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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 05:05

 

 

BHL-Porochenko-300La semaine dernière, l’Ukraine a décrété une troisième mobilisation obligatoire, soit plus de 60 000 réservistes (1). Cette mesure a engendré un vague mécontentement dans la partie ouest de l’Ukraine où plusieurs villes et villages ont procédé à des manifestations et blocages de routes (2). Les familles ont de plus en plus peur de voir leurs proches mourir au combat. Ces dernières semaines, nous avons pu voir le gouvernement ukrainien devenir de plus en plus impopulaire à cause de l’augmentation de la pauvreté, et des mesures liberticides (interdictions de plusieurs groupements politiques et de plusieurs médias) et la poursuite de la guerre. Cependant, la propagande a empêché les habitants de connaître l’étendue des dégâts à l’est du pays.

Ce rapport officiel destiné au président Porochenko et publié par The Vineyard of the Saker donne une idée précise de la mesure du désastre humanitaire qui se réalise en ce moment même dans le Dombass et révèle pourquoi la mobilisation a été ordonnée : L’armée ukrainienne, malgré sa lente avancée vers l’est, subit de très lourdes pertes jour après jour.

Les phrases suivantes sont les plus révélatrices :


[Semaine du 14 Juillet:]

- Augmentation catastrophique du nombre de déserteurs (de 3473 personnes, soit 47%),  et 1 847 personnes, 25% pour la semaine d’avant.

- Augmentation importante du nombre de disparus  (1344 personnes, 47%),  et 344 personnes, 10% pour la semaine d’avant.

- J’estime que 2/3 des unités militaires de combat actives qui participent actuellement à l’ATO (Anti Terrorist Opération) vont tout simplement cesser d’exister en aussi peu que 4 ou 5 jours.

 Les chiffres :

TOTAL DES PERTES UKRAINIENNES
  1. Morts au Combat: 1600
  2. Blessés au Combat: 4723
  3. Tanks: 35
  4. Véhicules Blindés: 96
  5. Artillerie: 38
  6. Avions: 7
  7. Hélicoptères: 2
  8. Automobiles: 104
TOTAL DES PERTES DES REBELLES
  1. Morts au Combat: 48
  2. Blessés au Combat: 64
  3. Tanks: 2
  4. Véhicules Blindés: 0
  5. Artillerie: 5
  6. Automobiles: 8

Document officiel 1 :

Rapport du chef de SBU, V.O. Nalyvaichenko, au Président de l’Ukraine, P.A. Porochenko

Letter_SBU

Entête gauche : Service de sécurité 
 de l’Ukraine. 
 16, Malopidvalna St., 
 Kiev, 01601

Tél : 226-25-64, 256-97-32, le 19 Juillet 2014, n ° 
. 5/2/2-1331

Entête droit : 
 Absolument confidentiel (Addendum 1)
Personnellement au Président de l’Ukraine, P.A. Porochenko

Écriture faite main au en haut au centre : 
 « Pour continuer jusqu’à la victoire! »
V.O. signé Nalyvaichenko 20/7 [20 Juillet]

Voici mon rapport.

Dans la période du 14 Juillet to 19th, 2014, nous assistons à une augmentation catastrophique (de 3473 personnes, soit 47%) du nombre de déserteurs dans les unités de l’armée et de la Garde nationale – en comparaison avec les chiffres de la semaine dernière (1 847 personnes, 25%). En dehors de cela, au cours de la période indiquée le nombre de disparus a aussi augmenté  (1344 personnes, 47%, la semaine dernière – 344 personnes, 10%).

Ce phénomène est lié à l’augmentation de l’activité de l’ennemi dans le Donetsk et Lugansk les régions ainsi que l’augmentation du nombre de victimes dans les rangs des structures mentionnées ci-dessus. Ces faits influencent [négativement]  le moral de combat du personnel et rends la poursuite de l’ATO (Anti Terrorist Opération)impossible. Dans le cas où la tendance négative se poursuivrait a la même vitesse, j’estime que 2/3 des unités militaires de combat actives qui participent actuellement à l’ATO vont tout simplement cesser d’exister en aussi peut que 4 ou 5 jours.

Dans le but de préserver le potentiel de combat de nos structures militaires, je propose que nous effectuons une manœuvre de retrait de nos unités militaires dans la zone autour Dobropil’ya et Smolyaninove. Après la reconstitution des stocks de munitions et le re-groupement ainsi que la rotation d’au moins 60% du personnel, nous pourrons continuer l’offensive.

signature:
Le chef du Service de sécurité ukrainien de l’Ukraine,
V. Nalyvaichenko

En Accord avec:
Le chef du Centre antiterroriste du Service de sécurité,
B. Hrytsak

Document officiel 2 :

Rapport officiel militaire ukrainien des pertes de Juillet 9-15 2014 (l ‘Arsen Avakov, ministre de l’Intérieur et V. Gritsak, chef de l’ATO)

BREAKING!

… Nous admettons la possibilité que tous les combattants aient été purgés par les séparatistes.
La concentration d’un grand nombre de combattants près de l’aéroport, ainsi que le manque de perspectives dans la conduite d’évacuation des membres de la Garde nationale de l’aéroport de Donetsk, je propose de retirer les unités de l’armée ukrainienne à la zone de Avdeevka afin de les regrouper pour une nouvelle attaque contre les forces des séparatistes.

Voici la comptabilité des pertes parmi les militaires ukrainiens, les militants (Novorossia) et les civils dans les régions de Donetsk et Lugansk (pour la période de Juillet 9-15, 2014)

TOTAL DES PERTES UKRAINIENNES
  1. Morts au Combat: 1600
  2. Blessés au Combat: 4723
  3. Tanks: 35
  4. Véhicules Blindés: 96
  5. Artillerie: 38
  6. Avions: 7
  7. Hélicoptères: 2
  8. Automobiles: 104
TOTAL DES PERTES DES REBELLES
  1. Morts au Combat: 48
  2. Blessés au Combat: 64
  3. Tanks: 2
  4. Véhicules Blindés: 0
  5. Artillerie: 5
  6. Automobiles: 8
TOTAL DES PERTES CIVILES
  1. Morts: 496
  2. Blessés: 762

 Théo Canova


Sources:

(1) Le Reichstag de Kiev franchit une étape dans la répression

(2) Ukraine, manifestation de parents dispersée et entourés par des soldats en Juillet 2014

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 06:09

 

Alerte ! Maladies en perspective !
L' "eau sale", nouvelle arme antiémeute d'Israël

LE MONDE | 29.07.2014 à 10h05 • Mis à jour le 29.07.2014 à 10h58 | Par Florence Beaugé (Jérusalem, envoyée spéciale)

 

 

Arrestation d'un Palestinien durant des échauffourées avec la police israélienne à Jérusalem Est le 25 juillet.

 

Depuis trois semaines, les Palestiniens de Jérusalem-Est endurent une punition collective d'un nouveau genre : la « dirty water », comme on l'appelle ici. Chaque fois qu'une manifestation a lieu – et il s'en produit presque chaque soir dans la partie orientale de la Ville sainte, depuis les événements de Gaza – un camion blanc passe ensuite sur les lieux et projette un mystérieux liquide pestilentiel. Tout s'en retrouve imprégné : les façades des maisons et des immeubles, les fenêtres, les trottoirs, la chaussée, les arbustes, les fleurs…

 

Que contient ce produit ? Personne ne le sait, et la police israélienne reste très discrète sur ce sujet. L'odeur qui se dégage de la « dirty water » agresse les narines. Elle colle aux vêtements et à la peau, et il est impossible de s'en débarrasser pendant deux ou trois jou...

 

L’accès à la totalité de l’article est protégé

 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/07/29/l-eau-sale-nouvelle-arme-antiemeute-d-israel_4464041_3218.html

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 03:08

 

http://caledosphere.com/2014/02/22/ukraine-guerre-civile/

2

 

A voir absolument :

Asselineau : Oui, c'est un complot contre l'Ukraine ! (vidéo à voir)

 

En savoir plus sur l'Ukraine,

le blog incontournable !

Génocide en cours...

1

CATASTROPHE. Ukraine: désertions et pertes catastrophiques au sein l’armée ukrainienne. .

Posted on juil 26, 2014 @ 20:06

60

 

Les choses vont de mal en pis en Ukraine. Malgré les chants de victoire près l’assaut donné sur Slaviansk- retrait tactique des insurgés-, les autorités, ces usurpateurs, ne savent plus où donner de la tête. L’appel des Américains au président russe Vladimir Poutine pour qu’il fasse pression sur les insurgés est vain. En effet, ceux-ci en veulent plutôt à Moscou de les avoir trahi. Néanmoins, cette tactique américaine, sempiternelle façon de rejeter la responsabilité de ses actes sur les autres ne passera pas cette fois-ci. Sur le plan confidentiel, pas de mention de la Russie car, les nouvelles autorités ukrainiennes savent très bien que ce n’est pas Moscou qui est derrière les milices du Donbass…


 

L’heure est grave. Kiev est aux abois. Entre un "Premier-ministre" qui démissionne la queue entre les jambes, une armée en déroute, un président caniche d’Obama, c’est le peuple qui trinque. Bientôt, c’est la fin de l’été. L’argent donné par l’UE et le FMI n’a finalement servi à rien, sinon à acheter des armes et payer les soldes des militaires. Tout se détériore et le vendeurs de chocolat sait que le temps presse. C’est ainsi ces rapports que nous vous présentons sont d’une gravité sans pareil. Le pays est au bord du chaos et, bien sûr, il faut chercher un bouc émissaire tout trouvé: Moscou. Or, les "qui" ont fomenté un coup d’état ? Kiev ne peut s’en prendre qu’à lui-même…


Rapports officiels ukrainiens

Rapport du chef de la SBU, VO Nalyvaichenko au Président de l’Ukraine, P. Porochenko

letter_sbu

Traduit par Valentina Lisitsa


Rubrique Gauche : Service de sécurité ukrainien. 16, Malopidvalna St., Kiev, 01601
Tel: 226-25-64, 256-97-32, le 19 Juillet 2014, n ° 5/2/2-1331
L’en-tête à droite : Absolument confidentiel (Addendum 1)
Personnellement au Président de l’Ukraine, PA Porochenko
Manuscrite à travers le dessus : «Pour continuer jusqu’à la victoire"
Signé VO Nalyvaichenko 20/7 [20 Juillet]

Je souhaite vous alerter.


