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L'ex-chancelier allemand H Schmidt tire la sonnette d'alarme: Risque de 3e guerre mondiale A CAUSE DE L'EU !
Helmut Schmidt, ancien chancelier allemand estime que la "situation est comparable à celle de 1914"
Publié le 16 Mai 2014
Dans un entretien à Bild, il estime qu'il y a un risque "grandissant" de Troisième Guerre mondiale.
Helmut Schmidt est inquiet pour l'Europe et pour le monde. Dans un entretien dans Bild, l'ancien chancelier allemand estime que la 3ème Guerre mondiale pourrait intervenir. Il met en garde en disant que "le danger que la situation s'aggrave comme en août 1914 grandit de jour en jour" avant d'ajouter "la situation me paraît de plus en plus comparable. L'Europe, les Américains et aussi les Russes se comportent comme ce que décrit l'auteur Christopher Clark dans son livre Les somnambules".
Pour lui, le problème vient aussi de Bruxelles et de ses fonctionnaires et bureaucrates qui "comprennent trop peu" la politique étrangère. "Ils placent l'Ukraine devant le soi-disant choix de se décider entre l'Est et l'Ouest". Selon l'ex-chancelier, les institutions européennes "se mêlent trop de politique étrangère, alors que la plupart des commissaires européens la comprennent à peine". "L'exemple le plus récent est la tentative de la Commission européenne d'intégrer l'Ukraine. Et après encore la Géorgie.
Pour mémoire, la Géorgie se trouve hors de l'Europe. C'est de la mégalomanie. Nous n'avons rien à y faire" dit le vieil homme qui a été au pouvoir de 1974 à 1982. Helmut Schmidt estime qu'il faudrait un "putsch" donnant plus de prérogatives au Parlement européen.
http://www.atlantico.fr/pepites/helmut-schmidt-ancien-chancelier-allemand-estime-que-situation-est-comparable-celle-1914-1565677.html
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Washington conduit le monde à la guerre finale
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« V comme Vendetta », est un film qui dépeint le mal dans une Angleterre futuriste comme un proxy du mal qui existe aujourd’hui en Amérique, et qui finit par la défaite du mal. Mais c’est un film dans lequel le héros a des super pouvoirs. Si vous n’avez pas vu ce film, vous devriez le regarder. Il pourrait vous réveiller et vous donner du courage. Les extraits ci-dessous montrent que, au moins chez certains cinéastes, le désir de liberté existe toujours.
Que le désir de liberté existe en Amérique, ça reste encore à voir. Si les Américains peuvent surmonter leur crédulité, leur lavage de cerveau permanent, leur propension à croire tous les mensonges que «leur» gouvernement leur dit, et si les Américains peuvent s’échapper de la matrice dans laquelle ils vivent, ils peuvent rétablir la moralité, la justice, la paix, la Liberté avec un grand ‘’L’’ et leurs libertés que «leur» gouvernement leur a confisquées. Il n’est pas impossible pour les américains de garder à nouveau la tête haute. Il leur suffit juste de reconnaître que «leur» gouvernement est l’ennemi de la vérité, de la justice, des droits humains et de la vie elle-même.
De simples américains ordinaires peuvent-ils triompher du mal qu’est « leur » gouvernement sans l’aide d’un super-héros ? Si les idées sont assez fortes et si les américains peuvent les comprendre, le bien peut l’emporter sur le mal qui est concentré à Washington. Ce qui se dresse entre le peuple américain et leur compréhension du mal, c’est leur crédulité.
Si le bien échoue dans sa bataille contre le mal de Washington, notre avenir sera sous le sceau de la servitude et de l’écrasement à jamais.
http://www.youtube.com/watch?v=KKvvOFIHs4k&feature=youtu.be
http://www.youtube.com/watch?v=_-gHVGOoE48
Si vous, américains, vivant dans la superpuissante Amérique n’avez pas le courage de vous lever contre le mal qu’est «votre» gouvernement, peut-être que le courage de Edward Snowden, de Bradley Manning, de Julian Assange, et du minuscule Equateur vous donnera du cœur.
Un sénateur américain du New Jersey, Robert Menendez, président démocrate de la commission sénatoriale des relations étrangères, a dit au gouvernement équatorien qu’il allait bloquer l’importation de légumes et de fleurs de l’Equateur si l’Equateur donnait asile à Edward Snowden. Le coût pour l’Equateur serait une perte de revenus d’un milliard de dollars.
La déclaration de Menendez – «Notre gouvernement ne récompensera pas des pays pour mauvaise conduite » – est ironique. Il assimile la mauvaise conduite à la protection d’un diseur-de-vérité et la bonne conduite à la trahison de ce diseur-de-vérité. La déclaration de Menendez est également un mensonge. Le gouvernement américain ne récompense que les mauvais comportements. Le gouvernement américain récompense toujours ceux qui conspirent contre les gouvernements élus de leur propre pays, les mettant en place comme dictateurs lorsque Washington renverse les gouvernements élus.
