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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 16:10

 

Le Peuple syrien a parlé

 

 

L’élection présidentielle syrienne a surpris aussi bien les Syriens que leurs alliés et leurs ennemis. Le scrutin, dont chacun s’accorde à dire qu’il a été sincère, a mobilisé 73,42 % des électeurs, malgré l’impossibilité dans laquelle certains se trouvaient d’aller aux urnes du fait de l’occupation d’une partie du pays par des mercenaires étrangers. Bachar el-Assad a recueilli 88,7 % des suffrages exprimés et a été reconduit pour 7 ans.


| 5 juin 2014

 

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Depuis plusieurs mois, les 11 États restant membres du Groupe de Londres (anciennement dénommé les « Amis de Syrie », à l’époque où ils étaient 114) dénoncent l’élection présidentielle syrienne du 3 juin comme une « farce ». Selon eux, d’une part il serait grotesque de tenir un scrutin dans un pays en proie à une « guerre civile », d’autre part, le président sortant Bachar el-Assad serait un tyran, recourant massivement à la torture et bombardant son propre peuple, donc illégitime. Toujours selon ces 11 États, la seule sortie possible d’une guerre qui a déjà fait « au moins 160 000 morts syriens » serait de laisser la place à un « organe de transition » désigné non pas par les Syriens, mais par eux.

Les grands médias des États membres de l’Otan et du CCG avaient donc prévu d’ignorer cette « non-élection », selon l’expression du secrétaire d’État John Kerry. Cependant, le scrutin anticipé pour les Syriens résidant à l’étranger ayant donné lieu à des manifestations de masse au Liban et en Jordanie, il était évident que la presque totalité des Syriens de l’intérieur qui pourrait voter le ferait. Dès lors, ces grands médias ont dépêché in extremis des équipes pour couvrir l’événement.

Jusqu’à ce moment-là, il était généralement admis —sauf par le Réseau Voltaire— que les Syriens en exil étaient opposés à la République et qu’ils avaient fuit le pays pour échapper à la « répression politique ». L’épisode des scrutins à Beyrouth et Amman a montré qu’en réalité, la grande majorité d’entre eux avaient fuit les exactions des mercenaires étrangers qui attaquent leur pays. Tout autant surpris que l’ambassadeur syrien au Liban, le ministre libanais de l’Intérieur dénonça la présence sur son territoire de prétendus réfugiés syriens qui soutiennent leur gouvernement, refusant de prendre en compte l’attaque de leur pays et la destruction de leurs maisons par plus de 250 000 mercenaires en 3 ans.

La République syrienne s’évertua à suivre méticuleusement les normes occidentales de la démocratie. Le Parlement adopta un nouveau Code électoral qui institua les droits accordés aux candidats aussi bien en matière d’affichage, et de passages à la télévision et dans les journaux que d’escorte assurant leur sécurité en ces temps de guerre.

Le pays, qui a abandonné le système du parti unique pour celui du multipartisme en adoptant la constitution du 26 février 2012, avait eu deux ans pour former de nombreux partis et apprendre le débat politique public.

La République syrienne, qui accepte la présence de journalistes occidentaux depuis novembre 2011, avait eu deux ans et demi pour apprendre à satisfaire leurs exigences professionnelles. Il avait progressivement noué des contacts positifs avec nombre d’entre eux, notamment depuis la Conférence de Genève 2. Plus de 360 médias étrangers étaient ainsi accrédités, disposant de la plus totale liberté de circulation dans tout le pays, malgré la guerre.

Les arguments politiques

Pour le Groupe de Londres, il serait impossible d’organiser une élection dans un État en guerre. C’est oublier que récemment, les mêmes États se sont réjouit des élections présidentielles en Afghanistan et en Ukraine.

En Afghanistan, le 5 avril, se tenait le premier tour de l’élection présidentielle sous la surveillance des troupes de l’Otan. Un électeur sur trois a fui le pays, mais pouvait voter de l’étranger. Selon les États membres du groupe de Londres, il aurait fallu obtenir 50 % des suffrages exprimés pour être élu dès le premier tour (il y en aura un second le 14 juin). Dans ce cas, compte-tenu du taux d’abstention de 67 % le président aurait été élu par 16,5 % du corps électoral).

En Ukraine, les putschistes de Kiev ont annoncé un taux de participation, le 25 mai, de 60 %. Ce faisant, ils ne comptaient pas les électeurs de Crimée, bien qu’ils affirment que cette région fait toujours partie de leur pays. Le président élu, Petro Porochenko récolta 54 % des suffrages exprimés. Cependant, si l’on ramène ce score à l’ensemble des électeurs sur l’ensemble du territoire qu’il revendique, il n’a le soutien que de 27 % d’entre eux.

On ne doit pas s’étonner de la faible exigence des États du Groupe de Londres : à la dernière élection du Parlement européen (25 mai), le taux de participation était exceptionnellement bas (seulement 13 % en Tchéquie). Cette élection sans le peuple a pourtant été considérée comme « démocratique » (sic).

Le rôle belliqueux des médias atlantistes en 2011-2012

La guerre contre la Syrie a débuté, en 2011, comme une guerre de 4ème génération. C’est-à-dire que l’Otan entendait renverser l’État en décourageant la population de le défendre plutôt qu’en lui livrant une guerre conventionnelle. De grands médias internationaux (Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky), coordonnés par l’Alliance, devaient faire accroire aux Syriens et au monde que leur pays était agité par une « révolution » et que leur gouvernement allait inévitablement être renversé. La guerre aurait du culminer, début 2012, par une substitution de fausses chaînes syriennes aux vraies chaînes, afin d’annoncer la fuite du président el-Assad et l’instauration d’un « gouvernement de transition ». Cependant l’opération fut déjouée et échoua. La Russie et les États-Unis conclurent, en juin 2012, les grandes lignes d’un accord qui prévoyait aussi bien la paix en Syrie que le partage de la région entre eux.

Toutefois, la France, Israël et l’opposition démocrate au sein du gouvernement Obama (Hillary Clinton, David Petraeus, James Stavridis) relancèrent la guerre sous une autre forme. Il s’agissait cette fois d’attaquer le pays avec des forces non-étatiques, sur le principe des condottières de la Renaissance ou, plus récemment, des Contras au Nicaragua. Durant cette seconde période, les médias atlantistes et du Golfe continuèrent sur leur lancée à décrire une révolution imaginaire face à une dictature cruelle, tandis que l’opinion publique en Syrie terminait de se rallier au gouvernement. De sorte qu’au moment où débutait la campagne présidentielle syrienne, les médias donnaient une narration complétement différente de la situation selon qu’ils étaient basés dans un pays de l’Otan ou du CCG, ou non.

Comment donc les médias atlantiques allaient-ils traiter de cette élection ?

La stratégie de dénigrement des médias atlantistes en 2014

Durant les jours précédents, ils ont utilisé plusieurs arguments pour discréditer le processus électoral.

• « Le résultat est connu d’avance », martelaient-ils. Effectivement, il ne faisait aucun doute que le président sortant, Bachar el-Assad, serait élu pour un troisième mandat de 7 ans. Cette affirmation laissait à supposer que le scrutin ne serait pas sincère.

Toutefois, si les Européens veulent bien comparer ce qui est comparable, la situation de la Syrie rappelle celle de l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 août 1944, le président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui avait été créé à Alger quelques jours avant le débarquement en Normandie, le général Charles De Gaulle, remontait les Champs-Élysées escorté d’une foule innombrable. Il n’y avait pas eu alors d’élection. La légitimité de De Gaulle était indiscutable car il avait été le premier homme politique à refuser la Collaboration en 1940 et à immédiatement entrer en Résistance. Les Français saluaient en lui l’homme qui avait su s’opposer à la fatalité et les conduire à la victoire. De la même manière, les Syriens voient en Bachar el-Assad l’homme qui a su s’opposer à la recolonisation du pays et les conduire à la victoire.

• « Les deux autres candidats sont de simples faire-valoir », poursuivent les médias atlantistes, sous-entendant que le pays en est resté à l’époque du parti unique et que cette élection est une mise en scène.

Or, le propre du multipartisme, c’est de pouvoir voter pour un candidat que l’on choisit. Dans de nombreux scrutins, les électeurs ne se reconnaissent dans aucun candidat. Ils peuvent alors soit s’abstenir, s’ils considèrent que le système est vicié ; soit voter blanc, s’ils veulent soutenir les institutions, mais aucun candidat ; soit voter pour un candidat marginal afin de relativiser le score du candidat principal (ce que l’on appelle le « vote protestataire »).

Dès lors, avant même d’examiner le score des candidats, le plus important, c’est le niveau de participation. Dans la Syrie en guerre, où une partie du territoire est actuellement occupée par au moins 90 000 mercenaires étrangers, et malgré l’appel de la Coalition nationale syrienne au boycott, ils ont été 73,42 % des électeurs à voter. À titre de comparaison, c’est mieux en France que toutes les élections au Parlement européen (depuis 1979), mieux que toutes les élections législatives (depuis 1986), mais moins bien que l’élection présidentielle (80,34 %). La différence évidemment, c’est que la France est en paix.

• « Le pays est largement détruit et les bombardement continuent », assurent les médias atlantistes. L’élection ne serait donc qu’un épiphénomène, la réalité quotidienne étant l’omniprésence de la guerre. Pour en rajouter, l’AFP assure que le gouvernement ne contrôlerait que 40 % du territoire, hébergeant 60% de la population.

La participation étant supérieure à 60 %, il convient d’abord de noter que les chiffres de l’AFP sont imaginaires. Les zones contrôlées par l’Armée arabe syrienne sont bien plus larges depuis qu’elle a reconquis la côte. Les mercenaires sont encore présents à la frontière turque et dans quelques poches ici ou là. Ainsi, le district de Damas fait 18 000 km2, dont seulement 75 km2 sont tenus par les Contras, mais l’AFP considère que l’ensemble du district est aux mains des « révolutionnaires ». En outre, dans certaines zones, l’Armée arabe syrienne est absente, mais les fonctionnaires de l’État sont toujours présents. C’est le cas des zones kurdes qui assurent elles-mêmes leur sécurité tout en reconnaissant la République. Enfin, l’essentiel du territoire est un désert inhabitable que chacun peut prétendre contrôler. Toutefois, lorsque des Contras le traversent, ils sont abattus par l’aviation syrienne.

Par ailleurs, montrer des images de Homs dévastée ne signifie pas que le gouvernement « bombarde son propre peuple ». Là encore, si l’on reprend l’exemple de la Seconde Guerre mondiale, ces images sont comparables à celles de Stalingrad car les méthodes des Contras y sont les mêmes que celles des nazis : celle des « trous de souris ». Pour ne pas être éliminés en sortant dans les rues, les snipers étrangers creusent des passages d’une maison à l’autre dans les murs latéraux.

Enfin, pour bombarder les positions ennemies, l’Armée arabe syrienne peut-être amenée à bombarder des civils à la manière dont les Alliés bombardèrent Lisieux, Vire, Le Havre, Tilly, Villers-Bocage, Saint-Lô, Caen etc. durant le débarquement en Normandie. Pourtant, si l’on discute la manière dont les Alliés ont procédé, il ne vient à l’idée de personne de les accuser d’avoir délibérément tué 20 000 Français.