Dans la période du 14 Juillet au 19 juillet, 2014, nous assistons à une augmentation catastrophique (de 3473 personnes, ou 47%) du nombre de déserteurs dans les unités de l’armée et de la Garde nationale – en comparaison avec les chiffres de la semaine dernière (1 847 personnes, soit s25%). En dehors de cela, au cours de la période indiquée, le nombre de disparus a augmenté aussi bien (1344 personnes, 47%, la semaine dernière – 344 personnes, soit 10%).

Ce phénomène est lié à l’augmentation de l’activité de l’ennemi dans les régions de Donetsk et de Lugansk, ainsi que l’augmentation du nombre de victimes dans les rangs des structures mentionnées ci-dessus. Ce fait [négatif] influence les combats, la dignité du personnel et rend impossible la poursuite de notre offensive. Dans le cas où cette tendance négative se poursuivra, surtout au même niveau, j’estime que 2/3 des unités militaires de combat actives qui participent actuellement à l’opération anti-terroriste vont tout simplement cesser d’exister dans les 4 à 5 jours.

Dans le but de préserver le potentiel de combat de nos structures militaires, je propose que nous effectuons une manœuvre de retrait de nos unités militairement dans les zones autour de Dobropil’ya et Smolyaninove. Après la reconstitution des stocks de munitions, le regroupement ainsi que la rotation du personnel d’au moins 60% des éléments, nous pourrons alors continuer l’offensive.

Signé ,
Le chef du Service de sécurité ukrainien,
V. Nalyvaichenko
Ampliation,
le chef du Centre antiterroriste du Service de sécurité,
B. Hrytsak 

Comme si ça ne suffisait pas, un rapport est venu appuyer les inquiétudes de la SBU. Alors, l’avion Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines a-t-il été abattu pour permettre à Kiev de respirer et d’attirer l’attention sur lui pour demander de l’aide aux Occidentaux ? Sans doute. D’ailleurs, que ce soient les Etats-Unis ou l’UE, on voit bien comment des sanctions scélérates, sans la moindre preuve, sont prises contre des responsables russes ou ukrainiens. Une fuite en avant de la dictature américao-occidentale. En effet, ils disent être des démocrates mais refusent la table des négociations que la Russie promeut depuis…

Rapport militaire ukrainien officiel des pertes pour juillet, entre le 9 et le 15, 2014

(Arsen Avakov, ministre de l’Intérieur et V. Gritsak, chef de l’ATO)

Traduit par Gleb Bazov


… Nous admettons la possibilité que tous les combattants ont été purgés par les séparatistes.

Dans le manque de concentration d’un grand nombre de combattants près de l’aéroport, ainsi que le manque de perspectives dans la conduite d’évacuation des membres de la Garde nationale de l’aéroport de Donetsk, nous proposons de retirer les unités de l’armée ukrainienne dans la zone de Avdeevka, afin de les regrouper pour une nouvelle offensive contre les forces séparatistes.

Une comptabilité des pertes parmi les militaires ukrainiens, les militants et les civils à Donetsk et Lugansk (les régions pour la période de juillet 9-15, 2014)


Total des pertes ukrainiennes
Tués au combat: 1600
Blessés en action: 4723
Réservistes: 35
Véhicules blindés de combat: 96
Artilleries: 38
Avions: 7
Hélicoptères: 2
Automobiles: 104
Total des pertes de la Milice
Tués dans l’action: 48
Blessés en action: 64
Réservistes: 2
Blindés de combat Véhicules: 0
Artilleries: 5
Automobiles: 8
Total des pertes civiles
Tués: 496
Blessés: 762
Signé et Soumis par :
Arsen Avakov (ministre de l’Intérieur) et V. Gritsak (chef de l’ATO) .

 

http://allainjules.com/2014/07/26/catastrophe-ukraine-desertions-et-pertes-catastrophiques-au-sein-larmee-ukrainienne/

 

 

 

Malformations

palestiniens-TB-pic.php.jpg

 

Génocide Gaza, sournois, qui ne dit pas son nom,

mais bien réel, peu à peu

(cf à travers cancers, naissances de malformés..)

Et France au service d'Israël


Hollande souille la France - Lettre ouverte de JJ.Candelier - Génocide Gaza
La France désormais colonie d'Israël, est devenue l'ombre d'elle-même

 

 

 

Photo : Pierre Barbancey

Le chirurgien norvégien Erik Fosse montre les brûlures à la cuisse d'un blessé amputé. Les effets du DIME. Photo : Pierre Barbancey
Israël : à chaque offensive de Tsahal son arme polémique

Obus à fléchettes, phosphore blanc, bombes à sous-munitions... Lors de ses dernières opérations, l'armée israélienne a toujours été pointée du doigt pour l'utilisation d'une arme controversée.

Shoah des Palestiniens: Les armes de destruction massive d'Israël


Israël utiliserait le DIME, une arme particulièrement effroyable


Israël bientôt poursuivi par la CPI

pour crimes de guerre ?

25 juillet 2014 par agenceinfolibre

Une plainte a été déposée à la Cour Pénale Internationale par maître Gilles Devers contre Israël, mandaté par Saleem Al-Saqqa (le Ministre palestinien de la Justice) et Ismail Jabr (Procureur général de la Cour de Gaza). Selon Gilles Devers, cette plainte a de bonnes chances d’aboutir au

 

 

Tout est ici :

Gaza en vidéos, en liens. Comprendre le conflit israélo-palestinien


.Palestine-terrorisme.jpg .

  Le bêtisier  de Tsahal.

En prime, le show de Ghouni,

son idéal féminin est Caroline Fourest !

FOUS RIRES garantis !


 

Gaza : Son héroïque défense,

ce que les médias ne vous disent pas

sur cette sale guerre

Alerte ! Gaza: Réacteurs nucléaires, ports, villes et avion israéliens visés

 

 

Photo : == COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 25 JUILLET 2014 SUR LES MASSACRES DE GAZA == LE BUREAU NATIONAL DE L'UPR DEMANDE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS DE S'EXPLIQUER SUR LE « DEUX POIDS DEUX MESURES » DE SA POLITIQUE ÉTRANGÈRE ET SUR LES RAISONS DE L'ABSENCE DE SANCTIONS CONTRE ISRAËL. Lire : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/gaza-lupr-demande-au-gouvernement-de-sexpliquer-sur-son-2-poids-2-mesures-et-sur/10152154992607038

Gaza : Communiqué de presse (début)

 

Compte tenu de la gravité des événements en cours, le Bureau National de l’UPR, spécialement réuni à cet effet, a jugé nécessaire de faire de nouveau le point sur la situation à Gaza et sur l’attitude des autorités françaises.


Nous rappelons que l’UPR a déjà publié un communiqué, le 10 juillet, pour dénoncer la position déséquilibrée, et non conforme au droit international, du communiqué officiel diffusé par François Hollande la veille, 9 juillet. Lequel apportait un soutien inconditionnel à Israël dans le conflit en cours à Gaza, sans même formuler un mot de compassion pour les Palestiniens.


Notre communiqué du 10 juillet a exposé de façon très détaillée la position de l’UPR sur le conflit israélo-palestinien.

 

Nous estimons que, sur ce conflit comme en toute autre circonstance, la France, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, doit s’en tenir strictement au respect et à l’action en faveur du droit international, tel qu’il résulte notamment des résolutions du Conseil de Sécurité et de tous les traités et conventions pertinents.


suite ici :

Gaza : l’UPR demande au gouvernement français de s’expliquer sur le « deux poids deux mesures » de sa politique étrangère et sur les raisons de l’absence de sanctions contre Israël


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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 04:00

 

Etats-Unis : Assassinats légaux par télécommande
Xavière Jardez
Lundi 11 Février 2013


Etats-Unis : Assassinats légaux par télécommande

 

Selon un document publié par le Département de la Justice américain, le 4 février 2013, l’administration américaine peut en toute légalité assassiner un citoyen américain  hors des Etats-Unis si la cible est « un haut chef opérationnel »  d’Al-Qaïda ou d’un groupe associé et pose une menace imminente aux Etats-Unis.


Le document définit de manière très élastique la « menace imminente » comme n’étant pas obligatoirement basée sur des renseignements obtenus sur une attaque spécifique mais « doit comprendre des considérations sur un créneau pertinent de possibilités ». C'est-à-dire pas  « dans un futur immédiat ». Pour l’Union des libertés publiques américaine, le droit du président de déclarer des Américains, « une menace, et de les tuer loin d’un champ de bataille reconnu et sans intervention judiciaire avant ou après les faits », à savoir en leur déniant leurs droits constitutionnels, est « une extension étonnante du pouvoir exécutif ».


C’est ainsi qu’en septembre 2011, Anwar al-Awalaki et son fils de 16 ans, ainsi que trois autres Américains furent assassinés au Yémen par des frappes de drones.


Le récent débat suscité par la nomination au poste de directeur de la CIA de John Brennam, haut responsable sous l’administration Bush et partisan du recours à outrance des drones et suspecté d’avoir encouragé des techniques de torture comme la planche à eau (waterboarding), n’est pas simplement la réponse - un peu forcée-  aux promesses de transparence faites par Obama, mais correspond un processus de légalisation rétroactif  d’actions prises par son administration ainsi que des explications à fournir aux Américains eux-mêmes, aux défenseurs des libertés publiques  et aux alliés des Etats-Unis.  


