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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 01:27

 

 

 

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Jun 16 2014.
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Note d'eva : Les médias français, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, sont verrouillés, très exactement ils sont aux mains des néo-sionistes. Donc ils taisent toujours le rôle du VRAI inspirateur de tous les chaos surtout dans la région : Tel-Aviv, obsédé par le rêve de grand Israël, sur les ruines de la région balkanisée, affaiblie... Restent l'Iran et la Syrie, qu'Israël, représenté en France par ses agents BHL ou Fabius,  va maintenant tenter de détruire en utilisant EIIL à leurs frontières ; Machiavélique, immonde ! Et la France est auourd'hui un des principaux pays à l'origine de la propagation... du terrorisme qu'elle prétend combattre ! eva R-sistons
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Le brusque écroulement de l'État irakien est présenté par la presse internationale comme la conséquence de l'attaque du groupe terroriste ÉIIL. Mais qui peut croire qu'un État puissant, armé et organisé par Washington, pourrait s'écrouler en moins d'une semaine devant un groupe jihadiste officiellement indépendant de tout État ? En outre, qui peut croire que ceux qui soutiennent l'ÉIIL en Syrie condamnent sincèrement son action en Irak ? Thierry Meyssan révèle le dessous des cartes.

Depuis 2001, l'état-major des États-Unis tente de fracturer le « Proche-Orient élargi » en une multitude de petits États ethniquement homogènes. La carte de la région remodelée a été publiée en juillet 2006 [1]. Elle prévoit de diviser l'Irak en trois, un État sunnite, un chiite et un kurde.

L'échec d'Israël face au Hezbollah, à l'été 2006 [2], et celui de la France et du Royaume-Uni face à la Syrie, en 2011-14, laissaient penser que ce plan avait été abandonné. Il n'en est rien : l'état-major US tente de le reprendre par l'intermédiaire de ces condottières modernes que sont les jihadistes.

Les événements survenus en Irak la semaine dernière doivent être vus sous cet angle. La presse internationale insiste sur l'offensive de l'Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL ou « Daesh » en arabe), mais celle-ci n'est qu'une partie de la vaste action en cours.

L'offensive coordonnée de l'ÉIIL et des Kurdes

En une semaine, l'ÉIIL a conquis ce qui devrait devenir un Émirat sunnite tandis que les peshmergas ont conquis ce qui devrait être l'État kurde indépendant.

L'armée irakienne, formée par Washington, a donné Ninive aux premiers et Kirkouk aux seconds. Sa structure même de commandement a facilité sa désagrégation : les officiers supérieurs devant en référer au cabinet du Premier ministre avant de déplacer leurs troupes étaient à la fois privés d'initiative d'ensemble et installés comme des roitelets sur leurs zones d'action. Dès lors, il était facile au Pentagone de corrompre certains officiers pour qu'ils incitent leurs soldats à faire défection.

Les parlementaires, convoqués par le Premier ministre Nouri-al-Maliki, ont également fait défection et n'ont pas voté l'état d'urgence faute de quorum, laissant le gouvernement sans possibilité de riposte.

Sans autre choix pour sauver l'unité de son pays, M. al-Maliki a fait appel à tous les alliés imaginables. Il a d'abord sollicité son propre peuple en général et la milice chiite de son rival Moqtada el-Sadr en particulier (l'Armée du Mahdi), puis les Gardiens de la Révolution iraniens (le général Qassem Suleimani, commandant la Force Jérusalem est actuellement à Bagdad), enfin les États-Unis auxquels il a demandé de revenir et de bombarder les assaillants.

La presse occidentale souligne, non sans raison, que la manière de gouverner du Premier ministre a souvent heurté à la fois la minorité sunnite arabe et les laïques du Baas, tant elle est apparue principalement favorable aux chiites. Cependant, ce constat est relatif : les Irakiens ont reconduit, lors des élections législatives du 30 avril, la coalition de Nouri al-Maliki. Celle-ci a obtenu un quart des voix, soit trois fois plus que le mouvement de Moqtada el-Sadr, le reste des voix étant éparpillé entre une multitude de petits partis.

La préparation de l'offensive contre l'autorité de Bagdad

L'offensive de l'EIIL d'un côté et des Pehmergas de l'autre a été préparée de longue date.

Le Kurdistan irakien a commencé à voir le jour, sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni, avec la zone d'exclusion aérienne décrétée entre les deux invasions occidentales (1991-2003). Depuis le renversement du président Saddam Hussein, il a acquis une très forte autonomie et est entré dans la zone d'influence israélienne. De ce point de vue, il est impensable que Tel-Aviv ait été absent de la prise de Kirkouk. Toujours est-il que l'actuel gouvernement régional d'Erbil a étendu sa juridiction sur l'ensemble de la zone irakienne prévue par l'état-major états-unien pour former le Kurdistan indépendant.

L'ÉIIL est une milice tribale sunnite ayant intégré les combattants d'Al-Qaïda en Irak, après le départ de Paul Bremer III et la remise du pouvoir politique aux Irakiens. Le 16 mai 2010, un responsable d'Al-Qaïda en Irak qui avait été libéré dans des circonstances inconnues, Abou Bakr el-Baghdadi, a été nommé émir et s'est efforcé, par la suite, de placer l'organisation sous l'autorité d'Al-Qaïda.

Au début 2012, des combattants de l'ÉIIL créent en Syrie le Jabhat al-Nosra (c'est à dire le Front de soutien au peuple du Levant), comme branche syrienne d'Al-Qaïda. Ce groupe se développe avec la relance de l'attaque franco-britannique contre la Syrie en juillet 2012. Il est finalement classé « organisation terroriste » par Washington à la fin de l'année, malgré les protestations du ministre français des Affaires étrangères qui salue en eux « des gens qui font du bon boulot sur le terrain » (sic) [3].

Les succès des jihadistes en Syrie, jusqu'au premier semestre 2013, ont modifié l'attractivité de leurs groupes. Le projet officiel d'Al-Qaïda d'une révolution islamiste globale est apparu utopique, tandis que la création d'un État islamique sur un territoire donné semblait à portée de main. D'où l'idée de lui confier le remodelage de l'Irak que les armées US n'étaient pas parvenues à réaliser.

Le relifting de l'ÉIIL a été réalisé au printemps 2014 avec la libération de prisonniers occidentaux qu'il détenait, Allemands, Britanniques, Danois, États-uniens, Français et Italiens. Leurs premières déclarations confirmaient en tous points les informations des services de renseignement syriens : ÉIIL est encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Cependant, rapidement les prisonniers libérés faisaient machine arrière et infirmaient leurs propos sur l'identité de leurs geôliers.

C'est dans ce contexte que l'ÉIIL a rompu avec à Al-Qaïda en mai 2014, se posant en rival, tandis qu'Al-Nosra restait la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie. Bien sûr tout cela n'est qu'affichage puisqu'en réalité ces groupes sont, depuis leur création, soutenus par la CIA contre des intérêts russes (Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Tchétchénie, Irak, Syrie).

Redevenu en mai une organisation régionale (et non plus l'antenne régionale d'une organisation mondiale), l'ÉIIL se préparait à remplir le rôle que ses commanditaires lui avaient assigné il y a plusieurs mois.

L'organisation est certes commandée sur le terrain par Abou Bakr al-Baghdadi, mais elle est placée sous l'autorité du prince Abdul Rahman al-Faiçal, frère du prince Saoud al-Faiçal (ministre saoudien des Affaires étrangères depuis 39 ans) et du prince Turki al-Faisal (ancien directeur des services secrets et actuel ambassadeur à Washington et Londres).

En mai, les al-Faiçal ont acheté une usine d'armement en Ukraine. Des stocks d'armes lourdes ont été transportés par avion vers un aéroport militaire turc, d'où le MIT (services secrets turcs) les a acheminés par trains spéciaux à l'ÉIIL. Il paraît peu probable que cette chaîne logistique ait pu être mise en place sans l'Otan.

L'offensive de l'ÉIIL

La panique qui a saisi la population irakienne est à l'image des crimes commis par l'ÉIIL en Syrie : égorgements en public des « musulmans renégats » et crucifixion des chrétiens. Selon William Lacy Swing (ancien ambassadeur US en Afrique du Sud, puis aux Nations unies, et actuel directeur de l'Office des migrations internationales), au moins 550 000 Irakiens auraient fui devant les jihadistes.

Ces chiffres montrent l'ineptie des estimations occidentales de l'ÉIIL selon lesquelles il ne dispose que de 20 000 combattants au total en Syrie et en Irak. La vérité est probablement 3 fois supérieure, de l'ordre de 60 000 combattants ; la différence étant composée exclusivement d'étrangers, recrutés dans l'ensemble du monde musulman et souvent pas arabes. Cette organisation est devenue la principale armée privée dans le monde, jouant le rôle moderne des condottières de la Renaissance européenne.

Elle devrait encore se développer compte tenu de ses prises de guerre. Ainsi, à Mossoul, elle a saisi le Trésor du district de Ninive, soit 429 millions de dollars en liquide (de quoi payer leurs combattants durant une année complète). En outre, elle s'est emparée de nombreux Humvees et de 2 hélicoptères de combat qu'elle a immédiatement intégrés à son dispositif. Les jihadistes n'ayant pas les moyens de former des pilotes, la presse internationale laisse entendre que ce sont d'anciens officiers baasistes du président Saddam Hussein. C'est hautement improbable, d'une part compte tenu de la guerre opposant les baasistes laïques aux jihadistes qui constitue la toile de fond de la guerre en Syrie, et surtout parce que des pilotes ayant interrompu leur entraînement durant plusieurs années ne sont plus aptes au combat..

Réactions internationales

L'offensive des Peshmergas et de l'ÉIIL était attendue par les partisans de l'Arabie saoudite dans la région. Ainsi, le président libanais Michel Suleiman (qui avait conclu une allocution en janvier par un retentissant « Vive l'Arabie saoudite ! » à la place d'un « Vive le Liban ! ») a tenté par tous les moyens d'obtenir une prolongation de son mandat (expirant le 25 mai) pour les six mois à venir, de manière à être aux manettes durant la crise actuelle.

Quoi qu'il en soit, les réactions internationales à la crise irakienne sont incohérentes : tous les États, sans exception condamnent l'ÉIIL en Irak et dénoncent le terrorisme, alors que certains d'entre eux - les États-Unis et leurs alliés - considèrent au même moment l'ÉIIL comme un allié objectif contre l'État syrien, et que quelques uns commanditent cette offensive - les États-Unis, l'Arabie saoudite, la France, Israël et la Turquie - .

Aux États-Unis, le débat politique public oppose les Républicains, qui demandent un redéploiement militaire en Irak, aux Démocrates, qui dénoncent l'instabilité suscitée par l'intervention de George W. Bush contre Saddam Hussein. Ce petit jeu oratoire permet de masquer que les événements en cours servent les intérêts stratégiques de l'état-major et qu'il y est directement impliqué.

Il se pourrait cependant que Washington ait piégé Ankara. L'ÉIIL aurait tenté au même moment de prendre le contrôle du tombeau de Süleyman Şah, en Syrie dans le district de Raqqa. Ce tombeau est propriété de la Turquie qui dispose sur place d'une petite garnison en vertu de la clause d'exterritorialité du Traité d'Ankara (imposé par le colonisateur français en 1921). Mais cette action peut très bien avoir été commanditée par la Turquie elle-même qui avait envisagé de trouver ainsi un prétexte d'intervention ouverte en Syrie [4].

