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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 00:07

 

 

 

 

Ajoutée le 9 oct. 2014


Le journaliste allemand Udo Ulfkotte a donné cette semaine une interview tonitruante sur la chaîne Russia Today, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Gekaufte Journalisten (Journalistes achetés).

 

 

 

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 05:19
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:12
De la guerre chimique à la guerre médiatique

Par Louis Denghien,

Sans surprise, Poutine et Erdogan ne sont pas parvenus à un accord sur la Syrie. Mais le président russe devra trouver une parade aux Patriots de l’OTAN…

Les menaces proférées lundi par Barack Obama à l’encontre de Bachar al-Assad et du gouvernement syrien à propos de l’utilisation éventuelle par Damas de gaz sarin dans sa lutte contre les rebelles nous renvoient irrésistiblement au précédent irakien, Bush Jr et Colin Powell ayant en leur temps inquiété la galerie occidentale avec des canons géants et autres armes de destruction massive. Obama s’est même fait menaçant envers Bachar en des termes qui rappellent que le président américain, pour être noir et démocrate, n’en est pas moins un cow-boy. Sa secrétaire d’État, Hillary Clinton, infatigable belliciste et insoupçonnable sioniste, en a remis une couche sur le même sujet.

Obama nous refait le coup de l’Irak

Un cow-boy et un désinformateur : toute cette nouvelle offensive médiatique reposerait sur de mystérieux renseignement parvenus à Washington et selon lesquels, selon la formulation technique de l’AFP, « Damas serait en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin« , utilisé dans le conflit irako-iranien des années 80. Qui sont les informateurs de la Maison-Blanche ? Des opposants basés à Doha au Qatar, peut-être ?

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Judeh, qui se trouvait justement en visite chez le protecteur – ou donneur d’ordres – américain, a rebondi avec servilité sur la déclaration du président américain, estimant que l’usage par Damas d’armes chimiques « changerait la donne » et justifierait une intervention internationale.

Le gouvernement syrien n’a pu que répéter que ce qu’il avait précédemment déclaré sur le même sujet, à savoir qu’il n’utiliserait jamais de telles armes contre son peuple, les réservant à des agresseurs étrangers.

Comment analyser cette nouvelle escalade déclamatoire américaine ? Comme une continuation, bien sûr, de la guerre contre la Syrie (et l’Iran et le Hezbollah). Mais par d’autres moyens que la guerre réelle. Tout ceci – qu’on pourrait résumer par la formule « de la fumée sans feu » – s’inscrit dans le même processus de pression – psychologique autant que diplomatique – sur les milieux militaires et politiques syriens, pour leur signifier qu’ils ont toujours dans le collimateur de l’axe occidental, avec une épée de Damoclès, judiciaire sinon militaire, au-dessus de leurs têtes. Mais nous pensons que les milieux dirigeants ne se laisseront pas impressionner, d’autant qu’ils savent qu’ils n’ont rien à espérer de leurs ennemis.

Leurs ennemis qui, sur le terrain, font certes chaque jour des dégâts, mais n’avancent pas, ni géographiquement, ni militairement, ni politiquement. Et ce patinage sanglant explique sans doute en partie les menaces médiatiques de l’administration Obama. Qui n’enverra pas les boys en Syrie, alors qu’elle doit le retirer d’Afghanistan et que le souvenir de l’Irak, de la Somalie, et aussi du Viet-Nam reste prégnant dans l’opinion américaine.

Une fois de plus, Washington et ses relais, incapables de passer à l’acte, se réfugient dans la guerre psychologique à la petite semaine, histoire de maintenir un minimum syndical de pression – et de sauver la face. C’est à ce registre qu’appartient la dernière déclaration du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, selon qui l’opposition progressait « chaque jour politiquement et militairement » et le régime syrien pouvait tomber « à n’importe quel moment« . N’importe quand, ça peut donc aussi être dans un avenir lointain. On ne poussera pas plus loin l’exégèse et on se contentera de rappeler que M. al-Arabi n’est, après tout, qu’un salarié de l’émir du Qatar.

Poutine visé par les Patriots

D’une importance plus immédiate pour l’indépendance et la sécurité de la Syrie, les entretiens Poutine/Erdogan à Ankara, lundi, se sont conclus, au-delà des formules de politesse diplomatique e par-delà les réalités économiques liant les deux pays, par un franc constat de désaccord. Que Poutine a exprimé sans fards au cours d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre turc. Certes, a-t-il assuré, Moscou et Ankara ont les mêmes objectifs (de paix et de démocratie) pour la Syrie. Mais, évidemment, la manière diffère : « La Russie et la Turquie ne peuvent trouver pour le moment une approche mutuelle sur les moyens de régler la situation en Syrie » a sobrement dit le président russe. Qui a critiqué une nouvelle fois le projet de déploiement de quatre ou six batteries de missiles euro-américains Patriot par les Turcs sur leur frontière avec la Syrie, déploiement qui devrait être avalisé par l’OTAN réuni aujourd’hui à Bruxelles. Les missiles devraient être opérationnels au premier trimestre 2013.

Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, présent au sommet de l’OTAN, exprimera cette désapprobation russe. Mais on peut penser qu’au-delà des protestations diplomatiques, Moscou devrait (le verbe « devoir » est ici employé aussi bien au sens d’obligation politique que de possibilité factuelle) travailler à des contre-mesures techniques, pour soutenir le gouvernement syrien. Nous pensons qu’ils le feront. Parce qu’il n’est toujours pas de leur intérêt que Bachar perde et que le Qatar et l’OTAN gagnent. Et qu’il leur est difficile de laisser déployer des Patriot si près de leurs frontières. Après tout, ces missiles sont aussi dirigés contre les Russes, autant que contre les Syriens – et les Iraniens.

Un certain nombre des lecteurs d’Infosyrie trouvent Poutine « mou du genou » sur la Syrie. C’est faire bon marché de l’action diplomatique – fondamentale -  – et de l’aide technique et militaire – non négligeable – des Russes en faveur de la Syrie depuis un an et demi. La manière russe, dénoncée globalement comme brutale par essence par les milieux atlantistes de France et d’ailleurs, privilégie la forme, une forme respectueuse des procédures internationales de négociation, qui souligne a contrario l’activisme et l’agressivité des Occidentaux sur le dossier syrien.

Au fond toute l’action de Poutine et de Lavrov depuis un vingtaine de mois consiste à démontrer au monde que Washington et ses alliés ne veulent ni la paix, ni la démocratie, ni le dialogue, pas plus que n’en veulent la majorité des rebelles sévissant en Syrie. Cette stratégie doit évidemment être complétée par une aide militaire et économique concrète. Elle existe,même si elle et peu médiatisée. Poutine, considéré comme un cosaque par nos « élites », veut corriger cette image, et rappeler à l’opinion internationale qu la paix dans le monde – et au Proche-Orient – est d’avantage menacée par les cow-boys que les cosaques.

 

http://www.infosyrie.fr/actualite/de-la-guerre-chimique-a-la-guerre-mediatique/

 

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Al-Qaïda, soutenue par l’Occident, ne vaincra pas le peuple syrien, par Ghaleb Kandil

Al-Qaïda, soutenue par l’Occident, ne vaincra pas le peuple syrien, par Ghaleb Kandil
IRIB- La Syrie et ses forces armées continuent de résister, farouchement, à la guerre mondiale, qui les prend pour cible.

L’Etat s’emploie, par tous les moyens, à assurer les besoins économiques nécessaires, pour la résistance, et l’armée a lancé des opérations militaires stratégiques, dans certaines provinces, pour détruire les bases des terroristes, dont plusieurs dizaines de milliers se sont infiltrés de Turquie, ces dernières semaines.

Les opérations militaires ont atteint leur objectif primordial, en faisant échec au plan du Premier ministre turc, Recep Tayyeb Erdogan, qui consistait à établir, de facto, une zone tampon. Des informations sûres indiquent que les groupes armés ne sont plus présents, dans la ville d’Alep, que dans de petites poches, alors que l’armée régulière contrôle la majeure partie de la grande métropole du Nord.