De 54 frappes sous l’administration Bush, on est passé à 311 sous l’administration d’Obama, prix Nobel de la paix. Le nombre de civils tués au Pakistan, au Yémen,  en Somalie, est difficile à connaître mais il s’établit pour le seul Yémen à 150 personnes identifiées depuis 2008. Mais pour ces derniers, la question de droits n’est même pas  posée puisque les Nations unies reconnaissent implicitement le recours aux drones par le biais de la légitime défense des Etats-Unis. Etre sur la liste des cibles suffit à justifier l’assassinat en appuyant sur un bouton comme pour les jeux vidéo.

http://www.france-irak-actualite.com/

 

http://www.alterinfo.net/Etats-Unis-Assassinats-legaux-par-telecommande_a86700.html

 

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ACTUALITE  GUERRE :

 

Un journaliste français est incarcéré dans l'Irak détruit, silence médias

La lutte des grévistes de la faim palestiniens - Campagne internationale contre les produits israéliens

L'Iran est-il en train de devenir la première cyberpuissance, menaçant même les USA ?

 

 

C'est Lévy qui a tué Chokri

Le rôle de BH Lévy dans tous les conflits, guerres, déstabilisations (Opinion)

Mali : Le son du canon pour couvrir le chuchotement des mutins

 

 

israel-syrie 2

 

Israël bénéficiaire discret de la crise en Syrie. Provocations de Netanyahu

 

 

Actualité vue de Russie :

 

 

www.prorussia.tv

 

. 

http://www.mecanopolis.org/?p=27008

 

L'essayiste, géopolitologue indépendant, Jean-Michel Vernochet

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Stratégie du chaos impérialisme-Islam - Collusion USA Frères Musulmans

Agenda machiavélique des mondialistes. Chaos pays arabes. Vers religion unique

La guerre mondiale qui rôde (Chantal Dupille, JM Vernochet), + vidéo

 

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 00:34

 

salvadordeathsquad

Image: Escadrons de la mort du Salvador

Terrorisme à “visage humain”: L’histoire des escadrons de la mort des États-Unis
Global Research, janvier 17, 2013



Image: Escadrons de la mort du Salvador

Le recrutement d’escadrons de la mort relève d’un programme bien établi de l’armée et des services de renseignement. L’histoire des assassinats ciblés ainsi que du financement et de l’appui clandestins à des brigades terroristes par les États-Unis est longue, macabre et remonte à la guerre du Vietnam.

Alors que les forces gouvernementales continuent à confronter l’« Armée syrienne libre » (ASL) autoproclamée, les racines historiques de la guerre clandestine occidentale en Syrie, laquelle a provoqué de nombreuses atrocités, doit être entièrement révélée.

Dès le début en mars 2011, les États-Unis et leurs alliés ont soigneusement planifié et soutenu la formation d’escadrons de la mort et l’incursion de brigades terroristes.

Le programme de recrutement et la formation de brigades terroristes à la fois en Irak et en Syrie ont été calqués sur « l’option Salvador », un « modèle terroriste » de massacres commis par des escadrons de la mort soutenus par les États-Unis en Amérique centrale. Cette option a d’abord été appliquée au Salvador, au plus fort de la résistance contre la dictature militaire, entraînant la mort d’environ 75 000 personnes.

La formation d’escadrons de la mort en Syrie s’inspire de l’histoire et de l’expérience des brigades terroristes en Irak appuyées par les États-Unis dans le cadre du programme de « contre-insurrection » du Pentagone.

La création d’escadrons de la mort en Irak

negroponte3.jpgLes escadrons de la morts soutenus par les États-Unis on été recrutés en Irak en 2004-2005 dans le cadre d’une initiative lancée sous la direction de l’ambassadeur étasunien John Negroponte [image à droite], envoyé à Bagdad par le département d’État en juin 2004.

Negroponte était « l’homme de la situation ». À titre d’ambassadeur au Honduras de 1981 à 1985, Negroponte a joué un rôle clé dans l’appui et la supervision des Contras du Nicaragua, établis au Honduras, et le contrôle des escadrons de la mort de l’armée hondurienne.

« Sous le règne du général Gustavo Alvarez Martinez, le gouvernement militaire du Honduras a été un proche allié du gouvernement Reagan tout en faisant « disparaître » des dizaines d’opposants politiques à la manière classique des escadrons de la mort.

En janvier 2005, le Pentagone, a confirmé qu’il envisageait :

[F]ormer des commandos de combattants kurdes et chiites pour cibler des chefs de l’insurrection irakienne [Résistance] dans un changement stratégique emprunté à la lutte des États-Unis contre les guérilleros gauchistes en Amérique centrale il y a 20 ans ».

En vertu de la soi-disant « option Salvador », les forces étasuniennes et irakiennes seraient envoyées pour tuer ou enlever des chefs de l’insurrection, même en Syrie, où l’on croit que certains se cachent [...]

Les commandos seraient controversés et demeureraient probablement secrets.

À l’heure actuelle, l’expérience des « escadrons de la morts » en Amérique centrale est toujours douloureuse pour bien des gens et a contribué à souiller l’image des États-Unis dans la région.

À l’époque, l’administration Reagan a financé et formé des équipes de forces nationalistes afin de neutraliser les chefs rebelles salvadoriens et leurs sympathisants [...]

John Negroponte, l’ambassadeur étasunien à Bagdad, était alors à l’avant plan comme ambassadeur au Honduras de 1981 à 1985.

Les escadrons de la mort étaient une caractéristique brutale de la politique latino-américaine de l’époque [...]

Au début des années 1980 l’administration du président Reagan finançait et aidait à former les Contras nicaraguayen situés au Honduras dans le but de chasser le régime sandiniste du Nicaragua. L’équipement des Contras était acheté avec de l’argent provenant de la vente illégale d’armes étasuniennes à l’Iran, un scandale qui aurait pu renverser M. Reagan.

Le but de la proposition du Pentagone en Irak, [...] est de suivre ce modèle [...]

Il est difficile de dire si l’objectif principal des missions serait d’assassiner les rebelles ou de les enlever pour les interroger. Toute mission en Syrie serait probablement entreprise par des Forces spéciales étasuniennes.

On ignore également qui assumerait la responsabilité d’un tel programme – le Pentagone ou la Central Intelligence Agency (CIA). De telles opérations clandestines ont traditionnellement été dirigées par la CIA, indépendamment de l’administration, donnant la possibilité aux représentants officiels étasuniens de nier être au courant de leur existence. (El Salvador-style ‘death squads’ to be deployed by US against Iraq militants – Times Online, 10 janvier 2005, c’est l’auteur qui souligne.)

Alors que le but affiché de « l’option Salvador irakienne » était de « supprimer l’insurrection », les brigades terroristes parrainées par les États-Unis étaient impliquées en pratique dans des massacres successifs de civils en vue de fomenter de la violence interconfessionnelle. La CIA et le MI6 supervisaient pour leur part des unités d’« Al-Qaïda en Irak » impliquées dans des assassinats ciblés contre la population chiite. Fait significatif, les escadrons de la mort étaient intégrés et conseillés par des Forces spéciales étasuniennes.

Robert Stephen Ford, nommé ultérieurement ambassadeur des États-Unis en Syrie, était membre de l’équipe de Negroponte à Bagdad en 2004-2005. En janvier 2004 il a été envoyé à titre de représentant étasunien dans la ville chiite de Najaf, le bastion de l’armée Mahdi avec laquelle il a pris contact.

En janvier 2005, Robert S. Ford a été nommé conseiller du ministre pour les affaires politiques à l’ambassade étasunienne, sous la direction de l’ambassadeur John Negroponte. Il ne faisait pas seulement partie du cercle restreint de Negroponte, il était aussi son partenaire dans la mise en oeuvre de l’option Salvador. Une partie du travail de terrain avait été effectuée à Najaf avant le transfert de Ford à Bagdad.

fordrobert3.jpgJohn Negroponte et Robert Stephen Ford ont été chargés du recrutement des escadrons de la mort irakiens. Alors que Negroponte coordonnait l’opération à partir de son bureau à l’ambassade des États-Unis, Robert S. Ford, qui parle couramment l’arabe et le turc, avait la tâche d’établir des contacts stratégiques avec les milices chiites et kurdes à l’extérieur de la « zone verte ».

Deux autres représentants de l’ambassade, à savoir Henry Ensher (adjoint de Ford) ainsi qu’un représentant plus jeune de la section politique, Jeffrey Beals, ont joué un rôle important dans l’équipe Negroponte « en discutant avec un éventail d’Irakiens, incluant des extrémistes ». (Voir The New Yorker, 26 mars 2007) L’ancien ambassadeur étasunien en Albanie (2002-2004), James Franklin Jeffrey, est un autre individu clé de l’équipe Negroponte. En 2010, il a été nommé ambassadeur des États-Unis en Irak (2010-2012).

Negroponte a également amené dans l’équipe un de ses anciens collaborateurs du temps de son apogée au Honduras, le colonel James Steele (à la retraite) :

Dans le cadre de « l’option Salvador » Negroponte était assisté par son collègue des années 1980 en Amérique centrale, le colonel à la retraite James Steele. Steele, dont le titre à Bagdad était conseiller pour les Forces de sécurité irakiennes, supervisait la sélection et la formation de membres de l’organisation Badr et de l’armée Mehdi, les deux plus grandes milices shiite en Irak, afin de cibler les dirigeants et d’appuyer des réseaux de résistance principalement sunnites. On ignore si cela a été planifié ou non, mais ces escadrons de la mort ont rapidement échappé à tout contrôle, et sont devenus la première cause de décès en Irak.

Que cela soit intentionnel ou non, la multitude de corps torturés et mutilés qui aboutissent dans les rues de Bagdad chaque jour est générée par les escadrons de la mort propulsés par John Negroponte. Et c’est cette violence interconfessionnelle soutenue par les États-Unis qui a mené à ce désastre infernal qu’est l’Irak aujourd’hui. (Dahr Jamail, Managing Escalation: Negroponte and Bush’s New Iraq Team,. Antiwar.com, 7 janvier 2007.)

Scan.jpgSelon le député Dennis Kucinich, « le colonel Steele était responsable de la mise en oeuvre d’un plan au Salvador dans le cadre duquel des milliers de Salvadoriens sont « disparus » ou ont été assassinés, dont l’archevêque Oscar Romero et quatre religieuses étasuniennes ».

Dès sa nomination à Bagdad, le colonel Steele a été assigné à une unité de contre-insurrection connue sous le nom de « Commando spécial de police » dirigée par le ministère irakien de l’Intérieur. (Voir ACN, La Havane, 14 juin 2006.)