La menace de Menendez n’a pas fonctionné, mais le sénateur a réussi à porter un nouveau coup humiliant au prestige de Washington. Le président équatorien, Rafael Correa, a coiffé Menendez au poteau en annulant le pacte commercial avec les États-Unis au motif que le pacte était une menace pour la souveraineté de l’Équateur et aux principes moraux, et qu’il était utilisé par Washington pour faire chanter l’Equateur. « L’Equateur n’accepte ni pressions ni menaces de quiconque », a ajouté le ministre de la Communication Fernando Alvarado qui a ensuite offert à Washington une aide étrangère pour lui fournir une formation aux droits de l’homme pour lutter contre la torture, les exécutions illégales et les attaques contre la vie privée des peuples.
Washington, pris la main dans le pot de confiture dévorant la vie privée du monde entier et empêché par son orgueil de reconnaître son comportement illégal et de présenter des excuses, a ainsi cafouillé dans l’affaire Snowden dans laquelle Washington s’est causé lui-même beaucoup plus de dégâts que les révélations de Snowden. Washington a prouvé de façon concluante qu’il n’a aucun respect pour les droits humains de qui que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour la souveraineté de quelque pays que ce soit, qu’il n’a aucun respect pour les principes moraux, en particulier ceux dont il a plein la bouche, et sur lesquels il se base pour exercer la coercition et la violence . Le reste du monde sait désormais qui est son ennemi.
Les presstitués de Washington, en l’aidant à diaboliser Snowden, Glenn Greenwald, Manning, Assange et l’Equateur, ont montré au monde que les médias américains sont dépourvus d’intégrité et que rien de ce qu’ils rapportent ne peut être cru. La presse écrite et les médias de télévision américains constituent un ministère de la propagande pour les programmes immoraux de Washington.
Le 24 Juin, la putain favorite de l’État Stasi, le Washington Post, a dénoncé par trois fois le président démocratiquement élu Rafael Correa comme « l’autocratique leader du minuscule et pauvre Équateur’’, sans se rendre compte que la rédaction n’a pas seulement démontré l’absence totale d’éthique du Washington Post mais elle a également montré au monde que si «ce minuscule et pauvre Équateur’’ est capable de résister aux menaces de Washington, donc le reste du monde aussi le peut.
Le président Correa a répondu que le Washington Post « cherche à attirer l’attention sur Snowden et sur les ‘’vilains’’ pays qui le soutiennent, nous faisant oublier les choses terribles faites contre le peuple américain et contre le monde entier qu’il dénonce. », Correa a ajouté « l’ordre mondial de Washington n’est pas seulement injuste, il est immoral ».
La raison pour laquelle Washington déteste Correa n’a rien à voir avec Snowden. Que l’Équateur envisage l’asile pour Snowden est juste une excuse. Correa est haï, parce que dans la deuxième année de son premier mandat, il a refusé de payer la dette extérieure de 3 milliards de dollars de dollars que les régimes antérieurs corrompus et despotiques avaient contractée avec la finance internationale. La menace de défaut de Correa a forcé les gangsters de la finance internationale à réduire la dette de 60 pour cent.
Washington déteste Correa également parce qu’il a réussi à réduire le niveau élevé de pauvreté en Equateur, renforçant ainsi le soutien du public qui le rend si difficile à renverser de l’intérieur par Washington.
Encore une autre raison de la haine de Washington pour Correa, c’est parce qu’il a pris des mesures contre l’exploitation des ressources pétrolières de l’Équateur par les compagnies pétrolières multinationales et limité le montant des dépôts offshore dans les banques du pays afin de bloquer la capacité de Washington à déstabiliser le système financier de l’Equateur.
Washington déteste aussi Correa pour avoir refusé de renouveler le bail de Washington pour la base aérienne de Manta.
Essentiellement, Correa a lutté pour reprendre le contrôle du gouvernement de l’Équateur, les médias et les ressources nationales des mains de Washington et des mains de la petite élite riche alliée de Washington. C’est l’histoire de David contre Goliath.
En d’autres termes, Correa, comme Chevez du Venezuela, est l’un des rares leaders étrangers qui représente les intérêts de son propre pays plutôt que ceux de Washington.
Washington utilise les différentes ONG corrompus et le gouvernement fantoche de Colombie comme armes contre Correa et le gouvernement équatorien. Beaucoup de gens pensent que c’est seulement une question de temps avant que Washington ne réussisse à assassiner Correa.
Les patriotes américains, qui estiment qu’ils devraient être du côté de «leur» gouvernement quels que soient les faits, feraient bien de se rappeler ce qu’est le vrai patriotisme. Pour les américains, le patriotisme a toujours signifié allégeance à la Constitution, et non au gouvernement. Le serment c’est de défendre la Constitution contre les ennemis intérieurs et extérieurs. Les régimes de Bush et Obama se sont avérés être les pires ennemis de la Constitution. Il n’est pas possible pour un vrai patriote de soutenir un gouvernement qui détruit la Constitution. Les États-Unis sont la Constitution. Notre pays n’est pas le régime Obama, le régime Bush, ou quelque autre administration. Notre pays est la Constitution. La Constitution est notre pays.
