Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:50

 

 

 

isrealegypte.jpg

LA PAIX FROIDE AVEC L’EGYPTE EST ENTREE DANS UNE ZONE DE TURBULENCES AVEC LA VICTOIRE DE MORSI


Le régime sioniste se prépare à attaquer l’Egypte après la victoire des islamistes suite aux élections de ce pays. Selon Fars News citant Russia today, la victoire des islamistes et notamment les Frères musulmans en Egypte, met ce pays en situation de guerre potentielle avec le régime sioniste.

Selon cette source, les Etats-Unis cherchent à préserver les accords de paix entre l’Egypte et Israël, ce pays se prépare à se lancer dans la guerre contre son voisin et ce pour faire face aux Frères musulmans.

Les “Frères musulmans”, en tant que parti victorieux, lors des deux phases des élections législatives, en Egypte, ont affirmé que le prochain gouvernement ne mettra pas en application les plans des Etats-Unis et d’Israël.

L’ancien ministre israélien de la guerre conseille à l’armée de s’apprêter à faire la guerre avec l’Egypte. Au cours d’un entretien avec Haaretz Bejamin Ben Eleizer affirme que l’Egypte a depuis toujours joué un rôle clé dans les équations régionales.

C’est un pays dont dépend la stabilité de l’Arabie saoudite et des pays du golfe persique et sa perte est un coup irréparable pour Israël.

L’armée égyptienne s’affaiblit de jour en jour et perd de son influence sur les prises de décision et ceci est une mauvaise chose pour nous”.

Netanyahu :  “La terre contre la paix”
Le Premier Ministre Netanyahu a fièrement présenté lors d’un récent discours une des réalisations de son gouvernement, la haute clôture de sécurité le long des 220km de frontières avec l’Egypte.

«  Je l’ai dit depuis des années que notre stratégie défensive doit cesser de tabler sur des systèmes militaires défensifs. Arrêtons de dépenser de l’argent pour une défense statique.

(Se souvenir de la ligne Bar-Lev lors de la guerre de Kippour) a conseillé Netanyahu a ses ministres, avant d’ajouter « Nos ennemis préparent une manœuvre. Nous devrions adopter la seule doctrine militaire qui n’a jamais vraiment fonctionnée – l’anticipation en lançant la guerre sur leur territoire ».

« Il y a deux leçons évidentes à tirer de ce qui se passe en Egypte », a martelé  le premier ministre israélien. « Tout d’abord, la fameuse formule de “la terre contre la paix”, elle est devenue abracadabrantesque. Nous avons donné la terre pour la paix et maintenant ils ont décidé de détruire la paix, mais de garder la terre.

La deuxième leçon est bien sûr que tout l’enthousiasme des  Occidentaux, pour la «démocratie arabe» et particulièrement par les conservateurs qui ont un grand besoin de faire la guerre, d’une façon différente ressemble à une expérience rédemptrice ou quelque chose d’irresponsable au point d’en être malveillant. Nous vous avons prévenu maintes et maintes fois que cela finirait mal.

Mais vous avez dit que nous avions tort et, qu’en fait, c’était immoral en quelque sorte de préférer Moubarak au «peuple».

Les frères musulmans appellent déjà à la guerre
Les Frère musulmans n’auront pas tardé à contredire Elbaradeï qui s’évertuait à présenter le mouvement comme inoffensif et modéré.  Le groupe appelle déjà à la guerre contre Israël, ce qui ne manquerait pas d’enflammer toute la région.

Mohamed Ghanem, l’un des leaders des Frères musulmans en Egypte  qui a appelé à arrêter l’approvisionnement  en gaz à Israël et à préparer l’armée égyptienne pour une guerre avec son voisin. Parlant à la station de télévision iranienne Al-Alam, Mohamed Ghanem a accusé Israël de soutenir le régime de Hosni Moubarak.

Ghanem a également déclaré que la police égyptienne et l’armée ne seront pas en mesure d’arrêter le mouvement des Frères musulmans. Israël a rétrocédé le Sinaï à l’Egypte en 1982, en vertu du traité de paix conclu en 1979.

Trahison de la cause arabe
Le traité de paix entre Israël et l’Égypte, signé par Begin et Sadate en 1979 à la Maison-Blanche, n’a jamais été guère plus qu’une «paix froide» entre les deux voisins.

Outre la coopération sécuritaire, et quelques contrats tels que l’accord gazier, les deux pays n’ont jamais établi de réelles relations commerciales ou culturelles. Les frères musulmans, opposants historiques au régime Moubarak, n’ont cessé de dénoncer la normalisation des relations avec Israël comme une trahison de la cause arabe.

Aujourd’hui à la tête du pouvoir, les islamistes ont multiplié les assurances qu’ils ne remettraient pas en question la paix avec Israël, mais en les assortissant de déclarations ambiguës.

En coulisse, les Américains tentent de sauvegarder un traité qui a longtemps constitué un élément essentiel de leur politique au Moyen-Orient. Mais l’époque de l’étroite coopération entre le Mossad et les services de sécurité égyptiens est révolue, et les deux voisins se regardent désormais avec une méfiance accrue.

Les mises en garde de Suleiman contre une guerre
L’ancien chef des renseignements de l’Egypte a mis en garde contre une victoire des Frères Musulmans. L’ancien chef des services de renseignements, Omar Suleiman, qui avait été nommé par l’ex-président Hosni Moubarak comme vice-président dans les derniers jours de son administration, est l’un des dix candidats qui ont été empêchés de se présenter aux élections de mai  a exprimé sa crainte qu’Israël aura à envahir le Sinaï si les Frères Musulmans sortent victorieux des élections présidentielles.

Dans  une interview que Suleiman a donnée à un journal égyptien dans laquelle il dit : “je crains que des jugements erronés nous poussent dans des affrontements avec Israël. Le Sinaï peut devenir une zone d’où des roquettes sont tirées sur Israël, et les parties pourraient êtres entraînées dans la guerre.”

L’Egypte est un volcan, l’Occident fait la sieste
Dans un article publié  Par  le site Israël Flash , le journaliste  Barry Rubin écrit : Les frères musulmans  qui sont  au pouvoir en Egypte se considèrent comme étant en guerre avec Israël. Il importe relativement peu qu’il y ait encore un traité de paix. Au Caire, il n’y a pas de pensée pour la paix. Il s’agit de la plus grande catastrophe du deuxième « printemps arabe ».

La même chose s’applique à l’attitude du gouvernement égyptien envers les États-Unis. C’est la plus grande catastrophe. C’est une catastrophe que les décideurs américains n’ont même pas commencé à reconnaître, et ont encore moins contré. Voici  l’exemple.

Le Parlement égyptien a voté à l’unanimité l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël et l’arrêt de toutes les exportations de gaz naturel vers Israël.

Le parlement des affaires arabes a publié un rapport qui a déclaré: « L’Egypte révolutionnaire ne sera jamais un ami, un partenaire ou un allié de l’entité sioniste (Israël), que nous considérons comme l’ennemi numéro 1 de l’Egypte et de la nation arabe.

Elle traitera cette entité comme un ennemi, et le gouvernement égyptien est appelé à examiner toutes ses relations et les accords avec l’ennemi». Dans ce rapport, Israël est considéré comme une « entité » et non comme un état avec lequel l’Egypte est en « paix » depuis trente ans après la « fin » du dernier conflit. Entité ; ce même terme est utilisé par l’Iran, le Hamas et le Hezbollah.

Le rapport approuve également la résistance palestinienne « dans tous les genres et  toutes les formes de « politiques agressives » contre Israël. C’est une approbation de la lutte  menée par le Hamas et du lancement de roquettes, de missiles et d’obus de mortier tirés depuis la bande de Gaza. Dans un sens, il s’agit d’une déclaration de guerre.

Cela signifie que l’Egypte fera presque n’importe quoi pour aider le Hamas à mener une guerre contre Israël depuis la bande de Gaza. Cela signifie la libre circulation de matériel militaire, de l’argent, et même des bénévoles égyptiens. Si les choses ne sont pas dites maintenant, elles ne le seront certainement dites dans un an.

Cela ne signifie pas que l’Egypte entrera en guerre et attaquera Israël par le biais de son armée.

Et l’Occident n’a pas la moindre idée qu’il y a un volcan qui jette de la vapeur et des pierres dans l’air, qui grondement, et s’apprête à exploser.

L’Election de  Morsi  a affaibli   Israël
Israël appréhendait une remise en cause du traité de paix avec l’Egypte, après l’élection à la présidence de l’islamiste Mohamed Morsi, mais s’inquiétait d’abord de la dégradation de la situation à la frontière.

M. Morsi, tout juste proclamé élu dimanche, a promis de respecter les traités internationaux, sans autre précision.

Quelques heures auparavant, il a déclaré à l’agence iranienne Fars que l’Egypte allait “réviser les accords de Camp David” qui ont établi la paix avec Israël. Interrogé par l’AFP, un haut responsable israélien a souligné sous condition d’anonymat que “la victoire des islamistes n’est pas de nature à rassurer Israël”, espérant une “attitude pragmatique” de leur part.

