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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 01:08

La Russie de Poutine se prépare au beau monde de demain

Le président Vladimir Poutine annonce que la Russie a testé positivement des armes psychotroniques capables de « transformer les gens en zombies ». Les armes futuristes en question attaquent le système nerveux central des victimes ciblées. Des scientifiques russes en achèvent la préparation et le Kremlin a annoncé qu’elles pourraient être utilisées d’ici la fin de la décennie, à la fois contre les ennemis de la Russie, mais aussi contre ses propres dissidents.

V. Poutine a expliqué que ces armes de nouvelle génération émettent un rayonnement électromagnétique à l’image de ce qui se passe dans un four à micro-ondes. Les militaires entendent l’employer pour satisfaire à des objectifs politiques et stratégiques. Le ministre de la Défense russe a donné des détails complémentaires, ajoutant que ces armes avaient déjà été testées à des fins de contrôle des foules. Ses effets sont terribles et n’importe quelles forces spéciales sont incapables d’éviter ses effets destructeurs.


La recherche sur les armes électromagnétiques a été développée aux Etats-Unis comme en Russie depuis les années 50, mais Poutine affirme que son pays a une avance appréciable sur les Américains. Poutine a expliqué que ces armes affectent directement les cellules du cerveau. Elles peuvent également transmettre des suggestions, agir sur la pensée de quelqu’un. Pour le Kremlin, des armes modernes psychotroniques sont actuellement en cours de développement sur la période 2011-2020 et s’ajouteront au potentiel militaire dissuasif de la Russie. Elles seraient fondées sur de nouveaux principes physiques.


 

Voir aussi pour la course aux armement impulsée par l'Occident militariste :

 

Voici la fusée nord-coréenne qui inquiète le monde.


La Corée du Nord préparerait un troisième essai nucléaire 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 01:00

ACHAT DES AVIONS DE CHASSE F-35 :
Comment l’économie de guerre aggrave la crise sociale
Le coût d’un F-35 financerait la hausse des frais de scolarité
au Québec pendant des années à venir

 

par Michel Chossudovsky

 

Le 13 avril 2012

 

La controverse autour de l’achat des chasseurs F-35 du géant étasunien de la défense Lockheed Martin prend de l’ampleur. Le Pentagone a commandé 2, 443 avions « afin de fournir la majeure partie de la force tactique aérienne de la US Air Force, du Corps des Marines et de la Marine pour des décennies à venir ». L’importante commande de systèmes d’armes de pointe s’inscrit dans le cadre de la « guerre sans frontières» des États-Unis, visant surtout la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran.

Le coût total du programme atteindrait un montant effarant de 1,51 mille milliards de dollars au cours du soi-disant cycle de vie du programme, soit $618 millions par avion. (Shalal-Esa, Andrea, Government sees lifetime cost of F-35 fighter at $1.51 trillion Reuters, 2 avril 2012.)

Plusieurs proches alliés des États-Unis, dont le Royaume-Uni, l’Australie, l’Italie, le Canada, les Pays-Bas, la Norvège, la Turquie, Israël et le Japon, ont prévu acheter ces avions d’attaque F-35.

Les implications économiques et sociales de ce programme sont potentiellement dévastatrices. Outre le fait que les avions de chasse furtifs seront employés dans les futures guerres des États-Unis et de l’OTAN, qui provoqueront inévitablement la mort de civils, leur acquisition, aux frais des contribuables, auront pour conséquence d'exacerber la crise fiscale en cours. À moins d’être uniquement financées par une augmentation de la dette (ce qui est fort improbable), ces dépenses en systèmes d’armes perfectionnés nécessiteront l’adoption de mesures d’austérité concordantes pour une période allant jusqu’à trente ans, au détriment d’une génération entière.

Le coût d’approvisionnement militaire se fait toujours aux dépens des programmes sociaux, des investissements publics dans les infrastructures et de la création d’emploi dans l’économie civile. En revanche, très peu d’emplois seront créés par les entrepreneurs du secteur de la défense. La création d’un emploi dans l’industrie de l’armement aux États-Unis (2001) coûte entre 25 et 66 millions de dollars. (Michel Chossudovsky, War is Good for Business, Global Research, septembre 2001.)

À l’heure actuelle, des mesures budgétaires draconiennes sont appliquées aux États-Unis et dans les pays membres de l’OTAN dans le but de financer « l’économie de guerre ». Ces mesures économiques, adoptées en plein cœur d’une dépression économique mondiale, contribuent également à mener des économies nationales entières à la faillite et ont des conséquences sociales dévastatrices.





Le programme canadien des F-35

Au Canada, le gouvernement conservateur s’était engagé initialement à payer un total de 9 milliards de dollars pour le programme incluant 65 chasseurs F-35. Ce montant de 9 milliards constituait un camouflage politique. Le coût réel du programme, connu et documenté, était bien plus élevé. Dans son rapport présenté à la Chambre des communes (2 avril), le vérificateur général Michael Ferguson a confirmé que le coût du programme canadien du F-35 « pourrait atteindre 30 milliards sur une période de trente ans », à savoir, 462 millions de dollars par avion :

En mars 2011 le directeur parlementaire du budget (DPB) a présenté un rapport au Parlement sur les coûts estimés d’acquisition et de soutien [sic] associés à l’achat prévu d’avions de chasse F-35 par le Canada. Peu après, le département de la Défense nationale (DDN) a réagit au rapport du DPB en affirmant que le coût total associé au programme des F-35 serait approximativement de 15 milliards. Toutefois le rapport récent du vérificateur général révèle qu’en juin 2010, le DDN évaluait le coût réel à environ 25 milliards, ce qui représente un surplus de 10 milliards de dollars. En tenant compte de ce surplus, les coûts estimés par le DDN sont conformes à ceux du DPB.

Il convient de mentionner que le prix à l’unité prévu dans le programme du Canada ($462 millions), et qui a fait l’objet d’une controverse politique, est considérablement plus bas que celui des États-Unis (évalué à $661 millions) et de la Norvège (estimé à $769 millions pour la « durée opérationnelle » du F-35). (Témoignage du contre-amiral Arne Røksund,  41e législature, 1re session, Comité permanent de la défense nationale Parlement du Canada, 24 novembre 2011.)

Le budget d’austérité 2012 d’Ottawa

Un moment opportun : Le coût du programme d’achat de F-35, soit 30 milliards de dollars, était connu avant la présentation du budget. Toutefois, le rapport du vérificateur général (3 avril) concernant le dépassement de coût a seulement été rendu public ex post facto, cinq jours après le discours du budget du ministre des Finances, Jim Flaherty, le 29 mars.

Le budget fédéral de 2012 a présenté un scénario comportant des mesures d’austérité nécessitant des licenciements massifs d’employés du gouvernement fédéral, des réductions draconiennes dans les dépenses, incluant les fonds de pension, et une diminution des transferts fédéraux aux provinces. En revanche, on ne reconnaît pas la montée en flèche des dépenses en matière de défense résultant du programme d’achat de F-35, comme si cette question n’avait aucun rapport avec la structure des dépenses publiques.

Le gouvernement avait annoncé des mesures d’austérité draconiennes, cependant ces mesures budgétaires s’appliquent surtout aux dépenses non militaires. (Les estimations du budget fédéral indiquent une réduction modeste des dépenses militaires, lesquelles ne comprennent pas le dépassement des coûts prévisibles relatifs à l’achat d’armement.)

La question cruciale est la suivante : comment ce projet d’achat de F-35 de plusieurs milliards de dollars affecte-il le budget fédéral de 2012, lequel repose en grande partie sur la réduction considérable des dépenses « publiques » par rapport aux dépenses « militaires »?

La question du déficit budgétaire pourrait être résolue du jour au lendemain en freinant l’économie de guerre. Toutefois cette « solution » ne serait pas dans l’intérêt de la « paix et de la sécurité mondiale » préconisée par Washington.

Choisir entre le « beurre et les canons » : Comment cette hausse fulgurante des dépenses militaires allouées à l’achat de systèmes d’armes perfectionnés se répercute-t-elle sur toutes les catégories de dépenses civiles du gouvernement? Quel est l’impact sur l’investissement public dans l’économie civile?

Ces questions sont d’une importance cruciale pour le peuple des États-Unis, dont le gouvernement dépense la somme exorbitante de 1,5 billion de dollars (1,5 mille milliards)  pour le programme de F-35. Les implications sont du même ordre pour les neuf pays ayant décidé d’acheter ces avions d’attaque coûteux, tout en mettant en place une « médecine économique de cheval » afin de financer le dépassement de coûts prévisible des dépenses militaires.

« La guerre, c’est bon pour les affaires » (pour les entreprises œuvrant dans le domaine de la défense), pourtant elle précipite simultanément l’économie civile vers la faillite.

Le budget fédéral canadien ne mentionne nullement la question du programme des F-35 et son coût ahurissant de 30 milliards de dollars. Ce montant corréspond à un coût moyen de 462 millions par avion, incluant le coût de « sortie d’usine » plus les soi-disant frais de soutien (entretien, coûts d’opération, investissements associés au programme).

L’État providence canadien s’écroule, les soins de santé sont sur le point d’être privatisés, l’enseignement primaire et secondaire est sous-financé et les universités sont en état de crise avec des frais de scolarité à la hausse. Pourtant, la question de l’économie de guerre n’a pas du tout été soulevée lors du débat sur le budget fédéral de 2012.

Quelles sont les répercussions de l’économie de guerre sur la population canadienne et québecoise? Comment cette économie arrive-t-elle à miner et déstabiliser l’économie civile? Comment affecte-t-elle le financement des programmes sociaux?

Il faut comprendre que les mesures d’austérité sont implantées en partie dans le but de financer l’économie de guerre.

Le programme économique néolibéral et le mouvement de protestation

Le mouvement de protestation contre les mesures d’austérité économique doit s’intégrer au mouvement antiguerre.

L’abolition de la guerre est une condition préalable à l’abandon du programme économique néolibéral. La guerre et la mondialisation sont intimement liées.

Le mouvement de protestation contre les mesures d’austérité gouvernementales appliquées au États-Unis, au Canada et au sein de l’Union européenne doit aborder la question des guerres menées par les États-Unis et l’OTAN.

Les avions de chasse furtifs F-35 ne sont pas des armes pacifiques. Elles font partie d’une machine meurtrière et l’on prévoit les utiliser contre la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Ce sont des « armes de destruction massive » qui seront employées dans la « longue guerre » du Pentagone.

L’autre côté de la médaille concerne « le beurre ou les canons », à savoir la relation entre l’« économie civile » et l’« économie de guerre ».

La guerre et la politique économique néolibérale font partie d’un processus intégré.

Le coût exorbitant de ces systèmes d’armes perfectionnés contribue à détruire ce qu’il reste de l’État providence, sans compter l’appauvrissement d’une génération entière dans plusieurs États membres de l’OTAN.

Le coût du F-35 et la hausse des droits de scolarité au Québec

Les étudiants universitaires du Québec sont impliqués dans une manifestation de masse concernant la hausse des droits de scolarité imposée par le gouvernement du premier ministre Jean Charest. 

Pourtant, au Québec, la question des dépenses militaires et de ses conséquences sur les programmes sociaux n’a pas été soulevée de manière explicite.

L’achat de systèmes d’armes perfectionnés se fera inévitablement aux dépens des transferts du fédéral au provincial, lesquels contribuent au financement de la santé et de l’éducation.

En restreignant le programme des chasseurs F-35, des fonds seraient immédiatement disponibles pour les étudiants universitaires du Québec. En fait, le coût associé à un F-35 (462 millions de dollars) libérerait amplement de ressources pour financer la hausse des frais de scolarité pour des années à venir.

Selon le plan du governement Charest relatif au financement des universités québécoises, les droits de scolarité seront augmentés de 325 $ par an, de manière cumulative, à partir de l’automne 2012 sur une période de cinq ans, soit de $2168  en 2011-2012 à  3793 $ en 2016-2017.

Dans le cadre de ce plan, les droits de scolarité  augmenteraient graduellement sur une période de 5 ans dans le but de générer en 2016-2017 un montant additionnel de $850 millions dont la contribution étudiante serait de l'ordre de 31.2% (voir le document du gouvernement , voir également Bloquons la hausse » La hausse des frais expliquée Flux des commentaires)

Selon le gouvernement, la contribution des étudiants, qui représentait 12,7 % des revenus globaux des universités en 2008-2009, sera portée progressivement à 16,9 % en 2016-2017.

Il y a 285 000 étudiants inscrits dans les universités au Québec dont environ 180,000 sont à temps plein.  

Le total  éstimé des frais de scolarité au Québec pour 285.000 étudiants est de de l'ordre de 606 millions de dollars.

Pensez y. Faites la comparaison.

Assurer la gratuité de l'éducation post-secondaire, sur une base annuelle au Québec, serait inférieur au coût d'un avion F-35, 661 millions de dollars. Une total de 65 F-35 au coût de 30 milliards de dollars....