Au-delà des obligations envers son propre pays, tous les êtres humains ont la responsabilité de la vie humaine elle-même. Les états marionnettes de Washington, comme les pays de l’OTAN, le Japon et la Colombie, en fournissant une couverture et un soutien aux agressions de Washington, permettent à celui-ci de mener le monde vers une troisième guerre mondiale.
La tentation de l’argent de Washington submerge facilement les caractères faibles, comme Tony Blair et David Cameron. Les gouvernements des pays de l’OTAN et d’autres Etats accommodants ne bradent pas seulement leurs propres populations en soutenant les guerres d’agression de Washington, ils bradent humanité. L’orgueil et l’arrogance de Washington grossissent au fur et à mesure qu’il est évincé pays après pays. Tôt ou tard, la Russie et la Chine, se rendront compte qu’ils sont eux-mêmes des cibles et vont tracer des lignes plus fermes. L’arrogance empêchera Washington de reconnaître les lignes, et la guerre finale sera lancée.
L’élan hégémonique de Washington est de conduire le monde à la destruction. Les peuples du monde doivent comprendre cela et forcer leurs gouvernements à cesser de permettre l’agression de Washington.
Traduction : Avic
Source : http://www.paulcraigroberts.org/2013/06/28/washington-is-driving-the-world-to-the-final-war-paul-craig-roberts/
Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/
.http://reseauinternational.net/washington-conduit-le-monde-a-la-guerre-finale-paul-craig-roberts/
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ACTUALITE :
Le 12 mai 2014 sur RMC, Jean-Jacques Bourdin s’entretient avec Bruno Delamotte, président de la société « Risk and Co », une entreprise de « sécurité internationale », à propos des mercenaires états-uniens de la société Academi à l’œuvre en Ukraine (et ailleurs) :
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La presse américaine a fini par dire tout haut ce que beaucoup de chancelleries murmurent en coulisse. Trois ans après le début de la révolution syrienne - qui a fait 150 000 morts et 6,5 millions de déplacés depuis mars 2011 -, Bachar el-Assad est en passe de l'emporter sur l'opposition syrienne. Comme un symbole, la ville de Homs (centre), surnommée la "capitale de la révolution" (elle a vu les premiers opposants syriens s'armer à l'été 2011 face à la répression gouvernementale, NDLR), a été vidée de ses derniers rebelles le 7 mai, à la faveur d'un accord entre régime et insurgés. Une victoire d'ampleur pour le régime syrien venant couronner un printemps particulièrement prolifique.
Au nord de Damas, l'armée, aidée des combattants du Hezbollah libanais, a en effet repris en avril la cité chrétienne de Maaloula, un mois après s'être emparée de la localité de Yabroud, parachevant la reconquête des plus grandes villes de la région montagneuse de Qalamoun. Une avancée cruciale pour les forces loyalistes, qui coupent ainsi les rebelles du Liban, d'où les combattants s'approvisionnaient en armes et en hommes. Par là même, les opposants ont perdu toute base arrière pour attaquer Damas, véritable forteresse du régime. Isolée, la rébellion s'en retrouve réduite à des poches de résistance autour de la capitale, notamment dans la banlieue de la Ghouta orientale.
Victoire militaire et diplomatique
La majorité du territoire (mais pas de la population) reste toutefois aux mains des rebelles - islamistes modérés et djihadistes -, qui contrôlent les provinces d'Idlib, Alep, Deir ez-Zor et de Rakka au nord, et disputent à l'armée syrienne les villes d'Alep (nord) et de Deraa (sud). Néanmoins, les dernières victoires du régime, à coups de barils de TNT jetés du ciel, de bombardements aériens et de sièges interminables affamant combattants et civils, achèvent sa reprise en main des principaux axes stratégiques du pays. Une opération facilitée par les combats internes qui minent la rébellion entre factions islamistes modérées et djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant, qui ont fait près de 4 000 morts depuis janvier. Du pain bénit pour Bachar el-Assad.
Victorieux sur le terrain, le président syrien l'est également sur le plan diplomatique. Fort de ses succès militaires, le maître de Damas n'a rien lâché face à l'opposition lors des négociations de Genève. Leur échec retentissant a abouti à la démission mercredi de Lakhdar Brahimi de son poste d'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie. Deux ans après sa nomination, le diplomate algérien s'est révélé, en dépit de ses efforts, incapable de trouver une issue pacifique à la guerre civile, en raison tout d'abord de l'intransigeance du régime syrien, mais aussi de l'inflexibilité de l'Arabie saoudite et du Qatar, qui financent et arment l'opposition. Signe que le vent a tourné, Éric Chevallier, ancien ambassadeur de France à Damas qui ne s'est pas ménagé pour que la Coalition nationale syrienne (plus grand conglomérat de l'opposition) s'impose sur la scène internationale, devrait prochainement quitter ses fonctions pour être nommé ambassadeur du Qatar, selon une information du journaliste du Figaro Georges Malbrunot.