“Israël et l’Egypte sont soumis aux mêmes impératifs, la sécurité le long de leur frontière de 240 km, le règlement négocié du conflit israélo-palestinien, et des intérêts économiques”, a-t-il ajouté.

“Il y a désormais à la tête de l’Egypte un homme qui n’a jamais caché son hostilité à Israël”, a déclaré  un député israélien, ancien ministre de la Défense, et proche du président égyptien déchu Hosni Moubarak.

Le ministre de la Défense Ehud Barak a relevé dans un communiqué “les opportunités et les défis” que représente pour Israël cette nouvelle donne et assuré que son pays assumerait sa “responsabilité pour contribuer à la stabilité, au calme et à la paix dans la région”. Le haut responsable interrogé par l’AFP a évoqué l’aide annuelle d’1,5 milliard de dollars octroyée à l’Egypte par les Etats-Unis, garants du traité de paix, et les “zones industrielles qualifiées” (ZIQ), dont les produits sont détaxés sur le marché américain s’ils comportent au moins 11,2% de composants israéliens.

Israël a anticipé la victoire des Frères musulmans, affirme dans une tribune au quotidien Yediot Aharanot, Dov Weissglas, ancien conseiller de l’ex-Premier ministre Ariel Sharon.

Il relève la “faible riposte de l’armée israélienne” aux tirs de roquettes du Hamas la semaine dernière “par crainte d’enflammer la rue égyptienne et de conduire le gouvernement égyptien à réagir contre nous”.”C’est le prix qu’Israël commence à payer pour sa crainte d’une Egypte différente”, ajoute-t-il, appelant en conséquence à une reprise de “négociations de paix sérieuses” avec les Palestiniens.

Les relations se dégradent
La rupture du contrat gazier entre Israël et l’Égypte constitue une nouvelle étape dans la dégradation progressive des relations entre les deux pays depuis la révolution égyptienne de février 2011.

Un incident frontalier ayant occasionné la mort de plusieurs soldats égyptiens en août 2011, tués par l’armée israélienne lancée à la poursuite d’auteurs d’un attentat terroriste sur une route du sud d’Israël, avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l’ambassade israélienne au Caire en septembre.

Depuis, les diplomates israéliens n’assurent plus qu’une présence symbolique quatre jours par semaine dans la capitale égyptienne, où ils n’arrivent plus à trouver à louer de locaux. Israël a lancé au printemps dernier des travaux de construction d’une barrière de sécurité le long de sa frontière désertique avec le Sinaï.

La région sud, longtemps l’une des plus sûres d’Israël, connaît depuis plusieurs mois des états d’alerte réguliers. Les vacanciers israéliens, qui se rendaient régulièrement sur les plages du Sinaï égyptien, ont presque totalement déserté la péninsule, les autorités israéliennes déconseillant à présent formellement à leurs ressortissants de se rendre en Égypte.

 

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source

 

http://www.algerie360.com/international/israel-se-prepare-a-la-guerre-avec-legypte/#.T_ZINOFfRV0.email

 

.

  .

Hamas/Frères musulmans: L'Egypte et Gaza prêts à s'allier

 
Jeudi, 05 Juillet 2012 18:54

  

Le chef du gouvernement Hamas de la bande de Gaza, Ismaël Haniyeh envisage de rencontrer prochainement le nouveau président égyptien Mohamed Morsi pour évoquer les perspectives de l'ouverture des frontières de l'enclave palestinienne. Le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza, se considère comme une branche de l'organisation égyptienne Frères musulmanes avec laquelle est lié le nouveau président égyptien. Hamas table sur l'aide de M.Morsi dans la levée du blocus économique.


Le chef du gouvernement Hamas de la bande de Gaza, Ismaël Haniyeh envisage de rencontrer prochainement le nouveau président égyptien Mohamed Morsi pour évoquer les perspectives de l'ouverture des frontières de l'enclave palestinienne, rapportent jeudi les médias locaux.

Auparavant, le vice-premier ministre du gouvernement de Gaza, Mohammed Aouad, cité par l'agence d'information palestinienne Ma'ad News, a déclaré que l'Égypte et l'Autorité palestinienne travaillaient de concert sur l'organisation d'une rencontre entre MM Morsi et Haniyeh au Caire.

M.Aouad a en outre fait remarquer que les leaders de la bande de Gaza voulaient atteindre des mesures concrètes en vue de lever l'embargo à l'encontre de l'enclave palestinienne, y compris la restauration du point de contrôle de Rafah sur la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza.

En 2007, l'Égypte a introduit conjointement avec Israël des sanctions contre Gaza suite au coup d'État islamiste. Ces dernières années, le blocus des frontières a été considérablement atténué, mais n'a pas encore été complètement levé.

Le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza, se considère comme une branche de l'organisation égyptienne Frères musulmanes avec laquelle est lié le nouveau président égyptien. Hamas table sur l'aide de M.Morsi dans la levée du blocus économique.


http://www.news26.tv/proche-orient/2120-hamasfreres-musulmans-legypte-et-gaza-prets-a-sallier.html

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:22

 

 

Les États-Unis seraient prêts pour une frappe aérienne en Syrie

 

syrieeee

Le président Obama a ordonné à la Marine et la Défense aérienne d'accélerer les préparations pour une offensive aérienne limitée contre le régime Assad.  La mission serait de détruire le régime Assad et les centres de commandement militaires pour réduire la force de l'armée syrienne.

Selon Debkafile, un média militaire israélien, le président américain aurait accéléré ses plans pour une offensive contre la Syrie après que des officiels russes auraient déclaré que Moscou pourrait supporter le départ du président Basha Al-Assad.

Source:

 

La Russie elle aussi serait prête à intervenir en Syrie selon certaines sources

La Russie et la Chine s'opposent à une entrée en Syrie. Si la Russie se prépare militairement, ce n'est pas pour déloger Assad et s'allier aux pays membres, mais pour se préparer à une possible offensive des pays occidentaux, laquelle action sera jugée illégale selon les traités de l'OTAN et extrêmement lourde de conséquences...

Le journal Nezavisimay Gazeta, un média russe, a rapporté que l'armée russe aurait été préparée pour une mission en Syrie.  Citant des sources anonymes dans la hiérarchie militaire, le journal rapporte que le président Putin a ordonné aux employés de travailler à des opérations militaires en dehors de la Russie, incluant la Syrie. 
Source:
Source: Conscience du peuple
La Russie enverraient des hélicoptères d'attaque au régime d'Assad, c'est que dit le gouvernement d'Obama. Le régime syrien met en garde contre une escalade dramatique dans 15 mois dans toute la région.

Source:

Ne pas oublier que les télévisions syriennes seront remplacées par celles de la CIA dans quelques jours si ce n'est déjà fait dans le but de démobiliser les partisans d'Assad en leur envoyant des images truquées, fabriquées, mensongères.

Source:

L'ONU parle depuis ce soir de guerre civile en Syrie, évidemment, parler ainsi prouve en quelque sorte les dires de Thierry Meyssan (article ci-dessus).
Et l'Iran dans tout ça: Pour l'heure, elle reste dans l'expectative. Mais nul doute qu'elle sera prête à défendre sa frontière avec la Syrie. 
 
Ghisham Doyle pour WikiStrike

.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 05:44
Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie
Depuis la parution, le 16 mai, de l’article du Washington Post sur un afflux d’armes aux forces d’opposition syriennes, le projet du gouvernement Obama d’une guerre par procuration contre la Syrie est devenu encore plus évident.
  