Les conséquences du scrutin

À la surprise générale, la participation a été massive partout où il était possible de voter, y compris dans les zones kurdes, alors que les médias atlantistes relayaient des appels de kurdes au boycott.

Il faut donc conclure :

Les accusations de dictature et de torture sont imaginaires.
Dans aucun État au monde, on n’a vu le peuple voter pour un dictateur qui l’oppresserait. Le parti nazi allemand n’a jamais obtenu plus de 43,9 % des voix (mars 1933) et a immédiatement supprimé les élections pluralistes.
Les Syriens de l’intérieur savent certainement mieux ce qui se passe chez eux que les Syriens de la Coalition nationale, dont la majorité vit à l’étranger depuis au moins vingt ans. Ils ne croient plus la narration états-unienne du début des événements (des enfants que la police aurait torturé à Deraa) et ils n’ont jamais cru la narration actuelle (les 10 000 personnes torturées et mortes de faim dans les prisons du « régime »).

La Coalition nationale syrienne ne représente pas le peuple syrien.
La Coalition, organe créé par les services français et aujourd’hui contrôlé par l’Arabie saoudite après l’avoir été par le Qatar, a été reconnue « seule représentante du peuple syrien » par le Groupe de Londres. Malgré son appel au boycott, l’abstention ne représente que 26,58 % des électeurs inscrits, ce qui semble avant tout correspondre aux électeurs empêchés de participer du fait de l’occupation d’une partie du territoire par les Contras.
On ne voit d’ailleurs toujours pas comment une instance qui utilise le drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles —c’est-à-dire le drapeau de la colonisation française de l’entre-deux-guerres— pourrait être soutenue par le peuple syrien.

• Les Collaborateurs des puissances coloniales se sont discrédités.
Au cours de débats télévisés, des membres de la Coalition ont expliqué l’absence de leader capable de rivaliser avec Bachar el-Assad par la dictature qui étoufferait depuis longtemps le pays. Or, nous l’avons vu, il n’y a pas de dictature aujourd’hui en Syrie.
Si l’on reprend la comparaison avec la Seconde Guerre mondiale, l’absence de rival à Charles De Gaulle, en 1944, ne signifiait pas qu’il avait imposé une dictature, mais que les politiciens français s’étaient discrédités en collaborant avec les nazis. C’est pourquoi aucune des personnes ayant participé à la Coalition nationale ne peut espérer jouer un rôle politique à l’avenir dans le pays.

 

[Réseau Voltaire]

 

 

Voir aussi :

Grande Syrie et misérable Presse - Vanessa Burggraf icône de la désinfo

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 03:53

 

Dimanche 10 juillet

 

Lien armée - Nation

 

 

 

 

 

 

 

 

France : Militaires, le peuple est avec vous, allez y nous vous aiderons ..

par Debout les Patriotes / Twitter @masuperbefrance  -  2 Juin 2014, 19:30  -  #ARMEE

 

Messieurs les Colonels,
Je vous remercie de me permettre de publier par ce canal, car je devine que vous serrez la courroie de transmission idéale pour contacter en privé,les Chefs d’ État Major de nos Armées.
En quelques mots je me présente. J’ai eu l’honneur de servir la France pendant près de trente ans.
Mes fonctions essentielles ont consisté à préserver » les intérêts supérieurs de notre pays ».
A ce titre j’ai porté toujours avec fierté, l’uniforme de plusieurs armes. J’ai été admis à la retraite depuis quinze ans.
Mes deux grand pères combattirent à Verdun, l’un deux, ordonnance du Maréchal Pétain, m’emmenait chaque année me recueillir sur les champs de bataille.
C’est dire que ma plus tendre enfance fût baignée par le respect du sacrifice de nos pères, et par l’amour profond de notre Patrie. Je ressens encore sa main tremblante d’émotion, lorsqu’il m’expliquait l’horreur des sacrifices du champ d’honneur.
Je m’adresse à vous aujourd’hui, non pas pour faire appel à votre sens patriotique, que je sais profond et sincère, mais simplement pour attirer votre attention sur le véritable état de notre Pays que nous aimons tous autant.
Il est souvent bon qu’un éclairage extérieur impartial, puisse aider à faire le point sur une situation réelle.
En effet les sentiments affectifs et les considérations professionnelles ou techniques font rarement bon ménage.
Je ne veux pas me lancer dans des considérations d’actualité qui relèvent de la fange du caniveau.
L’indépendance et L’économie.
Le Général de Gaulle dans les années 60, fit tout pour se doter des moyens qui permirent à notre pays de se relever des terribles séquelles de la seconde Guerre Mondiale. En 1966 il quitta l’ Otan, et nous dota d’armes de dissuasion nucléaire.
Cette indépendance se voulait économique, diplomatique et militaire.
Des gouvernements successifs n’ont eu de cesse, que nous ré inféoder au roi dollar, à sa toute puissance économique militaire, et surtout à son idéologie mondialiste conquérante.
Nous avons soutenu le roi dollar en Irak, nous avons trahi nos alliés traditionnels en Serbie, nous avons mené le combat contre un ennemi qui n’était pas le nôtre en Libye.
Et nous avons toujours l’épée de Damoclès d’une intervention décidée par l’État en Syrie.
A présent et vous le savez fort bien, le conflit Ukrainien risque de dégénérer.
En parallèle les budgets de la Défense sont plus que laminés.
Il ne s’agit ni plus ni moins, que d’une volonté totale de destruction de nos moyens.
Bientôt le fantassin pour servir devra acheter sa tenue, son Famas, ses munitions et ses rations pour aller combattre au Mali, un ennemi que par ailleurs nous soutenons en Syrie.
Nous sommes devenus le valet des basses œuvres de États Unis dans la Monde.
Je ne suis pas convaincu que les Intérêts supérieurs de notre Nation se situent dans cette démarche, et suis plus qu’inquiet pour l’avenir de nos enfants.
Je sais que vous savez tout cela, mais il convient de l’écrire clairement.
Je comprends donc, soutien et admire, la réaction des Officiers Généraux, qui ont mis dans la balance leurs fonctions et leur carrière, pour préserver nos Forces Armés qu’ils ont servi consciencieusement pendant tant d’années.
Je leur sais gré de leur courage.
Économie encore, ce matin, par le biais de notre perte de Souveraineté à Bruxelles, une grande Banque Française risque de se voir infliger plusieurs milliards de dollars d’amende …

Avec la bénédiction d’un gouvernement corrompu, qui laissera faire, tant son idéologie vise à faire feu de tout bois, contre ce qui pourrait subsister de la grandeur de la France.
Alsthom en est un autre exemple. Notre savoir faire et notre puissance technologique,acquise par le travail de nos ingénieurs pendant des année bradées à l’étranger.
En son temps Alexandre de Marenches, avait défini la nécessité et les principaux enjeux des ressources stratégiques en France.
On s’aperçoit qu’on est en train de tout brader, de tout casser, de tout salir.
Messieurs, c’est la France que l’on détruit sous vos yeux !
C’est notre pays que l’on embourbe dans une nébuleuse mondialiste !
Avec des petits garçons contraints de porter la jupe à l’école, je ne suis pas sûr de deviner les futurs défenseurs de notre pays !
Nous sommes dirigés par un Président qui est représenté par moins de 10% de la population (dont je n’évoque même pas l’ origine).
le pouvoir n’est plus crédible en France. Il a largement fait preuve de son incompétence et de son inefficacité.
C’est le commandant de bord du Titanic.
Par ego, et convaincu par son entourage courtisan qu’il pourra encore redresser la barre, il n’abandonnera jamais ses fonctions,
Croyez moi, il est vraiment temps d’agir, et le peuple vous suivra. Messieurs il vous faut prendre les commandes pendant quelques mois, Exigez la démission de l’incapable au scooter, instaurez la loi martiale et permettez au peuple de s’exprimer par le biais d’élections qui lui rendront, ce qui lui revient de droit, à savoir la légitimité, la Souveraineté, la Justice et la Liberté.
Les Armées en sortiront grandies, et honoreront la devise Honneur et Patrie.
Pour conclure mon appel, vous n’ignorez pas l’importance des réseaux sociaux dans la circulation de la véritable information. Nous disposons d’un solide réseau de plusieurs centaines de milliers de Patriotes, qui relaieront vos messages et consignes lorsque vous le désirerez.
Nous en avions fait la démonstration lors de l’affaire du bijoutier de Nice.
Hauts les cœurs et VIVE LA FRANCE !

http://www.combattants-volontaires-de-la-resistance.fr/

 

 

 

rc135-20140604

 

Actualité :

Grande Syrie et misérable Presse - Vanessa Burggraf icône de la désinfo

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L'entretien de Poutine, avec vidéo 24 mn ici

 

Vladimir Poutine, et NOTRE avenir

 

Les états onusiens veulent attaquer la Russie 

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Les avions fouineurs US jouent avec le feu

http://www.opex360.com/2014/06/04/avion-su-27-russe-intimide-appareil-de-reconnaissance-americain/

 

 

cliquer sur l'image :


Aux Militaires, aux Policiers, aux Gendarmes - R-sistons vidéo 25


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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 04:23

 

Soutien à la Grande Muette


Trop, c'est trop. Nous apprenons que de nouveaux efforts budgétaires pourraient être encore demandés prochainement à nos armées.


Nous n'ignorons pas que les militaires ont un devoir de réserve. C'est pourquoi, nous, citoyens Français, avons décidé de dire haute et fort notre refus catégorique.


Il n'est pas admissible de considérer nos dépenses militaires comme une simple variable d'ajustement budgétaire.


C'est la survie de la France comme nation indépendante qui est en jeu.


Nous sommes d'autant plus choqués de ces nouvelles exigences du gouvernement que, par ailleurs, ce dernier semble n'avoir aucune difficulté à trouver des milliards d'euros à jeter dans le tonneau des Danaïdes de l'Etat-providence et du clientélisme électoral.


Non seulement, il est hors de question de baisser encore le budget de notre Défense, mais il serait impératif de l'augmenter pour faire face aux nouvelles menaces.


Et, comme nous ne sommes pas inconscients des difficultés budgétaires, nous invitons le gouvernement à couper bien davantage dans les missions qui ne relèvent nullement de l'Etat, pour dégager les marges de manoeuvre nécessaires.


Ce que les militaires d'active ne peuvent sans doute pas dire aussi librement qu'ils le voudraient, nous le disons nous très nettement:

 

NE TOUCHEZ PAS A NOTRE ARMEE !

 

 

SIGNER LA PETITION

 

 

(je l'ai signée)

soutienalagrandemuette.fr/
Ajouté le 1.6.14 :
Voici le tweet reçu, pertinent, non ?

Aucune vérification d'existence de l'adresse ou de l’identité, cette pétition n'a aucune valeur, pas crédible. Sans oublier l'absence de mentions légales et de déclaration CNIL visible. Donc pétition inutile voire illégale.