Plus grave, lors de la prise de Mossoul, l'ÉIIL a fait prisonniers 15 diplomates turcs et leurs familles ainsi que de 20 membres des forces spéciales turques à leur consulat, provoquant la colère d'Ankara. L'ÉIIL avait également arrêté des chauffeurs de poids lourds qui ont été relâchés ultérieurement. La Turquie, qui a assuré la logistique de l'attaque de l'ÉIIL, se sent trahie sans que l'on sache pour le moment si elle l'a été par Washington, Riyad, Paris ou Tel-Aviv. Cette affaire n'est pas sans rappeler l'arrestation, le 4 juillet 2003, de 11 membres des forces spéciales turques par l'armée états-unienne à Souleimanieh (Irak) popularisée par le film La vallée des loups Irak [5]. Cet épisode avait provoqué la plus importante crise des soixante dernières années entre les deux pays.

L'hypothèse la plus probable est qu'Ankara ne prévoyait pas de participer à une offensive aussi large et a découvert en cours de route que Washington programmait de réaliser la création du Kurdistan qu'il avait échouée en 2003. Or, toujours selon la carte publiée en 2006, celui-ci doit inclure une partie de la Turquie, les États-Unis ayant prévu de disséquer non seulement leurs ennemis, mais aussi leurs alliés. L'arrestation des diplomates et forces spéciales turcs serait un moyen d'empêcher Ankara de saboter l'opération.

Arrivant jeudi à Ankara en provenance d'Amman, la représentante spéciale des États-Unis au Conseil de sécurité, l'ambassadrice Samantha Power, a hypocritement condamné les actions de l'ÉIIL. La présence au Proche-Orient de la thuriféraire de l'interventionnisme moral de Washington laisse à penser qu'une réaction états-unienne a été prévue dans le scénario.

De son côté, l'Iran s'est dit prêt à aider à sauver le gouvernement du chiite al-Maliki en envoyant des armes et des conseillers militaires, mais pas de combattants. L'actuel renversement de l'État irakien profite à l'Arabie saoudite, grand rival régional de Téhéran, alors que le ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faiçal (le frère du patron de l'ÉIIL), l'a invité à négocier.

.http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=29&frid=76&seccatid=29&eid=150665
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 01:16

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Après les interventions armées et le financement du terrorisme : Washington invente l'ingérence sexuelle
Kerry lors de la conférence sur les violences sexuelles en temps de conflit, le 13 juin 2014 à Londres. D. R.
Kerry lors de la conférence sur les violences sexuelles en temps de conflit, le 13 juin 2014 à Londres. D. R.

Lors de la conférence internationale sur le viol dans les zones de conflit, abritée cette semaine par la capitale anglaise, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a révélé qu’il avait instruit les ambassades américaines de surveiller le comportement des hommes à l'égard des femmes dans tous les pays du monde, estimant que les représentations des Etats-Unis sont habilitées à intervenir s’il le faut ! Dans le discours qu’il a prononcé, Kerry a déclaré : «J’ai adressé personnellement un câble à chacune de nos ambassades et à chacun de nos bureaux au département d’Etat, visant chaque diplomate et chaque responsable à tous les niveaux, leur donnant pour instructions d’intégrer encore davantage l’égalité des sexes, et de faire progresser la condition des femmes et des filles dans tous les aspects de notre travail diplomatique.»

 

Jusque-là, John Kerry semble rester dans les limites de «la mission humanitaire» que son pays fait mine d’endosser, mais le secrétaire d’Etat ne s’arrêtera pas là et affichera clairement ses intentions d’ingérence en soulignant que les ambassades de son pays peuvent agir «y compris en matière de prévention et d’intervention en cas de violences sexuelles, en temps de paix comme en période de conflit». Une précision étonnante et qui voudrait dire que les Etats-Unis entendent se substituer à la justice des pays concernés même en temps de paix, alors que la conférence est censée traiter le phénomène de violence faites aux femmes en temps de guerre ! La déclaration de Kerry est une véritable insulte aux magistrats, car s’il est clair que ce phénomène doit être combattu sans relâche pour protéger la société de ses conséquences et permettre une vie digne à toutes les femmes, il serait mal venu que les Américains s’arrogent le droit de le faire à la place des systèmes judiciaires des pays concernés.

 

Une aberration que les Américains assument tout de même aux yeux du monde et comptent faire admettre au nom «des droits humains». Il est évident qu’ils cachent des desseins beaucoup moins humanitaires concoctés loin des conférences officielles pavées de bonnes intentions. Pour préparer la démarche visée par son pays, Kerry conseille aux Etats de commencer par considérer le viol en temps de guerre comme «un crime international majeur» et de mettre fin à l'impunité. Des arguments qui ouvrent la voie à la légitimité d’une intervention directe des Américains qui ne comptent plus laisser apparemment les Etats concernés par ce phénomène seuls maîtres à bord, en prenant appui sur un protocole signé par les participants à la conférence de Londres.

 

Kerry ne dit pas, cependant, dans son intervention que les pays où le phénomène de violences faites aux femmes est répandu, et où les criminels agissent dans la plus grande impunité, ont dans leur majorité été disloqués par l’interventionnisme américain. L’Irak qui sombre chaque jour un peu plus dans l’horreur ou l’Afghanistan pris en otage par les islamistes armés et formés par les Etats-Unis connaissent des horreurs indescriptibles. Pourtant, les Américains y ont été pour faire œuvre de civilisation et de démocratie. Résultat : ces pays sont revenus des siècles en arrière et les femmes en sont les premières victimes. Face à ce constat, il est encore plus affligeant d’entendre Kerry dire que «le moment est venu de reléguer la violence sexuelle à l’âge des ténèbres et aux livres d’histoire».


Meriem Sassi


http://www.algeriepatriotique.com/article/apres-les-interventions-armees-et-le-financement-du-terrorisme-washington-invente-lingerence

 


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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 03:50
robot-robots

 

Les robots déclarent la guerre à l’homme: Y-a-t-il un sens moral dans leur action?

 

Photo : I, Robot , film de science-fiction américain réalisé par Alex Proyas et sorti en 2004.

«L’usage d’armes de longue distance, à faible niveau de contrôle [humain, ndlr] ou connectées à des capteurs placés sur le terrain, mène à une automatisation du champ de bataille où le soldat joue un rôle toujours plus réduit… Toutes les prédictions s’accordent sur le fait que si l’homme ne domine pas la technologie mais la laisse le dominer, il sera détruit par celle-ci.»

Déclaration du Comité international de la Croix-Rouge (1987)

 

Nous avons vu dans une contribution précédente la puissance des drones qui peuvent être utilisés pour le meilleur et surtout pour le pire. En face du kamikaze, le drone du pauvre la façon de faire la guerre a changé totalement depuis que les puissances occidentales ne se font plus la guerre entre elles. La doctrine est celle de «zéro mort» chez le puissant et le maximum de morts chez l’adversaire. Cette technologie infernale concernant la mort est le drone avec des noms qui font froid dans le dos: drone predator, drone furtif, drone reaper (faucheuse). Dans cette contribution, nous allons décrire rapidement les prouesses remarquables pour la technologie des robots qui rendent service à l’humanité ne le «réparant», et nous allons rapporter les interrogations des scientifiques et des stratèges militaires quant au libre arbitre des robots dans des situations spéciales où ils devront faire des choix qui ne sont pas prévus par des algorithmes des ordinateurs embarqués à leur bord.

Les prouesses actuelles: des merveilles

On se rappelle de l’androïde étonnant et un peu froid dans le dos de Boston Dynamics La Nasa a mis en place un robot humanoïde de 1,90 m de hauteur qui pourrait un jour vous extraire à partir d’un bâtiment en feu et peut même faire la première promenade sur le sol martien. Le robot Valkyrie est conçu pour être capable de marcher avec assurance sur un terrain difficile, ce qui le rend parfait pour les scénarios post-catastrophe. Valkyrie est recouvert de matériaux souples afin qu’il se sente plus réconfortant pour les humains qui le touchent. Il est également parsemé de caméras qui pourraient aider les opérateurs humains pour l’étude des milieux environnants et les survivants sur place dans des scènes post-catastrophe. Et tandis que l’Atlas est actuellement alimenté par une attache de câble Walkyrie est déjà en marche l’alimentation électrique sac à dos».(1)

L’impressionnant bras robotisé d’un batteur amputé

 Privé d’avant-bras droit, Jason Barnes a continué de pratiquer la batterie grâce à des prothèses. La dernière en date est à la fois capable d’obéir finement aux mouvements de son biceps et de s’adapter à la musique environnante. Avec cette intelligence extra artificielle, l’humain et la machine se combinent pour faire de Barnes une sorte de «batteur surhumain», commente Gil Weinberg le directeur du programme de recherche. Il pense que les robots pourraient nous aider à faire de la musique qu’un humain seul ne pourrait pas. Ce n’est pas seulement un grand pas en avant pour les amputés mais aussi pour les batteurs qui cherchent à utiliser la technologie. Jason Barnes va utiliser la prothèse lors d’un concert le 22 mars lors du festival de sciences d’Atlanta, le test ultime pour tout ce qui touche à la musique. Il s’y trouvera au côté d’un robot dansant nommé Shimi. Martin Koppe 07 mars 2014» (2)

 

Avènement des drones: pour le pire et pour le meilleur


Dans une contribution, j’avais décrit les heurs et les malheurs (pour les victimes) des drones. Une technologie remarquable de prouesses pour le bien mais surtout pour le mal. Les drones qui ont été utilisés pour semer la mort à distance en appuyant sur un joystick connaissent depuis quelque temps des applications civiles. Les forces armées des États-Unis disposent, depuis les années 1990, de la plus grande flotte de drones en service… En janvier 2010, l’inventaire est de 6819 drones de tout type, dont environ 200 appareils à haute altitude Hale (Predator, Reaper, Global Hawk…), et les états-majors réclament 800 drones à haute altitude pour l’avenir. L’US Navy consacrera par exemple, un budget à ces drones de 2 milliards de dollars américains pour 2013-2015 et qui devrait monter à 7 milliards en 2020.(3)

 

Quelle est l’éthique en pareil cas? Où est la morale?


