad pourrait céder au fantasme collectif.

Ce à quoi il ne veut pas céder pour l’instant, c’est aux pressions qui lui feraient renoncer à son programme nucléaire civil alors que l’Inde, le Pakistan et Israël ont la bombe atomique sans avoir jugé bon de signer le T.N.P. (traité de non-prolifération nucléaire). «L’énergie nucléaire est notre droit inaliénable. » dit l’Oriental, enrichisseur soupçonné d’uranium en douce. «Attention, sanctions! » répondent les gendarmes de l’Occident. On se croirait à Guignol. Ça va être quoi, les sanctions? Un coup de bâton sur le crâne d’Ahmadinejad ? Des fessées sur son culcul de Chiite ?

Tous les mauvais prétextes sont bons pour le punir. Lors de son élection, les Américains avaient essayé de faire croire qu’il faisait partie des preneurs d’otages de l’ambassade des États-Unis à Téhéran en 1979. Ce n’était pas Ahmadinejad ! Pour eux, tous les métèques se ressemblent : un barbu en vaut un autre… Foutez-lui la paix et non la guerre ! Comment supporter que des peuples sans histoire comme les Américains ou bien sans géographie comme les Israéliens se permettent d’infantiliser un pays tel que l’Iran ? Ah! Voir le tombeau de Cyrrus à Passargade! Celui de Darius à Persépolis ! Ô Iran éternel, profond et mystique ! Immense planète qui a fait rêver plus que la Lune des cerveaux aussi pointus qu’Henry Corbin, Louis Massignon ou Michel Foucault pour ne rester qu’en France ( le pays, ne l’oublions pas, qui, en l’hébergeant, a permis à l’ayatollah Khomeyni de renverser l’immonde shah) !…
En octobre 1978, Foucault, tout Foucault qu’il était, a été obligé d’écrire ses articles pro-iraniens dans les journaux italiens tellement les français n’en voulaient pas. Il voyait dans la révolution de Khomeyni « cette chose dont nous avons, nous autres, oublié la possibilité depuis la Renaissance et les grandes crises du christianisme : une spiritualité politique. J’entends déjà des Français qui rient mais je sais qu’ils ont tort.» Oui ! Et trente ans après, ils rient encore… Aux dépends d’un président qu’ils diabolisent comme un monstre sérieux, alors que c’est un véritable provocateur de la génération de Hara-Kiri. Regardez-le avec son allure de barbu maigrelet en costard gris tergal : il ressemble au dessinateur Buzzelli ! Mahmoud a même un petit côté Prince Muychkine, candide et souriant, concentré sur ses illuminations. Peut-être le seul « Idiot » de notre temps…Voilà pourquoi les vrais débiles des médias se moquent de lui. Un Ariel Wizman, salarié d’une entreprise de dérision généralisée, se permet de le trouver « ridicule » ! Il faut dire que le dandy donneur de leçons avait déjà traité la semaine précédente Che Guevara de « salaud ». Un peu court peut-être, non ? Ce n’est jamais assez court pour les anciens libertaires reconvertis à la vigilance droitière.

Aujourd’hui, ce sont les « rigolos » les plus sinistres qui jugent risible ce qui est drôle. Car Ahmadinejad est un déconneur. Quand il propose à Bush un référendum mondial genre Star Ac’ pour déterminer qui d’eux deux doit être éliminé de la scène internationale, il a plus d’humour que tous les « Beurs » et « Blacks » des stand-up potacheux. Au lendemain de la victoire divine du Hezbollah sur Israël, lors de la guerre au Liban en août 2006, le président a lancé un concours mondial de caricatures sur l’Holocauste pour répondre aux Occidentaux hypocrites qui jouaient aux outrés lorsque des musulmans se sont dit choqués par les caricatures du Prophète faites au Danemark ! Coincer la liberté d’expression occidentale à son propre piège devrait être considéré comme le top de l’humour. Que Charlie Hebdo, ce torchon antiarabe, en prenne de la graine de couscous ! « Les dessins qui partent du principe que l’Holocauste a existé sont acceptés. » disait le fascicule d’inscription. Des milliers de dessins plus révisionnistes les uns que les autres ont afflué du monde entier et Ahmadinejad s’est fait un plaisir d’en organiser l’exposition : Holocust.

Enfin un vernissage marrant ! Une dessinatrice française a même décroché le troisième prix ! Encore plus drôle : en avril 2007, le « scorpion d’Aradan » fait kidnapper 15 gentils marins anglais parce qu’ils ont pénétré les eaux territoriales iraniennes à l’embouchure du fleuve Chatt-al-Arab. Après avoir exhibé les captifs en pénitents, en les obligeant à s’excuser publiquement, le président les libère… Magnanime Ahmadinejad ! Il décore les soldats qui les ont fait prisonniers, puis il joue à la poupée avec ses otages, rhabillant les hommes de costards neufs et voilant la seule femme d’un keffieh palestinien… Ahmadinejad les relâche, les bras chargés de babioles folkloriques en souvenir, dit que c’est un « cadeau » qu’il fait à l’Angleterre de gracier de tels hors-la-loi, et demande à Blair de ne pas les punir à leur retour ! Mais son plus grand gag, c’est à NewYork qu’il l’a accompli. Ahmadinejad y a été reçu comme un voyou. Accueilli dans les rues de Manhattan par des pancartes le traitant de « Hitler iranien » et ornées du dessin de Hachfeld le transformant en croix gammée, le pacifiste de Téhéran s’est vu successivement interdit de visite à Ground Zero et présenté à l’université Columbia comme « un dictateur cruel et mesquin ». Toujours poli, il a répondu aux questions grotesques des étudiants ignares. C’est seulement à la tribune de l’ONU qu’il a pu prononcer un magnifique discours spiritualiste beaucoup plus applaudi qu’on ne l’a dit malgré les grincements de dents dans la salle. Heureusement, certains New-Yorkais ne l’ont pas du tout rejeté (au contraire! ), ce sont les rabbins antisionistes…

Les «Neturei Karta » en chapeaux et papillotes sont encore plus radicaux que l’Iranien indésirable : pour eux, le judaïsme ne doit pas être dévoyé en sionisme et, en tant que Juifs religieux et opposés à l’État d’Israël, ils ont remis à Ahmadinejad, pour sa « douceur envers l’humanité et en particulier envers les Juifs », une coupe digne de celle de Roland Garros ! Ils se sont ensuite embrassés les uns les autres dans des accolades interminables qui ont renvoyé toute image surréaliste au rayon des farces et attrapes. Les barbes des rabbins dégoulinaient de reconnaissance et Ahmadinejad pleurait d’émotion d’être si bien compris, ce qui, après tout, est la seule raison valable de pleurer aujourd’hui.

Tract de Marc-Édouard Nabe, écrivain français. Le 31 octobre 2007.

Source

 

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-comme-pour-l-irak-de-la-desinformation-pour-vendre-la-prochaine-guerre-contre-l-iran-56304748.html

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