 

 

Le défilé du 14 juillet 2012

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Les soldats, presque aussi usés que le matériel : ce que l’armée française pense vraiment de la façon dont elle est traitée

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/soldats-sont-presque-aussi-uses-que-materiel-que-armee-francaise-pense-vraiment-facon-dont-elle-est-traitee-officier-1589512.html

 

 

 

Depuis le début des opérations en Centrafrique, une quarantaine de soldats ont été rapatriés pour raison sanitaire. Une situation rare, preuve du manque de moyens auquel font face les militaires français sur le terrain.

 

Atlantico : Selon un sondage exclusif Ifop pour Atlantico (voir ici), 68% des Français reconnaissent que les efforts demandés aux armées pour réduire les déficits publics ont été assez ou très importants. Qu'en pense-t-on dans les rangs de la grande muette ?

Officier Lima : Je compte plus de 30 ans de service. J'ai vécu de nombreuses réformes qui ont toutes contribué à nous user. Les militaires sont capables de s'adapter mais aujourd'hui c'est trop. Les troupes sont dans l'exaspération.

Pendant 30 ans, on a taillé dans le gras... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que le muscle. Avec les dernières réductions de budget, combinées à 10 ans d'opérations extérieures, nous sommes arrivés à l'os. Dans ce contexte, apprendre mi-mai que de nouvelles coupes seraient à l'étude... ça dépasse l'entendement : c'est au moment où nous sommes le plus déployés, au pire moment, qu'on veut encore réduire les crédits. Les matériels que nous utilisons au quotidien sur les terrains extérieurs d'intervention sont au delà de l'usure. Il faut savoir qu'ils étaient prévus pour la guerre froide. Les renouveler devient indispensable et avec des crédits coupés, ce sera tout simplement impossible.

A lire aussi : 53% des Français opposés à la baisse du budget de la Défense dans les prochaines années

Comment cette situation est-elle vécue sur le terrain ?

Le personnel aussi est usé. Les opérations en Afghanistan sont difficiles, très dures à gérer au plan psychologique. Nous avons aussi 1000 hommes au Liban, dont on ne parle jamais. Le Mali a été complexe : nous avons eu à affronter des combats durs dans des zones arides en face à face avec l'ennemi. Mais ça, c'est notre boulot. Ce qui n'est pas acceptable en revanche, ce sont les conditions extrêmement rustiques dans lesquelles les soldats français sont aujourd'hui déployés en Centrafrique. Les hommes couchent par terre, laver le linge est compliqué. Plusieurs dizaines de soldats ont dû être rapatriés pour cause de maladies causées par des conditions sanitaires déplorables. Nous sommes des soldats, nous ne demandons pas à être logés à l'hôtel mais il n'est pas normal que le strict minimum ne soit pas garanti. Pour le Mali, on a vidé les soutes. Alors en Centrafrique, on y est allé avec les moyens du bord, très rudimentaires. Et avec trop peu d'hommes.

Cela finit-il par les mettre en danger ?

Bien sûr. Ces conditions plus que spartiates rendent les soldats davantage vulnérables au combat. Vous savez, c'est assez rare d'avoir à rapatrier des soldats pour raisons sanitaires. Depuis le début des opérations en Centrafrique, j'ai eu connaissance d'une quarantaine de cas. Or, ils doivent faire face à des épisode de guerre intense. On a commencé à traiter l'ennemi aux missiles.

Comment sont suivis les soldats qui rentrent ? Avec l'augmentation des théâtres d'opération, l'armée est-elle équipée pour assurer le suivi psychologique de tous ceux qui en ont besoin ?

Depuis trois ans, les soldats qui reviennent d'Afghanistan passent par un sas de décompression. Pendant deux ou trois jours, ils rencontrent éducateurs et psychologues. Il ne sont pas malades mais c'est nécessaire pour qu'ils puissent faire la part des choses entre ce qu'ils ont vécu sur les théâtres d'opération, le stress auquel ils ont été soumis et l'image qu'il va leur falloir donner à leur famille. La pression psychologique subie en Afghanistan est très forte.

A ma connaissance, ce sas ne concerne pas les soldats qui reviennent du Mali ou de Centrafrique. Les moyens dont l'armée dispose à cet égard ne sont pas énormes.

Les difficultés rencontrées sur les théâtres d'opération plombent-elles également le moral global des troupes qui servent sur base ?

Comprenez-moi bien, les soldats n'ont pas pour habitude de se plaindre. Il sont satisfaits de partir en opération et font leur travail. Mais les militaires dans leur ensemble sont soucieux de voir les conditions dans lesquelles on leur demande de travailler depuis plusieurs années. Et la loi de programmation militaire ne laisse aucun doute sur les temps difficiles qui nous attendent.

Quelle est la position des états-majors ? Sont-ils préoccupés ? Le ministère a-t-il conscience du problème ?

Les chefs présents sur les terrains d'opération actuels ont un très grand sens des responsabilités. Les informations remontent. Je pense que le ministère et les états-majors font ce qu'ils peuvent pour tenter d'améliorer la situation, de trouver du matériel.

Quand l'éventualité de nouvelles coupes dans le budget a fuité dans la presse début mai, le ministre de la Défense a vivement mis en garde le Premier ministre et les chefs d'états-majors des trois armées ainsi que le chef d'état-major des armées ont menacé de démissionner...

C'est la première fois que des officiers en poste menacent de démissionner. Il s'agit d'un avertissement sérieux car ces personnes viennent de prendre leurs fonctions, elles ne sont pas à quelques mois de la retraite. Pour elles, démissionner serait un réel sacrifice. Le général de Villiers, le chef d'état-major des armées, a bien conscience de la dangerosité de la situation.

Jean-Yves Le Drian est un ministre investi. Il est à l'écoute. Mais les engagements extérieurs coûtent chers. Le Mali, tout particulièrement. Et la Centrafrique, c'est l'engagement de trop.

Selon le sondage Ifop-Atlantico, 53% des Français estiment que le budget de la Défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années. Quels effets concrets aurait une nouvelle baisse des budgets ?

Une décision sera prise fin juin en conseil de Défense. Concrètement, de nouvelles coupes signifieront l'arrêt total de tous les nouveaux programmes pourtant validés par la loi de programmation militaire, notamment le programme Scorpion qui vise à équiper l'armée de terre d'un nouveau système de combat. De grands programmes aériens et navals seront aussi arrêtés. Et le nucléaire ne sera pas épargné. Il faudra refaire de nouveaux choix capacitaires et supprimer davantage d'emplois, c'est-à-dire en plus des 34 000 déjà prévus par la loi de programmation.

Le Premier ministre a pourtant démenti la rumeur de nouvelles coupes...

Ce que je peux vous dire, c'est que la Direction générale de l'armement a décidé d'arrêter tous les paiements en cours lié aux nouveaux programmes. C'est un moment très délicat pour la Défense et l'industrie de la Défense. Actuellement, c'est la morosité qui prime.

 

 

 

  Aux Militaires, aux Policiers, aux Gendarmes - R-sistons vidéo 25

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 03:22

 

Russie : des extrémistes de Pravy sektor arrêtés en Crimée (FSB)
Les combattants du Praviy sektor. Archives

Les combattants du Praviy sektor. Archives

MOSCOU/SOUKHOUM, 30 mai - RIA Novosti/La Voix de la Russie Des membres du groupe ukrainien Pravy sektor (Secteur droit) planifiant des attentats en Russie ont été arrêtés en Crimée, a annoncé vendredi le service de presse du Service fédéral de sécurité (FSB).

 

"Ce groupe criminel avait pour but de perpétrer des attentats dans les villes de Simferopol, de Yalta et de Sébastopol [en Crimée] et envisageait de détruire par la suite une série de sites d'importance vitale, dont des ponts ferroviaires et des lignes à haute tension", a indiqué la source.

Selon le FSB, les terroristes comptaient actionner dans la nuit du 8 au 9 mai des engins explosifs près du mémorial de la Flamme éternelle et du monument à Lénine à Simferopol. En outre, ils projetaient en avril dernier de mettre le feu aux bureaux de la communauté russe de Crimée et du parti Russie unie.

La Crimée a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat ukrainien du 22 février. Début mars, avant le rattachement à la Russie, la Crimée avait interdit sur son sol l'activité du mouvement d'extrême-droite Pravy sektor.

 

RIA Novosti
Lire la suite:
http://french.ruvr.ru/news/2014_05_30/Russie-des-extremistes-de-Pravy-sektor-arretes-en-Crimee-FSB-5850/

 

http://french.ruvr.ru/news/2014_05_30/Russie-des-extremistes-de-Pravy-sektor-arretes-en-Crimee-FSB-5850/

 

 

 

Ukraine : des sociétés militaires privées impliquées (état-major russe)
Ukraine : des sociétés militaires privées impliquées (état-major russe)

MOSCOU, 23 mai - RIA Novosti/La Voix de la Russie Des sociétés militaires privées ont pris part aux événements en Ukraine, a déclaré vendredi le chef d'état-major général des Forces armées de Russie Valeri Guerassimov lors d'une conférence de sécurité à Moscou.

« Nous disposons de faits attestant la participation de sociétés militaires privées aux événements en Ukraine », a indiqué le général.

Selon lui, la dynamique des événements en Ukraine est telle qu'il est impossible de faire des pronostics.

Auparavant, différents médias internationaux ont fait état de la participation de mercenaires de Blackwater et de Greystone à l'opération spéciale menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine. Toutefois, le ministère ukrainien des Affaires étrangères les a toujours démenties.

Jusqu'en 2009, la société Blackwater a participé à la guerre en Irak sous contrat avec le gouvernement américain, fournissant des services militaires et de protection. La compagnie a plusieurs fois été accusée de meurtres de civils.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_05_23/Ukraine-des-societes-militaires-privees-impliquees-etat-major-russe-3293/

 

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Ukraine/est : l'armée abat 30 militaires ayant rendu les armes (militant fédéraliste)
Ukraine/est : l'armée abat 30 militaires ayant rendu les armes (militant fédéraliste)

LOUGANSK, 23 mai - RIA Novosti/La Voix de la Russie Les forces armées ukrainiennes ont abattu une trentaine de soldats ayant rendu les armes face aux combattants d'autodéfense de la « république populaire » autoproclamée de Lougansk (est), a déclaré à RIA Novosti un porte-parole des fédéralistes Ostap Tchiorni.

« Près de 30 militaires ukrainiens ont déposé les armes, et les forces régulières les ont par la suite fusillés », a affirmé l'interlocuteur de l'agence.

L'incident se serait produit à proximité de la ville de Lissitchansk de la région de Lougansk, théâtre d'intenses combats entre militaires envoyés par Kiev et militants fédéralistes.

Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui refusent de reconnaître les nouvelles autorités pro-européennes. L'armée ukrainienne y mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les combattants des forces d'autodéfense populaire, qualifiés de terroristes par Kiev.

Les affrontements entre les deux camps ont déjà entraîné des dizaines de morts et de blessés. Sur fond de combats, les régions de Donetsk et de Lougansk ont organisé le 11 mai des référendums sur leur statut politique, à l'issue desquels la majorité des votants se sont prononcés en faveur de l'indépendance vis-à-vis de Kiev.