La structure des depenses du gouvernement fédérale doit nécéessairement entrer dans le débat: les dépenses militaires au niveau fédéral ont une incidence directe sur le financement d'un projet de société au Québec. Le gouvernement Charest est complice. Il accepte le gel des transferts en faveur des programmes sociaux. Il ne remet pas en cause les énormes sommes allouées par le gouvernement fédéral au financement d'une guerre meutrière sans frontières, au profit des fabricants d'armes etasuniens et leurs partenaires canadiens.

Mise à jour et analyse par l'auteur (dans la version française de l'article) sur les enjeux des droits de scolarité au Québec (Montréal, le 13 avril 2012)

Article original en anglais publié le 4 avril 2012 :
THE F-35 STEALTH FIGHTER PROGRAM: How the War Economy Contributes to Exacerbating the Social Crisis


Traduction : Julie Lévesque pour
Mondialisation.ca

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 02:13

 

 

 

Bouclier: les positions russe et américaine inchangées (Medvedev)
09:41 26/03/2012
La Russie et les Etats-Unis n'ont pas modifié leurs positions sur la mise en place d'un bouclier antimissile en Europe, mais il reste du temps pour se mettre d'accord, a déclaré le président Dmitri Medvedev à l'issue d'une rencontre avec son homologue américain Barack Obama.

"Nous avons constaté qu'il y a avait encore du temps et qu'il était nécessaire d'intensifier la coopération et l'examen de toutes les questions liées à la réalisation du projet de bouclier américain", a annoncé M. Medvedev, soulignant toutefois que les positions des parties étaient inchangées.


La suite de la dépêche est ici

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C'est un dossier brûlant qui continue à faire polémique. Les autorités US refusent de garantir que ce bouclier n'est pas tourné contre la Russie.  Il s'agit donc d'une menace délibérée, d'une provocation latente, mais durable.

 




Aussi longtemps qu'il n'y aura pas de clarification des positions, nous serons dans une situation fort proche de la Guerre Froide des années 50-60. Les médias n'en parlent guère. En cas de "problème", c'est l'Europe qui risque de faire les frais d'une provocation de trop, ou d'un incident mal maîtrisé. Est-ce bien ce que l'on veut ?
C'est pourquoi il est si important, déjà, de se désolidariser complètement du "grand frère" d'outre-Atlantique : on ne peut en retirer que de cuisantes conséquences.

 

Il faut sortir de l'OTAN.
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 18:26

 

12 mars 2012

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Ah, la Grèce, ses plages, ses eaux turquoises, ses villages perchés… Soudain, trois chasseurs F-16 déchirent le ciel. La Libye n’est pas loin. Au large, les sous-marins made in Germany patrouillent.

 

Avec une population équivalente à la Belgique, la Grèce consacre 7,6 milliards d’euros à son armement, soit 3,2% de son PIB[1] (chiffres 2009). C'est près du double des dépenses militaires de la Belgique (4 milliards d’euros, 1,2% du PIB). En pourcentage, le budget militaire de la Grèce est ainsi le plus élevé des pays de l’Union Européenne et le second, après les États-Unis, des pays membres de l’Otan. La Grèce dépasse ainsi le Royaume-Uni (2,7%), la France (2,5%), l’Allemagne (1,4%) et la Belgique (1,2%) et vient derrière les États-Unis (4,7%).[2]

 

Le budget militaire le plus élevé de l’Union Européenne

La Grèce est aussi le premier importateur d’armes de l’Union Européenne. Au cours des cinq dernières années, elle a importé pour 3,4 milliards d’euros d’armes conventionnelles. Le pays se classe ainsi, sur la même période, au 5e rang des pays importateurs d’armes dans le monde, derrière l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Pakistan. La Turquie vient en 11e position. La Grèce achète principalement des armes à l’Allemagne (1,3 milliards d’euros les 5 dernières années), aux États-Unis (977 millions d’euros) et à la France (730 millions). C’est ainsi le 1er client militaire de l’Allemagne et le 3e de la France.[3] L’achat d’avions de combat représente 38% de ses importations militaires. Le pays a acquis ainsi 26 F-16 aux États-Unis et 25 Mirages 2000 pour 1,6 milliard d’euros à la France. Des contrats sont en cours d’exécution, comme celui de 4 sous-marins commandés à l’Allemagne pour 1,2 milliard d’euros et la livraison de six frégates polyvalentes FREMM françaises pour un montant de 2,5 milliards d'euros[4].

 

L'Allemagne tire profit des tensions régionales

 

Il est intéressant de noter que l’Allemagne est aussi le principal fournisseur d’armes de la Turquie (860 millions d’euros) sur un total de 1,9 milliards d’euros d’importation. La Turquie est ainsi le 3e client de l’Allemagne[5].

Selon Jean-Paul Hébert, « le facteur essentiel de ces dépenses très importantes est la course aux armements avec la Turquie : mais la différence de population (72 millions contre 11) permet à ce dernier pays d’engager une part plus restreinte de ses ressources dans les dépenses militaires. Cet investissement excessif dans le militaire répond à la fois à un long antagonisme historique mais aussi à une course à la taille critique dans l’OTAN, dont les deux pays sont membres. » [6]

Ainsi, l'aide financière française et allemande envers la Grèce va contribuer à la poursuite des contrats avec les industries d'armement de ces deux pays. Une des causes de la dette grecque est sans aucun doute, le doublement de ses emprunts pour l'achat d'armes (passés de 80 à 160 milliards dollars) auprès de l'Allemagne, des États-Unis et de la France entre 2000 et 2010.

 

Ventes d'armements et corruption

 

Vente d’armes rime souvent avec corruption, que ce soit en Belgique (rappelez-vous l’affaire Agusta) ou en Grèce. La brigade financière grecque a ainsi révélé le versement par la firme allemande Ferrostaal de 120 millions d’euros à des politiciens et responsables grecs pour faciliter l’achat des quatre sous-marins à l'Allemagne.[7] 

 

Elève zélé de l’Otan, la Grèce participe activement aux guerres en Afghanistan et en Libye.

Depuis la Grèce, des avions et des navires de guerre de divers pays membres de l’Otan, dont la Belgique, ont bombardé la Libye. Une frégate et un radar aérien de l’armée hellénique ont été impliqués dans les opérations. Le Parti communiste de Grèce (KKE), par la voix de sa secrétaire générale, Aleka Papariga, a clairement dénoncé, dès le début, l’engagement du pays dans cette guerre. « La Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan et aujourd’hui la Libye – pour la quatrième fois, la Grèce, sous la responsabilité du gouvernement grec, prend part à un crime important. Ce crime est une guerre impérialiste, injuste et sale, dans le but de s’emparer d’une part des ressources pétrolières, ce qui ne fera qu’intensifier la crise et provoquer de nouveaux tourments pour tous les peuples de la région. »[8] Des manifestations ont été organisées par le KKE, le Comité grec pour la paix (EEDYE) et le Front militant des travailleurs (PAME) pour exiger la fermeture immédiate des bases aériennes de Souda (Crète) et d’Aktio (Nord-Ouest du pays), qui joue un rôle majeur dans cette guerre. Ce sont à nouveau les travailleurs grecs qui payeront la facture de cette participation guerrière.

 

Il est intéressant de comparer le budget militaire de la Grèce avec les dépenses consacrées à la santé publique ou à l’éducation. Selon les chiffres de l’OCDE, en 2007, la Grèce a consacré 5,9% de son PIB à la santé publique, alors que la France, l’Allemagne ou la Belgique en consacrent plus de 7,3%. En matière d’éducation, la Grèce a consacré 4% de son PIB en 2005, selon l’Unesco.[9] Alors que la France, l’Allemagne ou la Belgique y consacrent de 4,5 à 6,5%.

On peut aussi se rappeler la gestion calamiteuse des grands incendies de l’été 2007. 84 personnes sont mortes et 2 700 km2 de forêts détruits, notamment parce que le pays manquait cruellement de moyens pour éteindre les incendies criminels. Si la Grèce avait acheté des canadairs plutôt que dans les F-16 ou les Mirages…

 

 

Dépenses militaires (2009)

Dépenses publiques santé (2007, OCDE)

Pays

en millions €

% du PIB

% du PIB

États-Unis

465.105

4,7

7,2

Grèce

7.612

3,2

5,9

Royaume Uni

42.401

2,7

6,8

Turquie

10.020

2,7

4,1

France

48.146

2,5

7,5

Allemagne

34.166

1,4

7,8

Belgique

4.048

1,2

7,3

 

Source : Solidaire


 

[1] PIB = Produit Intérieur Brut, somme des richesses produites par un pays en un an.

[2] Stockolm International Peace Research Institute (SIPRI), http://sipri.org

[3] SIPRI Arms Transfers Database, 2006-2010.

[4] RIA Novosti, 28 janvier 2011.

[5] SIPRI Arms Transfers Database, 2006-2010.

[6] CIRPES, Centre Interdisciplinaire de Recherches sur la Paix et d’Etudes Stratégiques, Le débat stratégique, N° 109 - Mai 2010. http://www.cirpes.net/article328.html

[7] Kathimerini, 27 mars et 4 mai 2011.

[8] KKE, 21 mars 2011. http://inter.kke.gr/News/news2011/2011-03-21-libya

[9] http://www.uis.unesco.org/Library/Documents/ged07-fr.pdf

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 12:29

 


 

L’Electromagnétisme scalaire, c’est l’Electrogravitation

L’électromagnétisme scalaire est une extension de l’électromagnétisme (EM) actuelle qui inclut la gravitation. C’est une électrogravitation unifiée, et, ce qui est plus important, c’est une théorie unifiée. Ses bases ont été découvertes par Nikola Tesla.


Dans l’extension EM scalaire, l’énergie du champ EM peut être transformée en énergie de champ gravitationnel et vice et versa. Cette transformation peut être structurée et localisée, dans des zones ou objets spécifiques. Un tel passage contrôlé de l’électromagnétisme à la gravitation n’est pas possible dans l’EM normal ou la physique actuellement enseignée dans les manuels occidentaux.

Cependant des fragments et morceaux de cette théorie ont été éparpillés à travers la littérature de physique depuis quelques temps, mais aucun scientifique orthodoxe de l’Ouest ne semble avoir réalisé que ces portions anormales pouvaient être intégrées en une nouvelle physique étonnante. Des expérimentateurs non-orthodoxes, des inventeurs, et des scientifiques ont réalisés des découvertes dans cette arène depuis plusieurs décades, mais de nouveau personne n’a réalisé les implications exactes ou la manière précise dans laquelle leurs résultats pouvaient être combinés avec la physique électrique actuelle.


Fer-De-Lance


Une telle léthargie n’est certainement pas présente en Union Soviétique. Depuis au moins trois décennies, l’Union Soviétique a développé l’électrogravitation et l’a appliquée pour développer d’étranges nouvelles armes secrètes d’une capacité et d’une puissance incroyable. Ils ont poursuivi le plus grand programme de développement d’armes jamais lancé par aucune nation et, de manière efficace, ils l’ont tenu caché des yeux occidentaux indiscrets. J’ai appelé ce programme "Fer-De-Lance", d’après le serpent mortel d’Amérique du Sud du même nom.

Le redouté fer-de-lance est un serpent d’une grande agilité dont l’effet de la morsure est létale. Il dresse souvent une embuscade à sa proie infortunée, et frappe à l’improviste sans prévenir. Sa première frappe soudaine est habituellement mortelle à sa victime qui expire rapidement en se tordant de convulsions dans son agonie. Puisque le développement soviétique d’armes scalairesélectromagnétiques a été prévu pour le même but, le nom semble approprié.

Un effort équivalent à environ sept projets Manhattan a été placé dans Fer-De-Lance par les soviétiques, et le programme a réussi presque au-delà de l’imagination. Les sinistres armes sont maintenant développées, déployées, et testées. L’embûche est complète ; Fer-De-Lance est enroulé et prêt à frapper.

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Les armes "énergétiques" et "à énergie dirigée (DEWs)"


Le nom soviétique ordinaire pour ce type de science de l’armement est, "énergétiques". A l’Ouest ce terme est habituellement associé aux armes à énergie dirigée conventionnelle (DEW) [Directed Energy Weapons] comme les armes à faisceaux de particules, lasers, systèmes d’énergie dirigée en radio-fréquences (RF), etc. Les Soviétiques ne limitent pas le terme de cette façon.

Les scientifiques occidentaux se sont uniquement familiarisés avec les armes à énergie dirigée où, des fragments, des masses, des photons, ou des particules, parcourent l’espace et entrent en contact avec la cible pour délivrer leurs effets. A partir de là, dans leur pensée, ils limitent le terme soviétique "énergétiques" aux types d’armes qu’eux mêmes comprennent — armes exotiques mais normales c’est-à-dire utilisant une énergie ou une masse traversant l’espace et allant impacter une cible.