Chris Marsden
 


Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie
Le Post a dit que parvenait aux opposants « une quantité nettement plus importante d’armes plus puissantes, financée par les pays du Golfe persique [Arabie saoudite et Qatar] et coordonnée en partie par les Etats-Unis, » sur la base d’une perspective selon laquelle « l’expansion d’une confrontation armée était inévitable. »

L’Arabie saoudite et le Qatar ont envoyé des armes avec l’approbation de Washington qui jouit de « vastes contacts avec les forces d’opposition pour procurer aux pays du golfe des évaluations de la crédibilité des rebelles et de l’infrastructure de commandement et de contrôle. »

Une source additionnelle d’armement sont les Frères musulmans qui disposent de « leur propre voie d’approvisionnement aux rebelles en recourant aux ressources de riches individus privés et à l’argent provenant des pays du Golfe, dont l’Arabie saoudite et le Qatar, a dit Mulham al-Drobi, un membre du comité de direction des Frères musulmans. »

Le Post a conclu en faisant remarquer, « Le Pentagone a préparé des options pour la Syrie qui vont jusqu'à envisager des frappes aériennes pour détruire les défenses aériennes du pays. »

Dans le quotidien Daily Telegraph du 22 mai, Michael Weiss, directeur des communications et de recherche de Henry Jackson Society, écrivait que « Des sources rebelles à Hatay m’ont dit hier soir que non seulement la Turquie livre des armes légères à des commandants de bataillons choisis, mais qu'elle entraîne aussi des Syriens à Istanbul. »

Il a poursuivi en disant, « Ces derniers jours, des hommes, dans l’unité desquels j’étais embarqué (« embedded »), ont été informés et sélectionnés par le service de renseignement turc et d’importantes livraisons de fusils d’assaut AK-47 ont été transportées par l’armée turque à la frontière turco-syrienne… Du matériel est entreposé à Damas, à Idlib près de la frontière turque et à Zabadani à la frontière libanaise. »

Weiss souligne la réponse du porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, faite à un article paru dans le Washington Post et qui équivaut difficilement à un démenti. « Nous continuons à fournir une assistance « non létale à l’opposition, » a-t-il dit. « Et, alors que je ne peux que parler pour les Etats-Unis, nous savons que d’autres continuent d’envoyer différents types de soutien, et je vous conseillerais de vous adresser à eux pour caractériser la nature de leurs actions. »

Weiss conclut en disant, « La Turquie n’agirait pas dans ce sens sans l’autorisation ou l’encouragement clair américain. Je ne pense pas non plus que le sénateur américain, Joseph Lieberman, qui réclame des frappes aériennes chirurgicales et la création de zones tampon en Syrie, indiquerait que le gouvernement s’approche d’une réponse militaire à la crise humanitaire que le grotesque ‘cessez-le-feu’ de Kofi Annan n’a nullement contribué à endiguer, à moins d’être suffisamment sûr que c’est effectivement le cas. »

Un article exclusif du 22 mai paru sur le site Internet DEBKAfile précise que « Les rebelles syriens ont reçu leurs premières armes antitanks de ‘troisième génération’, 9K115-2 Metis et Kornet E. Elles ont été livrées par des agences de renseignement saoudites et qatari après avoir reçu un message secret du président Barack Obama leur conseillant d’augmenter leur participation dans l’effort d’évincer Assad. »

DEBKAfile, qui est proche des sources néo-conservatrices américaines, décrit ces livraisons comme n’étant « qu’un aspect du développement du plan américain pour la crise syrienne…Le service de renseignement turc a reçu le feu vert pour armer les rebelles syriens en leur procurant des IED (engins explosifs improvisés) appelés ‘roadside bombs’ conçus pour le théâtre de guerre syrien et pour apprendre intensivement aux dissidents à utiliser les installations militaires turques. » Ceci équivaut à une première intervention militaire directe d’Ankara en Syrie.

La Turquie agit depuis quelque temps comme un front organisationnel pour une intervention impérialiste en Syrie et visant à évincer le régime pro-iranien de Bachar al-Assad. La Turquie abrite le Conseil national syrien (CNS) et son bras armé, l’Armée syrienne libre (ALS) – qui organise ses offensives en franchissant la frontière longue de 910 km que la Turquie partage avec la Syrie.

Le Liban et la Jordanie servent aussi de base pour organiser l’insurrection. Des contacts récents ont également été établis avec des groupes kurdes qui sont réticents à se joindre aux Frères musulmans et à d’autres éléments sunnites sectaires jugés comme étant inféodés à leur ennemi de longue date, la Turquie.

En ce qui concerne l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, l’implication du Liban en tant que force intermédiaire est fondée sur le fait d’attiser une hostilité sectaire contre l’Iran chiite et le régime alaouite d’Assad – en élargissant le conflit intérieur avec le Hezbollah chiite qui est financé par Téhéran et Damas.

Ces dernières semaines, on a assisté à une intensification des affrontements sectaires au Liban et qui ont coûté la vie à plusieurs personnes. Les combats ont atteint la capitale, Beyrouth, après l’arrestation à un point de contrôle au Nord du pays d’un religieux anti-syrien et de son garde du corps et de l’arrestation d’un dirigeant sunnite Shadi al-Mawlawi accusé de faire partie d’un groupe terroriste et qui a maintenant été libéré sur caution.

Les tensions se sont encore accrues après l’enlèvement par 40 tireurs de l’ALS de 13 pélerins libanais chiites. Ceci a occasionné des protestations à Beyrouth qui ne se sont apaisées qu’après l’intervention du dirigeant du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah.

Dans une décision visant une fois de plus à isoler l’Iran et la Syrie en écrasant une insurrection chiite à Bahreïn, l’Arabie saoudite cherche à créer une union dans le Golfe avec les six membres de l’actuel Conseil de Coopération du Golfe – le Bahreïn, Koweït, Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

Des plans pour une union préparatoire initiale entre l’Arabie saoudite et le Bahreïn ont incité des milliers de personnes d’une population majoritairement chiite de Bahreïn à protester dans une manifestation qui s’est étendue sur près de 5 kilomètres. L’Iran a qualifié cette proposition de « plan américain d’annexion du Bahreïn et de l’Arabie saoudite. »

Le Bahreïn est totalement tributaire des forces saoudiennes qui étaient entrées au Bahreïn en mars dernier afin d'écraser des protestations dans le pays.

Des projets pour une union plus large ont été rangés au placard après que se sont tenues cette semaine à Ryad des discussions initiales présidées par le roi Abdallah. Le prince Saud al-Faisal a dit qu’un délai était nécessaire pour « rassembler tous les membres et pas seulement deux. »

La Ligue arabe a jeté son poids dans la balance pour soutenir le projet en avertissant l’Iran de mettre fin à sa campagne médiatique « et aux déclarations des responsables iraniens » à l’encontre d’une union politique et militaire des Etats du Golfe.

«Toute démarche d’union entre le Bahreïn et l’Arabie saoudite est une question souveraine concernant ces deux Etats et d’autres pays du Golfe et aucun autre pays n’a le droit de s’immiscer, » a dit le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby.

La Syrie est également durement touchée par les sanctions internationales qui ont coûté 4 milliards de dollars à son secteur pétrolier, selon le ministre du Pétrole et des Ressources minières, Sufian Allaw, et qui ont entraîné de fortes augmentations de prix et des pénuries pour ses citoyens. La production de gaz de la Syrie ne couvre que la moitié des besoins du pays et les prix pour un réservoir de gaz de cuisine ont plus que quadruplé.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a une fois de plus mis en garde hier contre une guerre civile imminente en Syrie en cas d’échec du soi-disant plan de paix actuel.

Le même jour, le roi Abdallah d’Arabie saoudite écrivait être « profondément préoccupé » par la violence sectaire au Liban. Dans une lettre adressée au président Michal Sulaiman, il a averti que « Du fait de la gravité de la crise et de la possibilité qu’elle provoque un conflit sectaire au Liban en le remettant dans la guerre civile, nous contemplons… vos efforts de mettre fin à la crise… et de tenir le Liban à l’écart des luttes étrangères notamment de la crise syrienne toute proche. »

Toutes ces déclarations sont cyniques. Les Nations unies sont tout à fait conscientes que Washington est en train de poursuivre une politique délibérée de déstabilisation de la Syrie pour justifier une guerre en faveur d’un changement de régime menée par ses alliés – avant tout à Ryad, Ankara et Doha – avec le soutien militaire de Washington. Avec des efforts plus larges entrepris à présent pour forger une alliance fondée sur les Sunnites des pays anti-Iran, ceci pourrait mettre le feu à une guerre totale dans la région qui aurait des conséquences dévastatrices.

http://www.wsws.org/francais/News/2012/mai2012/syri-m26.shtml http://www.wsws.org/francais/News/2012/mai2012/syri-m26.shtml

 

http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-preparent-une-guerre-par-procuration-et-sur-plusieurs-fronts-contre-la-Syrie_a76847.html

 

 

*

Partager cet article
Repost0
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:29

 

Caler l’attaque de l’Iran dans le calendrier de la déconfiture européenne

Les médias occidentaux évoquent la rencontre, à Bagdad, concernant le devenir du nucléaire iranien. Mais y a-t-il de la part de l’Occident une volonté réelle de trouver un accord ?

La presse iranienne ne semble pas accorder beaucoup de crédit à ces réunions, même celle de Moscou. Par exemple, selon le quotidien ultra-conservateur Kayhan, dont le directeur est nommé par le Guide suprême iranien Ali Khamenei : “Les discussions de Moscou n’aboutiront à rien”. Pourquoi ? Parce que les puissances occidentales font monter les enchères tellement haut, qu’elles sont inacceptables pour Téhéran. Selon ce quotidien, les grandes puissances cherchent seulement à gagner du temps.

Pour le moment, il y a la crise économique européenne et des priorités d’ordre monétaire. Aussi cherche-t-on à freiner la progression des cours du pétrole et faciliter la réélection du président américain Barack Obama en novembre 2012.