Pour Grégoire Chamayou, chercheur en philosophie au Centre national de la recherche scientifique (Cnrs) à Lyon:

«L’usage de ces engins sans pilote, qui bouleverse les règles de la guerre, ne suscite pas de rejet massif dans l’opinion en Occident, alors que les attentats-suicides apparaissent comme le sommet de la barbarie. Le philosophe Walter Benjamin, poursuit-il, a réfléchi sur les drones, sur les avions radiocommandés que les penseurs militaires du milieu des années 1930 imaginaient déjà. Ce qui les distinguait à ses yeux était moins l’infériorité ou l’archaïsme de l’une par rapport à l’autre que leur «différence de tendance»: «La première engageant l’homme autant que possible, la seconde le moins possible. L’exploit de la première, si l’on ose dire, est le sacrifice humain; celui de la seconde s’annoncerait dans l’avion sans pilote dirigé à distance par ondes hertziennes.» D’un côté, les techniques du sacrifice; de l’autre, celles du jeu. D’un côté, l’engagement intégral; de l’autre, le désengagement total. D’un côté, la singularité d’un acte vivant; de l’autre, la reproductibilité indéfinie d’un geste mécanique. D’un côté, le kamikaze, ou l’auteur d’attentat-suicide, qui s’abîme une fois pour toutes en une seule explosion; de l’autre, le drone, qui lance ses missiles à répétition comme si de rien n’était. Alors que le kamikaze implique la fusion complète du corps du combattant avec son arme, le drone assure leur séparation radicale. Kamikaze: mon corps est une arme. Drone: mon arme est sans corps. Les kamikazes sont les hommes de la mort certaine. Les pilotes de drone sont les hommes de la mort impossible. (…) kamikaze et drone, arme du sacrifice et arme de l’autopréservation, ne se succèdent pas de façon linéairement chronologique, l’un chassant l’autre comme l’histoire, la préhistoire. Ils émergent au contraire de façon conjointe, comme deux tactiques opposées qui historiquement se répondent.(..) Drone et kamikaze se répondent comme deux motifs opposés de la sensibilité morale. Deux ethos qui se font face en miroir, et dont chacun est à la fois l’antithèse et le cauchemar de l’autre.»(4)

Les militaires américains veulent enseigner aux robots le bien et le mal


L’inquiétude concernant les éventuels comportements erratiques des robots est réelle:

«Est-ce que les robots sont capables de raisonnement moral ou éthique? L’Office of Naval Research attribuera 7,5 millions de dollars de l’argent de la subvention sur cinq ans à des chercheurs de l’université de Tufts, Rensselaer Polytechnic Institute, Brown, Yale et Georgetown à explorer comment construire un sens du bien et du mal dans les systèmes robotiques autonomes. «Même si les systèmes sans pilote d’aujourd’hui sont«muets»par rapport à un homologue humain, des progrès sont faits rapidement pour intégrer plus d’automatisation à un rythme plus rapide que ce que nous avons vu auparavant,» Paul Bello, directeur du programme de sciences cognitives à l’Office of Naval Research dit Defense One. «Même si ces systèmes ne sont pas armés, ils peuvent encore être obligés de prendre des décisions morales», a déclaré Bello.» (5)

Que se passera-t-il le jour où un robot tuera un être humain?

Après les drones et leurs méfaits, les robots. Xavier de La Porte rapporte les interrogations des scientifiques et des militaires sur la notion de bien et de mal d’un robot. Nous l’écoutons: «Les machines peuvent-elles être morales? Les robots sont-ils capables de raisonnement éthique? C’est la question que se posait récemment la revue de The Atlantic, en écho à un débat qui agite la recherche américaine. Pour l’instant, le contexte de cette question est d’abord militaire et se concentre autour des robots qui pourraient prendre seuls la décision de tirer. Eh oui, les militaires y travaillent, construire des robots qui décident seuls, sans intervention humaine, de tuer. Aujourd’hui, les Etats-Unis interdisent le robot tueur et des systèmes semi-autonomes ne peuvent pas identifier et frapper des cibles qui n’auraient pas été sélectionnées par un opérateur humain. Mais, expliquent les militaires, même à des systèmes non armés vont se poser des questions morales. Par exemple, en cas de catastrophe, un robot peut se trouver dans la position de décider qui évacuer en premier, qui traiter en premier, et donc se trouver face à un choix moral. Il est donc nécessaire que les machines soient dotées d’une sorte de raisonnement éthique qui leur permette d’agir. Le problème, c’est: comment implémenter quelque chose d’aussi abstrait que la morale dans un système technique?» (6)

«Certains avancent que ces robots, et notamment sur un champ de bataille, seraient capables d’agir plus moralement que les êtres humains, parce qu’ils sont capables d’envisager plus de situations et qu’ils sont capables de suivre à la lettre les règles d’engagement. Pour d’autres, ça n’aboutira pas à la constitution d’un sentiment moral chez les robots. Pour avoir un sens moral, il faut comprendre autrui, savoir ce que c’est que souffrir. On peut implémenter dans une machine quelques règles basiques de morale, mais ça ne constitue pas pour autant un sens moral, la machine aura pour moralité celle de l’être humain qui l’a programmée.»(6)

«Xavier de La Porte poursuit en citant un cas simple: «Un tram avance sur une voie, s’il continue tout droit, il va tuer cinq personnes qui sont sur la voie. Pour éviter cela, il suffit de le dévier sur une autre voie, où il tuera une seule personne qui se trouve là. De l’extérieur, le calcul est simple, on sauve quatre personnes en déviant le tram, c’est donc la meilleure solution. Oui, mais, moralement, il y a une différence entre laisser faire quelque chose (ce qui équivaut en l’occurrence à tuer les cinq personnes), et tuer volontairement (en l’occurrence, sacrifier la personne qui se trouve sur l’autre voie). Et puis, on peut compliquer la situation en mettant cinq vieux d’un côté et un enfant de l’autre, ou en panachant les groupes… Un être humain va faire son choix en fonction de tout cela, mais dans une urgence qui rend excusable la décision. L’ordinateur n’est pas excusable. L’urgence n’a pas de sens pour une machine. (…) Etre doté d’un sens moral est-ce une première forme de conscience? Ce sont à la fois de magnifiques questions théoriques, et des questions pratiques qui se poseront très vite: que se passera-t-il le jour où un robot tuera un être humain?» (6)

Comment sauver l’humanité de l’extinction ?


Il n’est pas étonnant de ce fait que les Nations unies s’émeuvent et font un procès d’intention aux robots sur leur moralité… Philippe Vion-Dury nous rapporte les débats: «Un débat peu commun s’ouvre aujourd’hui et pour quatre jours à l’ONU: le développement et l’emploi sur les champs de batailles d’armes autonomes. (…) Les armes pleinement autonomes, plus souvent appelées «robots tueurs», sont des drones nouvelle génération capables d’effectuer une mission et de détruire des cibles sans aucune intervention humaine. A la différence des armes actuelles, pilotées et actionnées par la main humaine, fusse-t-elle à des milliers de kilomètres de l’engin, ces robots tueurs ont pour maître un algorithme. Fin 2012, une ligue de prix Nobel et d’associations de droits de l’homme avait lancé un appel à la mobilisation contre ces robots tueurs. L’ONG Human Rights Watch avait au même moment publié le rapport «Losing Humanity» qui annonçait les premières moutures opérationnelles de cette nouvelle génération de robots d’ici deux à trois décennies, Plus récemment, le professeur américain spécialiste de la robotique Noel Sharkey, présent cette semaine à l’ONU, avait lancé la campagne «Stop Killer Robots».(7)

 «Sauver des vies ou détruire l’humanité poursuit Philippe Vion-Dury? La justification du côté des laboratoires militaires est toujours la même: épargner des soldats en robotisant les forces armées, et pourquoi pas des vies si les algorithmes venaient à être suffisamment performants pour éviter «l’erreur humaine». De l’autre côté, nous avons les «antis» qui se divisent en trois catégories: les juristes: eux pointent du doigt l’incompatibilité de ces technologies avec plusieurs conventions internationales relatives au droit de la guerre et au droit humanitaire; les humanistes: leur argumentaire se fonde plus sur l’impossibilité de l’existence d’un «jugement humain» chez une machine, pouvant épargner des vies et faire preuve d’une conscience. Ils dénoncent généralement la distanciation du soldat et du terrain qui fait de la guerre un jeu, plus virtuel que réel; les Cassandres: ces derniers voient encore plus loin et s’inquiètent de cette délégation du pouvoir de vie et de mort à des machines toujours plus puissantes, toujours plus inter-connectées et plus autonomes. Ceux-là craignent clairement un scénario «Skynet», en référence à l’IA dans la série Terminator responsable de la quasi extinction de l’humanité».(7)

En conclusion, il reste aux pays faibles de s’en remettre à la morale des conventions des Nations unies.

« L’article 36 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 écrit Philippe Vio-Dury oblige les Etats à évaluer la compatibilité d’une nouvelle technologie de l’armement avec les principes de droit international et humanitaire auxquels ils sont liés. Or le rapport «Losing Humanity» souligne que plusieurs règles de droit international pourraient contrevenir au développement des robots tueurs. (…) Le rapport appelle donc les Etats développant cet armement à respecter leurs obligations, c’est-à-dire «émettre des rapports juridiques détaillés sur toute technologie proposée ou existante qui pourrait conduire à de tels robots». Ces rapports permettraient, selon l’état d’avancement de la technologie, de mieux établir la compatibilité ou l’incompatibilité de ces robots avec les principes du droit humanitaire ». (8)

« Les rédacteurs du rapport eux, n’ont pas attendu les compte-rendus des Etats pour rendre leurs conclusions sur l’usage des robots tueurs: pour être conformes au droit humanitaire international, les armes pleinement autonomes auraient besoin, selon eux, «de qualités humaines dont elles manquent de façon inhérente». En particulier, de tels robots «n’auraient pas la capacité de se lier aux autres humains et comprendre leurs intentions». (…) Pour être conformes au droit humanitaire international, les armes pleinement autonomes auraient besoin, selon eux, «de qualités humaines dont elles manquent de façon inhérente». En particulier, de tels robots «n’auraient pas la capacité de se lier aux autres humains et comprendre leurs intentions».(8)

On le voit l’’humanité en voulant  « se sauver » risqué de courir à sa perte. Les docteurs Frankeinstein qui nous fabriquent des monstres ne sont pas guéris du mythe de Prométhée. Si on devait parler de moral, c’est d’abord l’humain qu’il faut interroge . Ce qu’il fait dans la biogénétique  et le trans-humanisme pose question et apparemment les gardes fous éthiques ne jouent pas leur rôle. Le brevetage  du vivant deviendra de plus en plus un marché. L’humanité se dérègle tous les jours sous nos yeux. La nature se dérègle aussi à cause de l’homme  Est-ce la fin de l’humain tel  que nous l’avons connu ?

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


1.Kit Eaton  http://www.fastcompany.com /3023297/ tech-forecast/nasas-6-foot-valkyrie-will-rescue-you-from-buildings

 2.http://www.maxisciences.com/musique/l-impressionnant-bras-robotise-d-039-un-batteur-ampute_art32132.html

 3.http://www.legrandsoir.info/avenement-des-drones-pour-le-pire-et-pour-le-meilleur.html

 4. G. Chamayou, http://www.monde-diplomatique.fr/2013/04/CHAMAYOU/49004

 5.http://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/05/the-military-wants-to-teach- robots-right-from-wrong/370855/

6. Xavier de La Porte http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/21/passera-t-jour-robot-tuera-etre-humain-252331

7. Philippe Vion-Dury http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/13/terminator-a-lonu-debats-souvrent-sauver-lhumanite-lextinction-252120

8. Philippe Vion-Dury Un Terminator opérationnel d’ici vingt ans Rue 89 23 11 2012

 

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 03:42

 

Crise en Ukraine : la Slovaquie refuse l'OTAN sur son sol et réarme en vitesse

 

 La France va être de plus en plus isolée avec sa politique de coupes massives de moyens à la Défense, jusqu'à des niveaux rarement atteints sinon au plus fort de la débâcle de juin 40. Tout le monde réarme, notamment les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Australie à cause des tensions dans le Pacifique. Et l'Europe n'est pas épargnée par le mouvement. En effet la crise ukrainienne pousse plusieurs pays d'Europe à accélérer leurs efforts de réarmement. Ainsi, la Tchéquie et la Slovaquie, qui viennent de refuser la présence de l'OTAN sur son sol, réarment. Surtout la seconde.