Cependant il est possible de focaliser un potentiel afin que les effets d’une arme aillent au travers de l’espace-temps lui-même, de manière que masses et énergies "ne parcourent pas l’espace" entre l’émetteur et la cible. Au lieu de cela, les ondulations et les structures dans la fabrique de l’espace-temps lui-même sont manipulées pour se rencontrer et interférer à, et dans, l’espace temps local depuis une quelconque distance de la cible. Là, l’interférence de ces structures ondulatoires crée l’effet énergétique désiré (d’où le terme "énergétiques") dans et à travers la cible elle-même, émergeant de l’espace-temps (du vide) dans lequel la cible est incorporée dans le lieu où elle se trouve à distance. "Énergétiques", comme les soviétiques l’utilise, se réfère à ces sinistres nouvelles armes, ainsi qu’aux plus banales DEW connues à l’ouest.

En conséquence de la découverte soviétique et de décennies de développement fébrile, des armes stratégiques monstrueuses insoupçonnées à l’ouest sont déjà dans les mains des Soviétiques. Un nœud coulant est lentement et fermement resserré sur nos gorges, et il est déjà la onzième heure.

Les Soviétiques ont planifié une supercherie.

Parallèlement à ce programme de développement super-secret, les Soviétiques ont développé et mis en oeuvre un plan de mystification pour dissimuler ces armesétonnantes, ainsi que leur nature, des regards occidentaux jusqu’à ce qu’il soit trop tard. La mystification soviétique a si bien réussie que même lorsque les scientifiques occidentaux sont confrontés avec les tests réels de ces armesdirectement au dessus de leurs têtes, ils n’identifient pas l’arme de guerre ni la nature des effets produits.


Dès le début de janvier 1960, Nikita Khrouchtchev a annoncé le développement en Union Soviétique d’une nouvelle arme fantastique.

Le 10 avril 1963 l’une des premières nouvelles superarmes déployées opérationnellement a été utilisée pour détruire le sous-marin atomique U.S.S. Thresher en plongée, au large de la côte est des États-Unis. Le jour suivant, le 11 avril 1963, la même superarme déployée a été utilisée dans un mode différent pour produire une explosion sous-marine géante dans l’océan sur la Fosse de Porto Rico à 160 kilomètres au nord de Porto Rico.

Au fil des années, différents avions ont subi des interférences ou ont été descendus par les essais de ces armes soviétiques. Un cas particulier concernait la perte mystérieuse de plusieurs F-111 dans le conflit du Vietnam. Au moins un équipage de F-111 descendu a été récupéré dans les échanges de prisonniers de guerre qui ont suivi. Sur cet avion tous les systèmes électriques se sont trouvés en difficulté simultanément. Cela était probablement dû aux équipes soviétiques spéciales convertissant des systèmes radars de missile nord-vietnamien SA-2 au mode EM scalaire, et employant une interférence de "faisceau scalaire" pour produire des bruits EM parasites dans les systèmes électriques et électroniques de l’avion.


Regardez ces étranges lueurs dans le ciel du Sichuan, 20 minutes avant le tremblement de terre du 12 mai 2008; c'est le signe d'une attaque scalaire (américaine, celle-là) sur le centre d'agriculture de la Chine...l'une des zones les plus stables et les plus solides de la Chine et du monde.


Pendant les 3 jours qui ont précédé, on a pu voir ces lueurs dans le ciel.

 

Vingt minutes après ce film, il ne reste rien de ce que vous voyez: la terre a tremblé sur une magnitude de 8 sur l'échelle de Richter, tuant 69 000 personnes, faisant plus de 18 000 disparus et 472 000 sans-abri.

 

9 ans auparavant, une autre attaque scalaire américaine a envoyé sur la France, en plein hiver ...une tempête tropicale ( 1999) sur les côtes de Bretagne et de Vendée, parce que Lionel Jospin refusait de signer des accords désavantageux pour la France, à l'OMC.

 

 

En conséquence, il est possible d’accroître directement la masse d’un objet, en lui transmettant des ondes EM scalaires pour qu’il les absorbe. (Cela signifie qu’il y a plus d’ondes scalaires à pénétrer l’objet qu’à le quitter, donc l’objet agit comme un accumulateur augmentant sa charge interne. Cela se fait en s’assurant que le potentiel de référence de l’émetteur d’onde scalaire est plus élevé que le potentiel de référence de l’objet irradié.)

Il est également possible de diminuer directement la masse d’un objet en lui transmettant des ondes EM scalaires, de façon qu’il émette plus qu’il n’absorbe. (Cela signifie qu’il y a plus d’ondes scalaires à quitter l’objet qu’à le pénétrer, donc l’objet agit comme un accumulateur diminuant sa charge interne. Cela se fait en s’assurant que le potentiel de référence de l’émetteur scalaire est plus bas que le potentiel de référence de l’objet irradié.)

Comme on peut le constater, « l’émetteur » d’onde scalaire est en réalité quelque peu comparable à une pompe à chaleur ; il peut agir soit comme un « émetteur d’énergie » ou soit comme un « extracteur d’énergie », selon la différence de potentiel entre « l’émetteur » et le « receveur ».


Une résonance scalaire peut avoir une structure spécifique : tant dans ses aspects courbures spatiales et fréquences que dans ses aspects « débit d’écoulement du temps ». En effet, du point de vue scalaire chaque objet à son « modèle scalaire » individuel lequel est une empreinte digitale unique. Puisque cette empreinte est spatio-temporelle, c’est un produit de l’histoire passée entière de cet objet. Donc - d’un point de vue scalaire - deux objets ne peuvent être identiques.


Cela montre un autre potentiel plutôt étonnant : si un modèle scalaire suffisamment précis d’un objet peut être « irradié » et mis en résonance par des ondes scalaires, on peut, à distance, créer de l’énergie à l’intérieur de l’objet ou en extraire, tout comme un diapason stimulé peut en exciter un autre à distance par résonance sympathique. Je vous laisse vérifier le rapport de cette assertion à la clairvoyance, radionique, vision à distance, etc.

Pour le sceptique, cependant, nous devons signaler que — rigoureusement — la mécanique quantique exige que, continuellement, dans n’importe quelle région localisée de l’espace-temps, le « pattern » de n’importe quel objet dans l’univers apparaisse momentanément en l’état virtuel, d’un point de vue purement statistique seulement. Aussi longtemps que la situation reste statistique, n’importe quel lieu dans l’univers peut continuer d’avoir les « fantômes » de tout ce qui est présent là, dans un pattern fin et éthérique, et le monde observable n’en sera pas affecté. Cependant si on peut distinguer et « charger » scalairement ou « décharger » des patterns individuels dans ce « royaume-fantôme », l’action à distance est directement possible, comme l’est la matérialisation et la dématérialisation. Si on accepte que même une pensée elle-même produit un tel « pattern-fantôme » virtuel dans le flot de particules virtuelles du vide, alors il est au moins théoriquement possible de matérialiser des pensées et des images pensées.


Nous sommes entrés dans une nouvelle sorte de réalité où les anciennes règles et les anciennes limitations ne s’appliquent pas nécessairement.

Comme signalé, nous pouvons grandement simplifier le problème en le considérant comme des « courants de résonances scalaires », ces courants coulent du potentiel le plus élevé vers le potentiel plus bas, indépendamment de ce que nous considérons « émission » ou « réception ». En effet, émettre à un potentiel plus bas c’est recevoir, et recevoir à un potentiel plus haut c’est émettre. Donc « l’émetteur-récepteur » est un système spécial où en biaisant simplement deux nœuds différemment on détermine dans quel sens la résonance scalaire s’écoulera. On peut augmenter et diminuer la masse et l’inertie d’un objet, simplement en biaisant d’une manière appropriée les deux nœuds de l’émetteur-récepteur.

Lors d’une expérience accidentelle d’une durée de quelques heures, Golden a chargé une zone de sorte que, localement toutes les horloges ont été faussées, cela incluait des horloges électriques, des montres à piles et une horloge ancienne à pendule, le débit du flux de temps lui-même a été apparemment altéré dans la zone locale par la charge accumulée, laquelle a mis quatre jours à s’épancher et se décharger. Au bout de quatre jours de décharge, toutes les horloges et les montres sont revenues à la normale.

Si nous faisons interférer deux émetteurs dans une région de grande énergie - telle que le noyau en fusion de la Terre elle-même - et réglons l’émetteur négativement, nous pouvons extraire une énergie énorme directement de cette source !

En effet, c’est précisément par une légère variation de cet effet que les Soviétiquesobtiennent l’énergie énorme avec laquelle ils alimentent leurs armes EM sacalaires stratégiques « continent-buster » incroyablement puissantes. Des paires de fréquences scalaires - séparées de 12 kilohertz - sont émises dans la Terre elle-même sur certaines portions de la courbe de fréquence de la « gigantesque résonance scalaire » de la Terre. Le positionnement approprié des émetteurs l’un par rapport à l’autre produit une haute différence de potentielle (voltage) entre eux. En les positionnant simultanément négativement par rapport au noyau en fusion de la Terre, il en résulte un courant de résonance scalaire depuis le noyau vers les deux émetteurs.


Dans la « boucle extérieure » entre les deux émetteurs scalaires, apparaît un voltage gigantesque et un courant électrique gigantesque qui peut être capturé par des moyens appropriés, cette puissance électrique est capturée et transmise à des systèmes d’armes EM scalaires incroyablement puissantes. Là des accumulateurs spéciaux couplés à des commutateurs sont utilisés pour fournir d’énormes quantités de puissance à chaque arme.

Juste avant le 1er mai 1985 l’Union Soviétique a effectué un test opérationnel de son complexe entier d’armes EM scalaires stratégiques. Ce test a été détecté et surveillé périodiquement par Frank Golden, quelques 27 de ces « vannes géantes d’énergies » soviétiques ont été verrouillés dans le noyau en fusion de la Terre, produisant une résonance scalaire forcée de la planète entière sous nos pieds, sur 54 fréquences contrôlées. Le reste du spectre de fréquences scalaires était embrassé par littéralement des centaines d’émetteurs scalaires soviétiques : probablement la commande et le contrôle entier du système scalaire stratégique des sous-marins, les plus hauts centres de commandes, les commandes à distances, etc., étaient activés dans l’exercice gigantesque.


Durant plusieurs jours le systeme était en action à une échelle époustouflante, apparemment faisant partie de la célébration hautement commémoré du 40ème anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale.

Ironiquement pas un seul service de renseignement, laboratoire, ou scientifique américain n’a détecté cet exercice monstrueux pour le nouveau leader soviétique, Gorbatchev. Pas un d’entre eux n’avait un détecteur de rayonnement EM scalaire, et aucun d’entre eux ne dira - officiellement - que l’exercice ait jamais eu lieu.

Création d’énergie à distance

Un dispositif plus utile est obtenu en utilisant un interféromètre scalaire où les deux émetteurs émettent des rayons qui se croisent à distance. Dans la zone d’interférence, une bouteille d’énergie est créée.

En réglant les potentiels de référence de l’émetteur bien au-dessus de ceux de la bouteille d’énergie distante, une énergie EM émerge dans cette zone, dans ce cas l’interféromètre fonctionne dans le mode Exothermique.

En réglant les potentiels de référence de l’émetteur bien au-dessous de ceux de la bouteille d’énergie distante, une énergie EM est extraite de la zone distante et émerge de l’émetteur, dans ce cas l’interféromètre fonctionne dans le mode Endothermique.

Si l’émetteur émet continuellement, l’effet dans la zone distante est continu. Si les émetteurs émettent par pulsation et que les deux pulsations se rencontrent dans la zone d’intersection distante, alors une extraction ou émergence explosive d’énergie a lieu dans la zone d’interférence distante, selon que l’interféromètre fonctionne dans le mode endothermique ou exothermique.


 Mode exothermique (interféromètre scalaire)

 

Pour un interféromètre scalaire, « del phi » (le gradient du potentiel) s’applique entre le site de l’émetteur et le site d’intersection distant, pas à l’espace existant entre les deux. Donc on parle du « flux d’énergie » existant entre l’émetteur et l’intersection - sans rien entre. Dans l’espace intermédiaire, toute l’énergie existe comme un potentiel artificiel verrouillé (potentiel d’écoulement du gradient).

Dans le mode Exothermique le potentiel terre de l’émetteur est réglé bien au-dessus du potentiel terre du vide ambiant, l’énergie entre dans l’émetteur et « disparaît », pour « réapparaître » dans la zone d’interférence distante.

Si une émission continue d’onde est utilisée, l’énergie apparaît de manière continue dans la zone distante.

Si une émission pulsée est utilisée et prévue pour que les deux pulsations scalairesse rencontrent dans la zone distante, une énergie explosive y apparaît alors.