Que penser du fait que le Premier ministre israélien vient enfin d’obtenir une majorité écrasante au parlement pour engager une guerre contre l’Iran ? Que penser de l’armada militaire délirante constituée par les Etats-Unis dans le Golfe… comme si tout était déjà décidé ? Les réunions organisées par les leaders occidentaux semblent EN EFFET de la pure mise en scène… comme d’habitude.

 

Nucléaire iranien: Téhéran va construire une deuxième centrale

 

C’est à se demander s’ils enfoncent le clou ou s’ils tendent le bâton pour se faire battre… Leur première centrale pas encore finalisée a déjà été attaquée à de multiples reprises dont avec le virus stuxnet qui viendrait d’Israël suivant les pistes laissées dans le code du-dit virus, il en veulent une seconde dans un premier temps, puis d’autres parla suite. N’ont-ils pas comprit de plus que le nucléaire n’est plus une solution d’avenir? Dingues de chez dingues…

Voilà une nouvelle qui risque de ne pas plaire au régime sioniste et de nous rapprocher un peu plus d’un conflit qui parait de plus en plus probable,sinon certain…!

L’Iran va lancer l’an prochain la construction d’une deuxième centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud), à côté de la centrale actuelle construite par la Russie. C’est l’annonce faite dimanche par la télévision d’Etat, citant le chef du programme nucléaire iranien Fereydoun Abbassi Davani.

La télévision n’a pas donné davantage de précisions. L’année iranienne court du 21 mars 2013 au 20 mars 2014. “L’Iran va construire l’an prochain une centrale nucléaire de 1000 mégawatts à Bouchehr”, a déclaré M. Abbassi Davani sans préciser si la Russie serait également associée à cette entreprise.

Les dirigeants iraniens ont annoncé à plusieurs reprises depuis deux ans leur intention de construire jusqu’à une vingtaine de centrales nucléaires, d’une puissance totale de 20’000 mégawatts, mais n’avaient jamais fait d’annonce précise concrétisant cette intention. (Lire la suite…)

 

.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:21

Photo transmise par l'agence de presse syrienne Sana du président syrien Bachar al-Assad (d) lors d'une émission télévisée à Damas le 30 octobre 2011

La FIDES est une agence de presse du vatican : les infos ci-dessous sont vérifiés

le vatican n'est pas connu pour être un partisan du régime syrien 

 

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=33063&lan=fra
2012-05-23

ASIE/SYRIE - Trois civils chrétiens tués dans la zone de Homs



Hama (Agence Fides) – Les civils chrétiens innocents sont victimes du conflit en cours en Syrie. Dans la zone martyrisée de Homs, où le conflit armé se poursuit, un certain nombre de familles chrétiennes ont abandonné le village de Dmeyneh, entièrement chrétien, se trouvant sur la route reliant Qusayr à Homs. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, le village est protégé par l’armée syrienne mais il a été touché ces jours derniers par des tirs de mortier effectués par des milices rebelles, tirs qui ont fait trois morts parmi les civils chrétiens : Hanna Skandafi, âgée de 60 ans, son petit-fils, George Skandafi, de 14 ans, et Jessica Layyous, 13 ans. Après les bombardements, une vingtaine de familles chrétiennes ont quitté Dmeyneh et ne savent actuellement pas où aller.


Entre temps, un certain nombre de familles chrétiennes qui avaient été chassées du village d’Al Borj Al Qastal, dans la province de Hama (voir Fides 12/05/2012) ont regagné leur village. L’Armée syrienne a en effet pris le contrôle de la zone et les habitants chrétiens ont pu rentrer en possession de leurs maisons. C’est ce qu’indique à Fides des sources au sein de la communauté gréco catholique locale.

 

Comme cela a été référé à Fides, le Père George Hosh, prêtre grec orthodoxe, a déclaré que « les fidèles ont recommencé à prier » alors que « des fidèles musulmans sunnites et alaouites des villages alentours ont exprimé leur solidarité, condamnant un tel incident ». Des habitants du lieu affirment que « les occupants étaient des étrangers et des radicaux islamiques armés qui ont séquestré des maisons dans tout le village et réquisitionné l’église pour en faire leur quartier général ». Selon le Père George Hosh, « il s’agissait de militants armés venus de Turquie et d’autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ». (PA) (Agence Fides 23/05/2012)

Partager cet article
Repost0
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:14

 

Jeudi 24 mai 2012

 

Syrie: Manœuvres militaires en Jordanie...

 

simple message, ou signes avant-coureurs d’une

 

opération militaire conjointe de 19 pays ?

 

 

zzzzzzzzzzzz.jpg Lorsque les manœuvres militaires de grande envergure ont débuté en Jordanie, sous commandement des États-Unis avec participation de 19 pays arabes et étrangers, et sous la dénomination « el-assad el-mutaaheb » ou « lion en alerte » [1], il était logique de se demander s’il existait un lien quelconque entre ces manœuvres et ce qui se passe en Syrie. Mais les personnes concernées n’ont pas tardé à exclure toute relation entre cet exercice militaire international et les affaires syriennes. Où est la vérité ? Que se cache t-il derrière ces manœuvres ? Quels en sont les objectifs ?

 

En science militaire, il est établi qu’on a recours à de tels manœuvres pour tester une formation militaire théorique, s’entraîner à coordonner des actions sur le terrain, ou se préparer à une opération militaire conjointe. Le premier de ces trois objectifs étant exclu, il convient  de s’intéresser aux deux autres en prenant obligatoirement en compte la réalité syrienne.

 

Il est désormais évident que depuis que l’étincelle du « Printemps arabe » a prétendument gagné la Syrie, l’Occident sous la direction des USA tente de compenser ses défaites des deux dernières décennies  en travaillant à détruire la Syrie, isoler le Hezbollah puis, encercler l'Iran tout en empêchant l’Irak de rejoindre « l’arc de la Résistance », un front du refus qui s’étend de l'Iran jusqu’aux aux frontières de la Palestine.

 

Les Occidentaux ont sous-estimé les difficultés croyant qu'ils avaient affaire à un gouvernement syrien fragile, à un État abandonné par ses citoyens, et à une armée croulant sous les charges et la fatigue. Partant de là, ils avaient imaginé que le résultat de leur offensive contre la Syrie était garanti et qu’ils pourraient, à coup sûr, se débarrasser d’un tel « régime ». C’est pourquoi, quelques semaines seulement après la fameuse étincelle printanière et avant même de distinguer les fils noirs des fils blancs, les États-Unis et les états qui leur sont inféodés se sont précipités pour mettre en œuvre un plan progressif, mais accéléré, pour dénigrer la légitimité du gouvernement syrien, faire suspendre la Syrie  des instances de la Ligue arabe, avant de lui imposer toutes sortes de sanctions économiques et politiques. Ce faisant, les planificateurs du plan étaient sûrs d’eux-mêmes et sont allés jusqu’à choisir la date du renversement souhaité pour Mai 2011… puis Août 2011… date définitive, selon eux, de la victoire de l’alliance occidentalo-sioniste et de ses agents arabo-islamiques sur la Syrie.   


La réalité sur le terrain fut toute autre. Le peuple syrien ne s’est pas laissé duper par les média-mensonges  et n’a pas cédé à leurs provocations ; l’armée a témoigné de sa cohésion, de sa force, et de son courage en assumant le lourd fardeau de la situation ; les autorités ont montré sagacité, sang froid et nerfs d’acier… autant de surprises qui ont plongé l’ennemi dans une stupeur oppressante. Puis est arrivé le coup porté par une stratégie inattendue, celui donné par les prises de position de la Russie et de la Chine, suivi de leurs deux vétos répétés au Conseil de sécurité et prononcés contre une agression frauduleuse de l’OTAN et de ses alliés par des frappes militaires analogues à celles qui ont détruit la Libye.

 

C’est à partir de Septembre 2011 que l’Occident a acquis la certitude  que le Président Bachar al-Assad ne pourra pas être renversé par une  « révolution colorée, pré-conditionnée, et truquée », actualisée par de prétendues manifestations civiles, parce que la grande majorité du peuple syrien le soutient, parce que  la  soi-disant    « Armée Syrienne Libre » est une supercherie incapable de renverser le gouvernement par la force militaire en dépit de l’arrivée soutenue de bandes terroristes venues de plusieurs pays arabes et islamiques, et parce que la porte du Conseil de sécurité est désormais fermée devant une intervention militaire de l’OTAN. Il ne restait plus à la coalition occidentalo-sioniste, armée de ses agents arabo-islamiques, que d’adopter  la stratégie de la vengeance et du chaos dans le but de perturber le pays, d’en torpiller la stabilité et la sécurité jusqu’à paralyser toutes ses capacités ;  et ainsi, préparer le terrain à une intervention militaire qui se passerait allégrement d’une résolution du Conseil de sécurité [procédé irakien par excellence !]. C’est à ce stade que s’est manifestée l’outrecuidance des agents arabo-islamiques appelant  à armer l'opposition syrienne, suivie par la décision des États-Unis d'organiser un « exercice militaire » regroupant tous ces coalisés sur le sol  jordanien… énième tentative de pression sur la Syrie, doublée d’une préparation à  l’intervention militaire, en attendant  que le plan Annan ait bien rempli son rôle : gagner du temps et préparer le terrain !