Des reportages confirment que « l’armée étasunienne a transféré de nombreux prisonniers à la Brigade des loups (Wolf Brigade), le second bataillon redouté des commandos spéciaux du ministère de l’Intérieur », lequel était justement supervisé par le colonel Steele :

« Des soldats et des conseillers étasuniens se tenaient à l’écart et ne faisaient rien » pendant que des membres de la Brigade des loups battaient et torturaient les prisonniers. Les commandos du ministère de l’Intérieur ont pris le contrôle de la bibliothèque publique à Samarra et l’ont transformée en centre de détention, a-t-il affirmé. Une entrevue menée par Maass [du New York Times] en 2005 à la prison improvisée en compagnie du conseiller militaire étasunien de la Brigade des loups, le colonel James Steele avait été interrompue par les cris terrifiants d’un prisonnier à l’extérieur. Steele aurait été employé auparavant comme conseiller pour réprimer l’insurrection au Salvador. (Ibid. C’est l’auteur qui souligne.)

Une autre figure notoire ayant joué un rôle dans le programme de contre-insurrection en Irak est l’ancien commissaire de la police de New York Bernie Kerik [photo : Bernie Kerik à l’Académie de police de Bagdad avec des gardes du corps]. En 2007, il a fait face à 16 chefs d’accusation criminelles devant la Cour fédérale.

Kerik walks amidst a phalanx of bodyguards during visit to the Police Academy in Baghdad, July 2003.Kerik a été nommé par l’administration Bush au début de l’occupation en 2003 pour aider à organiser et former les Forces policières irakiennes. Durant son court passage en 2003, Bernie Kerik, qui a pris le poste de ministre de l’Intérieur par intérim, a oeuvré à l’organisation d’unités terroristes au sein des Forces policières irakiennes :

Envoyé en Irak pour remettre les forces de sécurité irakiennes à l’ordre, Kerik se décrivait comme “ministre irakien de l’intérieur par intérim”. Les conseillers de la police britannique l’appelaient “le Terminator de Bagdad”. (Salon, 9 décembre 2004, C’est l’auteur qui souligne.)

Sous la direction de Negroponte à l’ambassade des États-Unis à Bagdad, une vague clandestine de meurtres de civils et d’assassinats ciblés a été déclenchée. Des ingénieurs, des médecins, des scientifiques et des intellectuels étaient également ciblés.

L’auteur et analyste géopolitique Max Fuller a documenté en détail les atrocités commises dans le cadre du programme de contre-insurrection financé par les États-Unis.

L’apparition des escadrons de la mort a d’abord été soulignée en mai cette année [2005], [...] des dizaines de corps ont été trouvés, jetés nonchalamment [...] dans des zones inhabitées autour de Bagdad. Toutes les victimes portaient des menottes, avaient les yeux bandés et avaient été tuées d’une balle dans la tête. Des signes indiquaient par ailleurs que de nombreuses victimes avaient été brutalement torturées [...]

Les preuves étaient suffisamment concluantes pour que l’Association des chercheurs musulmans (AMS), une importante organisation sunnite, publie une déclaration dans laquelle elle accuse les forces de sécurité attachées au ministère de l’Intérieur et à la Brigade Badr, l’ancien bras armé du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), d’être à l’origine des meurtres. L’Association a par ailleurs accusé le ministère de l’Intérieur de faire du terrorisme d’État. (Financial Times)

Les commandos de police et la Brigade des loups étaient supervisés par le programme de contre-insurrection étasunien du ministère irakien de l’Intérieur :

Les commandos de police ont été formés sous la tutelle expérimentée et la supervision d’anciens combattants étasuniens de la contre-insurrection et ont mené, dès le départ, des opérations conjointes avec les unités d’élite et extrêmement secrètes des forces spéciales étasuniennes. (Reuters,National Review Online)

[...] James Steele, un ancien agent des forces spéciales des États-Unis a joué un rôle clé dans la formation des Commandos spéciaux de la police. James Steele a fait ses premières armes au Vietnam avant d’aller diriger la mission des États-Unis au Salvador à l’apogée de la guerre civile.

Steven Casteel est un autre collaborateur étasunien, celui-là même qui, à titre de conseiller principal du ministère de l’Intérieur, a balayé du revers de la mains des accusations graves et bien fondées de violation consternantes des droits humains en les qualifiant de « rumeurs et insinuations ». À l’instar de Steele, il a acquis une expérience considérable en Amérique latine, en participant en ce qui le concerne à la chasse au baron de la cocaïne, Pablo Escobar, lors de la guerre contre la drogue en Colombie dans les années 1990 [...]

La feuille de route de Casteel est significative car ce genre de rôle de soutien à la collecte de renseignement et la production de listes de décès sont caractéristiques de l’implication des États-Unis dans des programmes de contre-insurrection et constituent le fil conducteur sous-jacent à des folies meurtrières qui peuvent sembler aléatoires et désordonnées.

De tels génocides planifiés correspondent entièrement à ce qui se passe en Irak aujourd’hui [2005]. Ils correspondent également au peu d’information dont nous disposons à propos des Commandos spéciaux de la police, faits sur mesure pour fournir au ministère de l’Intérieur des forces spéciales ayant une capacité de frappe (Département de la défense des États-Unis). En conservant ce rôle, le quartier général du Commando de la police est devenu la plaque tournante nationale d’un centre de commandement, de contrôle, de communication, d’informatique et d’opérations de renseignement, gracieuseté des États-Unis. (Max Fuller, op. cit.)

Le travail préparatoire effectué sous Negroponte en 2005 a été mis en pratique sous son successeur, l’ambassadeur Zalmay Khalilzad. Robert Stephen Ford a assuré la continuité du projet avant d’être nommé ambassadeur en Algérie en 2006, ainsi qu’à son retour à Bagdad comme chef de mission adjoint en 2008.

Opération « Contras syriens »: Leçons de l’expérience irakienne

L’horrible version irakienne de l’« option Salvador » sous la direction de l’ambassadeur John Negroponte a servi de « modèle » à la mise sur pied des Contras de l’« Armée syrienne libre ». Robert Stephen Ford a été sans aucun doute impliqué dans l’implantation du projet des Contras syriens, à la suite de sa réaffectation à Bagdad comme chef de mission adjoint en 2008.

Le but en Syrie était de créer des divisions entre les factions sunnites, alaouites, chiites, kurdes, druzes et chrétiennes. Alors que le contexte syrien est complètement différent de celui de l’Irak, il existe des similitudes frappantes dans la manière dont les tueries et les atrocités sont commises.

Un reportage publié par Der Spiegel sur les atrocités commises dans la ville syrienne de Homs confirme l’existence d’un processus sectaire organisé de massacres et d’exécutions extrajudiciaires comparables à ceux menés par les escadrons de la mort soutenus par les États-Unis en Irak.

À Homs, les citoyens étaient régulièrement catégorisés comme « prisonniers » (chiites, alaouites) et « traitres ». Les « traitres » sont des civils sunnites situés dans les zones urbaines occupées par les rebelles et qui expriment leur désaccord ou leur opposition au règne de la terreur de l’ASL.

Depuis l’été dernier [2011], nous avons exécuté un peu moins de 150 hommes, ce qui représente environ 20 % de nos prisonnier », a déclaré Abu Rami [...] Mais les traitres dans leurs propres rangs ont occupé les bourreaux de Homs plus que les prisonniers de guerre. « Si nous surprenons un sunnite en train d’espionner ou si un citoyen trahit la révolution, nous faisons ça rapidement », a dit le combattant. Selon Abu Rami, la brigade d’enterrement d’Hussein a mis à mort entre 200 et 250 traitres depuis le début du soulèvement. (Der Spiegel, 30 mars 2012)

Le projet nécessite un programme initial de recrutement et de formation de mercenaires. Des escadrons de la mort incluant des unités salafistes libanaises et jordaniennes sont entrés en Syrie par sa frontière méridionale avec la Jordanie à la mi-mars 2011. Une bonne partie du travail préparatoire était déjà effectué à l’arrivée de Robert Stephen Ford à Damas en janvier 2011.

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L’ambassadeur Ford à Hama au début juillet 2011

La nomination de Ford comme ambassadeur en Syrie a été annoncée au début 2010. Les relations diplomatiques avaient été interrompues en 2005 à la suite de l’assassinat de Rafick Hariri et pour lequel Washington avait accusé la Syrie. Ford est arrivé à Damas à peine deux mois avant le début de l’insurrection.

L’Armée syrienne libre (ASL)
syriafree-army1-e1357355444924.jpgWashington et ses alliés ont répliqué en Syrie les caractéristiques essentielles de l’« option Salvador irakienne », menant à la création de l’Armée syrienne libre et ses diverses factions terroristes, dont les brigades Al-Nosra affiliées à Al-Qaïda.

Bien que la création de l’ASL ait été annoncée en juin 2011, le recrutement et la formation des mercenaires étrangers a débuté bien avant.

À bien des égards, l’ASL est un écran de fumée. Les médias occidentaux la présente comme une véritable entité militaire résultant des défections massives des forces gouvernementales. Le nombre de déserteurs n’était toutefois ni significatif ni suffisant pour établir une structure militaire cohérente avec des fonctions de commandement et de contrôles.

L’ASL ne constitue pas une entité militaire professionnelle. Il s’agit plutôt d’un réseau informel de brigades terroristes distinctes, composées de nombreuses cellules paramilitaires opérant dans différentes parties du pays.

Chacune de ces organisations opère indépendamment des autres. L’ASL n’exerce pas véritablement de fonctions de commandement et de contrôle, dont la liaison entre ces diverses entités paramilitaires. Ces dernières sont contrôlées par les forces spéciales et les agents du renseignement parrainés par les États-Unis et l’OTAN et intégrés aux rangs des formations terroristes sélectionnées.