Les autorités ukrainiennes accusent Moscou de soutenir les protestations dans le sud-est du pays et de chercher à saper l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain. Les « républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont déjà refusé de prendre part à l'élection du 25 mai.

 

RIA Novosti
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http://french.ruvr.ru/2014_05_23/Ukraine-est-larmee-abat-30-militaires-ayant-rendu-les-armes-militant-federaliste-9513/

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Oligarque déshonoré, corrompu, Porochenko "incarne la faiblesse" selon les diplomates américains
Par défaut

Le président Barack Obama est l’un des premiers à avoir félicité Porochenko pour sa victoire à la présidentielle de dimanche dernier en Ukraine. Il s’est d’ailleurs empressé d’organiser une rencontre au cours de sa prochaine tournée européenne, à priori à Varsovie le 3 juin. Par ses diverses fonctions ministérielles, Porochenko est loin d’être inconnu des diplomates américains. Mais ceci est inattendu : le journal russe Kommersant a publié ce matin à l’aube des révélations fournies par Wikileaks, concernant des centaines de documents touchant le nouveau Président ukrainien. Ces comptes-rendus et autres télégrammes s’étalent sur la période 2006-2010 et ne sont pas vraiment flatteurs pour le Roi du chocolat.


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Commençons en 2006, lorsque Porochenko était à la fois député du bloc "Notre Ukraine" (président du comité des finances et de l’activité bancaire), et Président du conseil de la banque nationale d’Ukraine. Le 26 mai 2006, Sheila Gwaltney, chef adjointe de la mission diplomatique américaine à Kiev, signale au Département d’État que l’image de Porochenko est "discréditée par des allégations crédibles de corruption."

Dans un document daté du 16 février 2006, l’ambassadeur américain à Kiev, John Herbst, parle de Porochenko comme d’un "oligarque déshonoré". Le 21 juin 2006, le nouveau chef de la mission diplomatique américaine, William Taylor, le décrit comme un "politique extrêmement impopulaire, jouissant d’un large soutien des chefs de partis grâce à son ancienne entreprise et ses activités organisationnelles."

Un mois plus tard, William Taylor écrit que "Notre Ukraine" aurait pu emmener de jeunes cadres au sommet, mais a préféré "suivre le conseils de l’oligarque auto-discrédité Petro Porochenko, qui est devenu la personnification de toutes les faiblesses de ce parti".

Une des séries de dépêches du département d’État porte sur la querelle ayant eu lieu entre Porochenko et Ioulia TImochenko. À propos de cette dernière, l’on peut y lire : "On ne peut pas lui faire confiance. Elle est hypocrite et n’a aucun principe". Un peu plus loin, il est écrit que "Porochenko est prêt à prendre des mesures extrêmes dans son opposition à Ioulia Timochenko. Il ne s’arrêtera devant rien pour se venger d’elle suite à ses accusations publiques de corruption"

Dès 2009, lorsque Porochenko est devenu ministre des affaires étrangères, les diplomates américains parlent de lui de manière beaucoup plus positive. Dans un télégramme daté du 9 octobre 2009, le chargé d’Affaires en Ukraine, James Pettit, le qualifie de "Riche homme d’affaires avec de larges relations politiques, appelant à une intégration avec l’Union européenne et des relations plus pragmatiques avec la Russie."

Le 26 janvier 2010, John Tefft, ambassadeur américain à Kiev, écrit que Porochenko a conclu un accord important avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Selon cet accord, Moscou n’enverrait pas son nouvel ambassadeur Mikhaïl Zurabov, en Ukraine, jusqu’à ce que le mandat du président Viktor Iouchtchenko* soit achevé. Selon John Tefft, c’est Porochenko lui-même qui a imaginé ce plan selon lequel Zurabov ne prendrait officiellement ses fonctions qu’au début du mandat de Ianoukovitch, en 2010. Toujours selon ce scénario, Zurabov devait arriver à Kiev avec des lettres de créance au nom de Viktor Iouchtchenko, en transmettre une copie au ministère ukrainien des Affaires étrangères et même les montrer aux journalistes. Et c’est effectivement ce qui s’est passé.

Dans divers télégrammes, d’autres diplomates américains affirment que Petro Porochenko, en tant que ministre des affaires étrangères, a veillé à ne pas trop se rapprocher de Moscou. Ainsi, dans une dépêche de décembre 2009, il est rapporté que lors d’une commission OTAN-Ukraine, Porochenko aurait appelé ses collègues occidentaux à "résister à toute tentative de la Russie d’instaurer une sorte de sphère d’influence ou d’utiliser un quelconque droit de veto sur la volonté de l’Ukraine à adhérer à l’alliance nord-Atlantique".

Enfin, dans un télégramme daté du 17 février 2010, John Tefft relate une rencontre avec Porochenko, qui s’est venté d’avoir conseillé à Viktor Ianoukovitch de faire sa première visite à Moscou et non à Bruxelles. Dans ce contexte, Porochenko a exhorté les américains à ne pas trop prendre au sérieux les déclarations de Ianoukovitch, notamment lorsqu’il approuve la proposition de D. Medvedev (alors Président russe) de créer une "nouvelle architecture de sécurité en Europe". Dans le même temps, toujours selon John Tefft, Porochenko aurait insisté, malgré la position du nouveau Président ukrainien, pour que "L’Ukraine continue de chercher adhésion à l’OTAN, mais sur le long terme."

À la question "Que pense M. Porochenko de toutes ces caractéristiques que le Département d’État américain lui attribue ?" son attachée de presse Irina Frize, a répondu qu’il ne les avait pas lues.

 

* À l’époque, Dmitri Medvedev avait accusé son homologue Iouchtchenko de mener une "politique anti-russe"

Source : Kommersant


Célia Mascré

 

http://desideescommeca.wordpress.com/2014/05/29/revelations-wikileaks-porochenko/

 

 

jeudi, 29 mai 2014 12:06

Vers la naissance d'une Otan asiatique...
Vers la naissance d'une Otan asiatique.....  
IRIB- Le discours prononcé, la semaine dernière,  par le Président chinois, Xi Jinping,

lors du sommet de Shanghai allait, peut-être, apporter des changements dans le système de sécurité mondial. Lors de ce sommet, il a appelé à la mise en œuvre d'un dispositif de sécurité en Asie sans la participation de la Russie et de l'Iran, sans les Etats-Unis. Il a souligné, également, la nécessité de parachever les coopérations en matière de sécurité.  «  La Chine envisage de créer, avec l'aide de l'Iran et de la Russie, de créer une Otan asiatique », a rapporté le quotidien russe, Vremia. Faisant référence à l'allocution d'il y a 66 an du premier ministre britannique, Winston Churchill, à l'université de Zurich, ; transformée en pierre angulaire de la création de l'Europe unie, ce quotidien russe écrit : «   Le discours prononcé, la semaine dernière,  par le Président chinois, Xi Jinping, lors du sommet de Shanghai allait, peut-être, apporter des changements dans le système de sécurité mondial. Lors de ce sommet, il a appelé à la mise en œuvre d'un dispositif de sécurité en Asie sans la participation de la Russie et de l'Iran, sans les Etats-Unis. Il a souligné, également, la nécessité de parachever les coopérations en matière de sécurité ».  De toute évidence, ces déclarations n'étaient pas, uniquement, destinées aux consommations intérieures, car il a tenu ce discours devant un sommet auquel étaient présents, également, le Président russe, Vladimir Poutine, et les dirigeants d'Asie centrale. Selon le président chinois, le sommet de  l'interaction et les mesures de confiance en Asie, qui regroupe 24 membres,  dont la Corée du Sud, la Thaïlande et la Turquie doit servir de base à un dialogue et à une coopération sécuritaire. Il a, aussi, souligné la nécessité de mettre au point un mécanisme de concertations en cette matière. Il a, aussi, proposé de créer un centre de réaction aux menaces sécuritaires. Cette proposition répond aux désirs de Pékin de créer l'Union des pays asiatiques et en voie de développement afin de contrer l'influence des Etats-Unis et d'autres pays occidentaux dans les affaires internationales. En 2001, la Chine a créé l'Organisation de Shanghai avec la participation de la Russie et quatre ex-républiques soviétiques. Pékin partage des intérêts communs avec d'autres pays de la région dont la Russie et le Sri Lanka où l'Etat a sous son contrôle du marché, ce qui ne correspond pas au modèle occidental du développement. Le directeur du centre de recherches sécurités d'Australie se dit sûr que cette initiative aboutira à un traité militaire réel. Selon lui, cela n'est pas quelque chose qui existe sur le papier, mais résulte d'une confiance réelle et d'une coopération. Les pays peuvent signer une série d'accords, mais la perspective de la création d'une telle alliance n'existe, éternellement, pas. Il estime que la présence de Poutine au sommet de Shanghai était d'une grande importance pour les relations entre la Russie et la Chine, car les deux parties se trouvent, à l'état actuel, dans l'isolement international, la Russie est raison de l'Ukraine et la Chine en raison de ses litiges territoriaux avec le Japon et le Vietnam, des accusations d'espionnage informatique que les Etats-Unis portent contre Pékin. Par conséquent, la Chine et la Russie, se trouvant dans une telle situation, sont contraintes à coopérer ensemble. L'Administration Obama accuse la Chine de se livrer des actes de provocation tandis que la Chine  estime que le changement de priorités des Etats-Unis, centrées essentiellement, sur l'Asie et le renforcement de la présence militaire en Asie ont attisé la tension dans la région.

Selon le président chinois ; Xi Jinping, les pays asiatiques devront réagir, d'une manière conjointe, aux défis tels que le terrorisme, les crimes transfrontaliers, les désastres natures, et la menace contre la sécurité cybernétique et énergétique. Aucun pays ne doit tolérer le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, et au lieu de tout cela, il faut renforcer les coopérations au niveau international pour combattre ces phénomènes.

http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/326804-vers-la-naissance-de-l-otan-asiatique
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UKRAINE (+18 ans). Poutine parle avec Hollande et vidéo de la barbarie des nazis de Kiev

by Allain Jules


MOSCOU - Le président russe Vladimir Poutine, qui arrive le 6 juin prochain en France, s'est entretenu avec le président français François Hollande. Lors de cet entretien téléphonique ce vendredi, il a demandé que les autorités de Kiev mettent fin "à la violence et aux effusions de sang" dans l'est de l'Ukraine et ouvrent des […]

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APPEL DE LA RUSSIE. Le parti l’"Autre Russie" exhorte les Russes à aider le Donbass


Traduction d’Alexandre Sivov    Ils ne passeront pas! Au début de mai, le parti l' "Autre Russie" a annoncé la création du mouvement des volontaires des Brigades internationales pour aider le Sud-Est de l'Ukraine. Un grand nombre de personnes a répondu à notre appel. Beaucoup d'entre eux ont déjà participé à la protection de la […]

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reseauinternational.net/larmee-ukrainienne-genocide-contre-population-c...
Il y a 16 heures - L'armée ukrainienne et le génocide contre la population civile de l' ... de l'Ukraine, l'armée nationale a pris les commandes pour le génocide à ...
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 02:38

 

GUERRES. 90% des morts sont des civils : sur 248 conflits, les USA en ont provoqué 201

Publié le mai 26, 2014 @ 13:57

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90 % de décès dans toutes les guerres sont des civils et les États-Unis ont  lancé 201 sur  les 248  conflits armés  depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. 