 

  Après la République Tchèque, qui avait refusé quelques jours avant la présence des forces de l'Alliance sur son sol, le premier ministre slovaque Robert Fico (prononcer Fitso) a déclaré qu'il « ne pouvait imaginer la présence de soldats étrangers sur notre sol », estimant que depuis la répression du Printemps de Prague par plus de 500.000 soldats issus de tout le bloc de l'Est, la Slovaquie est « sensible » à ce genre de situation. C'est probablement la même raison qui a conduit la Tchéquie à refuser aussi la présence de l'OTAN. Les Etats-Unis n'ont pourtant pas perdu espoir d'amener les deux pays à collaborer à la mobilisation antirusse générale qu'ils essaient de mettre en place en Europe.
 
Il risque pourtant de tomber sur un os. Malgré le souvenir pénible de 1968, Robert Fico ne cache pas ses sentiments russophiles. D'ailleurs pendant la crise du gaz qui avait déjà mis aux prises la Russie avec l'Ukraine en 2009 et pendant la guerre russo-géorgienne d'août 2008 il s'était abstenu d'hurler avec les loups euratlantistes contre la politique de Poutine et l'avait au contraire ouvertement soutenue.
 
En attendant la Slovaquie réarme, à toute vitesse. Elle est en effet frontalière de l'ouest de l'Ukraine – le fief des ultranationalistes d'extrême-droite, qui commencent d'ailleurs activement à se tailler des baronnies dans les alentours de Lviv, Vinnitza et Uzhgorod. Par là passent tous les trafics – armes, drogues, argent – alors que le pouvoir central de Kiev, corrompu jusqu'à la moëlle et totalement dépassé par l'insurrection des populations russophones à l'est peine à garder le contrôle sur les plus incontrôlables de ses nationalistes.

Heureusement pour la Slovaquie, la République Tchèque a conservé l'important potentiel industriel qui faisait déjà la renommée de la Bohême-Moravie. Ainsi, la Slovaquie a commandé à la manufacture d'armes tchèque Ceská zbrojovka de la ville d'Ugerski Brod les nouveaux fusils d'assaut CZ805 BREN qui sont utilisés depuis 2012 par l'armée tchèque ; le montant de la commande se chiffre en centaines de millions d'euros. Par ailleurs, d'ici la fin de l'année les soldats slovaques auront entièrement renouvelé leurs pistolets et leurs fusils mitrailleurs qui seront respectivement remplacés par les modèles CZ75 et Scorpion.
 
 
Face à face : la Pologne et la Biélorussie
 
Autour de l'Ukraine, d'autres pays réarment. La Russie, depuis des années – elle doit aussi faire face à des menaces dans le Caucase, en Géorgie, mais aussi sur le Pacifique. Les pays Baltes, tant bien que mal – ce sont d'ailleurs actuellement des Rafale français et des avions polonais de fabrication soviétique qui patrouillent au-dessus de leur espace aérien. Les polonais surtout – qui remplacent presque tous leurs armements soviétiques par des équivalents américains. Les Etats-Unis et l'OTAN qui sont derrière ce réarmement brossent dans le sens du poil les ambitions nationales polonaises – dirigées vers l'ancien espace du duché lituano-polonais : les états baltes, la Biélorussie et l'Ukraine – tout en ressassant ses vexations du passé. Résultat : la Pologne ne marche pas, mais court pour devenir le foudre de guerre et gardien de l'Occident en Europe de l'Est.
 
Un autre pays regarde avec beaucoup d'inquiétudes les évolutions polonaises. Et pour cause : lorsque la Pologne était forte, ce pays avait subi nombre de vicissitudes historiques, d'invasions, de massacres et de destructions. Il s'agit de la Biélorussie. Fermement ancrée dans l'orbite russe, elle vient d'entrer dans l'Union Eurasiatique que la Russie a conclu avec le Kazakhstan. Si ce dernier pays ne veut que des alliances économiques – pour s'ouvrir les marchés russe et européen, donc diminuer un peu sa dépendance énorme envers la Chine – la Biélorussie a appelé dernièrement à la formation d'une « union culturelle, humanitaire et de défense » avec la Russie. Une sorte de contre-OTAN où pourraient venir s'agglomérer l'Arménie, l'Ossétie du sud, l'Abkhazie, les républiques indépendantes de Novorussie (Donbass et Lugansk) et plusieurs pays d'Asie centrale, dont le Turkménistan et le Kirghizstan.
 
Dans ce cas, comme par le passé, la Pologne et la Biélorussie seront face à face, dans des camps différents. D'ores et déjà, la Biélorussie s'est préparée et s'est dotée depuis 2011 de systèmes anti-aériens de courte portée Tor-M2 – une version modernisée du modèle soviétique des années 80 Tor M1, produite à l'usine russe d'Ijevsk – et une base aérienne devrait y être implantée en 2015 au plus tard. La Biélorussie accueille déjà depuis l'époque soviétique un radar militaire et une station de transmission des forces sous-marines russes.

 

LOUIS-BENOIT GREFFE

 

 

http://www.politicvisio.com/c30-europe/article-crise-en-ukraine-la-slovaquie-refuse-l-otan-sur-son-sol-et.html?id=9800

 

.

 

Et la Russie, quelle est sa réaction face à l’offensive terroriste contre l’Etat irakien? Des centaines de , 200 selon une dernière estimation , ont été tués dans huit localités des provinces de Ninive, Salaheddin, d’Al Anbar et de Diyala au cours des aériens menés par l’armée irakienne . 145 pick-up appartenant à Daesh ont également été détruits, pour la plupart dotés de mitrailleuses.


A défaut d’avions de combat que les Etats Unis refusent de livrer à l’armée irakienne, dans le strict objectif de laisser les terroristes de Daesh prendre le dessus, les hélicoptères de combat MI35 russes que Poutine a livrés jeudi dernier (deux jours après l’attaque contre Mossoul)  à Bagdad volent au secours des autorités irakiennes !! Ces hélicoptères extrêmement efficace dans la chasse des terroristes ont visé les repaires de ces derniers à Alam, à Ojah, à Samarra, à Beiji, à Salaheddin, à Wadi al Azim, et dans les monts de Hamar, à Diala, à Falloujah et dans le désert occidental de Al Anbar. Ces hélicoptères de combat frappent violemment les positions de l’EIIL, et ont déjà mené 102 opérations ! 109 véhicules terroristes ont ainsi été détruits.


Un cas typique est celui d’un méga convoi terroriste composé de 40 véhicules. 19 de ces véhicules ont été détruits dans un tout récent raid. Les passagers tentaient de franchir les frontières syriennes en direction de l’Irak dans la localité de Damlaq. les forces irakiennes membres de bataillons  » Daesh « Nous voilà » ont réussi à l’aide de ces mêmes hélicoptères de nettoyer la localité de Nasseriya à Tikrit . Idem pour la localité de Qods à Mossoul, Tal al Ward et le siège du bataillon 47 à Kirkuk.


A Zaydan, au nord de Bagdad, ces mêmes « chasseurs MI35″ ont chassé et détruit 17 véhicules de Daesh et en ont tué les passagers qui cherchaient à pénétrer la ceinture sécuritaire de Bagdad. Alors qui est , ou Poutine?

 Source : french.irib.ir 

Publié par : http://reseauinternational.net

 

 

 

Actualité :

 

 

 

LES ROBOTS DÉCLARENT LA GUERRE À L’HOMME

 

  Après les interventions armées et le financement du terrorisme :  Washington invente l'ingérence sexuelle =

 

 

...

Y-a-t-il un sens moral dans leur action?

«L’usage d’armes de longue distance, à faible niveau de contrôle [humain, ndlr] ou connectées à des capteurs placés sur le terrain, mène à une automatisation du champ de bataille où le soldat joue un rôle toujours plus réduit… Toutes les prédictions s’accordent sur le fait que si l’homme ne domine pas la technologie mais la laisse le dominer, il sera détruit par celle-ci.»

Déclaration du Comité international de la Croix-Rouge (1987)

i-robot-1Nous avons vu dans une contribution précédente la puissance des drones qui peuvent être utilisés pour le meilleur et surtout pour le pire. En face du kamikaze, le drone du pauvre la façon de faire la guerre a changé totalement depuis que les puissances occidentales ne se font plus la guerre entre elles. La doctrine est celle de «zéro mort» chez le puissant et le maximum de morts chez l’adversaire. Cette technologie infernale concernant la mort est le drone avec des noms qui font froid dans le dos: drone predator, drone furtif, drone reaper (faucheuse). Dans cette contribution, nous allons décrire rapidement les prouesses remarquables pour la technologie des robots qui rendent service à l’humanité ne le «réparant», et nous allons rapporter les interrogations des scientifiques et des stratèges militaires quant au libre arbitre des robots dans des situations spéciales où ils devront faire des choix qui ne sont pas prévus par des algorithmes des ordinateurs embarqués à leur bord.

Les prouesses actuelles: des merveilles

 

On se rappelle de l’ androïde étonnant et un peu froid dans le dos de Boston Dynamics La Nasa a mis en place un robot humanoïde de 1,90 m de hauteur qui pourrait un jour vous extraire à partir d’un bâtiment en feu et peut même faire la première promenade sur le sol martien. Le robot Valkyrie est conçu pour être capable de marcher avec assurance sur un terrain difficile, ce qui le rend parfait pour les scénarios post-catastrophe. Valkyrie est recouvert de matériaux souples afin qu’il se sente plus réconfortant pour les humains qui le touchent. Il est également parsemé de caméras qui pourraient aider les opérateurs humains pour l’étude des milieux environnants et les survivants sur place dans des scènes post-catastrophe. Et tandis que l’Atlas est actuellement alimenté par une attache de câble Walkyrie est déjà en marche l’alimentation électrique sac à dos».(1)

L’impressionnant bras robotisé d’un batteur amputé

 

Privé d’avant-bras droit, Jason Barnes a continué de pratiquer la batterie grâce à des prothèses. La dernière en date est à la fois capable d’obéir finement aux mouvements de son biceps et de s’adapter à la musique environnante. Avec cette intelligence extra artificielle, l’humain et la machine se combinent pour faire de Barnes une sorte de «batteur surhumain», commente Gil Weinberg le directeur du programme de recherche. Il pense que les robots pourraient nous aider à faire de la musique qu’un humain seul ne pourrait pas. Ce n’est pas seulement un grand pas en avant pour les amputés mais aussi pour les batteurs qui cherchent à utiliser la technologie. Jason Barnes va utiliser la prothèse lors d’un concert le 22 mars lors du festival de sciences d’Atlanta, le test ultime pour tout ce qui touche à la musique. Il s’y trouvera au côté d’un robot dansant nommé Shimi. Martin Koppe 07 mars 2014» (2)


Avènement des drones: pour le pire et pour le meilleur

 

Dans une contribution, j’avais décrit les heurs et les malheurs (pour les victimes) des drones. Une technologie remarquable de prouesses pour le bien mais surtout pour le mal. Les drones qui ont été utilisés pour semer la mort à distance en appuyant sur un joystick connaissent depuis quelque temps des applications civiles. Les forces armées des États-Unis disposent, depuis les années 1990, de la plus grande flotte de drones en service… En janvier 2010, l’inventaire est de 6819 drones de tout type, dont environ 200 appareils à haute altitude Hale (Predator, Reaper, Global Hawk…), et les états-majors réclament 800 drones à haute altitude pour l’avenir. L’US Navy consacrera par exemple, un budget à ces drones de 2 milliards de dollars américains pour 2013-2015 et qui devrait monter à 7 milliards en 2020.(3)

Quelle est l’éthique en pareil cas? Où est la morale?