A Homs, la vie a, pratiquement, repris son cours normal, et pour se venger, les terroristes ont recours aux attentats aux voitures piégées, comme celui qui a fait 15 morts et des dizaines de blessés, hier, dimanche. La plus grande partie de la province de Deir Ezzor, limitrophe de l’Irak, est, également, sous le contrôle de l’armée nationale. A Damas et sa région, l’armée a lancé une offensive d’envergure, pour briser les groupes terroristes, qui s’apprêtaient à déclencher une attaque massive contre la capitale. Les données militaires laissent croire que, dans les semaines à venir, l’Etat va reprendre le contrôle des chefs-lieux de toutes les provinces et des régions frontalières. Complètement, désorganisés, les groupes armés perdront l’initiative et se livreront à des attaques terroristes, des assassinats et des actes de sabotage. L’Etat se prépare, déjà, à ce scénario, mais la priorité reste, pour lui, de relancer le cycle économique et de rétablir une vie normale, dans l’ensemble de la Syrie. Les zones encore sous contrôle des rebelles seront encerclées et incapables de s’étendre et de constituer un danger stratégique.

Toutes les informations prouvent que la principale force de combat terroriste est l’organisation Al-Qaïda et les mouvements salafistes-jihadistes, ainsi que le bras armé de la Confrérie des Frères musulmans. Les groupes, qui évoluent en dehors de cette mouvance extrémiste, sont dispersés et ressemblent plus à des gangs locaux qu’à des mouvements organisés et structurés, évoluant, dans le cadre d’une stratégie globale. Ils comportent une grande part de brigands, de malfaiteurs et de coupeurs de route. Les informations indiquent que les chambres d’opérations, présentes, en Turquie, dirigées, par des officiers de la CIA, avec la participation de groupes qataris, saoudiens, libanais et libyens, donnent des ordres directs aux unités combattantes, en Syrie, leur fixent les objectifs et les fournissent en armes, explosifs, argents et matériels, de toutes sortes.

L’hypocrisie occidentale concernant le terrorisme et Al-Qaïda se confirme, en Syrie. Si les mêmes critères établis, après le 11 septembre 2001, lors des dizaines de conférences internationales de «lutte contre le terrorisme» avaient été mis en oeuvre, en Syrie, tous ceux qui financent et arment, aujourd’hui, les rebelles en Syrie auraient dû soutenir l’Etat syrien, dans sa lutte contre le terrorisme.

L’hypocrisie des pseudo-souverainistes libanais n’est pas en reste. Après avoir crié au loup, dans la bergerie, voilà que les faits prouvent que ce sont eux les vrais loups. Les révélations du quotidien libanais, "Al-Akhbar", prouvent l’implication directe de l’ancien Premier ministre Saad Hariri et de son principal lieutenant, le député Okab Sakr, dans le financement et l’armement des terroristes (Voir ci-après). La mort et la capture d’une vingtaine de jihadistes libanais, vendredi, dans une embuscade de l’armée syrienne, alors qu’ils se rendaient à Tall Kalakh, pour y «pratiquer le Jihad» contre le peuple syrien, complète ce tableau. Le peuple syrien est confronté à un cocktail terroriste multinational, soutenu par les «nations civilisées». Son droit inaliénable est de se défendre, par tous les moyens, pour préserver son pays et son identité. Dans cette guerre, les mercenaires n’ont aucune chance de gagner.

 

Source : New Orient News

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 02:29

 

Jeudi 6 septembre 2012

Bahreïn : CNN étouffe un reportage sous la pression du régime

 

 

 

La chaîne est accusée de “censure” par une de ses ex-journalistes, auteur d’un documentaire accablant sur la répression des manifestations au Bahreïn.

La chaîne de télévision CNN est suspectée d’avoir cherché à limiter la diffusion d’un reportage d’une de ses journalistes sur le printemps arabe au Bahreïn, sous pression des autorités de ce pays ami des Etats-Unis, rapporte le quotidien britannique The Guardian.

L’affaire remonte au début de l’année 2011, au début du mouvement des “printemps arabe” qui a enflammé plusieurs pays. Au mois de mars, CNN décide d’envoyer des journalistes pour réaliser un documentaire sur un pays, lui aussi touché par le mouvement de contestation, et très peu couvert par les médias occidentaux : le Bahreïn.

 

Un budget de 100.000 dollars

Et la chaîne voit gros : l’équipe, composée de quatre personnes, dirigée par Amber Lyon, est censée rester 8 jours sur place et dispose d’un budget de 100.000 dollars, une somme supérieure à la plupart des autres films du même format. Le documentaire, baptisé “iRevolution : Online Warriors of the Arab Spring” (“iRévolution : les guerriers en ligne du printemps arabe”), est censé notamment détailler l’utilisation des réseaux sociaux par les activistes.

Mais, au fur et mesure de leur enquête, toutes les personnes qui acceptent d’aider, ou même de parler, aux journalistes disparaissent ou refusent de les revoir. Que ce soient des opposants au régime, ou de simples “fixeurs”. Ainsi, Saeed Ayyad, un médecin leur ayant servi de guide voit sa maison incendiée. A l’occasion d’un entretien avec Nabeel Rajab, un militant des droits de l’homme, l’équipe de CNN est elle-même interpellée et interrogée pendant six heures par un groupe d’hommes cagoulés qui effacent leurs photos.Peu de temps après, Nabeel Rajab était, lui, inculpé par un tribunal militaire pour des photos publiées sur Twitter.

 

Des preuves accablantes

Malgré tout, l’équipe commence, sur place, à travailler sur le montage et parvient même à terminer un segment de 13 minutes qui a depuis été mis en ligne sur You Tube.

 

 

 

 

 

Ce long extrait comprend de nombreuses preuves des exactions commises par le régime comme les témoignages de Bahreïniens décrivant les tortures subies par des proches et surtout des images montrant les forces gouvernementales tirant sur des manifestants désarmés.

Traumatisée par ce qu’elle à vu, et craignant pour la vie des personnes qu’elle a rencontrées, Amber Lyon veut, à son retour en avril 2011, immédiatement alerter l’opinion publique : “J’ai réalisé qu’il y avait une corrélation entre l’importance de l’attention médiatique que recevaient les activistes et la capacité du régime à les atteindre. Je me suis donc sentie obligée de montrer au monde ce à quoi nos sources, qui risquaient la vie pour nous parler, devaient faire face”.

Dans les semaines qui suivent, la journaliste intervient ainsi à plusieurs reprises sur le plateau de CNN pour témoigner des brutalités policières ou encore raconter sa propre arrestation. Et, immédiatement, les premiers problèmes surgissent.

La journaliste est tout d’abord informée par plusieurs mails internes, auxquels le “Guardian” a eu accès, que son travail a fortement déplu au régime bahreïnien. “Nous faisons face à un retour de bâton du gouvernement du Bahreïn sur comment nous avons violé notre mission, etc”, lui écrit ainsi au mois d’avril un des producteurs de la chaîne.

 

Des demandes de modifications

Puis, la pression sur la journaliste se fait plus insistante. Un producteur lui demande d’apporter plusieurs modifications à son reportage pour y inclure des déclarations du gouvernement du Bahreïn, affirmant que ses forces ne tirent pas sur des manifestants non armés ou encore précisant que Nabeel Rajab était coupable d’avoir truqué des photos. Une pression orchestrée, selon “The Guardian”, par le gouvernement bahreïnien depuis les Etats-Unis grâce à une campagne de communication particulièrement bien orchestrée.

Le régime s’est en effet adjoint les services de plusieurs agences de communication et de lobbyistes réputés, comme Joe Trippi qui avait déjà travaillé avec le démocrate Howard Dean, ou la société Qorvis Communication, une agence de relations de presse disposant d’une branche spécialisée dans la restauration de la réputation des gouvernements. Au total, Bahreïn aurait dépensé plus de 32 millions de dollars en relations de presse depuis le mois de février 2011.

Le reportage d’Amber Lyon ne sera diffusé qu’une seule fois, le 19 juin 2011, et sur le seul réseau américain de CNN. Ce type de reportage, long et coûteux, sont pourtant normalement  automatiquement repris sur l’antenne de CNN International. En interne, de nombreux collègues s’interrogent et poussent Amber Lyon à demander des comptes.“Pourquoi CNNi ne diffuserait pas un documentaire sur le printemps arabe, peut-être l’une des plus grosses histoires de la décennie ? Curieux non ?”, lui écrit ainsi l’un d’entre-eux.

La rumeur de censure se fait de plus en plus insistante, et commence même à fuiter à l’extérieure de CNN, comme en témoigne ce tweet du 18 novembre 2011 de Nicholas Kristof, journaliste du “New York Times”, se demandant si Amber Lyon a fait l’objet d’intimidations.