Ces forces spéciales sur le terrain (bien entraînées et dont bon nombre sont des employés d’entreprises privées de sécurité) sont régulièrement en contact avec les unités de commandement de l’armée et du renseignement des États-Unis, de l’OTAN et leurs alliés (dont la Turquie). Il n’y a pas de doute que ces forces spéciales intégrées sont elles aussi impliquées dans les attaques soigneusement planifiées et dirigées contre des édifices gouvernementaux, des complexes militaires, etc.

Les escadrons de la mort sont des mercenaires entraînés et recrutés par les États-Unis, l’OTAN, leurs alliés du Conseil de coopération du Golfe et la Turquie. Ils sont supervisés par des forces spéciales alliées (dont les SAS britanniques et les parachutistes français) et des firmes de sécurité privées à contrat avec l’OTAN et le Pentagone. À cet égard, des reportages confirment l’arrestation par le gouvernement syrien de 200 à 300 employés d’entreprises privées de sécurité ayant intégré les rangs rebelles.

Le Front Jabhat Al-Nosra

Le Front Jabhat Al-Nosra, responsable de plusieurs attaques à la bombe très médiatisées et qui serait affilié à Al-Qaïda, est décrit comme le groupe de combattant le plus efficace de « l’opposition ». Les opérations d’Al-Nosra, considéré comme un ennemi des États-Unis (figurant sur la liste des organisations terroristes du département d’État), portent néanmoins les empreintes de la formation paramilitaire, des tactiques de terreur et des systèmes d’armes étasuniens. Les atrocités commises contre des civils par Al-Nosra (financé clandestinement par les États-Unis et l’OTAN) sont semblables à celles perpétrées par les escadrons de la mort soutenus par les États-Unis en Irak.

Pour citer le chef d’Al-Nosra à Alep, Abu Adnan : “Jabhat Al-Nosra compte dans ses rangs des vétérans syriens de la guerre en Irak, des hommes qui mettent de l’avant leur expérience en Syrie, particulièrement dans la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI).

Comme en Irak, la violence entre factions et le nettoyage ethnique ont été fortement encouragés. En Syrie, les escadrons de la mort soutenus par les États-Unis et l’OTAN ont ciblé les communautés alaouites, shiite et chrétiennes. Les communautés alaouites et chrétiennes sont les principales cibles du programme d’assassinat et cela est confirmé par l’agence de nouvelles du Vatican.

Les chrétiens d’Alep sont victimes de la mort et de la destruction causées par les combats qui affectent la ville depuis des mois. Les quartiers chrétiens ont récemment été frappés par les forces rebelles qui luttent contre l’armée régulière, causant l’exode des civils.

Certains groupes de la brutale opposition, où se trouvent également des djihadistes « tirent sur des maisons et des édifices appartenant à des chrétiens pour forcer les occupants à fuir et en prendre possession [nettoyage ethnique] » (Agence Fides, 19 octobre 2012.)

« Les militants salafistes, a déclaré l’évêque, continuent à commettre des crimes contre les civils et à contraindre des gens à se battre. Les extrémistes sunnites fanatiques mènent fièrement une guerre sainte, particulièrement contre les alaouites. Lorsque des terroristes cherchent à vérifier l’identité religieuse d’un suspect, ils lui demandent de citer la généalogie en remontant jusqu’à Moïse et de réciter une prière que les alaouites ont abandonné. Les alaouites n’ont aucune chance de s’en sortir vivants. » (Agence Fides, 4 juin 2012.)

Des reportages confirment le flot d’escadrons de la mort salafistes et affiliés à Al-Qaïda entrant en Syrie sous les auspices des Frères musulmans dès le début de l’insurrection en mars 2011.

De plus, rappelant l’enrôlement des moudjahidines pour mener le djihad (guerre sainte) de la CIA à l’apogée de la guerre soviéto-afghane, l’OTAN et le haut commandement turc ont initié, selon des sources du renseignement israélien :

[U]ne campagne de recrutement de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et du monde musulman pour se battre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque hébergerait et formerait ces volontaires et assurerait leur passage en Syrie. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011.)

Les entreprises privées de sécurité et le recrutement de mercenaires
A Secret Army of Mercenaries for the Middle East and North AfricaSelon les reportages, les entreprises privées de sécurité oeuvrant dans les pays du Golfe sont impliquées dans le recrutement et la formation de mercenaires.

Bien qu’ils ne soient pas spécifiquement destinés au recrutement de mercenaires destinés à la Syrie, certains reportages indiquent la création de camps d’entraînement au Qatar et aux Émirats arabes unis. (EAU).

Dans la ville militaire de Zayed (EAU), « une armée secrète est en train de se former », dirigée par Xe Services, anciennement connu sous le nom de Blackwater. L’entente des EAU visant la création de camps militaires pour la formation des mercenaires a été signée en juillet 2010, neuf mois avant les offensives guerrières en Libye et en Syrie.

Selon des informations récentes, des firmes de sécurité à contrat avec l’OTAN et le Pentagone sont impliquées dans la formation des escadrons de la mort de l’« opposition » sur l’utilisation d’armes chimiques :

Les États-Unis et certains alliés européens utilisent des entrepreneurs à contrat avec la Défense pour apprendre aux rebelles syriens à sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont déclaré un représentant des États-Unis et plusieurs diplomates de haut rang dimanche à CNN. (CNN Report, 9 décembre 2012.)

Les noms des entreprises en question n’ont pas été révélés.

Derrière les portes closes du département d’État des États-Unis

Robert Stephen Ford faisait partie d’une petite équipe du département d’État supervisant le recrutement et la formation des brigades terroristes avec Derek Chollet et Frederic C. Hof, un ancien partenaire d’affaires de Richard Armitage, ayant agit à titre de « coordonateur spécial de Washington pour la Syrie ». Derek Chollet a récemment été nommé au poste de secrétaire adjoint à la Défense et coordonateur pour les Affaires de sécurité internationale (ASI).

Cette équipe agissait sous la direction de (l’ancien) secrétaire d’État adjoint aux Affaires du Proche-Orient Jeffrey Feltman.

L’équipe de Feltman était étroitement liée au processus de recrutement et de formation des mercenaires en provenance de la Turquie du Qatar, de l’Arabie Saoudite et de la Libye (gracieuseté du régime post-Kadhafi qui a envoyé en Syrie six cent troupes du Groupe islamique combattant en Libye (GICL) en les faisant passer par la Turquie dans les mois ayant précédé l’effondrement du gouvernement de Kadhafi.)

Le secrétaire d’États adjoint Jeffrey Feltman était en contact avec les ministres saoudien et qatari des Affaires étrangères, le prince Saud al-Faisal et le cheik Hamad bin Jassim. Il était aussi en charge du bureau de Doha pour la « coordination spéciale de la sécurité » lié à la Syrie et qui incluait des représentants de la Libye et des agences de renseignement occidentales et du CCG. Le prince Bandar bin Sultan, membre éminent et controversé du renseignement saoudien faisait également partie du groupe. (Voir Press Tv, 12 mai 2012.)

Feltman.jpgEn juin 2012, Jeffrey Feltman (image) a été nommé Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, un poste stratégique consistant, en pratique, à établir le programme de l’ONU (pour le compte de Washington) relatif à la « résolution de conflit » dans divers « points chauds » à travers le monde (incluant la Somalie, le Liban, la Libye, la Syrie, le Yémen et le Mali). Ironiquement, les pays où l’ONU doit « résoudre des conflits » sont ceux ciblés par des opérations clandestines des États-Unis.

En liaison avec le département d’État étasunien, l’OTAN et ses commissionnaires du CCG à Doha et Ryad, Feltman est l’homme de Washington derrière le « plan de paix » de l’envoyé spécial de l’ONU Lakhdar Brahmi.

Entre-temps, en feignant d’accorder de l’importance à l’initiative de paix de l’ONU, les États-Unis et l’OTAN ont accéléré le processus de recrutement et la formation de mercenaires en réaction aux lourdes pertes essuyées par les forces rebelles de l’« opposition ».

La « phase finale » en Syrie proposée par les États-Unis n’est pas le changement de régime, mais la destruction de l’État-nation que constitue la Syrie.

Le déploiement des escadrons de la mort l’« opposition » ayant pour mandat de tuer des civils relève de cette entreprise criminelle.

« Le terrorisme à visage humain » est défendu par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui représente le porte-parole des « interventions humanitaires » de l’OTAN en vertu de la doctrine de la « responsabilité de protéger » (R2P).

Les atrocités commises par les escadrons de la mort des États-Unis et de l’OTAN sont imputées nonchalamment au gouvernement de Bachar Al-Assad. Selon la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Navi Pillay :

« Ces importantes pertes de vies auraient pu être évitées si le gouvernement syrien avait choisi un autre chemin que celui de la répression sans pitié de ce qui étaient au départ des manifestations pacifiques et légitimes de civils non armés. » (Cité dans Stephen Lendman, UN Human Rights Report on Syria: Camouflage of US-NATO Sponsored Massacres, Global Research, 3 janvier 2012.)

« L’indicible objectif » de Washington consiste à diviser l’État-nation syrien en plusieurs entités politiques « indépendantes » selon des frontières ethniques et religieuses.

 

Article original : Terrorism with a “Human Face”: The History of America’s Death Squads

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

 

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Guerre et mondialisation

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:32

 

8 mai 2012

Aujourd’hui encore, les projectiles de l’OTAN sèment la mort au Kosovo et en Métohie parmi les Albanais et les Serbes, mais aussi parmi les soldats de la KFOR et le personnel de l’UNMIK.

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Ce n’est pas sans raison que l’on a interdit aux militaires américains, à leur retour de la région, de se porter volontaires pour des dons de sang. On peut de même comprendre que certains experts militaires de la KFOR affirment que le séjour de leurs hommes au Kosmet constitue la plus grande expérimentation in vivo régie par les Américains. Il n’est pas sans logique que dans les têtes des stratèges US, il s’agisse là d’une étude des comportements et des apparitions de pathologies dans une guerre nucléaire à venir. Voilà ce qu’écrit le Pr Vujadin Otasevic, médecin pathologiste, professeur à la Faculté de médecine de Nis et directeur de l’Institut de médecine légale de la même ville, dans « Les nuages de mort du Kosovo-Métohie », un livre récemment publié par la Faculté. Pour les besoins du présent texte, nous nous sommes limités à la section intitulée « Empoisonnement et radiations dus aux bombardements » dans laquelle le Pr Otasevic rapporte des faits dûment attestés.