 

 

Le numéro de Juin 2014 de la revue Américaine,   American Journal of Public Health note (PDF gratuit  ici; pointe de chapeau David Swanson) :


• Environ 90% de tous les décès dans les  guerres sont des civils :

" La proportion des décès de civils et les méthodes de classification des décès  en civils reste débattus , cependant il clair que les décès civils de la guerre constitue  entre 85 % à 90 % des pertes  humaines causées par la guerre , avec environ 10 civils qui meurent pour chaque combattant tué dans la bataille . "


• Swanson note : « la plus grand prétexte de recours a la guerre , c’est qu’elle doit être utilisé pour empêcher quelque chose de pire, appelée  génocide . Non seulement le militarisme génère des génocides plutôt que de les prévenir, mais la distinction entre la guerre et le génocide est un très belle, au mieux ".

 

• Les États-Unis ont lancé 201 sur les 248 conflits armés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :

" Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale , il ya eu 248 conflits armés dans 153 endroits à travers le monde . Les États- Unis ont lancé des opérations militaires à l’étranger 201 entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 2001 , et depuis lors , d’autres , notamment en Afghanistan et en Irak …

. "

• les dépenses militaires américaines éclipsent tous les autres pays :

"Les Etats- Unis sont responsables de 41% des dépenses militaires totales dans le monde. Les prochains plus grand en dépenses militaire  sont : la Chine , qui  avec 8,2% ;  la Russie , 4,1% ; et le Royaume-Uni et la France , à la fois avec 3,6% . . . . Si tous les frais relatifs aux forces armées . . . sont inclus, les États-Unis, dépensent un montant annuel  d’1 trillion de dollars. Pour un pays qui a l’aisance de créer la monnaie à partir de rien, ça se comprend, jusqu’à quand l’arnaque du petro dollar va continuer  . . . . Selon le rapport de la structure de base de l’exercice 2012 DOD , « Le DOD gère la propriété globale de plus de 555 000 installations dans plus de 5000 sites , couvrant plus de 28 millions d’acres. les  États-Unis  entretiennent 700 à 1000 bases militaires ou des sites dans plus de 100 pays dans le monde . . . " comme le montre  sous forme visuelle,  ce diagramme:


 

Ceci n’est pas un accident ….

 

Le projet sur ​​la passation des marchés militaires note:

Pour soutenir son empire mondial de la fin du 19ème siècle, la Grande -Bretagne a adopté le “two power standard (standard de deux de puissance), qui avait demandé à la Royal Navy à être égale à la force combinée des deux prochaines plus grandes marines du monde. Les États-Unis ont plus que doublé cette norme en ce qui concerne les budgets , et pourtant les  politiciens américains et les hauts fonctionnaires de la défense se plaignent notamment que ce montant des dépenses  est insuffisant .


En d’autres termes , l’Amérique a apparemment adopté une «norme de puissance totale " … dépenser plus militairement  que la plupart du reste du monde combiné :

Les États- Unis ont dépensé plus pour leurs forces  armées que les 13 les plus grandes nations réunies en 2011 .


 

 

Non seulement la guerre mauvaise est pour les civils, elle est aussi mauvaise pour l’économie   et  rend  les citoyens plus pauvres. Les oligarques sont les seuls qui en bénéficient.

 

Source: Flashmagonline

 

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http://allainjules.com/2014/05/26/guerres-90-des-morts-sont-des-civils-sur-248-conflits-les-usa-en-ont-provoque-201/

 


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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 01:16

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PRINTEMPS RUSSE. Ukraine, que s’est-il vraiment passé pendant les combats meurtriers Donetsk ?

Publié le mai 27, 2014 @ 23:23

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alexPar Alexandre Sivov

Hier a eu lieu le grand combat à Donetsk. Tout a commencé pendant la nuit de 25 à 26 mai quand une cinquantaine d’insurgés de bataillon «Vostok» ont apparu à l’aéroport de Donetsk. C’était le dernier endroit encore contrôlé de façon plutôt sommaire par le pouvoir de Kiev. Il était «protégé» par l’armée régulière qui tentait d’y vivre plutôt en paix avec les insurgés. Mais, cette fois-ci, les insurgés ont donné un ultimatum à l’armée pour quitter le lieu de façon paisible jusqu’au 13h le lendemain. Mais la Garde nationale (composée des membres du Secteur droite) a attaqué l’aéroport en débarquant depuis des hélicoptères pour aider l’armée régulière à tenir le lieu, mais en attaquant aussi les insurgés à l’aide de l’aviation.


renforts

Commandant des forces armées de la République Popublique de Donetsk Igor Strelkov décrit les événements:

 

 

Il s’agissait d’une attaque contre nos troupes qui étaient très mal préparées militairement. L’armée n’avait pas encore quitté ses positions … Nous avons eu trop de pertes. Seul le bataillon «Vostok» ( «Est») a participé à la bataille, aidé finalement par un groupe de volontaires arrivés sur place.

Après les combats à l’aéroport, ces derniers se sont poursuivis de façon désordonnée à travers toute ville pendant près de 30 heures. L’aéroport a été reprise de nouveau par les insurgés le 26 mai au soir. La gare centrale a brûlé. Il y a eu entre deux et trois hélicoptères ukrainiennes abattus. Il y a des dizaines de morts côtés insurgés suite aux bombardements par l’aviation. Plusieurs morts parmi les civils.


Ces événements, dans une ville de près de 2 millions d’habitants ont bouleversé la donne, pas seulement dans le Donbass, mais aussi en Russie. Les volontaires armés en provenance de Russie ont forcé les frontières à l’aide de plusieurs camions pour venir aider les insurgés. Les gardes-frontères russes n’ont rien pu faire. Du côté ukrainien, notamment dans la région de Donetsk, ces derniers n’existent plus. Fait nouveau, refusant de suivre l’oligarque et magnat ukrainien Rinat Akhmetov qui avait appelé ses ouvriers à manifester contre les séparatistes, ils sont en grève sur les mines de Donbass. Ces derniers, jusqu’ici plutôt neutres, s’inscrivent en masses au rang des Force armée de Novorossia.

 

Sur la place : l’état de guerre est en vigueur.


Selon l’ordre de Igor Strelkov, le chef des forces armées du Donbass, deux de ses subordonnés ont été fusillés pour avoir quitter leurs postes, pour fait de vol, de pillage et de rapt. Il s’agit du commandant d’une compagnie, Dmitry Slavav et le commandant d’un peloton, Nikolai Lukyanov. Ils ont été condamnés à mort en vertu d’un jugement se basant sur un…décret du Présidium du Soviet suprême de l’URSS datant du 22 Juin 1941 "Sur l’état militaire" (jour d’invasion de l’Allemagne en ex URSS).

Ce 27 mai, deux hauts dirigeants de la police de Gorlovka, Dmitri Kalinin et Roman Babiuk, ont aussi été fusillés pour le refus d’obéir à la République populaire de Donetsk. Auparavant, il avait été donné l’ordre aux policiers de prêter serment à la RPD dans un délai de 48 heures. L’ordre a été annoncé de manière officielle pendant le rassemblement du personnel de la police de Gorlovka…

Alexandre Sivov

 

http://allainjules.com/2014/05/27/printemps-russe-ukraine-que-sest-il-vraiment-passe-pendant-les-combats-meurtriers-donetsk/

 

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Voir aussi :

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En Allemagne, un projet de bataillon pour combattre Kiev
© East News/AP Photo/Sergei Grits
french.ruvr.ru

Par La Voix de la Russie | La colère monte en Allemagne autour de la situation en Ukraine. Les pacifistes allemands de tous les bords politiques se retrouvent dans des villes tous les lundis pour manifester.

La population, des personnalités des médias et des activistes politiques, suivent le modèle des manifestations « wir sind das Volk » (nous sommes le peuple), qui ont fait tomber la RDA, pour prendre le micro et dénoncer l'OTAN et le gouvernement de Berlin qui soutiennent le gouvernement anti-russe. Contrairement à la France les Allemands, par la situation géographique de leur pays et leur histoire, se sentent davantage concernés par le conflit ukrainien. « Les manifestations du lundi », Montagsdemos, ont réussi à réveiller une population qui était encore tenue en laisse par les médias officiels. Avec ces « manifestations du lundi », l'idée de fonder un bataillon international vient aussi d'être lancée autour de vétérans russes et de la ex-RDA pour aller en Ukraine et défendre la population ukrainienne et russe contre ce qu'ils nomment les fascistes de Kiev. La révélation du projet de ce bataillon attire des Allemands, mais aussi des personnes d'autres nationalités, qui militent pour la Russie.


Les manifestations du lundi. Elles sont nées avec les événements en Ukraine, par des rassemblements, dans les villes, de la population qui ne veulent pas de guerre et qui dénonce l'intervention de Berlin avec l'OTAN en Ukraine (Le parti UDAR du boxeur est financé par Berlin. Les soldats ukrainiens reçoivent des uniformes allemands). Les pacifistes allemands, qui rassemblent des personnes de toutes les tendances, mais qui sont boudés par les chefs des Verts et des Linke, se rassemblent de manière inédite dans ces manifestations. Plusieurs éclats ont eu lieu avec les médias officiels, ZDF, ARD, qui ont du mal à cacher la vérité des faits sur l'Ukraine. Contrairement à la France, les Allemands sont beaucoup plus sensibles aux bruits de bottes et aux signaux annonçant une guerre. Eux savent que la situation politique n'est jamais réellement acquise. La fin de la RDA et la réunification ont marqué le peuple et montré que des États peuvent disparaître.


Bataillon allemand. «Les manifestations du lundi » et l'interdiction du parti communiste avec les actes de violences en Ukraine, la non reconnaissance du référendum en Crimée, ont poussé les anti-fascistes allemands, des Russes allemands (trois millions en Allemagne, dont 500 000 Russes venus en Allemagne à la chute de l'URSS) à former le bataillon Thälmann pour l'Ukraine.

 

C'est un journaliste du journal Kultura de Moscou qui le rapporte, dans un article ce 21 mai, après avoir rencontré ces 400 militants qui se sont constitués autour de vétérans russes et allemands dans un défilé en soutien à la Crimée, à Berlin. « C'est en l'honneur du bataillon Thälmann qui fut constitué pour la guerre d'Espagne que nous avons eu l'idée de le fonder pour l'Ukraine. En Allemagne la colère monte chez les anciens citoyens de l'Union Soviétique. Ils condamnent le soutien au gouvernement de transition, la non reconnaissance de la Crimée et veulent des élections pro-russes pour l'autonomie », dit Alexander Kifel vétéran des troupes spéciales de l'ex-RDA. Ernst Thälmann était le chef du parti communiste allemand qui, fidèle au stalinisme, mena la résistance contre le nazisme en Allemagne. Condamnant la mascarade d'élections pseudo-démocratiques en Ukraine organisées par le gouvernement de transition, le nouveau bataillon Thälmann lance aussi un appel international pour intervenir en Ukraine et porter main forte aux populations des nouveaux territoires, la Nouvelle Russie (Novorossia), qui s'est constituée par référendum. Hier, Wilfried, un contact allemand, qui ne cesse de soutenir la Russie et dénoncer la politique de son pays, a exprimé sa joie à la prise de connaissance de ce bataillon : « C'est réellement super. J'attends leur réponse et si ça marche, j'y vais. Il faut bien mourir un jour », dit Wilfried quand on lui rappelle qu'il peut y laisser sa vie.