 I wonder why CNN-Int still hasn’t aired the #Bahrain iRevolution documentary by @amberlyon.Intimidation?

            Nicholas Kristof (@NickKristof) Novembre 18, 2011

Licenciée en mars 2012

La journaliste a, elle aussi, cherché à obtenir des réponses de la part de sa direction. En vain.Au mois de mars 2012, elle est finalement licenciée dans le cadre d’une réorganisation de la chaîne.

Depuis, Amber Lyon semble avoir repris sa liberté de parole. Au mois d’août, la journaliste s’est en effet exprimée sur l’affaire via son compte Twitter dans une série de trois messages. Dans le dernier, elle écrit : “la censure a eu un effet dévastateur sur mon équipe et sur les activistes qui ont risqué leur vie pour raconter cette histoire”. Amber Lyon affirme que, le lendemain, son agent a reçu un appel de CNN la menaçant de poursuites si elle s’exprimait à nouveau sur l’affaire.

Depuis, CNN a consacré plusieurs reportages au Bahreïn. Mais, comme le souligne “The Guardian”, “de tels reportages nécessitaient beaucoup plus de courage pour être diffusés dans la première moitié de l’année 2011, quand très peu de personnes étaient au courant de la brutalité” de la répression. De plus, poursuit le quotidien, “les reportages de CNNi sur la violence au Bahreïn ont un ton beaucoup plus modérés que ceux consacrés aux pays n’ayant pas les faveurs des Etats-Unis, comme l’Iran ou la Syrie.”

Amber Lyon, de son côté, a reçu au mois d’avril dernier la médaille d’or du New York Festival’s Best TV and Films pour son travail au Bahreïn. Des activistes ont également créé une page Facebook de soutien intitulée “Thank you Amber Lyon CNN reporter”. La journaliste travaille actuellement à l’écriture d’un livre. Nabeel Rajad, lui, a récemment été condamné à trois ans de prison pour “manifestation illégale”.


Sources : The Guardian / NouvelObs / Le Journal du Siècle

Le journal du Siècle

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 18:36

 

Des membres des forces de sécurité égyptiennes en position durant une opération dans le Sinaï, le 8 août 2012

http://www.20minutes.fr/monde/egypte/984381-attaque-sinai-met-fin-lune-miel-entre-egypte-hamas

 

GAZA - Égypte- Israël
  
Attaque du Sinaï = coup monté.
  
 
Bonjour à toutes et à tous,
 
L'armée égyptienne est toujours au pouvoir, et est toujours financée par les USA. Et est donc toujours alliée avec israël !
 
Rien d'essentiel n'a changé depuis l'éviction de Moubarak.
 
Personne à Gaza n'avait intérêt à se fâcher avec l'Egypte !
 
À qui profite le crime sinon à Israël ? !
 
Il est évident que l'attaque des gardes frontières égyptiens dans le Sinaï "par des islamistes radicaux" est un coup monté de toutes pièces, d'un commun accord entre l'armée égyptienne et la CIA et le Mossad, pour justifier auprès de la population égyptienne la fermeture du terminal de Rafah et la fermeture des tunnels de ravitaillement.
 
Il fallait fermer tout ça, mais il fallait en même temps maintenir l'illusion que quelque chose a changé depuis la "révolution". Les dirigeants des Frères musulmans sont à la solde de la CIA, mais la base de ce mouvement ne le sait pas et doit rester dans l'ignorance, et il ne faut pas qu'elle se révolte contre ses dirigeants. Cela serait dangereux ! Par conséquent, il fallait une excuse pour fermer les tunnels et le terminal. Comme ils n'en avaient aucune, ils en ont fabriqué une. Voilà tout ! C'est évident !
 
 
Bien à vous,
do
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Guerres : Echos dissidents
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Le Rapport Anti-Empire
par William BLUM
Afghanistan dans les années 80 et 90... Bosnie et Kosovo dans les années 90... Libye en 2011... Syrie en 2012... Lors de conflits armés dans chacun de ces pays, les Etats-Unis et Al-Qaeda (ou une de ses filiales) se sont retrouvés dans le même camp. (1) Que faut-il donc penser de la « guerre contre le terrorisme » des Etats-Unis ? Dans chaque cas, l’objectif des Etats-Unis était un changement de régime : renverser des communistes (ou des « communistes »), des Serbes, Slobodan Milosevic, Moammar (...) lire la suite
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par Hend Kortam
Une organisation à base suédoise se lance dans un voyage en mer avec l’espoir de sensibiliser les consciences sur la situation désespérée des Gazaouis. Le Estelle, bateau qui a pris la mer pour briser le blocus de Gaza, a commencé sa traversée en partant de Suède. Cette dernière initiative en date pour briser le siège est organisée par l’organisation Un Bateau pour Gaza, basée en Suède et aidée par une coalition qui s’appelle Flottille de la Liberté III. Les organisations qui aident le collectif Un (...) lire la suite
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Entretien avec Karin Leukefeld, journaliste indépendante allemande installée en Syrie
par Karin Leukefeld
Mme Leukefeld, on entend constamment dans les médias que les insurgés se seraient désormais emparés de la capitale syrienne, qui serait « libérée ». Comment cette libération est vécue par la population syrienne ? Comment la population syrienne perçoit-elle ces insurgés ? Tout d’abord, je dois dire que cette représentation n’est pas tout à fait correcte. Damas est une ville de plusieurs millions d’habitants, près de deux millions dans le centre, quatre millions environ dans la banlieue. Les insurgés sont (...) lire la suite
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par Shamus COOKE
Un revirement fascinant s’est opéré dans les médias-systèmes étasuniens : Au bout d’un an de propagande anti-syrienne et de mensonges, des bribes de la vérité commencent à être révélées au public. Il se peut que ce soit trop peu et trop tard : le pays se débat dans un cauchemar de nettoyage ethnique religieux et de massacres. Après avoir incité à la guerre sans discontinuer, le New York Times s’est donné une seconde pour essuyer le sang de ses mains avant de se mettre à décrire le véritable état des choses (...) lire la suite
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par Guillaume DE ROUVILLE
Comme nous le montrent les conflits en Libye et en Syrie, les démocraties occidentales peuvent instrumentaliser le terrorisme islamique avec leurs alliés d’Arabie saoudite et du Qatar, provoquer et entretenir des guerres civiles dans des pays en paix, se rendre coupables de crimes contre l’humanité pour accomplir les objectifs géostratégiques de leurs élites libérales, sans que leurs opinions publiques ne s’en émeuvent outre mesure. Cette atonie de l’opinion publique occidentale s’explique en partie (...) lire la suite
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L’anniversaire d’Hiroshima, le 6 août, devrait être une jour d’amère réflexion, non seulement sur les terribles évènements de ce jour de 1945 mais aussi sur ce qu’ils nous ont révélé : à savoir que les êtres humains, dans leur effort incessant pour augmenter leurs capacités destructives ont finalement trouvé un moyen de s’approcher de la limite ultime. Cette année, les cérémonies de commémoration ont un sens particulier. Elles ont lieu peu avant le 50ième anniversaire du "moment le plus dangereux de l’histoire (...) lire la suite
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Il suffit d’une course poursuite, d’une intervention un peu musclée, d’un jet de pierre, pour ramener des images
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par Laurent BONELLI
Comment un certain traitement de la sécurité s’est-il imposé ? Quelles ont-été les modalités de ce traitement à la télévision, en particulier dans les magazines télévisés ? À ces deux questions, l’ouvrage de Laurent Bonelli – La France a peur [1] - apporte des réponses. Si l’enquête qu’il propose s’arrête en 2005, il ne fait aucun doute que, pour l’essentiel, elles valent pour les années qui ont suivi. Nous publions donc, avec l’accord de l’auteur, deux articles extraits de son livre. Le premier – « Les médias (...) lire la suite