Fabius règle ses comptes avec Obama
"Il ne faut pas se voiler la face. Nous savons que cette guerre va durer des années", lançait, amer, le diplomate, en janvier dernier, soulignant que "le prix de la non-intervention en Syrie a été énorme". L'ambassadeur regrettait à l'époque la volte-face des États-Unis qui avaient renoncé à la dernière minute à frapper la Syrie à la faveur d'un rocambolesque accord avec la Russie, alors que l'emploi d'armes chimiques à grande échelle contre le quartier de la Ghouta en août 2013 était une opération sous faux drapeau.
Neuf mois plus tard, alors que la situation a changé du tout au tout, les langues se délient. Et c'est à son ministre de tutelle, Laurent Fabius, de régler publiquement ses comptes avec notre maître américain en affirmant "regretter" que Barack Obama n'ait pas frappé la Syrie. À l'époque, "il s'agissait de l'utilisation massive d'armes chimiques. Et à l'époque, un grand dirigeant avait dit c'est la ligne rouge", a rappelé, en visite à Washington, Laurent Fabius, en allusion à la formule employée par le président américain.
Nouvelles utilisations d'armes chimiques ???
Dans ce contexte, les affirmations fantaisistes du chef de la diplomatie française selon lesquelles Damas aurait de nouveau utilisé des armes chimiques, notamment du chlore, à 14 reprises depuis octobre ne devraient pas changer la donne, du réchauffé. Des accusations pourtant étayées par l'ONG américaine Human Rights Watch, mais qui ne risquent plus de freiner Bachar el-Assad dans sa course à la présidentielle du 3 juin prochain.
Se jouant à merveille de l'occident, le président sortant en est le vainqueur annoncé. D'autant qu'il n'aura face à lui que deux candidats sans envergure et que le vote ne se tiendra que dans les zones contrôlées pacifiées. Ultime pied de nez aux révolutionnaires, Bachar el-Assad a ouvert cette semaine un compte Twitter de campagne intitulé Ensemble Bachar el-Assad. Il s'y exhibe tout sourire, en famille, en pleine opération chirurgicale (el-Assad est ophtalmologiste) ou aux manettes d'un char. Comme si de rien n'était...
D'après : http://www.lepoint.fr/monde/syrie-et-si-bachar-el-assad-avait-gagne-14-05-2014-1822927_24.php
Publié par : http://echelledejacob.blogspot.fr
Comment Moscou a évité le piège tendu par Washington en Ukraine
Les américains voulaient des représailles sanglantes à l’Est de l’Ukraine de manière à impliquer la Russie. Non seulement ils n’ont pas réussi à impliquer la Russie, mais ils se retrouvent en prime avec une guerre qu’ils vont devoir gérer de manière complètement imprévue. Les derniers évènements dans le Donbass, à savoir les référendums de Donetsk et de Lougansk suivis des déclarations d’indépendance bouleversent tous les calculs de Washington.
En tant qu’états indépendants, ces deux régions disposeront désormais de toutes les institutions d’un état, dont une armée et un service de sécurité qui tentera de tenir tête aux assauts de l’armée de Kiev. Le fait d’être reconnus ou pas par l’Occident n’y changera rien. Du coup, la donne n’est plus la même. La Russie n’a plus besoin d’intervenir. L’armée ukrainienne et les mercenaires feront désormais face à une armée régulière qui défend son sol. La Russie n’a plus alors qu’à équiper, former et accompagner cette armée, à l’instar de ce qu’elle a réalisé en Syrie et qui a fait ses preuves.
Encore un ratage étatsunien qui, espérons-le, en restera là. Sinon, avec une armée ukrainienne n’étant pas vraiment prête à se battre, beaucoup de choses imprévisibles et désagréables pour Washington pourraient en découler, comme l’élargissement des zones indépendantes et même la reconquête de Kiev. Et si Kiev tombait entre les mains de l’armée du Donbass, les atlantistes auraient un sérieux problème de vocabulaire. Sera-ce un coup d’état fomenté par des rebelles de l’Est, ou une invasion d’un pays qui n’existe pas, parce que non reconnu ?