Si des fréquences multiples sont émises à la manière d’une expansion de Fourier d’une forme géométrique particulière, alors une forme d’énergie tri-dimensionnelle apparaît à l’intersection distante. De cette façon une coquille (ou obus) sphérique ou hémisphérique (un globe ou un « dôme » d’énergie EM) peut être créé à distance, si une émission pulsée est utilisée, ce sera une émergence impulsive ou explosive de cette forme d’énergie, si une émission continue est utilisée, ce sera une forme rayonnante continue.

En alimentant des émetteurs incroyablement puissants avec de grandes quantités d’énergie extraites du noyau en fusion de la Terre grâce à des « vannes d’énergies », de très vastes globes sphériques et dômes hémisphériques d’énergie EM peuvent être créés à distance. L’énergie dans la « coquille » d’interférence d’une telle sphère ou hémisphère, est suffisamment dense pour soulever le problème de Dirac depuis la mer de vide de Dirac, ainsi la coquille contient un plasma rayonnant.

 

Les signatures d'obusiers scalaires


De telles signatures d’obusiers scalaires ont été vues de nombreuses fois sur les océans, particulièrement sur le nord Pacifique par des avions de ligne allant ou venant du Japon. (Rappelez-vous il y a quelques mois la grande histoire du vol JAL dans lequel tous les passagers et l’équipage ont vu un « OVNI » sphérique géant.) De tels globes et dômes de lumières ont été vus également bien à l’intérieur de l’Union Soviétique, par des observateurs en Afghanistan et par des pilotes d’avion atterrissant en Iran.

Dans le mode exothermique impulsif, un grand flash visible peut avoir lieu si l’énergie EM est produite dans le spectre visible. Des flashes dans l’infrarouge peuvent également avoir lieu si l’énergie émergente est dans cette bande spectrale. En septembre 1979 nos satellites Vela ont détecté un tel grand « flash nucléaire » sur l’Atlantique Sud, au large des côtes du sud de L’Afrique, un second « flash nucléaire » a été détecté par les satellites Vela en 1980 lequel était dans l’infrarouge uniquement. Il y a quelques années, une série de « flashes » et « boums » anormaux ont eu lieu au large de la côte est des Etats Unis, ils étaient dus à l’orientation, alignement et enregistrement, d’un ou plusieurs « obusiersscalaires » — des interféromètres EM scalaires dans le mode exothermique.


De grands « boums » ont eu lieu sur le site de lancement de la navette à Cap Canaveral, associés avec trois lancements de navettes avant la fin novembre 1985. C’étaient les essais de ces obusiers EM scalaires exothermiques, qui étaient en train d’être testés en tant que système ABM en phase de lancement soviétique, dans ce mode, les pulsations scalaires des deux émetteurs sont injectées dans des « canaux » EM scalaires référence-zéro spéciaux lesquels sont établis dans les transporteurs EM des radars au-delà-de-l’horizon de Woodpecker (Pivert). Les pulsations scalaires voyagent par ces canaux, voyageant dans le rayon EM ordinaire de l’émetteur et le suivant dans sa courbure autour de la Terre dans le guide d’ondes ionosphérique terrestre. Les pulsations scalaires sont prévues, mises en phase, et orientées afin de rencontrer la navette s’élevant. Dans ces tests les émissions étaient décalées dans le temps afin que la navette ne soit pas détruite en fait, mais le système pouvait être testé contre des lancements réels de navettes aux U.S. Les utilisations spécifiques de ces différents modes exothermiques seront abordées dans des sections ultérieures de ce dossier.


Dans le mode endothermique, le réglage de l’émetteur est tel qu’une énergie est extraite de la zone d’intersection distante, pour ré-émerger de l’émetteur, là l’énergie doit être capturée et déployée pour ne pas griller les émetteurs. Lorsque de très grandes quantités d’énergies sont extraites de zones distantes, lesSoviétiques utilisent souvent une méthode « dépôt » de capture et stockage temporaire dans un accumulateur, l’énergie calorifique émergeant des émetteurs, un second obusier en mode exothermique est alors alimenté par une « vanne d’énergie scalaire » établie dans l’accumulateur. Cet obusier est focalisé sur le site dépôt distant - souvent Bennet Island, où des échappements sont continuellement observés par des satellites météorologiques américains.

Dans le mode endothermique impulsif, l’énergie est extraite impulsivement de la zone d’intersection distante, le résultat dans l’atmosphère est un refroidissement très pointu ou « explosion froide », il en résulte aussi un type de boum et de grondement souvent associé au tonnerre après l’éclair de la foudre.


Le 9 avril 1984 l’Union Soviétique a testé une telle « explosion froide » au large des côtes du Japon, près des îles Kuril, la « zone froide » a soudainement induit une basse pression, l’eau océanique a été brusquement absorbée de l’océan formant un nuage dense. Puis l’air s’est précipité dans la zone de basse pression et a forcé le nuage a s’élever en formant un champignon tout comme dans une explosion atomique excepté l’absence d’un flash et l’absence d’onde de choc se répandant depuis le centre de l’explosion.

Lorsque le nuage s’élève, il augmente de volume par mixage - de la même façon qu’un cumulonimbus se développe, sauf qu’il est beaucoup plus rapide, dans ce cas le nuage s’est élevé à approximativement 18000 mètres en 2 minutes environ, en gonflant jusqu’à atteindre un diamètre d’environ 300 kilomètres. L’incident a été vu par les pilotes et les équipages de plusieurs Boeing 747, des avions de lignes qui voyageaient dans le voisinage. Quelques temps après, une photo du secteur est arrivée, prise par un satellite météorologique américain, le nuage dans cette photo avait une distribution de densité anormale, différente de celle de tous les autres nuages dans cette zone.


Le « grand oeil » de Tesla pour la vision à distance


Nikola Tesla a conçu une utilisation très spéciale pour son interféromètre scalaire endothermique, il l’a conçue pour produire son « grand œil pour voir à distance ». Le système utilisé pour réaliser cela est juste légèrement endothermique, de manière que seule une petite quantité d’énergie est extraite de la cible distante, au fur et à mesure un receveur ouvert « scanne » les rayons, temporellement, d’un côté à l’autre et de haut en bas. En scannant un autre rayon traversant la zone d’intersection, ayant des pulsations en phases, une représentation encore meilleure peut être obtenue. Finalement le receveur génère une représentation de l’énergie qui a été extraite de différents endroits de la zone endothermique distante, en affichant les signaux reçus sur un écran de scanner approprié, une représentation de la scène distante peut être créée. C’est un genre particulier « d’interféromètre micro-ondes », et - avec les techniques modernes - les images obtenues peuvent être étonnamment bonnes. Avec le développement, cela pourrait même devenir aussi bon que les images obtenues par les radars d’acquisitions en vue de côté. Il est assez intéressant de noter que, puisque les rayons scalaires pénètreront assez facilement sous la surface de la terre et des océans, on peut aussi regarder sous la surface de la terre et des océans avec ce type de scanner par interférométrie scalaire.


L’importance de cette capacité de reconnaissance stratégique et tactique est évidente. Camouflage, couverture et dissimulation n’ont plus aucun effet face à un tel système. On peut facilement observer l’intérieur des bâtiments et dans les équipements souterrains. Avec un petit système comme celui-là, les fusiliers marins américains à Khe Sahn n’auraient pas eu de grandes difficultés à situer les tunnels qui étaient creusés en permanence sous le périmètre par le Viet Cong, et les cibles sous les cahutes de la jungle sont directement visibles.

Il est aisé d’imaginer que ce système est facilement adaptable à l’utilisation sous-marine. Un type de radar « sous-marin ». Avec un tel dispositif, le problème posé par les sous-marins nucléaires en plongée est résolu. Par exemple, une zone entière peut être continuellement fouillée, exactement comme des systèmes de radars d’acquisitions le font maintenant. Un sous-marin peut être détecté et suivi à la trace alors qu’aucun de ses détecteurs ordinaires ne détectera quelque chose de particulier. En utilisant une paire séparée de rayons dans le mode exothermique, de puissantes pulsations scalaires peuvent être envoyées au sous-marin, s’inter-croisant au niveau du sous-marin dans un violent effet EMP partout dans le sous-marin et son armement. Ainsi le sous-marin et tous ses missiles sont détruits instantanément.

Ou bien, une transmission exothermique continue peut être employée par l’arme de visée à un niveau de puissance moindre, interférant progressivement avec les systèmes électriques du sous-marin et provoquant une perte de contrôle. Le sous-marin coule alors, puis est écrasé par la pression des profondeurs et implose.


C’est précisément ce scénario qui semble être arrivé au sous-marin nucléaire américain Thresher. Il a laissé une signature : le sous-marin compagnon qui croisait dans son voisinage en surface, l’U.S.S. Skylark, était dans une « zone éclaboussée » par l’interférence scalaire sous-marine. C’est-à-dire qu’un bruit EM parasite a été généré dans tous les systèmes électriques du Skylark, dont certains ont été en fait mis hors service. Le « blocage électronique » était si intense qu’il a fallu plus d’une heure et demi au Skylark pour transmettre un message de secours au quartier général que le Thresher avait un grave problème et que son contact avait été perdu. Certains des systèmes de communications du Skylark était en fait hors d’usage, mais sont redevenus fonctionnels plus tard de manière inexplicable, une fois que le blocage avait disparu. Ce type de « blocage » de bandes multiples et d’équipements électroniques multiples, tout comme le fonctionnement anormal de l’équipement électronique et son rétablissement mystérieux ultérieur, étaient les signatures directes de l’interférométrie scalaire contre la cible sous-marine dans le voisinage du Skylark. Le jour suivant, le 11 avril 1963, le même système d’obusier EM scalaire soviétique a été testé dans le mode pulsé « destruction de sous-marin ». Une énorme détonation EM sous-marine a eu lieu au large de la côte de Porto Rico, à environ 160 kilomètres au nord de l’île, l’explosion sous-marine a provoqué un énorme bouillonnement de la surface de l’océan, suivi par l’élévation d’un champignon géant d’eau d’environ quatre cent mètres de hauteur, le champignon d’eau est ensuite retombé dans l’océan, achevant la signature.

Par chance tout l’incident a été observé par l’équipage effrayé d’un jet de ligne américain qui était en train d’effectuer son contrôle de position dans ce secteur. (Voir J. Durant, “An underwater explosion - or what ?”, Pursuit, 5(2), Avril 1972, p. 30-31.)


Ces deux incidents étaient des tests opérationnels en mode réel des superarmesnouvellement déployées de Khrouchtchev, il a probablement organisé ce coup de poing spectaculaire dans un effort désespéré de retrouver un prestige devant le parti communiste après sa désastreuse déconvenue face à Kennedy dans la crise des missiles cubains quelques mois auparavant seulement. Apparemment la tentative fut couronnée de succès, puisqu’il est resté au pouvoir encore un an avant d’en être écarté.

Nuage en forme de champignon au large du Japon près de la zone de test Russe

Ce qui suit concerne « l’explosion froide » du 9 avril 1984. Le site de l’explosion était seulement à environ 320 kilomètres du centre ville de Tokyo, il a été vu par les équipages de plusieurs avions de ligne, dont le vol 36 de la Japan Air Lines.

Peu de temps auparavant les Soviétiques avaient annoncé à la hâte que des essais de missiles seraient menés dans une zone peu distante de l’ancien site d’explosion. Cela a pu être une tromperie pour couvrir cet incident, n’importe quelle nation dirait qu’elle savait ce qui était en train de se passer.


C’était également un « stimulus » direct aux Japonais et au reste du monde. C’est-à-dire stimuler le système et voir si les scientifiques reconnaissent ce qui s’est passé. Si c’est le cas, alors ils connaissent les armes scalaires. Si ce n’est pas le cas, alors ces pays ne savent rien des armes EM scalaires, et ces pays sont sans défenses contre eux. Quoi qu’il en soit, vers 5 heures 14 minutes, temps standard du pacifique, le 9 avril 1984, un nuage géant en forme de champignon a surgit au dessus de l’océan au sud des îles Kuril. Le champignon s’est élevé rapidement, montant à une altitude de 18000 mètres et atteignant un diamètre de 320 kilomètres en 2 minutes. Un pilote de Boeing 747 qui a observé le nuage, était un ancien pilote de bombardier B-52. Il a décrit le nuage comme étant très similaire à celui d’une gigantesque explosion nucléaire, excepté qu’il n’y avait aucun flash de lumière visible. Optant pour une action d’évasion, il a dévié sa trajectoire pour s’éloigner de l’explosion, et il s’est préparé à encaisser le choc de la détonation qui n’est jamais venu...


