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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 03:34

 

 

ONU : Réponse de la Syrie au projet de résolution initié par la France et soldé par un quatrième véto sino-russe

           
Bachar Al-Jaafari à l’ONU : En réponse à la déclaration des Nations Unies concernant le massacre d’al-Houla

Le 22 mai 2014,à l’initiative de la France, un projet de résolution visant à renvoyer « le dossier syrien » au procureur de la Cour Pénale Internationale [CPI] a été soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies [1][2].

Pour mémoire, voici la réponse du Docteur Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies.


Au nom du gouvernement de la République arabe syrienne, j’exprime nos sincères condoléances au gouvernement et au peuple du Nigéria pour le malheur qui a frappé ses deux villes, Kano et Jos, suite aux attentats terroristes qui ont emporté la vie de centaines de civils innocents, ainsi que toute notre sympathie aux familles des victimes. Et si c’est par ces mots que je prends la parole, c’est bien parce que nul, autour de cette table ronde, ne peut ressentir l’atrocité du terrorisme autant que le peuple syrien.

Monsieur le Président, les modalités d’approche de la situation syrienne, par certains États présentateurs de ce projet de résolution, me rappellent « L’Étrange cas du Dr Jekyll & M. Hyde » de l’écrivain écossais Robert Stevenson. Car, ils ont beau chercher à jouer le rôle du bon docteur Jekyll en clamant leurs principes philanthropes, c’est en réalité le monstrueux M. Hyde qui les anime lorsqu’ils s’associent pour soutenir le terrorisme qui frappe mon pays et collaborent pour saigner davantage de Syriens, tout en se lamentant face à l’hémorragie !

Monsieur le Président, les mains de M. Hyde ruissellent du sang des Syriens, alors même qu’il se prétend « Ami du peuple syrien ». J’en veux pour preuve les propos tenus récemment, au Caire, par l’ancien chef de la dite « Coalition de l’opposition syrienne » [3], lequel vient d’être évoqué par mon collègue représentant la Fédération de Russie. Je cite : «  La moitié de ceux qui se présentent comme étant les amis de la Syrie ne sont que des imposteurs, des menteurs et des hypocrites. Ce sont eux qui nous ont précipités dans la situation où nous sommes… L’Occident cherche la partition de la Syrie ! ». Voilà ce qu’a déclaré l’ancien chef de la « coalition de Doha», notoirement fabriquée, conditionnée et emballée dans certaines capitales bien connues de tous.

Les hasards du calendrier font qu’aujourd’hui coïncide avec ce jour de 1945 où la délégation syrienne, participant à la Conférence de San Francisco pour la mise en place de la Charte de l’Organisation des Nations Unies, a réussi à forger l’article 78 garantissant que la Syrie ne saurait être soumise à la tutelle française [4]. Le résultat de l’adoption de cet article, Mesdames et Messieurs, fut que les forces d’occupation françaises bombardèrent le Parlement syrien, le 29 mai 1945, et massacrèrent toute sa garnison [5] !


Aujourd’hui, vu les circonstances, et étant donné l’imprescriptibilité des crimes de guerre [6], contrairement à ceux que nous venons d’entendre, nous appelons le Conseil de sécurité à demander des comptes au gouvernement français pour ses crimes contre les Syriens et les peuples des nombreux pays que la France a occupés et dont elle a pillé les ressources.

Et, de notre côté, nous demandons au gouvernement français de présenter des excuses publiques pour l’ensemble des exactions de son « ère colonisatrice » ainsi que le versement d’indemnités au peuple syrien. De plus, nous lui affirmons que le peuple syrien n’est pas prêt d’oublier l’accord de Sikes-Picot qui a abouti à ce que la France arrache le Sandjak d’Alexandrette à la Syrie, pour le céder à la Turquie, dans l’espoir qu’elle renonce à entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne ainsi qu’ils l’ont prétendu ; comme il n’oubliera pas que c’est la France qui a introduit le terrorisme nucléaire israélien dans notre région au cours des années cinquante du siècle dernier.

Monsieur le Président, la première donnée qui est au fondement juridique du droit international est qu’il régit des rapports entre États souverains, lesquels États assument la responsabilité exclusive du droit interne reposant sur une autorité publique, garantie par leur système juridique qui en en assure le respect sur leurs territoires respectifs. Par conséquent, et suite aux événements malheureux vécus par mon pays, le gouvernement syrien a pris une série de mesures visant à poursuivre les responsables, à les juger, et à les condamner s’il y a lieu. Un Comité national, chargé d’enquêter sur ces événements, travaille conjointement avec la justice syrienne depuis le début de la crise sur des milliers de cas. Plus précisément, 30 000 enquêtes, procès, et jugements ont eu lieu ou sont en cours.

Ce qui confirme la volonté et la capacité du gouvernement syrien à assurer la justice sur son sol, et contredit n’importe lequel des prétextes évoqués pour justifier l’ingérence de n’importe quel organe judiciaire international, dans le but de s’accaparer des compétences qui relèvent de la justice nationale. D’autant plus que la crise syrienne a démasqué l’étendue des « deux poids deux mesures » dominant l’ONU, devenue un outil entre les mains de certains États pour en agresser d’autres, au nom de la Justice et de la loi !


C’est dans l’esprit même de cette dernière dérive qu’un groupe de pays membres a pris l’initiative de présenter le projet de résolution qui vient de nous être soumis. C’est un texte politique et discriminatoire, un texte d’ingérence par excellence ! Il a pour but de parasiter les prochaines élections présidentielles, de rebattre les cartes, d’attiser la crise, et de répondre à certains objectifs médiatiques pour la façade, en plus de chercher à entrainer le Conseil de sécurité dans le cortège de l’hystérie haineuse dont ce groupe témoigne à l’égard de l’État et du peuple syrien, sans oublier les tentatives désespérées de certains pour leur imposer une tutelle révolue.

Nous disons qu’en plus de mépriser la volonté des citoyens Syriens, ce texte est en flagrante contradiction avec les déclarations répétées du Conseil de sécurité qui s’est fortement engagé à respecter la souveraineté de la République arabe syrienne, son indépendance, l’unité et l’intégrité de son territoire, tout en insistant sur une solution politique à la crise sous direction syrienne.

Nous disons aussi que tous les arguments présentés par les États qui appellent le Conseil de sécurité des Nations Unies à renvoyer le dossier syrien au procureur de la CPI, ne sont que des allégations fallacieuses et politiciennes, totalement contraires à la vérité. Et si elles sont appuyées par diverses organisations onusiennes, il faut savoir que ces organisations ont sciemment ignoré les informations, les plaintes, les preuves et comptes-rendus documentés, avancés par le gouvernement syrien ; ce qui témoigne de leur participation effective aux agendas des États engagés dans la campagne d’agression contre mon pays.


Monsieur le Président, la Syrie croit en la justice pénale internationale et a été l’un des acteurs convaincus de la « Conférence de Rome » qui a travaillé à définir les règles de fonctionnement de la CPI. Elle a été l’un des premiers signataires du « Statut de Rome ». Mais si elle ne l’a pas ratifié, c’est bien parce que sa vision de cette justice était qu’elle devait être nécessairement générale, éloignée des doubles standards, de toute politisation et de toute discrimination. Partant de ces convictions, elle avait demandé à inclure le « crime d’agression » puisqu’il est la source de tous les autres crimes. Mais cela lui avait été refusé, d’où son abstention.

Et aujourd’hui, concernant la Syrie, le gouvernement de la République arabe syrienne vient affirmer que le respect de cette justice internationale exige :


Premièrement : De juger la responsabilité des gouvernements de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de la France, d’Israël, et d’autres pays qui ont incité à la violence publique et au terrorisme en Syrie, de n’importe quelle manière que ce soit, y compris, l’accueil, le financement, l’armement, ou l’entrainement des mercenaires terroristes venus par milliers de tous les coins de la planète, et sur les crimes desquels ils ont fermé les yeux allant jusqu’à les présenter comme des « opposants modérés » !

À ce propos, je porte à votre attention une information donnée par le chef d’état-major des forces aériennes libyennes. Il a déclaré, hier [21 mai], que l’organisation Al-Qaïda de Libye, et la faction des Frères Musulmans en Libye, avaient organisé 224 voyages aériens à partir de l’aéroport de Tripoli, pour transporter ce type de mercenaires vers la Syrie via la Turquie !

Monsieur le Président, aucune justice internationale n’est possible, tant que certains États continueront à violer les lois internationales et les résolutions du Conseil de sécurité en rapport avec la lutte contre le terrorisme, sans aucune limite ! Le terrorisme est un crime, qui que soit le criminel, et quel que soit son objectif. Et tout comme le terrorisme pratiqué par Boko Haram au Nigéria est condamnable et doit être combattu, il est impératif de combattre ses homologues couvés et entraînés par Israël dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie, sur le Golan occupé, avec l’assistance d’un pays arabe voisin, ce que nous regrettons.

Quant à la Turquie, est-il besoin de rappeler qu’elle se charge de la même besogne dans le Nord, tandis que nombre de gouvernements arabes et occidentaux arment ces mercenaires terroristes au vu et au su des Nations Unies ?

Ils ont commis les pires crimes qui pèseront lourd sur la conscience de l’humanité, leur dernier ayant consisté à priver Alep, une ville de trois millions d’habitants, d’eau potable et de toute possibilité d’assainissement ! Nous aurions aimé que les États qui cherchent à envoyer l’État syrien devant la CPI avancent le moindre projet pour lutter contre le terrorisme dont souffrent les Syriens.


Deuxièmement : De juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les actes d’agression et d’annexion largement documentés, commis par les autorités d’occupation israéliennes dans les territoires arabes occupés, y compris le Golan, depuis bientôt sept décennies, avec le soutien de membres permanents du Conseil de sécurité ; soutien qui a permis aux criminels de guerre israéliens d’échapper à une juste condamnation et de continuer à bloquer toute initiative visant à les mettre en question.


Troisièmement : De mettre un terme à toutes les tentatives de contournement des lois internationales par toutes sortes d’immunités que se sont octroyées certaines grandes puissances dans le but d’échapper à tout questionnement, malgré leurs violations des Droits humains et malgré tous les crimes perpétrés, alors qu’ils sont membres de l’ONU, pour exécution de leur agenda colonial et de leurs ambitions hégémoniques. D’ailleurs, Abu Ghraib, Guantanamo, le bombardement de l’ambassade chinoise à Belgrade, les fleuves de sang en Libye, les prisons secrètes volantes, l’assassinat de civils innocents par des drones, les entreprises de mercenaires telles que Blackwater en Irak, etc,etc, ne sont-ils pas autant d’exemples frappants des doubles standards pratiqués pour échapper à une juste condamnation ?

Le comble de l’ironie est atteint lorsque ces mêmes États, qui se posent en législateurs en dehors de leurs frontières, imposent des sanctions à la Présidente du comité national de secours, en Syrie. Imaginez les préoccupations humanitaires de ces gens là ! Je renvoie cette sanction devant la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordinatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Valérie Amos, qui connait fort bien notre compatriote dont le travail nous honore. Peut-être pourra-t-elle faire quelque chose.

Ce dernier procédé, est en lui-même suffisant pour miner la crédibilité des auteurs de ce projet de résolution, et témoigne de leurs intentions malfaisantes et de leurs motivations belliqueuses.

Et puisque nous parlons de la sanction dirigée contre la Présidente du comité national de secours, rappelons qu’ils avaient usé du même procédé scandaleux, il y a un an, contre le ministre en charge de l’électricité du pays, sauf qu’en ce qui le concerne nous ne pouvions recourir qu’au tribunal de Thomas Edison !


Monsieur le président, une fois de plus, la délégation de mon pays réaffirme à tous ceux qui prétendent se soucier de la Syrie et des Syriens, que la meilleure façon de les aider est claire et limpide. Elle consiste à déployer des efforts sérieux et sincères pour la lutte contre le terrorisme qui vise son État et son peuple, et à soutenir les efforts de ceux qui cherchent une solution politique conformément au processus de Genève. Lequel processus repose sur le dialogue entre les Syriens, eux-mêmes, pour aboutir au rejet de la violence et à la formation d’un gouvernement d’unité nationale, loin de toutes les tentatives d’ingérence étrangère de la part de ceux qui veulent imposer leur propre agenda ou leur tutelle. Ceux-là ne cherchent aucun bien, ni pour la Syrie, ni pour son peuple.

Alors que les Syriens qui ont décidé de se diriger vers les urnes pour élire un président, le font pour protéger leur pays du terrorisme, du chaos prétendument constructeur, et des  tentatives visant le concept même de l’État souverain.

Pour finir, Monsieur le Président, l’actuel gouvernement de la France a sans doute mal compris la célèbre phrase de Jean-Paul Sartre disant « L’enfer c’est les autres », puisqu’il semble croire que l’enfer est toujours chez les autres, alors que le philosophe français a voulu aussi dire que l’enfer c’est peut-être toi ! C’est peut-être le regard que tu portes sur les autres ou la manière dont tu te comportes avec autrui…

Le gouvernement français devrait donc se regarder, il pourrait voir l’enfer en lui-même, non chez les autres !


Je vous remercie, monsieur le président.

Dr Bachar al-Jaafari

22/05/2014

Source : Vidéo You Tube / TV Syria

http://www.youtube.com/watch?v=DrDPq6bzctE

Transcription et traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

Notes :

[1] Qui est contre la justice en Syrie ? Par Laurent Fabius

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/05/22/qui-est-contre-la-justice-en-syrie-par-laurent-fabius_4423609_3232.html

[2] Un Texte plus explicite que l’article de Laurent Fabius dans « Le Monde… des idées » !

http://www.iccnow.org/documents/PGA_Press_Release_Syria_Referral_UNSC_FR.pdf

COMMUNIQUE DE PRESSE : Les membres de PGA appellent le Conseil de sécurité des Nations Unies à renvoyer la situation en Syrie au procureur de la Cour pénale internationale. [19 mai 2014]

[3] معاذ الخطيب: “أصدقاء سورية” كذابون ومنافقون وهم من أوصلونا إلى ما نحن عليه!!

http://www.jpnews-sy.com/ar/news.php?id=73654

[4] Article 78 de la Charte de San Francisco du 26 Juin 1945

http://mjp.univ-perp.fr/traites/onu1945.htm#12

« Le régime de tutelle ne s’appliquera pas aux pays devenus membres des Nations unies, les relations entre celles-ci devant être fondées sur le respect du principe de l’égalité souveraine. » 

[5] Syrie mandataire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie_mandataire

La France et la Syrie ont signé en 1936 un traité franco-syrien d’indépendance, mais dans les faits le mandat a continué d’exister car la France n’a pas ratifié le document. La Syrie a déclaré son indépendance en 1944… Le 3 janvier 1944, la France reconnaît officiellement la souveraineté de la Syrie et du Liban. Néanmoins, l’affrontement entre Français et Syriens est proche. Le Baath a créé des équipes de “Jihad nationale” dont le rôle est de mobiliser les bases populaires contre l’autorité française. Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l’ordre du général Fernand Olive, dit Oliva-Roget19bombardent Damas pendant 36 heures d’affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines20. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien, et le quartier environnant qui est maintenant surnommé Hariqa, l’Incendie21.

 

[6] Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité 

http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/WarCrimes.aspx

 

 

http://www.mondialisation.ca/onu-reponse-de-la-syrie-au-projet-de-resolution-initie-par-la-france-et-solde-par-un-quatrieme-veto-sino-russe/5383820

 

 

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Guerres en cours,


Bruits de guerre. Ukraine, Syrie, Afrique... La CPI pour les fauteurs de guerres !

 

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GUERRES. 90% des morts sont des civils: sur 248 conflits, les USA en ont provoqué 201

http://allainjules.com/2014/05/26/guerres-90-des-morts-sont-des-civils-sur-248-conflits-les-usa-en-ont-provoque-201/

 

 

 

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 03:14
Il y a cent ans, la France en Syrie.
Et aujourd'hui.
Une Syrie moderne et résistante.
Médias, ambassadeurs, colons...
Superbe article !

Place-des-omeyyades---Damas---Jullet-2011.jpg

Damas – manifestation d’union nationale contre les ingérences étrangères - 17 juillet 2011

 

Je comprends l’indignation de nos amis Syriens. Face à cette provocation coloniale, comme eux, j’aurais réquisitionné toutes les vieilles paires de chaussures de la famille pour les déverser sur les façades de ce qui s’apparente davantage à des tripots de comploteurs, des casernes de pompiers incendiaires, qu’à d’authentiques représentations diplomatiques..

 

 

« Saladin ! Réveille-toi ! Nous sommes revenus ! »

 

C’est en ces termes que le général Henri Gouraud, corseté dans sa morgue, essuyant la semelle de ses bottes sur la tombe de Saladin, lance ce défi lors de son entrée à Damas en 1919 à la tête du corps expéditionnaire français. (1)

 

General_Gouraud_1923.jpg

 

Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923)

 

La Diplomatie de l’Histrion
 

Posture histrionique tristement célèbre dans la région, évidemment totalement occultée en France, depuis nos livres scolaires jusqu’aux travaux académiques. (2) Ce représentant de la France était chargé d’assurer le mandat confié à notre pays par la SDN, ancêtre de l’ONU, sur la “Grande Syrie”. Dans le cadre du partage, entre “vainqueurs de la Grande Guerre”, des nations et richesses antérieurement sous tutelle ou administration de l’Empire Ottoman. Qui avait eu le tort de s’allier à l’Allemagne pendant la première guerre mondiale.

 

Saladin, Homme d’Etat hors du commun, organisateur méthodique, fulgurant stratège. Chevaleresque dans l’action, mais implacable face à la lâcheté. D’une immense générosité, mais intraitable à l’encontre des voleurs, corrompus et assassins. Le libérateur de Jérusalem, au XII° siècle. Après en avoir chassé la soldatesque européenne qui prétendait s’être installée en Palestine pour « libérer le tombeau du Christ », au grand désespoir des chrétiens d’Orient qui n’en avaient nul besoin…
 

C’était au Moyen-Age. Les Croisades. Le Vatican, l’OTAN de l’époque, avait pris l’habitude d’envoyer par vagues successives les armées de tous les pays d’Europe au Moyen-Orient, pour y piller, rançonner, spolier, s’y tailler fiefs, royaumes et colonies, sous les prétextes les plus vertueux et sanctificateurs. L’essentiel étant qu’en Europe ils ne se fassent pas la guerre.
 

Certainement, à armes égales, face à un Saladin vivant, qui écrasa l’armée des “croisés” à la bataille de Hattin (4 juillet 1187), le général Gouraud n’aurait rien perdu de son abyssale imbécillité, mais beaucoup de son arrogance…
 

Rien d’étonnant dans cette gesticulation, aussi stupide que grotesque, d’un général se considérant en pays conquis. Archétype des traîneurs de sabre, ganaches analphabètes de l’Histoire, générés, dégénérés devrait-on dire, régulièrement par des armées. Non pas “nationales”, au service du peuple, garantes de la souveraineté d’une nation. Mais, dans le dévoiement de leur vocation initiale, devenues des instruments au service d’intérêts privés bâtissant leurs rapides et colossales fortunes sur le mensonge des fausses valeurs, pour mieux dissimuler la réelle finalité de leurs objectifs : la spoliation des peuples et nations. Dans le temps, on osait parler du « parti colonial »…
 

A longueur de guerres coloniales surarmées, massacrant peuples sans défense, terrorisant populations innocentes, ce général était devenu mégalomaniaque comme beaucoup de ses pairs. A vaincre sans péril, on triomphe idiot. Boursouflé de l’indécrottable « habitus colonial » de notre inconscient collectif. Parmi ses faits d’armes : la sanglante répression, en 1912 au Maroc, du soulèvement de la ville de Fès contre le protectorat français.
 

Les allemands, qui n’étaient pas en reste sur ce plan, le surnommaient « einarmiger Draufgänger », le « manchot cinglé » (il avait perdu son bras droit aux Dardanelles, suite à une gangrène mal soignée). (3) Stupéfaits de le voir, jour après jour, multiplier les vagues d’assaut suicidaires des soldats français, placés sous son commandement, contre leurs rideaux de barbelés et de mitrailleuses sur le front français.
 

Se croyant au temps des croisades, formaté par les bains de sang des guerres coloniales et les tueries des combats de tranchées, le général Henri Gouraud devint ainsi le « Saigneur » de la Syrie, lors de son “proconsulat” de 1919 à 1923. Un des artisans les plus furieux du dépeçage de la Syrie : le plus gros morceau arraché étant le Liban et la Transjordanie. Dans les massacres, tortures, humiliations ; villages rasés, montagnes incendiées, charniers à profusion (4). Chars, aviation, bombardements navals. Toute la panoplie mortifère, dans le contentement de soi. Avec pour vecteur idéologique en guise de vision : un racisme anti-arabe, islamophobe, poussé à son paroxysme.
 

Inaugurant une trentaine d’années d’occupation française, l’implacable application de La Loi du Plus Fort, dans la sauvagerie d’une colonisation méprisante face au Peuple Syrien qui jamais ne l’accepta. Révoltes multiples, répressions sauvages. C’est ainsi qu’en 1945, le lendemain de l’armistice de la 2° guerre mondiale, la France tirait encore au canon sur la population de Damas :

« Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l'ordre du général Oliva-Roget bombardent Damas pendant 36 heures d'affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien. » (5)

 

Il est vrai que l’encre à peine séchée de l’armistice du 8 mai 1945 avec l’Allemagne, la France tout juste libérée, nos Gouraud de l’époque couraient, fusaient dans tous les sens, pour « reprendre en main notre empire colonial » qui montrait quelques velléités d’indépendance. Ce furent des semaines et des mois d’atrocités depuis l’Indochine jusqu’au Cameroun, avec les sommets de l’horreur dans les tueries à Sétif en Algérie et à Madagascar. Des massacres de populations par dizaines de milliers. (6)

 

Le Peuple Syrien ne put échapper à cette folie répressive. Mais, quelle que soit son appartenance ethnique et religieuse, il a toujours résisté. La France ne l’a jamais supporté.  Et, cela continue …
 

L’équipée de notre ambassadeur en Syrie ces jours derniers, accompagnant l’ambassadeur américain dans la ville de Hama, pour “soutenir les manifestants contre le régime” me rappelle par son mépris affiché des devoirs et usages de la diplomatie, sans parler des lois élémentaires de l’hospitalité, la pantalonnade du général Gouraud. Sauf que la France de l’époque nourrissait la prétention d’élargir son “empire”…  Qu’importe ?...