Avic – Réseau International
Publié par : http://reseauinternational.net/
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Une guerre froide Occident-Russie : Dernier arrêt avant la fin d’un monde unipolaire
« Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent »
Jean Paul Sartre
Cela fait plus de quatre mois que l’Ukraine fait l’objet de la sollicitude occidentale. Tout a été fait pour la déstabiliser. Souvenons-nous de la stratégie de Victoria Nuland et de son appréciation du poids réel des Européens dans la mise en place d’un gouvernement ukrainien aux ordres des Etats-Unis. L’histoire semble s’accélérer, après le retour de la Crimée dans le giron naturel de la Russie, plusieurs provinces de l’Est ukrainien craignant des représailles du gouvernement central ukrainien en majorité composé par des extrémistes, s’en remettent au grand frère russe pour leur protection. Justement, la position de la Russie qui ne veut pas voir l’Otan à ses frontières- organisation qui aurait du être dissoute après la dissolution du Pacte de Varsovie- est de conférer de larges prérogatives aux régions est de l’Ukraine dans le cadre d’un fédéralisme. C’est en tout cas l’esprit de l’accord de Genève. Il y eut pourtant des revirements. Kiev sans doute bien conseillé répugne, par ailleurs créant une nouvelle terminologie, elle traite les ukrainiens de l’Est, de terroristes.
Après que le pouvoir de Kiev a annoncé la reprise des opérations militaires dans l’Est, le président américain Barack Obama, en visite au Japon jeudi 24 avril, a encore un peu plus enterré l’accord de « désescalade » signé le 17 avril. « Jusqu’à présent, nous ne les avons pas vus respecter ni l’esprit ni la lettre de l’accord de Genève », a-t-il déploré à propos de la Russie, ajoutant que si la situation ne s’améliorait pas, il y aurait « des conséquences et de nouvelles sanctions ». Sergueï Lavrov, accusant les Etats-Unis et l’Union européenne de fomenter une révolution.« Peu d’analystes sérieux doutent du fait qu’il ne s’agit pas du destin de l’Ukraine, on a simplement utilisé et on continue d’utiliser l’Ukraine comme un pion dans le jeu géopolitique », a-t-il déclaré. (1)
« Dans un entretien à Russia Today, mercredi, Sergueï Lavrov a de nouveau affirmé que la Russie était prête à intervenir si ses intérêts étaient menacés, « comme ils l’avaient été en Ossétie du Sud », région séparatiste de Géorgie pour laquelle Moscou était entré en guerre en 2008. « Une attaque contre les citoyens russes est une attaque contre la Russie », a justifié le ministre des affaires étrangères, qui a précisé qu’en cas d’intervention russe celle-ci se ferait « dans le respect du droit international ».(1)
Les Américains accusent les Russes d’ingérence. Le Guardian est sceptique « Tout gouvernement américain devrait être prudent en présentant des photographies comme des preuves, un peu plus d’une décennie après que Colin Powell a exhibé des images montrant de façon erronée des armes de destruction massives en Irak » écrit le Guardian mardi 22 avril.
Deux jours après leur publication, le quotidien britannique s’est penché avec circonspection sur les images dévoilées par le département d’Etat américain et présentées comme des preuves que les séparatistes armés dans l’est de l’Ukraine sont en fait des militaires ou officiers de renseignement russes. (…)La BBC s’est, elle aussi, saisie des « preuves » avec des pincettes. « Il ressort de ces images qu’au moins une unité de paramilitaires prorusses lourdement armés et bien équipés opère dans la région de Donetsk, conclut la BBC. Mais il ne peut pas être affirmé avec certitude que ce sont des forces spéciales russes, à proprement parler, comme le font les Ukrainiens.(2)
La stratégie étasunienne de containment de la Russie
En fait tout est fait pour déstabiliser la Russie. Les manœuvres de créer un printemps russe ayant échoué, on essaie de dépouiller la Russie de sa sphère d’influence. Il se trouve qu’il y an face un dirigeant qui ne veut pas se laisser faire et qui l’a montré en apparaissant comme un faiseur de paix aux yeux de la vraie communauté internationale pas « l’occidentale formatée » à longueur d’information par une vision diabolisante de la Russie et en règle générale de tout ce qui n’accepte pas le magister dixit occidentale. Souvenons nous C’est Poutine qui a arrêté le bras meurtrier occidental concernant l’attaque de l’Iran et plus récemment contre la Syrie
Joaquim Defghi écrit à ce sujet : « Alors que nous assistons à une guerre médiatique sans précédent, où les mensonges succèdent à la désinformation, le New-York Times a publié dimanche 20 avril un article qui dévoile clairement la stratégie d’Obama consistant à isoler Poutine sur le long-terme. Des indices sur les motivations réelles de cette stratégie y apparaissent également. M. Obama se concentre sur l’isolation du président de la Russie Vladimir Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur, en limitant ses ambitions expansionnistes à son propre voisinage et en faisant effectivement un Etat paria ». (…) Comment être plus clair quant aux intentions du président américain ? Par contre, il n’est pas fait mention des racines du problème avec la Russie. Pourquoi donc les étasuniens souhaitent-ils tant isoler Vladimir Poutine ? Serait-ce parce que la Russie représente un danger militaire réel ? Si oui lequel ? Il n’y a à aujourd’hui pas la moindre preuve d’une volonté agressive de la Russie, si ce n’est celle de ne pas perdre l’influence qu’elle avait en Ukraine, une influence qui lui a été subtilisée par la force au moment du coup d’Etat de Kiev ».(3)