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_05_27/En-Allemagne-un-projet-de-bataillon-pour-combattre-Kiev-0789/

 

 

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Les Tchétchènes obtiennent la libération des journalistes russes détenus par l'armée ukrainienne assistée de mercenaires

Les Tchétchènes obtiennent la libération des journalistes russes détenus par l'armée ukrainienne assistée de mercenaires  - Philippe Grasset, Dedefensa

 

 

Et en Afrique ?

 

AFRIQUE – TERRORISME – BOKO HARAM. Le Cameroun fait tout seul sa guerre

 

by Allain Jules


Par Jean-Marc Soboth* Les autorités camerounaises entreprennent leur guerre contre les Islamistes de Boko Haram en se passant de l’appui des alliés de Paris.

Lire la suite

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 Mali : Boko Haram: le Cameroun déploie des troupes à la frontière nigériane 


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mardi, 27 mai 2014 06:54

Quand un sénateur américain rend hommage à Assad !
Quand un sénateur américain rend hommage à Assad!  
IRIB- Un sénateur américain a envoyé une lettre à l’adresse du président syrien dans laquelle il l’a remercié pour avoir résisté face aux terroristes.

La lettre, rédigée par le sénateur américain, de l’Etat de la Virginie, Richard H. Black, se trouve actuellement sur le site de la présidence syrienne. Le sénateur a rendu hommage à Bachar Assad et à l’armée pour avoir tenu tête face aux terroristes et les a qualifiés de criminels de guerre et des barbares liés à l’Al-Qaïda. « Les terroristes, opérant en Syrie, sont des mercenaires qui se sont infiltrés en Syrie pour massacrer le peuple », a-t-il ajouté. « Peu d’Américains savent que la Maison Blanche soutient en effet les vrais auteurs des attentats du 11 septembre, une bande de criminels qui égorgent les civils et qui massacrent les femmes et les enfants », indique la lettre. Le sénateur Black a également remercié Bachar Assad pour son attitude respectueuse envers toutes les ethnies et tous les groupes en Syrie. Il a ensuite rendu hommage aux soldats syriens pour défendre les civils dont les Chrétiens dans les différentes régions de la Syrie. Le sénateur a espéré la poursuite des victoires de l’armée face aux terroristes.

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http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/326509-le-s%C3%A9nateur-am%C3%A9ricain-rend-hommage-%C3%A0-bachar-assad
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 03:34

 

 

ONU : Réponse de la Syrie au projet de résolution initié par la France et soldé par un quatrième véto sino-russe

           
Bachar Al-Jaafari à l’ONU : En réponse à la déclaration des Nations Unies concernant le massacre d’al-Houla

Le 22 mai 2014,à l’initiative de la France, un projet de résolution visant à renvoyer « le dossier syrien » au procureur de la Cour Pénale Internationale [CPI] a été soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies [1][2].

Pour mémoire, voici la réponse du Docteur Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies.


Au nom du gouvernement de la République arabe syrienne, j’exprime nos sincères condoléances au gouvernement et au peuple du Nigéria pour le malheur qui a frappé ses deux villes, Kano et Jos, suite aux attentats terroristes qui ont emporté la vie de centaines de civils innocents, ainsi que toute notre sympathie aux familles des victimes. Et si c’est par ces mots que je prends la parole, c’est bien parce que nul, autour de cette table ronde, ne peut ressentir l’atrocité du terrorisme autant que le peuple syrien.

Monsieur le Président, les modalités d’approche de la situation syrienne, par certains États présentateurs de ce projet de résolution, me rappellent « L’Étrange cas du Dr Jekyll & M. Hyde » de l’écrivain écossais Robert Stevenson. Car, ils ont beau chercher à jouer le rôle du bon docteur Jekyll en clamant leurs principes philanthropes, c’est en réalité le monstrueux M. Hyde qui les anime lorsqu’ils s’associent pour soutenir le terrorisme qui frappe mon pays et collaborent pour saigner davantage de Syriens, tout en se lamentant face à l’hémorragie !

Monsieur le Président, les mains de M. Hyde ruissellent du sang des Syriens, alors même qu’il se prétend « Ami du peuple syrien ». J’en veux pour preuve les propos tenus récemment, au Caire, par l’ancien chef de la dite « Coalition de l’opposition syrienne » [3], lequel vient d’être évoqué par mon collègue représentant la Fédération de Russie. Je cite : «  La moitié de ceux qui se présentent comme étant les amis de la Syrie ne sont que des imposteurs, des menteurs et des hypocrites. Ce sont eux qui nous ont précipités dans la situation où nous sommes… L’Occident cherche la partition de la Syrie ! ». Voilà ce qu’a déclaré l’ancien chef de la « coalition de Doha», notoirement fabriquée, conditionnée et emballée dans certaines capitales bien connues de tous.

Les hasards du calendrier font qu’aujourd’hui coïncide avec ce jour de 1945 où la délégation syrienne, participant à la Conférence de San Francisco pour la mise en place de la Charte de l’Organisation des Nations Unies, a réussi à forger l’article 78 garantissant que la Syrie ne saurait être soumise à la tutelle française [4]. Le résultat de l’adoption de cet article, Mesdames et Messieurs, fut que les forces d’occupation françaises bombardèrent le Parlement syrien, le 29 mai 1945, et massacrèrent toute sa garnison [5] !


Aujourd’hui, vu les circonstances, et étant donné l’imprescriptibilité des crimes de guerre [6], contrairement à ceux que nous venons d’entendre, nous appelons le Conseil de sécurité à demander des comptes au gouvernement français pour ses crimes contre les Syriens et les peuples des nombreux pays que la France a occupés et dont elle a pillé les ressources.

Et, de notre côté, nous demandons au gouvernement français de présenter des excuses publiques pour l’ensemble des exactions de son « ère colonisatrice » ainsi que le versement d’indemnités au peuple syrien. De plus, nous lui affirmons que le peuple syrien n’est pas prêt d’oublier l’accord de Sikes-Picot qui a abouti à ce que la France arrache le Sandjak d’Alexandrette à la Syrie, pour le céder à la Turquie, dans l’espoir qu’elle renonce à entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne ainsi qu’ils l’ont prétendu ; comme il n’oubliera pas que c’est la France qui a introduit le terrorisme nucléaire israélien dans notre région au cours des années cinquante du siècle dernier.

Monsieur le Président, la première donnée qui est au fondement juridique du droit international est qu’il régit des rapports entre États souverains, lesquels États assument la responsabilité exclusive du droit interne reposant sur une autorité publique, garantie par leur système juridique qui en en assure le respect sur leurs territoires respectifs. Par conséquent, et suite aux événements malheureux vécus par mon pays, le gouvernement syrien a pris une série de mesures visant à poursuivre les responsables, à les juger, et à les condamner s’il y a lieu. Un Comité national, chargé d’enquêter sur ces événements, travaille conjointement avec la justice syrienne depuis le début de la crise sur des milliers de cas. Plus précisément, 30 000 enquêtes, procès, et jugements ont eu lieu ou sont en cours.

Ce qui confirme la volonté et la capacité du gouvernement syrien à assurer la justice sur son sol, et contredit n’importe lequel des prétextes évoqués pour justifier l’ingérence de n’importe quel organe judiciaire international, dans le but de s’accaparer des compétences qui relèvent de la justice nationale. D’autant plus que la crise syrienne a démasqué l’étendue des « deux poids deux mesures » dominant l’ONU, devenue un outil entre les mains de certains États pour en agresser d’autres, au nom de la Justice et de la loi !


C’est dans l’esprit même de cette dernière dérive qu’un groupe de pays membres a pris l’initiative de présenter le projet de résolution qui vient de nous être soumis. C’est un texte politique et discriminatoire, un texte d’ingérence par excellence ! Il a pour but de parasiter les prochaines élections présidentielles, de rebattre les cartes, d’attiser la crise, et de répondre à certains objectifs médiatiques pour la façade, en plus de chercher à entrainer le Conseil de sécurité dans le cortège de l’hystérie haineuse dont ce groupe témoigne à l’égard de l’État et du peuple syrien, sans oublier les tentatives désespérées de certains pour leur imposer une tutelle révolue.

Nous disons qu’en plus de mépriser la volonté des citoyens Syriens, ce texte est en flagrante contradiction avec les déclarations répétées du Conseil de sécurité qui s’est fortement engagé à respecter la souveraineté de la République arabe syrienne, son indépendance, l’unité et l’intégrité de son territoire, tout en insistant sur une solution politique à la crise sous direction syrienne.

Nous disons aussi que tous les arguments présentés par les États qui appellent le Conseil de sécurité des Nations Unies à renvoyer le dossier syrien au procureur de la CPI, ne sont que des allégations fallacieuses et politiciennes, totalement contraires à la vérité. Et si elles sont appuyées par diverses organisations onusiennes, il faut savoir que ces organisations ont sciemment ignoré les informations, les plaintes, les preuves et comptes-rendus documentés, avancés par le gouvernement syrien ; ce qui témoigne de leur participation effective aux agendas des États engagés dans la campagne d’agression contre mon pays.


Monsieur le Président, la Syrie croit en la justice pénale internationale et a été l’un des acteurs convaincus de la « Conférence de Rome » qui a travaillé à définir les règles de fonctionnement de la CPI. Elle a été l’un des premiers signataires du « Statut de Rome ». Mais si elle ne l’a pas ratifié, c’est bien parce que sa vision de cette justice était qu’elle devait être nécessairement générale, éloignée des doubles standards, de toute politisation et de toute discrimination. Partant de ces convictions, elle avait demandé à inclure le « crime d’agression » puisqu’il est la source de tous les autres crimes. Mais cela lui avait été refusé, d’où son abstention.

Et aujourd’hui, concernant la Syrie, le gouvernement de la République arabe syrienne vient affirmer que le respect de cette justice internationale exige :


Premièrement : De juger la responsabilité des gouvernements de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de la France, d’Israël, et d’autres pays qui ont incité à la violence publique et au terrorisme en Syrie, de n’importe quelle manière que ce soit, y compris, l’accueil, le financement, l’armement, ou l’entrainement des mercenaires terroristes venus par milliers de tous les coins de la planète, et sur les crimes desquels ils ont fermé les yeux allant jusqu’à les présenter comme des « opposants modérés » !

À ce propos, je porte à votre attention une information donnée par le chef d’état-major des forces aériennes libyennes. Il a déclaré, hier [21 mai], que l’organisation Al-Qaïda de Libye, et la faction des Frères Musulmans en Libye, avaient organisé 224 voyages aériens à partir de l’aéroport de Tripoli, pour transporter ce type de mercenaires vers la Syrie via la Turquie !