 

Aujourd’hui, cette dernière manœuvre d’un « exercice militaire » conjoint est donc  en cours d’exécution avec la participation de19 pays sur une période de deux semaines ; ce qui mène aux observations suivantes :

 

1. Les pays participants peuvent être classés en trois groupes fondamentaux auxquels s’ajoute un quatrième, hybride ; avec pour chacun de ces groupes son jeu spécifique contre la Syrie.

 

1.1. Le groupe des pays limitrophes de la Syrie [Turquie, Irak, Jordanie, Liban], supposés participer au blocus projeté durant l’opération militaire, et censés prêter leurs territoires comme couloirs de passage aux forces d’intervention.

 

1.2. Le groupe des pays du Conseil de Coopération du Golfe [CCG : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Qatar, Koweït], chargés du financement des opérations et de la désinformation médiatique de l’opinion publique ; en plus de fournir « une couverture arabe » par l'implication de certains de leurs corps militaires.

1.3. Le groupe fondamental des pays de l’OTAN [Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie, Espagne], en tant que leaders politiques et forces militaires agissant au nom de cette organisation.

 

1.4. Le groupe hybride [Égypte, Pakistan, Australie, Ukraine, Brunei] dont la fonction essentielle est d’amener une dimension internationale, arabe et islamique, en plus du camouflage des objectifs propres à chacun de ces pays.

 

2. Quant aux ambitions et objectifs de cette dernière manœuvre des dirigeants des États-Unis, elle consiste à :

 

2.1. Délivrer un message pressant à la Syrie, lui signifiant qu’une action militaire internationale est en cours de préparation et que la « Plan Annan » était sa  dernière chance [plan auquel personne n’a cru et que certains  pays fondamentaux de cette coalition ont enterré avant même qu’il ne soit prétendument adopté].

 

2.2. Permettre aux pays participants de s’organiser en une sorte de « coopérative militaire » où chacun d’eux pourra ultérieurement assumer la fonction qui lui a été impartie.

 

2.3. Achever les préparatifs militaires en vue d’une intervention internationale en Syrie, une fois que le plan Annan aura été un échec [ce dont ils sont convaincus !].

 

3. Par conséquent la situation actuelle pourrait se résumer comme suit :

 

3.1.  Au cas où une  intervention étrangère directe et militaire était enfin rendue nécessaire aux yeux de l’opinion internationale suffisamment travaillée à cet effet,  les forces d’intervention seront prêtes à intervenir rapidement et efficacement pour renverser le gouvernement syrien, tel qu’il en a été en Libye.

 

3.2. Au cas où les émissaires terroristes et criminels sévissant en Syrie réussissaient à déborder l’État syrien ou à le faire abdiquer, ces mêmes forces d’intervention pourraient intervenir pour reprendre les choses en main et organiser la réalité qui leur convient.

 

3.3. Au cas où la Syrie résiste [ce qui est fort probable à la lumière des données réelles], ces forces d’intervention auront le mérite d’exister et d’avoir distribué les rôles pour alimenter les besoins des gangs terroristes oeuvrant sur le sol syrien, interdisant ainsi la restauration de la stabilité et de la sécurité ; ce qui leur permettrait de gagner du temps avant de revenir à charge dans deux ans !

 

4. Quant aux objectifs supplémentaires que cette manœuvre devrait pouvoir atteindre, ils concernent essentiellement le traitement des réfugiés et le transfert des populations ; ce qui est en relation directe avec les visées inavouées touchant aux questions du changement démographique et aux manipulations visant à déplacer les civils en « évacuant » et  « vidant », comme cela s'est produit pour les chrétiens d'Irak. Autrement dit, pousser au départ les habitants de certains quartiers et villages chrétiens tombés entre les mains des terroristes. Ici, il faudrait se demander sérieusement si  l'Occident ira plus en avant dans le tri et l’émigration forcée de cette population ; sans oublier comment  ont été fabriqués les prétendus réfugiés syriens, avant même qu’ils n’aient franchi le seuil de leurs maisons ; et sans oublier comment la Turquie a dressé par avance des tentes pour les accueillir, puis les a empêchés de faire le chemin inverse lorsqu’ils ont voulu regagner leurs foyers.

 

5. Une dernière remarque indispensable concerne la participation du Liban et de l'Irak. Il est clair  que les déclarations de ces deux pays vont à l’encontre des objectifs réels de cette manœuvre dirigée contre la Syrie. Il n’empêche que l’on pourrait soulever la question de savoir si quelque chose a changé, puisque certains justifient leur participation « obligée » par la nécessité de ne  pas se laisser écarter d’un événement régional militaire et sécuritaire de première importance, ou encore par la nécessité de ne pas rompre leur lien avec les États-Unis desquels ils dépendent d’un point de vue militaire. Quoiqu’il en soit, nous ne pouvons imaginer  que ces deux pays puissent se retourner contre la Syrie ; ceci pour des considérations d’ordre subjectif et objectif, liées  à ceux qui y détiennent le pouvoir de décision, et aux  circonstances.

 

Pour toutes ces raisons nous ne pouvons pas croire ceux qui disent que ces manœuvres militaires en Jordanie n’ont rien à voir avec les affaires syriennes. Nous disons qu’elles n’auraient pas eu lieu sans la défaite des Etats-Unis en Syrie, et qu’elles font partie intégrante d’un plan visant à transformer l’essai. Réussiront-ils à atteindre leurs objectifs ?

 

Pour répondre à cette question, nous n’exposerons pas ce que nous avons maintes fois répété quant à l'impossibilité d'une intervention militaire étrangère en Syrie, et à l’improbabilité que le terrorisme puisse atteindre ses objectifs. Il n’en demeure pas moins que subsiste le danger d’une déstabilisation permanente recherchée par tous ces plans successifs, et qui risque de plonger le peuple syrien dans une souffrance insupportable, souffrance ordonnée par l’Étranger, souffrance infligée par l’Arabe et le Musulman, souffrance dont la victime sera un arabe ou un musulman et tous les autres innocents, mais souffrance qui n’empêchera pas une nouvelle défaite des États-Unis !

 

Dr Amin Hoteit

21/05/2012

 

Article original : Al-Thawra

http://thawra.alwehda.gov.sy/_kuttab_a.asp?FileName=2514171020120521013612

 

 

Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca


Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

 

[1]Des manœuvres géantes, mais "pas dirigées contre la Syrie"

http://www.courrierinternational.com/breve/2012/05/16/des-manoeuvres-geantes-mais-pas-dirigees-contre-la-syrie

 

   


 Articles de Amin Hoteit publiés par Mondialisation.ca
Partager cet article
Repost0
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:12
La diplomatie secrète autour de la rencontre « Iran – les six »


Boris Pavlichtchev
Jeudi 24 Mai 2012


La diplomatie secrète autour de la rencontre « Iran – les six »

Les négociations entre les « six » (cinq membres permanents du CS de l’ONU et l’Allemagne) et l’Iran ont repris à Bagdad au sujet du problème nucléaire iranien.

Les « six » veulent obliger l’Iran à geler les travaux d’enrichissement d’uranium jusqu’à 20%. En effet, l’uranium enrichi à 20% pourrait servir à produire rapidement de l’uranium enrichi à 90% qui est la matièere première pour la fabrication de la bombe nucléaire.

Des avancées importantes ont précéde la rencontre de Bagdad. Yukia Amano, le directeur de l’AIEA qui a visité lundi Téhéran a dit que les résulats de son voyage allaient produitre un effet positif sur le round de Bagdad. Un jour plus tard, il a dévoilé le secret de son optimisme. C’est que l’AIEA allait prochainement signer avec l’Iran l’accord sur les inspections de ses sites nucléaires et l’accès à la documntation et aux savants atomistes.

Les sources israéliennes insistent sur  le fait que l’optimisme d’Amano s’explique également par les progrès dans la réalisation d’un accord secret bilatéral entre les États-Unis et l’Iran. L’Iran s’engagerait à suspendre les travaux d’enrichissement d’uranium jusqu’à 20% dans son usine de Fordo sans pour autant la fermer définitivement. Les stocks d’uranium enrichi à 20% seraient transformés en barres de combustible et retournés à l’Iran. L’Iran signerait également un avenant au Traité sur la non-dissémination des armes nucléaires en ce qui concerne les inspections suprises des sites nucléaires. Cependant, cet avenant ne concerne pas les sites iraniens secrets au sujet desquels les États-Unis et l’AIEA ne disposent que de rensignements sommaires.