 

par André BOUNY
Le 10 août est la Journée des victimes de l’Agent Orange, 2012, le 51ème anniversaire du premier épandage. Les années passent, la dioxine demeure. De nouvelles victimes naissent tandis que d’autres meurent. Voici comment les victimes de l’Agent Orange sont otages des géostratégies du monde et des firmes multinationales. Les États-Unis tergiversent, refusant de reconnaitre leur responsabilité dans le crime de l’Agent Orange. Il y a plusieurs années, ils évoquèrent l’étude d’un projet visant à dépolluer (...) lire la suite
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par Robert J. Burrowes
La récente tuerie du Colorado (sans parler des guerres en cours et autres formes de violence dans le monde) soulève à nouveau la question "Pourquoi les êtres humains sont-ils violents ?" Sommes-nous génétiquement programmés pour être violents ? La société nous enseigne-t-elle la violence ? Ou y a-t-il simplement des individus "psychotiques" ? La question la plus importante est peut-être : est-il possible de mettre fin à la violence humaine ? Du fait que deux de mes oncles sont morts pendant la (...) lire la suite
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Guy Delorme :
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On a appris, de source OSDH, la défection du Premier ministre syrien, nommé en juin dernier par Bachar al-Assad, Riad Hijab : la télévision syrienne a...
http://www.voltairenet.org/
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(Thierry Meyssan)
Jeroen Oerlemans, le photographe néerlandais enlevé en Syrie et libéré jeudi, a été retenu dans un camp « jihadiste » où aucun Syrien n’était présent,
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Sur le Réseau Voltaire :
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Par Thierry Meyssan
par Salim Lamrani
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« Horizons et débats », 12e année, n° 32, 6 août 2012
Il y a longtemps que la guerre contre l’Iran a commencé
Partenaires, 6 août 2012
« Tendances de l’Orient »
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La résistance de l’État syrien s’organise
par Pierre Khalaf, Partenaires, 6 août 2012
« Horizons et débats », 12e année, n° 31, 30 juillet 2012
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L’objectif est toujours le même : faire la paix
Partenaires, 30 juillet 2012
« Tendances de l’Orient »
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Assad en 2012 comme Nasser en 1956
par Pierre Khalaf, Partenaires, 30 juillet 2012
Tous ces articles sont ici :
www.voltairenet.org/

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Syrie, FR2 : Martine Laroche-Joubert, porte-parole des « rebelles »
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Syrie : Martine Laroche-Joubert, porte-parole des « rebelles »
Autres articles
Martine Laroche-Joubert se prétend journaliste à France 2, mais c’est faux : elle est la porte-parole des « rebelles », et, appliquant le cahier des charges que lui a fixé sa chaîne, elle ne rend pas compte de la situation en Syrie, mais transmet les commandes des « rebelles ».

Á Alep, où ils ont tenté de créer une base avec la complicité de la Turquie, elle se plaint des bombardements de l’armée syrienne : « de vieux Mig soviétiques » précise l’experte. Son idéal serait une « zone d’exclusion aérienne », comme en Libye, mais ça va pas être possible !

Alors elle demande, au nom de ses « rebelles », au moins des missiles sol-air ! C’est quand même bien la moindre des choses qu’on pourrait leur offrir ! Parce que les « rebelles » n’ont que des armes « prises à l’ennemi ». Bien sûr, elle a un petit doute, vu la proximité de la frontière turque, mais des missiles, ce serait rudement bien !

Elle a déjà sévi en Irak, en Libye, et maintenant, d’une mine sévère, elle se met au service de l’Empire dans son agression contre la Syrie.

Ce sont ces journalistes, ayant dans le cœur la haine des peuples, qui montent à l’assaut de la désinformation.

D.R.

http://www.resistance-politique.fr/
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http://www.alterinfo.net/Syrie-Martine-Laroche-Joubert-porte-parole-des-rebelles_a79985.html

 

 

VIDEO ici :

 

Attaque du Sinaï : Coup monté. Et autres mensonges guerres (Syrie...)

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« Après la fragmentation de la Syrie,
viendra le tour du Liban... »
11/08/2012

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a affirmé hier que le Liban connaîtra le même sort que la Syrie si elle finit par être divisée, a rapporté la radio militaire israélienne.

Il faut dire que des experts prédisent que si le président syrien venait à perdre le contrôle de Damas, il pourrait être tenté de trouver refuge chez les alaouites dans les montagnes du nord de la Syrie où, selon l’opposition, il aurait déjà stocké des armes. Le roi Abdallah II de Jordanie avait d’ailleurs mis en garde mardi dernier contre un tel scénario qu’il a qualifié de « catastrophique. J’ai le sentiment que si Bachar el-Assad ne peut pas diriger la Grande Syrie, alors peut-être que le plan B est une enclave alaouite », avait-il prédit. « Je pense que ce serait pour nous le pire des scénarios, parce que cela signifierait alors une division de la Syrie. Si elle implosait, cela entraînerait des problèmes que nous mettrions des décennies à résoudre », avait-il martelé.
 

Lire aussi

Israël pourrait frapper l’Iran avant novembre

 

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IRAN : 

 

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Syrie - Hollande camoufle-t-il sa guerre
en opération bumanitaire ?
  
Laos - exemple d'une guerre camouflée
en opération humanitaire
  
 
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(Pour voir la vidéo Arte sur le laos cliquer ci-dessus)

La CIA s'est déguisée en organisme humanitaire pour faire en secret sa guerre et sa propagande. Si l'on veut comprendre les guerres du XXIe siècle, il faut avoir vu cette vidéo bourrée de témoignages de diverses origines.

Bonjour à toutes et à tous,
Avant tout, je vous invite à voir la vidéo dont j'ai indiqué le lien ci-dessus. Il FAUT avoir vu cette vidéo, même si vous ne lisez pas mes commentaires !

Les Américains n'étaient chez eux ni au Laos ni au Vietnam ; ils n'avaient rien à y faire !

Dans la vidéo que je vous propose, l'on entend aussi parler des H'mong utilisés comme mercenaires par les Amerloques, et des rapports entre CIA et opium.

La guerre américaine du Laos a duré de nombreuses années avant que certains apprennent son existence. Cela prouve par l'exemple que les "complots" peuvent exister sans être trop vite démasqués.

Même le congrès américain ignorait totalement les agissements du gouvernement au Laos !

Pendant 9 ans, il y eut au Laos une attaque aérienne américaine toutes les 8 minutes !

Ils tiraient sur tout ce qui bougeait.

Ils utilisèrent des enfants laotiens pour faire la guerre.

Les Amerloques ont voulu imposer la "démocratie" occidentale aux Laotiens ; mais, ceux-ci étaient de sales anarchistes qui refusaient d'obéir, et qui vivaient traditionnellement, depuis la nuit des temps, selon le communisme primitif décrit par Marx et Engels. Les Laotiens n'avaient nul besoin de gouvernement ; et encore moins d'un gouvernement régi par les règles de la prétendue "démocratie" occidentale.

Pour mener ses opérations de guerre et de propagande au Laos, la CIA s'était déguisée en organisme humanitaire. Aujourd'hui, François Hollande prétend mener une opération humanitaire auprès des Syriens.

François Hollande n'est-il rien de plus qu'un vulgaire sioniste au service de l'impérialisme américain ?

Si, dans quelques temps, les prétendus "opposants syriens" reprennent du poil de la bête, nous saurons que la réponse à notre question est OUI ! et qu'Hollande a camouflé une opération de guerre et de propagande en opération humanitaire.

De toute façon, qu'il soit bien clair qu'en aucun cas l'opération française menée soit-disant "exclusivement auprès des réfugiés syriens" ne sera qu'humanitaire. Il y aura de toute évidence auprès de ceux-ci au minimum une intense propagande mensongère anti-Bachar el-Assad. La question est de savoir si la France ira jusqu'à les inciter à revenir en Syrie servir de mercenaires, et si elle les armera, les formera, les encadrera, et si des agents français les accompagneront en Syrie pour leur servir de supérieurs hiérarchiques pour faire la guerre.

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip

Article complet et vidéo INDISPENSABLE au lien ci-dessous :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4429

 

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Syrie: "l'incroyable capacité de résistance du régime d'Assad" (qui ne cesse de surprendre les terroristes de l'OTAN)

 

Syrie: Comment Salaheddine est tombé

 

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Il suffit de voir qui les Médias français (dirigés par des Industriels de l'Armement) interviewent pour la Syrie : Toujours les adversaires du Régime, jamais ses partisans (en fait une grande partie du peuple syrien, et notamment tous les chrétiens §) , eva

 

§ Lettre ouverte d’un prêtre arabe de Syrie à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI
12 août 2012 | .