Un nuage en forme de champignon s’élevant de la mer (explosion froide)


En effet, ce nuage fortement anormal était dû à une explosion froide - un test d’un obusier EM scalaire soviétique en mode endothermique pulsé. Ainsi un test et un beau « stimulus » ont été mené : seuls quelques avions de lignes ont été « alarmés », fournissant un stimulus de haut-niveau aux observateurs compétents. Il était certain que les informations soient rapportés de cette manière à différentes nations, il était certain que la presse s’empare de l’histoire, c’était un stimulus de niveau élevé pour voir si les Etats Unis, le Japon, ou d’autres adversaires potentiels de l’Union Soviétique reconnaissaient l’essai d’une arme à explosion froide. Par notre réaction nous les avons assurés (avec un indice de confiance élevé) que nous ne savions encore rien de l’interférométrie EM scalaire ou des explosions froides. Cinq Boeing 747 en route pour Anchorage en Alaska, ont volé au travers et à proximité du nuage, les avions ont été contrôlés à Anchorage pour la contamination radioactive, mais rien n’a été trouvé, cela démontrait que l’énorme explosion était non-nucléaire. La profondeur de l’océan dans cette zone est d’environ 6300 mètres, c’est en fait trop profond pour qu’un volcan sous-marin ait explosé et provoqué le nuage. (En plus un volcan aurait continué à renifler au moins un peu, ce qui élimine cette explication de l’incident.) Bref, un phénomène fabriqué par l’homme a tout lieu d’être.


En conséquence, nous savons que c’était une explosion froide, en fait, l’effet de base a été reproduit en laboratoire sur une bassine d’eau, en utilisant un petit interféromètre scalaire dans le mode endothermique. Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là.

Un géophysicien de l’université d’Hawaï, le Dr Daniel A. Walker, avec ses collègues, contrôlait un ensemble d’hydrophones sur le fond de l’océan, enregistrant les signaux tels que évènements sismiques, éruptions de volcan, etc.

Le Docteur Walker et ses collègues ont effectué une analyse complète des données enregistrées par les hydrophones durant et aux alentours du moment de l’incident en question, les données montrent l’absence d’un quelconque séisme naturel ou évènement volcanique qui aurait pu provoquer le phénomène du 9 avril au large des côtes du Japon. Lui et ses collègues ont conclu que c’était soit un phénomène naturel inconnu, soit un phénomène d’origine humaine. Leur rapport est publié dans « Science ». (Dr Walker, « Kaitoku Seamount and the Mystery Cloud of 9 April 1984,” Science, 227 (4687), Feb. 8, 1985, p. 607-611.)


Le bouclier Tesla


L’obus hémisphérique d’énergie qui, il y a quelques années a été surnommé le « Bouclier Tesla », présente un intérêt particulier.

Deux surfaces hémisphériques scalaires sont créées en utilisant des émetteurs à fréquences multiples et des expansions de séries de Fourier tronquées. L’interférence des deux hémisphères scalaires crée un grand obus hémisphérique lumineux d’énergie électromagnétique ordinaire, dans l’obus la densité d’énergie est suffisante pour soulever le problème de Dirac de la mer de vide de Dirac, l’obus est ainsi rempli d’un plasma rayonnant.

Une telle coquille peut avoir plusieurs centaines de kilomètres de diamètre à la base. L’énorme énergie nécessaire pour former un tel bouclier de défense est obtenue par une « vanne d’énergie scalaire » dans le noyau en fusion de la Terre elle même comme cela a été expliqué précédemment. Fin avril début mai 1985, 27 de ces « vannes d’énergies » ont été placées dans la Terre par les Soviétiques, si chaque vanne est capable d’actionner 4 à 6 grandes armes EM scalaires, alors l’arsenal stratégique EM scalaire soviétique contient plus de 100 monstrueusessuperarmes capables de produire des explosions exothermiques, des explosions endothermiques, de manipuler le climat, de localiser et détruire des sous-marins en plongée, de détecter et détruire des missiles balistiques très rapidement après le décollage, de détecter et détruire des bombardiers stratégiques à long rayons d’action aussitôt qu’ils sont en vol, etc.


En tous cas, le bouclier géant de Tesla est utile contre n’importe quel véhicule essayant de pénétrer, si l’obus n’est pas si grand, sa densité d’énergie peut être très haute, dans ce cas, le chauffage intense du plasma fusionnera et vaporisera même des corps métalliques. De plus, n’importe quel véhicule rencontrant la coquille est soumis à un effet EMP extrêmement intense se générant partout à l’intérieur de ses circuits. Un blindage EMP est inefficace contre la création d’énergie à travers l’espace-temps de ses circuits ; un tel blindage protégera seulement contre un flux d’énergie circulant dans l’espace d’une manière conventionnelle.

Donc l’électronique de n’importe quel véhicule rencontrant le bouclier est instantanément dégradé, qu’il soit ou non blindé contre les interférences électromagnétiques ordinaires (EMI). Cela inclut les systèmes électroniques des ogives nucléaires portées par un véhicule de rentrée, électriquement tout ce qui ce qui pénètre la coquille est totalement dégradé , ensuite les matériaux explosifs sautent quand un tel effet EMP est rencontré, et les matériaux combustibles se consument rapidement ou sont mis à feu. La protection d’ablatif subit une catastrophe intéressante, puisque l’énergie n’essaye pas de s’immiscer dans la protection mais y surgit partout simultanément, l’ablation a lieu partout à l’intérieur du matériau ablatif et le fait simplement exploser instantanément. De plus, pour les boucliers Tesla plus petits (disons de 80 kilomètres de diamètre) la densité d’énergie est suffisante pour fondre ou vaporiser les métaux tels que les structures de missiles.


Avec un tel bouclier Tesla, il n’y a aucun besoin de distinguer les véhicules de rentrée portant de vraies ogives des leurres, balles, etc. Tout le « désordre » entrant dans le bouclier est simplement « nettoyé » et « stérilisé » ou détruit. Le bouclier peut s’occuper des ICBM/IRBM et leurs têtes nucléaires, des bombardiers stratégiques et leurs bombes nucléaires, des véhicules de rentrées et leurs ogives, des leurres, des balles, etc.

Direction Saryshagan - septembre 1979

Le journal “London Sunday Times” du 17 août 1980 contenait une information et une photo-croquis d’incidents dénotant les essais de très grands globes Tesla bien à l’intérieur de l’Union Soviétique, les observations ont été faites en Afghanistan par Nick Downie un caméraman de guerre britannique. Les phénomènes aperçus étaient dans la direction de la zone d’essais de missile de Saryshagan qui — selon le Département de la Défense Américaine « la puissance militaire soviétique », 1986 - contient une ou plusieurs grandes armes à énergie dirigée (DEW).

Bien que Downie voyait le globe de lumière depuis une grande distance, il s’est enflammé silencieusement sur l’Hindu Kush et s’est élargi jusqu’à sous-tendre un arc d’environ 20 degrés, s’atténuant au fur et à mesure de son extension. (Un arc de 20 degrés sous-tendu par un objet distant de plusieurs centaines de kilomètres indique un diamètre d’objet bien supérieur à 100 kilomètres, cela donne une certaine idée des énergies énormes qui sont contrôlées et manipulées par ces armessoviétiques.) Downie a vu le phénomène en plusieurs occasions en septembre 1979.


En décembre 1979, un globe lumineux stationnaire contenant une raie noire verticale au centre a été vu dans le ciel de la côte de St. Petersburg en Floride, ce type particulier d’observation dans cette zone a été auparavant relié avec les périodes d’activités connues à Saryshagan. Plus tard, dans le même mois, les satellites américains Vela d’alerte nucléaire ont détecté un « flash nucléaire » sur l’Atlantique sud, au large de la côte d’Afrique. La controverse a fait rage jusqu’à nos jours dans les services de renseignements américains et dans les cercles scientifiques, à savoir si c’était une explosion nucléaire ou une autre sorte de mécanisme qui a produit le flash. En effet, le flash peut avoir été produit par un obusier EM scalaire depuis Saryshagan comme une « sonnette » de plus envers le système des services de renseignements américains, pour vérifier s’ils connaissaient quelque chose ou non à propos des obusiers EM scalaires, de nouveau la réponse négative leur a dit avec un grand indice de confiance que (1) Nous ne connaissions pas encore les « trucs » EM scalaires, et (2) Nous étions toujours totalement sans défense contre l’armement EM scalaire soviétique. En tous cas, selon les observations de Downie, il est fortement probable que l’armement DEW de la zone d’essais de missiles de Saryshagan était actif en septembre 1979, et qu’il produisait les grands globes Tesla, si les DEW à Saryshagan peuvent produire les immenses globes Tesla lumineux, ce sont presque certainement des interféromètres EM scalaires et peuvent alors également produire les boucliers Tesla géants. Downie a rapporté d’autres observations de phénomènes similaires, faites précédemment par les Afghans, au loin à l’intérieur de l’Union soviétique dans la même direction vers Saryshagan...

 

Utilisation d'une coquille sphérique de plasma lumineux


Brièvement, abordons les utilisations d’un tel globe géant ou d’une coquille sphérique d’énergie EM et de plasma lumineux. En plaçant un tel globe géant à des centaines de kilomètres de distance du centre défendu, un arc entier du ciel peut être défendu contre l’attaque de missiles balistiques à longues portées, en plein milieu de leurs trajectoires, les missiles attaquants devront pénétrer deux fois la coquille globulaire, s’exposant deux fois aux puissants effets EMP internes. Il existe donc une très forte probabilité que tous les missiles traversant l’espace occupé par le globe sont mis hors service à l’entrée et/ou à la sortie, cela inclut les systèmes électroniques dans les ogives nucléaires elle-mêmes. Cela est donc particulièrement efficace contre les porteurs de missiles MIR V et MAR V puisque les multiples véhicules de rentrée sont normalement encore sur le véhicule principal durant la plus grande partie de la course, l’utilisation de ce globe de défense d’ABM en pleine course réduit fortement le nombre de véhicules arrivant à la dernière partie de leurs courses et à la phase terminale de leurs trajectoires. En utilisant un globe plus petit et plus intense, et en le plaçant à l’encontre d’objets isolés ou de groupes d’objets entrants, l’effet EMP et l’échauffement local agissent contre ces objets, cela est approprié dans la dernière partie de leurs courses et dans la phase terminale des ICBM, IRBM, SLBM et missiles de croisières. Il est également utile contre les bombardiers stratégiques entrants et leurs missiles air-sol balistiques ou de croisières. Deux modes peuvent être utilisés pour les globes - spécialement pour les petits - en premier le mode continu peut être utilisé pour « frire » ou vaporiser les objets entrants dans un volume relativement petit (disons 15 à 25 kilomètres de diamètre). En second, le mode « pulsé » peut être utilisé pour « assurer » tous les objets entrants, qu’ils aient ou non traversé la défense de pleine course « grand globe », cela fournit une garantie complémentaire de tuer les objets ; la discrimination n’est pas nécessaire, simplement de tous les avoir. L’exposition de tous les objets entrants aux attaques multiples élève la probabilité de destruction à quasiment 100%, ou bien d’être proche de ce que l’on souhaite, bien sûr le véhicule arrivant peut encore rencontrer une défense terminale consistant en un bouclier Tesla associé à des petits globes intenses mobiles à déploiement rapide.


En bref, avec ces systèmes, une défense anti-bombe et anti-ABM est possible quasiment à 100%, par la suite, les Soviétiques ont possédé une telle défense effective durant deux décennies, tout comme ils l’ont ouvertement exposé depuis 1960 lorsque Khrouchtchev a annoncé ses « superarmes » !!


Le globe EMP Tesla continu


Voici un autre incident vérifié d’un essai gigantesque d’un obusier EM scalaire soviétique à l’intérieur de l’Union Soviétique. C’est un rapport de la C.I.A. sorti sous le Décret de la Liberté d’information. On peut être tout à fait certain que l’incident a eu lieu comme il est exposé. Le phénomène a été vu depuis deux avions approchant l’aéroport de Méhrabad à Téhéran en Iran le 17 juin 1966 et rapporté par leurs pilotes. Sur l’horizon lointain à l’intérieur de l’Union Soviétique, une intense boule de lumière sphérique est apparue, « assise sur l’horizon » pour ainsi dire. Le globe de lumière a augmenté jusqu’à une taille énorme, s’atténuant au fur et à mesure, remplissant littéralement un arc du ciel éloigné quand il s’est agrandi, le phénomène a été protégé de la vue de la plupart des observateurs au sol à l’aéroport lui-même à cause d’une chaîne de montagne qui s’intercalait et qui masquait la plupart du phénomène depuis le sol. Le globe en expansion silencieuse a été observé durant quatre à cinq minutes avant qu’il ne disparaisse. De nouveau c’est une preuve positive du test d’un interféromètre scalaire géant, dans le type d’action « globe ABM en milieu de course ».

Cependant notez la date - le milieu de 1966 ! Les Soviétiques ont donc testé de telles armes scalaires de tailles et puissances énormes pendant au moins deux décennies, cela implique que le développement doit avoir commencé au moins une décennie plus tôt, soit au milieu des années 50.