En réponse les États-Unis et l’UE annuleront progressivement les sanctions introduites contre l’Iran et s’abstiendront notamment d’appliquer l’embargo pétrolier qui doit devenir effectif le premier juillet.

Si les renseignements israéliens sont exacts, c’est le point clé ele gel des travaux d’enrichisement qui était la principale revendication des « six ». Il semble être résolu de manière automatique. Quant à l’accord secret entre l’Iran et les États-Unis, elle est plus que parobable,  admet Vladimir Sotnikov, expert de l’Institut d’études d’Orient.

Tous ces points paraissent en effet très alléchants. Ce serait effectivement une grande avancée dans la situation autour du problèeme nucléaire iranien. Je n’exclus pas non plus qu’Amano pouvait discuter en dimplomate de cet accord secret. Les États-Unis ont tout intérêt à agir par le biais de l’AIEA tout en soulignant que les Iraniens sont en contact avec l’Agence et coopèrent avec cette institution de l’ONU.

En même temps, il était évident même sans diplomatie secrète que la situation se prête aux négociatioins actuells des « six » avec l’Iran, - poursuit le politologue Stanislav Tarassov.

Je suis rentré il y a quelques jours de Téhéran où nous nous sommes entretenus avec des diplomates iraniens. Ils disaient que l’Iran était prêt à accepter un compromis à  condition qu’il ne soit  pas unilatéral et que l’Occident et les « six » allait prendre une décision intermédaire visant à atténuer le régime des sanctions.

A la veille des négociations de l’Iran avec le groupe 5+1, les États-Unis se sont bornés à réagir d’une manière évasive aux information faisant état des progrès dans les rapports entre l’Iran et l’AIEA. « C’est un pas en avant mais nous jugeons le comportement de l’Iran d’après les actes et non pas d’après les paroles »,a dit le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney. – La pression sera maintenue tant qu’il n’y a pas de résultats » .

En effet, beintôt le round de Bagdad, s’il n’est pas empêché par une tempête de sable, va faire la lumière sur la crédibilité des renseignements en provenance de Jérusalem si on ne prend pas en considération le fait que cette fuite pouvait être délibérément faire dans l’intérêt d’Israël. Reste à savoir pourquoi à son retour de Téhéran Yukia Atano est resté, contrairement aux attentes, muet pendant une journée entière sur l’accord entre l’AIEA et l’Iran.

french.ruvr.ru

 

http://www.alterinfo.net/La-diplomatie-secrete-autour-de-la-rencontre-Iran-les-six_a76711.html

 

 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:33
Un article de Gilles Devers

Délire anti-iranien
http://www.silviacattori.net/article3163.html

Il y a de quoi se méfier quand des infos sortent sur les rapports entre Israël et l’Iran. Pourtant, il semble bien qu’on assiste à une accalmie dans le délire anti-iranien.
29 avril 2012

La semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu – que Sarkozy traite de menteur et qu’Obama admet supporter par nécessité – expliquait doctement que « les gens qui refusent de voir la menace iranienne n’ont rien appris de la Shoah » . Sur CNN, Netanyahu ajoutait : « Je ne suis pas inquiet pour notre image. Je m’inquiète d’arrêter tout ça ».

Bon. Rien de bien neuf, chez ce très allumé,… sauf que.

Sauf que l’actuel chef d’état-major israélien, le général Benny Gantz, a confié à Haaretz ne pas croire que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, « voudra franchir le pas supplémentaire nécessaire pour la production d’armes nucléaires ». Il ajoute : « À mon avis, Khamenei commettrait une grave erreur s’il faisait cela, et je ne crois pas qu’il voudra franchir ce pas… Je pense que l’équipe au pouvoir en Iran est composée de gens rationnels ».

Sauf que le ministre de la Défense Ehud Barak, de retour de Washington, a assuré que l’Iran n’avait « pas encore décidé de produire de bombe atomique ».

Sauf qu’un ancien chef du Mossad, Meïr Dagan, chargé pendant huit ans (2002-2010) des affaires d’Iran, s’est dit opposé à ce stade à des frappes contre les sites nucléaires iraniens.

Et un haut responsable israélien, a expliqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat : « Le général Gantz ne fait que répéter tout haut et publiquement ce que les dirigeants militaires, y compris son prédécesseur, le général Gaby Ashkenazi, n’ont cessé de dire aux politiques ces dernières années ».

Sauf que dans une interview à Al Jazeera, Dan Meridor, le ministre israélien du Renseignement et de l’Énergie atomique, a admis que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n’avait jamais prononcé la phrase « Israël doit être rayé de la carte », phrase qui est pourtant utilisée en boucle depuis des années comme base de la propagande anti-iranienne. Selon Dan Meridor : « Mahmoud Ahmadinejad et l’ayatollah Khamenei ont répété à plusieurs reprises qu’Israël était une créature artificielle, et qu’elle ne survivrait pas ».

Tout part d’une phrase d’un discours Mahmoud Ahmadinejad, le 25 octobre 2005, sur la chute des pouvoirs les plus forts. Il avait cité le régime du Shah, l’Union soviétique, l’Irak de Saddam Hussein et en était venu à Israël pour dire : « L’Imam Khomeiny a annoncé que le régime occupant Jérusalem devait disparaître de la page du temps » . Et cette phrase est devenue, et reprise sans retenue, « la volonté de rayer Israël de la carte ». C’est un ministre israélien qui, le premier, met fin à cette manipulation. Dont acte.

Donc, çà bouge. Suivons cela.

Mais on trouve aussi les intéressants propos de Yuval Diskin, un ancien directeur du Shin Beth (2005-2011), les services israéliens de contre-espionnage, sur Radio-Israël, à propos des relations avec l’Iran : « Je n’ai aucune confiance dans le Premier ministre ou le ministre de la Défense. Je n’accorde aucun crédit à des dirigeants qui fondent leurs décisions sur des sentiments messianiques. Je les ai côtoyés de près : ce ne sont pas des Messies, ces deux-là. Ce sont des gens à qui, personnellement, je ne confierai pas la responsabilité de diriger Israël à l’occasion d’un événement de cette ampleur et de sortir le pays de semblable situation ». Il ajoute : « Ils trompent le pays sur la question de l’Iran. Ils affirment que si Israël agit, l’Iran n’aura pas la bombe nucléaire. C’est trompeur. De nombreux experts israéliens affirment qu’une attaque israélienne va en fait accélérer la course au nucléaire de l’Iran ».

S’agissant de la société israélienne, M. Diskin ajoute : « Durant les 10 à 15 dernières années, Israël est devenu de plus en plus raciste. Toutes les études le démontrent. Il y a un racisme envers les Arabes, les étrangers et nous sommes devenus une société plus belliqueuse ». C’est bien de le dire.

Alors sachons prendre les bonnes nouvelles, et regardons ce que sera la suite.

En attendant, je ne peux que vous encourager à visiter l’Iran. Il a plusieurs vols par jour depuis Roissy en direction de Téhéran. Voici quelques photos de Shiraz, la grande ville du Sud, sur le site antique de Persepolis.

 

Gille Devers, avocat
Actualités du Droit, 29 avril 2012.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 01:10

 

Provocation De La Turquie D’Erdogan Pour Justifier Une Intervention Militaire En Syrie
La Turquie d’Erdogan/OTAN cherche à provoquer un incident frontalier avec la Syrie pour déclencher une intervention militaro humanitaire en Syrie en s’appuyant sur les Accords d’Adana de 1998.


Mireille Delamarre
Mardi 10 Avril 2012


Provocation De La Turquie D’Erdogan Pour Justifier Une Intervention Militaire En Syrie
Les médias occidentaux propagandistes font été de tirs sur la frontière Syro turque visant selon eux des réfugiés accusant le gouvernement syrien de Bashar al Assad de sciemment viser des civils syriens fuyant les zones de combats à proximité de la frontière turque.

Non contente d’avoir autorisé l’utilisation de son territoire aux mercenaires de l’ALS soutenus et entrainé par des forces spéciales françaises britanniques israéliennes et autres pour lancer des opérations militaires en Syrie contre les forces syriennes et massacrer des civils syriens, la Turquie joue pour la Syrie le rôle joué par la France et la Grande Bretagne en Libye avec les conséquences désastreuses que l’on connaît.

L’objectif est le même à terme : provoquer un afflux de civils syriens fuyant les zones de combat pour déclencher une opération R2P. Koffi Annan alors secrétaire général de l’ONU avait entériné ce type d’intervention en violation flagrante du respect de la souveraineté des états membres inscrite dans la Chartes de l’ONU.