 

Imaginons un instant en France, l’ambassadeur du Brésil accompagné de l’ambassadeur de Chine allant soutenir des manifestants à Marseille, par exemple. Leur voiture blindée escortée de nervis et casseurs, les poches bourrées de cash et d’armes fournis par leurs services. Ce serait vécu comme une ingérence dans les affaires intérieures de notre pays, fomentant une sédition armée, une guerre civile. Chacun de ces diplomates serait immédiatement déclaré « persona non grata », et vigoureusement expulsé dans la foulée. Avec en prime, des représailles sous une forme ou une autre…
 

Les Syriens ont réagi. Venant en masse jeter souliers et cailloux sur la façade des ambassades française et américaine. La propagande occidentale, véhiculée par les médias de la désinformation, parle « d’attaque » ; l’ONU allant jusqu’à « condamner les attaques contre les ambassades américaine et française en Syrie » :
 

« Des partisans du régime syrien ont attaqué lundi, pour la deuxième fois en trois jours, les ambassades américaine et française afin de protester contre la visite, à la fin de la semaine dernière, des ambassadeurs américain et français dans la ville rebelle de Hama (centre), théâtre de deux manifestations monstres contre le président Bachar Al-Assad ce mois-ci. » (7)

 

Relevons, au passage, les hyperboles de la propagande : « … des partisans du régime syrien… », « … ville rebelle …», « … deux manifestations monstres contre le président… », etc. Mensonger et ridicule.

 

Mais, « Paris hausse le ton » clament les agences de presse…
 

Je comprends l’indignation de nos amis Syriens. Face à cette provocation coloniale, comme eux, j’aurais réquisitionné toutes les vieilles paires de chaussures de la famille pour les déverser sur les façades de ce qui s’apparente davantage à des tripots de comploteurs, des casernes de pompiers incendiaires, qu’à d’authentiques représentations diplomatiques.

 

Place-des-omeyyades---Damas---Jullet-2011.jpg

Damas – manifestation d’union nationale contre les ingérences étrangères - 17 juillet 2011

 

 
Car, ce déplacement de diplomates accrédités dans le pays, cette “virée de voyous”, sont en soi un aveu, une signature. Celle de l’immixtion, l’implication, l’intervention, des pays occidentaux dans la déstabilisation par la sédition armée et la guerre civile, méticuleusement et de longue date organisées, d’un pays souverain. Loin de soutenir un mouvement démocratique.

 

Mais, je ne suis pas Syrien. Je suis français, limité et contraint, rageusement triste, à constater, une fois encore, l’état de la diplomatie de mon pays : en lambeaux. De la Chine au Mexique, de Cuba à l’Iran, en passant par pays arabes et africains, nos diplomates se comportent en crétins et freluquets.
 

Notre pays, notre diplomatie, nos forces armées, ravalés aujourd’hui à un rôle d’auxiliaire, de supplétif, au service d’intérêts étrangers. Exécutant ordres et instructions à la lettre, à la virgule, d’une politique extérieure élaborée dans les officines de l’Empire Washingtonien. Tels “nos ancêtres les gaulois”, fournissant richesses et escadrons de cavalerie gauloise à l’Empire Romain.

 

Obséquiosité zélée à l’égard d’un suzerain, servitude assumée… (8)

 

Bien sûr, se donner Bonne Conscience pour justifier sa participation à de basses œuvres est primordial. Tous nos médias et leurs affidés, les “jeteurs d’anathème patentés”, ne cessent dans le martèlement d’une propagande stalinienne de diaboliser le « régime syrien ». Les mêmes muets, dès lors qu’il s’agit de couvrir exactions, corruptions, des pires dictatures “pétromonarchiques” dans la région. Ou des crimes répétés contre le Peuple Palestinien.

 

Oubliant, tout aussi consciencieusement, les régimes tyranniques en Afrique protégés ou installés par nos forces armées, comme on l’a vu récemment en Côte d’Ivoire. Dissimulant les dynasties autocratiques, sinistrement burlesques et héréditaires de père en fils, des Bongo au Gabon ou des Eyadema au Togo, sur fond d’élections truquées. Il y aurait tant d’autres exemples…

 

Pour ceux qui voudraient sortir la tête du goudron de la désinformation déversée par nos "journalistes d’investigation-décrypteurs de l’information", "experts-charlatans", “politiciens vendus”, et autres polichinelles, sur la Syrie, je leur propose un livre fondamental :
 

“Quand la Syrie s’éveillera…”, de Richard Labévière et Talal El-Atrache. (9)

 

Publié cette année, agréable surprise tant le niveau de qualité de la production d'études géopolitiques françaises sur ce pays et sa région est traditionnellement “nul”, il présente l’avantage d’avoir été rédigé par deux véritables « connaisseurs » de la Syrie. Précisons que Talal El-Atrache est l’arrière petit-fils de Sultan Talal El Atrache, l’un des prestigieux chefs de la « grande révolte Syrienne » (1925-1927) contre l’occupation française.

 

Ouvrage remarquable par la pertinence de ses analyses, sans complaisance à l’égard de chacun des acteurs, et la richesse de sa documentation : références, bibliographie, cartes réalisées par Hugues Dumont. Un régal d’intelligence : comprendre les enjeux actuels des luttes ouvertes et souterraines à partir d’un contexte historique sciemment masqué, enfoui, par la propagande de l’Occident. Percevoir l’extraordinaire héroïsme du Peuple Syrien face aux entreprises impériales permanentes souhaitant sa mise sous tutelle, son éclatement en une mosaïque d’ethnies en guerre permanente.

 

Caramel sur la chantilly, il bénéficie d’une décapante préface d’Alain Cholet, ancien directeur du “Service de Renseignement de la Sécurité - chargé de la lutte antiterroriste, de la contre-criminalité et du contre-espionnage à l’étranger” de la DGSE (10).

 

Oui. Il arrive que, dans les services secrets, des “responsables” ne se contentent pas des stéréotypes d’une propagande, des compulsions racistes ou idéologiques, lorsqu’ils analysent une situation, un continent, une région ou un pays. Exerçant ce “mix” indispensable : connaissance, expérience et, surtout, honnêteté intellectuelle.

 

C’est avec une lassitude amusée qu’Alain Cholet résume les inusables clichés “diabolisateurs” de la propagande atlantiste à l’encontre de ce pays :

 

« … la Syrie est régulièrement présentée par les médias occidentaux, en particulier français, comme une sorte de dictature ubuesque sur le modèle de la Corée du Nord avec laquelle elle partage d’ailleurs le douteux privilège d’être classée dans “l’Axe du Mal” par l’administration américaine.

 

Toujours selon ces mêmes médias, les dirigeants syriens cultiveraient la volonté obsessionnelle de maintenir leur population sous une chape de plomb, de rayer Israël de la carte, d'annexer le fragile Liban, de se doter d’armes de destruction massive y compris nucléaires, de soutenir toutes les entreprises terroristes, d’entretenir un désordre permanent dans l’ensemble du Moyen-Orient et d’être le dernier obstacle de la paix dans la région. » (11)

 

Comment lutter contre le confort intellectuel d’une propagande qui vous assure, flattant votre narcissisme, que susciter, organiser, financer, armer, la guerre civile dans un pays, est un acte hautement civilisateur engendrant, sur ses morts et décombres, les délices paradisiaques de "La Démocratie" ?... Piqure d’anesthésie des aventures coloniales, imparable : se "shooter" à la Bonne Conscience

 

Les grands inquisiteurs, dans leurs prêches hystériques, ont lancé l’anathème : le « régime syrien » est une des incarnations du Diable sur cette planète !... L’excommunication pour satanisme étant édictée, il ne reste plus qu’à brûler le pays médiatiquement et l’écarteler, le démembrer, en morceaux sous les bombes de l’OTAN, avec la bénédiction déculpabilisante des résolutions de l’ONU…

 

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Place des Omeyyades à Damas – immense manifestation du Peuple Syrien contre les ingérences étrangères - 17 juillet 2011

 

Alors, qu’importe que la Syrie ait accueilli à bras ouvert de multiples populations au cours de sa longue histoire ?... Les juifs chassés d’Espagne par les chrétiens au XV° siècle et ceux chassés par les pogroms tsaristes au XIX° siècle. Les 500.000 réfugiés Palestiniens subissant la spoliation de leur terre et les nettoyages ethniques récurrents depuis la Nakba en 1948 jusqu’à nos jours, avec ses villages détruits par centaines, ses oliviers rasés par milliers. Les 2 millions de réfugiés Irakiens, suite à la destruction méthodique de leur pays par l’Empire et ses vassaux…(12)

 

Qu’importe qu’une partie de son territoire, le Golan, soit toujours occupé malgré les résolutions de l’ONU et les engagements internationaux ? Qu’importe qu’il soit régulièrement survolé et même bombardé par avions et navires de l’Occident ?

 

Qu’importe que lui soient imposés « sanctions » et « embargos » aussi illégaux qu’injustes par l’Empire et ses vassaux, entravant le pays dans le financement de son commerce extérieur et intérieur, son transport aérien et maritime, son système bancaire, la légalisation d’un marché des devises, encourageant ainsi contrebande, corruption et marché des changes parallèle ?... (13)

 

Qu’importe, malgré ces obstacles permanents, le peu de ressources naturelles par rapport à ses voisins de la région, le poids des réfugiés de toutes nationalités représentant 15% de sa population, que la Syrie connaisse un taux de croissance moyen de 5% par an, avec une dette extérieure de 8% du PNB (un des moins endetté au monde), des investissements multipliés par 12 depuis 2001, des exportations doublées depuis 2000… (14).

 

Qu’importe qu’en Syrie il y ait, depuis une quinzaine d’années, une évolution politique inconnue chez une dizaine de pays “alliés” de l’Occident dans la région :

 

« … un parlement élu où siègent les représentants de différents partis politiques, dont un parti communiste … les femmes disposent dans les institutions syriennes des mêmes droits que les hommes… le gouvernement […] compte en son sein plusieurs femmes à des postes majeurs… les élections […] ne se différencient guère des pratiques électorales du Maroc ou de la Jordanie pourtant présentés comme des modèles de démocratie en marche… » ? (15)

 

Qu’importe que la Syrie ait été diffamée pendant des mois par La Communauté Internationale et ses instruments de propagande, sous l’égide de l’ONU, au prétexte qu’elle aurait organisé l’attentat contre le premier ministre libanais Hariri ? Pour reconnaître ensuite que ce n’était pas le cas… Sans regret, excuses, ni sanctions à l’encontre les diffamateurs et leurs relais…

 

Qu’importe que dans le contexte de tensions, de menaces, et d’agressions incessantes qu’il subit, le pays se soit organisé en gouvernement d’union nationale, qu’il tienne à son droit à l’autodétermination, au respect de sa souveraineté nationale ?  

 

Le Saut du Cabri

 

Pourquoi cet acharnement de l’Occident contre la Syrie ?...

 

Très simple à comprendre : le Moyen-Orient doit être morcelé en micro-Etats “ethnico-confessionnels” sous tutelle israélienne. Plan géostratégique exposé, détaillé, en particulier, par Oded Yinon dans la revue Kivunim (Orientations) publiée par l’Organisation Sioniste Mondiale à Jérusalem, le 14 février 1982. Trente ans déjà…

 

Avec l’objectif clairement affirmé, revendiqué, dans la légitimité et l’impunité de son bellicisme :

 

« L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces Etats ». (16)

 

Meilleur moyen ?... Devenu à présent un classique : l’intervention de l’OTAN sous couvert de sauvetage humanitaire dans une guerre civile. En agissant sur deux plans :

 

1.  Créer les conditions réelles, ou même apparentes, d’un conflit entre groupes ethniques, religieux, qualifiés « d’opposants au régime ».

 

Dans le cas de la Syrie, ce ne sont pas des manifestations similaires à celles de Tunisie ou d'Egypte qui ont surgi, pacifiques, toutes tranches d’âge et de conditions sociales réunies sur des places publiques pour manifester dans une ambiance festive et solidaire. Mais de véritables raids de commandos parfaitement organisés avec des snipers équipés de fusils à longue portée. (17) Opérations coups de poing se déroulant, par rotation, de la frontière jordanienne à la frontière turque. Beaucoup de militaires et de policiers ont été ainsi tués et des administrations publiques brûlées. Les morts étant systématiquement attribués au « régime » à renverser.

 

Deux opérations d’envergure ont retenu l’attention par leur mode opératoire, démontrant une puissante organisation logistique avec l’apport d’éléments infiltrés, couplée à une mise en scène de la désinformation médiatique immédiatement diffusée à l’échelon des pays membres de l’OTAN :

 

=> Le mitraillage de nuit d’un convoi militaire (simples camions bâchés), sur l’autoroute côtière de Lattaquié, par un commando débarqué puis exfiltré à partir de la mer. Probablement par un sous-marin. La propagande occidentale faisant état, plusieurs jours de suite, d’exécutions sommaires de militaires par des « policiers fidèles au régime » du fait qu’ils refusaient de tirer sur la foule. Le récit des survivants et des blessés, officiers et soldats, n’a jamais été diffusé par nos médias. Leurs témoignages concordants font tous état d’une embuscade menée par des professionnels “hautement qualifiés”…

 

=> L’attaque surprise et l’occupation de la localité de Jisr al-Choughour par des commandos puissamment armés et cagoulés. Massacrant tous les représentants de l’ordre, jetant les corps dans deux charniers. Incendiant les bâtiments publics. Terrorisant la population, entraînant de force plusieurs dizaines d’habitants, avec leurs enfants, de l’autre côté de la frontière turque. Afin de simuler l’exode de « milliers » de syriens « fuyant la répression du régime », hébergés dans des tentes, devant des caméras de TV de la propagande. Désinformation complaisamment relayée par nos médias, faisant état d’au moins 10.000 réfugiés, etc.

 

Les 198 habitants enlevés ont tous pu retourner en Syrie, le 18 juillet dernier, libérés par le commando une fois l’opération d’intox terminée et dans la crainte d’une opération militaire turque. Les tueurs s’exfiltrant par la partie turque du Kurdistan.

 

2.  La « diabolisation du régime » par une désinformation qui atteint une dimension délirante, rappelant la période précédant l’invasion de l’Irak par l’Occident. Nombreux sont ceux qui ont compris et réagi devant ce cumul de contrevérités, prenant souvent des tournures rocambolesques. Comme celle de « la lesbienne syrienne persécutée par le régime », qui était en fait un américain gérant cette opération mensongère depuis un site en Ecosse…

 

Le refrain principal, obsessionnel, de la propagande est "le nombre de morts", ne cessant d’augmenter dans une progression exponentielle. Il est frappant de voir les médias énoncer des morts par ville et village, mais être incapables d'établir le nombre des victimes des bombardements et tueries effectués par les membres et associés de l’OTAN en Irak, en Afghanistan, à Gaza, au Liban ou ailleurs.

 

Avec d’autant plus d’aisance que les sources sont invérifiables, se reprenant en boule de neige, d’une agence à l’autre, d’un média à l’autre, se citant les uns les autres à partir d’un courant d’air. Dans l’inflation. Officiellement, les “sources” seraient : des organisations humanitaires sans préciser lesquelles, des particuliers « sous réserve d’anonymat », des comités de coordination régionale inconnus, des groupes de l’opposition… Toute une faune, aussi bigarrée que fantomatique. Le principe est simple : tout mort, se multipliant comme des petits pains, est le fait des « partisans du régime ».

 

Dans cette arnaque à l’information, sur le fond et la forme, prenons au hasard un exemple caricatural des multiples dépêches d’agence : celle de l’agence Reuters du 19 juillet 2011, qui précise que 10 personnes ont été tuées à Homs. (18)

 

Quelles sont les sources de l’agence de presse ? Un « comité de coordination régionale », nous n’en saurons pas plus. Les responsables de ces morts ? Même pas les "forces de l’ordre", ou les "policiers du régime". Non, on passe à un degré supérieur dans la personnalisation de la diabolisation : ce sont « les partisans du président syrien »… Donnant ainsi le titre de la dépêche : Les partisans du président syrien tuent 10 personnes à Homs.

 

Les Syriens ont compris la manipulation par l’Occident de leurs souhaits et espoirs. Contrairement aux schémas de la propagande des membres de l'OTAN, ils aspirent à une évolution démocratique de leur pays, dans la prospérité et la paix. Mais, refusent l’ingérence étrangère. D’immenses manifestations, se sont déroulées dans les principales villes, notamment les 17 et 18 juillet 2011, pour signifier leur volonté d’indépendance nationale, leur droit à l’autodétermination. Bien sûr, aucun média de l’Empire n’en a fait état. Aucune image. Aucune vidéo… L’autocensure de nos médias…

 

Le rejet de l’intervention des puissances étrangères est clair : les Syriens ne veulent pas subir, comme l’Irak ou la Libye, un pseudo « comité de transition » composé "d’opposants bidons" soi-disant en exil qu’ils considèrent comme d’authentiques « collabos », figurant depuis des années sur les livres de paye des services secrets occidentaux. Pour les Syriens, l’évolution de leur pays viendra de l’expression populaire de l’intérieur, et non pas des « vendus à l’étranger » camouflant les manœuvres de l’Empire.

 

Evidemment, il ne s’agit pas de défendre un régime par rapport à d’autres. Ou ignorer absence d’alternances, emprises de la corruption chez les uns et pas chez les autres.

 

Qui ne souhaite pas « La Démocratie », pour tous ? De Gaulle disait que la construction européenne ne consistait pas à « … crier “l’Europe !”, en sautant comme un cabri ». Il en est de même pour « La Démocratie ». Une lente et permanente construction, avec ses avancées et ses régressions, en Syrie ou ailleurs, comme chez nous.

 

Notre diplomatie doit-elle continuer à hystériser, s’impliquer dans une politique extérieure imposée par des Etats étrangers, réputés être des « alliés », fondée sur l’agression et l’arrogance, contraire aux valeurs que nous prétendons représenter, et à nos propres intérêts ?

 

Sachant que les prétentions de l’Occident, au Moyen-Orient, ne résisteront pas au Temps. Malgré la violence de son idéologie conquérante dissimulée sous le masque démocratique ou humanitaire pour anesthésier son opinion publique, sa propagande hallucinée de mensonges permanents, l’utilisation de sa force militaire jointe à la menace de son arsenal nucléaire. Ses implantations coloniales directes ou indirectes, ne pourront s’opposer à l’évolution et aux réalités de l’Histoire. Encore moins, celles fondées sur l’imposition d’un apartheid organisé selon des discriminations religieuses. L’effondrement des royaumes francs ou latins, imposés par les Croisades, en témoigne.

 

Notre diplomatie n’est pas un vecteur d’idéologie à la disposition servile d’intérêts étrangers au destin de notre pays, mais un outil d’analyse géopolitique, de compréhension, de résolution, et non pas de création, des tensions et conflits. Proposant respect mutuel, conciliation, dialogue, et coopération pour enrayer radicalisation et surenchère.

 

La paix, lorsqu’on la souhaite véritablement, nait de la coopération économique et culturelle. Non pas du mépris, de la menace, de la diabolisation, de l’agression. Surtout au Moyen-Orient, le plus grand foyer actuel de tensions et de risques de guerre mondiale.

 

C’est une action d’apaisement, de désarmement atomique, d’incitation au respect du droit international qui doit être encouragée. Une action d’incitation à l’application des multiples résolutions de l’ONU non encore mises en œuvre à ce jour, notamment en Palestine. Certaines depuis plus d’un demi-siècle.

 

Paroles et actions de Paix, avant tout. Telles devraient être les priorités de la politique étrangère de la France.

 

Mais, qu’importe ?...

 

Comme ils viennent de le faire pour la Libye. Dans l’euphorie de la veulerie pour ne pas changer, les “représentants du Peuple Français” à qui ils ne demanderont surtout pas son avis, dans un vibrant élan pour « la promotion deLa Démocratie - la défense de notre civilisation et de nos libertés… » nos députés voteront la guerre coloniale contre la Syrie.

 

Qui ne nous a rien fait. Ni, menacés. Ni, provoqués.

 

Et, nos Gouraud d’aujourd’hui astiqueront frénétiquement leurs bottes, devant TV et imprécateurs de la propagande, rêvant d’en essuyer les semelles sur la tombe de Saladin.

 

La France asservie…

 

(1) Richard Labévière, Talal El-Atrache, préface d’Alain Cholet, cartes réalisées par Hugues Dumont, Quand La Syrie s’éveillera…, Editions Perrin, 2011, p. 39.

 

(2) Général Henri Gouraud (1867 – 1946). Amusons-nous de constater que dans Wikipedia son rôle au Moyen-Orient se limite à 3 lignes, avec la mention sirupeuse : « Gouraud débarque à Beyrouth en 1919 ; il y reçoit un accueil chaleureux ». L’inoxydable désinformation …

 

(3) Julie d’Andurain, Le général Gouraud durant la grande Guerre, http://crid1418.org/doc/textes/gouraud_dandurain.pdf, (note 10).

 

(4) Lire le témoignage d’une française sur ces pratiques, Alice Poulleau. Choquée par la sanguinaire répression des autorités d’occupation françaises, et sa mise en scène macabre, lors des massacres de Damas pendant la révolte syrienne de 1924-1926. 
Extrait de son livre : Damas sous les bombes. Journal d’une Française pendant la révolte syrienne (1924-1926), in Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit. p. 44.

 

 

(6) L’omerta est assurée avec vigilance par nos historiens sur ces massacres de masse, d’une incroyable barbarie, programmés et gérés par notre appareil colonial à partir de mai 1945. Bien avant les tueries des guerres d’indépendance, on estime l’ensemble des populations civiles exterminées par la France dans ses “possessions coloniales”, sous l’appellation « d’opérations de pacification » sur trois ans 1945 -1948, à plus de 300.000 personnes. L’équivalent des massacres de Nankin par les Japonais. 
Rien qu’à Sétif et ses environs, plus de 50.000 personnes massacrées. A Madagascar (le summum en 1947), plus de 100.000 personnes assassinées par nos forces armées aidées des colons organisés en milices, suivant le même procédé opératoire. Une orgie de violences cauchemardesques.

 

(7) L’ONU condamne l’attaque des ambassades américaine et française en Syrie, Le Monde, 13 juillet 2011, http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/13/l-onu-condamne-l-attaque-des-ambassades-americaine-et-francaise-en-syrie_1548073_3218.html#ens_id=1481132

 

(8) Cf. publication en ligne du philosophe Manuel de Diéguez, “Les imbéciles n’apprennent que par l’expérience” (Voltaire), notamment § 3 : « Guérit-on de l’esprit de servitude ? », 10 juillet 2011.

 

(9) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit.

 

(10) Précision pour nos amis lecteurs non francophones utilisant la traduction automatique, DGSE : Direction Générale de la Sécurité Extérieure. Autrement dit, les services secrets français à vocation "théâtre de renseignement et d’opération" hors du territoire français.

 

(11) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., préface d’Alain Cholet, p. 9 – 10.

 

(12) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 28.
 

(13) Tout particulièrement, le Syrian Accountability Act voté par le Congrès américain en mai 2004, unilatéralement et en infraction au droit international, repris et appliqué servilement par les autres gouvernements occidentaux…
 

(14) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 97-98.
 

(15) Alain Cholet, préface, Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 10.

 

(16) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 84.
 

(17) Dont des mercenaires, grassement rémunérés, issus des féroces milices chrétiennes du Liban à la solde des services secrets occidentaux qui se sont illustrées de longue date dans les massacres des Palestiniens, (notamment les camps de Sabra et Chatila lors de l’invasion du Liban par Israël), les dynamitages de mosquées et lieux de pèlerinage (chiites et sunnites) en Irak (oui, ces milices travaillent aussi à “l’export”…) pour créer les conditions d’une guerre civile à dominante religieuse, et autres opérations d’assassinat.