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michelle jeune

 

Sur le blog politique de la talentueuse écrivain Michelle MEYER, un destin à découvrir par tous (voir sa fiche Wikipedia), une grande dame de l'Edition engagée
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http://michellemeyerpol.canalblog.com/   - cliquer sur LINK

link

 

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Le "cri" de Lucien Pons

sur Marianne (commentaire)

 

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Je suis scandalisé et agacé par la déferlante en faveur de ces fameux combattants de la liberté qui ont déjà si bien opéré en Libye, en Irak et en de nombreux autres pays. Les forces du bien, islamo atlantistes répandent partout la bonne parole ultralibérale. Pour eux la liberté serait donc synonyme de malheur et de mort. Pour ces chevaliers des temps modernes, en fait pour ces chevaliers de l’apocalypse, l'émancipation passe par la charia.

Les femmes, ces créatures du mal, doivent se soumettre à l'autorité suprême de l’homme et accepter de se voiler sous la menace. La vague impressionnante de femmes voilées dans notre pays devrait nous faire réfléchir quant à la démarche de ces adeptes du libre marché. Pour eux, le communautarisme est un allié indispensable pour créer des métastases dans le corps social. Les alliés objectifs de la stratégie de choc, sont soutenus et armés en prêcheurs intégristes par les pires régimes du moyen orient. Dans les monarchies du Golfe, pas question de liberté, pas question de démocratie, ils ont écrasé dans le sang le printemps arabe du Bahreïn, sans susciter la moindre émotion parmi la caste bien-pensante occidentale. Monsieur Botul, alias BHL, n’a pas levé d’armée pour venir en aide à ces personnes éprises de liberté.

La manipulation mentale est une arme absolue, comme dans le meilleur des mondes on sacrifie aux rituels démocratiques tout en confisquant les vrais pouvoirs aux élus du peuple.


Nous devrions nous interroger sur la constance de l'alignement de notre politique étrangère sur les pires travers de l'alliance atlantique. Pourquoi ne parle-t-on pas de la sortie de la France du gouvernement intégré de l'OTAN? Pourquoi notre indépendance ne fait-elle pas parti des sujets offerts aux débats ? Pourquoi cette armée de supplétifs doit garantir la suprématie de l'empire américain partout dans le monde ? Je crois me souvenir que cette alliance a été crée au départ pour protéger chaque pays membre d'une agression extérieure. En quoi la Libye menaçait-elle un des pays de l'alliance? En quoi l'Irak, la Serbie, etc..., mettaient-ils en danger les intérêts vitaux d'un de ses membres?

Pour en revenir à la Syrie, j'en ai par dessus la tête de voir la presque totalité des média se transformer en officine de propagande en faveur du renversement du régime actuel.


La plupart des observateurs indépendants, la plupart des journalistes étrangers, mettent en avant la présence de groupes armés violents qui sèment la terreur, la désolation et la mort auprès de la population civile. La présence de mercenaires d'Al-Quaïda au sein de l’armée de libération de la Syrie est une information donnée par beaucoup de journalistes étrangers. Je vous invite à lire le reportage du journaliste britannique, Alex Thomson, concernant son expérience personnelle sur l’attitude des rebelles à propos des reporters étrangers utilisés à des fins de propagande. Son témoignage personnel, « Syrie : Journalistes envoyés à la mort par les rebelles (Channel 4) » par Alex Thomson.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31374

Dans les grands média français, nos grands reporters se contentent de filtrer les informations et de répéter à satiété la litanie selon laquelle le président Bachar El Assad massacrerait sa population dans un accès de folie meurtrière.

Afin d'enfumer un peu plus le bon peuple on met en avant des fameuses ONG, telles "Human Rights Watch" ou bien le site pétitionnaire "Avaaz", afin de conforter les certitudes que nous devons tous avoir. Le seul problème est que ces belles officines sont des têtes de pont de la CIA afin de manipuler les opinions publiques à travers le monde. L'une d'entre elles a-t-elle déjà engagé une quelconque action en faveur des indignés du Québec, d'Espagne, d'Israël, ou d'ailleurs? Cherchez bien, la réponse est non. Le calme plat est la seule réponse envisagée dans ce cas.

Comment se fait-il que les média dominants ne cherchent pas à nous informer? Pourquoi leurs préoccupations sont-elles seulement bellicistes en faveur des lobbys du complexe militaro financier, états-uniens de préférence? La polémique autour du rôle de Thalès est éloquente dans l’article de Marianne. Thalès est un concurrent sérieux il convient de prendre sa place.

J'attendrais des grands média qu'ils m'informent.
J'attendrais des grands média qu’ils fassent des enquêtes sérieuses.
J'attendrais des grands média qu'ils n'essaient pas de manipuler les citoyens.
J'attendrais des grands média qu'ils agissent en faveur de la paix.
J'attendrais des grands média qu'ils favorisent les manifestations citoyennes en faveur de la paix dans le monde.

Hélas, rien de cela ne nous est proposé, seul un salmigondis de mensonges plus ou moins forts est servi en pâture au public, afin de le transformer en va-t-en-guerre.

Comment peut-on se plaindre encore que la grande presse va mal, que les citoyens délaissent les canaux officiels de l’information, tout en servant cette soupe de propagande quotidienne?

Les grands journalistes existent. Ils sont épris de l’éthique d’Albert Londres. Ils veulent informer, analyser, recouper, en un mot exercer leur métier normalement. Il est insupportable que les intérêts des oligarchies leur imposent le silence.

 

Posté par Lucien PONS le 16/06/2012 20:22

 

http://www.marianne2.fr/Syrie-malgre-les-massacres-le-commerce-des-armes-continue_a219677.html?com&order=2&start=20#comments

 

http://michellemeyerpol.canalblog.com/

 

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Derniers messages sur son blog
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Nicolas Sarkozy et BHL à l’unisson :

"il faut intervenir militairement en Syrie"

Trois mois après sa défaite électorale, Nicolas Sarkozy (en photo avec Bernard-Henri Levy) fait déjà parler de lui. L’entretien téléphonique d'une quarantaine de minutes mardi soir (28 août, NDLR)…

Pour lire la suite cliquez ici

 

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Syrie: Comment Salaheddine est tombé

inv

M. Hollande, cessez de soutenir le terrorisme, libérez Yara !

.http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFuuZkEAkyXEBbWWAp.shtml

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 17:31

 

 

Un ancien kidnappé par les opposants syriens témoigne

 

Homs : tout ce qui est raconté est à l’envers


En nous entretenant avec un habitant de Homs qui observe ce qui se passe au jour le jour dans son pays (*), nous avons appris que les forces gouvernementales n’ont pas bombardé la ville de Homs, ces dix derniers jours, comme rapporté par la presse internationale.
24 juin 2012 | Thèmes (S.Cattori) : Rôle des médias Syrie

 

Homs - Une "image-document" publiée par Shaam News de l’opposition syrienne.

Ainsi, tout ce qui nous est raconté par les médias est à l’envers. Il n’est pas vrai que Homs est pilonnée par l’armée gouvernementale depuis dix jours. Il n’est pas vrai que les autorités syriennes empêchent le CICR d’accéder aux blessés et aux malades. Il n’est pas vrai que Homs est une ville assiégée par les forces gouvernementales. Ce sont quelques centaines de rebelles qui pilonnent, qui massacrent, qui maintiennent une partie de la ville de Homs et de sa population, sous siège.

Silvia Cattori : Les images que nos médias nous présentent de Homs montrent une ville fantôme. Nous sommes inquiets pour vous. Que se passe-t-il dans votre quartier ? Pouvez-vous sortir normalement ?

Réponse : Oui nous sortons tout à fait normalement.

Silvia Cattori : Ce n’est donc pas pour vous à Homs la période la plus difficile, « la plus sanglante », comme l’affirmait ce matin Valérie Crova sur France Culture ?

Réponse : Non ce n’est pas la période la plus difficile car nous pouvons sortir, aller acheter le pain, sortir de Homs, voyager. Nous avons connu des périodes bien plus dures où nous ne pouvions pas sortir. Le plus dur et préoccupant c’est ce que subissent les familles qui sont séquestrées depuis des mois par les forces rebelles de l’Armée libre [Armée syrienne libre].

Silvia Cattori : Alors nos médias mentent quand ils affirment que Homs est toujours soumise aux bombardements intensifs de l’armée régulière [1] ? Ne vous sentez-vous pas en danger ?