Pour Grégoire Chamayou, chercheur en philosophie au Centre national de la recherche scientifique (Cnrs) à Lyon: «L’usage de ces engins sans pilote, qui bouleverse les règles de la guerre, ne suscite pas de rejet massif dans l’opinion en Occident, alors que les attentats-suicides apparaissent comme le sommet de la barbarie. Le philosophe Walter Benjamin, poursuit-il, a réfléchi sur les drones, sur les avions radiocommandés que les penseurs militaires du milieu des années 1930 imaginaient déjà. Ce qui les distinguait à ses yeux était moins l’infériorité ou l’archaïsme de l’une par rapport à l’autre que leur «différence de tendance»: «La première engageant l’homme autant que possible, la seconde le moins possible. L’exploit de la première, si l’on ose dire, est le sacrifice humain; celui de la seconde s’annoncerait dans l’avion sans pilote dirigé à distance par ondes hertziennes.» D’un côté, les techniques du sacrifice; de l’autre, celles du jeu. D’un côté, l’engagement intégral; de l’autre, le désengagement total. D’un côté, la singularité d’un acte vivant; de l’autre, la reproductibilité indéfinie d’un geste mécanique. D’un côté, le kamikaze, ou l’auteur d’attentat-suicide, qui s’abîme une fois pour toutes en une seule explosion; de l’autre, le drone, qui lance ses missiles à répétition comme si de rien n’était. Alors que le kamikaze implique la fusion complète du corps du combattant avec son arme, le drone assure leur séparation radicale. Kamikaze: mon corps est une arme. Drone: mon arme est sans corps. Les kamikazes sont les hommes de la mort certaine. Les pilotes de drone sont les hommes de la mort impossible. (…) kamikaze et drone, arme du sacrifice et arme de l’autopréservation, ne se succèdent pas de façon linéairement chronologique, l’un chassant l’autre comme l’histoire, la préhistoire. Ils émergent au contraire de façon conjointe, comme deux tactiques opposées qui historiquement se répondent.(..) Drone et kamikaze se répondent comme deux motifs opposés de la sensibilité morale. Deux ethos qui se font face en miroir, et dont chacun est à la fois l’antithèse et le cauchemar de l’autre.»(4)

Les militaires américains veulent enseigner aux robots le bien et le mal

L’inquiétude concernant les éventuels comportements erratiques des robots est réelle:
«Est-ce que les robots sont capables de raisonnement moral ou éthique? L’Office of Naval Research attribuera 7,5 millions de dollars de l’argent de la subvention sur cinq ans à des chercheurs de l’université de Tufts, Rensselaer Polytechnic Institute, Brown, Yale et Georgetown à explorer comment construire un sens du bien et du mal dans les systèmes robotiques autonomes. «Même si les systèmes sans pilote d’aujourd’hui sont«muets»par rapport à un homologue humain, des progrès sont faits rapidement pour intégrer plus d’automatisation à un rythme plus rapide que ce que nous avons vu auparavant,» Paul Bello, directeur du programme de sciences cognitives à l’Office of Naval Research dit Defense One. «Même si ces systèmes ne sont pas armés, ils peuvent encore être obligés de prendre des décisions morales», a déclaré Bello.» (5)


Que se passera-t-il le jour où un robot tuera un être humain?

Après les drones et leurs méfaits, les robots. Xavier de La Porte rapporte les interrogations des scientifiques et des militaires sur la notion de bien et de mal d’un robot. Nous l’écoutons: «Les machines peuvent-elles être morales? Les robots sont-ils capables de raisonnement éthique? C’est la question que se posait récemment la revue de The Atlantic, en écho à un débat qui agite la recherche américaine. Pour l’instant, le contexte de cette question est d’abord militaire et se concentre autour des robots qui pourraient prendre seuls la décision de tirer. Eh oui, les militaires y travaillent, construire des robots qui décident seuls, sans intervention humaine, de tuer. Aujourd’hui, les Etats-Unis interdisent le robot tueur et des systèmes semi-autonomes ne peuvent pas identifier et frapper des cibles qui n’auraient pas été sélectionnées par un opérateur humain. Mais, expliquent les militaires, même à des systèmes non armés vont se poser des questions morales. Par exemple, en cas de catastrophe, un robot peut se trouver dans la position de décider qui évacuer en premier, qui traiter en premier, et donc se trouver face à un choix moral. Il est donc nécessaire que les machines soient dotées d’une sorte de raisonnement éthique qui leur permette d’agir. Le problème, c’est: comment implémenter quelque chose d’aussi abstrait que la morale dans un système technique?» (6)


«Certains avancent que ces robots, et notamment sur un champ de bataille, seraient capables d’agir plus moralement que les êtres humains, parce qu’ils sont capables d’envisager plus de situations et qu’ils sont capables de suivre à la lettre les règles d’engagement. Pour d’autres, ça n’aboutira pas à la constitution d’un sentiment moral chez les robots. Pour avoir un sens moral, il faut comprendre autrui, savoir ce que c’est que souffrir. On peut implémenter dans une machine quelques règles basiques de morale, mais ça ne constitue pas pour autant un sens moral, la machine aura pour moralité celle de l’être humain qui l’a programmée.»(6)


«Xavier de La Porte poursuit en citant un cas simple: «Un tram avance sur une voie, s’il continue tout droit, il va tuer cinq personnes qui sont sur la voie. Pour éviter cela, il suffit de le dévier sur une autre voie, où il tuera une seule personne qui se trouve là. De l’extérieur, le calcul est simple, on sauve quatre personnes en déviant le tram, c’est donc la meilleure solution. Oui, mais, moralement, il y a une différence entre laisser faire quelque chose (ce qui équivaut en l’occurrence à tuer les cinq personnes), et tuer volontairement (en l’occurrence, sacrifier la personne qui se trouve sur l’autre voie). Et puis, on peut compliquer la situation en mettant cinq vieux d’un côté et un enfant de l’autre, ou en panachant les groupes… Un être humain va faire son choix en fonction de tout cela, mais dans une urgence qui rend excusable la décision. L’ordinateur n’est pas excusable. L’urgence n’a pas de sens pour une machine. (…) Etre doté d’un sens moral est-ce une première forme de conscience? Ce sont à la fois de magnifiques questions théoriques, et des questions pratiques qui se poseront très vite: que se passera-t-il le jour où un robot tuera un être humain?» (6)


Comment sauver l’humanité de l’extinction ?

 

Il n’est pas étonnant de ce fait que les Nations unies s’émeuvent et font un procès d’intention aux robots sur leur moralité… Philippe Vion-Dury nous rapporte les débats: «Un débat peu commun s’ouvre aujourd’hui et pour quatre jours à l’ONU: le développement et l’emploi sur les champs de batailles d’armes autonomes. (…) Les armes pleinement autonomes, plus souvent appelées «robots tueurs», sont des drones nouvelle génération capables d’effectuer une mission et de détruire des cibles sans aucune intervention humaine. A la différence des armes actuelles, pilotées et actionnées par la main humaine, fusse-t-elle à des milliers de kilomètres de l’engin, ces robots tueurs ont pour maître un algorithme. Fin 2012, une ligue de prix Nobel et d’associations de droits de l’homme avait lancé un appel à la mobilisation contre ces robots tueurs. L’ONG Human Rights Watch avait au même moment publié le rapport «Losing Humanity» qui annonçait les premières moutures opérationnelles de cette nouvelle génération de robots d’ici deux à trois décennies, Plus récemment, le professeur américain spécialiste de la robotique Noel Sharkey, présent cette semaine à l’ONU, avait lancé la campagne «Stop Killer Robots».(7)

«Sauver des vies ou détruire l’humanité poursuit Philippe Vion-Dury? La justification du côté des laboratoires militaires est toujours la même: épargner des soldats en robotisant les forces armées, et pourquoi pas des vies si les algorithmes venaient à être suffisamment performants pour éviter «l’erreur humaine». De l’autre côté, nous avons les «antis» qui se divisent en trois catégories: les juristes: eux pointent du doigt l’incompatibilité de ces technologies avec plusieurs conventions internationales relatives au droit de la guerre et au droit humanitaire; les humanistes: leur argumentaire se fonde plus sur l’impossibilité de l’existence d’un «jugement humain» chez une machine, pouvant épargner des vies et faire preuve d’une conscience. Ils dénoncent généralement la distanciation du soldat et du terrain qui fait de la guerre un jeu, plus virtuel que réel; les Cassandres: ces derniers voient encore plus loin et s’inquiètent de cette délégation du pouvoir de vie et de mort à des machines toujours plus puissantes, toujours plus inter-connectées et plus autonomes. Ceux-là craignent clairement un scénario «Skynet», en référence à l’IA dans la série Terminator responsable de la quasi extinction de l’humanité».(7)

En conclusion, il reste aux pays faibles de s’en remettre à la morale des conventions des Nations unies. « L’article 36 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 écrit Philippe Vio-Dury oblige les Etats à évaluer la compatibilité d’une nouvelle technologie de l’armement avec les principes de droit international et humanitaire auxquels ils sont liés. Or le rapport «Losing Humanity» souligne que plusieurs règles de droit international pourraient contrevenir au développement des robots tueurs. (…) Le rapport appelle donc les Etats développant cet armement à respecter leurs obligations, c’est-à-dire «émettre des rapports juridiques détaillés sur toute technologie proposée ou existante qui pourrait conduire à de tels robots». Ces rapports permettraient, selon l’état d’avancement de la technologie, de mieux établir la compatibilité ou l’incompatibilité de ces robots avec les principes du droit humanitaire ». (8)

 

« Les rédacteurs du rapport eux, n’ont pas attendu les compte-rendus des Etats pour rendre leurs conclusions sur l’usage des robots tueurs: pour être conformes au droit humanitaire international, les armes pleinement autonomes auraient besoin, selon eux, «de qualités humaines dont elles manquent de façon inhérente». En particulier, de tels robots «n’auraient pas la capacité de se lier aux autres humains et comprendre leurs intentions». (…) Pour être conformes au droit humanitaire international, les armes pleinement autonomes auraient besoin, selon eux, «de qualités humaines dont elles manquent de façon inhérente». En particulier, de tels robots «n’auraient pas la capacité de se lier aux autres humains et comprendre leurs intentions».(8)

On le voit l’’humanité en voulant « se sauver » risqué de courir à sa perte. Les docteurs Frankeinstein qui nous fabriquent des monstres ne sont pas guéris du mythe de Prométhée. Si on devait parler de moral, c’est d’abord l’humain qu’il faut interroge . Ce qu’il fait dans la biogénétique et le trans-humanisme pose question et apparemment les gardes fous éthiques ne jouent pas leur rôle. Le brevetage du vivant deviendra de plus en plus un marché. L’humanité se dérègle tous les jours sous nos yeux. La nature se dérègle aussi à cause de l’homme Est-ce la fin de l’humain tel que nous l’avons connu ?