Maitrisant parfaitement les habitudes et dialectes locaux, bénéficiant de solides couvertures identitaires et d’un support technologie du plus haut niveau (télécommunications, en particulier), ces commandos et cellules de tueurs sont « indétectables »…

 

(18) Agence Reuters, Les partisans du président syrien tuent 10 personnes à Homs , 19 juillet 2011..
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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 02:36
Conflits et guerres actuelles
La France serait derrière les troubles en Centrafrique


René Kimbassa
Lundi 25 Mars 2013


La France serait derrière les troubles en Centrafrique

« Salut Steve ! Tu sais que je suis un officiel centrafricain mais je préfère garder l’anonymat. Je sais que vous vous dites que Bozizé mérite certainement ce qui lui arrive et cela est vrai. Mais, ce ne sont pas les rebelles de la Seleka qui ont renversé le pouvoir. Ce sont plutôt les combattants tchadiens venus dans le cadre des accords signés à Libreville. Ils sont rentrés dans la capitale à 8h et Bozizé aurait été atteint lors des combats. L’ambassadeur de France a été le premier à arriver à l’hôtel Idjer Bangui qui est la base du nouveau pouvoir. La France a offert notre pays à Idriss Deby (le président Tchadien) en contrepartie de son engagement au Mali. Celui qui doit prendre le pouvoir s’appelle Djotidja et était vice premier ministre chargé de la défense dans le gouvernement d’union suite aux accords de Libreville en janvier. Toutes les maisons et sociétés ont été pillées sauf celles des français. La déclaration de prise de pouvoir sera faite à 20h (j’ai reçu le sms hier à 17h Utc). Le premier ministre sortant devrait être reconduit. L’enjeu, c’est le partage du pétrole du bloc A découvert à la frontière avec le Tchad, convoité par les français et les tchadiens mais promis aux chinois par Bozizé. Les rebelles sont venus par la même route du nord que Bozizé il y a 10 ans aidé par la France et le Tchad. Les populations sont désabusées en regardant ces gens jouer avec leur avenir. La connexion internet est mauvaise mais je t’envoie 10 photos exclusives par mail (malheureusement, je n’en recevrai que 4 en définitive) »

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Voir aussi :


Une nouvelle guerre se prépare-t-elle pour la France en Centrafrique ?

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 02:51

 

 

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Francafrique GriGriNews.com : Lutte contre la désinformation des médias en Afrique

 

Les médias Français nous déversent l’information en provenance d’Afrique que j’assimilerais à la désinformation généralisée pour discréditer certains pays d’Afrique ou la France intervient économiquement afin de cacher ses magouilles au grand public…

GriGriNews.com un média sans désinformation pour l’Afrique

Pas de complaisance médiatique et étatique GriGriNews.com rapporte des informations réelles les vrais faits et non les absurdités rapportées dans médias au sujet de l’Afrique… Un média alternatif qui se défait des magazines en ligne défendant le système de la Françafrique!

Magazine indépendant contre la Françafrique

Nos actualités d’Afrique sont sincères et dénuées de tout intérêt économique, pas de business model juste un outil pour la liberté d’expression sur les sujets du continent Africain! Pas de coopération pour le système de la Françafrique. L’équipe de GriGriNews.com est composée de plusieurs correspondant localement basés en Afrique pour couvrir une information au plus juste et en toute indépendance, nous recevons aucun financement de tiers personnes ou entreprises pour un journalisme totalement libre sans pression d’un rédacteur en chef avide de scoop….

Non aux médias de complaisance

Les « médias Girouettes ou médias corrompus » se comptent par dizaines en Afrique, nous avons fait le choix d’une charte éditoriale totalement décalée qui reflète la réalité des problèmes et des faits en Afrique…

 

 

http://publicationarticle.com/actualites-afrique-media-lutte-desinformation/11/07/2011/

 

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Découvrez la Françafrique

Par acteur  


Par pays

 

http://www.afrique2010.fr/

 

 

Avec Paul Biya, François Hollande poursuit la réception des dictateurs françafricains

Survie  - Communiqué, le 29 janvier 2013

Tandis que l’opération militaire massive au Mali focalise l’attention et que responsables politiques et analystes s’évertuent à démontrer que les modalités d’intervention signent la fin de la Françafrique, François Hollande reçoit ...

Lire la suite.

 

Al-Qaïda sert d’écran de fumée à la recolonisation de l’Afrique du nord par l’OTAN

Sources : rt.com

De plus en plus de pays occidentaux s’impliquent directement ou indirectement dans le conflit au Mali, et les interrogations sont de plus en plus nombreuses sur leurs motivations. Le journaliste Neil Clark explique ici à RT, que l’intervention a « uniquement des raisons économiques ». 

Plusieurs ...

Lire la suite.

 

La guerre civile au Mali : une tragédie à huis clos

«Malgré la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaître...»
Proverbe africain

Ça y est ! François Hollande a eu, à l'instar de George Bush Junior, sa guerre, et sa « victoire » en moins de temps qu'il n'a fallu pour démolir l'Irak et le faire retourner à l'âge ...

Lire la suite.

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Les mensonges de la propagande de guerre française au Mali

http://oumma.com/15432/mensonges-de-propagande-de-guerre-francaise-mali

 

Guerre Mali, etc, un point de vue intéressant : Ce site tchadien

http://tcomtchad.info/

 

Et depuis février 2012 , sans hasard,

l'homme du FMI contre les populations,

le sinistre Ouattara, est président de la 

Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest96

Pour mieux soumettre l'Afrique

aux intérêts des multinationales mortifères !

(eva)

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La Françafrique se porte bien,

mieux que jamais

pour les "intérêts français" (du MEDEF).

Mais cette fois en colonisant par les bombes,

eva R-sistons

 

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Et Théophile Kouamouo claqua le beignet d'Henri Guaino chez Taddéi - 22/01/2013   

Par Le Gri-Gri International

 


Et Théophile Kouamouo claqua le beignet

d'Henri Guaino chez Taddéi 22 janv 2013
L'auteur de J'accuse Ouattara,

éditorialiste du Nouveau Courrier à Abidjan,

face à l'ancien conseiller et nègre de Nicolas Sarkozy,

rappelle les responsabilités françaises

dans la crise malienne et dénonce l'intervention militaire

d'une France qui ne peut décidément pas envisager

de laisser les Africains francophones se doter d'armées...
www.legrigriinternational.com

pour acheter J'accuse Ouattara
10 euros (+port)
www.nouveaucourrier.net

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 11:11

http://www.alter-nativa.net/2008/04/09/mois-contre-la-francafrique/

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1) Rappel

Interventionnisme militaire compulsif de la France, interventions illégales

Reçu à la suite de mon article :

Guerre Mali: Vrais enjeux et motifs - France gendarme - Afrique en danger

 

 

Francafrique-2-6e965

http://academics.skidmore.edu/blogs/omikhailff-220-f09/category/colonialisme-francais/

 

 

 

Guerre française au Mali : La Françafrique pyromane se rêvant en pompier

 


2°) Messages postés à la suite de l'article « Mali : Vrais buts et enjeux. France gendarme. Afrique en danger



Par ROBERT GIL  

Alors que l’on soutient des tas de dictateurs ou de regimes pas trés democretique, lorsque l’on veut intervenir dans un pays pour des motifs pas toujours avouables, la machine médiatique se met en route et travaille à insérer dans notre esprit l’image négative de l’adversaire que l’on veut abattre. La première victime est la Vérité.

 

Par SEPH  

Les US ont planifié pour 2013 l’installation de leurs troupes dans 35 pays africains dont le Mali

Sous pretexte de « guerre contre le terrorisme » et pour soit disant entraîner les troupes africaines contre les « terroristes » islamistes/Al Qaeda « Made in CIA » et les services de renseignements alliés.

L’objectif impérialiste colonial US c’est de s’accaparer les ressources de ces pays africains et d’en chasser la Chine et la Russie qui y ont développé des projets d’aides économiques.

HOLLANDE ENVOIE DES TROUPES AU MALI :

- une décision prise SEUL sans aucune légitimité internationale un précédent extrêmement dangereux - au Mali des troupes françaises aéroportées nettoyer le terrain espérant ramasser les miettes (pétrole or ect...) et la « gloire » que Sarkozy se vantait d’avoir récolté avec sa guerre en Libye mais aussi faire oublier sa politique intérieure désastreuse pour les Français.
Hollande

- qu’il a décidé sans accord du Parlement mais avec le feu vert de Washington d’engager la France dans une guerre au Mali- gaspille le budget de la défense dans une guerre visant à préparer le terrain pour l’installation de troupes américaines dans 35 pays africains dont le Mali. Cette décision prise SEUL constitue un dangereux précédent car Hollande peut à tout instant décider d’engager la France et son armée en Syrie par exemple ou contre l’Iran avec les conséquences inimaginables qui s’en suivraient. 

Le Mali a été le théatre d’un putsch militaire début 2012 chassant le président Amandou Toumani Touré qui depuis est revenu et occupe le poste par intérim en attendant d’improbables élections. Les militaires putschistes ont été incapables de lutter contre l’avancée des islamistes/Al Qaeda - bien armés et entraînés par CIA et consorts français notamment - dont certains venaient de la Libye voisine où l’OTAN Sarkozy en tête les ont aidés en les armant et les entraînant à renverser et lyncher Kadhafi.

Obama qui n’a pas encore prété serment est dans une position inconfortable pour engager des troupes au Mali au côté des militaires putschistes - aider ceux qui ont renversé un dirigeant démocratiquement élu serait une violation flagrante des lois américaines.

Par contre Hollande lui n’a eu aucun scrupule à le faire. Piétinant ce qui reste de démocratie en France Il a engagé la nation dans une guerre d’aventure dans les sables mouvants d’une région qu’il connaît mal tout cela pour préparer le terrain à l’installation de troupes américaines au Mali.

Ces opérations aériennes françaises visent le bombardement des positions équipements et mouvements de la nébuleuse armée islamiste installée au Sahel tantôt vue comme partenaire pour renverser un régime qui déplaît comme c’était le cas dans la Libye de Kadhafi et maintenant en Syrie tantôt comme l’ennemi à éliminer dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme ».

Cette stratégie des néocons américains dite de « guerre contre le terrorisme » (empruntée au régime colonial juif sioniste) permet des « changements de régime » et des occupations militaires dans des pays riches en ressources énergétiques et ou qui constituent des points stratégiques militaro énergétiques.

Hollande - et tous ceux qui ont apporté leur soutien lamentable à cette déclaration de guerre dictatoriale de Hollande - dictatoriale parce que décidée par lui SEUL comme si la France son territoire et sa population étaient confrontés à un danger d’invasion imminente - a donc adopté la position des néocons développée il y a 10 ans par Bush Junior pour partir en guerre contre l’Afghanistan et ensuite l’Irak de Saddam Hussein avec les conséquences désastreuses que l’on connait pour ces deux pays et leurs populations mais aussi les libertés individuelles des Américains vivant désormais dans une dictature militaire.

Hollande met à disposition des USA des troupes et équipements lourds ( avions et hélicoptères de combat missiles etc...) de l’armée française et ce sont bien sûr les contribuables français qui paieront la note et certainement pas le Mali l’un des pays les plus pauvres d’Afrique bien que 3ème producteur d’or et bientôt producteur de pétrole justement au Nord de son territoire.

Selon une dépêche AP publiée en Décembre dernier l’armée US a planifié le déploiement de troupes dans 35 pays africains dont le Mali, mais aussi la Libye, le Sudan, l’Algerie, le Niger, le Kenya, la Somalie. Des soldats basés à Fort Riley,la 2ème brigade et la 1ere division d’infanterie du Kansas commenceront à s’entraîner en Mars 2013 pour concrétiser un projet du Pentagone d’envoyer des troupes dans ces 35 pays africains.

L’objectif officiel de ces déploiements militaires américains à l’étranger c’est de former des troupes des pays africains « hôtes » - plus ou moins consentants - à lutter dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » et leur apprendre également l’utilisation d’équipements militaires « Made in USA ». Mais si le besoin s’en fait sentir sur place le Pentagone pourra décider d’engager des troupes américaines dans des combats locaux ou régionaux sans passer par un vote au Congrès US normalement nécessaire pour toute entrée en guerre de troupes US. Pour contourner cette obligation légale le Pentagone pourra invoquer comme vient de le faire Hollande la demande d’un gouvernement africain allié d’aide militaire.

Selon l’AP qui cite des sources militaires anonymes du Pentagone, ce dernier a déjà préparé plus de 100 programmes d’entraînement à mener avec des troupes africaines pendant 2013. 

LES MENSONGES d’HOLLANDE :

Hollande dans son discours du 11 Janvier 2013 se targue d’agir dans « le cadre de la légalité internationale »

UN MENSONGE.*


Rien ni dans la Résolution 2071 adoptée en Octobre 2012 par le CSONU sur le Mali ni celle 2085 adoptée le 21 Décembre 2012 n’autorise Hollande à engager la France dans cette guerre au Mali.

*Selon une dépêche de l’AFP reprise par l’Express le 21/12/2012 :

Dans la Résolution 2085, le Conseil de sécurité de l’ONU :

- engage les autorités maliennes à établir "un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et l’unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives crédibles et sans exclusive (...) d’ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement« .

- »exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique".

- "demande aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays et ayant rompu tout lien avec une organisation terroriste".
Formation des forces maliennes

Le Conseil de sécurité de l’ONU demande également "aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales de fournir aux Forces maliennes un soutien coordonné sous forme d’aide, de compétences spécialisées, de formation et de renforcement des capacités (...) afin de rétablir l’autorité de l’Etat malien sur la totalité du territoire national".

Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine

- Le Conseil "décide d’autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".

Cette force devra aider à reconstituer la capacité des Forces maliennes et aider les autorités à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes, tout en préservant la population civile.

La résolution ne fixe pas pour autant de calendrier précis pour le déclenchement d’une offensive dans cette région.


Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali.


 

 

Par Christoff_M 

Notez que des que vous critiquez l’Occident (qui englobe les states et Israël) vous êtes taxés assez rapidement d’antisémite... quel rapport ???

Idem si vous pensez que la version de l’histoire qu’on nous assène comme vérité historique ressemble plus à un conte pour enfants décerébrés et que tous les Pb du monde actuel viennent en grande partie des accords faussés d’après 1945 ... reconstruction et débur de mise en place d’une Europe à la solde des states !!! la vous serez taxés de révisionnistes !!!

Enfin si vous pensez que l’État n’a rien à faire dans la sexualité, que c’est du domaine de l’individu et du privé, et que des lois ne peuvent être qu’une escroquerie de façade visant à long terme des buts beaucoup moins honnêtes et très opaques... la vous êtes homophobes !!!

Quand est ce que les citoyens de ce pays arreterons de se faire manipuler par les truands de la com de la pensée unique, les memes européanistes et mondialistes qui légifèrent pour nous interdire de nous exprimer librement, et d’échanger, sauf si on passe par les outils officiels mis à disposition pour nous pister et nous fliquer par un système de moins en moins démocratique et toujours plus pro américain...

 

 

Par aliante  

  • Le probleme c’est que ceux qui soutiennent ces guerres sont les premiers a pester sur les prix à la pompe moi je leur dis qu’est ce que ça changerait pour eux si le pétrole était acheté à qui de droit ? absolument rien au contraire ils l’auraient surement moins cher,l’uranium coule à flot pourquoi ne pas l’acheter à qui de droit sans passer par Areva ,eux échangent bien les travailleurs français contre des moins chers en Europe de l’est ou ailleurs
  • c’est quoi le Problème Sauvez des multinationales qui ne reversent pas un centime d’impôt à la France ,La peur d’être sous la coupe des fournisseurs ?? et eux qu’est ce qu’ils en pensent de ce qu’on est sensé leur reprocher alors que cette mentalité a été inventé par nous pourquoi aller l’imaginer chez les autres
  • l’extrémisme prend ses racines dans la confiscations ,dans la misère dans l’exploitation
  • je sais que la secte qui contrôle la France tente de déshumaniser les musulmans
  • pour servir ses desseins de rackets ,de vol et de marchand d’armes
  • mais un autre chemin est possible ,qui profiterait au peuple mais pas à ces multinationales qui en plus de massacrer les peuples du sud empoisonnent les gens du nord avec les pesticides ,les produits alimentaires et j’en passe des vaccins
  • demain ils nous enverrons mourrir pour une seule cause la Capitalisme outrancier pas pour des valeurs ,les valeurs qu’on nous a confisqué étaient sensés faire un monde plus juste et un peu plus meilleurs regardons nous dans le miroir même nous nous sommes tous des esclaves ,celui qui s’habitue aux chaines des autres et tout prêt à les porter un jour

 

Par aliante  

Eva ne fait que dire la vérité les dominos tombent les uns après les autres ,enfin certain parce que la Syrie a quand même déjoué les plans de l’oligarchie franc maçonne atlanto sioniste ,quand j’écris sur d’autres postes que la France en larguant des armes dans le sud de la Libye a mis en place les conditions de la constitutions de ces groupuscules pour déstabiliser le sahel j’ai des moins mais que les lecteurs remontent à 2011 et suivent les analyses de géopoliticiens ils l’ont écris très justement ,ce qui arrive au Mali c’est du néocolonialisme,Les pompiers pyromanes sont de retour et ils ont l’ambition en disséminant ces groupuscules plus vers le Nord de les faire échouer en Algérie pour déstabiliser le Sahara algérien ,Que fera l’Algérie nul ne le sait mais l’Algérie est un os qui peut très bien réserver quelques surprises,ils ont l’experience de ces groupuscule

 

 

aliante 

  • Sisyphe ou la crétinerie de base ,je n’ai jamais lu autant de inepties ,ces gens là parlent du Mali et ils ne savent même pas pourquoi Hollande a enfermé tous ceux qui ont pris les armes dans l’amalgame contre le pouvoir fantoche du terrorisme ,
  • les touareg ne veulent plus que Areva pollue leur cadre de vie l’eau, les ressources
  • allez voir au Niger comment les gens sont contaminés ,malades et pauvres
  • en plus d’en avoir marre d’être des variables d’ajustement de l’impérialisme venu d’ailleurs
  • et le respect ça ne vous tente pas ,les Touaregs ne sont pas des terroristes mais des gens qui sont en conflits avec le pouvoir central depuis des décennies 
  • ils veulent que les matières premières reviennent au peuples au lieu d’enrichir les multinationales comme Areva Total qui ne versent pas un centime d’impôt en France en passant
  • Hollande est un menteur ,les Touaregs maliens n’ont pas de rapports directes avec Aqmi dans le sahel ,à part qu’ils partagent la même religion Hollande comme en Syrie a créé un ennemi terroriste pour aller recoloniser la zone ,pour l’uranium ,le cuivre le pétrole ,le silicium l’or ,le diamant et bien d’autres ,de plus n’oubliez pas que ces mêmes touaregs ont combattu la coalition salafiste de Bhl en Libye et financé par le Qatar ,je crois qu’il faut remettre les choses à leur juste place 
  • vous nous ferez pas gober que les méchants c’est eux et nous on est dirigé par des gens qui font le bien l’Axe du bien contre l’Axe du mal 
  • certes il y a des djiadistes d’Aqmi mais Aqmi mali et Aqmi Syrie sont le même groupe financé par le Qatar

 

  • Par Christoff_M
    * On nous vend dans nos medias aux ordres l'intervention contre les « islamistes » resultat ds de nombreux pays un blanc est considéré comme un million sur deux pattes (reportage Arte diffusé il y a peu sur la Somalie) impossible de sortir des grandes villes et certains etats sont enlisés dans des guerres de clans depuis des décennies...

    Avec un detail qui tue, un ancien opposant était devenu gradé et dirigeait une milice pro pouvoir en place, après avoir combattu contre le meme pouvoir pendant des années !! en amenant les armes et l'argent jamais distribué au bon endroit, nous amenons toutes les dérives et la corruption de notre système occidental... les vraies démocraties africaines se passent tres bien de nous, quand on fait appel à nous c'est toujours pour de mauvaises raisons, défendre un pantin comme Kharzai qui maintient son pays au moyen age et qui laisse les sociétés occidentales se servir à bas prix, on peut multiplier les exemples de régimes de pacotille (pas démocratiques) maintenu par l'Europe de l'Ouest ou le States pour de mauvaises raisons... et toujours notre vision nombriliste occidentale !!!,soutenu par Sarkozy en Libye Hollande en Syrie et maintenant enemi au mali ,A quoi joue le Qatar ? pour le compte de la Doxa occidentale ? sans Aqmi pas de possibilité d’inventé un ennemi pour pouvoir intervenir pour tout sauf surtout le bonheur des population locales parce que allez voir l’état des villes syriennes rien n’est épargné

 

 

Par Christoff_M  

* La petite clique white anglo saxonne et juive qui mène le monde s'évertue à ranimer des conflits voir des tensions locales entre ethnies ou groupes de différentes confession, pour en tirer profit !!

Le Pb c'est qu'avant nous avions bcp d'« amis » ou de contacts localement... mais la France est envoyée la bas par les truands de l'OTAN pour faire le sale boulot et peut etre avec son fort chômage pour susciter des recrutements de gens dans le besoin... relancer aussi nos ventes d'armes avec certaines forces locales.... mais cela ne sent pas bon, avec le Beni oui oui Hollande qui suit l'Europe et l'OTAN, nous sommes en train de perdre toute crédibilité face à de nombreuses ethnies africaines avec qui nous avions des contacts sous CHIRAC !!!

L'ère Sarkozy Khadafi fut une catastrophe pour l'image de la France dans les pays arabes... mais ici nous retombons dans les erreurs de l'interventionnisme armé alors que nous avions toutes chance de donner une autre image aux africains locaux la plupart ont moins de trente ans donc s'en foutent totalement des « colonies »... or nous montrons que nous faisons toujours la force pour maintenir un homme de paille au pouvoir sans réelle élections...

A croire que ceci est fait pour masquer bien des lacunes, quelle étrange silence de nos médias occidentaux sur les suites du printemps arabe, des régimes bidons installé à la va vite... et surtout éviter les elections en Syrie comme ce fut le cas en Lybie et ailleurs, il ne faut surtout pas voir, comme en Afghanistan, en Irak , au Liban, que ces conflits sont organisés en sous main par des services secrets occidentaux, et que les mouvements de libération sont financés en sous main par les states et Israel.... ceci dure depuis l'Algérie et De Gaulle...

En attendant les nomades qui étaient tolérés sous Khadafi vont se retrouver traités comme des parias et des terroristes, encore une fois l'Occident et ici Hollande prouvent leur manque de culture arabe et leur meconnaissance avec une vision biaisée et des intervention militaires qui nous rappellent l'intervention de certain sen ex yougoslavie, avec les conséquences actuelles des pays bidons entretenus a coup de subventions et des hommes de paille au pouvoir !

 


Par Christoff_M 
 

 

Enfin pour finir je m’inquiète de ce que l’Occident fait de l’Afrique, nous sommes toujours ds une sorte de guerre froide, entre occidentaux pro américains, et Russe et Chinois de l’autre coté !!