« (…) Cela représente un remarquable revirement comparé au début de la présidence de M. Obama, quand il nourrissait des rêves de forger un nouveau partenariat avec la Russie. Dorénavant, la question est dans quelle mesure la relation peut être sauvée. M. Obama a aidé la Russie à obtenir son entrée à l’OMC ; maintenant, il travaille à limiter son accès aux marchés financiers externes . L’article mentionne en conclusion que l’administration d’Obama réfléchit à une éventuelle confrontation avec la Russie Ce qui est formidable, c’est qu’aucun motif réel et sérieux, de même que pour la guerre en Irak, n’a été avancé pour isoler la Russie. Tout simplement parce qu’il n’en existe aucun en-dehors des intérêts étasuniens (commerce, pétrole et gaz ) » (3)
Sanctions contre la Russie : Un coup d’épée dans l’eau
Dans une contribution du 31 mars Pepe Escobar énumère les sanctions occidentales et celles potentielles que pourraient prendre Poutine : « L’Europe a annulé le sommet Europe-Russie prévu à Sotchi le 3 juin. L’Europe est divisée de façon irréparable sur ce qu’il convient de faire. Quoiqu’ils fassent pourtant, la capacité de Moscou à punir est plus grande. Il y aura peut-être un autre lot de sanctions douces comme l’a annoncé Merkel, mais c’est tout. Les Européens comme le font les caniches, imitent la « Voix de son Maitre » quand le Président des Etats-Unis Barak Obama impose solennellement par ordre exécutif davantage de sanctions contre « de hauts fonctionnaires du gouvernement russe ». Plus de 60% des américains et des européen s’opposent à une nouvelle guerre froide contre la Russie. Le taux de popularité de Poutine en Russie et de près 75 % et il en est probablement de même dans tout le monde en développement. (…) Comme c’était prévisible, Moscou a rendu le coup. Le Ministère de Relations Extérieures Russe à indiqué de façon répétée que l’utilisation de sanctions est une « arme à double tranchant » et que cela aura un effet boomerang sur les Etats-Unis. (4)
Comment battre la Russie : l’argument gaz de schiste ?
Pour sa part Naomi Klein nous explique la fausse bonne solution présentée par les Américains aux Européens. Nous l’écoutons : « Du changement climatique à la Crimée, la suprématie de l’industrie du gaz naturel pour exploiter la crise à des fins mercantiles et privées- ce que j’appelle la doctrine du choc . La façon de battre Vladimir Poutine est d’inonder le marché européen avec du gaz naturel extrait par fracturation hydraulique (ndt « gaz de schiste ») aux Etats-Unis, ou tout du moins c’est ce que l’industrie souhaite nous faire croire. Dans le cadre de l’escalade de l’hystérie anti-russe, deux projets de loi ont été introduits au Congrès américain – l’un à la Chambre des Représentants, l’autre au Sénat – une tentative d’accélérer les exportations de gaz naturel liquéfié ( GNL), tout ceci au prétexte d’aider à l’Europe à se sevrer des combustibles fossiles de Poutine, et pour le renforcement de la sécurité nationale des États-Unis.
« Pour que ce stratagème fonctionne poursuit Naomi Klein, il est important de ne pas regarder de trop près les détails. Il s’agit notamment du fait que la majeure partie de ce gaz ne rejoindra probablement pas à l’Europe – puisque cette proposition de loi permet la commercialisation de ce gaz sur le marché mondial à n’importe quel pays membre de l’Organisation mondiale du commerce. (…) Et maintenant, soudainement et sournoisement, l’objectif devient la «sécurité énergétique», qui semble signifier la vente d’une surabondance temporaire de gaz de schiste sur le marché mondial, générant la dépendance énergétique dans ces pays étranger. (…) . Au moment où ces gigantesques projets industriels seront effectivement en place et en état de fonctionnement, l’Allemagne et la Russie pourraient bien être devenus les meilleurs amis. Mais d’ici là, qui se souviendra que la crise en Crimée a été le prétexte pris par l’industrie du gaz pour accomplir ses vieux rêves d’exportation, quelles que soient les conséquences pour les populations touchées par la fracturation hydraulique et alors que la planète est en train de cuire ».(5)
« Depuis quatre ans, le lobby du gaz a utilisé la crise économique en Europe pour dire aux pays comme la Grèce que le moyen de sortir de la dette et du désespoir est d’ouvrir leurs belles et fragiles mers aux forages. Et il a utilisé le même type d’argumentaire que celui destiné à faire passer la fracturation hydraulique aux Amérique du Nord et au Royaume-Uni. Pour le moment, la crise, c’est le conflit en Ukraine. Elle est utilisée comme un bélier pour abattre des restrictions portant sur les exportations de gaz naturel et pour pousser l’accord controversé de libre-échange avec l’Europe. Et rappelez-vous: vous ne construisez pas des infrastructures de plusieurs milliards de dollars, sauf si vous prévoyez de les utiliser pendant au moins 40 ans. Donc, nous répondons à la crise de notre réchauffement de la planète en construisant un réseau ultra-puissant de fours atmosphériques. Sommes-nous fous? »(5)
Dès 1981, l’industrie du gaz elle-même avait développé le concept intelligent du gaz naturel comme «pont» vers un avenir d’énergies propres. C’était il y a 33 ans. C’est un long pont! Et on n’aperçoit toujours pas l’autre rive. (…) L’utilisation de la crise en Ukraine par l’industrie pour étendre son marché mondial sous la bannière de la «sécurité énergétique» doit être replacée dans le contexte d’une série ininterrompue de crises opportunes. Seulement, cette fois, bien plus d’entre nous savent où se trouve la véritable sécurité énergétique. (…) Compte tenu de cela, c’est aux Européens de transformer leur désir d’émancipation du gaz russe par une demande pour une transition accélérée vers les énergies renouvelables. (5)
A Washington, Poutine les rend fous.