1. Kit Eaton http://www.fastcompany.com /3023297/ tech-forecast/nasas-6-foot-valkyrie-will-rescue-you-from-buildings

2. http://www.maxisciences.com/musique/l-impressionnant-bras-robotise-d-039-un-batteur-ampute_art32132.html
3. http://www.legrandsoir.info/avenement-des-drones-pour-le-pire-et-pour-le-meilleur.html

4. G. Chamayou, http://www.monde-diplomatique.fr/2013/04/CHAMAYOU/49004

5.http://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/05/the-military-wants-to-teach- robots-right-from-wrong/370855/

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 02:15

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La Chine menace d’anéantir les Etats-Unis !

 

 

La guerre mondiale viendra,

seule la date de début est inconnue...

La Chine menace d’anéantir les Etats-Unis !

 

 

 

INCROYABLE ! Vous ne lirez ça dans AUCUN mérdia ! La situation est bien plus dangereuse que ce qu’on nous fait croire : merci Dr ROBERTS !  Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance


Dr Roberts:  "Washington met ses bases de missiles anti-balistiques à la frontière de la Russie. Ils affirment que cela est dirigé contre les ICBM iraniens, mais bien sûr, l’Iran n’a pas de missiles balistiques intercontinentaux. Ainsi, les Russes savent que les Américains prévoient une première frappe nucléaire et mettent des systèmes de missiles anti-balistiques en place pour abattre ces missiles en représailles ..


«Alors que les Russes regardent cet acte de folie de la part du gouvernement des Etats-Unis, les Chinois regardent aussi. En fait, les Chinois ont été si préoccupé par les plans de guerre américains contre la Chine qu’ils ont fait, il y a deux ou trois mois, ce qu’ils ont prétendu être une démonstration de la force de comment les représailles nucléaires chinoises balayeraient les États-Unis.

 

Les Chinois ont dit qu’ils avaient des sous-marins au large de la côte de la Californie qui effaceraient tout du Pacifique aux Rocheuses. Et les ICBM (missiles balistiques) chinois passant au-dessus du pôle Nordanéantiraient tout depuis les Rocheuses à la côte est.Maintenant, pourquoi la Chine ferait cela ? Ce n’est pas leur pratiques, de menacer. Ils évitent que les Russes le font. Ils ne menacent pas les gens avec une attaque militaire ".


Eric King: "C’est un peu choquant, la language qui a été utilisé (par les Chinois dans leur menacecontre les États-Unis). Qu’en pensez vous ? "


Dr Roberts:  "Ils essaient de rendre le peuple américain conscient que le gouvernement des États-Unis a des plans pour attaquer la Chine et qu’il y aura un coût si cela se produit. La Chine ne veut pas la guerre, pas plus que la Russie. Et si ils disent cela en espérant que ça aura un certain impact et qu’il obtiendront une certaine attention,  et que les gens vont se demander: «Pourquoi la Chine dit -elle cela?" Et puis quelqu’un dirait: «Eh bien, les Américains ont élaboré des plans de guerre.

 

 Un savant à Washington a écrit un article qui dit : «Qui a donné la permission à Washington pour élaborer des plans de guerre contre la Chine? Ainsi, la presse chinoise a eu une telle façon de faire, pour faire en sorte que d’autres personnes influentes soient conscientes que Washington a tous ces plans de première frappe nucléaire contre la Russie et la Chine. Parce que quand vous faites cela (élaborer des plans de guerre contre la Chine) et que vous le faites savoir , vous mettez en avant le spectre de ces deux pays qui se disent: «Eh bien, si ils vont nous attaquer, alors peut-être nous devrions attaquer."

 

Donc, l’irresponsabilité de Washington est sans précédent. C’est l’une des plus graves erreurs stratégiques, qui n’a jamais été faite, qui est de signaler aux deux pays dotés d’armes nucléaires que vous avez élaboré des plans nucléaires pour les attaquer. C’est de la folie. C’est le genre d’idiotie, d’arrogance, et d’orgueil qui définit le gouvernement des États-Unis. C’est la plus grande collection de fous dangereux sur la surface de la Terre ".


 http://kingworldnews.com/kingworldnews/KWN_DailyWeb/Entries/2014/6/11_Paul_Craig_Roberts_-_China_Threatens_To_Wipe_Out_The_U.S..html / https://resistanceauthentique.wordpress.com

http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/06/12/incroyable-paul-craig-roberts-la-chine-menace-daneantir-les-etats-unis-article-en-cours-de-redaction/

Publié par : http://www.wikistrike.com

 

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Passionnant site,

 

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 01:39

 

Guerre éclair djihadiste contre Nouri al-Maliki

Publié par Gilles Munier sur 13 Juin 2014, 20:04pm

Catégories : #Irak

 

 

Guerre éclair djihadiste contre Nouri al-Maliki

Par Gilles Munier

 

La province de Ninive n’a pas été prise uniquement par les djihadistes de l’ « Etat islamique en Irak et au Levant (Daash) », mais par une coalition d’opposants sunnites armés comprenant des membres de tribus hostiles au régime de Bagdad, d’anciens officiers, sous-officiers et soldats de l’armée irakienne dissoute par Paul Bremer, des combattants soufis – notamment de la confrérie Naqshbandiyya - ainsi que par des militants baasistes, islamo-baasistes ou nationalistes irakiens.


L’union faisant la force, les opposants sunnites ont mis pour un temps de côté leurs différents politiques et religieux, et coordonné leurs activités au sein de Conseils militaires révolutionnaires. Objectif n°1: renverser Nouri al-Maliki.


La guerre éclair, préparée depuis de longs mois par les Conseils militaires révolutionnaires, a été lancée après que Nouri al-Maliki ait appelé au « djihad anti-terroriste », c’est-à-dire à l’élimination radicale de ses opposants de la province d’Al-Anbar « avant le mois sacré du Ramadan », c’est-à-dire fin juin (1).


Les djihadistes sunnites ont maintenant des chars, des véhicules de transports blindés, des Humvees et même des hélicoptères Blackhawks récupérés dans les bases désertées par les troupes du régime. De plus, on estime à 429 millions de $ le montant des sommes confisquées par les « insurgés » dans les banques de Mossoul.


Dans la bataille qui s’annonce au nord de Bagdad, leurs adversaires disposent de plusieurs centaines de milliers de soldats chiites formés par les Etats-Unis et bien armés, de milliers de volontaires ayant répondu à l’appel au secours du Grand ayatollah Sistani… et de conseillers militaires appartenant à des sociétés militaires privées occidentales – contractors – engagés par le régime.

 

A suivre…

 

http://www.france-irak-actualite.com/2014/06/guerre-eclair-djihadiste-contre-nouri-al-maliki.html

 

 

 

But de la coalition EIIL-Turquie-Arabie saoudite-Qatar [et Otan ?] en Irak
Mondialisation.ca, juin 13, 2014
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Bagdad : la Zone verte hyper sécurisée… se barricade !

Par Gilles Munier Mossoul, Shergat et Tikrit sont tombées comme des fruits murs aux mains des « insurgés ». Dans la province de Ninive, Kirkouk et Sindjar sont maintenant occupées par les peshmerga qui ont remplacé les troupes gouvernementales en fui...

Cliquez ici pour lire la suite

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 02:16

 

Guerre de l’eau turco-syrienne : 7 millions de Syriens menacés

Publié par Gilles Munier sur 9 Juin 2014, 19:57pm

Catégories : #Syrie


Guerre de l’eau turco-syrienne : 7 millions de Syriens menacés

Par Gilles Munier

 

La guerre de l’eau au Proche-Orient, déclenchée par Israël en détournant les eaux du Jourdain et en occupant le Golan, a de beaux jours devant elle en Mésopotamie (Irak et Syrie), dont les conditions de vie des habitants sont étroitement liées, depuis l’antiquité, au débit du Tigre et de l’Euphrate.

Quand Suleyman Demirel, Premier ministre turc a lancé le programme GAP – construction de 22 barrages et de 19 centrales électriques sur le Tigre et l’Euphrate - Hafez al-Assad et Saddam Hussein lui prêtèrent une arrière-pensée, celle de donner un jour à la Turquie un énorme moyen de pression sur leurs pays. On ne peut pas dire que Demirel en 1992 les avaient rassuré en répondant: « Nous ne réclamons pas de partager leurs ressources en pétrole, ils n’ont aucun droit sur nos ressources en eau. ».


Le cauchemar devient réalité


Un accord de partage des eaux avait finalement été signé entre les 3 pays, engageant la Turquie à laisser s’écouler un minimum de 500 m3 par seconde en direction de ses voisins. Mais cela n’avait pas apaisé la crainte des deux dirigeants arabes, qu’à l’occasion d’une guerre l’eau des barrages sur ces fleuves serve à inonder leur pays ou à assoiffer leurs peuples. Depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie, ce cauchemar est en passe de devenir réalité (1).

Premier acte : les barrages de Tichrin et de Tabqa (ou Thawra), situés dans la région de Raqqa, sont passés des mains gouvernementales dans celles des djihadistes du Front al-Nosra, puis de l’Etat islamique en Irak et au Levant (Daash) autrement plus redoutables. Heureusement, son chef Abou Bakr al-Baghdadi – déjà maître en Irak du lac Thartar et du barrage de Falloujah - a ordonné à ses hommes de laisser les ingénieurs syriens assurer le fonctionnement des vannes et des turbines qu’ils contrôlent.

Pour la population, le soulagement a été de courte durée, car c’était sans compter avec l’acte II du drame qui se joue dans leur région. La décision du gouvernement turc de réduire le débit de l'Euphrate vers la Syrie, puis de le bloquer, a provoqué l’arrêt des turbines électriques du barrage Tichrin (Octobre) et une baisse de plus de 6 mètres du lac artificiel Assad. On estime à 7 millions le nombre de Syriens qui, de ce fait, risquent d’être privés d’eau potable.

A Alep, touchée depuis plusieurs mois par une grave pénurie d’eau et d’électricité, les habitants des quartiers pro-Assad font la queue derrière les camions citernes de l’armée, ceux des quartiers tenus par les rebelles se contentent de ce qu’ils récupèrent ici ou là… ou sont la proie de trafiquants.