Nous foutons des régimes en l’air nous ruinons des régions ou des pays, ( 400 000 rfugiés ds le plus grand camp du Darfour, avec des populations déboussolées reduites à la mendicité, et plus aucun media pour en parler)....

Nous nous vantons d’une victoire locale tout en mettant au pouvoir le cousin de l’ancien président, vaste fumisterie et com douteuse et plus crédible pour la population française en 2013, sans compter le coup d’aller jouer au petit soldat avec nos avions et nos vehicules de transports de troupe !!! si ce petit conflit malien n’est pas la pour justifier un budget militaire de 37milliards pour la France en 2013, une hote alors que l’education, l’emploi et la formation ont tellement besoin de moyens, pas d’apprentissage ss machines récentes, pas de formation sans ordis récents au minimum....

Et bien non nous critiquions Sarkozy, et nous avons Hollande qui nous déclenche un conflit dans une zone poudrière ( l’Algérie se sent visée)... Au moins pendant ce temps la nos medias ne nous parlent ni de l’emploi, ni des retraites, ni des voisins d’Israel qui a carte blanche en ce moment, l’autorité palestinienne étant muselée comme jamais !!!!

Mais vous avez raison je suis sans doute pro arabe et antisémite suivant les critères de la pensée unique édictés pour les dindons ou les perroquets, le comble ayant été de faire voter une loi contre le racisme par un communiste benet et obscur, permettant interdisant en fait d’emettre toute critique sur le régime dictatorial sioniste, idem pour les states sauveurs bible à la main depuis la guerre du Golfe mis en scène par Hollywood, vous n’avez droit qu’à dire amen, meme si une poignée de manipulateurs au pouvoir ( haissant la France et les français) nous font passer pour des salopards en Afrique, tout en faisant mine de se retirer et de ne pas intervenir pour faire porter le chapeau aux autorités françaises dans les complications qui ne vont pas tarder à venir ( les hommes du « désert » risquant bien d’avoir des renforts venus des pays mitoyens)...

Finalement nous sommes en train de raviver une guerre de type Balkans en Afrique de l Ouest, après la Somalie et la Libye livrées à des bandes de mercenaires armés ( Irak idem)
bravo on peut de feliciter de l’action de la France et du grand chapeau que portera dindon Hollande, qui est totalement inculte sur l’Afrique...

 

.

Et à l'instant, ces voeux d'une personne qui, comme tant d'autres, ne votera plus pour ne pas cautionner ces politiques de Droite comme de Gauche caviar, eva

 

 

Chère Éva,

C'est avec un peu de retard que je viens vous offrir tous mes vœux pour une nouvelle année 2013 qui vous comblera dans vos aspirations à un monde fraternel qui partage.
Je me conforme dorénavant selon les grands axes de la Résolution Pacifique ce qui veut dire que je ne voterai plus jamais, ayant définitivement brûlé ma carte d'électeur, j'EXIGE selon la RP la fin de règne de tout politique (polie-tique) tous parasites et assistés de la pire espèce, ceci au profit d'un CONSEIL DE SAGES  où tous les postulants BÉNÉVOLES élus au tirage au sort pour une durée limitée et sans reconduction possible, devront être d'une totale intégrité et équité et impérativement être sans aucune appartenance ou lien avec le système financier, militaire et ou industriel.

Patrick Brousse de Laborde

 

http://www.tunisienumerique.com/indice-mondial-de-la-paix-la-tunisie-perd-7-places-au-classement/41231

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:06

 

Francafrique-2-6e965

http://academics.skidmore.edu/blogs/omikhailff-220-f09/category/colonialisme-francais/

 

Commentaire reçu :

http://no-war.over-blog.com/article-la-syrie-ne-sera-jamais-vaincue-ce-qu-on-ne-dit-pas-une-chretienne-temoigne-video-114202924-comments.html#comment109719926

 

UN texte à lire et à diffuser :

Merci par avance

Abdellah Ouahhabi

 

_____________________

 

 

Et encore une guerre pour améliorer les sondages… une !


Voilà donc un président de la France qui, se trouvant au plus bas dans les sondages de popularité, décide de déclencher une nouvelle guerre loin, hors de nos frontières et de nos intérêts nationaux !

Après le chaos que nous avons installé en Lybie, après la Syrie où l’échec se profile (il semblerait que des agents spéciaux français, envoyés en mission pour abattre le régime en place y seraient détenus prisonniers !) et après l’Afghanistan où l’échec est avéré (il fallait libérer les femmes afghanes… le sont-elles ? dans un éditorial récent, Le Monde constate un échec militaire et une « fuite » des occidentaux) – je ne parle pas de l’Irak, nos gouvernements successifs courent vers une nouvelle aventure, vers nouvel échec pour faire oublier les précédents.

Désormais voilà que l’armée française est basée à Bamako.

Cela coûte de l’argent, des vies humaines… Laissons la propagande de côté et répondons à la question : à quelle fin précisément ?

Rappelons quelques points importants :

1 /
La colonisation a dessiné une carte de l’Afrique à grands coups de lignes droites, au plus près des intérêts coloniaux.

A la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, les frontières des pays africains ont été reconduites pour répondre aux besoins impérialistes, très loin des intérêts des peuples concernés.

Il est donc logique que, tôt ou tard, des ajustements voient le jour malgré la décision de l’OUA et de l’ONU de figer les frontières pour ne pas entrer dans un grand chamboulement continental.

D’ailleurs, ces ajustements post-coloniaux ont été imposés par l’Occident à certains États – toujours en fonction des intérêts des métropoles colonialistes et impérialistes : la confiscation de la Palestine aux peuple palestinien, la partition de l’Inde et le Cachemire retiré au Pakistan, l’Indonésie séparée de la partie chrétienne (Timor Oriental). En pleine guerre froide, l’Éthiopie de gauche a été délestée de l’Érythrée, l’État somalien fut défait.

Plus récemment, la Yougoslavie a été démantelée et le Soudan a été coupé en deux parce que ce pays préférait commercer avec les Chinois.

Sous nos yeux la Lybie, la Syrie sont menacées de partition à la suite d’interventions impérialistes.

Par contre, sont combattus les ajustements, la réorganisation des États en place ayant pour initiative des acteurs locaux comme au Mali ou en Egypte.

2/
La France se serait donnée pour mission de combattre l’« Islam radical ». Cette expression est un nuage de fumée pour enraciner la France dans l’impérialisme Otanien et notamment pour renforcer au Moyen-Orient la légitimité de l’existence de la chimère de droit international, Israël.


« Combattre l’Islam radical », c’est en réalité combattre les ennemis d’Israël… en transformant la France en ennemi des peuples qui aident le peuple palestinien à recouvrir TOUS ses droits.

Est-ce l’intérêt de la France de soutenir de facto un État artificiel, ouvertement colonial, raciste et religieux ?

Il ne faut pas oublier que l’attaque des Tours Jumelles à New York a été justifiée par ses auteurs comme une sanction contre l’appui bien réel et inconditionnel des USA à Israël.

Oui, la France d’aujourd’hui permet à l’armée israélienne de collecter des fonds en France.

Les Français qui achètent des produits cacher paient une dîme dont une partie est destinée à l’État d’Israël.

Les jeunes Français sionistes sont autorisés d’aller tuer du Palestinien, « tuer de l’Arabe » comme naguère notre armée « cassait du Fellaga » en Algérie.

Mais si un Français démocrate veut soutenir financièrement et modestement une famille palestinienne nécessiteuse ou s’il veut s’engager aux côtés des Palestiniens qui combattent l’occupation illégale, il devient un terroriste, un islamiste fanatique, un antisémite, un futur condamné par la justice française.

Dans le même temps, l’Islam rétrograde de l’Arabie Saoudite ou du Qatar ou de Bahreïn, si loin de nos valeurs républicaines, sont acceptés tels quels et leur influence sur les publics français est favorisée par des abandons de souveraineté de la France sur son propre territoire : je dispose de documents précis établissant ce fait.

De fait, la France promeut exclusivement l’Islam rétrograde des dirigeants étrangers qui n’agissent pas dans l’intérêt de leur pays, mais qui sont des marionnettes, des démagogues maintenus en place pour matraquer leur population et pour lui faire accepter de se soumettre aux intérêts étrangers et capitalistes… mal compris.

3/
Il ressort de cet interventionnisme militaire compulsif que la France ne fait pas d’effort pour remporter des marchés commerciaux en Afrique autrement qu’à travers des relations de domination militaire.

L’éducation des millions de jeunes défavorisés est négligée ; la recherche scientifique a des budgets squelettiques ; les budgets de santé sont de plus en plus contraints : on est loin des investissements volontaires de l’époque gaulliste.

Cette attitude, ces choix de dépenses (plus d’un milliard d’euros par an consacrés aux interventions extérieures !) continueront de plomber notre potentiel d’innovation technologique, notre offre commerciale et affaiblissent la cohésion nationale.

Le président a déclaré que « l’intervention militaire de la France au Mali ne vise aucun intérêt particulier », mais alors pourquoi y aller ?

C’était une intervention platonique, tout cet argent gaspillé, ces vies innocentes perdues ? Depuis quand « les relations amicales » déterminent-elles les relations internationales ?

4/
Dans un autre passage de son intervention, Monsieur Hollande précise qu’il agit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui menacerait la France si un État terroriste s’installait au Mali :

-       A qui veut-on faire croire qu’un État installé au Mali, un pays parmi les plus pauvres de la planète, pourrait dans un jour prévisible menacer la sécurité de l’État français, doté de l’arme nucléaire et membre permanent du Conseil Sécurité ?
La France est un grand pays moderne ; il lui suffit pour sa sécurité de contrôler ses frontières et les visiteurs étrangers.

-       Il faut dire la vérité, à savoir que l’armée française s’est rendue au Mali pour tuer les ennemis de nos valets locaux afin que ces derniers puissent rester au pouvoir et continuer à nous céder leurs richesses nationales à vil prix.

Des Maliens vivant en France depuis des décennies et qui contribuent à notre économie espèrent une amélioration de leur sort ; des Français vivent des jours difficiles dans cette crise qui durera encore longtemps ; n’y avait-il pas un meilleur usage national des sommes engagées pour l’intervention militaire au Mali ?

5/
De plus, cette intervention est illégale au regard du droit international :

-       La résolution du Conseil de sécurité n°2085 ne la prévoyait pas ;

-       Nous n’avons pas de convention d’assistance militaire avec le Mali et surtout pas pour intervenir dans un conflit intérieur.

-       Le président provisoire qui a demandé l’intervention de Monsieur Hollande n’a aucune légitimité pour le faire : il n’a pas été élu, mais désigné à titre provisoire.

 

.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:38

 

 

afrique-guerre.jpg

 

 

La tragédie d'un monde

convoité par l'Occident machiavélique

qui institutionnalise la stratégie du chaos

en soutenant dictateurs, terroristes,

et obscurantisme barbare.


Le génocide libyen.

L'Afrique en proie à la recolonisation

et orpheline de son héros, Kadhafi.

La nécessaire lutte de libération

du continent africain.

Par eva R-sistons et par l'ALAC-Afrique

 

 

afrique-prison.jpg

 

 

 

La tragédie d'un monde convoité par l'Occident

par Eva R-sistons

 

 

Je découvre en spams, seulement maintenant, un message de l'ALAC- Africa envoyé le 30 octobre dernier. Je le publie quand même, car il est pertinent (écrit par des témoins DIRECTS de l'horreur en Libye revue et corrigée par l'OTAN), il donne un autre son de cloche de l'actualité, comme nous le goûtons tant, nous les chercheurs de Vérité et les amoureux de la Liberté, la vraie ! 

 

L'Afrique colonisée par l'Occident impérialiste

 

Les FAITS sont là pour le prouver: Kadhafi était un grand héros de l'Afrique en permanence ruinée, pillée, dépecée et même bombardée par l'Occident impérialiste §. Un grand héros des luttes de LIBERATION nationale - et même d'un continent ! Un homme qui avait fait de son pays le plus prospère d'Afrique et dont les acquis sociaux étaient rares dans l'Histoire du monde. Aujourd'hui le pays est détruit, en proie aux convoitises de la Ploutocratie, aux conflits ethniques attisés en permanence par l'Occident diviseur (pour mieux régner), au racisme anti-Noirs, au fanatisme et à l'obscurantisme religieux, et j'en passe. Finis le modèle social et le socialisme vert, musulman, finis l'indépendance nationale, la laïcité, le respect des femmes et des autres races, les énormes réserves d'or, l'absence de dettes, les luttes de libération nationale, la fierté d'être Libyen. Honte à l'Occident ! Il récidive aujourd'hui en Syrie, avec les valets d'israël (Hollande, Fabius, en sous-mains les BHL ou même les Bauer..) aux commandes de notre pays, transformant la France de l'Etat de Droit en une République bananière, prenant la tête du terrorisme d'Etat international, en reconnaissant un gouvernement fantoche comme seul interlocuteur se substituant au Régime syrien en place, alors même que Bachar-el-Assad est aujourd'hui soutenu par la plus grande partie des Syriens. § La Côte d'Ivoire a été offerte par l'Occident au larbin du FMI Alexandre Ouattara, et son dirigeant réellement élu, M. Gbagbo, est à la Haye devant le tribunal fantoche des Anglo-Saxons. Le Congo est visé, entre autres, et puis le Mali, avec ses Touaregs si proches de Kadhafi et riche en ressources (comme l'or), est maintenant convoité par l'Occident. Pauvre nouvelle proie ! L'Afrique a ses héros, comme Patrice Lunumba, mais les puissances impériales de l'Occident les tuent.

 

La reconnaissance d'un gouvernement illégitime, de surcroît en grande partie fanatique, est une première dans l'Histoire qui risque d'être exportée contre de nombreux pays non-alignés. Déjà, la Libye avait vu cette stratégie se mettre en place, désormais avec le pseudo gouvernement socialiste la France de la honte perpétue le non-droit initié par Sarkozy l'homme de Washington, de Londres et de Tel-Aviv. Et celui qui avait promis le changement aux Français, Hollande, prend la tête de la croisade contre les Régimes ne plaisant pas à israël et aux Anglo-Saxons. En violant le Droit international en toute impunité. Alors que lui comme BHL, Fabius, Sarkozy,  Kouchner, Juppé, Bush, Obama, Blair, Cameron, Netanyahou, etc, devraient se retrouver à la Haye pour répondre de leurs crimes contre des populations innocentes ne demandant qu'à vivre en paix : Tout cela pour plaire aux tyrans de Tel-Aviv, de Washington, de Londres et à leurs compères à la tête de la haute Finance et des multinationales de mort (Armement, pétrole, nucléaire, chimie, etc) ne songeant qu'à faire main-basse sur les ressources des pays et à étendre leur domination contre la volonté des peuples asservis. 

 

De Gaza à l'Argentine, l'Occident impérial sévit

 

Et Gaza martyrisée, encore et toujours, est ciblée par le gouvernement d'Extrême-Droite israélien (ultra sioniste), pour être neutralisée sur le plan militaire, comme la Syrie d'ailleurs, avant que le gros morceau iranien ne soit attaqué par ceux qui ne connaissent que la guerre, la convoitise, l'arrogance - à Tel-Aviv. Car outre les préoccupations électorales de Netanyahou, souhaitant être réélu pour poursuivre et accentuer la politique (initiée en Irak), de colonisation de la région toute entière, il y a certainement le désir de réduire à néant les capacités de nuisance militaire de la Syrie, de Gaza, et aussi du Hezbollah au Liban (d'où les attentats sous faux drapeaux visant des chrétiens pour les dresser contre les amis musulmans de la Syrie),  avant d'attaquer l'Iran millénaire. De plus, les pays enfin soumis comme la Syrie ou le Liban pourront aussi, à l'image de la Libye, servir de rampe de lancement contre l'Iran, au lieu d'en être les alliés.

 

Et cette politique nauséabonde, illégitime, criminelle, se poursuit aussi en sous-mains contre les autres Etats non-alignés, ainsi Cristina Kirchner est visée en Argentine (Révolution de couleurs en utilisant les Réseaux sociaux contre elle) pour, entre autres, avoir osé défier la toute puissance sioniste, comme au Honduras ou au Paraguay le pouvoir a été repris par les agitateurs yankees au détriment des régimes progressistes élus démocratiquement. La démocratie, pour l'Occident tyrannique, n'est acceptable que si les citoyens votent comme il le souhaite lui. Sauf en Palestine occupée, où l'arrivée au pouvoir du Hamas, par des Elections libres comme le voulait israël, n'a jamais été acceptée, officiellement. En effet, le Hamas a été suscité, comme Al Quaïda par la CIA (à l'origine contre les Russes, en Afghanistan), pour servir d'épouvantail et justifier les politiques ultra-répressives et impérialistes - et dans le cas du Hamas, en vue du choc de civilisations. Tout cela est terriblement machiavélique, évidemment ! 

 

veau-d-or-et-Moise.jpg

 

Les dirigeants occidentaux qui n'ont que le mot de démocratie à la bouche, sont en réalité de tristes sires servant seulement Mâmon. Ces adorateurs de fausses valeurs - le pouvoir, l'argent, la domination... - ne méritent que notre mépris. Et nous avons le devoir de dénoncer toutes les impostures. Et de les combattre ! Pour nous, et surtout pour nos enfants qui ont le droit de vivre dans un monde viable.

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Démocratie, Kadhafi, Libye, Argentine, Cristina Kirchner, Tel-Aviv, Washington, Londres, Netanyahou, Hollande, Fabius, Occident, Mali, Syrie, Lunumba, Côte d'Ivoire...

 

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Voilà un article que tous nos journaleux devraient lire avant de filmer des Libyens dument payés pour chanter les louanges de la liberté à la sauce occidentale ("enfin, on peut parler de politique au café" !). Honte à eux d'être témoins de l'atroce vérité et de célébrer les vertus de la nouvelle Libye ! (eva)

 

 

kadhafi-jeune.jpg

 

La libération de l'Afrique

 

ALAC (African-Libyan Action Committees)

E-mail: alac.africa@hotmail.com
 


Hommage d’ALAC au Guide Kadhafi, héros d’Afrique combattante à l’occasion du 1eranniversaire de son assassinat par l’Otan et le Cnt.



Il y a un an, jour pour jour, le 20 octobre 2011 le Guide Mouammar Kadhafi, digne fils de l’Afrique, héros de l’Afrique combattante, fut assassiné par l’Otan, armée des impérialistes, supplée par les renégats libyens du Cnt, intronisés à Tripoli.


Le trimverat criminel Sarkozy-Obama-Cameron a mobilisé la plus puissante armée du monde en l’occurrence l’Otan pour atteindre son objectif, après huit mois d’intenses bombardements faisant plus de 100.000 morts et détruisant les infrastructures du pays.
 

 

Cette date du jeudi 20octobre 2011, demeurera dans la mémoire collective de tous les africains comme la plus sombre de notre histoire truffée de tragédies humaines. Le Guide Mouammar Gadhafi fut le dirigeant africain le plus combattu par les puissances impérialistes depuis 1969.


Est-ce pour autant que la disparition brutale de cet héros, anéantirait à jamais sa pensée et ses actions grandioses pour l’Afrique? Sa lutte pour la libération, l’indépendance militaire, économique, politique, pour la dignité et l’honneur de l’Afrique reste d’actualité. Les nouvelles générations africaines prendraient-elles dignement le flambeau allumé par le Guide Mouammar Kadhafi?



Qu’est devenue la Libye un an après l’assassinat

du Guide Kadhafi par les impérialistes?

 

 

Une année après les crimes contre l’humanité perpétrés en Libye par les puissances impérialistes, la situation du pays s’est au contraire empirée. La régression est totale dans tous les domaines : social, économique, politique et militaire.


La Jamahiriya du Guide Kadhafi, naguère développée et où le peuple bénéficiait de tous les acquis sociaux (éducation, santé, logement, eau et électricité à usage domestique sont gratuites) est ramenée au niveau des pays subsahariens les moins avancés. Une politique nataliste, de protection de la mère et l’enfant a été instituée, par exemple les mères reçoivent une allocation de 5000$ à la naissance de l’enfant. Selon le rapport du PNUD 2010, l’IDH de la Libye rivalise avec certains critères de développement de nombreux pays du nord : Taux de scolarisation 95,8%, Espérance de vie : 78 ans, Développement humain: 53/169, PIB par habitant : 1.4802 $/hab.


La nouvelle Libye « démocratisée » sous les bombes de l’Otan, voit se proliférer dans les rues les Sans domicile fixe (SDF) alors que sous le régime du Guide Kadhafi, lorsqu’un couple se marie, l’Etat paie le premier appartement ou maison (150 m²). Les autres caractéristiques de la Libye «otanisée» sont : l’apparition des mendiants dans les rues, le manque d’électricité, les retards de salaires des fonctionnaires, les bourses d’étudiants ne sont pas versées alors qu’en Jamahiriya, pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le gouvernement attribue une bourse de 1.627,11 Euros par mois, l’enseignement supérieur est gratuit à l’étranger.


En nouvelle Libye « démocratisée » et «otanisée», il y a inflation vertigineuse de morts dans les hôpitaux par manque de médicaments et matériels qui ont été détruits par les bombes des agresseurs impérialistes, apparition de la famine, maladies jadis éradiquées (tuberculose, cholera, poliomyélite…), l’insalubrité et les odeurs pestilentielles des détritus non ramassés font des villes de la nouvelle Libye démocratisée du Conseil National de Transition (CNT), un terrain de prédilection des rats, des cafards et autres insectes vecteurs de maladies.

 

Telle est la nouvelle démocratie imposée par l’Otan aux populations de Libye. Cela est insupportable et ne pouvait réjouir aucun africain quelle que soit ont opinion sur le Guide Kadhafi.


La légitime résistance verte est une question de survie du peuple libyen et par extension celle de toute l’Afrique. La solidarité avec le peuple frère libyen, manifestée par tout africain conscient du projet de recolonisation de notre continent par les puissances impérialistes, est un devoir car cette cause est aussi la nôtre.


Dans la nouvelle Libye démocratisée, chaque groupe de la myriade de milices terroristes monarcho-al qaeda, bras armé du Cnt, érige la zone sous son contrôle en territoire conquit. Il y règne la loi impitoyable des chefs des bandes. La prétendue autorité gouvernementale-Cnt de Tripoli n’a aucun contrôle sur elles.

 

La Libye est devenue un espace de non-droit où les bandes armées terrorisent les populations, tuent raquêtent, volent et violent en toute impunité. Quelle est belle la nouvelle démocratie made in « Sarkozy-Obama-Cameron » imposée au peuple libyen!
Ces géniteurs agresseurs occidentaux n’accepteraient jamais l’anarchie s’installer chez eux. Cependant, ils instituent sadiquement le chaos en Afrique, afin de piller à satiété ses ressources naturelles et l’asservir.


La nouvelle stratégie de recolonisation de notre continent par les puissances impérialistes, est d’exterminer les populations (un malthusianisme pour lutter contre la surpopulation dans les pays du sud qui provoqueraient une invasion du nord selon leur crainte infondée), détruire les infrastructures afin de favoriser leurs entreprises dans la reconstruction de la nouvelle colonie.