Réponse : Je ne me sens pas personnellement en danger. Premièrement, dans notre quartier tout est calme. Deuxièmement, il n’y a pas à Homs de bombardements de la part des forces du gouvernement. Il y a des tirs à l’artillerie lourde mais ce sont les rebelles qui tirent en direction précisément des lieux où il y a les forces de sécurité. Troisièmement, l’armée régulière n’intervient pas. Seules les forces de sécurité sont présentes.

Silvia Cattori : Nous avons vu, hier encore des images impressionnantes de destructions d’immeubles à Homs que l’on attribue aux bombardements de l’armée ?!

Réponse : Les déstructions que vous avez dû voir ne sont pas récentes. Ce sont des images d’immeubles qui ont été détruits pour la plupart lors de la prise de Baba Amr. Ces destructions ne sont pas dues aux bombardements des forces de sécurité. Ce sont des destructions faites par les rebelles selon un procédé qu’ils utilisent depuis des mois. Ils minent un immeuble, ils le font exploser, ils allument des pneus qui produisent une épaisse fumée noire, puis diffusent ces images qui font croire que l’armée du gouvernement bombarde en permanence. [2].

Silvia Cattori : Cela, ils le font toujours ?

Réponse : Ils font cela quotidiennement. En réalité il y a des quartiers où les gens vivent normalement. Par contre, notamment dans les vieux quartiers du centre de Homs où les rebelles se sont mêlés à la population sunnite et chrétienne, les gens pris en otage, sont en grand danger. Cela représente un carré qui n’est pas très grand mais difficile d’accès pour les forces de l’ordre. Les rebelles ont miné le pourtour de ce carré. C’est pourquoi les forces de sécurité ne se résolvent pas à envisager une intervention pour ne pas faire courir des risques aux familles que les rebelles armés utilisent comme boucliers. Ce carré comprend les quartiers de Khaldiye, Warche, Bustan Diwan, Akrama et Hamidieh, aujourd’hui vidé de ses habitants en majorité chrétiens, où les rebelles ont pris leurs quartiers et ont vandalisé et brûlé les églises [3]. Je tiens à préciser que nous n’avons pas été élevés en Syrie dans le confessionnalisme. Les forces de sécurité sont embarrassées pour intervenir car, lorsqu’elles interviennent, les rebelles se vengent sur les otages. Ils jettent les cadavres à l’extérieur des quartiers qu’ils maintiennent sous siège. Ils jettent les corps…Ils jettent les cadavres des victimes sur la voie publique. Les corps sont ligotés avec des chaînes…

Silvia Cattori : Cela s’est-il produit récemment ?

Réponse : Cela s’est produit trois fois la semaine passée. Onze corps ont été trouvés en une semaine.

Silvia Cattori : Des femmes, des enfants ?

Réponse : C’étaient des hommes qui avaient été enlevés dans divers quartiers par les rebelles.

Silvia Cattori : La population de Homs n’est-elle pas impatiente de voir libérés ces lieux et leurs habitants ?

Réponse : Oui bien sûr. Nous, en tant qu’habitants, nous sommes très perturbés par le fait que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour les déloger depuis longtemps. On voudrait qu’elles interviennent avec fermeté et que Homs soit totalement débarrassée de ces bandes armées. Si la décision était prise d’intervenir, les forces de sécurité pourraient les déloger en quelques heures. Elles ne sont pas intervenues jusqu’ici car elles courent le risque de causer, par les échanges de tirs avec les rebelles, des victimes innocentes parmi les quelques huit cent personnes qui servent de bouclier aux rebelles. Chaque intervention peut entraîner des victimes civiles, les rebelles se vengent sur elles, les exécutent.

Silvia Cattori : Ces rebelles, combien sont-ils ?

Réponse : Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est ce qu’ils m’ont fait subir.

Silvia Cattori : Vous avez été vous-même enlevé. Comment aviez-vous pu en réchapper ?

Réponse : J’ai été libéré dans le cadre d’un échange, deux mois après mon enlèvement.

Silvia Cattori : Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Réponse : Je porte toujours les traces des tortures subies depuis qu’ils m’ont relâché [nous ne donnons pas la date pour protéger la sécurité du témoin].

Question de l’interprète : Peut-on vous demander quel genre de tortures ?

Réponse : Au début c’était de la torture physique. Ils me frappaient avec de gros câbles électriques ; ils me cisaillaient le cou, ils me menaçaient de m’égorger avec un couteau, ils m’aspergeaient d’eau froide, c’était l’hiver et il faisait très froid. Puis ça a été de la torture psychologique. J’avais tout le temps les yeux bandés sauf quand ils m’autorisaient à me rendre aux toilettes. J’étais toujours seul. Une seule fois j’ai pu voir un homme qui avait été torturé ; on lui avait arraché toute la peau du dos, il était sanguinolent jusqu’au coude, je voyais l’os sortir. C’était un simple employé de la municipalité. Le simple fait qu’il travaillait pour les autorités locales faisait de lui un allié du gouvernement el-Assad.

Silvia Cattori : France Culture vient de dire que « la Croix rouge regrette l’intransigeance du régime syrien qui interdit au CICR l’accès à la ville de Homs où les blessés attendent des secours depuis 10 jours ». Frédéric Joli, porte parole du CICR en France, interrogé par cette radio [22 juin, 12h30] n’a pas précisé, comme vous le faites, que les raisons qui empêchent l’accès aux quartiers tenus par les rebelles n’incombent pas aux autorités [4]. Tout ce cela serait faux ?

Réponse : Tout cela est totalement faux. Si le gouvernement syrien ne voulait pas laisser les secouristes intervenir, pourquoi les aurait-il autorisés à entrer en Syrie ? Ce n’est pas uniquement à cause des mines placées aux alentours des quartiers où des gens sont pris en otage qu’il n’a pas été possible d’entrer aux membres de la Croix rouge internationale. Hier, j’ai vu les véhicules du CICR et du Croissant rouge endommagés par les tirs des rebelles. Par ces tirs ils les ont obligés à rebrousser chemin. Les autorités collaborent étroitement avec la délégation du CICR pour pouvoir accéder aux familles prises en otages par les rebelles.

Silvia Cattori : Si je comprends bien, ce dont la Syrie a le plus besoin ce n’est pas de secouristes internationaux. Le problème de votre pays est de savoir comment en finir avec les actions violentes des groupes armés ?

Réponse : Oui, effectivement. Nous n’avons besoin ni de la Croix rouge internationale, ni d’observateurs, ni d’aucune ONG venant de l’extérieur. En Syrie nous avons tout ce dont la population a besoin. La seule chose dont nous avons besoin, est que des forces extérieures cessent de ravitailler les rebelles de l’ASL (Armée syrienne libre), qu’elles cessent de leur envoyer des armes sophistiquées, des lunettes de vision nocturne, etc. Si le soutien qui est apporté aux rebelles depuis l’extérieur cesse, les choses vont se calmer. Le plus grand problème est que notre gouvernement, que l’on a tant accusé de blocage à l’extérieur, ait accepté de laisser entrer des ONG humanitaires qui nous créent plus de problèmes qu’autre chose. Il y a sans doute des gens honnêtes mais il y a aussi, parmi leurs membres, des gens qui ne le sont pas, et dont le témoignage trahit la réalité et aggrave notre situation en rapportant les choses de manière à donner une image faussée du gouvernement et de ce qui se passe en vérité ici. Au milieu de tout cela, le plus dur pour nous est de savoir que ce sont les grandes puissances qui sont à l’origine de nos souffrances ; ce sont elles qui soutiennent la rébellion pour mettre à exécution leurs visées sur la Syrie. Elles savent que, compte tenu du refus de ces visées par le peuple syrien, qui soutient sur ce point le gouvernement el-Assad, elles ne pourront mettre à exécution leur projet que si elles font tomber ce gouvernement.

Image diffusée le 16 juin 2012 par l’opposition syrienne montrant une épaisse fumée au-dessus d’une mosquée à Homs disant qu’elle avait été bombardée par l’armée (Shaam News Network/AFP). En fait, cette mosquée n’a pas été bombardée.

URL de cet article :
http://www.silviacattori.net/article3370.html

Silvia Cattori

(*) Entretien réalisé le 22 juin 2012 et traduit simultanément de l’arabe en français par Mme Rima ATASSI. Pour des raisons évidentes nous ne révélons pas le nom de notre témoin, un cadre indépendant, âgé de 61 ans, qui réside à Homs.