A suivre…

(1) A new Turkish aggression against Syria: Ankara suspends pumping Euphrates water, par Suhaib Anjarini (Al-Akhbar - 30/5/14)

http://english.al-akhbar.com/node/19970

 

Sur le même sujet, lire aussi :

Guerre de l’eau dans la province d’Al-Anbar (article actualisé le 27/5/14)

 

http://www.france-irak-actualite.com/2014/06/guerre-de-l-eau-turco-syrienne-7-millions-de-syriens-menaces.html

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 22:59

 

 

 

Le plan est dans un stade déjà bien avancé et sa mise en application est en cours. Comme je l‘ai rapporté auparavant, la doctrine stratégique américaine a changé et le rôle des missiles nucléaires a été élevé de celui de rôle de frappe en retour à celui de frappe offensive. Des bases de missiles anti-balistiques (MAB) ont été établies en Pologne à la frontière avec la Russie et d’autres bases sont en cours d’établissement. Une fois terminée la mise en place, la Russie sera complètement encerclée par des bases de missiles américaines.
Les MAB, connu aussi sous le nom de “guerre des étoiles”, sont des armes faites pour intercepter et détruire les Missiles Balistiques Inter-Continentaux (MBIC ou ICBM en anglais). Dans la doctrine guerrière de Washington, les Etats-Unis frappent la Russie en premier et quelque soit la force de rétaliation dont dispose encore la Russie, celle-ci est empêchée d’atteindre les Etats-Unis par les MAB. La raison donnée par Washington pour changer sa doctrine de guerre est la possibilité que des terroristes puissent obtenir une arme nucléaire avec laquelle ils pourraient détruire une ville américaine.
 
Cette explication est un non-sens total. Les terroristes sont des individus ou un groupe d’individus, pas un pays ayant un pouvoir de menace militaire. Utiliser des armes nucléaires contre des terroristes détruirait bien plus que les terroristes et serait inutile dans la mesure où une frappe par missile conventionnel embarqué sur drone serait bien suffisant.
 
La raison donnée par Washington pour sa base de MAB en Pologne est de protéger l’Europe des MBIC iraniens. Washington et les gouvernements européerns savent que l’Iran n’a aucun MBIC et que l’Iran n’a aucune intention manifeste d’attaquer l’Europe.
 
Aucun gouvernement ne croit aux raisons invoquées par Washington. Chaque gouvernement réalise que les raisons de Washington ne sont que de faibles tentatives de masquer le fait qu’il est en train de créer la capacité au sol de gagner une guerre nucléaire.
 
Le gouvernememt russe comprend que le changement de la doctrine de guerre américaine et la construction de bases de MAB à ses frontières est dirigée contre la Russie et est une indication évidente que Washington planifie une frappe nucléaire initiale contre la Russie.
 
La Chine a aussi compris que les intentions sont les mêmes à son encontre. Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois, en réponse à la menace de Washington, la Chine a appelé l’attention du monde en signifiant sa capacité de détruire les Etats-Unis si Washington initiait un tel conflit.
 
Quoi qu’il en soit, Washington pense qu’il peut gagner une guerre nucléaire avec peu ou pas de dommages aux Etats-Unis. Cette croyance rend la possibilité de cette guerre encore plus possible (et plausibe).
 
Steven Starr est clair, cette croyance est fondée sur l’ignorance. Une guerre nucléaire n’a aucun vainqueur. Même si les villes américaines étaient sauvées de la frappe en retour par les MAB, les effets des radiations et de l’hiver nucléaire qui s’en suivraient après la destruction de la Russie et de la Chine, détruiraient également les Etats-Unis.
 
Les médias, maintenant concentrés en très peu de mains de manière si convéniente, sont complices en ignorant ce problème. Les gouvernements des états vassaux de Washington en Europe de l’ouest et de l’est, au Canada, en Australie et au Japon, sont aussi complices, parce qu’ils acceptent cet état de fait et le plan de Washington en lui fournissant ces bases pour pouvoir le réaliser. Le gouvernement polonais dont l’insanité ne fait plus de doute, a probablement signé l’arrêt de mort de l’humanité. Le congrès des Etats-Unis est complice, parce qu’aucun débat, aucune enquête ne sont faits au sujet des plans de la branche exécutive de déclencher une guerre nucléaire.
 
Washington a créé une situation très dangereuse. La Russie et la Chine étant clairement menacées d’une frappe nucléaire initiale, elles pourraient bien décider elles-mêmes de frapper en premier. En effet, pourquoi la Russie et la Chine devraient-elles attendre gentiment l’inévitable, tandis que leurs adversaires créent la capacité de se protéger en développant un bouclier AMB ? Une fois que le bouclier sera terminé, la Russie et la Chine seront certaines qu’elles seront attaquées, à moins qu’elles ne capitulent avant.
 
Ce rapport de 10 min ci-dessous émanant de Russia Today (RT) clarifie que le plan secret de Washington pour une frappe nucléaire initiale contre la Russie n’est pas en fait un secret. Le rapport clarifie également que Washington se prépare à éliminer tous leaders politiques européens ne s’alignant pas avec son plan.
 
 
Alors les lecteurs vont me demander: “Mais que pouvons-nous faire ?” Voici ce que vous pouvez faire. Vous pouvez mettre un terme au ministère de la propagande en refusant d’allumer vos télés, de regarder Fox News, CNN, the BBC, ABC, NBC, CBS, en arrêtant de lire le New York Times, le Washington Post, le LA Times. Sortez tout simplement des médias officiels. Ne croyez pas un mot de ce que vous dit le gouvernement, Ne votez pas. Comprenez que le mal est concentré à Washington. Au XXIème siècle (13 ans et demis), Washington a détruit en partie ou totalement 7 pays. Des millions de gens ont été assassinés, estropiés, déplacés et Washington n’a montré absolument aucun remord ou quoi que ce soit s’en approchant ; les églises “chrétiennes” non plus du reste. La dévastation que Washington a infligé est dépeinte comme étant un grand succès (de la démocratie). Washington a prévalu.
 
Washington est absolument déterminé à prévaloir et le mal absolu que Washington représente mène le monde à la destruction.


Paul Craig Roberts


Publié par : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr

 

 

 

Visitez ce site,

 

il vous dit ce que les médias vous cachent !

 

Êtes-vous prêts ? Washington planifie une première frappe nucléaire sur la Russie.

 

US deploys stealth B-2 bombers in Europe (VIDEO)
Published time: June 09, 2014 07:17
Edited time: June 09, 2014 13:24

One of two B-2 Stealth Bombers deployed in Britain (Courtesy: Ben Ramsay)

One of two B-2 Stealth Bombers deployed in Britain (Courtesy: Ben Ramsay)

The US Air Force has sent more of its bombers to Europe, deploying two B-2 stealth aircraft as part of a military exercise. On Sunday they joined three B-52 StratoFortress bombers already deployed in Britain.

All the visiting American aircraft are stationed at RAF Fairford, a British air base west of London.

“This deployment of strategic bombers provides an invaluable opportunity to strengthen and improve interoperability with our allies and partners,” said Adm. Cecil Haney, commander, US Strategic Command in a USAF statement.

 

The B-2 bombers are assigned to the 509th Bomb Wing out of Whiteman Air Force Base, Missouri. They will conduct training flights in the US European Command area of operations, the statement said, offering no further details on the mission.

The US has been sending additional troops to Europe lately in a gesture meant to reassure its NATO partners, especially those in Eastern Europe, that Washington is committed to defending them militarily. NATO says the deployments are needed for a possible aggression from Russia amid the ongoing political crisis in Ukraine.

 

 

 

 

 

Moscow is criticizing the buildup of NATO forces close to Russia's borders, calling them provocative and warning that the US is using the Ukrainian events as a pretext to flex its muscles.


The Northrop Grumman B-2 Spirit is a multipurpose stealth bomber first used by the US during the 1999 war in Kosovo. It was designed primarily to deliver nuclear weapons, but has been used extensively as a conventional bomber in all major US military campaigns from Afghanistan to Libya.

 

US déploie furtifs B-2 bombardiers en Europe

 

 

 

Tweets :

 

Positionnés pour la Syrie à mon avis.

 

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14 min

Ce soir armée ukrainienne bombarde Kramatorsk

 

 

 

Mes tweets .

 

Les médias atlantistes inversent les rôles. Les USA spécialistes des guerres de conquête et de destruction sont blanchis, la Russie est ciblée
Traitement de l'info: USA dépeints en sauveurs (Dday), alors qu'ils ont à leur actif 211 guerres; Les Russes sont diabolisés sans raison.

Ce sont les USA, impérialistes, qui projettent une guerre d'agression contre la Russie, et c'est la Russie qui est accusée par les meRdias

Tout ce qui est important, profond, nécessaire à dire (guerres qui se préparent,menaces sur l'humanité comme celle du NWO...) est tu par les meRdias


 

 

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 04:52

 

Le défilé du 14 juillet 2012
Benoît Tessier Reuters

 


Au bord du Rubicon…

 

 

Mise en garde


Dans sa lettre mensuelle de mars, l’ASAF mentionnait l’engagement formel de monsieur Le Drian devant les présidents de 40 associations du monde de la Défense. Il affirmait alors que la loi de programmation militaire serait strictement appliquée. Il ajoutait : « Il faut que rien ne manque, cela ne marche que si toutes les pièces sont là ». En disant cela, il ne faisait que rappeler les engagements du président de la République et s’appuyait sur les mises en garde très argumentées des chefs d’état-major, devant les parlementaires, l’automne dernier.


Depuis 6 mois, tous les chefs d’état-major, ne cessent d’expliquer la situation actuelle de notre armée et rappellent les réductions de capacités en cours. Ils alertent maintenant sur la perte de cohérence inéluctable de notre système de Défense si la loi de programmation militaire, déjà insuffisante, n’était pas respectée ; exaspérés, ils en sont venus à mettre en jeu leur démission.

Il y a un mois, monsieur Xavier Bertrand s’exprimait sur l’existence cachée d’un plan d’économies touchant la loi de programmation militaire. Les réactions ambiguës et contradictoires du Premier ministre et du ministre des Finances suscitent une interrogation qui ne pourra dorénavant être levée que par une mise au point claire du président de la République, sans doute à l’occasion du 14 juillet.


La Défense à nouveau sacrifiée ?


N’oublions pas que la loi de programmation militaire 2014 – 2019 marque déjà un nouveau recul de l’effort de défense de la France et se traduit par un contrat opérationnel réduit de moitié par rapport au Livre blanc de 2008. Cette réduction n’est jamais que le prolongement des coupes successives qui ont fait passer la part du budget de la Défense de 5,44 % du PIB en 1961 à 1,5 % du PIB aujourd’hui et à 1,3 % demain.

C’est dire que ce sont des dizaines de milliards d’euros qui ont déjà été «économisés» sans que d’ailleurs la dette ait été réduite, bien au contraire. La réduction des crédits militaires n’est donc pas la solution à la réduction du déficit budgétaire.

D’ailleurs, faut-il rappeler que les seuls intérêts de la dette payés annuellement par la France s’élèvent à près du double du budget actuel de la Défense ?

Mais au-delà de l’aspect strictement financier, la décision étudiée, si ce n’est envisagée, de Bercy aurait des conséquences extrêmement graves pour notre pays.

 

Une double crise de confiance


On se dirigerait vers une crise de confiance entre les chefs militaires et la classe politique car, outre l’engagement formel du chef de l’Etat, c’est l’ensemble des députés et sénateurs qui ont voté le budget de la Défense 2014.