Les femmes libyennes naguère émancipées, disposant des mêmes droits que les Hommes sous le Guide, souffrent aujourd’hui de la restauration des lois monarcho-cléricale de la domination masculine (Note d'eva : La libye féodale, corrompue et arriérée, avait été libérée sans effusion de sang par le Colonel Kadhafi, et promue au rang de pays le plus prospère d'Afrique).


La dégradation exponentielle de la situation sociale à laquelle viennent s’ajouter la fidélité au Guide Kadhafi et l’hostilité latente des populations envers le Cnt, usurpateur du pouvoir, sont autant d'ingrédients qui démontrent à suffisance l’anarchie qui règne dans la nouvelle Libye «made in Otan», imposée sous une pluie de bombes par le trio criminel Sarkozy-Obama-Cameron.


Le président de l'Assemblée nationale, Mohamed al-Megaryef, a reconnu par ailleurs que « La libération du pays n'a pas été complètement réalisée dans certaines régions ». [Cf. El watan du 20 octobre 2012]


Selon cette même source,des violents combats ont opposé les résistants verts, fidèles au Guide Kadhafi à l’armée d’occupation des milices «otanisées» du CNT, faisant état «d’au moins neuf morts et 122 blessés».Rappelons que pendant les bombardements des forces de l’Otan, la ville de Beni Walid fut, avec Syrte et Sabha parmi les bastions loyalistes qui ont infligé des lourdes pertes aux rats de Benghazi du Cnt.


La tribu des Warfalla originaire de cette ville, est l’une des plus importantes du pays, elle demeure par conséquent la cible privilégiée du gouvernement et de la milice de Mistrata qui fut le fer de lance de la contre-révolution anti Kadhafi. Cette dernière aurait selon d’autres sources, profité de ces combats afin d’exterminer cette tribu récalcitrante. « Les autorités ont donné le feu vert aux milices pour exterminer les gens dans la ville », a accusé Salem al-Ouaer, chef militaire du plus important groupe armé de Bani Walid, appelant l'ONU et l'Occident à protéger les civils, dénonçant une situation humanitaire très mauvaise ».


Le CNT, une horde de Harkis des impérialistes de l’Otan, continue l’extermination méthodique des tribus et la destruction des régions qui lui sont hostiles et qui lui avaient résisté héroïquement et infligé des lourdes pertes lors de sa croisade contre le Guide Kadhafi. Où sont donc les impérialistes autoproclamés défenseurs et instaurateurs de la démocratie, protecteurs des peuples opprimés par les gouvernements dictatoriaux?

 

L’hypocrisie et l’imposture démocratique des puissances impérialistes éclairent davantage la conscience révolutionnaire des peuples opprimés d’Afrique. Ces derniers n’accorderont plus jamais aucun crédit à leurs beaux discours lénifiants et leurs leçons sur le modèle de démocratie à l’occidentale à imposer aux «sauvages» africains. La défense des intérêts des multinationales capitalistes, dicte tous les actes et comportements criminels des puissances occidentales.

 

En effet, ces pays qui se disent démocratiques sont paradoxalement les géniteurs et font l’apologie des dictateurs. C’est notamment le cas de la France (la Françafrique) qui a consacré les sacres et a apporté son soutien multilatéral aux dictateurs en Afrique (Tchad, Centrafrique, Togo,Gabon, Cameroun, Congo Brazzaville,…).


Les USA ont aussi pour leur part, imposé aux peuples latino américains des dictateurs militaires dans les années 60 à 70 : le Général Pinochet au Chili, le Maréchal Castello Branco au Brésil, le Général Videla en Argentine, le Général Banzer en Bolivie…


Ces mêmes puissances impérialistes dites démocratiques sont aussi les fidèles alliées des monarchies dictatoriales moyenâgeuses par exemple celle de la famille Saoud en Arabie Saoudite, une monarchie islamique absolue où les femmes sont privées de tous leurs droits humains. Aucune manifestation ou culte d'une autre religion n'est acceptée et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non musulmane d'origine y est très restreinte, et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé. [Source : wikipedia].


Un autre fidèle allié de l’impérialisme occidental est le Qatar, une monarchie absolue où l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Il n'y a pas de système électoral et les partis politiques sont interdits. La répression des manifestants réclamant la démocratie fut noyée dans le sang au printemps 2011. Le triumvirat criminel Sarkozy-Obama-Cameron prompt à assassiner le Guide Kadhafi pour instaurer la « démocratie» était alors aphone et aveugle.


Force est de constater avec répulsion que les puissances dites démocratiques soient les fidèles alliés des monarchies dictatoriales (Qatar et Arabie Saoudite) qui oppriment dans le sang toute velléité d’expression populaire. Quelle hypocrisie et imposture intellectuelle !
 

 

Le 20 octobre 2011, ces mêmes puissances ont imposé au peuple libyen la dictature du CNT, une nébuleuse d’intégristes islamo-Al qaeda et des monarcho-libéraux. Le CNT, maléfique créature du criminel trio Sarkozy-Obama-Cameron, bénéficie par conséquent de l’assurance tous risques des puissances impérialistes. Il peut exterminer en toute impunité les populations de la tribu Warfalla et les autres qui lui manifestent une hostilité endémique.

 

La triple alliance (Puissance impérialiste-Qatar-Al qaeda) qui a assassiné le Guide Kadhafi et instauré la dictature féodale d’Al qaeda en Libye est contre nature. Le peuple libyen, ayant vécu le progrès et le bien-être de la Jamahiriya, n’accepterait jamais cette régression sociale. La nostalgie de la grande Révolution Al-Fateh du 1er septembre 1969 dirigée par le Guide Kadhafi prendrait de l’ampleur et les renégats du CNT seront chassés du pouvoir usurpé. Le pouvoir des masses, celui de la démocratie directe prônée par le livre vert du Guide Kadhafi s’imposera et se renforcera après cette tragique parenthèse instaurée par les puissances d’occupation.


Le Cnt tire sa légitimité de la décision et volonté des puissances extérieures impérialistes, par conséquent le peuple libyen ne lui accordera jamais sa confiance pour gouverner. C’est pourquoi les rats de Benghazi font usage à satiété des assassinats, des crimes contre l’humanité à l’égard des populations révoltées pour se maintenir illégitimement au pouvoir.


Certaines voix en occident se lèvent déjà pour clamer leur désillusion et leur erreur monumentale commise en assassinat le guide Kadhafi. Elles expriment une sorte de «regret» en renchérissant qu’avec le Guide au moins tout clair. Il était certainement plus proche de la démocratie occidentale car les femmes avaient les mêmes droits que les hommes. Cependant, avec ces barbus intégristes islamistes au pouvoir à Tripoli, rien n’est sûr, car ils leur feront la guerre plus tard en exportant l’islam aux portes de l’Europe.
 

 

Ne dit-on pas généralement qui sème le vent récolte la tempête? Les puissances impérialistes notamment les USA avaient crée l’organisation Al Qaeda de Ben Laden dans les années 70, dans leur stratégie de lutter contre le communisme et l’ex URSS en Afghanistan. Ils ont chassé l’armée soviétique de ce pays dans l’espoir d’occuper ce pays, frontalier avec l’ex-URSS. Cependant, leur échec est total car depuis plus de 10 ans la puissante armée étatsunienne avec environ 200.000 hommes basés en Afghanistan, épaulée de surcroît par les forces de l’Otan, ne sont pas parvenus à ce jour à vaincre les Talibans.
 

 

Ces troupes impérialistes d’occupation commencent déjà leur retrait car les résistants afghans leurs infligent de lourdes pertes en vies humaines. Ces troupes d’occupation, partiront la queue entre les jambes après avoir détruit le pays et pollué l’environnement aux armes chimiques, lesquelles auront des conséquences mortelles sur les populations pendant des décennies. Il faudrait s’attendre à des milliers de morts afghans en perspectives suites aux contaminations chimiques. Ce constat d’échec avec les intégristes islamistes n’ont pas servi de leçon aux démocrates occidentaux qui se sont encore alliés une nouvelle fois à Al qaeda, une composante importante du CNT pour assassiner le Guide Kadhafi et instaurer la dictature des terroristes formés en Afghanistan, représentés par le criminel Abdelhakim Belhadj, Gouverneur militaire de Tripoli et ancien lieutenant de Ben Laden.

La lamentable démission de l’Union africaine (UA) face aux questions internes du continent, a aiguisé l’appétit des prédateurs impérialistes pour leur guerre de recolonisation.


La nouvelle stratégie des puissances impérialistes pour occuper les pays africains, assassiner ou déporter les dirigeants insoumis, puis d’introniser à la présidence leurs nervis « Gouverneurs généraux délégués », est bien rodée. Elles invoquent toujours l’intervention militaire humanitaire pour protéger les populations contre les génocides des dictateurs. Le conseil de sécurité contrôlé par ces mêmes puissances impérialistes, adopte des résolutions scélérates afin de justifier les crimes contre l’humanité que commettent les puissances occidentales. Ce fut le cas en Côte d’Ivoire où le président légitime insoumis à l’impérialisme français, Laurent Gbagbo a vu son palais bombardé par l’armée française, le 11 avril 2011. Cette armée d’occupation l’a ensuite capturé puis l’a déporté à la Haye pour y être jugé par la CPI. Au demeurant, rappelons que ce tribunal raciste s’est spécialisé dans le jugement des africains, tandis que les grands criminels les présidents Bush (père et fils), Tony Blair, Sarkozy, Obama, Cameron…vivent en toute liberté en narguant la mémoire des millions de victimes africaines, irakiennes, yougoslaves qui ont péri sous leurs pluies de bombes.


Quelques mois plus tard, avec la bénédiction de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, un instrument des puissances impérialistes, ces dernières évoquaient le fallacieux prétexte de la défense des populations de Benghazi contre le génocide en cours ordonné par le Guide Kadhafi. Les agresseurs ont aussi promis d’aider à l’instauration de la démocratie. Cependant, force est de constater que ce fut le contraire : on assiste plutôt à l’instauration du chaos après l’assassinat du Guide Kadhafi. Le pays est plongé dans l’obscurantisme avec le CNT qui est un cocktail de combattants d’Al-Qaeda et des nostalgiques de la monarchie du roi Idriss, soutenu alors par la Grande Bretagne.


Ces deux crimes impérialistes en Côte d’Ivoire et Libye, n’auraient jamais eu lieu, si les dirigeants africains et l’UA avaient montré une fermeté sans concession, une solidarité sans faille et une unité d’action de riposte.

 

Les votes ou les abstentions des représentants africains lors des votes au conseil de sécurité sont une haute trahison qui n’honore jamais leurs auteurs mais aussi toute l’Afrique. En effet, les résolutions criminelles du Conseil de sécurité sont une expérimentation in situ concluante. Elles légitimeront les futurs meurtres politiques des dirigeants insoumis ou qui manifesteraient des velléités d’indépendance (comme maintenant les 2 Sayanims Hollande-Fabius  en Syrie, c'est une abomination passible des Tribunaux ! Note d'eva). Les expéditions militaires coloniales punitives et d’occupations se généraliseraient. C’est ici que notre crainte prend toute sa signification.

 

En effet, le chaos institutionnalisé par les impérialistes afin de contrôler et piller les ressources naturelles africaines ou de justifier leurs agressions militaires s’étendraient au Mali, en Algérie, dans toute la sous région africaine Sahara-Sahélienne voire dans toute l’Afrique (exemple de la balkanisation de la RD Congo en cours où la guerre impérialiste de rapine et d’occupation de l’est du pays via le Rwanda a fait depuis 1996, selon les rapports des différents Ong des droits de l’Homme entre 5 à 7 millions de morts.

 

Le dernier rapport de l’Onu du 4 juillet 2012 accuse nommément le Rwanda de soutenir la mutinerie armée du M-23 dans l’est de la RD Congo. Cette croisade du Rwanda soutenue  notamment par le Usa et la Grande Bretagne contre la RD Congo a été aussi confirmée par le rapport de l’Ong étatsunienne HWR.


Les forces de l’Otan qui bombardaient la Libye pendant sa croisade, avaient laissé sciemment passer jusqu’au nord Mali via le Niger des colonnes militaires lourdement armées de Touaregs qui combattaient pourtant aux cotés de l’armée libyenne pro Kadhafi, une force ennemie. Cet acte préfigurerait déjà la volonté des impérialistes, notamment celle de la France d’aider à la création de l’état de l’Azawad au nord du Mali par les Touaregs  venus de Libye. La déclaration de cette indépendance le 06 avril 2012 par le Mouvement National de Libération de L’Azawad (MNLA) sur la chaine France 24, abondamment reprise par l’ensemble des médias de l’hexagone puis appuyée plus tard par les déclarations bienveillantes des politiques notamment celui du Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, accréditent la thèse du projet impérialiste d’instaurer le chaos en Afrique. La France n’a-t-elle pas voulu installer une base militaire à Mopti au Mali dans les années 60 mais qui lui a été refusée par le gouvernement socialiste prosoviétique de Modibo Keita ? Les puissances impérialistes n’ignoraient pas les conséquences désastreuses de l’assassinat du Guide Kadhafi sur les pays du Sahel, car elles ont favorisé l’installation des Forces Touaregs lourdement armée de l’armée libyenne ennemie, s’implanter au nord du Mali, sans les avoir bombardés depuis leur départ de la Libye. Un accord pour l’indépendance de l’Azawad et de l’installation de la base de Mopti aurait été conclu entre l’organisation rebelle malienne, le Mouvement National de Libération de L’Azawad (MNLA) et la France ?


La prochaine intervention militaire des forces de la CEDEAO présidée par ailleurs par M.Ouattara de Côte d’Ivoire, un nervi de la France imposé au peuple ivoirien à la place du président légitime Gbagbo, l’activisme de la diplomatie France au conseil de sécurité de l’Onu pour cette expédition militaire, confirmeraient une fois de plus la thèse du chaos impérialiste. De plus, cette intervention impérialiste au nord Mali, frontalier avec l’Algérie serait aussi une opportunité pour les puissances occidentales notamment de la France d’en découdre avec le régime algérien nationaliste et progressiste issu de la lutte de libération gagnée par le Front de Libération National (FLN).

 

Le plan français d’Alain Peyrefitte de 1957 sur la création d’un Etat pour les Touareg chevauchant sur quatre pays : le Nord du Niger et du Mali, le Sud de l’Algérie, le Sud et l’Ouest de la Libye. Ce plan de balkanisation de  l’Algérie serait-il remis en exécution avec la république de l’Azawad ?


L’Algérie, puissance régionale indépendante a un gouvernement insoumis aux diktats des impérialistes. Ce dernier qui demeure un obstacle contre la stratégie de recolonisation de l’Afrique est une cible à abattre, par conséquent les gesticulations d’intervention militaire au nord Mali seraient une première étape dans la déstabilisation de ce pays. Les troubles seraient fomentées avec la participation des nouveaux Harkis locaux. Le gouvernement s’efforcerait de maintenir l’ordre public par tous les moyens. Le célébrissime Conseil de sécurité adopterait alors une prétendue résolution d’intervention militaire humanitaire impérialiste… Nous assistons une nouvelle fois au schéma classique de la nouvelle stratégie des impérialistes de recolonisation de l’Afrique. Soyons lucides et rejetons toutes les interventions impérialistes quelles que soient, d’où quelles viennent, car elles ne seraient jamais en service de nos peuples, de nos pays, ni de ceux de l’Afrique mais elles sont exclusivement déclenchées pour défendre leur seul intérêt : la recolonisation de l’Afrique et l’asservissement de ses peuples. En effet, le dernier cas libyen doit nous servir de leçon afin d’éviter une répétition de la criminalité impérialiste en Afrique.


Certains dirigeants africains ou plus exactement les «Gouverneurs généraux délégués» ou leaders politiques, qui pour des raisons d’intérêts personnels et afin d’accéder au pouvoir  avec l’appui des puissances impérialistes, ont soutenu les croisades impérialistes contre la Côte d’Ivoire et la Libye. Ces collabos ont eux aussi les mains entachées de sang de leurs compatriotes africains. Comment oseraient-ils dormir en toute sérénité face à leur complicité dans la recolonisation de l’Afrique par les Forces étrangères et leurs participations aux crimes contre l’humanité perpétrés en Afrique?


Ces Harkis des puissances d’occupation pourraient-ils un jour se livrer à une repentance de leurs odieux actes ?


Le Guide Kadhafi est le symbole de la renaissance africaine que les puissances impérialistes ont décidé d’assassiner.


La crise du système capitaliste qui a pris un tournant aigu avec la crise économique de 2008, a conduit les puissances impérialistes à se lancer dans des guerres de recolonisation de l’Afrique, un espace vital pour se revigorer. Les tragédies de la Côte d’Ivoire et de la Libye sont les prémices de cette croisade occidentale contre l’Afrique. La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste n’a pas de dette publique alors que les puissances impérialistes occidentales croulent sous celle-ci :La France a plus de 233 milliards de dettes publiques en janvier 2011 soit 80% du PIB, les USA 88 ,9% et le Japon à 225, 8%. Ces déficits ne cessent de se creuser, plongeant tous ces pays dans une situation de crise économique latente depuis 2008. [Source : FMI 2011]


Cette guerre de rapine contre la Libye et son occupation par les puissances impérialistes en cette période de crise économique, leurs faciliteraient le pillage à grande échelle du pétrole libyen, auquel viennent s’ajouter les 200 milliards des fonds souverains libyens placés dans les banques occidentales et les 15.000 tonnes d’or de la Banque centrale libyenne. Les huit mois d’intenses bombardements de l’Otan ont détruit les infrastructures. Sous prétexte de la reconstruction, les firmes occidentales en crise, ont trouvé une bouffée d’oxygène. Les surfacturations des travaux plongeraient la nouvelle Libye «démocratisée » dans la spirale infernale de dette publique abyssale. Le cycle de la domination et de la recolonisation sera ainsi amorcé.


En conclusion, le coût militaire très élevé de la destruction de la Jamahiriya et de l’extermination des 100.000 libyens tués sous les bombes de l’Otan, serait entièrement financé par le peuple libyen. C’est du cynisme sans bornes des impérialistes qui s’autoproclament «défenseurs» de la démocratie et « détenteurs » des valeurs humanistes. Cela devrait faire réfléchir les collabos africains de tout acabit qui persistent à espérer à un quelconque altruisme des puissances occidentales impérialistes.


Le Guide Kadhafi, l’a si bien compris très tôt, raison pour laquelle il a mené sans relâche le combat anti-impérialiste pour la libération de l’Afrique. Il l'a payé de sa vie.
 

 

L’asservissement de l’Afrique grâce aux futures guerres de rapine, permettrait aux puissances impérialistes de conserver leur niveau de vie et leur rang politique sur la scène internationale. Le Guide Kadhafi, s’opposait de toutes ses forces à cette domination. Visionnaire hors pair, il n’épargnait aucun effort pour créer les Etats-Unis d’Afrique (EUA), puissants, prospères et capables de se défendre contre toute agression extérieure. Il a été hélas, incompris par certains dirigeants africains.


Nous tenons ici à rendre un solennel hommage à la poignée de chefs d’états africains et étrangers qui ont courageusement et publiquement apporté leur soutien au Guide Mouammar Kadhafi pendant la croisade impérialiste : il s’agit de Robert Mugabé du Zimbabwé, Hugo Chavez du Venezuela, Jerry Rolling du Ghana, Daniel Ortega du Nicaragua, Fidel Castro de Cuba, Loukachenko de Biélorussie…


Les tragédies de la Côte d’Ivoire et de la Libye donnent raison et confirment la crainte du Guide Kadhafi sur les intentions criminelles des puissances impérialistes. Nous osons espérer qu’un réveil de conscience devrait surgir afin de répondre adéquatement à ce danger qui cerne l’Afrique. Si les puissances impérialistes occidentales s’efforcent de créer des grandes entités telle l’Union européenne(UE), c’est qu’elles sont conscientes de l‘impossibilité en perspective pour les micros états de résister seuls à la mondialisation néolibérale et la propension guerrière de rapine des ensembles plus puissants.


Pour tout africain, quelle que soit son opinion positive ou négative, quels que soient les préjugés que l’on porte à l’égard du Guide Kadhafi, il serait néanmoins utile de réfléchir sur ses réalisations, ses grandes propositions et ses projets pour l’Afrique. Il a ouvert des pistes de réflexions incontestablement fécondes et indéniablement indispensables pour le devenir de notre continent.


La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste dirigée par le Guide Kadhafi était un pays, naguère prospère. La population possédait le niveau de vie le plus élevé d’Afrique et d’un degré de développement économique très avancé. La Jamahiriya faisait alors la fierté et suscitait de l’admiration des Africains qui vouaient à certains égards une « quasi vénération » au dirigeant libyen. Cette réaction se justifierait car nombre de dirigeants de pays africains pétroliers ou riches en d’autres ressources minières (or, diamant, cuivre, uranium, gaz naturel…), n’ont jamais permis à leurs peuples de sortir de la misère et moins encore de lancer leurs états sur les prémisses de la voie du développement et de l’éradication de la misère dans laquelle vivent les masses populaires.


De plus, le Guide Kadhafi menait une politique anti impérialiste conséquente et d’indépendance nationale. Il militait inlassablement pour la création des Etats-Unis d’Afrique (EUA), développait la coopération avec les pays subsahariens d’Afrique où il avait réalisé d’importants projets de développement (constructions d’écoles, d’hôpitaux, de dispensaires, de puits pour la fourniture d’eau potable mais aussi pour l’irrigation des cultures vivrières…). Ces derniers ont permis d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations rurales. La politique économique du Guide Kadhafi pour l’Afrique est marquée par des colossaux investissements de la Libya Arab Africa Investment Compagny (LAAICO) dans certains pays au sud du Sahara dans différents secteurs. Outre les secteurs ci-dessus cités, il faudrait signaler les investissements dans les secteurs suivants : agriculture, banque, hôtellerie, médias, télécommunications,énergie (pétrole),infrastructures, tourisme, transport aérien... Dans le domaine du transport aérien, il conviendrait de citer la création de la compagnie aérienne Afriqiyah dont le logo est « 9.9.99 », date de la naissance de l’Union Africaine (UA) à Syrte en Jamahiriya. Cette nouvelle compagnie a remplacé « Air Afrique » en faillite. Elle a permis de briser le
monopole du transport aérien des compagnie européennes à destination de l’Afrique, qui pratiquent des prix exorbitants. Grâce à Afriqiyah, les africains d’Europe peuvent régulièrement passer des vacances à petits prix dans leurs pays d’origine. Cette perte de clientèle a évidemment des conséquences sur la santé financière des compagnies perdantes qui rêvaient de reprendre leurs marchés avec l’assassinat du Guide et la disparition de la compagnie Afriqiyah.