La catastrophe écologique, aux conséquences à long terme incalculables pour la santé et la vie des habitants, qu’ont provoquée les bombardements de l’OTAN, a connu dans sa forme la plus funeste l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri (UA). « Cette utilisation a abouti à la libération d’importantes quantités de diverses substances dangereuses aux effets cancérigènes, sources de mutations et d’autres effets nocifs sur les humains, le monde végétal et animal », constate le Pr Otasevic en précisant que la plupart de ces substances ont aussi contaminé « la région des Balkans considérée dans son ensemble ».

Les avions A-10 ont largué sur leurs cibles des munitions de calibre 30 mm comportant en leur sein un projectile métallique d’U-238 radioactif, c’est-à-dire d’UA. « Avec une élévation très forte de la température il se produit un aérosol de fines particules d’uranium radioactives dont la poussière entre dans les poumons avec la respiration ou bien pénètre l’organisme avec de la nourriture ayant été en contact avec cette poussière. Une fois dans l’organisme, l’uranium irradie à faibles doses. La particule d’uranium se trouvant dans les poumons produit à chaque heure et jusqu’à la fin de la vie une irradiation comparable à un examen quotidien aux rayons X », indique le Pr Otasevic. Les particules radioactives restent dans le corps « sans se décomposer pendant dix années et plus, et une telle irradiation lente du corps entraîne maladies et mort prématurée ».
Le rapport de l’OTAN aux Nations Unies de septembre 2000 donne le chiffre de 30.000 projectiles à l’UA tirés sur des cibles en Yougoslavie, ce qui équivaut à environ 10 tonnes d’uranium.

Au terme de l’agression de l’OTAN, une équipe d’experts du programme de protection de l’Agence de l’ONU pour les établissements humains avait émis un avertissement concernant « des avortements, des malformations postnatales, des maladies incurables du système nerveux et du foie ». D’après l’agence de presse néerlandaise A & P, qui s’est procurée ce rapport, celui-ci « présente le tableau d’une tragédie plus grande que l’accident nucléaire à Tchernobyl en 1986. »

Dans son rapport préliminaire du 14 août 1999, l’équipe des experts internationaux avait conclu que « la Yougoslavie va connaître une catastrophe écologique si des mesures urgentes ne sont pas prises pour empêcher une possible débâcle écologique ».

Le Pr Otasevic rapporte les résultats d’une étude menée à l’hôpital de Kosovska Mitrovica d’après lesquels les apparitions de carcinomes se sont accrues de 200% au sein de la population serbe. Le directeur de l’Institut de radiologie de Pristina, Djevad Bitsaj, a dit par le passé que 3.500 cas de pathologies malignes avaient été relevés en 2004 et en 2005 parmi des Albanais de toutes les parties du Kosmet. Parce qu’elle soupçonnait des cas de leucémie et des carcinomes, la KFOR a retiré du Kosmet plus de 3.000 soldats, tandis que jusqu’à la mi-2006, 40 militaires italiens et 20 soldats français étaient décédés d’affections malignes.

Par rapport au début du siècle, constate le Pr Otasevic, « le nombre des pathologies malignes en Serbie s’est accru de quatre fois et demie ». Rien qu’en 2005, 18.000 personnes en sont décédées et 31.500 cas nouveaux ont été enregistrés. Dans le district de Nis, de 1997 à 1999, des pathologies malignes sont apparues chez 663 personnes, mais de 1999 à 2009, elles sont apparues chez pas moins de 18.247 individus. « La multiplication dramatique des pathologies malignes au cours des années consécutives à la guerre – entre deux et dix fois – est liée aux émissions radioactives causées par les bombardements de l’OTAN », conclut le Pr Otasevic.

Et il avertit : « Dans le monde et chez nous, il n’y a pas assez de résultats d’études scientifiques qui permettraient d’évaluer toutes les conséquences de l’utilisation de munitions à l’UA. La science est longtemps restée silencieuse sur ce problème, et aujourd’hui encore elle ne se prononce pas jusqu’au bout. C’est là probablement le résultat de l’influence de la politique et de la puissance armée sur la science pour éviter que l’on prenne connaissance des agissements inhumains et de leurs conséquences alarmantes pour la santé de l’homme et de son milieu vital ».

Source Originale : B.I. Infos
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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:29

 

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Monstrueux ! Non seulement le terrorisme d'Al Quaïda est créé par la CIA et le MOSSAD (pour terroriser les Occidentaux afin qu'ils acceptent les terribles lois liberticides et d'envoyer leurs enfants mourir pour le choc de civilisations fabriqué  de toutes pièces pour dominer la planète et ses ressources), mais les Anglo-Saxons prépareraient un holocauste géant bien pire que toutes les shoas avec 1,4 milliard de Musulmans qui seraient sacrifiés ! Ce sont des monstres à visage humain, des FOUS ! Et ils osent se dire chrétiens, démocrates, défenseurs des Droits de l'individu ? Je savais qu'Israël, s'il était menacé après avoir attaqué l'Iran et d'autres pays, était prêt à bombarder le monde entier pour se venger des répercussions de ses actes, mais je ne savais pas que ses bons amis américains projetaient d'exterminer la population musulmane sous le prétexte fallacieux du terrorisme ! Et en utilisant leurs médias prostitués pour nous faire accepter tout cela !


Heureusement, Poutine (déterminé à ne pas se laisser faire et à militer pour un monde multipolaire) est au pouvoir, et une grande partie de la planète, avec lui et les Chinois, s'insurge désormais contre les criminels Occidentaux (pays du BRIC comme la Russie, la Chine, l'Inde.., ou d'Amérique Latine etc), bref nous ne pouvons plus compter que sur les Etats émergents (évidemment pas sur l'Europe aussi prostituée que les médias) pour faire obstacle aux folies programmées par les Anglo-Saxons !


L'Axe du Mal ? Londres, Washington, Tel-Aviv ! Et les toutous européens ! Si nous voulons empêcher l'horreur programmée par ces psychopathes, nous devons informer ! la vérité est une arme puissante ! eva R-sistons

 

NB: Et la diabolisation constante des Musulmans véhiculée par les Médias aux ordres entre dans le cadre de ce futur choc de civilisations à des fins d'extermination totale ! Il faut absolument désamorcer cette bombe dangereuse avant qu'elle ne nous pousse à une conflagration planétaire au seul bénéfice d'une poignée de prédateurs judéo-chrétiens, plus exactement néoconservateurs chrétiens et sionistes-talmudistes !

 

S’inspirer de Dresde et d’Hiroshima pour une guerre totale contre l’Islam

Ce qu’on a enseigné aux officiers de l’armée des Etats Unis: s’appuyer sur l’exemple de “Hiroshima” pour une guerre totale contre l’Islam

J’ai voulu poster ce message ce matin, mais mon ordinateur a bogué. Du coup, j’ai été devancé sur cette info par le blog Big Browser.

Mais je vous propose néanmoins cette traduction intégrale d’un article de Wired sur le sujet.

En janvier 2011, j’avais publié un article sur le journaliste américain Seymour Hersh et sa vision apocalyptique selon laquelle l’armée des Etats Unis était travaillée par une tendance chrétienne désireuse d’en découdre avec l’Islam et, pourquoi pas, de christianiser ou rechristianiser les terres d’Islam.

Le livre où Hersh doit revenir en détail sur cette thèse n’est pas encore paru.
En attendant, Noah Shachtman et Spencer Ackerman ont levé un lièvre qui va parfaitement dans le sens du propos de Hersh : un groupe d’officiers, dont certains ont eu la charge de la formation de la fine fleur de l’armée des Etats Unis, énoncent en détail et ouvertement les principes d’une guerre « civilisations » qui s’inspirerait des modèles de Dresde  ou d’Hiroshima.
Comment peut-on appeler une civilisation qui érigerait en modèle les horreurs qu’ont subies ces deux villes ?
par Noah Shachtman et Spencer Ackerman, Wired (USA) 10 mai 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri 

La présentation par le lieutenant colonel Matthew A. Dooley au Joint Staff Forces College [école supérieure interarmes] d’un « modèle de concept opérationnel de contre djihad » [PDF] prône des mesures violentes dans une guerre contre l’Islam.

L’armée des Etats Unis a enseigné à ses futures chefs qu’une “guerre totale” contre les 1,4 milliard de Musulmans serait nécessaire pour protéger l’Amérique des terroristes islamiques, selon des documents obtenus par Danger Room. Une des options envisagées pour ce conflit consiste à tirer les leçons de «Hiroshima» pour raser des cités entières en une seule fois, en visant «la population civile chaque fois que c’est nécessaire.»

Le cours, signalé pour la première fois par Danger Room le mois dernier et propose au Joint Forces Staff College a depuis été supprimé par les hiérarques du Pentagone. C’est seulement maintenant cependant, que le contenu détaillé de ce cours a été révélé. Danger Room a reçu des centaines de pages de contenus d’enseignement et de documents de référence transmis par une source familière avec les enseignements prodigués.

Le directeur du Joint Forces Staff College a récemment ordonné à l’ensemble des forces armées de contrôler l’ensemble de ses contenus de formation afin de s’assurer qu’ils ne contiennent pas des matériaux haineux de ce genre. Cette procédure n’est pas encore achevée. Mais l’officier qui a fait les conférences, le Lt. Col. Matthew A. Dooley, conserve son poste au Norfolk Virginia College, dans l’attente d’une enquête. Les commandants, lieutenants colonels, capitaines et colonels qui ont assisté aux cours de Dooley et ont écouté ses enseignements incendiaires semaine après semaine, ont depuis été affectés à des missions de plus haut niveau dans divers secteurs de l’armée des Etats Unis.