Précédemment encore, en janvier 1960 Nikita Khrouchtchev avait annoncé le développement d’une « fantastique » arme soviétique, laquelle pourrait même détruire toute vie sur Terre si l’usage n’en était pas restreint. En 1962 le bouillant Khrouchtchev a été obligé de céder et de baisser le ton avant John Kennedy, dans la crise des missiles cubains. Les missiles et bombardiers de Khrouchtchev étaient en piteux états, comme le savait bien Kennedy (par la courtoisie de l’espion russe, le colonel Oleg Penkovsky). Kennedy ne savait pas que les nouvelles superarmes de Khrouchtchev s’approchaient de leur déploiement, mais n’étaient pas tout à fait prête encore. Pour sauver la face et empêcher sa mise à l’écart immédiate, Khrouchtchev a apparemment effectué une double frappe en conduisant une démonstration ahurissante de ces nouvelles armes dès qu’elles sont devenues prêtes opérationnellement. Le 10 avril 1963 il a détecté et détruit le sous-marin nucléaire américain Thresher en utilisant un obusier EM scalaire en mode « continu » immergé dans l’eau. Le jour suivant il a démontré le mode destruction sous-marine « pulsé » pour les sous-marin en plongée en produisant une explosion sous marine géante à 160 kilomètres au nord de Porto Rico. Ironiquement, alors l’Atlantique était très fréquenté par les navires de la marine américaine qui effectuaient des recherches suite à la disparition du Thresher, un second test des armes qui ont anéanti le sous-marin, a eu lieu au sud d’eux, inaperçu et méconnu, bien que vu et annoncé au F.B.I. et aux Gardes Côtes américains par un pilote et un équipage d’un avion de ligne américain, qui ont observé l’explosion sous-marine. Nous pouvons donc cerner le développement de ces armes par les Soviétiques comme commençant bien avant 1960, le premier déploiement opérationnel de cet armement stratégique gigantesque a eu lieu au début de 1963.


Remarquez que le test de 1966 observé ici est complètement compatible avec ce calendrier de développement estimé. Ainsi les grandes armes EM scalairessoviétiques ont été opérationnelles sur le terrain pendant 24 ANS !!! Cela implique qu’au moins trois générations complémentaires d’armes EM scalaires ont été développées et déployées à ce jour...


Mystérieuses lumières sur le Pacifique nord


Des incidents de tests soviétiques des armes globe Tesla et bouclier Tesla sont observés de manière routinière par des pilotes de ligne survolant le Pacifique nord en provenance du Japon ou y allant. En voici un exemple typique. Deux avions de ligne, les vols 403 et 421 de la Japan Air Lines, ont observé et rapporté un grand globe de lumière rayonnante posé juste au delà de l’horizon et s’étendant bien au-dessus de celui-ci. L’avion était aux environs de 42 degrés nord et 153 degrés de longitude à ce moment, l’observation était donc à environ 1100 kilomètres à l’est de Kushiro. Le diamètre de la boule a été estimé à au moins 18-27 kilomètres par les pilotes, selon la distance réelle de la sphère elle peut avoir été beaucoup plus grande. Cet incident a été rapporté dans le journal de Tokio « Asahi Evening News » le 22 juin 1982. De nombreuses observations similaires ont été rapportées par des pilotes d’avions de lignes survolant ces eaux.


Une sphère blanche vue dans l’Atlantique nord en 1976


Voici une autre observation plus proche de chez nous. Cet incident a été observé depuis un navire de passage le 22 juin 1976 dans l’Atlantique nord, dans la fourchette 21h13mn - 21h40mn, il a été rapporté dans le « Marine Observer » Vol.47, 1977, p.66.

D’abord une lueur orange a été observée derrière des nuages éloignés, quelques minutes plus tard une sphère de lumière blanche lumineuse a été observée à gauche de la lueur orange, juste au-dessus des nuages, la sphère blanche s’est lentement agrandie jusqu’à devenir une sphère beaucoup plus grande, s’affaiblissant au fur et à mesure de sa croissance. A sa taille maximum le sommet de la sphère blanche a atteint un angle d’élévation par rapport à l’observateur d’environ 24 degrés et 30 minutes, le développement pour atteindre sa taille maximum a duré environ dix minutes. A 24h40mn la sphère avait faibli et a disparu, la sphère était suffisamment ténue que les étoiles pouvaient être vues au travers à tout moment. De nouveau cet incident se conforme fortement au mode grand globe Tesla de l’interféromètre EM scalaire soviétique.

La signification et le rôle de la lueur orange ne sont pas connus pour le moment.


Boule de feu Tesla continue


Voici un autre incident qui constitue un stimulus au gouvernement britannique, afin de voir si les Britanniques sont conscients de l’électromagnétisme scalaire. De nouveau c’est un rapport de la C.I.A. déclassiffié sous le décret de la Liberté d’Information, donc les détails sont fiables. Le 10 septembre 1976 le vol 831 de la British European Airways, reliant Moscou et Londres et volant au-dessus de la Lithuanie à ce moment-là, a observé une boule intense de lumière au-dessus des nuages sous l’avion, la lumière était si intense qu’elle a éclairé le ciel dans tout le voisinage. Le pilote concerné a rapporté l’objet lumineux aux autorités soviétiquesau sol avec qui il était en contact, il a reçu des instructions sévères d’ignorer la lumière, et de continuer strictement son chemin pour sortir de là. Ici nous voyons un incident impliquant un intense petit globe Tesla du genre

avec lequel la défense pourrait « assurer » les objets, qui auraient déjà pénétré en pleine course un grand globe, ou les avions approchant la zone défendue. Evidemment les Pouvoirssoviétiques suivaient l’avion à la trace et savaient qu’il était dans le voisinage, cela semble logique, alors qu’ils ont placé délibérément la boule fortement lumineuse sous l’avion afin que le pilote et l’équipage ne puissent pas ne pas la voir. L’étrange message au pilote a été simplement prévu pour accroître l’intensité du stimulus, le stimulus devait être quelque chose comme, « Les Soviétiques font quelque chose dans la recherche et le développement qui leurs permet de créer à distance d’intenses boules lumineuses, et de placer ces objets dans l’air dans le voisinage de l’avion, ou l’englobant, probablement pour l’intercepter ». Le but bien sûr était d’observer la réaction du gouvernement britannique après que le pilote ait rapporté l’incident à son arrivée à Londres. De nouveau la réaction des Britanniques - et celle des Etats Unis également - a été comme prévue, de nouveau nous avons montré que nous ne savions rien des armes électromagnétiquesscalaires, et nous n’en avons pas reconnue une lorsque nous avons rencontré ses effets.


Système ABM terminal


Des choses très propres peuvent être faites si on « niche » plusieurs boucliers Tesla - disons trois ou quatre - concentriquement, l’un à l’intérieur de l’autre, dans ce cas même les radiations nucléaires (tels que les rayons gamma) issus d’une explosion nucléaire en haute altitude d’une défense-suppression peuvent être traités. Par exemple, supposez que trois de ces boucliers soient placés sur un grand secteur vital, ensuite, supposez qu’une explosion nucléaire de haute altitude ait lieu au-dessus du bouclier externe. La radiation gamma frappe presque instantanément le plasma dans la coquille externe, où elle est absorbée, dispersée et ré-émise à une température plus basse. (C’est après tout ce que le plasma fait.) A l’intérieur de la première coquille, la radiation dispersée est maintenant dans la gamme des rayons-X et ultra-violet. Suivons à la trace le composant le plus mortel, les rayons-X. Les rayons-X dispersés frappent ensuite la seconde coquille de plasma, et sont absorbés, dispersés et ré-émis à une température plus basse ; à l’intérieur de la seconde coquille la radiation dispersée est maintenant dans le domaine du visible et de l’infrarouge, avec un peu d’ultraviolet. Cette radiation optique frappe à son tour la troisième coquille de plasma, et est absorbée, dispersée et ré-émise à une température encore plus basse ; à l’intérieur de la troisième coquille, la majeure partie de l’énergie est maintenant dans la gamme des fréquences radio (RF), avec un petit contenu d’énergie dans les bandes spectrales du visible et de l’infrarouge. A ce point, la protection des interférences électromagnétique ordinaire (EMI) des équipements électroniques au sol à l’intérieur du troisième bouclier peut gérer n’importe quelle interférence résultant du bruit RF émergent.

 

Comme on peut le voir, trois obus sont suffisants pour convertir le rayonnement gamma et X (et ultraviolet et infrarouge) principalement en énergie RF inoffensive avant que les trois coquilles ne soient pénétrées, donc la tactique de suppression délibérée de la défense par une explosion nucléaire préliminaire en haute altitude peut être contrée par des boucliers Tesla multiples. De plus, bien sûr, n’importe quels véhicules ordinaires pénétrant les trois boucliers sont exposés aux violents effets EMP successifs et sont presque certainement détruits électriquement. Les véhicules sont aussi soumis aux multiples périodes d’échauffement intense, donc combustibles, carburants, explosifs et ablatifs sont détruits, de plus, les structures métalliques peuvent être fondues ou vaporisées. Vu de cette manière : tout ce qui frappe un de ces boucliers Tesla part en pfffuuuit ! Exactement comme une mouche frappant la grille écran électrisée d’un destructeur d’insecte. Pendant des années des navires ont observé et rapporté de tels « phénomènes lumineux » de boucliers multiples au-dessus de régions éloignées de l’océan. Les services de renseignements américains, par routine, n’ont pas pris garde aux « lumières dans la nuit » sur les zones éloignées de l’océan, et donc de cette manière les tests soviétiques sont passés relativement inaperçus par la bureaucratie...

suite ici :

 

http://www.wikistrike.com/article-les-armes-secretes-energetiques-et-a-energie-dirigee-dews-88628154.html

 

Source: Rusty James News

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 04:39

La Russie livre des détecteur de radars à l'Iran
 

 

La Russie qui avait renoncé à livrer des radars S-300 à l’Iran après le vote de la résolution 1929, a finalement décidé de lui vendre des détecteurs mobiles de radars 1L222 Avtobaza. Cette arme étant purement défensive ne tombe pas sous le coup de l’embargo onusien. Dans la pratique, elle permettra aux Iraniens d’observer tout mouvement aérien non seulement au dessus de leur territoire, mais dans toute le Proche-Orient.


Cette décision intervient après l’annonce de l’installation par l’OTAN d’un radar géant ABM en Turquie. Compte tenu du relief de la région, ce dispositif est destiné à surveiller la Syrie et l’Iran. Il est inter-opérable avec les radars israéliens.


 
http://www.voltairenet.org/La-Russie-livre-des-detecteurs-de

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 05:33
Manlio Dinucci

Le 19 juillet 2011
Les robots killer de l’empire
Rubrique L’art de la guerre


 

Predators drones en Lybie

De menaçants rapaces high-tech volent jour et nuit au-dessus de l’Afghanistan, du Pakistan, Irak, Yémen, Somalie, Libye et d’autres pays. L’espèce la plus répandue est celle des Prédateurs, drones dotés de vidéo caméras et senseurs à infrarouge, ces yeux par lesquels les opérateurs les télécommandent depuis une base aux Etats-Unis, à plus de 10.000 Kms de distance. Une fois la proie repérée, elle est attaquée  avec des missiles « Feu de l’enfer ». Le Prédateur de dernière génération, dénommé Broyeur (de vies humaines évidemment), peut en transporter 14. Ces drones et quelques autres sont en train de proliférer rapidement : le Pentagone, qui en avait une cinquantaine il y a dix ans,  en possède aujourd’hui plus de 7.000. La U.S. Air Force est en train d’entraîner davantage de « pilotes à distance » pour ses drones que de pilotes de chasseurs bombardiers. Et, sur les drones de guerre, misent non seulement les Etats-Unis mais toutes les plus grandes puissances. L’Italie aussi utilise en Afghanistan (et peut-être même en Libye) des drones prédateurs, télécommandés depuis la base d’Amendola dans les Pouilles. Grâce aux milliards de dollars destinés à la recherche et au développement, l’espèce évolue rapidement. On expérimente à présent des drones spatiaux, comme l’X-37B de la U.S. Air Force : complètement robotisé, il est en mesure de rentrer à la base après sa mission. Il peut  détruire des satellites adversaires (pour aveugler l’ennemi avant l’attaque) ; il peut lancer depuis l’espace les « dards de Dieu », qui ont l’impact cinétique d’un météorite ; il peut, aussi, lancer depuis l’espace des ogives nucléaires. Dans la base aérienne de Wright-Patterson (Ohio) on est en train d’expérimenter des drones miniaturisés, qui reproduisent le vol d’oiseaux et d’insectes, battements d’ailes compris. Dans les futurs scénarios guerriers sont prévus des essaims de drones-insectes qui, diffusés sur un territoire, espionnent partout et sont capables aussi de tuer. On expérimente aussi, en même temps, en particulier à Fort Benning aux Usa, des robots terrestres de combat. Parmi ceux-ci le « Gladiateur », un véhicule à chenille de plus d’une tonne doté de mitrailleuses et autres armes, qui tirent sur des objectifs repérés par les télé-caméras. Pour les combats en zone urbaine surtout, est désormais prêt à l’emploi un petit robot à chenille armé de mitrailleuses, qui tirent quand ses cinq télé-caméras (capables aussi de vision nocturne) repèrent une silhouette humaine. Il a déjà été expérimenté avec succès en Irak, tandis qu’un modèle analogue est utilisé en Israël le long de la frontière avec Gaza. Dans le cadre du programme « Futur système de combat » (coût 200 milliards de dollars), le Pentagone prévoit de remplacer d’ici 2015 un tiers des véhicules blindés avec équipage, en leur substituant des robots de combat.