Parmi d’autres gigantesques et indispensables projets réalisés ou qui étaient en cours de réalisation par le Guide Kadhafi en vue de la libération de l’Afrique de la servitude coloniale, on peut notamment citer notamment :
- Le domaine de la télécommunication où le lancement du premier satellite africain de télécommunication (Rascom1) le 26 décembre 2007. Cette oeuvre du Guide Kadhafi qui a engagé 300 millions sur un total 400 millions de dollars a permis à l’Afrique son premier satellite de télécommunication. Cet investissement a aussi permis à notre continent de briser le monopole de la location de satellite européen Intelsat pour la téléphonie qui coûtait 500 millions de dollars par an aux peuples africains. Le coût de conversation téléphonique en Afrique est en effet le plus cher au monde pour cause de cette surtaxe qui enrichit l'Europe.
- Dans le domaine financier et monétaire, clé de voûte de la libération et de l’indépendance économique de l’Afrique, le Guide Kadhafi a initié d’importants projets : la création du Fond Monétaire Africain (FMA), de la Banque Centrale Africaine (BCA) et de la Banque Africaine des Investissements (BAI). La création courant 2011 (s’il n’avait pas été assassiné) du FMA avec un capital de 42 milliards de dollars alors qu’en comparaison avec le FMI qui ne dispose que de 25 milliards de dollars. Disposant de cet outil, l’Afrique se libérera du joug du FMI et de ses conditions inhumaines de prêt financier (plan d’ajustement structurel) qui ont causé des drames sociaux en Afrique. La BCA permettrait à l’Afrique de d’émettre et de contrôler sa politique monétaire. Elle maîtrisera afin les investissements utiles qu’effectuera la BAI dans les projets de développement.
 

 

La BCA brisera le pacte colonial d’asservissement qui lie le français cfa (FCFA) au franc français (FF), puis aujourd’hui à l’Euro, dévaluant cette monnaie africaine au profit de la France. Rappelons que la zone du franc CFA « franc des Colonies Françaises d'Afrique », aujourd’hui dénommé « franc de la Communauté Financière Africaine », a été créée officiellement par la puissance coloniale française le 26 décembre 1945. Dans la perspective de la création d’une monnaie africaine, le Guide Kadhafi a lancé un appel aux pays africains et arabes d’abandonner le dollar et l’euro comme monnaies de transactions internationales. La nouvelle monnaie qu’il préconise le « Dinar or » mettrait en cause l’hégémonie de la convertibilité du dollar. Les USA qui font tourner leur planche à billets se retrouveraient avec une monnaie sans valeur avec pour conséquence la faillite du pays.

 

Pour avoir eu l’audace de défier les USA, le Colonel Kadhafi a été froidement exécuté. Tout homme, animé d’une conscience humaine, se doit de porter assistance aux peuples en danger de mort coloniale. C’est un acte d’humanisme profond, accompli par le Guide Kadhafi. La mère-patrie Afrique lui sera reconnaissance pour l’éternité.


Le Colonel Kadhafi a aussi commis le crime de lèse majesté en s’opposant partout dans le monde, depuis de nombreuses décennies, à l’hégémonie de l’impérialisme occidental. Il est incontestablement celui qui a apporté le plus de soutien militaire et financier aux mouvements de libération africaines (Mpla en Angola, le Paigc en Guinée Bissau, l’Anc de Mandela pendant la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, le Frelimo au Mozambique, Swapo) , au Moyen orient (à l’OLP qui se bat depuis plus de 50 ans contre l’occupation sioniste de l’Etat d’Israël et pour la création d’un état palestinien démocratique aux côtés de ce dernier), en Amérique Latine (Le Front sandiniste au Nicaragua),en Europe (soutien aux mineurs grévistes anglais qui défendent leurs emplois), en Océanie ( à la lutte d’autodétermination du peuple Kanak)… Est-ce un crime ? Est-ce du terrorisme d’aider les peuples à se débarrasser de la domination coloniale ? Les opprimés appliquent le droit à la légitime défense à l’autodétermination reconnue par ailleurs par la charte des Nations Unies et par la déclaration d’Alger de 1976. Les Forces françaises libres dirigées par le Général De Gaulle seraient-elles des terroristes en luttant militairement et par des actes de sabotage contre les forces d’occupation Nazies? Les Usa, à l’instar du Colonel Kadhafi qui aidait les résistants européens sous domination nazie, seraient-ils traités de terroristes?
 

 

Aujourd’hui, les états africains (Angola, Guinée Bissau, Afrique du Sud, Mozambique, Namibie…) sont indépendants, nous nous réjouissons de l’importante et l’inestimable contribution du Guide Kadhafi à la lutte de libération de l’Afrique de la domination de ces mêmes puissances impérialistes coupables par ailleurs des crimes contre l’humanité dans les pays occupés.


Sortir l’Afrique des griffes des prédateurs impérialistes occidentaux qui l’asservissent en pillant nos ressources humaines et naturelles, telle est la profonde pensée du Guide Kadhafi qui a guidé ses actions et son amour pour la mère patrie, Afrique. Sa pensée politique et philosophique est résumée dans le livre Vert qui mériterait d’être lu par tous ceux qui sans en avoir pris connaissance, se livreraient à des attaques infondées contre sa personne, épousant ainsi les thèses et mensonges orduriers des impérialistes. Son assassinat ne fera que galvaniser les peuples opprimés du continent qui l’ont déjà porté au Panthéon des illustres fils d’Afrique.


Eu égard aux inestimables et incontestables contributions du Guide Kadhafi en faveur du développement économique, social, de la libération, de l’indépendance, de l’honneur, de la dignité et du renforcement de l’unité de l’Afrique, nous pensons qu’une place exceptionnelle devrait lui être réservée dans l’histoire de notre continent.


L’ALAC proposerait aux peuples africains et à l’Union Africaine d’entretenir la mémoire de ce héros à travers diverses oeuvres qui porteraient son nom : Guide Mouammar Kadhafi. A cet effet, voici quelques suggestions non exhaustives que nous soumettons à l’appréciation des peuples africains :


1- Débaptiser les rues, écoles boulevard, monuments…portant les noms des colonisateurs au profit de celui du Guide Mouammar Kadhafi
2- Baptiser le siège de l’Union Africaine à Addis Abéba en son nom
3- Construire son monument dans chaque capitale africaine
4- Créer une grande université africaine qui portera son nom
5- Baptiser la future monnaie africaine portant son effigie «Kadhafi » en abrégé « KHF»
6- Créer une division du futur embryon d’une Armé panafricaine qui portera son nom
7- Créer un prix « Kadhafi » pour récompenser les africain(e)s qui se seraient distingué(e)s pour leurs luttes ayant contribué à renforcer l’unité, le développement et l’indépendance de l’Afrique. Ce prix serait aussi attribué à tous (africains et non africains) qui sont des activistes anti impérialistes, ayant oeuvré au rapprochement des peuples d’Afrique avec ceux d’autres continents.
8- Décréter le 20 octobre de chaque année une «journée Kadhafi» appelée «Yom Kadhafi» afin de commémorer l’anniversaire de son assassinat.
9- Créer un Musée africain de la résistance dénommé « Musée africain Kadhafi de la résistance» où hommage sera rendu à tous les héros, héroïnes et dignes fils et filles d’Afrique pour leurs hauts faits de luttes contre l’impérialisme, leurs contributions significatives au développement, à l’unité,…pour le continent. Ce Musée préfigurerait la concrétisation d’un « Panthéon africain ».


Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, digne fils d’Afrique, vous avez rejoint il y a un an le jeudi 20 octobre 2011 le Panthéon des Martyrs, Grands Hommes et héros africains, qui furent tous assassinés par les colonisateurs occidentaux. Parmi ces figures emblématiques de notre continent figurent Samory Touré de Guinée Conakry, Patrice Emery Lumumba, Pierre Mulélé de la RD Congo, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Osendé Afana , Ernest Ouandié du Cameroun,Abane Ramdane d’Algérie,Barthélemy Boganda de la Centrafrique,Thomas Sankara du Burkina Faso, Marien Ngouabi du Congo, Samora Machel, Eduardo Mondlane du Mozambique, Chris Hani et Steve Bantu Biko, Dulcie September d’Afrique du Sud, Amilcar Cabral de Guinée Bisa, Amirouche Aït Hamouda,Mohammed Lemdjed Ben Abdelmalek dit Chérif Boubaghla, le Cheikh Bouziane, Moussa Al-Darkaoui, Al-Hammadi d’Algérie, Mehdi Ben Barka du Maroc, Ferhat Hachet de Tunisie…cette liste est loin d’être exhaustive car le palmarès des assassinats des dignes fils d’Afrique par les impérialistes se poursuit inexorablement.

Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, dans votre mère patrie la Jamahiriya, vous avez succédé à un autre digne fils et héros de notre continent, le résistant et patriote Oumar Al Mouctar, assassiné lui aussi par les colonisateurs italiens le 16 Septembre 1931. Les peuples africains conscientisés resteront fidèles à votre suprême engagement, celui de bâtir les Etats-Unis d’Afrique (EUA). Nos hommages et honneurs que nous vous rendons seront traduits par la poursuite de la lutte jusqu’à la libération totale de l’Afrique de la domination, de l’asservissement et de l’exploitation coloniale de l’impérialisme occidental.


Excellence Guide et très cher frère Mouammar Kadhafi nous vous resterons fidèles et vous exprimerons pour toujours notre profonde gratitude. La flamme de libération de la domination impérialiste que vous avez allumée inspirera dorénavant la lutte des générations futures conscientisées qui aspirent à concrétiser tous vos projets pour l’Afrique et le bien-être des peuples. C’est notre réponse et riposte adéquates aux ennemis de l’Afrique qui verront ainsi leurs criminels rêves brisés. C’est aussi pour nous l’expression profonde de cultiver votre mémoire.


De là où vous êtes, Excellence Guide et très cher frère Mouammar, vous seriez fier de votre oeuvre salvatrice pour l’Afrique, car les générations nouvelles poursuivront et amplifieront inlassablement votre titanesque travail.


Excellence Guide et très cher frère Mouammar Kadhafi, vous êtes certes physiquement loin de nous, mais vous demeurerez toujours vivant dans nos esprits et actes militants.
Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, vous avez acceptez le sacrifice suprême pour la libération et le bien-être de l’Afrique. Les impérialistes vous ont assassiné. Cependant, soyez rassuré que la flamme révolutionnaire que vous avez allumée ne s’éteindra jamais. Elle sera entretenue par les générations futures et embrassera toute l’Afrique.


Nous prêtons serment que les projets grandioses et vos sublimes rêves pour la mère-patrie l’Afrique, seront réalisés par les générations futures conscientisées par votre assassinat.
Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, votre mort ne doit pas restée impunie. Justice sera rendue à vous et aux 100.000 libyens morts sous les bombes de l’Otan. Les générations futures se battront pour que le triumvirat criminel Sarkozy-Obama-Cameron et leurs complices soient un jour traduits devant une juridiction africaine, la cour pénale Africaine (CPA) et qu’ils soient condamnés à la peine capitale.


Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, votre mort en ce début du 21ème siècle plus que jamais a réveillé les consciences révolutionnaires. Elle a aussi révélé le vrai visage hideux et la nature criminogène des impérialistes.


Gloire éternelle au Guide Mouammar Kadhafi pour que vive la création des Etats-Unis d’Afrique (EUA), puissants, indépendants, prospères au service de tous les peuples qui la composent.


La mère patrie Afrique ou la mort, la lutte de libération doit continuer jusqu’à la victoire finale !


Le 20 Octobre 2012
ALAC (African-Libyan Action Committees)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
E-mail: alac.africa@hotmail.com

 

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Voir aussi sur mon blog officiel :

 

Les intellectuels doivent soutenir les luttes de libération dans le monde

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 03:25
Mercredi 13 juillet 2011

 

http://a6.idata.over-blog.com/279x300/1/07/22/91/2011/2011-04/libya-in-the-crosshairs.png

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Guerre Libye menée par les terroristes de l'Occident

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"Avec moi, c'est le changement !"

a promis Hollande.

Et il l'a prouvé aussitôt en votant pour la continuité

des guerres sales (Libye, Afghanistan..).

 

Installer la démocratie en bombardant :

"Démocratie irréprochable" ?

Ou démonNcratie ?

 

"On va sortir du bourbier lybien par la diplomatie"

nous chantent les Médias.

Laquelle ? Celle des diplomates musclés

comme l'homme de Sarkozy en Tunisie ?

 

"La guerre ne répond jamais aux enjeux

du vivre ensemble"

("Ca vous regarde", LCP, J.P. Lecoq, PC)

 

eva R-sistons

 

 

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La guerre "humanitaire" contre la Libye

est une guerre "sale" pour la domination du monde

par eva R-sistons

 

 

Au début de la guerre contre la Libye, j'ai écrit : Attention ! Kadhafi dérange car il est un non-aligné ! En triant mes archives pour mon futur déménagement, je venais en effet de trouver un "Dossier et Documents" du Monde, ancien, comprenant des articles sur tout ce que le dirigeant libyen a entrepris pour moderniser son pays, en faire un Etat prospère (Education, Soins, accueil de migrants - presque la moitié de la population -, subvention des produits de première nécessité, promotion des femmes, etc) et même aider les pays africains. En réalité, Kadhafi, révolutionnaire romantique, influencé par Nasser, rêvait d'abord de pan-arabisme, puis de favoriser le "pan-africanisme". Au lieu d'offrir les ressources pétrolières du pays aux Compagnies occidentales, moyennant leur reconnaissance sonnante et trébuchante, le dirigeant libyen a préféré nationaliser - et élever le niveau de vie de son peuple. Bref, il dérangeait ! C'est la vraie raison de cette guerre sale et banalement coloniale contre Kadhafi, contre un homme qui, de surcroît, avait osé fermer les bases américaines.

 

Il ne s'agit en aucun cas de protéger les populations, mais de faire main-basse sur le pays, d'y installer un pantin soumis et aussi des bases militaires - à l'heure, justement, où les "Révolutions arabes" inquiètent les Occidentaux. Derrière cette sale guerre comme derrière l'Irakienne (et toutes les autres, d'ailleurs) il y a évidemment la main d'Israël, le principal déstabilisateur de la planète avec Anglais et Américains et - désormais - les Français. N'oublions pas, à ce sujet, le rôle de BHL, d'ailleurs une rumeur circule : Il souhaiterait se porter candidat à la Présidence d'Israël. Vrai, ou faux ? Significatif, en tous cas...

 

Quels sont donc les enjeux de cette sale guerre impérialiste ? Outre le pillage des ressources et le contrôle des révolutions arabes voisines, la future conquête du continent africain et de ses richesses, au détriment des Etats souverains et des populations locales. C'est un CRIME de plus de l'Occident, maquillé en guerre humanitaire, avec l'aide des Médias collabos. 

 

Ce qu'il faut retenir, surtout, c'est que Sarkozy, placé à la tête de la France par Israéliens et Anglo-Saxons (en faisant croire aux Français qu'ils avaient le choix entre deux candidats alors que tout a été fait pour déconsidérer Ségolène Royal), conduit la France dans une politique étrangère  diamétralement opposée à la sienne, d'essence gaullienne, pour l'aligner sur celle de l'Empire, au détriment de notre indépendance et de nos traditions. L'Histoire jugera cette haute trahison... comme celle d'un PS qui promet le changement, et qui, en réalité, cautionne la politique néo-conservatrice de Sarkozy, clone de Bush. Nous n'avons rien à attendre d'un tel PS ! Et avez-vous vu l'image de N. Dupont-Aignan bâillonné, au Parlement, empêché d'exprimer l'autre voix de la France ? Tout cela est minable. La liquidation de la France, avec l'UMP comme avec le PS, est en marche !

 

Et la deuxième chose que je voudrais souligner, c'est la direction que l'UMPS a donnée à la France, en matière de politique étrangère. Non seulement aux antipodes de celle du Gl de Gaulle, mais dans la droite ligne de la honteuse politique d'ingérence de notre Dr Jekyll and M. Hyde, le très néoconservateur Bernard Kouchner. Ce faux humaniste, ce faux humanitaire, est un authentique va-t-en guerre animé d'une idéologie messianique qui rappelle étonnamment celle des pires Républicains américains. Avec les conséquences que l'on sait pour les peuples, sacrifiés aux intérêts financiers et industriels assassins de l'Occident criminel. Il faut démasquer les impostures, qu'il s'agisse de faux prétextes de guerres ou de faux humanitaires !

 

Cette guerre est une guerre Otanesque de plus, pour la domination du monde et de ses ressources vitales. Ses promoteurs devraient se retrouver devant la CPI - comme peut-être un jour le sieur Bush, si la plainte d'une Association de Défense des Droits de l'Homme se concrétise...

 

L'Occident persiste et signe. Dans le mensonge et les crimes !  Le vrai Axe du Mal est Anglo-Américain-Israélien et Français. Ce sont les vrais Etats terroristes de la planète ! Ils dévastent la planète et ils hypothèquent l'avenir de l'humanité...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

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Sur le blog R-sistons d'eva :

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Et à l'instant, je reçois ces liens :

Intervention de Jean-Pierre Chevènement sur la Libye au Sénat, mardi 12 juillet 2011.

 

Carnet de Jean-Pierre Chevènement

L'interview que j'ai donnée au Figaro a fait l'objet d'une coupe qui déforme le sens de mon message. Voici le passage dont mon interview du 9 juillet a été amputée.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:02
James PETRAS


Le bombardement de la Libye au printemps 2011 par les Etats-Unis pour soutenir les clients-rebelles fait partie d’une politique d’interventions militaires en Afrique ininterrompues depuis au moins le milieu des années 1950.

Selon un rapport rédigé par le service de la Recherche du Congrès US (US Congressional Research Service) publié en novembre 2010, Washington a déployé pratiquement tous les ans entre des centaines et plusieurs milliers de troupes, des dizaines d’avions de combat et de navires de guerre pour mettre en place des dictatures clientes ou pour renverser des régimes hostiles dans des dizaines de pays.

Ce rapport montre que les forces armées US sont intervenues 46 fois avant la guerre actuelle en Libye. Les pays qui ont subi une ou plusieurs interventions sont, entre autres : le Congo, le Zaïre, la Libye, le Tchad, la Sierra Leone, la Somalie, le Rwanda, le Liberia, la République Centre-Africaine, le Gabon, la Guinée-Bissau, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, Djibouti et l’Erythrée.

La seule intervention progressiste a eu lieu en Egypte sous la présidence d’Eisenhower qui avait obligé les forces armées israéliennes- françaises et anglaises à se retirer du canal de Suez en 1956.

Entre le milieu des années 1950 jusqu’à la fin des années 1970, il n’y a eu que 4 opérations militaires officielles, même si les opérations militaires de grande envergure menées par procuration et clandestinement étaient pléthore.

Sous la présidence de Reagan-Bush Sr. (1980-1991) les interventions militaires officielles ont nettement augmenté, passant à 8, sans compter les guerres menées à grande échelle par les « forces spéciales » clandestines et les guerres par procuration dans le sud de l’Afrique.

C’est lors de la présidence de Clinton que l’impérialisme militarisé US a pris de l’ampleur en Afrique. Entre 1992 et 2000, il y a eu 17 agressions armées, parmi lesquelles une invasion d’envergure en Somalie et l’aide militaire au régime génocidaire du Rwanda. Clinton est intervenu au Liberia, au Gabon, au Congo et en Sierra Leone pour maintenir au pouvoir les régimes fantoches au pouvoir depuis des lustres.

Il a fait bombarder le Soudan et envoyé des militaires au Kenya et en Ethiopie pour aider les états-clients à attaquer la Somalie.

Avec Bush Jr., il y a eu 15 interventions militaires US, principalement en Afrique Centrale et en Afrique de l’est.

L’invasion et le bombardement de la Libye par le gouvernement Obama n’est que la continuation des méthodes impériales pérennes destinées à consolider le pouvoir des Etats-Unis grâce à l’instauration de régimes clients, l’établissement de bases militaires et la formation et l’endoctrinement d’armées de mercenaires appelés « partenaires de coopération ». Il est indéniable qu’il existe depuis plusieurs décennies une vague montante de militarisme impérial aux Etats-Unis.

La majorité de l’empire africain des Etats-Unis est construite disproportionnellement sur les rapports militaires avec les chefs militaires de leurs clients. Le Pentagone a des liens militaires avec 53 pays africains (y compris en Libye avant l’agression actuelle).

Les efforts de Washington pour militariser l’Afrique et transformer leur armée en une armée de mercenaires qui servent à étouffer les révoltes et les régimes anti-empire sont multipliés après le 11 sept.

L’Administration Bush avait annoncé en 2002 que l’Afrique était une « priorité stratégique de la lutte contre le terrorisme”.

Et de là, les stratèges impériaux, soutenus par les élus du congrès, progressistes et néoconservateurs, ont commencé à centraliser et à coordonner une politique militaire sur tout le continent africain en créant le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (l’AFRICOM). Ce dernier est chargé de l’organisation des armées, appelée par euphémisme, “partenariats de coopération” pour mener les guerres néo-coloniales fondées sur des accords bilatéraux (en Ouganda, au Burundi, etc.) et créer également des liens « multilatéraux » avec l’Organisation de l’Unité Africaine.

L’AFRICOM, malgré le rôle qu’on lui avait assigné de servir d’instrument pour propager l’influence impériale, a été plus efficace pour dévaster des pays qu’à s’emparer de ressources et asseoir son pouvoir. La guerre en Somalie, qui a déplacé et tué des millions de personnes et coûté des centaines de millions de dollars, entre dans sa vingtième année, et sans espoir d’issue victorieuse en vue.

A part la plus ancienne néo-colonie US, le Liberia, aucun autre pays n’a accepté qu’AFRICOM installe sa base sur son sol.

Ce qui est très significatif, c’est qu’AFRICOM n’était pas préparé au renversement des régimes de clients importants en Tunisie et en Egypte – des « partenaires » importants qui surveillaient le sud de la Méditerranée, les côtes des pays arabes et la mer Rouge. Malgré la collaboration de la Libye avec AFRICOM, surtout pour les opérations des services secrets “anti-terroristes”, Washington a cru à tort qu’une victoire facile de ses clients « rebelles » pourrait conduire à un régime plus docile, qui offrirait davantage en matière de base militaire, de QG et de source pétrolière bon marché. Aujourd’hui, les Etats-Unis dépendent autant du pétrole africain que leurs fournisseurs du Moyen-Orient.

La présence d’AFRICOM sur tout le continent africain se solde par son incapacité à transformer ces « partenariats » en installation effective de leaders fantoches.

Les mesures prises pour encourager des programmes « civils-militaires » n’ont pas permis d’assurer une base populaire à des régimes de collaborateurs corrompus, très appréciés pour leur disposition à fournir de la chair à canon à l’empire.

La révolte en Afrique du Nord a renversé les figures emblématiques des dictatures soutenues par l’empire. Alors que les révoltes populaires dans les pays arabes se propagent vers le Golfe et intensifient leurs revendications de changements socio-économiques ainsi que politiques, l’empire a contre-attaqué.

AFRICOM a soutenu l’agression en Libye, l’attaque contre le mouvement pour la démocratie menée par la junte militaire au pouvoir en Egypte et compte sur ses « partenaires » autocrates dans le Golfe et la Péninsule Arabique pour noyer dans un bain de sang les mouvements de la société civile.