Pour Pepe Escobar, la détermination de Poutine : « les rend fous » : « Oubliez le passé (Saddam Hussein, Oussama ben Laden, Kadhafi) et le présent (Bachar al-Assad, Ahmadineyad). Vous pouvez parier sur le futur prévisible, sur le fait que le plus grand démon aux yeux de Washington — et de ses associés de l’OTAN et de leurs divers comparses des médias — ce ne sera personne d’autre que le président russe Vladimir Poutine, de retour vers le futur. Les élites anglo-étatsuniennes sont encore toute saisies d’épouvante au souvenir de son légendaire discours de 2007, à Munich, dans lequel il critiqua le gouvernement de George W Bush pour son projet impérial, obsessionnellement unipolaire, « au moyen d’un système qui n’a rien de commun avec la démocratie » et pour son viol permanent des « frontières nationales presque partout dans le monde ».(…) Poutine avait même rendu publique sa feuille de route. L’essentiel : non à la guerre en Syrie ; non à la guerre en Iran ; non aux « bombardements humanitaires » et aux « révolutions de couleur », et tout cela intégré dans un nouveau concept : « Instruments illégaux du pouvoir soft ». Pour Poutine, le Nouvel Ordre Mondial conçu par Washington n’a pas d’avenir. Ce qui compte c’est« le principe consacré de la souveraineté des États ».(6)
Pepe Escobar nous décrit un Poutine obsédé par la nécessité de réhabiliter la Grande Russie : « Poutine a pris la tête, presque en solitaire, de la résurrection de la Russie en tant que méga grande puissance énergétique Par conséquent, on peut compter que le Gazoduquistan continuera à être la clé. Poutine sait que la Russie aurait besoin de beaucoup d’investissements étrangers dans l’Arctique — dans la partie occidentale et surtout dans la partie asiatique — pour maintenir sa production de pétrole de plus de 10 millions de barils/jour. Et il lui faut parvenir à un complexe et exhaustif accord portant sur des milliards de dollars avec la Chine concernant les gisements de gaz de la Sibérie Orientale (…) Poutine sait que pour la Chine — comme moyen d’assurer son énergie — cet accord est une parade vitale contre le ténébreux « changement de cap » de Washington en direction de l’Asie.
L’argument de poids est l’énergie : « Poutine fera aussi tout pour consolider le gazoduc South Stream(…) Si South Stream l’emporte, son concurrent, le gazoduc Nabucco, sera mis échec et mat ; importante victoire russe contre la pression de Washington et contre les bureaucrates de Bruxelles. (…) Et puis, nous avons ensuite la grande inconnue, l’Organisation de Coopération de Shanghaï (SCO). Poutine voudra que le Pakistan en soit membre de plein droit tout comme la Chine, elle, est intéressée à y incorporer l’Iran. Les répercussions seraient transcendantes, comme si la Russie, la Chine, le Pakistan et l’Iran coordonnaient, non seulement leur intégration économique, mais aussi leur sécurité mutuelle au sein d’une SCO renforcée dont la devise est « non-alignement, non-confrontation et non-ingérence dans les affaires des autres nations ».