Pendant une bonne partie de ces dix dernières années, une  petite clique d’experts autoconsacrés du contre terrorisme s’est frayé un chemin à l’intérieur de l’armée des Etats Unis, des services de renseignements et des forces de l’ordre, essayant de convaincre autant de monde que possible que le véritable ennemi terroriste de l’Amérique n’était pas al Qaïda – mais la religion musulmane elle-même. Dans son enseignement, Dooley faisait intervenir ces démagogues islamophobes en tant que conférenciers invités. Et il adoptait leurs arguments pour son affreuse conclusion finale.

“Nous en sommes maintenant venus à comprendre que ce qu’on appelle “Islam modéré” n’existe pas,” observait Dooley dans un exposé en juillet 2011 [PDF ] qu’il avait conclu avec une proposition de manifeste à l’intention des ennemis de l’Amérique. « Il est donc temps pour les Etats Unis de clarifier nos véritables intentions. Cette idéologie barbare ne sera pas plus longtemps tolérée. L’Islam doit changer sinon nous aiderons à son autodestruction.»

Nous n’avons pas pu joindre Dooley à ce sujet. Le porte parole du Joint Forces Staff College, Stuart Williams, a refusé de discuter de la teneur des conférences de Dooley ou de son statut dans l’école. Mais à la question de savoir si Dooley était responsable du contenu d’enseignement, il a répondu, « Je ne sais pas si je le [Dooley] classerais parmi les responsables. Le responsable serait plutôt le commandant de l’école, le Maj. Gen. Joseph Ward.

Ce qui rend le général deux étoiles coupable d’un enseignement assez choquant. Dans le même exposé, Dooley définit un plan possible en quatre phases pour réaliser une transformation par la force de la religion musulmane. La phase trois comprend des objectifs éventuels comme l’islam réduit au statut de culte » et « l’Arabie Saoudite menacée de famine. » (une suggestion particulièrement ironique avec les informations de ce jour selon lesquelles les services secrets ont fait échouer le tout dernier projet d’attentat d’al Qaïda).

Les lois internationales qui protègent les civils en temps de guerre « n’ont plus de pertinence, » poursuit Dooley. Ce qui ouvre la possibilité d’appliquer « les précédents historiques de Dresde, Tokyo, Hiroshima et Nagasaki » aux villes les plus sacrées de l’Islam, et d’aller vers « la destruction de La Mecque et Médine.»

Les alliés idéologiques de Dooley ont à maintes reprises expliqué que les Musulmans “ordinaires” sont dangereux parce qu’ils sont “violents par nature.” Ce ne sont pourtant que quelques uns parmi les membres les plus fanatisés d’al Qaïda qui ont pu être pris à songer anéantir des villes entières.
“Certaines de ces actions soumises ici à l’examen ne seront jamais vues comme ‘politiquement correctes’ aux yeux de beaucoup,” ajoute Dooley. En définitive, nous en Occident avons peu de marge pour trancher cette affaire, sauf à faire une guerre totale

Dooley, qui exerce au Joint Forces Staff College depuis août 2010, commençait sa session de huit semaines de séminaire par une histoire sommaire de l’Islam en deux parties. Ces deux parties étaient assurées par David Falua, un ancien professeur d’histoire à West Point. « Malheureusement, si nous en restions là, vous n’auriez pas un bon équilibre des points de vue, pas plus que vous n’auriez un aperçu précis de la manière dont l’Islam se définit lui-même, » disait Dooley à ses étudiants. Au cours des quelques semaines qui suivaient, il invitait un trio de conférenciers bien connus pour leur vision incendiaire de l’Islam.

Shireen Burki avait déclaré pendant la champagne électorale de 2008 que “Obama est le candidat rêvé de ben Laden. » Dans sa conférence au Joint Forces Staff College, elle disait aux étudiants que « l’islam est une religion conquérante/impérialiste. » [PDF ]

Stephen Coughlin soutenait dans sa thèse de master de 2007 que la déclaration du président d’alors, George W. Bush, faisant proclamation d’amitié avec la grande majorité des Musulmans dans le monde avait eu « un effet paralysant sur ceux qui étaient chargés de définir la doctrine de l’ennemi. » [PDF ]. Coughlin avait en conséquence été relevé de ses fonctions de consultant à l’état-major interarmes, mais avait continué à donner des conférences au naval War College et au Field Office du FBI à Washington. Dans son propos au séminaire de Dooley [PDF ], Coughlin suggérait que al Qaïda avait joué un rôle dans le mouvement qui a renversé l’homme fort Egyptien, Hosni Moubarak et le dictateur Libyen Mouammar Kadhafi. Ces événements s’inséraient dans un plan des islamistes pour conquérir le monde, ajoutait-il. Et Coughlin se gaussait de ceux qui ne voyaient pas ce complot aussi clairement que lui, en les accusant de « complexification. »

Coughlin intitulait sa conférence “Imposer la loi islamique – ou – Ce ne sont pas les Droïdes que vous cherchez ! »

Un ancien employé du FBI, John Guandolo, a déclaré l’an dernier au site web conspirationniste World Net Daily, qu’Obama était seulement le dernier président à tomber sous l’influence des extrémistes islamiques. « Le niveau de pénétration dans les trois dernières administrations est très profond, » soutenait Guandolo. Dans son matériel de référence pour le cours au Joint Forces Staff College, Guandolo ne parlait pas seulement des Musulmans contemporains comme d’ennemis. Il justifiait même les Croisades, écrivant qu’elles « avaient été lancées après des siècles d’incursions musulmanes dans les territoires de l’Occident.»

Un article de Guandolo  intitulé “Réponses habituelles de l’ennemi quand il est confronté à la vérité” [[PDF]]url:http://www.wired.com/images_blogs/dangerroom/2012/05/guandolo_usual_responses_from_the_enemy.pdf  faisait partie des centaines de présentations, de documents, de vidéos et de liens internet distribués électroniquement aux élèves du Joint Forces Staff College. Dans ce trésor documentaire, un article qui soutient que « il existe une injonction permanente aux Musulmans pour haïr et mépriser Juifs et Chrétiens » [PDF ]. Comme par exemple une vidéo de Serge Trifkovic, un ancien professeur qui a comparu comme témoin de la défense dans plusieurs procès de dirigeants Serbes de Bosnie condamnés pour crimes de guerre, dont le génocide de Musulmans. Ul lien internet intitulé «A regarder avant qu’elle soit  retirée» est supposé montrer le président Obama – qui est le commandant en chef des officiers supérieurs qui suivent le cours – en train de reconnaître qu’il est Musulman.

Dooley ajoutait un avertissement selon lequel ses opinions ne sont “pas la ligne officielle du gouvernement des Etats Unis” et ont pour but de “générer une discussion et une réflexion dynamiques.” Mais il expliquait à ses collègues officiers de l’armée que la présumée reconnaissance par Obama pouvait bien faire du commandant en chef une sorte de traître. « Selon des estimations prudentes, » 10 % des Musulmans dans le monde, « un chiffre stupéfiant de 140 millions de personnes… détestent tout ce en quoi vous croyez et ne coexisteront jamais avec vous sauf si vous vous soumettez » à l’Islam. Il ajoutait, « Votre serment en tant que soldat professionnel vous force à choisir votre camp ici. » On ne sait pas trop si la « guerre totale » de Dooley contre les Musulmans concerne aussi son commandant en chef « Musulman. »

Quand le haut commandement du Pentagone a eu connaissance de la présentation de Dooley, l’officier de rang le plus élevé dans le pays, le chef d’état major interarmes, le général Martin Dempsey, a donné l’ordre à chaque responsable militaire et officier supérieur de se débarrasser de tout le matériel d’instruction du même genre islamophobe. Dempsey a donné cet ordre parce que la Maison Blanche avait déjà donné instruction à l’ensemble de l’appareil sécuritaire fédéral – militaire et civil – de réorganiser sa formation antiterroriste après avoir eu connaissance des formations du FBI qui diabolisaient l’Islam.

A ce moment, Dooley avait déjà présenté sa vision apocalyptique d’une guerre religieuse mondiale. Flynn a ordonné à un officier de haut rand, le général major Frederick Rudesheim d’enquêter pour savoir avec précision comment Dooley s’est débrouillé pour pouvoir proposer sa longue présentation dans un cursus sanctionné officiellement par le Département d’Etat. Les conclusions de cette enquête sont attendues pour le 24 mai.

L’ironie veut que Dooley et ses conférenciers invités dressent un tableau inquiétant de l’islamisme extrémiste au moment même où ses adeptes les plus notoires craignent son implosion. Des documents récemment déclassifiés par le gouvernement des Etats Unis révèlent qu’Oussama ben Laden s’interrogeait sur les méthodes brutales et la mauvaise image d’’al Qaïda qui éloignent la grande majorité des Musulmans du choix de mener une guerre sainte. Il avait peu de chances de savoir que des officiers de l’armée des Etats Unis réfléchissaient aux moyens d’en déclencher une.

http://mounadil.wordpress.com/
http://www.alterinfo.net/Ce-qu-on-a-enseigne-aux-officiers-de-l-armee-des-Etats-Unis-s-appuyer-sur-l-exemple-de-Hiroshima-pour-une-guerre-totale_a76104.html


Ce qu’on a enseigné aux officiers de l’armée des Etats Unis: s’appuyer sur l’exemple de “Hiroshima” pour une guerre totale contre l’Islam


Pour ceux qui pensent que ce sont les dirigeants des pays arabes qui sont visés et non les musulmans (enfants, femmes, etc...), voyez ici :
Qui dénoncera ces crimes contre l'humanité au lieu, par ex, de fustiger sans cesse Bachar-el-Assad qui défend son pays attaqué par les barbares occidentaux ?
En tous cas, la vraie barbarie est occidentale ! (eva)
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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 11:49

 

 

http://beq.ebooksgratuits.com/images/dickens2.jpg
1http://beq.ebooksgratuits.com/images/dickens2.jpg

 

Eradiquer les Indiens "de la surface du globe"...
Charles Dickens (1812-1870), un raciste génocidaire (Countercurrents)

 

Gideon Polya
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L’holocauste indien

et le génocide des Musulmans par les Etats-Unis et leurs alliés

 

 



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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:49

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http://www.alterinfo.net/photo/art/...

 

Les guerres meurtrières de l'OTAN,

l'exemple de Syrte (Libye)

par eva R-sistons

 

Je regarde les infos, alternant les Chaînes Parlementaires et France24 pour l'International.