Koffi Annan doit d’ailleurs se rendre en début de semaine à la frontière syro turque pour évaluer les besoins en aide humanitaires des réfugiés syriens puis ensuite s’envoler pour Téhéran pour discuter de la situation en Syrie et essayer de convaincre le gouvernement iranien principal allié du gouvernement de Bashar al Assad dans la région pour que ce dernier accepte l’ouverture de couloirs humanitaires avec bien entendu son escorte de militaires. Le 14 doit se tenir à Istanbul une réunion P5+1 et l’Iran sur le programme nucléaire iranien sur fond de pressions et menaces.

On peut se demander si Annan n’est pas entrain de négocier en coulisse pour le P5+1 : « corridors humanitaires » en Syrie contre moins de pression sur le programme nucléaire iranien ?

La Turquie justifie déjà une intervention militaire avec création de « corridors humanitaires » -ce que réclame le gouvernement Sarkozy depuis que le putsch militaire pour renverser Assad organisé par les forces spéciales françaises britanniques et autres avec la coopération de « journalistes » a échoué plusieurs de ces mercenaires français ayant été capturés - et ou zone protégée en territoire syrien à cause de cet afflux de réfugiés mais qui servirait en fait de base arrière pour des opérations de sabotage et assassinats contre le régime syrien d’Assad la Turquie « libérant son territoire ».

Quand les US ses supplétifs européens et autres ont attaqué l’Irak de Saddam Hussein des milliers d’Irakiens se sont réfugiés en Syrie la majorité s’y trouvant d’ailleurs toujours. Le gouvernement syrien de Bashar al Assad n’a pas demandé la création d’un « corridor humanitaire » en territoire irakien pour venir en aide à ces réfugiés fuyant les bombardements américains.

Les intentions de la Turquie sont belliqueuses et c’est une guerre de faible intensité qu’elle cherche à provoquer contre le régime de Bahsar al Assad pour le renverser faisant le jeu américano sioniste. La Turquie est membre de l’OTAN donc tout conflit Turquie Syrie engagerait les autres membres de l’OTAN inclus la France.

Les médias turcs dont le site todayszaman.com - qui reflète les positions gouvernementales turques- affirment que le gouvernement Erdogan est prêt à utiliser les Accords d’Adana signés entre la Syrie et la Turquie en 1998 pour éviter à l’époque une guerre entre les deux pays pour justifier une intervention militaire turque en Syrie.

En 1998 une guerre entre la Turquie et la Syrie était sur le point d’éclater principalement sur la base d’un contentieux portant sur le soutien du gouvernement syrien au dirigeant du PKK, Ocalan, qui s’était réfugié à Damas d’où il dirigeait les opérations de la branche armée du PKK - Parti des Travailleurs du Kurdistan revendiquant la création d’un état kurde englobant une partie de la Turquie, de la Syrie et de l’Iran - contre l’armée turque. Autre sujets de tension entre Ankara et Damas les revendications de la Syrie sur la région d’Hatay et des disputes concernant l’approvisionnement en eau lié au Projet Sud Anatolie (GAP).

Les Accords d’Adana ont été conclus à l’initiative du ministre des affaires étrangères iranien de l’époque, Kemal Harrazi, et son homologue égyptien, Amr Moussa - le même qui a la tête de la Ligue Arabe a lancé l’offensive contre le gouvernement de Bashar al Assad et continue de prôner le renversement d’Assad - représentant chacun respectivement leurs présidents (Moubarak à l’époque pour l’Egypte). Les délégations turques et syriennes se sont rencontrées le 19 et 20 Octobre 1998 à Adana pour signer un accord de coopération contre le terrorisme (les actions du PKK dénoncées par la Turquie comme tel).

Selon les médias turcs la Turquie pourrait se prévaloir de ces Accords d’Adana pour qualifier les combats menés par le gouvernement syrien contre les opposants et mercenaires armés de l’ALS, et l’afflux de réfugiés qu’ils provoquent comme une menace à la « sécurité et à la stabilité de la Turquie ». Depuis le déclenchement il y a plus d’un an des opérations des mercenaires soutenus par les puissances occidentales et Israël pour renverser Assad l’annonce d’afflux de réfugiés est systématiquement utilisée par le régime d’Erdogan pour menacer d’une invasion militaire en Syrie.

L’Article 1 des Accords d’Adana stipule que :

« la Syrie sur la base du principe de réciprocité n’autorisera pas d’activité provenant de son territoire visant à mettre en péril la sécurité et la stabilité de la Turquie . »

Les médias turcs considérant que les combats entre les forces gouvernementales syriennes et l’opposition armée qui durent depuis plus d’un an ont provoqué un afflux de réfugiés syriens qui autorise la Turquie à prendre les mesures nécessaires pour assurer sa propre sécurité et sa stabilité.

Ce qu’omettent de mentionner ces médias turcs c’est que cet Article 1 des Accords d’Adana stipule « sur la base de la réciprocité ».

Autrement dit la Syrie de Bashar al Assad serait en droit de dénoncer ces Accords cet Article 1 publiquement violés par la Turquie et qui menace sa sécurité et sa stabilité depuis plusieurs mois à cause de :

- l’aide publique de la Turquie à l’opposition politique en exil syrienne le CNS sous la forme de réunions de celle-ci hébergées sur son territoire au cours desquelles il a été ouvertement fait mention du renversement du régime de Bashar al Assad

- l’aide militaire accordée par la Turquie à l’ASL - qui obéit à Erdogan et aux Frères Musulmans dont ce dernier est très proche - et aux mercenaires islamistes payés par la Qatar et l’Arabie Saoudite et entraînés par les forces spéciales françaises britanniques israéliennes et autres sous forme d’une base mise à disposition sous protection militaire turque et à partir de laquelle ces groupes armés lancent leurs opérations en territoire syrien inclus les massacres de civils syriens, nettoyage ethnique et autres crimes de guerre.

Par conséquent la Turquie d’Erdogan complice de tous ces crimes de guerre commis contre la population syrienne a elle-même violé ces Accords d’Adana les rendant au mieux caduques au pire justifiant des actes militaires de défense de la part de la Syrie inclus des tirs de missiles contre toute tentative d’intervention militaire turque en territoire syrien.

C’est clair qu’en aucun cas la Turquie ne peut se prévaloir de ces Accords d’Adana pour attaquer la Syrie y compris dans le cadre de la R2P pour laquelle d’ailleurs la Turquie aurait besoin d’une décision du CSONU ce qui reste peu probable la Russie et la Chine y restant totalement opposées.

http://www.planetenonviolence.org/
http://www.alterinfo.net/Provocation-De-La-Turquie-D-Erdogan-Pour-Justifier-Une-Intervention-Militaire-En-Syrie_a74434.html
Sur ce site,

 

 

 

 

Désarroi : la bande à BHL tacle tous azimuts

http://www.egaliteetreconciliation.fr/local/cache-vignettes/L250xH167/arton8979-6c045.jpg

L’offensive des troupes syriennes contre les bandes armées se poursuit en Syrie. Des heurts ont notamment eu lieu à Hama et Homs, et les « comités locaux de coordination » (CLC liés à l’opposition exilée et à l’OSDH, Ndlr) annoncent que « des victimes ont été signalées dans les deux camps« , ce qui est une énième reconnaissance du fait que les soldats syriens affrontent beaucoup plus des activistes en armes qu’ils ne persécutent des opposants civils.

Petite phrase & grosses ficelles

Dans le même temps, une manoeuvre que nous pressentions – mais nous n’avions guère de mérite, tant la ficelle était grosse – continue de se dessiner : prenant prétexte de la persistance des violences, le CNS et son président Ghalioun ont adressé une lettre à la Ligue arabe lui demandant de tirer les conclusions de la non application du « plan de paix » qu’elle avait concocté puis littéralement imposé au gouvernement syrien début novembre. « A la lumière de l’absence d’engagement de la part du régime à mettre en oeuvre les clauses de cette initiative, la seule option désormais est de chercher à protéger les civils par tous les moyens légitimes du droit international » écrit Burhan Ghalioun.

« Protéger les civils » : c’est sous ce prétexte que l’OTAN, détournant la lettre et plus encore l’esprit d’une résolution du Conseil de sécurité, est intervenu pour renverser un régime qui lui déplaisait en Libye. On voit très bien où veulent en venir les gens du CNS, engagés dans une fuite en avant qui leur fait souhaiter le bombardement de leur pays d’origine, et aussi agresser, comme mercredi dernier au Caire, les autres opposants, demeurés responsables et patriotes, comme Michel Kilo.

On peut se demander quel est le degré de duplicité de la Ligue arabe dans toute cette histoire : sans doute élevé, car en proposant-imposant un plan qu’elle savait inapplicable compte tenu de l’existence des groupes terroristes présents sur le terrain, elle a fourni sciemment au CNS le prétexte pour légitimer – enfin, au moins aux yeux des médias occidentaux – sa radicalisation, et son inféodation à l’OTAN.