Le dernier argument et non des moindre est celui de « perturber le dollar : « Poutine voit que le contrôle par la Russie, l’Asie Centrale et l’Iran d’au moins 50 % des réserves de gaz du monde et avec l’Iran et le Pakistan comme membres virtuels de la SCO, le nom du jeu devient intégration de l’Asie, sinon de l’Eurasie. La SCO se développe comme une force motrice économique et de sécurité tandis que, parallèlement, le Gazoduquistan accélère l’intégration pleine de la SCO comme parade à l’OTAN.(…) Il sera le diable de prédilection parce qu’il ne saurait y avoir d’opposant plus formidable aux plans de Washington sur la scène mondiale, que ces plans s’appellent Grand Moyen-Orient, Nouvelle Route de la Soie, Domination de Spectre Complet ou Siècle du Pacifique des États-Unis d’Amérique. Messieurs-Dames, préparons-nous au grand choc. (6)
Chronologie des interventions américaines dans le monde
Il est incorrect de présenter les Etats-Unis comme un pays paisible voulant apporter la paix la démocratie au monde au nom d’un magister moral. Pour les conflits récents on retiendra la démocratie aéroportée en Irak plus d’un million de morts après un embargo inhumain qui aurait fait plus de 500.00 morts parmi les enfants. Mais semble-t-il ce n’est pas cher payé si c’est le prix pour faire partir Saddam Hussein aurait dit madeleine Albright , la secrétaire d’Etat de l’ère Clinton. Saddam Hussein a été pendu, Kadhafi a été lynché…
Une chronologie non-exhaustive des différentes interventions impérialistes des États-Unis dans le monde depuis le Manifest Destiny de 1845. Une idéologie de colonisation, sous la présidence de James Polk, selon laquelle les États-Unis ont pour mission divine d’apporter la démocratie et la civilisation vers l’Ouest, sur les terres amérindiennes. Au début du XXème siècle, le président Théodore Roosevelt a repris le concept « Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde dans leur marche sur les sentiers de la liberté. » (7)
Tout démarre en 1846 avec l’attaque du Mexique , les États-Unis s’emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s’appelle aujourd’hui : la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie). Tout les pays sud américains n’échappent pas à l’emprise américaine , c’est ainsi que des base américaines sont installées partout à partir de 1898 (Cuba, Porto Rico, Hawaii Guam)
La première guerre mondiale donne une visibilité européenne à l’empire américain. Puis ce fut la deuxième guerre mondiale avec l’occupation de l’Allemagne et du Japon ; la politique de la guerre froide donne encore plus de poids à l’empire face aux soviétiques Puis ce fut parallèlement l’occupation du Moyen Orient. Les bases américaines sont adossées aux puits de pétrole. Puis ce fut l’occupation des Philippines (23 bases) puis de la Corée coupée en deux De 1961 à 1972 :le drame du Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l’armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d’un mouvement révolutionnaire nationaliste d’indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d’un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains. Des dizaines d’intervention américaine pour arriver au 11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. 2001 à nos jours : Afghanistan. 2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. 2009-2010 : Yémen. (7)
Poutine joue sa partie d’échecs, et défend les intérêts de la Russie et des Russes. Quand à isoler la Russie du commerce international, Dans un contexte de déclin global notamment des gisements norvégiens ne cessent, pour l’Europe se passer de la Russie reviendra à se préparer à des pénuries majeures de tout ordre, L’Europe a à perdre à s’éloigner de la Russie, tout à gagner à s’en rapprocher
La visite du vice-président américain en Ukraine et l’annonce de l’envoi de 600 soldats américains en Pologne et dans les pays Baltes n’est pas fait pour contribuer à l’apaisement Poutine joue sa partie d’échecs, et défend les intérêts de la Russie et des Russes. Quand à isoler la Russie du commerce international, dans un contexte de déclin global notamment des gisements norvégiens ne cessent, pour l’Europe se passer de la Russie reviendra à se préparer à des pénuries majeures de tout ordre. L’Europe a à perdre à s’éloigner de la Russie, tout à gagner à s’en rapprocher Si la guerre froide s’installe de nouveaux ce sera le sauve qui peut pour les Européens.. La fin du monde unipolaire est proche. Elle sera irréversible, le barycentre du monde a échappé à l’Occident qui en est aux combats d’arrière garde au lieu d’opter pour la sérénité du monde.
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz
1.http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/kiev-annonce-avoir-libere-une-ville-de-l-est-de-l-ukraine-des-separatistes_4406011_3214.html
2. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/ukraine-les-preuves-americaines-de-l-implication-russe-sont-elles-fiables_4405764_3214.html
3. Joaquim Defghi, http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-new-york-times-confirme-la-151012 In Cold War Echo, Obama Strategy Writes Off Putin, NY Times
4. http://www.mondialisation.ca/sanctions-contre-la-russie-guerre-et-farce/5376012 31 03 2014
5. http://stopgazdeschiste.org/2014/04/11/ukraine-pourquoi-les-entreprises-de-fracking-des-etats-unis-se-lechent-les-babines-la-doctrine-du-choc-par-naomi-klein/Guardian 10 04 2014.
6. Pepe Escobarhttp://www.mondialisation.ca/a-washington-poutine-les-rend-fous/29714
7. http://mecanoblog.wordpress.com/2010/03/25/chronologie-des-interventions-americaines-dans-le-monde/
http://www.mondialisation.ca/une-guerre-froide-occident-russie-dernier-arret-avant-la-fin-dun-monde-unipolaire/5379337
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Ukraine : les pro-russes ont lancé leur opération « contre-terroriste »
Publié le mai 3, 2014 @ 13:20
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