 

Subitement, un reportage, un vrai, comme on les aime. Qui dit la vérité, tout simplement. Mais n'ayons aucune illusion : France24 n'a pas arrêté de désinformer, en présentant Kadhafi comme un dictateur, ou un tyran, sanguinaire, et les Libyens (fidèles au Colonel, la majorité) comme des rebelles, des mercenaires, des snippers.. Comme dans tous les Médias, les exactions sont celles des combattants libyens, jamais celles de l'OTAN. Et quand France24 présente un fait, c'est pour dissimuler l'essentiel : Par exemple, "les libérateurs vont de maison en maison"... sans dire pourquoi : Tuer les habitants mâles (et pas seulement), violer les femmes et piller les lieux. Un joli nettoyage, un authentique génocide ! Le pays le plus prospère d'Afrique, grâce à Kadhafi (§ 1), est en ruines, et des massacres ont été commis par l'OTAN et ses mercenaires.

 

France24, donc, après avoir désinformé en permanence sur la Libye, comme ses confrères, se permet, une fois la Libye "libérée" (comprenez, aux mains des tenants de l'Empire, du Nouvel Ordre Mondial), un instant - rare - d'information. Un peu comme le NouvelObs qui, maquillant ses options alignées sous un vernis de gôche, après avoir soutenu la guerre de l'OTAN contre la Libye et son dirigeant, se permet de critiquer la mort "sauvage" de Kadhafi (§ 2). C'est ça, la presse de "gauche" : Soutien inconditionnel au libéralisme et aux guerres impériales ainsi qu'au choc de civilisations, et tout cela sous un vernis de démocratie, d'humanisme, de progressisme... 

 

Or donc, voici ce que l'on voit sur France24, le 26 octobre 2011 (reportage de Matthieu Mabin, envoyé spécial à Syrte, qu'on sent horrifié par ce qu'il voit, évidemment).

 

Extraits : "C'est une ville fantôme, avec encore une petite poignée d'habitants et quelques rebelles qui occupent la ville (en ruines). Les maisons sont visitées trois ou quatre fois et le pillage est institutionnalisé. Violence considérable de la destruction, y compris les bâtiments civils, cibles de frappes aériennes ne pouvant venir que de l'OTAN car seul l'OTAN est intervenu sur la ville. Les cadavres pourrissent à ciel ouvert, personne pour s'en occuper, ni ONG, ni associations, aucun soutien. Le CNT est absent" (et pendant les bombardements de la ville martyr, Hillary Clinton se préoccupait seulement de prendre mort ou vif Kadhafi, comme les cow-boys texans, note d'eva R-sistons). 

 

Alors, c'est ça, la protection des habitants, M. BHL, si peu philosophe et tellement belliciste ? Un joli génocide, non ? C'est radical, net, chirurgical. Et c'est pour servir les multinationales comme Total ou Areva, pour priver les Africains de leur indépendance et de leurs ressources (Kadhafi étant un partisan actif du non-alignement et de la libération des peuples du colonialisme), et pour nuire aux Chinois qui eux, servent leurs intérêts tout en participant au développement de l'Afrique. 

 

La réalité ? Comme l'Irak, et avant la Syrie et l'Iran, la Libye est victime d'un massacre de l'OTAN sanguinaire, elle est bombardée, ruinée, bientôt morcelée et en proie au chaos, aux divisions, à la guerre civile. Car Kadhafi, lui, avait su maintenir une unité (pourtant difficile à réaliser dans un pays de tribus) profitant à tous. L'OTAN est une Organisation maléfique, nuisible pour les nations et pour les peuples. Sous la férule de l'Occident, la Libye, pays riche et sans dette, va redevenir un pays arriéré (§ 1) comme avant l'arrivée au pouvoir de Kadhafi. Et certaines de ses villes, comme Syrte, sont désormais en ruines. L'OTAN est passé par là, et Sarkozy comme BHL, aussi. Pour le malheur des peuples et des Etats.

 

Quand verrons-nous en face la réalité ?

 

Eva R-sistons

 

http://sos-crise.over-blog.com

 

TAGS : Syrte, Kadhafi, Libye, Chine, BHL, Sarkozy, Afrique, Total, Areva, Nouvelobs, OTAN, France24, Matthieu Mabin, génocide, Chine, Irak, Syrie, Iran, dette, Occident, Libération

 

(§ 1) "Kadhafi a fait de son pays le plus arriéré, en 7 ans, le plus prospère d'Afrique" (Le Monde 1.9.1976)

 

(§ 2) "On peut être un opposant à Kadhafi, un des pires tyrans du XXe siècle et condamner tout aussi fermement la manière dont les soldats du CNT ont lynché puis assassiné ce même Kadhafi, contrevenant ainsi de manière flagrante, aux principes de tout pays démocratique comme aux valeurs de toute conscience humaine". (http://leplus.nouvelobs.com/contrib...)

 

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http://static.lexpress.fr/medias/15...

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 07:47
Libye
Et si l’ONU retrouvait sa raison d’être...
jeudi 6 octobre 2011
par La rédaction
Si, par simple prudence, l’ONU refusait de servir de caution aux guerres censées masquer, quelques temps encore, l‘effondrement de l’empire atlantiste, elle procéderait immédiatement à la mise à jour de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité. Voici quelques suggestions de corrections qui semblent désormais indispensables, dès lors que la censure orchestrée par les médias complices se révèle de plus en plus contre-productive.
ONU - Résolution 1973
Suggestions de corrections :

-  Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises par l’OTAN et son allié AL Qaïda opérant sous le logo « CNT » en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité,

-  Constatant que la situation en Jamahiriya arabe libyenne reste une menace pour la paix et la sécurité internationales,

-  Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,

-  1. Exige un cessez-le-feu immédiat et la cessation totale des violences et de toutes les attaques et exactions contre la population civile ;

-  2. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour apporter une solution à la crise, qui satisfasse les revendications légitimes du peuple libyen,

-  3. Exige de l’OTAN et son allié AL Qaïda opérant sous le logo « CNT » qu’elles respectent les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et prenne toutes les mesures pour protéger les civils et satisfaire leurs besoins élémentaires, et pour garantir l’acheminement sans obstacle ni contretemps de l’aide humanitaire ;

-  4. Demande à tous les États Membres, de garantir la stricte application de l’embargo sur les armes. Demande particulièrement à la France et au Qatar de mettre tout en œuvre, comme le réclament les parlementaires allemands inquiets pour la sécurité de l’aviation civile, pour récupérer les missiles surface-air qu’ils ont livrés à Al Qaïda.

(...)

-  16. Déplore les flux continus de mercenaires qui arrivent en Jamahiriya arabe libyenne pour servir l’OTAN et son allié AL Qaïda opérant sous le logo « CNT » et appelle tous les États Membres à respecter strictement les obligations mises à leur charge par le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) afin d’empêcher la fourniture de mercenaires armés.

-  17. Décide que tous les États interdiront à tout aéronef de l’OTAN, de décoller de leur territoire, de le survoler ou d’y atterrir, à moins que le vol ait été approuvé par avance par le Comité ou en cas d’atterrissage d’urgence ;

(...)

 


Témoignage :

par Allain Jules

Nous vous écrivons avec la conviction que vous avez le pouvoir et la possibilité de faire parvenir une aide humanitaire à une bonne partie de la population Libyenne qui subit quotidiennement torture et exactions de la part de ce qu’on appelle les « rebelles insurgés » . Des milliers de disparus ainsi que des milliers de jeunes (souvent des moins de 18 ans) qui n’ont aucun rapport avec la situation politique ou militaire sont emmenés brutalement dans des camps et prisons secrètes sur une simple base appartenance ethnique et tribale.


Plusieurs localités ainsi que des familles subissent un véritable nettoyage ethnique comme ce qu’ont connu les habitants de Taourgha, Elquoualish et Laâouina. Avec aussi des déportations, massacres et extermination par les faim des villes assiégées à l’image de Bani Walid et Syrte et ses environs.


Si on s’adresse à vous aujourd’hui ,c’est pour vous mettre devant vos responsabilités sur les plans éthique ,humain et juridique afin de protéger un peuple victime de graves injustices et de massacres comme a rarement connue l’humanité par des bandes armées assoiffées de sang que certains appellent « révolutionnaires »


Nous espérons une intervention rapide et urgente de votre part pour sauver les vies qui restent et pour secourir ces innocents Libyens victimes à chaque instant d’injustices et de barbarie. Pour acheminer aussi une aide humanitaire et médicale d’urgence à la population des villes assiégées.


Vous trouverez en pièces jointes des vidéos montrant une partie de l’horreur vécue par la population de Syrte et l’état désastreux des hôpitaux de cette ville sinistrée et martyrisé par les bombardements aveugles de l’OTAN et de ses révolutionnaires qui ont meurtri la population par leurs tirs à l’arme lourde.




-  Vidéo 1

-  Vidéo 2

-  Vidéo 3

Post-scriptum :

D’autres preuves sur ALGERIA ISP :

Libye - Des rebelles tués à Syrte par les combattants de la résistance

Mise à jour du 7 octobre 2011 : Libye - dernières nouvelles du front

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  • Titre : "Libération" de Syrte par le CNT
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  • Titre : CNT (allié de l’OTAN) Utilisation massive de lance-flammes contre les civils de Syrte
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France24 montre l'armée victorieuse du CNT (avec l'aidse e l'OTAN) et fustige les fidèles à Kadhafi, juste un mot qui en dit long sur les atrocités : "Maison par maison"... les soldats entrent partout !
Silence des Médias et de la Communauté internationale sur le génocide en cours !
L'Occident est diabolique !

Merci à Sarkozy, au "philosophe" BHL, à Cameron, au Prix Nobel de la Paix Obama, à l'OTAN....
Vous avez dit guerres pour protéger la population ?
eva R-sistons

Le Monde, Le Nouvelobs, et la Libye. Vous avez dit presse libre ?

Libye – Les raisons du génocide de Syrte

 

 

Publié le10 octobre 2011 par

535


syrte

 

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