La militarisation croissante de la politique de l’empire US en Afrique du Nord et dans le Golfe donne lieu à des affrontements historiques entre la révolution arabe pour la démocratie et les satrapes soutenus par l’empire ; entre les Libyens qui luttent pour leur indépendance et les forces navales et aériennes euro-américaines qui dévastent le pays pour le compte de leurs clients locaux incompétents.

James Petras

James Petras, ex-professeur de sociologie à Binghamton University, New York, militant de la lutte des classes depuis cinquante ans, conseiller pour les sans-terre et les sans-droits au Brésil et en Argentine, a coécrit "Globalization Unmasked (Zed Books).

Traduction emcee, des bassines et du zèle

Source : Washington’s Long War Against Africa ; Dissident Voice, 17 avril 2011.

 

URL de cet article 13492
http://www.legrandsoir.info/La-longue-guerre-de-Washington-contre-l-Afrique-Dissident-Voice.html
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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 00:41
A lire absolument pour comprendre
les mécanismes de l'oppression par l'Occident !
Et à relayer partout pour que la vérité triomphe ! (eva)
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La désinformation sur la crise en Côte d’Ivoire
La tyrannie et ses mensonges
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Bernard Desgagné
Chronique de Bernard Desgagné
mardi 26 avril 2011      2943 visites      6 messages



« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » — Gandhi

Le calvaire que le grand capital assoiffé de pétrole et de profits fait vivre au peuple ivoirien est une immense injustice qui est d’autant plus intolérable qu’elle se produit dans l’indifférence d’une grande partie de mes compatriotes québécois. Depuis bientôt cinq mois, malgré toute ma bonne volonté et mes efforts personnels pour sensibiliser en particulier la classe politique et les médias, j’observe impuissant les Ivoiriens, admirables résistants, se battre seuls contre l’argent des maitres du monde et les fusils de leurs valets. Je pleure et je me réveille la nuit en les entendant gémir, appeler à l’aide.

Une multitude de blogues, de pages Facebook, de canaux Twitter et de sites Web ivoiriens et africains sont parcourus de cris d’indignation et de hurlements de douleur qu’efface sans peine le vacarme assourdissant de la machine de guerre occidentale. À peine audibles, les lamentations des victimes de Duékoué, de Gagnoa, de San Pedro, d’Abidjan et du reste de la Côte d’Ivoire se perdent dans les abysses cybernétiques, tandis que les vampires qui boivent goulument le sang des Africains perpètrent tranquillement leurs crimes sous un déluge de média-mensonges. Avez-vous remarqué le silence de Radio-Canada depuis que l’affaire est prétendument réglée ? Avez-vous remarqué comme cette bande de journalistes à gages se tient coite depuis l’enlèvement de Laurent Gbagbo par les Français, qui l’ont remis à de sombres brutes pour qu’il soit humilié et séquestré avec sa femme, Simone ?

Pourtant, les rebelles poursuivent leurs massacres, jouissent de l’impunité et se tuent même entre eux, ce qui est très embarrassant pour Radio-Canada, qui nous présentait Alassane Ouattara comme le grand démocrate désigné comme vainqueur par la « communauté internationale ». Les élections fédérales tombant à point nommé, Radio-Canada a donc changé de sujet. Elle se désintéresse du conflit au moment où il vient de faire des milliers de morts. Quel contraste avec ce qui s’est passé entre décembre et mars ! Radio-Canada nous avait alors habitués aux quelques centaines de morts des statistiques plus ou moins fictives de l’ONU pour accabler Laurent Gbabo de tous les maux.

Civils utilisés comme bouclier humain par les rebelles L'un des civils utilisés comme bouclier est mort après un échange de tirs Dans la première photo ci-dessus, des civils sont utilisés comme bouclier humain par les rebelles de Ouattara. Dans la seconde, l’un des civils servant de bouclier est tué lors d’un échange de tirs.

Le chaos et la terreur engendrés par l’ONU et la France, qui disaient vouloir protéger les civils, règnent partout sur le territoire ivoirien. Il y aurait deux-millions de déplacés. Les gens se terrent dans les plantations ou dans leur maison, en ville. Ils manquent de nourriture. Les voyous drogués et sans âme recrutés par Ouattara tuent, pillent, violent et saccagent. Les cadavres jonchent les rues. L’ONUCI, force des Nations Unies en Côte d’Ivoire, tire avec ses canons sur les civils de la vaste commune de Yopougon, en plein coeur d’Abidjan. Les jeunes hommes sans arme sont systématiquement « arrêtés », sous prétexte que ce sont des miliciens. S’ils résistent, ils sont tués. Les casques bleus restent sagement dans leur caserne, à Duékoué, pendant qu’à trois kilomètres de leur camp, des dozos sanguinaires massacrent plus de huit-cents civils innocents en deux jours, dans les cris d’horreur. Mais, soudainement, Radio-Canada a des choses plus importantes à nous dire que de nous parler de la tragédie provoquée par la soi-disant « communauté internationale », tout comme Radio-Canada occulte constamment le rôle machiavélique de la soi-disant « communauté internationale » dans le drame haïtien.

Je veux aujourd’hui que mes compatriotes québécois prennent conscience d’un scandale abominable et de la nature diabolique de ceux qui en sont la cause. Pétrole de l’ile d’Anticosti ou pétrole du golfe de Guinée, gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent ou cacao ivoirien : même avidité et même mépris pour l’humanité. Je n’aurai de repos que lorsque les Québécois descendront dans la rue avec l’Afrique et les autres peuples meurtris pour réclamer la justice. Je n’aurai de repos que lorsque chaque peuple s’apercevra qu’il n’est pas seul et cessera de croire ce que les menteurs au service de la ploutocratie racontent à propos des autres peuples. Ivoiriens, Haïtiens, Serbes, Congolais, Afghans, Irakiens, Palestiens, Cubains, Français, Étasuniens et Québécois doivent cesser de se voir les uns les autres à travers le filtre des grands médias et doivent se parler directement. Quand la maison du voisin brule, on peut bien faire semblant que le problème ne nous concerne pas, mais un jour viendra peut-être où ce sera la nôtre qui sera en feu. Il n’y a d’avenir pour l’humanité que dans la solidarité.

De la naïveté à la complicité

Si la désinformation est responsable de l’apathie du citoyen lambda, comment se fait-il tout de même que les plus politisés d’entre nous se laissent endormir de la sorte ? Les fabrications mensongères qu’on essaie de nous implanter dans le cerveau sont d’une grossièreté qui saute aux yeux. Et nous nous sommes fait faire le coup des dizaines de fois avant, à chaque guerre ou opération impériale de supposé « maintien de la paix ». Comment pouvons-nous être dupes des mêmes mensonges ? Comment pouvons-nous croire que la propagande se conjugue uniquement au passé, dans les manuels d’histoire ? Comment nous, les Québécois, pouvons-nous nous imaginer qu’il n’y a de désinformation que lorsque nous en sommes les victimes ? Nous dénonçons le Quebec bashing ou la dissimulation des reculs du français, mais en même temps, nous croyons sans discernement ce que les médias nous racontent au sujet des guerres impériales.

À entendre parler beaucoup de gens supposément intelligents, Obama, Sarkozy, Harper et leurs pions menteurs onusiens, qui tiennent la « communauté internationale » en laisse, éprouveraient soudainement une grande passion pour la démocratie en Afrique. Du Gabon à la Tunisie en passant par le Rwanda, ils entretiennent depuis belle lurette des relations tout à fait cordiales avec des dictateurs qui tantôt « s’accrochent au pouvoir » depuis des décennies, tantôt commettent des massacres à grande échelle. On sait bien pourquoi de telles amitiés sont cultivées : les ressources naturelles et les profits. Pour quelle autre raison a-t-on déjà fait la guerre ? Nommez-moi un seul cas où des troupes occidentales ont défendu des principes moraux par grandeur d’âme. Un seul cas où nos soldats se sont battus pour la justice et la paix. Un seul cas où l’on n’a pas menti systématiquement au peuple qui fournit la chair à canon pour justifier la guerre. Il n’y en a aucun. Qu’à cela ne tienne, partout autour de moi, des Québécois sont disposés à croire qu’en Côte d’Ivoire, la machine à larguer des bombes s’est mutée en douce fée venue apporter la démocratie d’un coup de canon à étoiles.

Incommensurable est la souffrance humaine causée par les faux justiciers qui ont toujours un vilain à mater quelque part et qui réussissent à garder leur image de bons grâce à leur emprise totale sur les médias. Les vilains sont souvent en Afrique, mais pas seulement là. Songez aux centaines de milliers de morts et de blessés et au million de réfugiés de l’Irak : fallait casser la gueule au vilain Saddam. Songez à l’Afghanistan martyrisé depuis 2001, où la corruption et le trafic de drogue règnent. Quel progrès ! Quelle belle œuvre humanitaire ! Fallait casser la gueule à Ben Laden. Il y a toujours des gueules à casser quelque part. Surtout là où se trouvent de mauvais clients. Et ce cassage de gueules laisse dans son sillage des drames qui perdurent.

En 1999, l’OTAN largue des milliers de tonnes de bombes sur la Yougoslavie pendant 78 jours. Alors qu’on nous vante la guerre propre, avec des frappes chirurgicales, des hôpitaux et des écoles sont touchés, comme ce sera le cas en Irak, quatre ans plus tard. Mais ces drames sont occultés à Radio-Canada et ailleurs, comme toujours. Le complexe pétrochimique de la ville de Pancevo est détruit par les frappes, causant fuites toxiques et contamination. Aujourd’hui, les hôpitaux de Pancevo sont remplis de cancéreux. Les invalides sont légion. Les enfants souffrent d’asthme. Les cimetières se remplissent de gens morts à quarante ou cinquante ans.

L’OTAN disait que les bombardements avaient pour but d’éviter une catastrophe humanitaire au Kosovo. Fallait une fois de plus casser la gueule d’un vilain : Milosevic. Or, les habitants de Pancevo se demandent encore aujourd’hui quel rapport il y avait entre cet objectif et les usines de leur ville. En fait, comme toujours, la démocratie et la protection des faibles n’étaient pour rien dans l’œuvre destructrice des maitres du monde. Il s’agissait de porter au pouvoir un faux mouvement indépendantiste constitué par la pègre kosovare d’Hashim Thaçi, qui faisait dans le trafic d’organes et qui règne aujourd’hui sur la traite des blanches en Europe. Il s’agissait aussi d’établir une base de l’OTAN au Kosovo, berceau de la Serbie. Voilà pourquoi on a agressé les Serbes, on les a tués en invoquant de faux charniers et on a dépecé leur pays.

Combien de fois encore avalerons-nous toutes les couleuvres que les médias aux ordres nous apprêtent chaque jour ? Combien de tragédies provoquées par les gardiens autoproclamés de la paix devront avoir lieu pour que l’on cesse de faire comme si les Radio-Canada de ce monde n’avaient pas pour fonction de relayer des mensonges et de nous mettre des idées dans la tête ? Il y a un moment où la naïveté, la paresse intellectuelle et le je-m’en-foutisme deviennent de la complicité.

La réalité masquée par les médias occidentaux en Côte d’Ivoire

Les raisonnements tenus par les médias occidentaux, au sujet de la crise actuelle en Côte d’Ivoire, tiennent purement et simplement du délire mythomane. Les journalistes aux ordres font gober des balivernes à leur public en répétant de fallacieux mantras, en accréditant les propos des terroristes et des assassins, en véhiculant les mensonges des humanitaires à gages et en reléguant au second plan certaines vérités fondamentales.

Dès le début de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo a demandé simplement qu’un comité international recompte les voix pour régler le contentieux, qui s’apparente à beaucoup de situations rencontrées dans d’autres pays, y compris aux États-Unis à l’élection présidentielle de 2000. Alassane Ouattara a rétorqué qu’il ne fallait pas recompter les voix, que Laurent Gbagbo devait partir et que, s’il refusait de s’en aller, il fallait l’extirper militairement de son fauteuil. Donc, celui que Sarkozy appelle un dictateur a demandé une médiation impartiale, tandis que celui qui serait le vrai démocrate, « reconnu par la communauté internationale », a répondu qu’il fallait faire la guerre civile, sachant très bien que l’extirpation ne se réaliserait qu’au prix d’un grand nombre de vies humaines et ne pourrait pas être une opération « chirurgicale ».

Les appels à la guerre de Ouattara n’ont rien d’étonnant lorsqu’on sait que lui et ses parrains français à la solde du grand capital ont entrepris de déloger Gbagbo par la force dès septembre 2002, dans une tentative de coup d’État qui a été suivie de la guerre civile sanglante dont nous venons de voir le dernier épisode tragique et dont le bilan s’élève aujourd’hui probablement à près de vingt-mille morts et des dizaines de milliers de blessés. Les rebelles qui ont attaqué la Côte d’Ivoire et commencé la guerre civile ont toujours agi pour le compte d’Alassane Ouattara et se sont comportés de manière sanguinaire, capturant des policiers chez eux, les torturant et les exécutant sur la place publique, tantôt par balle, tantôt en les transformant en torches humaines, tantôt par d’autres procédés.

Les hélicoptères de combat français qui tirent sur les civils ne sont pas une nouveauté en Côte d’Ivoire. La France est constamment intervenue, ainsi que les mercenaires onusiens, pour soutenir les rebelles, qui ne seraient pas allés bien loin sans cette aide. Déjà, en novembre 2004, les hélicoptères français faisaient des cartons sur les manifestants. Quelques jours plus tard se produisait l’abominable tragédie de l’Hôtel Ivoire, où des soldats français ouvrirent le feu sur des manifestants désarmés, en tuant des dizaines et en blessant des centaines.

À partir de la fin mars 2011, les hélicoptères de combat français et ceux de l’ONU, qui convoyaient déjà les rebelles depuis plusieurs mois, se sont mis à leur fournir un véritable appui aérien tactique. Alors que les rebelles intensifiaient leurs massacres de civils, les Français et l’ONU se sont mis à pilonner « les armes lourdes » de Laurent Gbagbo et la résidence du chef de l’État, à Abidjan. Les bombardements ont duré plusieurs jours, empêchant les Abidjanais de fermer l’oeil la nuit et faisant de nombreuses victimes civiles.

Sans ces frappes aériennes et la protection des blindés onusiens et français, jamais les rebelles, véritable bande de voyous désorganisés et disparates, ne seraient venus à bout de l’armée ivoirienne. Ils n’étaient capables que d’une chose : semer partout la terreur. Actuellement, les rebelles de Guillaume Soro et ceux d’Ibrahim Coulibaly (IB) s’entredéchirent en Côte d’Ivoire. Que fallait-il attendre de la part de pareilles hyènes ?

Le prétexte de la France et de l’ONU pour détruire les dépôts de munitions et les blindés ivoiriens ? Les armes en question auraient menacé les civils. Or, quoi qu’aient pu en dire Ouattara et ses assassins qui ne cessent de vouloir masquer leurs crimes par des mensonges éhontés, jamais les Forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire n’ont tiré sur des civils. Il a fallu que des menteurs onusiens s’en mêlent pour pallier l’absence totale de fondement aux accusation de crimes de guerre contre Laurent Gbagbo.

Le gros mensonge initial

La crise provoquée volontairement par l’ONU en Côte d’Ivoire a été déclenchée par un mensonge initial, c’est-à-dire le mensonge de la victoire électorale d’Alassane Ouattara. Ni Ouattara, ni l’ONU n’ont accepté que l’on recompte les voix, comme l’a constamment demandé Laurent Gbagbo, et ce, pour une raison évidente : un examen impartial de ce qui s’est passé lors du second tour aurait clairement mis en évidence le mensonge et aurait démontré la victoire de Laurent Gbagbo.

Compte tenu des énormes pressions exercées sur Laurent Gbagbo, l’élection a eu lieu même si les rebelles n’avaient pas désarmé comme convenu dans les accords de paix. (Après le feu d’artifice de la destruction des armes des forces ivoiriennes, en quelques jours, on voit bien maintenant que la France et l’ONU auraient eu amplement les moyens de désarmer les rebelles sur une période trois ans, si elles avaient voulu.) Le premier tour se tient le 31 octobre 2010 et le second, le 28 novembre. Laurent Gbagbo est premier le 31 octobre avec 38 % des voix, contre 32 % pour Alassane Ouattara et 25 % pour Henri Konan Bédié.

Au premier tour, Young-Jin Choi, le représentant de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire, attend la proclamation par le Conseil constitutionnel pour attester, au nom de l’ONU, que l’élection s’est tenue dans le respect des règles. Le second tour entrainera un imbroglio. M. Choi n’attendra pas la proclamation du Conseil constitutionnel et attestera plutôt le résultat fictif donné par le président de la Commission électorale indépendante.

Les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) n’arrivent pas à s’entendre, car des irrégularités importantes entachent les résultats dans la zone occupée par les rebelles (zone CNO). Après trois jours, le délai de la CEI est expiré et elle doit remettre le dossier au Conseil constitutionnel, comme le prévoit le Code électoral de la Côte d’Ivoire. Mais, après l’expiration du délai, le 2 décembre, coup de théâtre, le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, se rend au QG d’Alassane Ouattara pour y annoncer la victoire de ce dernier.

M. Bakoyoko est emmené au QG de M. Ouattara par les ambassadeurs des États-Unis et de la France. Il n’est accompagné d’aucun autre membre de la CEI. Seuls des journalistes étrangers sont présents au moment de l’annonce. Aucun journaliste ivoirien n’est sur place. Serait-il normal que le lieutenant-gouverneur du Québec arrive dans une voiture de la GRC au QG de campagne du Parti libéral du Québec, pour y annoncer le résultat des prochaines élections générales québécoises, sans égard aux prérogatives du directeur général des élections, en présence uniquement de journalistes du Globe and Mail, de l’Ottawa Citizen et du Calgary Herald ?

Sans attendre la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel, qui est le seul habilité à le faire selon la Constitution de la Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi atteste les résultats annoncés par Youssouf Bakayoko. Selon M. Choi, de nombreux agents de l’ONUCI avaient été déployés sur l’ensemble du territoire national pour rendre compte du déroulement du scrutin. Ils ont pu constater que l’élection s’est tenue dans de bonnes conditions et que, s’il y a eu des irrégularités, elles sont mineures et ne justifient pas une remise en question du résultat. Voilà le gros mensonge fabriqué par l’ONU qui est à l’origine de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

Le Conseil constitutionnel, la plus haute autorité judiciaire au pays, comme la Cour suprême au Canada, n’est pas du tout du même avis que M. Choi. Lui et beaucoup d’autres observateurs constatent des fraudes massives et des violences commises dans les zones sous l’emprise des rebelles toujours armés. Yao N’dré, président du Conseil constitutionnel, annonce la décision de ce dernier. Laurent Gbagbo a remporté l’élection présidentiel. Le résultat définitif est le suivant :

Laurent Gbagbo : 51,45 %

Alassane Ouattara : 48,55 %

Il est à noter, par exemple, que, dans environ 500 bureaux de vote de la zone CNO, Laurent Gbagbo obtient 0 voix, ce qui veut dire que même ses propres représentants n’auraient pas voté pour lui, alors qu’il avait obtenu beaucoup de votes dans ces bureaux, au premier tour.

Contrairement à ce qu’affirme le menteur onusien Choi, de nombreuses délégations d’observateurs constatent des fraudes massives dans la zone CNO : des vols d’urnes par des soldats rebelles, des séquestrations d’observateurs, des votes multiples, des faux bulletins sans hologramme, des bourrages d’urnes, l’empêchement de voter des partisans de Laurent Gbagbo, des agressions physiques contre eux ainsi que de nombreux préjudices matériels. L’un des observateurs de l’Union africaine, Mohamed Aref, témoigne de l’énorme manipulation. Pour lui, c’est très simple : les chiffres de Choi sont truqués.

Bien que la Constitution de la Côte d’Ivoire ne prévoie aucun recours contre les décisions du Conseil constitutionnel, les partisans d’Alassane Ouattara et leurs alliés occidentaux font valoir que le président de ce conseil a été nommé par Laurent Gbagbo. Est-ce une raison pour balayer du revers de la main la décision des juges ? Au Canada, par exemple, les juges de la Cour suprême sont nommés par le premier ministre. Le Québec a-t-il demandé aux casques bleus de bombarder Ottawa lorsque la Cour suprême du Canada a invalidé de nombreuses dispositions de la Charte de la langue française ?

Les partisans d’Alassane Ouattara et leurs alliés occidentaux font aussi valoir que, selon l’article 64 du Code électoral, le Conseil constitutionnel avait l’obligation d’ordonner la reprise du scrutin dans les 45 jours s’il constatait des irrégularités graves. Or, cet argument revient à donner plus de pouvoir à la CEI qu’au Conseil constitutionnel et à nier à ce dernier sa fonction de juge suprême en matière d’application des lois. Le Code électoral est une loi de la Côte d’Ivoire, qui doit être interprétée à la lumière de la Constitution et du reste du cadre juridique du pays.

De plus, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la tenue d’un scrutin honnête dans les zones sous l’emprise des rebelles aurait été difficile sans désarmement. Vu les circonstances, la plus haute autorité judiciaire avait le droit de prendre la décision qu’elle estimait dans l’intérêt du pays.

La Côte d’Ivoire étant un État souverain doté d’institutions démocratiques, il ne revient pas à la communauté internationale, mais bien à la population ivoirienne de choisir elle-même son président. Au Canada, accepterait-on que la « communauté internationale » proclame le vainqueur des élections et exerce des pressions énormes pour que les Canadiens acceptent ce choix ? Les litiges électoraux sont courants dans le monde. Chaque fois, on laisse les autorités administratives et judiciaires du pays les régler. Pourquoi veut-on que ce soit différent en Côte d’Ivoire ? Parce que la population est de race noire ?

Pour ajouter l’insulte à l’injure, lorsque l’Union africaine a formé un comité d’experts pour se pencher sur le litige, ce comité n’a pas du tout examiné le fond de la question, c’est-à-dire les documents électoraux. Il s’est borné à interroger divers acteurs du dossier et s’est appuyé sur les résultats fictifs de Choi ainsi que sur une erreur d’appréciation grave. L’Union africaine étant financée à 80 % par l’Union européenne, elle est peuplée de menteurs qui sont sur la même liste de paye que les menteurs onusiens. Voici un extrait de la réplique du gouvernement Gbagbo au rapport du comité d’experts, réplique que l’on pouvait trouver dans le site de la présidence de la Côte d’Ivoire, mais qui s’est volatilisée puisque Ouattara a fait fermer le site. Heureusement, j’en avais conservé une copie :

« L’Union Africaine fonde […] sa décision sur une erreur d’appréciation grave commise par le groupe d’experts, à savoir que la requête en annulation du Candidat Laurent GBAGBO portait sur quatre (04) et non pas sept (07) départements. Selon eux, en annulant sept au lieu de quatre, le Conseil Constitutionnel est allé au-delà de ce qui lui était demandé. En vérité, le Conseil Constitutionnel était saisi pour annuler huit (08) départements : Bouaké, Katiola, Dabakala, BoundiaIi, Korogho, Ferké, Beoumi, Sakassou. Le Conseil a éliminé seulement sept (07) : Bouaké, Katiola, Dabakala, Boundiali, Korogho, Ferké, Séguéla soit moins que ce qui lui était demandé. Cette confusion grave apparaît comme une manœuvre délibérée pour discréditer la décision du Conseil Constitutionnel et arracher la décision des membres du Panel et du CPS en faveur d’Alassane Ouattara. »

Les lecteurs qui souhaitent vérifier dans les détails l’information ci-dessus peuvent consulter le site International Watch, où ils trouveront des documents officiels relatifs au second tour de l’élection présidentielle, y compris beaucoup de preuves des fraudes massives.