  
La façon de faire la guerre est donc en train de changer : les Etats-Unis et les autres grandes puissances utilisent leur supériorité technologique pour imposer leur domination avec une armée de drones et robots de combat, qui réduisent les risques pour les militaires. Mais la guerre robotisée facilite l’extension des opérations militaires et accroît le nombre de victimes civiles. On peut se demander alors qui sont vraiment les robots. Non pas les machines, mais ceux qui suivent la voie de la guerre (en faisant sa promotion, en la justifiant ou en l’acceptant sans discussion). Ils marchent comme des automates, vers le précipice.


obama biden predator drone missile libya barack joe michelle sad hill news

Michelle Obama, Joe Biden,  Barack Obama et les Predators drone. 
source :
http://sadhillnews.com/2011/05/20/happy-60th-day-of-kinetic-military-action-in-libya-r-i-p-war-powers-act/obama-biden-predator-drone-missile-libya-barack-joe-michelle-sad-hill-news-6

 

Edition de mardi 19 juillet 2011 de il manifesto : « I robot killer [1] dell'impero »

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20110719/manip2pg/14/manip2pz/306979/


Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste au quotidien italien il manifesto.

[1] Tueurs, NdT.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 00:40

http://marvisirmed.com/wp-content/uploads/2010/01/drone_attack_obama_090123_mn.jpg

http://marvisirmed.com/wp-content/uploads/2010/01/drone_attack_obama_090123_mn.jpg

 

(Guerre US par procuration)

Barack Obama autorise l'utilisation de drones américains armés en Libye

 

 

Le président Barack Obama a approuvé l'utilisation de drones armés en Libye, autorisant les frappes aériennes américaines contre les forces au sol pour la première fois depuis que les États-Unis ont transféré le contrôle de l'opération à l'OTAN, le 4 avril.


Ce sera aussi la première fois que des drones seront utilisés pour mener des frappes aériennes depuis le début du conflit en Libye le 19 mars, même si des drones effectuent fréquemment des missions de surveillance, a déclaré jeudi le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, à des journalistes réunis au Pentagone.


M. Gates a affirmé que les États-Unis fourniraient jusqu'à deux patrouilles aériennes de combat par jour, assurées par des drones Predator.


Le général James Cartwright, vice-président du Comité des chefs d'États-majors interarmées, a précisé que les drones pouvaient aider à contrecarrer les tactiques des forces de Mouammar Kadhafi, qui se déplacent dans des véhicules civils afin de se fondre dans les rangs des rebelles.

Le général Cartwright a expliqué que les drones avaient la capacité de voler à plus basse altitude, ce qui leur permet d'avoir une meilleure visibilité sur les cibles. Il a ajouté que ces appareils étaient particulièrement appropriés dans les zones urbaines.


Robert Gates a rejeté la prétention selon laquelle l'approbation des frappes de drones signifiait que les États-Unis glisseraient lentement vers un rôle plus actif dans les combats, malgré la promesse du président Obama de se limiter à fournir un soutien à l'OTAN.


Les États-Unis ont joué un rôle de premier plan dans les premiers jours du conflit en Libye. Mais les forces américaines étant occupées en Irak et en Afghanistan et dans les opérations humanitaires au Japon, le Pentagone a cédé le contrôle de la mission à l'OTAN, affirmant que les États-Unis ne mèneraient que des frappes aériennes limitées pour détruire les défenses aériennes des forces du colonel Kadhafi. Les États-Unis ne mèneront plus de frappes aériennes pour protéger la population civile, a dit le président Obama.


«Je crois que c'est un rôle additionnel très limité de notre part, mais il procure des capacités additionnelles à l'OTAN», a dit le secrétaire à la Défense. «Et si nous pouvons faire une modeste contribution avec ces Predators armés, nous allons la faire. (...) Je crois que personne d'entre nous ne voit cela comme un changement d'orientation de la mission.»


M. Gates a ajouté que Barack Obama avait été clair sur le fait qu'il n'y aurait pas de soldats américains déployés au sol, et que les principales frappes aériennes étaient de la responsabilité des alliés de l'OTAN.


Un premier drone Predator a tenté de mener une mission en Libye jeudi, mais l'appareil, armé de missiles Hellfire, a dû rebrousser chemin à cause du mauvais temps, sans avoir tiré une seule de ses munitions, a dit le général Cartwright.


De Lolita C. Baldor, Robert Burns, The Associated Press


http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hKoq1qyBLYCHZf5e_2dLjOkgWKSg?docId=6636477

 

 

Copyright © 2011 The Canadian Press. Tous droits réservés.

 

 

Sommaire 

Tiré à part 

Barack Obama autorise l'utilisation de drones américains armés en Libye 

Une semaine en .... 

1- Lybie 

Tant qu'à faire ...  

a) La Gambie expulse l'ambassadeur libyen.

b) Smaïn Bédrouni : "la Libye est un pays magnifique ..."

c) Manlio Dinucci : La rapine du siècle : l’assaut des « volontaires » sur les fonds souverains libyens.

d) Daniel Lagot : Gaza, Lybie,… : ambiguïtés et détournements du droit international humanitaire. 

e) Philippe Leymarie : Le prix d'une guerre.

La semaine en ...

2-Syrie 

a) L’opposition syrienne financée par Bush mais aussi par Obama.

b) Gilles Munier : Syrie, Libye - Comment la CIA provoque des ’révolutions’ dans les pays qu’elle veut soumettre. 

c) Gilles Munier :  La Syrie, prochaine cible de l'OTAN ?

d) Bachar el-Assad lève l’état d’urgence en Syrie. 

e) Manlio Dinucci : L’OTAN manque de bombes. Autres armes et avions pour la guerre.

f) Le chef d'état-major américain sceptique sur l'issue de l'opération en Libye

La semaine en ...

3 - Côte d'Ivoire

a) Bombardement massifs à Yopougon d'Abidjan. 

b) Après avoir installé le chaos en Côte d’Ivoire, La France recolonise le pays. 

La semaine en ...

4 Bahreïn

a) Alain Gresh : Silence sur Bahreïn.

 

http://www.dhblogs.be/categories/International.html

 

 

Face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.


L'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance.


Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre


Les médias occidentaux dans leurs larges majorités ont de tout temps accepté les versions occidentales.

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 00:19

 

a. Monsanto partenaire de l’armée américaine ; l’Agent Orange, désherbant ou arme chimique ?

Après les révélations sur la toxicité de la dioxine TCDD émise lors de la fabrication de l’herbicide 2,4,5-T, Monsanto ne remet pas en cause sa production et bien au contraire, elle entre en contact avec le Pentagone pour développer l’usage militaire de son herbicide … L’économie de guerre a toujours été une importante manne financière pour la poignée de firmes multinationales qui dominent le marché des produits chimiques. Les chercheurs de Monsanto entrevoient déjà les avantages de leur puissant herbicide en temps de guerre, car il permet l’éradication des cultures et donc d’affamer les armées et les populations ennemies.

Après des essais de l’herbicide réalisés en 1959 au Vietnam par l’armée américaine, celle-ci semble satisfaite puisque au bout de deux ans 90% des arbres et buissons ont été détruits sur les zones aspergées. Ces tests déclenchent le feu vert de l’ « Opération Ranch Hand » qui commence officiellement le 13 janvier 1962. Dans un premier temps le but de l’opération est de dégager les routes, les voies d’eau et les frontières du Sud Vietnam pour tracer un no-man’s land face aux VietCongs, et dans un second temps de détruire les récoltes censées approvisionner les « rebelles ».

De 1962 à 1971, on estime que 80 millions de litres de défoliant ont été déversés sur 3.3 millions d’hectares de forêts et de terres. Plus de 300 villages ont été contaminés et 60% des défoliants utilisés étaient de l’Agent Orange, représentant l’équivalent de quatre cents kilos de dioxine pure . Or, selon une études de l’université Columbia (New York) publiée en 2003, la dissolution de 80 grammes de dioxine dans un réseau d’eau potable pourrait éliminer une ville de 8 millions d’habitants… [1

b. Monsanto connaissait les dangers de la dioxine présente dans l’Agent Orange.

L’épandage massif de l’Agent Orange affectera pour longtemps les populations civiles vietnamiennes mais aussi les soldats américains qui ont été tout autant exposés à la dioxine sans précaution. De plus, Monsanto a délibérément caché à l’armée que son désherbant 2,4,5-T en version militaire, ou Agent Orange, contenait une plus grande concentration de résidu de dioxine TCDD que la version agricole commune. Un document interne déclassé de la firme Dow Chemicals, datant du 22 février 1965, relate une réunion secrète des principaux fournisseurs de l’ « Agent Orange » dont Monsanto pour « discuter des problèmes toxicologiques causés par la présence de certaines impuretés hautement toxiques » dans les échantillons de 2,4,5-T fournis à l’armée [2]. Dow voulait faire part d’une étude interne qui montrait que « des lapins exposés à la dioxine développaient de sévères lésions au foie. » La question abordée par les fournisseurs de 2,4,5-T était de savoir s’il fallait prévenir le gouvernement de la toxicité de l’agent orange. Gerson Smoger, l’avocat de nombreux vétérans de la guerre du Viêt-nam, déclare que « La réunion a eu lieu dans le plus grand secret.[...] La question était de savoir s’il fallait informer le gouvernement. Ainsi que le prouve un courrier, dont j’ai également une copie, Monsanto reprocha à Dow de vouloir lever le secret. Et le secret fut gardé pendant au moins quatre années, celles où les épandages d’agent orange atteignirent un pic au Viêt-nam… » [3]

Finalement en 1969, une étude rend publique la nocivité de l’herbicide 2,4,5-T, après que l’Institut National de la Santé américain eu révélé que des souris soumises à des doses importantes du désherbant développaient des malformations fœtales et mettaient au monde des bébés mort-nés. Le 15 avril 1970, le Secrétaire à l’Agriculture annonce une interdiction d’usage du 2,4,5-T en raison « du danger qu’il représente pour la santé ».

En 1971, l’armée interrompt l’opération Ranch Hand et l’épandage de l’Agent Orange, mais ses effets dévastateurs ont continué bien après, du fait de la persistance de la dioxine dans le sol, l’eau et la chaîne alimentaire et de son caractère bioaccumulateur. Le Vietnam estime que 150 000 enfants souffrent aujourd’hui de malformations dûes à l’Agent Orange et que 800 000 personnes sont malades…

c. Les vétérans américains victimes de la dioxine.

En 1978, Paul Reutershan, un vétéran atteint d’un cancer de l’intestin, porte plainte contre les fabricants de l’Agent Orange, il sera vite rejoint par des milliers de vétérans du Vietnam atteint de divers symptômes, pour constituer la premiere "action de groupe" ou « class action » jamais intenté contre Monsanto. Cette affaire sera révélatrice des méthodes de la firme de St Louis lorsqu’il s’agit d’affronter la justice.

Pour obtenir gain de cause les vétérans doivent prouver qu’ils ont bien été contaminés par la dioxine présente dans l’Agent Orange lors de la guerre du Vietnam, et que cette dioxine TCDD est bien à l’origine de leurs maladies. Or pour sa défense, Monsanto répondra que la « dioxine est omniprésente dans la population américaine, l’environnement et les aliments… », ce qui est malheureusement vrai tant ce genre de pollution est répandue. Cependant les doses reçues par les vétérans sont bien supérieures aux doses que l’on peut ingérer dans un contexte normal, l’affaire n’est donc pas close.

Il faut ensuite prouver que la dioxine est un agent cancérigène par le biais d’études scientifiques qui doivent nécessairement porter sur le long terme, du fait du temps d’incubation du cancer. Monsanto possède ce genre d’étude depuis l’accident de Nitro en 1949, où plusieurs dizaines d’ouvriers furent exposés à la dioxine et qui furent suivis par le Dr Suskind. Pour prouver que la dioxine n’est pas cancérigène, Monsanto veut démontrer trente ans plus tard que les ouvriers exposés n’ont pas développé de pathologies particulières en comparaison à la population normale. C’est le Dr Roush, directeur médical de Monsanto, qui contrôlera le contenu des études de Monsanto publiées en 1980, 1983 et 1984. Comme l’on s’en doute les études de Monsanto concluront à l’absence de tout lien entre l’exposition au 2,4,5-T de l’Agent Orange et le cancer.