La sainte colère sioniste de Bernard Schalscha

Mais figurez-vous, qu’il se trouve des analystes, en France, pour juger, au contraire, que la Ligue arabe a voulu sauver la mise de Bachar al-Assad. C’est la thèse développée dans un article délirant – mais cependant d’une implacable logique atlanto-sioniste – signé Bernard Schalscha, un des bras droits de Bernard-Henri Lévy – et qui a pris d’ailleurs la parole à son meeting de « soutien » à la Syrie, le 4 juillet dernier à Paris.

L’avantage d’un tel document, c’est que l’on a en une centaine de lignes le projet de ces messieurs pour la Syrie, et ça fait froid dans le dos. Schalscha commence par dresser le tableau qu’on imagine de la situation du pays après huit mois de troubles, portant le bilan humain à 5 000 morts civils, 100 000 emprisonnés (petit joueur l’OSDH !) plus des « milliers de torturés » et des « centaines d’enlevés », sans oublier les villes bombardées, les maisons pillées, etc.

Suite à cette description, qui n’est pas sans évoquer globalement quarante ans de politique israélienne en Palestine, ou la situation de Gaza pendant l’opération « Plomb fondu » , Schalscha, prenant acte de l’échec des manœuvres euro-américaines au Conseil de sécurité, et affirmant – puisse-t-il avoir raison – que le régime « n’est pas trop affecté (à cause de l’aide de l’Iran, insinue-t-il) par les sanctions économiques« , préconise une nouvelle manière d’aborder le problème :

« Tout le monde sait qu’en fait cette bande (Bachar et son gouvernement, Ndlr) ne comprend que le langage de la force« . Or la force c’est l’OTAN qui en dispose, et du reste son intervention est réclamée par les manifestants en Syrie martèle Schalscha. Alors où est le problème ? Le problème, fulmine Schalscha, c’est que le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Fog Rasmussen himself, a déclaré le 31 octobre qu’une intervention de l’OTAN en Syrie était « totalement exclue ».

Et Bernard Schalscha, voix fidèle et indignée de son patron BHL, de fustiger la « lâcheté occidentale » et celle de Rasmussen en particulier. Autre objet du ressentiment « schalschesque » , le malheureux Burhan Ghalioun, pourtant président du CNS, mais coupable de refuser (pour combien de temps encore ? Ndlr) le principe d’une intervention étrangère, et aussi de « dissuader les déserteurs de tirer sur les forces de l’armée régulière » (cela dit, ils semblent se passer de la permission de Ghalioun Ndlr). D’ailleurs Schalscha assure que le pauvre homme ne devrait pas tarder à être débarqué de la direction du CNS. Et l’irascible super-sioniste tacle un peu aussi au passage la Ligue arabe, « cartel d’autocrates » (ha, un point d’accord !, Ndlr) qui a « passé un accord avec la mafia de Damas » (On aimerait bien savoir lequel, compte tenu des communiqués officiels de la dite ligue arabe, Ndlr).

L’« Armée syrienne libre », ultime espoir du tout-Paris sioniste

Après avoir mis un carton jaune à l’OTAN, à la Ligue arabe, à l’Iran, à la Russie, à la Chine, à Burhan Ghalioun, tous acteurs du formidable complot visant à laisser au pouvoir Bachar al-Assad, Bernard Schalscha doit quand même indiquer une lumière aux rares lecteurs de La Règle du Jeu (la revue confidentielle et néoconservatrice de BHL, Ndlr), histoire de ne pas désespérer Neuilly et Saint-Germain. Eh bien, l’espoir, pour Schalscha et sa bande à lui de bellicistes sionistes, c’est l’ "Armée syrienne libre" , qui regrouperait des centaines de déserteurs de l’armée régulière, tous animés d’une volonté ardente d’imposer la démocratie les armes à la main. « Ils ont déjà infligé des pertes sensibles à l’armée loyaliste et aux miliciens chabihas » se réjouit Schalscha qui ajoute qu’ils sont commandés par un « homme exceptionnel« , un certain « colonel » al-Hijazi. Au fait, Schalscha, et les groupes salafistes ? Apparemment, connais pas !

Il faut donc aider à tout prix cette « dream team » de l’ASL. Comment ? En « multipliant les pressions auprès des gouvernements démocratiques pour que les militaires passés du côté de la révolution reçoivent de quoi poursuivre la protection concrète des opposants« . Autrement dit des armes, des bases logistiques, de l’argent. Mais, cher Schalscha, il semble que la Turquie, de ce point de vue, « assure » un minimum… Mais là Schalscha s’en prend justement à la Turquie, accusée d’exercer une « étroite tutelle » (on peut dire ça en effet, Ndlr), sur l’ASL. Bon d’accord, pas la Turquie…

Arrêtons là l’exégèse de ce morceau d’hystérie sioniste parisienne. On retiendra de tout ça que la fureur du clan BHL est à la mesure de son impuissance à traduire en réalités politiques ses fantasmes syriens, et de l’impossibilité qu’il a de reproduire le scénario libyen. Le moins qu’on puisse dire, avec toutes les excommunications prononcées par Shalscha dans son article, c’est que la fameuse ASL ne peut plus guère compter, dans l’immédiat, que sur le soutien de BHL et de son « gang » (pour reprendre la formulation utilisée par Schalscha pour désigner le gouvernement syrien, Ndlr) : la route de Damas est encore longue…
http://www.infosyrie.fr/decryptage/desarroi-la-bande-a-bhl-tacle-tous-azimuts/

 

.

Lundi 9 avril 2012

Efraim Halevy « Israël subira sa plus grande défaite stratégique en cas du succès du plan de Kofi Annan sur la Syrie qui n’envisage pas la chute du président Bachar Assad », c’est ce qu’a déclaré lundi Efraim Halevy, l'ancien chef du Mossad.


Dans un article publié dans le Yediot Ahranot, Halevy a estimé que « si la mission d’Annan réussit, si la paix se rétablit en Syrie, et si le monde accepte la survie du régime d’Assad dans le berceau Téhéran, et si la Turquie, la Russie, la Chine, les États-Unis, la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne acceptent d’appliquer le plan d’Annan, nous connaîtrons alors la défaite stratégique la plus cuisante depuis la création d’Israël ».


Il a ajouté : « si tout cela s’applique sans qu’Annan prenne en considération les intérêts d’Israël, la défaite sera accrue ». « Le gouvernement israélien doit faire face à ce défi politico-sécuritaire, mais il est jusqu'à présent silencieux ».


Selon Halevy, « le plan d’Annan a fait d’Assad un partenaire principal dans la résolution de la crise syrienne, après qu’il était la source du problème ». Cependant, « l’Iran est devenu l’allié stratégique des puissances mondiales dans les efforts visant à trouver une issue à la crise syrienne ».


« Un des objectifs de l’Iran commence à se réaliser avant même le début des négociations nucléaires, à savoir : devenir une puissance régionale au Moyen Orient »
a poursuivi l’ancien chef du Mossad.


Al-Manar

 

.

.

 

Voir aussi :

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:52

 

 

Un ancien chef du Mossad condamne les faucons au pouvoir en Israël

Quand le Premier ministre israélien se trouvait à Washington, l’ancien chef du Mossad Meir Dagan, l’un des opposants les plus féroces de la communauté israélienne du renseignement à une frappe contre l’Iran, a été interviewé pour la première fois dans la pé­riode récente par la télévision américaine. A l’émission populaire 60 Minutes sur CBS, Dagan a souligné que Téhéran aurait besoin d’”au moins trois ans” pour acquérir une bombe, et qu’une attaque israélienne provoquerait une guerre régionale, et “on sait comment commence une guerre, mais on ne sait jamais comment elle se terminera”.


L’Iran, selon lui, pourrait riposter avec des centaines, voire des milliers de missiles qui auraient un “impact dévastateur” sur la capacité des Israéliens à poursuivre leur vie quotidienne.


On voit donc qu’il existe une résistance à cette guerre planifiée contre l’Iran depuis le début des années 80. Le fait que des éminentes personnalités du renseignement israélien montent ainsi au créneau (c’est la même chose aux Etats-Unis) prouve l’importance des enjeux et la nuance à apporter dans les jugements humains.

 

.

 

Voir aussi :

 

Iran : Une attaque nucléaire en préparation

Après Fidel Castro, la mise en garde de Günther Grass: Israël menace la

"Israël rayé de la carte" par l'Iran (propagande mensongère) ? Non, l'inverse

Iran : Une réunion de la dernière chance ?

 

.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d'eva R-sistons
  • : Géopolitique, Politique, Médias. Le blog d'une journaliste écrivain opposée aux guerres, administratrice de R-sistons à l'intolérable. Articles de fond, analyses, conseils pratiques, résistance, dénonciation de la désinformation. Blog engagé d'une humaniste pacifiste, gaullienne de gauche, croyante, citoyenne du monde universaliste. Et attachée à l'indépendance nationale !
  • Contact

Profil

  • eva r-sistons
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)

Recherche

Archives