 


[1] L’ensemble des médias montrent des images de bombardements récents par les forces d’el-Assad qui n’ont pas eu lieu. Voir ici quelques exemples :
- « Syrie : Homs toujours violemment bombardée », Le Nouvel Observateur, 14 juin 2012.
http://tempsreel.nouvelobs.com/video/xrjs6r.VID/syrie-homs-toujours-violemment-bombardee.html
- « SYRIE. Homs de nouveau sous les bombes de l’armée », par Le Nouvel Observateur avec AFP, 17 juin 2012.
http://tempsreel.nouvelobs.com/la-revolte-syrienne/20120617.OBS8880/syrie-homs-de-nouveau-sous-les-bombes-de-l-armee.html
- « Syrie : la ville rebelle de Homs de nouveau pilonnée », Le Monde.fr, 17 juin 2012.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/17/syrie-la-ville-rebelle-de-homs-de-nouveau-pilonnee_1720009_3218.html
- « Syrie : l’armée pilonne de nouveau la ville de Homs », RTL.fr, 17 juin 2012.
http://www.rtl.fr/actualites/international/article/syrie-l-armee-pilonne-de-nouveau-la-ville-de-homs-7749629185
- « Syrie : l’armée s’acharne sur Homs et Deraa », Le Point.fr, 21 juin 2012 , un article de l’AFP repris par de nombreux médias.
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-l-armee-s-acharne-sur-homs-et-deraa-21-06-2012-1476209_24.php

[2] Nous avons visionné quelques vidéos sur la Syrie présentées par les médias « d’amateurs » pour tester la véracité du stratagème décrit par notre témoin. Résultat : on comprend qu’il s’agit de vidéos fabriquées par des professionnels à des fins de propagande. On comprend que ce sont des montages. On voit comme notre témoin le décrit, un immeuble exploser, un grand panache de fumée noire, le tout ponctué par Allah akbar (Dieu est le plus grand) et des tirs de rafales. Nos télévisions diffusent ces vidéos manipulées. Voir :
- « Syrie : Homs violemment bombardée », vidéo de l’AFP, 8 juin, reprise par Libération et de nombreux quotidiens. Il est dit en arabe : « À Homs…le quartier rebelle de Khaldiyé a subi son "bombardement le plus violent depuis le début de la révolte", avec une moyenne de 5 à 10 obus par minute depuis le matin, selon l’opposition ». Tout est falsifié :http://www.dailymotion.com/video/xreq7w_syrie-homs-violemment-bombardee_news
- Le commentaire dit : « Incendie des maisons suite aux tirs des RPG, de l’artillerie, et des chars T72. Allah akbar, le vieux Homs, Allah akbar, la mosquée Khaleb bin al Walid est bombardée. Allah akbar, ou sont les observateurs ? Le vieux Homs, Khaldiye sont bombardes par les RPG et les chars [le 18 juin 2012] ». Il ressort que cette vidéo, prise par un autre angle, dont la description des lieux est faite par la même voix, est tirée de la précédente. Seules les dates diffèrent.
https://www.youtube.com/watch ?v=FCpvZjXtyiA&feature=player_embedded
- « Syrie : la province de Homs toujours pilonnée », 19 juin 2012, France 24, montage vidéo de date incertaine, mis sur YouTube et repris par l’ensemble des médias malgré le fait que c’est du bidonnage.
http://www.france24.com/fr/20120618-syrie-internet-pilonnage-province-homs

[3] Voir : « Églises vandalisées et désacralisées à Homs », par Silvia Cattori, 19 juin 2012 (dossier d’images transmises par Vox Clamantis)
http://www.silviacattori.net/article3344.html

[4] Voir :
- « À Homs, le CICR attend que les bombardements cessent pour accéder aux blessés », france24.com, 21 juin 2012.
http://www.france24.com/fr/20120621-syrie-homs-comite-international-croix-rouge-croissant-bombardements-al-assad-insurges

 

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http://www.silviacattori.net/article3370.html

 

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Mêmes mensonges que pour la Libye de Kadhafi :

 

 

 

 

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Infos non alignées, voir aussi :

 

Facebook : Utilisé pour dénoncer, lyncher, appeler à assassiner..

Vigilance ! Tentatives de déstabilisation de la démocratie en Amérique Latine

Les crimes de l' "Armée syrienne libre" - Il n'y a plus de droit international

Double offensive des forces de droite au Paraguay et en Bolivie

Dirigeants psychopathes US, drones, agent orange, guerre perpétuelle...

Guerre souterraine contre la Russie (2), à lire absolument (méthodes OTAN)

Guerre souterraine contre la Russie (2), à lire absolument (méthodes OTAN) 

Les États-Unis offrent l’asile sur leur territoire à des dizaines de terroristes et de repris de justice

 

 

 

 

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 07:10

 

 

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Enfants carbonisés par les bombardements israéliens... à Gaza !

Ceux-là sont oubliés des Médias (note d'eva)

 

 

La scandaleuse utilisation des enfants par les Médias

eva R-sistons

 

 

Juste un mot pour attirer l'attention sur la scandaleuse utilisation des enfants dans les Médias, pour apitoyer l'opinion et lui faire accepter les guerres impériales, néo-coloniales, économiques, prédatrices, et meurtrières (avec armes de destruction massive) des Occidentaux tant Anglo-Saxons qu'israéliens.

 

Les photos que vous voyez concernent des enfants palestiniens.

 

Mais lorsqu'il s'agit des innombrables victimes palestiniennes, irakiennes ou libyennes, black-out total ! Par contre, les Médias occidentaux aux ordres des Industriels de l'armement se gargarisent avec les enfants blessés en Syrie, exhibés à qui mieux mieux.

 

Et on se souvient de la scandaleuse exploitation des couveuses (une mise en scène, comme sans doute celle, hier, des victimes civiles syriennes ou jadis, yougoslaves...) par les Médias, alors que tout était inventé. Et que dire de l'utilisation des studios du Qatar contre la Libye de Kadhafi ou la Syrie de Bachar-el-Assad ?

 

En prendre conscience, relayer cette utilisation abusive à des fins de propagande de guerre, c'est déjà lutter contre l'intolérable

 

eva R-sistons

 

 

Attention, image difficile plus bas

Petite victime palestinienne de la barbarie sioniste

 


 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 18:01

 

 

 

 

  k

 

 

Voir aussi cette vidéo,

 

La Libye sous Kadhafi: Un pays de Cocagne ! Ruiné désormais.. (vidéo)

 

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 18:49
Mardi 7 février 2012
Les médias passent sous silence les morts dont les Etats-Unis sont responsables
Un million de morts en Irak (Socialist Worker)
Danny LUCIA

Plus d’un million d’Irakiens sont morts dans la guerre américaine.

Cette phrase est un test décisif. La réaction immédiate de certaines personnes est de dire "Ce n’est pas possible" parce que les Etats-Unis ne pourraient pas faire une chose pareille. Ou parce que des crimes d’une telle envergure ne se produisent plus. Ou parce qu’ils se produisent mais seulement dans des endroits épouvantables que les Etats-Unis n’ont pas encore libérés.

Un million de morts c’est un chiffre qui vous fait dire "Grand-papa, pourquoi n’as-tu rien fait pour empêcher ça ?". C’est un chiffre qui place indéniablement les Etats-Unis au rang des méchants de l’histoire. Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas accepter cela ne peuvent pas non plus admettre qu’un million d’Irakiens soit mort. Leur cerveau rejette cette éventualité comme s’il s’agissait d’un virus étranger.

Noam Chomsky a écrit un jour que "le signe d’une culture vraiment totalitaire est que des vérités importantes ont tout simplement perdu tout sens pour les gens et sont assimilées à des provocations du niveau de ’Va te faire foutre !’ et ne peuvent générer en réponse qu’une torrent parfaitement prévisible d’injures."

C’est en effet à peu près la manière dont les médias ont réagi au chiffre de un million quand il a été annoncé en 2007 par la firme de sondages britannique, Opinion Research Business (ORB) (En fait la firme estimait que 1 220 580 Irakiens étaient morts, ce qui confirmait en la mettant à jour une étude réalisée l’année précédente par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins et publiée dans le journal médical The Lancet).