Les mensonges pour incriminer Gbagbo

On connaissait déjà le rôle délétère des faux pacificateurs onusiens à Haïti ou encore en République démocratique du Congo, où, à l’été 2010, par exemple, dans le village de Luvungi, ils ont laissé des bourreaux en armes violer des femmes et des enfants pendant une semaine, sans intervenir.

S’il restait encore un seul gramme de crédibilité à la « communauté internationale », elle vient de le perdre en Côte d’Ivoire, où les masques vertueux des onusiens sont tombés pour de bon. L’ONU s’est complètement déshonorée en devenant le foyer de propagation des mensonges, et les casques bleus se sont transformés au grand jour en terroristes aux côtés des rebelles, pour tuer des Ivoiriens.

Si vous cherchez partout dans les médias ou ailleurs des preuves solides des accusations portées contre Laurent Gbagbo, vous n’en trouverez nulle part. Vous entendrez des affirmations, des histoires, mais jamais de preuves concluantes semblables aux nombreuses preuves visuelles et matérielles très accablantes contre Alassane Ouattara et ses amis de l’Élysée et de l’ONU. Vous verrez par ailleurs beaucoup de mensonges construits de toutes pièces par les humanitaires à l’impartialité factice ainsi que par les chefs onusiens, puis relayés par les grands médias. Laurent Gbagbo ayant toujours été un homme de paix et de démocratie, il a fallu, pour pouvoir convaincre le public occidental que c’était un dictateur, cacher certains faits cruciaux et organiser des mises en scène.

Navi Pillay, la haute commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a inventé des histoires de charniers et, après avoir prétendu faussement que l’ONUCI ne pouvait pas se rendre sur place pour vérifier, elle a dû reconnaitre dans un cas que le charnier n’existait pas. Dans les autres cas, l’ONU n’a pas enquêté. Évidemment, le mal était fait, quant à la réputation de Laurent Gbagbo. L’ex-député norvégien Lars Rise a mis les points sur les « i » : la France se comporte comme au bon vieux temps des colonies, l’ONU aggrave la situation au lieu de l’améliorer et Mme Pillay raconte des sornettes.

Ban Ki-moon a inventé des livraisons d’hélicoptères biélorusses au gouvernement de la Côte d’Ivoire, qui était soumis à un embargo sur les armes tandis que les rebelles étaient bien approvisionnés en armes par la France et l’ONU. Devant les protestations de Minsk, Alain Le Roy, le chef des opérations de « maintien de la paix » de l’ONU, a dû reconnaitre que son patron Ki-moon avait menti.

Comme preuve de la « campagne de violence organisée » des forces de sécurité et des milices soutenant Laurent Gbagbo, les humanitaires à gages de Human Rights Watch ont présenté l’image de partisans d’Alassane Ouattara tués le 16 décembre 2010 à Abobo pour accompagner un récit largement fantaisiste, construit à partir des faux témoignages de menteurs à la solde d’Alassane Ouattara. Human Rights Watch a pris bien soin de ne pas préciser les circonstances de la prétendue manifestation du 16 décembre, qui était en fait une attaque en règle des rebelles aidés par des casques bleus, avec mitrailleuses et lance-roquettes, contre le siège de la RTI, la radio et la télévision d’État ivoiriennes. Human Rights Watch est financée par la fondation étasunienne National Endowment for Democracy, une création de Ronald Reagan pour remplacer la CIA dans les opérations de propagande.

L’une des « opérations psychologiques » les plus médiatisées de l’ONU contre Laurent Gbagbo est survenue le 3 mars 2011. Quelques partisans d’Alassane Ouattara organisèrent une mise en scène grossière où « six à huit femmes » furent prétendument massacrées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes. Alain Le Roy, le secrétaire général adjoint au Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, affirma officiellement que les femmes avaient été abattues « par des mitrailleuses lourdes de calibre 12,7 ». La dépêche de l’AFP relayant le mensonge de M. Le Roy fut immédiatement reprise par des dizaines, voire des centaines de grands médias. Les grandes chaines européennes diffusèrent plusieurs reportages télévisuels (dont voici un exemple) qui reprenaient des extraits choisis de la vidéo amateur des comédiens pro-Ouattara.

Or, dans la vidéo amateur (mais pas dans les extraits diffusés par les médias), on voit soudainement, entre autres invraisemblances, l’une des femmes supposément massacrées revenir miraculeusement à la vie et se faire dire par le caméraman de se recoucher. Elle s’exécute aussitôt en prenant soin de replacer elle-même son bras pour cacher son visage. De plus, on entend clairement les coups de feu, au nombre de trois, qui sont simplement des tirs de sommation et sont provoqués volontairement par des jeunes hommes s’avançant vers les blindés des FDS. Il n’y a manifestement aucun tir de mitrailleuse. Voici une analyse édifiante de la mise en scène ainsi qu’un reportage de la RTI qui la dénonce, tout en soulignant que les médias occidentaux n’en sont pas à leur premier mensonge.

Radio-Canada a diffusé la nouvelle du prétendu massacre à au moins cinq reprises, y compris quatre fois après le 5 mars, date à laquelle j’ai communiqué à la journaliste Sophie Langlois des preuves indiscutables qu’il s’agissait d’une mise en scène. Une page Web présentant le massacre des sept femmes comme un fait avéré est encore en ligne dans le site de Radio-Canada.

Pire encore, Radio-Canada a essayé de couvrir le mensonge par un mensonge additionnel. Elle a dépêché la journaliste Sophie Langlois à Abidjan et lui a demandé d’interroger à la caméra l’un des complices pro-Ouattara de la mise en scène comme si c’était un moyen d’attester la véracité du massacre. Pendant son voyage, Mme Langlois s’est empressée d’interviewer de nombreuses prétendues victimes pro-Ouattara des FDS. Elle en a rapporté beaucoup de ragots, mais n’a présenté, dans ses reportages, aucune preuve concluante pour étayer les accusations contre Laurent Gbagbo. À l’inverse, pendant la semaine où elle était en Côte d’Ivoire, Mme Langlois n’a rencontré pratiquement aucune victime des tueurs de Ouattara, malgré l’aide qui lui a été fournie par moi et des Ivoiriens du Québec pour lui permettre de rencontrer de telles personnes et de constater leurs blessures sur place.

Dès le 12 mars, j’ai porté plainte auprès de l’ombudsman, Mme Julie Miville-Dechêne, contre le comportement de Radio-Canada dans la crise postélectorale ivoirienne et en particulier contre la participation de Radio-Canada à l’opération psychologique onusienne du 3 mars 2011. L’enjeu étant beaucoup trop important, il est évident que jamais Radio-Canada ne reconnaitra sa culpabilité et qu’elle fera tout pour soit nier, soit minimiser ses mensonges. Ce sera la preuve définitive qu’il n’est plus de mise de parler d’une « théorie du complot », mais bien d’un complot avéré.

Les Ivoiriens du Québec et leurs familles au Côte d’Ivoire ayant subi des préjudices incommensurables en raison de l’agression militaire et économique que leur pays a subie, ils auraient selon moi intérêt à envisager des poursuites judiciaires contre Radio-Canada. Jamais la destruction de la Côte d’Ivoire n’aurait été possible sans la campagne de désinformation massive orchestrée par les médias au service du grand capital, dont la propagande consistant à inverser complètement les rôles a certainement influencé les politiciens québécois et canadiens dans leur position relativement à la Côte d’Ivoire. Jamais les gens de bonne volonté, qu’ils soient députés ou simples citoyens, n’auraient cautionné l’appui moral, humain et financier fourni par Stephen Harper et Jean Charest au terroriste Alassane Ouattara s’ils avaient su la vérité. Et il est certain qu’en se dissociant publiquement de Sarkozy, des gens comme Amir Khadir, Gilles Duceppe et Pauline Marois auraient pu lancer un mouvement de prise de conscience. Leur intervention aurait pu être le grain de sable dans l’engrenage infernal. Mais pour cela, il aurait fallu qu’ils soient honnêtement informés, ce qui n’a manifestement pas été le cas.

Un coup d’État pour le pétrole

Alassane Ouattara a obtenu « l’extirpation » qu’il souhaitait, mais elle est loin d’avoir été « chirurgicale » et sans douleur. Son coup d’État a réussi non pas à cause des rebelles, mais bien grâce à l’armée française et aux mercenaires onusiens. La phase finale de la quête du pouvoir de M. Ouattara se solde par un déluge de bombes, d’obus et de missiles français, la neutralisation des forces de l’ordre ivoirienne, la remise en liberté de centaines de criminels dans Abidjan, des pillages incessants, des millions de déplacés, des millions de personnes enfermées chez elles, sans nourriture, pendant plusieurs jours, des milliers de morts et de blessés parmi les civils ainsi que l’anéantissement de l’administration publique.

Les bureaux des ministères ivoiriens ont été saccagés de même que la résidence du chef de l’État et l’Assemblée nationale. Les institutions politiques et judiciaires sont inopérantes. L’ancien chef de l’État a été arrêté et humilié de même que tous ses partisans. Il est détenu ainsi que sa femme depuis le 11 avril 2011, sans qu’aucune accusation précise soit portée contre eux. Les militaires et les politiciens qui n’étaient pas favorables à M. Ouattara ont le choix entre l’allégeance forcée, l’exil ou la persécution, voire la torture et l’élimination. Même lorsqu’ils ne sont pas armés, les jeunes hommes considérés comme des partisans de Laurent Gbagbo sont déshabillés, faits prisonniers, détenus dans des conditions atroces, torturés, utilisés comme boucliers humains et parfois exécutés, sous prétexte que ce sont des « miliciens ». Les terroristes illettrés de M. Ouattara réclameront bientôt des postes de dignitaires, de luxueuses demeures pour leur famille et des limousines. Ils installeront un régime des plus corrompus. Le pays risque d’être pratiquement ingouvernable sans une forte répression. Voilà la démocratie imposée par les valets français et onusiens du grand capital occidental, Nicolas Sarkozy en tête, avec la bénédiction de la « communauté internationale ».

Civils capturés par les rebelles de Ouattara Des civils sont capturés par les rebelles de Ouattara.

Le coup d’État sanglant de 2011 et ses séquelles très douloureuses qui ne sont pas près de s’estomper contrastent nettement avec ce qui s’était produit en 2000, lors de l’élection de Laurent Gbagbo. À l’époque, le général Robert Guéï, auteur d’un coup d’État en 1999, s’était proclamé vainqueur, en truquant les résultats. La population descendit massivement dans la rue et les travailleurs se mirent en grève, malgré la répression policière qui fit des morts. (Ouattara et ses complices attribuent régulièrement les victimes de cette répression aux partisans de Laurent Gbagbo, mais ce n’est qu’un mensonge de plus.) Le général Guéï fut obligé de constater qu’il n’avait pas du tout la faveur populaire et s’avoua vaincu.

Après l’élection du 28 novembre 2010, Alassane Ouattara lança vainement des appels à la population pour qu’elle manifeste et fasse la grève. Les Ivoiriens ne suivirent pas ce mot d’ordre. Les manifestations pro-Ouattara furent de fausses manifestations, orchestrées par des metteurs en scène, comme celle du prétendu massacre du 3 mars. Les télévisions occidentales relayèrent des images de jeunes hommes armes blanches à la main, mettant le feu à des pneus et se disant prêts à « en finir avec Laurent Gbagbo ». On vit, dans les manifestations prétendument pacifiques pro-Ouattara, des hommes en civil transporter des armes, y compris des lance-roquettes. Voici un exemple de manifestation « pacifique » pro-Ouattara.

Laurent Gbagbo, lui, n’a jamais eu recours à la violence et a toujours joui de la faveur populaire. C’est une sorte de René Lévesque ivoirien. Digne héritier de Patrice Lumumba et de Thomas Sankara, père du multipartisme et de la liberté de presse en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a suspendu l’application du principe de l’ivoirité, adopté par Henri Bédié, aujourd’hui paradoxalement allié de Ouattara. C’est grâce à Laurent Gbagbo que Ouattara a pu se présenter à l’élection présidentielle. Laurent Gbagbo n’a jamais mis ses adversaires en prison. Alassane Ouattara, lui, vient d’emprisonner Laurent Gbabo pour la deuxième fois. Il l’avait fait déjà le 18 février 1992.

Quelques jours avant que ne débute l’offensive finale de la France et de l’ONU qui sema la désolation en Côte d’Ivoire, les grands médias occidentaux se gardèrent bien de nous informer de la grande manifestation pacifique d’appui aux institutions ivoiriennes et à Laurent Gbagbo qui réunit des centaines de milliers de personnes au coeur d’Abidjan. Pendant vingt-quatre heures, les 26 et 27 mars 2011, la Place de la République fut envahie par des Ivoiriens venus demander au monde d’entendre leur appel à la paix, à la souveraineté des peuples et au respect des êtres humains. À perte de vue, toutes les artères menant à cette place étaient remplies de monde venu passer la nuit à écouter orateurs et artistes. C’était émouvant d’entendre la foule entonner l’Abidjanaise ou « David contre Goliath ». Mais personne à Radio-Canada ne nous en parla.

Quand je revois les images de ce peuple fier et admirable de résistants, je pense à tous ceux qui chantaient et dansaient pour leur pays et qui ont été assassinés par la folie meurtrière du grand capital, dans l’indifférence de mes compatriotes québécois, au milieu des histoires insignifiantes dont nous abreuvent les médias. J’en éprouve une grande tristesse. Vous me pardonnerez de manquer d’intérêt pour le vote de confiance de Pauline Marois ou la bataille électorale de Gilles Duceppe.

Combien de temps encore resterons-nous prisonniers de l’univers d’information-fiction qui balise notre démocratie imaginaire, au service de la guerre, du pillage et du mensonge ? Nous sortons parfois brutalement de notre rêve éveillé, par exemple pour un puits de gaz que des employés obéissants, sur la liste de paye des grands patrons, commencent à creuser sur nos terres. Et comme le capital finit quand même par arriver à ses objectifs en silence, au Québec, derrière les portes closes des officines du parti des exploiteurs libéraux, il n’a pas besoin de nous tuer. Pourvu que nous continuions de jouer docilement notre rôle dans le système.

Depuis la création du système de Bretton Woods, en 1944, ce sont la Banque mondiale, le FMI, Wall Street, le complexe militaro-industriel, les magnats de la finance et la Federal Reserve avec sa planche à monnaie de singe qui nous dirigent vraiment. Pas les politiciens que nous élisons et qui ne sont que des marionnettes. Les maitres du monde nous accordent le privilège de nous bercer des illusions de la démocratie tant que nous leur obéissons et que nous les laissons nous plumer, sans remettre en question leur droit héréditaire et absolu d’exploiter les pays et les peuples à leur guise. Quand ils nous disent qu’ils vont abaisser la cote de crédit de notre État de AAA à AA si nous ne laissons pas les gens mourir dans les couloirs de nos hôpitaux, notre premier ministre leur obéit. Quand les mêmes agences de notation derrière lesquelles se cachent les voleurs de Goldman Sachs nous disent d’investir nos économies dans des prêts hypothécaires à risque érigés en placements fiables portant la cote AAA, notre Caisse de dépôt et placement leur obéit et perd quarante-milliards de dollars. Peu de temps après, son directeur, un certain Henri-Paul Rousseau, trouve refuge chez Desmarais, maitre de l’information au Québec, parrain de Nicolas Sarkozy et actionnaire de référence de la quatrième pétrolière au monde, Total… qui a le pétrole de la Libye et du golfe de Guinée dans son collimateur. Tiens, tiens.

Cela crève les yeux que le massacre des Ivoiriens pour déloger Laurent Gbagbo n’a rien à voir avec la démocratie et tout à voir avec l’économie du pillage. C’est le pétrole du golfe de Guinée (35 milliards de barils de réserves connues) qui explique cette nouvelle fureur assassine déguisée en entreprise de défense de la démocratie, après l’Irak et l’Afghanistan. De la même manière, c’est le pétrole de la Libye qui explique qu’il faille y bombarder Tripoli tout en accusant Kadhafi d’être lui-même le responsable des tueries, ce qui est ridiculement insensé quand on sait que, dès les premiers jours du « soulèvement populaire », les pauvres « manifestants pacifiques » tiraient sur des commissariats de police avec des lance-roquettes.

Un État fort et des dirigeants qui ne sont pas des marionnettes du grand capital constituent le plus grand des dangers pour ceux qui ont vu leur fortune décupler avec le néolibéralisme et qui se paient tous les serviteurs qu’ils veulent. C’est pour cela que les groupes qui visent à démanteler, affaiblir ou repenser le « modèle québécois », comme le Réseau liberté Québec ou l’Institut économique de Montréal, sont si bien financés et que leurs porte-paroles occupent toutes les tribunes médiatiques. Un État fort met le capital au service du peuple, et non l’inverse, tout en privant les ultrariches des vaches à lait qu’ils achètent et rentabilisent avec des deniers publics. C’est pour cela que les valets de ces riches brandissent des tas d’épouvantails aussitôt qu’il est question de nationalisation. On nous prédisait la fin du monde lors de la nationalisation de l’électricité, dans les années 1960. Hydro-Québec fut une réussite colossale. Puis, au début des années 2000, on nous a rebattu les oreilles avec le fiasco de la Gaspésia, preuve indubitable de l’incapacité de l’État à gérer efficacement les affaires, si l’on en croit les chantres du capitalisme sauvage.

La campagne de dénigrement contre Laurent Gbagbo en vue de le renverser a commencé en 2001, dès l’adoption du premier budget de son gouvernement, qu’il avait appelé un « budget sécurisé ». Laurent Gbagbo voulait que son pays se désenclave du système de Bretton Woods et mette fin à l’endettement infini, instrument privilégié d’asservissement de l’Afrique employé par le FMI, dont Alassane Ouattara a été le directeur général adjoint. Laurent Gbagbo a commencé à devenir un « dictateur » avec ce budget, lorsqu’il essayait de donner à son peuple les outils nécessaires pour se libérer. C’est à ce moment qu’on a décidé de le remplacer par l’homme du FMI, Alassane Ouattara. Mais la résistance du peuple ivoirien a été très vive. Pour seulement donner l’illusion qu’on installe M. Ouattara au pouvoir, le président élu « par la communauté internationale » qui ne gouverne toujours rien, il a fallu presque neuf années de tentatives de coup d’État, de guerre civile, de terrorisme, d’affaiblissement de l’État ivoirien, de bombardements par la France, de trucages électoraux, de cruels embargos, notamment sur les médicaments, et d’autres pressions démesurées par les puissances occidentales, contre un petit pays d’Afrique de l’Ouest.

Desmarais et Power Corporation sont parmi ceux qui comptent sans doute profiter le plus du massacre des Ivoiriens, vu leurs intérêts dans Total. Parions que M. Desmarais n’a pas essayé de convaincre son poulain Sarkozy de retenir ses bombes. Parions aussi que ses ordres se sont bien rendus aux journalistes à gages radiocanadiens, conformément à l’entente secrète qui lie sa société de désinformation Gesca à la Société Radio-Canada. Desmarais, Sarkozy, Harper, Charest : les ennemis du peuple ivoirien sont aussi les ennemis du peuple québécois. Il est temps que l’Afrique et le Québec commencent à se parler.

 


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Voici quelques sites, articles et vidéos à consulter, en plus des liens fournis dans le texte ci-dessus, pour entendre autre chose que le lavage de cerveau des grands médias, qui s’efforcent de nous faire croire qu’il y a unanimité à propos de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

Abidjan vérités

Analyse de Guy Labertit, ancien délégué national du Parti socialiste français pour l’Afrique

bis repetita

Blogue de Gilbert Collard

Cameroonvoice

Cameroonvoice - Silence on tue

Communiqué du Front national le 4 avril 2011

Communiqué du Front national le 11 avril 2011

Complot occidental en Côte d’Ivoire : une évidence - Yves Rocheleau, ancien député du Bloc Québécois

Cote d’Ivoire Presidential Conflict

Côte d’Ivoire Truth

Débat avec Vitrice Yekpe, Gaston Kelman et Grégory Protche, le 5 janvier 2011, à l’émission Toutes les France

Débat avec Vitrice Yekpe, Alain Toussaint et Grégory Protche, le 4 février 2011, à l’émission Toutes les France

Diaporama présenté par Bernard Desgagné à la table ronde du 18 mars 2011, à l’Université du Québec en Outaouais

DirectScoop.net

Discours du sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe le 4 avril 2011

Discours du sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe le 5 avril 2011

Discours du sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe le 7 avril 2011

Discours du sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe - French Colonialism Must End

Djibitv

Entrevue avec Calixthe Beyala

Entrevue avec Didier Julia au sujet de la position de la France

senor-information.over-blog.com/ext/http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://sos-crise.over-blog.com/ext/http://www.ladepechedabidjan.net/Jean-Francois-Probst-Je-crois-que-Gbagbo-est-plus-proche-de-Mandela-que-de-Mugabe_a1479.html"> Entrevue avec Jean-François Probst, ancien bras droit de Jacques Chirac - Gbagbo plus proche de Mandela que de Mugabe - Télécharger le fichier audio de l’entrevue

Entrevue avec Laurent Gbagbo sur Canal+

Entrevue avec Laurent Gbagbo le 5 avril 2011

Entrevue avec Michel Galy sur BFMTV

Entrevue avec Michel Galy sur TF1

Entrevue avec Marcel Ceccaldi

Entrevue avec Marie-Antoinette Singleton sur CBN

Entrevue avec Marie-Antoinette Singleton sur CNN

Entrevue avec Roland Dumas et Jacques Vergès, le 11 janvier 2011, à l’émission Ce soir ou jamais - partie 1

Entrevue avec Roland Dumas et Jacques Vergès, le 11 janvier 2011, à l’émission Ce soir ou jamais - partie 2

Entrevue avec Roland Dumas et Jacques Vergès le 25 avril 2011 - partie 1

Entrevue avec Roland Dumas et Jacques Vergès le 25 avril 2011 - partie 2

Gri-Gri International

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Ivoirebusiness

Lettre de Bernard Desgagné à Guy A. Lepage

Michel Collon parle des guerres impériales

Philippe Rémond, le Français tué à Yamoussoukro par les rebelles de Ouattara

Questions de Marine Le Pen à la Commission européenne

Résistances Côte d’Ivoire

Telediaspora

Trente conteneurs ONU remplis d’armes pour les rebelles

Year Zero In The Ivory Coast - Nigerian Village Square

Yop Capitale

 

 

 

Nombreuses vidéos sur le post :

 

http://www.vigile.net/La-tyrannie-et-ses-mensonges

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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
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