Monsieur le Président, aucune justice internationale n’est possible, tant que certains États continueront à violer les lois internationales et les résolutions du Conseil de sécurité en rapport avec la lutte contre le terrorisme, sans aucune limite ! Le terrorisme est un crime, qui que soit le criminel, et quel que soit son objectif. Et tout comme le terrorisme pratiqué par Boko Haram au Nigéria est condamnable et doit être combattu, il est impératif de combattre ses homologues couvés et entraînés par Israël dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie, sur le Golan occupé, avec l’assistance d’un pays arabe voisin, ce que nous regrettons.

Quant à la Turquie, est-il besoin de rappeler qu’elle se charge de la même besogne dans le Nord, tandis que nombre de gouvernements arabes et occidentaux arment ces mercenaires terroristes au vu et au su des Nations Unies ?

Ils ont commis les pires crimes qui pèseront lourd sur la conscience de l’humanité, leur dernier ayant consisté à priver Alep, une ville de trois millions d’habitants, d’eau potable et de toute possibilité d’assainissement ! Nous aurions aimé que les États qui cherchent à envoyer l’État syrien devant la CPI avancent le moindre projet pour lutter contre le terrorisme dont souffrent les Syriens.


Deuxièmement : De juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les actes d’agression et d’annexion largement documentés, commis par les autorités d’occupation israéliennes dans les territoires arabes occupés, y compris le Golan, depuis bientôt sept décennies, avec le soutien de membres permanents du Conseil de sécurité ; soutien qui a permis aux criminels de guerre israéliens d’échapper à une juste condamnation et de continuer à bloquer toute initiative visant à les mettre en question.


Troisièmement : De mettre un terme à toutes les tentatives de contournement des lois internationales par toutes sortes d’immunités que se sont octroyées certaines grandes puissances dans le but d’échapper à tout questionnement, malgré leurs violations des Droits humains et malgré tous les crimes perpétrés, alors qu’ils sont membres de l’ONU, pour exécution de leur agenda colonial et de leurs ambitions hégémoniques. D’ailleurs, Abu Ghraib, Guantanamo, le bombardement de l’ambassade chinoise à Belgrade, les fleuves de sang en Libye, les prisons secrètes volantes, l’assassinat de civils innocents par des drones, les entreprises de mercenaires telles que Blackwater en Irak, etc,etc, ne sont-ils pas autant d’exemples frappants des doubles standards pratiqués pour échapper à une juste condamnation ?

Le comble de l’ironie est atteint lorsque ces mêmes États, qui se posent en législateurs en dehors de leurs frontières, imposent des sanctions à la Présidente du comité national de secours, en Syrie. Imaginez les préoccupations humanitaires de ces gens là ! Je renvoie cette sanction devant la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordinatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Valérie Amos, qui connait fort bien notre compatriote dont le travail nous honore. Peut-être pourra-t-elle faire quelque chose.

Ce dernier procédé, est en lui-même suffisant pour miner la crédibilité des auteurs de ce projet de résolution, et témoigne de leurs intentions malfaisantes et de leurs motivations belliqueuses.

Et puisque nous parlons de la sanction dirigée contre la Présidente du comité national de secours, rappelons qu’ils avaient usé du même procédé scandaleux, il y a un an, contre le ministre en charge de l’électricité du pays, sauf qu’en ce qui le concerne nous ne pouvions recourir qu’au tribunal de Thomas Edison !


Monsieur le président, une fois de plus, la délégation de mon pays réaffirme à tous ceux qui prétendent se soucier de la Syrie et des Syriens, que la meilleure façon de les aider est claire et limpide. Elle consiste à déployer des efforts sérieux et sincères pour la lutte contre le terrorisme qui vise son État et son peuple, et à soutenir les efforts de ceux qui cherchent une solution politique conformément au processus de Genève. Lequel processus repose sur le dialogue entre les Syriens, eux-mêmes, pour aboutir au rejet de la violence et à la formation d’un gouvernement d’unité nationale, loin de toutes les tentatives d’ingérence étrangère de la part de ceux qui veulent imposer leur propre agenda ou leur tutelle. Ceux-là ne cherchent aucun bien, ni pour la Syrie, ni pour son peuple.

Alors que les Syriens qui ont décidé de se diriger vers les urnes pour élire un président, le font pour protéger leur pays du terrorisme, du chaos prétendument constructeur, et des  tentatives visant le concept même de l’État souverain.

Pour finir, Monsieur le Président, l’actuel gouvernement de la France a sans doute mal compris la célèbre phrase de Jean-Paul Sartre disant « L’enfer c’est les autres », puisqu’il semble croire que l’enfer est toujours chez les autres, alors que le philosophe français a voulu aussi dire que l’enfer c’est peut-être toi ! C’est peut-être le regard que tu portes sur les autres ou la manière dont tu te comportes avec autrui…

Le gouvernement français devrait donc se regarder, il pourrait voir l’enfer en lui-même, non chez les autres !


Je vous remercie, monsieur le président.

Dr Bachar al-Jaafari

22/05/2014

Source : Vidéo You Tube / TV Syria

http://www.youtube.com/watch?v=DrDPq6bzctE

Transcription et traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

Notes :

[1] Qui est contre la justice en Syrie ? Par Laurent Fabius

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/05/22/qui-est-contre-la-justice-en-syrie-par-laurent-fabius_4423609_3232.html

[2] Un Texte plus explicite que l’article de Laurent Fabius dans « Le Monde… des idées » !

http://www.iccnow.org/documents/PGA_Press_Release_Syria_Referral_UNSC_FR.pdf

COMMUNIQUE DE PRESSE : Les membres de PGA appellent le Conseil de sécurité des Nations Unies à renvoyer la situation en Syrie au procureur de la Cour pénale internationale. [19 mai 2014]

[3] معاذ الخطيب: “أصدقاء سورية” كذابون ومنافقون وهم من أوصلونا إلى ما نحن عليه!!

http://www.jpnews-sy.com/ar/news.php?id=73654

[4] Article 78 de la Charte de San Francisco du 26 Juin 1945

http://mjp.univ-perp.fr/traites/onu1945.htm#12

« Le régime de tutelle ne s’appliquera pas aux pays devenus membres des Nations unies, les relations entre celles-ci devant être fondées sur le respect du principe de l’égalité souveraine. » 

[5] Syrie mandataire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie_mandataire

La France et la Syrie ont signé en 1936 un traité franco-syrien d’indépendance, mais dans les faits le mandat a continué d’exister car la France n’a pas ratifié le document. La Syrie a déclaré son indépendance en 1944… Le 3 janvier 1944, la France reconnaît officiellement la souveraineté de la Syrie et du Liban. Néanmoins, l’affrontement entre Français et Syriens est proche. Le Baath a créé des équipes de “Jihad nationale” dont le rôle est de mobiliser les bases populaires contre l’autorité française. Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l’ordre du général Fernand Olive, dit Oliva-Roget19bombardent Damas pendant 36 heures d’affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines20. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien, et le quartier environnant qui est maintenant surnommé Hariqa, l’Incendie21.

 

[6] Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité 

http://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/WarCrimes.aspx

 

 

http://www.mondialisation.ca/onu-reponse-de-la-syrie-au-projet-de-resolution-initie-par-la-france-et-solde-par-un-quatrieme-veto-sino-russe/5383820

 

 

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Guerres en cours,


Bruits de guerre. Ukraine, Syrie, Afrique... La CPI pour les fauteurs de guerres !

 

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GUERRES. 90% des morts sont des civils: sur 248 conflits, les USA en ont provoqué 201

http://allainjules.com/2014/05/26/guerres-90-des-morts-sont-des-civils-sur-248-conflits-les-usa-en-ont-provoque-201/

 

 

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 22:31

 

 

 

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La plus grande menace n'est pas la Russie,

mais l'UDI et EELV

Par eva R-sistons


 

 

Nous avons été trahis. Après le mirage du "Super Sarko" libérateur, nous avons eu celui du  "changement (socialiste), c'est maintenant" de François Hollande, puis on nous offre de nouveaux mirages, bleu marine ou avec le soi-disant "préféré des Français", Manuel Valls.

 

Mais on ne nous fait pas miroiter les mirages EELV et UDI.

 

Et pourtant, lors de cette campagne des Européennes, ils sont entrés en force. De manière effrayante ! Peut-être plus redoutables, finalement, que tous les autres (sauf celui du Fuhrer Valls, sans racines françaises, qui nous promet l'horreur absolue).

 

Je ne m'étendrai pas sur le fédéralisme et le modernisme sociétal (qui au nom de l'égalitarisme, détruira à terme le couple, la famille, la procréation biologique) d'EELV et de l'UDI, signant la fin de la Nation française et de l'humanité, eh oui, avec par exemple le Gender.

 

Mon propos est ici de montrer la dangerosité de ces deux Partis voulant PLUS d'Europe, une Europe RENFORCEE, pour faire face à la menace de continents dangereux, et disons-le, à la menace russe. C'est tout simplement effrayant ! Est-ce sous l'influence des sayanim Cohn-Bendit (pour EELV), et du député "centriste" Meyer Habib pour l'UDI (conseiller de l'extrémiste Netanyahu) ? En tous cas, alors que les Français veulent être rassurés sur leur avenir, être certains de ne plus craindre le chômage et la précarité croissante, ces deux Partis brandissent la menace... russe !

 

Le clip de l'UDI, à ce titre, est horrifiant ! L'UE, pour lui, se justifie par le besoin de se regrouper, d'être plus forts (alors que les Français voudraient être plus heureux), pour avoir de plus grosses entreprises (et non des PME à échelle humaine, d'ailleurs il a appelé le MEDEF à la rescousse), et surtout pour pouvoir faire face à la menace d'autres continents - suivez mon regard, une terrible photo de Poutine est montrée à la troisième image, après celles de la guerre (ruines puis cimetière). Manipuler par la peur ! On dirait du Fabius, du Bush, du Blair ! 

 

Les images du clip laissent supposer qu'on a besoin de l'UE pour être sûrs de continuer à avoir la paix. Ces imbéciles devraient écouter les vidéos d'un François Asselineau ("L'Europe, c'est la guerre") ! Ou se souvenir de la guerre de l'OTAN pour détruire la Yougoslavie unie, communiste, et priver la Russie d'un allié, ou encore du coup d'Etat euro-américain à Kiev, lourd de menaces pour la paix.

 

En réalité, ce qu'on annonce avec un tel clip, c'est la plus terrible des guerres, la troisième, nucléaire, totale, contre la Russie, qui mettra en péril l'humanité toute entière, avec en prime, un risque d'hiver nucléaire. Quelle responsabilité ! Et ils se disent centristes (ou écologiques) ? On sent là l'influence déterminante des Cohn-Bendit, Meyer-Habib, Fabius ou BHL - Talmudo-Sionistes rêvant d'un peuple élu régnant sur un résidu d'humanité broyé, déchu, dépendant, soumis.

 

La France a-t-elle donc totalement oublié le Général de Gaulle ? Dans sa sagesse, il se méfiait des Anglo-Saxons et d'Israël, il appelait à une union de l'UE avec la Russie, bâtie sur une histoire et une culture communes, et aussi pour le commerce, et surtout pour la paix - avec un monde multipolaire facteur d'équilibre.