Prenons par exemple Kevin O’Brien, le rédacteur en chef du Cleveland Plain Dealer. Quand il a reçu le mail qui l’informait des résultats des recherches de ORB qui a parmi ses clients le Parti Conservateur Britannique et Morgan Stanley, il a répondu : "Enlevez-moi de votre mailing list et épargnez-moi votre propagande cousue de fil blanc".

* * * *

"Nous ne tenons pas le compte des cadavres" est la célèbre réponse que le Général Tommy Franks a faite à un reporter qui l’interrogeait sur les pertes civiles. Il n’est pas le seul dans son cas.

Dans les commentaires moroses du mois dernier sur la fin de la guerre en Irak, on a rarement trouvé un chiffre correspondant au nombre d’Irakiens morts. Les reporters ont répété que les chiffres des pertes irakiennes "n’étaient pas connus", ce qui montre que les médias ont à peu près le même intérêt pour le nombre de morts en Irak que pour le nombre d’écureuil morts dans un feu de forêt.

Ce que Mary Milliken de Reuters a écrit est typique : "Aujourd’hui nous avons commémoré la mort dans cette guerre d’un nombre inconnu d’Irakiens et celle de presque 4 500 Etasuniens."

Combien d’Etasuniens sont morts, Mary ? - Presque 4 500. Et combien d’Irakiens ? - Oh, vous savez, beaucoup. Un grand nombre.

"Un nombre inconnu" signifie qu’il n’y a pas d’estimation disponible du nombre exact de morts irakiens. En fait, il y en a deux : une organisation intitulée Iraq Body Count (IBC) a estimé à environ 110 000 le nombre d’Irakiens morts, sur la base des rapports des médias et des statistiques du ministère de la Santé. IBC admet que ce total est sûrement inférieur à la réalité parce que les armées d’occupation et les combattants de guerres civiles sectaires n’ont pas l’habitude de bien tenir leurs livres de comptes, mais il n’est pas d’accord avec le chiffre plus élevé de ORB et Johns Hopkins indiqué plus haut.

Sans vouloir entrer dans un débat méthodologique, il y a des chiffres disponibles qui permettraient de se faire une bonne idée des pertes civiles en Irak. Mais les reporters comme Kevin O’Brien et Mary Milliken ne les font pas "connaître".

Le silence qui entoure les chiffres n’est pas tant une conspiration que l’évidence que certains chiffres sont absolument incompatibles avec la mentalité impériale étasunienne.

Prenons un autre chiffre funeste d’une décennie antérieure : selon le Fond pour les Enfants de l’ONU, 500 000 enfants irakiens sont morts dans les années 1990 à cause des sanction imposées par l’ONU (sous la pression des Etats-Unis) qui empêchaient les médicaments et autres produits de première nécessité d’entrer dans le pays.

En 2000, le coordinateur des l’aide humanitaire de l’ONU a donné sa démission pour protester contre les sanctions, deux ans après que son prédécesseur ait fait la même chose. Ces deux diplomatiques expérimentés ont plus tard utilisé le mot "génocide" pour décrire la politique étasunienne.

Si vous ignorez ces faits ou les avez oubliés, vous n’êtes pas le seul. Il en est de même pour ceux qui ont décidé d’attaquer l’Irak. Il n’y a pas d’autre explication au fait que la stratégie de guerre et d’occupation étasunienne reposait sur la présomption que leur soldats seraient accueillis en libérateurs par les parents de ces 500 000 enfants. (Les sanctions d’ailleurs n’avaient pas été imposées au nord kurde, la seule partie d’Irak qui n’a pas offert de résistance massive à l’occupation étasunienne).

Ce n’est pas par hasard que la plupart des militants pacifistes les plus engagés sont des révolutionnaires d’une couleur ou d’une autre. Nous sommes capables d’appréhender l’atrocité du crime commis contre l’Irak parce que nous sommes radicaux. Et vice-versa.

Nous, les révolutionnaires, nous sommes confrontés ironiquement à la sagesse conventionnelle qui nous accuse d’être des adeptes fanatiques de "la fin justifie les moyens" sans aucun souci du sang versé, parce que nous voulons transformer la société.

Mais c’est Madeleine Albright, la Secrétaire d’Etat de l’époque, qui a dit en parlant de la mort des 500 000 enfants irakiens que "c’était le prix à payer". Et c’est Leon Panetta, le secrétaire de la Défense actuel qui a utilisé exactement la même expression à propos de la seconde invasion et occupation de l’Irak.

Ces paroles sont l’expression d’une ordre fanatique auquel nous devrions tous nous opposer de toutes nos forces.

Danny Lucia

Pour consulter l’original : http://socialistworker.org/2012/01/30/one-million-dead

Traduction : Dominique Muselet


URL de cet article 15724
http://www.legrandsoir.info/un-million-de-morts-en-irak-socialist-worker.html
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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:40

 

DES AVENTURES GUERRIERES SE PREPARENT - LES FRANÇAIS VEULENT SAVOIR

 

Guy Poussy
Jeudi 2 Février 2012


DES AVENTURES GUERRIERES SE PREPARENT - LES FRANÇAIS VEULENT SAVOIR
En septembre 2001, Georges BUSH président des Etats Unis, avait programmé sept guerres pour » remodeler le moyen Orient ». Alors qu’un état est toujours refusé aux Palestiniens, trois guerres ont été engagées, IRAK, AFGHANISTAN, LIBYE, les résultats sont désastreux. Aujourd’hui quels mauvais coups se préparent contre l’IRAN, et contre la SYRIE ? Le proche Orient qui produit des ressources économiques vitales pour l’économie de la planète, en particulier celle des pays occidentaux, menace d’exploser. Aussi est il curieux de constater  que le risque de guerre au proche Orient, et la paix mondiale qui tient à un fil parce que fragilisée par la crise qui secoue le système capitaliste, ces graves sujets sont totalement absents de la campagne de l’élection présidentielle. Domaine réservé de SARKOZY, lors de son émission télévisée du dimanche 29 janvier, celui-ci n’évoque pas la politique étrangère de la France. Les journalistes ne lui posèrent aucune question. Dans le face à face HOLLANDE JUPPE du 25 janvier le candidat du PS ne posa aucune question au ministre des affaires étrangères.

Ce silence assourdissant doit être rompu. Les français ont le droit de connaitre le prix en euros, et en vies humainees de l’intervention militaire de la France en Libye. Les français ont le droit de savoir si, à la différence de 2003 ou la France refusa d’entrer en guerre contre l’IRAK aux cotés des Etats Unis et de la Grande Bretagne, le président de la république engagerait notre pays dans une agression contre l’Iran accusé d’élaborer l’arme nucléaire en secret . Ce serait en quelque sorte la répétition du vaste mensonge que BUSH utilisa en 2003, sur de prétendues armes de destruction massive détenue par L’Irak pour justifier l’invasion. S’agissant de la Syrie accusée de ne pas rompre avec l’Iran, et le pouvoir accusé d’assassiner son peuple, au nom du droit d’ingérence humanitaire, la France est elle engagée dans la préparation d’une agression militaire à la libyenne ? Les français ont droit à la vérité

Les Etats Unis n’ont de cesse de chauffer à blanc la situation. Le 24 janvier dans son discours sur l’état de l’union OBAMA a réaffirmé avec force que » L’Amérique reste la nation indispensable dans les affaires du monde, j’entends qu’il en reste ainsi » Concernant l’Iran OBAMA a affirmé avec force que » Toutes les options étaient sur la table ». Des journalistes ont écrit qu’il avait envie d’en découdre. Son engagement à toute épreuve se traduit par une coopération militaire la plus étroite qui ait jamais existé avec ISRAEL.

La paix dans le monde ne fait pas partie du souci majeur des candidats à l’élection présidentielle. Aux citoyennes et aux citoyens de les ramener sur terre. La constitution de 1958 a accordé des pouvoirs exorbitants au Président de la République. Depuis De Gaulle l’usage, et les pratiques des différents présidents, notamment celles de SARKOZY, n’ont fait qu’accentuer le caractère monarchique du régime. La politique internationale, et militaire de la France est totalement son   « Domaine réservé ». Il exclu de fait la politique étrangère des prérogatives de l’Assemblée Nationale. Les députés se couchent aux pieds du monarque et laisse faire. Ces questions vitales de la guerre et de la paix dans le monde engagent l’avenir de chacun, de nos enfants, et de notre pays. Le peuple doit donc se faire entendre haut et fort.

2 février 2012
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