Crise de confiance aussi entre des hommes et des femmes à qui il est demandé de s’engager dans des missions longues et complexes avec des moyens toujours plus réduits, un soutien insuffisant, des équipements de plus de trente ans d’âge, et des chefs d’état-major qui seraient incapables de leur garantir les moyens nécessaires à leur engagement opérationnel dans de bonnes conditions, sans parler du paiement aléatoire des rémunérations qu’aucun organisme civil ne tolèrerait.

La question qui se pose aujourd’hui est donc cruciale. Les engagements pris par la représentation nationale concernant l’avenir de notre Défense peuvent-ils être balayés pour des raisons comptables par Bercy mettant ainsi en cause la cohérence de nos forces, alors que celles-ci sont engagées dans des conflits qui contribuent à la sécurité et aux responsabilités de la France ainsi qu’à la protection des Français ?

Avant de prendre une telle décision, le président de la République doit s’interroger sur l’impact qu’elle aurait sur une armée dont il exige à juste titre, discipline, loyauté et sens de l’engagement.

Croit-on que les soldats sont encore dupes des paroles flatteuses, comme celles prononcées par le ministre de la Défense, récemment à Bangui, propos ponctués des mots « fierté »,

« engagement », « confiance », « intelligence », « sang-froid », ou du député Gwendel Rouillard qui signe récemment un article « notre armée, notre fierté »… quand ils mesurent la capacité de reniement de la classe politique ?

 

Refuser l’inacceptable


En fait, les trente années consécutives de déficit budgétaire contraignent la France à revoir radicalement son modèle économique et social. Les gouvernements successifs ont espéré atténuer ce déficit en prélevant sur le budget de la Défense des dizaines de milliards d’euros. 80 000 soldats professionnels ont été supprimés en une dizaine d’années. Il n’est plus possible d’utiliser la même recette. Il faut remettre en cause d’autres budgets qui n’ont cessé de croître. Il faut faire preuve de courage politique et cesser de prélever sur un budget militaire déjà insuffisant qui va rapidement condamner les armées à l’inefficacité.

Aujourd’hui en déclin, notre armée serait demain en situation de rupture si les ressources votées n’étaient pas allouées et nos soldats se sentiraient alors trahis par ceux qui les envoient au combat.

Un tel scénario est de nature à susciter des réactions très vives chez ceux qui portent les armes de la France et acceptent le principe du sacrifice de leur vie.

L’ASAF, et à travers elle tous ceux qui estiment, comme le général de Gaulle le rappelait, que « la défense est le premier devoir de l’Etat », n’acceptera pas cette trahison.


LA REDACTION

 

LETTRE ASAF 14/06 : Au bord du Rubicon…

 

 

Lore aussi :

 

Budget de la défense : la bombe des surcoûts des opérations extérieures
 
  Jeudi, 05 Juin 2014

Image


Par Michel CABIROL – « La Tribune »  - Adressé par Jean-Claude Tourneur…….   La Tribune vous propose une série sur les fragilités de la construction du budget de la défense....

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 04:39

 

Obama intensifie la confrontation de l’OTAN avec la Russie

Région :
Thème:
     
otan Russie

Le président Barak Obama a dévoilé mardi en Pologne une nouvelle initiative d’un milliard de dollars qui vise à faire monter d’un cran l’encerclement militaire de la Russie par l’OTAN et à préparer un conflit armé direct entre ces deux puissances disposant de l’arme nucléaire.

Ce voyage de quatre jours en Europe, qui comprend des réunions avec des représentants de l’ensemble de l’Europe de l’Est ainsi que le président élu d’Ukraine, le « roi du chocolat », Petro Poroshenko, se déroule dans le contexte d’une intensification sanglante de « l’opération antiterroriste » du régime ukrainien contre la population à l’Est du pays.

Lundi, des avions de guerre ukrainiens ont effectué des frappes aériennes dans le centre de Lougansk, ville de près d’un demi million d’habitants près de la frontière russe. Ce que l’on croit être des bombes à fragmentation ont été lâchées directement sur le bâtiment administratif régional, tuant au moins huit civils et en blessant 28 autres, dont un bon nombre grièvement. Parmi les personnes qui ont perdu la vie il y a Natalya Arkhipova, ministre de la Santé de la République populaire de Lougansk ainsi proclamée suite au référendum d’autonomie qui s’est tenu le mois dernier. Lorsque les avions de guerre ont frappé, elle se trouvait à l’entrée du bâtiment en train de parler avec une autre femme qui a, elle aussi, été tuée.

Ce n’est qu’une des actions les plus meurtrières de toute une série d’atrocités qui se développent, tandis que le régime ukrainien déchaîne contre la population de l ‘Est les avions de guerre, l’artillerie lourde, les attaques au mortier et les assauts de nervis du mouvement fasciste Secteur droit. Des écoles, des hôpitaux et des quartiers résidentiels ont tous été endommagés par des bombardement perpétrés au hasard visant à terroriser des régions entières où l’opposition au régime mis en place par le coup d’Etat fasciste soutenu par les Etats-Unis en février dernier ne fait que s’accroître depuis l’élection, le 25 mai dernier, de l’oligarque milliardaire Poroshenko.

En Pologne, Obama a, de façon provocatrice, associé la menace de nouvelles sanctions et l’ultimatum lancé au gouvernement russe du président Vladimir Poutine exigeant qu’il ordonne à ceux qui résistent au massacre perpétré par les forces du régime de Kiev et les forces fascistes de Secteur droit de « se retirer », à la présentation de ce programme d’un milliard de dollars. Celui-ci vise à accroître les déploiements militaires de l’OTAN et des Etats-Unis à la frontière russe et à fournir une nouvelle aide militaire à l’Ukraine.

Ce financement a pour but de payer la rotation constante dans la région des forces de l’armée de terre et de l’air américaines. Cela a déjà commencé avec le déploiement d’un détachement de 18 avions de combat américains F-16 qu’Obama est allé voir mardi ainsi que 600 parachutistes américains qui ont été envoyés en Pologne et dans les ex-Républiques soviétiques baltes d’Estonie, Lettonie et Lituanie.

« Nous allons augmenter le personnel américain, armée et unités aériennes, qui patrouille en permanence dans les pays alliés d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, » a dit Obama lors d’une conférence de presse commune avec le président polonais Bronislaw Komorowski. « Et nous allons intensifier nos partenariats avec des amis comme l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie qui fournissent leur propre défense. »

Comme avec l’Ukraine, il existe des tensions très fortes entre Moscou et la Moldavie et la Géorgie, où des régions composées de Russes de souche ont formé des Etats dissidents, la Transnistrie dans le cas de la Moldavie et l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud dans le cas de la Géorgie.

Déverser de l’aide militaire américaine dans ces régions ne sert qu’à provoquer une confrontation avec la Russie ce qui semble de plus en plus clairement être l’objectif de Washington.

L’augmentation de cette aide appelée « Initiative pour rassurer l’Europe » s’accompagnera, selon la déclaration de la Maison Blanche, d’une révision « de la présence de la force américaine en Europe à la lumière des nouveaux défis sécuritaires sur ce continent. » La déclaration a aussi promis que le renforcement militaire en Europe de l’Est « ne se ferait pas aux dépens des autres priorités en matière de défense, tel que notre engagement au rééquilibrage dans la région Asie-Pacifique. »

Autrement dit, le gouvernement Obama est en train de s’embarquer simultanément dans une dynamique d’encerclement et d’intimidation militaire de la Russie et de la Chine.

S’exprimant mardi au Belweder Palace de Varsovie, Obama a aussi dit que ce programme d’un milliard de dollars serait utilisé par les Etats-Unis pour « pré-positionner davantage d’équipements en Europe » en préparation d’un conflit militaire.

Parallèlement à la tournée européenne d’Obama, les ministres de la Défense de l’OTAN ont commencé mardi une conférence de deux jours à Bruxelles pour discuter de mesures militaires à l’encontre de la Russie. Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel a profité de cette réunion pour faire pression sur les membres européens de l’OTAN pour qu’ils se mettent à accroître de façon significative leur propre force militaire. La plupart des pays membres de l’OTAN n’ont pas atteint l’objectif convenu consistant à dépenser pour leur force militaire deux pour cent de leur production économique, et un certain nombre de pays ont diminué leur dépense en raison de la crise économique qui règne en Europe depuis 2008-2009.

Hagel a mis en garde les ministres européens que des dépenses militaires inadéquates posent « à l’alliance une menace aussi grave que n’importe quel adversaire potentiel. »

L’envoyé de la Russie à l’OTAN, Alexander Grushko, a averti que si c’est « un déploiement supplémentaire de forces de combat substantielles de l’OTAN en Europe centrale et de l’Est qui est au programme, et on entend des appels à ce qu’il en soit ainsi, nous aurons du mal à voir de tels déploiements, même s’ils sont sur la base d’une rotation, comme autre chose qu’un écart manifeste par rapport aux engagements contenus dans les documents fondamentaux Russie-OTAN.

Dans une déclaration commune, Grushko et Sergei Shoigu, le ministre de la Défense russe, ont qualifié le renforcement actuel de l’OTAN à proximité des frontières russes d’« excessif et sans précédent.» Ils ont averti que « L’OTAN devrait se rendre compte que, si elle s’embarque sur cette voie, elle peut difficilement s’attendre à ce que la Russie use de « retenue » en matière de déploiements de force lors de sa riposte. »

Dans le contexte de tensions montantes provoquées par Washington à la fois en Europe de l’Est et dans la région Asie-Pacifique, l’agence Reuters a publié mardi un article sinistre intitulé « L’Occident se demande comment stopper, ou mener, une nouvelle Grande Guerre. »

L’article commence ainsi: « Après plus d’une décennie passée à combattre le militantisme islamiste, les stratèges militaires occidentaux sont une fois de plus en train d’envisager la possibilité d’une guerre entre grandes puissances. »

Il cite la mise en garde d’Obama la semaine dernière dans son discours de politique étrangère à West Point où il a dit que « Toute agression régionale qu’on laisse se propager, que ce soit au Sud de l’Ukraine ou en Mer de Chine du Sud ou partout ailleurs dans le monde, aura finalement un impact sur nos alliés et pourrait impliquer notre armée. »

L’article ajoute, « Cent ans après le début de la Première Guerre mondiale, les livres sur cette période sont de plus en plus populaires à Washington, Whitehall et au quartier général de l’OTAN à Bruxelles, disent les responsables actuels et anciens, et non pas uniquement pour leur intérêt historique. »

L’article poursuit: « Comme en 1914, personne ne sait vraiment ce que serait une grande guerre moderne. Même si la position dominante dans l’armée est que le conflit resterait conventionnel, il n’en reste pas moins, selon les dires d’anciens et actuels responsables, que les puissances nucléaires ont tenu à jour leur plans de guerre atomique, en maintenant des listes de cibles pour destruction mutuelle garantie. »

L’article cite un responsable occidental à un poste élevé dont le nom n’est pas mentionné: « Nous sommes en territoire inconnu. Cela veut dire…reconstituer des compétences de combat de haut niveau et une doctrine correctement élaborée de dissuasion à la fois conventionnelle et nucléaire. »

Bill Van Auken

Article original, WSWS, paru le 4 juin 2014

 


http://www.mondialisation.ca/obama-intensifie-la-confrontation-de-lotan-avec-la-russie/5385716?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=obama-intensifie-la-confrontation-de-lotan-avec-la-russie

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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)

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