La Russie ne veut pas la guerre, elle se souvient du martyr qu'elle a enduré sous Napoléon et sous Hitler, qu'elle a vaincus au prix de la disparition de millions de sacrifiés. Elle rêve d'un monde de paix, multipolaire, équilibré, sans ingérence, où les Nations coopéreraient au lieu de se faire concurrence ou d'être dominées. De plus en plus encerclée, menacée par les bases américaines implantées jusqu'à ses frontières, en butte à des essais de Révolutions de Couleurs ou de déstabilisation par les terroristes financés, formés, armés par la CIA ou les monarchies saoudites, elle ne songe qu'à se défendre et à protéger ses ressortissants jusqu'en Ukraine si slave. Et elle redoute autant les terroristes que les néo-nazis et le Nouvel Ordre Mondial sonnant le glas des identités, des traditions, des familles.

 

Pour moi, pour beaucoup, en ces temps d'Elections européennes, la plus grande menace ne sera pas venue de la Russie, mais bien de l'UDI - et de son clone "vert", EELV.

 

Eva R-sistons

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 04:12

 

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LIBRE OPINION : Budget : le coup de sang des généraux PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 22 Mai 2014 15:53

 

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Par Jean-Dominique Merchet – « l’Opinion » - le 22/05/2014.....

Dans une démarche rarissime, les chefs d'états-majors des armées françaises mettent en garde le président de la République : en cas de baisse des crédits militaires, «ce sera sans nous»


Budget: le coup de sang des généraux.


Défense : Alors que Bercy réclame une nouvelle réduction du budget de la Défense de plusieurs milliards et que Matignon tergiverse, les quatre plus hauts chefs militaires français, les généraux Pierre de Villiers, Denis Mercier, Bertrand Ract-Madoux et l'amiral Bernard Rogel, semblent déterminés à ne pas avaler cette nouvelle potion amère. Sans contester le droit du gouvernement de prendre de telles décisions, ils ne souhaitent pas être appelés à les mettre en ouvre. A François Hollande désormais de trancher. Un témoin les a vus « calmes, raisonnés et sereins », mais « déterminés ». Les quatre chefs d'états-majors (Armées, Terre, Air, Marine) n'entendent pas avaler une nouvelle réduction du budget de la défense, réclamée par Bercy dans le cadre du plan d'économies de 50 milliards d'euros. « Ce sera sans nous », ont assuré au moins deux des quatre hauts gradés, sachant que le troisième est sur le départ. Et le quatrième, « très grognon », pourrait lui aussi poser sa casquette. Les quatre hommes - les généraux Pierre de Villiers (chef d'état-major des armées), Denis Mercier (air), Bertrand Ract-Ma-doux (terre) et l'amiral Bernard Rogel- se sont vus le mardi 13 mai à 17 heures, lors d'une réunion du Comité des chefs d'état-major (Cocem) qui s'est tenu à l'îlot Saint-Germain à Paris. Selon un proche du dossier, une vingtaine d'autres officiers généraux - dont de nombreux quatre étoiles - ont fait part de la même détermination. Du jamais vu, même s'il y a un fossé entre une menace de démission et une démission effective.

Le président de la République, chef des Armées, en a été informé dès le lendemain, mercredi 14 mai.


Depuis lors, le secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet, peu familier de ces dossiers, s'est saisi du problème et consulte beaucoup. L'Elysée semble avoir compris que l'affaire était sérieuse - « ce n'est pas pour rire » confie une source - et qu'une parole présidentielle, la seule qui compte vraiment en la matière, était attendue par la communauté de défense.

Qu'on ne s'y trompe pas : même s'ils désapprouvent farouchement une nouvelle réduction des moyens et des ambitions militaires de la France, les chefs d'états-majors ne contestent pas au pouvoir politique élu le droit de prendre une telle décision. Tous ces officiers sont républicains et l'ont prouvé à maintes reprises. Ils jouissent de la confiance du gouvernement : Pierre de Villiers vient même d'être nommé chef d'état-major des armées, le 15 février. Le problème n'est pas là : ils estiment, à raison, qu'une nouvelle baisse des crédits remettrait en cause les arbitrages de l'an dernier, formalisés dans un Livre blanc, et la Loi de programmation militaire votée par le Parlement en décembre 2013, il y a moins de six mois.


Après avoir participé à l'élaboration de ces deux textes, les chefs d'états-majors considèrent s'être engagés personnellement auprès de leurs troupes et de leurs subordonnés pour les convaincre, non sans mal, d'accepter les nouvelles réductions de format et de budget. Depuis des mois, ils font la tournée des garnisons, pour porter la bonne parole dans un climat morose, assurant aux militaires que cette fois-ci, les promesses seraient tenues. « On a donné notre parole » expliquent-ils. Ils ne veulent pas se trahir, d'autant qu'ils savent que leur légitimité serait immanquablement mise en cause par la troupe. Il ne s'agit pas non plus d'une fronde contre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Bien au contraire. Les chefs militaires savent combien, en 2013, celui-ci s'est battu pour obtenir des arbitrages contre les projets de Bercy et de Matignon. Dans le contexte politique et budgétaire d'alors, les décisions de l'an dernier sont « certes, les pires depuis de nombreuses années, mais dans le même temps, les moins mauvaises que l'on pouvait espérer » nous confie un général cinq étoiles.

A la base, Jean-Yves Le Drian est un ministre populaire, qui passe bien dans la troupe, où l'on apprécie qu'il ait mouillé sa chemise pour tenter de régler le problème du paiement aléatoire des soldes.


Selon nos informations, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'aurait pas été mis dans la boucle des premières réunions entre Bercy et Matignon

Le ministère du Budget réclamerait une réduction des crédits de la défense d'au moins six milliards sur trois ans, certains évoquant même 9 milliards avec la suppression des recettes exceptionnelles. Un coup de rabot de 7% environ sur un budget de plus de 31 milliards d'euros. Bercy reformule ainsi le « modèle Z », qu'il souhaitait imposer fin 2012 lors de la préparation du Livre blanc, avant que l'Elysée ne retoque cette idée en mars 2013, la jugeant incompatible avec les ambitions stratégiques de la France. Mais Bercy ne renonce jamais et s'emploie à obtenir le soutien de l'Hôtel Matignon, où

Manuel Valls n'a pas de conseiller Défense à son cabinet.

Le Premier ministre est resté très flou, lors de son interview du 16 mai à Europe 1 : « La loi de programmation militaire reste totalement valable » mais « ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir ici ou là des ajustements », a-t-il avancé. «C'est un peu tout et son contraire » juge un proche du dossier.

 

Le 17 mai, une réunion à l'Elysée entre François Hollande et Manuel Valls, n'aurait débouché sur aucun arbitrage.

Après la sortie, le 11 mai, du député UMP Xavier Bertrand, dénonçant une baisse des crédits militaires, puis les propos ambigus et peu rassurants du ministre des Finances Michel Sapin et ceux du chef du gouvernement, Jean-Yves Le Drian semble avoir été personnellement « affecté » voire « déstabilisé », selon des témoins. Très impliqué dans les dossiers internationaux, il serait reparti à l'offensive pour son budget, avec un goût amer dans la bouche.

On se souvient du rôle important qu'il a joué dans la nomination de Manuel Valls à Matignon, ne serait-ce qu'en refusant le poste que lui proposait le chef de l'Etat, dont il est l'un des plus proches depuis plus de trente ans.

Dans le même temps, les grands patrons de l'armement (Airbus, Dassault, DCNS, MBDA, Nexter, Safran, Thales) ont mis en garde l'Elysée des conséquences « dramatiques » que de nouvelles coupes budgétaires auraient sur leurs activités et l'emploi, sachant avoir un allié important en Arnaud Montebourg.

Les milieux parlementaires, notamment les deux présidents des commissions de la défense de l'Assemblée et du Sénat, Patricia Adam et Jean-Louis Carrère, sont montés au créneau. Tous ont expliqué à l'Elysée que l'on était « au bord de la rupture ». Un proche du dossier explique : « On veut être certain que le Président est bien informé de la gravité de la situation : dans le contexte politiqueactuel, est-il prêt à assumer la démission de ses chefs d'états-majors ? »

 

Dominique Merch

 

 

http://www.asafrance.fr/actualites/3752-2014-05-22-15-11-06

 

 

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Mon Appel. Aux Militaires. "Ils" préparent une France sans militaires français, mais avec seulement des mercenaires apatrides sans foi ni loi !

 



 

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 03:13

 

Commentaire sur :
Une compagnie du battlegroup européen perdue dans la bataille de Crimée

Finalement, je pense que les US et l'Europe n'iront pas bien loin dans cette affaire, sauf à continer à mettre le chaos par tiers interposés.

Pourquoi ne peuvent t'ils pas aller plus loin? C'est facile et je m'explique.


En septembre dernier, des missiles ont été tiré à partir d'une base de l'otan en espagne visant la Syrie. Ces missiles ont été intercepté par la Russie démontrant ainsi qu'ils avaient aussi leur bouclier anti-missile. Les US se sont retrouvé cons face à ce qu'ils n'attendaient pas. Poutine a appeler Obama en disant, je cite "s'attaquer à la Syrie c'est attaquer la Russie". D'ailleurs d'où la demande de false flag à la Turquie contre la Syrie.

 

Ceci est une chose, en voici une autre. Lors d'une réunion à l'ONU, un représentant russe a dit textuellement à un représentant du Qatar qui n'était là que comme invité exceptionnel  "attention, ce que vous appelez Qatar peut être rayer de la carte si vous continuez". Visiblement, ils n'ont pas pigé cet avertissement. En effet, des islamistes ont été transportés de Turquie pas loin des côtes de la mer noire, je le sais depuis longtemps mais personne ne s'en vante. Pourtant, on a vu le résultat d'une voiture qui explose en Crimée.

 

Ce n'est pas étonnant non plus, car au Mali la France a fait de même en emmenant dans ses bagage un certain Moussa Ag.......(pur produit de la DGSE) qui fricote bien avec les terroristes. Pourquoi? Tout simplement pour semer la discorde au nord du Mali afin de faire une partion entre nord et sud. Le sous-sol doit regorger de richesse, il n'y a pas d'autres explications. Malheureusement, 2 journalistes ont été tués à Kidal (le nord).

 

Bien sûr, les militaires ne le disent pas ouvertement, mais ils veullent rentrer à la maison. Et c'est bien compréhensible lorsque l'on voit le peu de matériel et les chausures qui ne tiennent pas, qui fondent au soleil.

Alors trancher dans le budjet de la défence, c'est de la pure folie, du cynisme parce que ça met le militaire en danger.


Au début, c'était bien, les Maliens étaient contents d'être libérés des fanatiques barbares, mais ils sont déçus et en veullent à la France qui leur impose un Mali divisé. Il suffit d'aller sur les sites Malijet, Maliweb ou Mali actu pour comprendre.  

 

Commentaire n°1 posté par Fantôme-acrobatique aujourd'hui à 02

 

Jeudi 22 mai 2014
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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)

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