Les vétérans acceptent alors un règlement à l’amiable, et le 7 mai 1984 les fabricants de l’agent orange mettent sur la table 180 millions de dollars. Le juge ordonnera que 45.5% de la somme soit payée par Monsanto, en raison de la forte teneur en dioxine de son 2,4,5-T [4] C’est ainsi que 40000 vétérans recevront, selon les cas, une aide comprise entre 256 et 12800 dollars. L’affaire est close mais laisse un goût d’amertume dans la bouche des vétérans, qui doivent se contenter de dédommagements mineurs comparés aux frais de santé auxquels ils doivent faire face.

d. La population civile vietnamienne toujours victimes de la contamination du territoire par la dioxine.

Comme nous l’avons vu plus haut, dans la définition scientifique de la dioxine, celle-ci est un agent tératogène qui favorise les malformations du fœtus. Cette caractéristique a profondément marquée l’opinion publique après les révélations sur les taux hautement anormaux de mortalité prénatal et postnatal au Vietnam dûs à des malformations rares et monstrueuses. C’est à Ho-Chi-Minh-Ville que l’on trouve la maternité de l’hôpital TU DU, la plus grande du pays. Les vietnamiens l’ont surnommé le « musée de horreur de la dioxine ». Dans la maternité, se trouve un laboratoire qui conserve tous les fœtus « monstrueux » dans du formol, on peut y voir des frères siamois partageant une seule tête disproportionnée, un tronc a deux têtes, des cas d’anencéphalie (absence de cerveau), de microcéphalie (petit cerveau), mais les mots scientifiques manquent pour décrire la plupart de ces anomalies génétiques.

La docteur Nguyen Thi Ngoc, aujourd’hui retraitée, s’occupe du « village de la paix », installé dans l’hôpital, qui représente l’un des douzes centres ouverts au Vietnam pour accueillir les enfants handicapés victimes de la dioxine de l’Agent Orange. Le docteur précise que la plupart des pensionnaires souffrent de problèmes neurologiques et d’anomalies organiques graves, certains sont alités car ils sont nés sans bras et sans jambes. D’après le docteur, les cas de malformations ont commencé à se multiplier depuis le milieu des années soixante, et continue encore aujourd’hui. En 2005, l’hôpital Tu Du a recensé 800 cas d’enfants nés avec des malformations, ce qui est largement supérieur à la moyenne internationale. Aujourd’hui, d’après les autorités vietnamiennes150.000 enfants souffrent de malformations supposément dûes la dioxine et 800.000 personnes sont malades.

Cependant, aucune responsabilité n’a encore été dégagée afin d’ouvrir des poursuites judiciaires et d’obtenir des dédommagements pour les victimes de la dioxine au Vietnam. Ces malformations ne sont tout simplement pas reconnues comme étant la conséquence d’une intoxication par la dioxine TCDD de l’agent orange. Pour l’heure, parmi les treize maladies reconnues par les Etats-Unis comme étant liées à la dioxine, une seule concerne une malformation congénitale. Un manque d’étude (« occidentales ») sur le long terme est une des lacunes dans la possibilité d’ouvrir un procès contre les responsables américains. Une des rares études disponibles est celle du Dr Hoang Trong Quynh et du Dr Arnold Scheter parue en 2003 [5]. Elle rapporte l’analyse du taux de dioxine chez des habitants vivant dans le village de Bien Hoa proche d’une ancienne base américaine utilisée pour les missions d’épandages de l’Agent Orange. Les résultats ont montré des taux de dioxine élevés, supérieurs à 5 parties par milliard (ppt), avec des pointes allant jusqu’à 413 ppt, y compris chez de jeunes enfants. Le taux moyen enregistré de dioxine chez les habitants des pays occidentaux est de 2ppt. De plus, certains échantillons de sols ou de sédiments prélevés dans la région de Bien Hoa, ont révélé des concentrations de TCDD exceptionnelles, supérieures à un million de ppt…Cependant aucune étude internationale n’a encore été menée afin de prouver définitivement le lien entre les malformations et l’agent orange.

Le 20 mars 2005, l’administration Bush annonçait l’annulation d’un programme de recherche binational entre les Etats-Unis et le Vietnam, qui devait porter sur la population vietnamienne et principalement sur le lien entre l’exposition à la dioxine et les malformations congénitales. Cette décision unilatérale signifie le report de toute possibilité d’action judiciaire contre les fabricants de l’Agent Orange, dont Monsanto.






[1] D’après les estimations de Jane Mager Stellman, « The extent and patterns of usage of Agent Orange and other herbicides in Vietnam”, Nature, 17 avril 2003

[2] Le monde selon Monsanto, MM Robin, coedition La decouverte/Arte Ed.,2008, p60

[3] Le monde selon Monsanto, MM Robin, coedition La decouverte/Arte Ed.,2008, p60

[4] Peter SCHUK, Agent Orange on Trial. Mass Toxic Disasters in the Courts, Harvard University Press, Cambridge (Ma.), 1987, pp. 86-87 et 155-164. Monsanto a produit 29,5 % de l’agent orange utilisé au Viêt-nam, contre 28,6 % pour Dow Chemicals, mais certains de ses lots contenaient quarante-sept fois plus de dioxine que ceux de Dow.

[5] Arnold SCHEKTER, Hoang Trong QUYNH, Marian PAVUK, Olaf PÄPKE, Rainer MALISCH, John D. CONSTABLE, « Food as a source of dioxin exposure in the residents of Bien Hoa City, Vietnam », Journal of Occupational and Environmental Medicine, vol. 45, n° 8, août 2003, p. 781-788.

 

http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article11

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 16:54



http://lesnouvellesinternationales.blogspot.com/2007/03/uranium-appauvri.html

 

 

 

Un membre du Parlement écossais envoie le dossier de l'uranium appauvri au ministre de la Défense : La vérité sur les bombes sales ! L'assassinat de personnalités pour faire taire les opposants

 

Bill Wilson MSP, 9 février 2011

 

Uranium appauvri = bombes sales

 

      Le Dr Wilson a expliqué, « On parle beaucoup de terroristes utilisant éventuellement des "bombes sales", c’est-à-dire, d’armes émettrices de radiations affectant indifféremment toute personne dans le voisinage, mais la Zunie, le Royaume-Uni et Israël ont utilisé plusieurs tonnes d’obus à embouts d'uranium appauvri. L'uranium appauvri a une demi-vie de 4,5 milliards d'années et les poussières microscopiques d'oxyde d'uranium que produisent ces obus à l'impact peuvent s’éparpiller sur des centaines de miles et être inhalées et ingérées. Si ce ne sont pas des bombes sales, de quoi s’agit-il alors ?

 

      « Il est largement prouvé que des milliers de membres des forces armées, leurs familles et d'innombrables civils ont été et sont toujours affectés de multiples façons par l'uranium appauvri. Ils souffrent, par exemple, de mort prématurée, de problèmes respiratoires, de cancers, d’enfants mort-nés et de malformations congénitales.

 

L’assassinat de personnalités

 

      « Par ailleurs, j'ai vu assez de preuves pour penser que ceux qui sont assez courageux pour se pencher sur les effets de l’uranium appauvri risquent de perdre leur emploi et pire. L’assassinat de personnalités est un instrument dans l'arsenal de ceux qui cherchent faire taire les chercheurs de vérité. J'ai reçu des courriels attaquant grossièrement la crédibilité de l'un de mes informateurs. Malheureusement pour les défenseurs de l'uranium appauvri, j’avais déjà pu obtenir divers documents réfutant leurs allégations sans fondement. Ce fut un aperçu révélateur de la cruauté du lobby de l’uranium appauvri.

 

      « J'ai incité Liam Fox à étudier l'impact de l'uranium appauvri sur la santé du personnel des services du Royaume-Uni et des civils. Je l'ai aussi prié de :

      - reconnaître la pertinence du principe de précaution pour les conséquences sanitaires potentielles de l’uranium appauvri ;

      - respecter les résolutions de l'ONU relatives à l'uranium appauvri ;

      - cesser d'utiliser toute arme à uranium appauvri (par exemple, le projectile antichar CHARM 3 de 120 mm), et de

      - nettoyez le désordre laissé sur les théâtres de guerre où des armes à uranium appauvri ont été utilisées par les troupes alliées (ceci incluant des mesures du style huiler la poussière radioactive pour éviter qu'elle soit emportée par le vent et barricader les sites fortement contaminés, comme les chars détruits où la dépollution est irréalisable et où les enfants sont actuellement libres de jouer). »

      Le Dr Wilson a conclu en disant, « Je ne me fais pas trop d’illusions, mais il serait merveilleux que le gouvernement de coalition fasse ce qui convient, adopte une posture de haute moralité et renonce une fois pour toutes aux bombes sales. En attendant, je demande au gouvernement écossais de se pencher sur la santé des anciens combattants des forces armées et leur famille résidant ici, car j’accorde peu de foi en ce que fera le gouvernement britannique. »



Contact


Dr Bill Wilson, membre du Parlement écossais
Tel : +44 (0) 782 459 6994 / 131 348 6805 / 141 840 2772
Fax : +44 (0) 131 348 6806 / 141 889 4693
Adresse électronique : Bill.Wilson.msp@scottish.parliament.uk
Site Internet : www.billwilsonmsp.com/

Notes pour les éditeurs

 

1. Texte intégral de la lettre avec liens aux preuves

 

8 février 2011
Au très honorable député Liam Fox, ministre d'État à la Défense
Service du courrier du ministère de la Défense
Étage, Zone A
Bâtiment principal
Administration de Londres
SW1A 2HB



      Cher Monsieur Fox,

 

      Santé du personnel de service et des civils exposés à l'uranium appauvri

 

      Il existe des preuves considérables montrant que l'uranium appauvri a un effet pernicieux sur la santé et de sérieux motifs de penser que le gouvernement britannique et le ministère de la Défense ont failli à leur devoir de prendre soin de leur personnel de service et des civils.

 

      J’aimerais attirer votre attention sur cette déclaration du site du ministère de la Défense : « Il va de soi que le gouvernement considère attentivement toute donnée scientifique ou médicale sérieuse pouvant faire apparaître une incidence sur la mauvaise santé en Irak. » Vous saurez que le gouvernement britannique a effectivement tenté d'entraver l'enquête sur le lien entre uranium appauvri et mauvaise santé en votant à 65/55 contre une résolution de l'ONU sur l'uranium appauvri qui demandait instamment aux États utilisateurs d'armes à l’uranium appauvri de révéler l'endroit où elles ont été tirées quand les pays affectés par elles demandent ces informations.

 

      Vous serez au courant de la profusion croissante d’évidences sur l'incidence des problèmes de santé en Irak, que, je suppose, vous avez étudiez. Vous pourriez commencer par répondre à cet article revu par les pairs de C. Busby, M. Hamdan et E. Ariabi : Cancer, mortalité infantile et rapport de masculinité à Falloujah en Irak de 2005 à 2009, Int. J. Environ. Res. Public Health 2010, 7, 2828-2837.

 

      Il a été évoqué que la Royal Society entérine le point de vue de l’innocuité de l'uranium appauvri. La Royal Society elle-même a osé exprimer son inquiétude du fait que son document original a été mal interprété, comme le sous-entend cette affaire.

 

      J'attire votre attention sur les points suivants (documents complets joints) :

      - Preuve présentée par le Dr Keith Baverstock, département des sciences environnementales de l'université de Finlande orientale, au Comité de défense de la Chambre des députés belge sur la toxicité de l'uranium appauvri (Présentation au Comité de défense de la Chambre des députés belge le 20 novembre 2006). Notez qu’il met l'accent sur le principe de précaution, un concept apparemment inconnu des gouvernements et ministères de la Défense britanniques et zuniens, et déclare : « Je pense qu'il est clair que les évaluations des risques majeurs de l'impact sur la santé de l'uranium appauvri n'ont pas abordé le risque génotoxique, qui brille par son absence dans beaucoup d’évaluations de toxicité citées, telles que celle de Priest. Il fait aussi cas du fait qu'aucune instance particulière, autant que nous le sachions, n’a reçu la responsabilité de produire les preuves nécessaires montrant que les poussières d'oxyde d’uranium appauvri ne représentent aucun danger pour la santé.


      - De la BBC, en date du 1er novembre 2006, un article cite le Dr Baverstock attaquant des rapports selon lesquels l’uranium appauvri serait relativement inoffensif (Périls ignorés de l'uranium appauvri).


      - Preuve présentée par le Dr Chris Busby, secrétaire scientifique du Comité européen sur la radioprotection, réfutant l'article du ministère de l’Intérieur sur les effets de l'uranium appauvri.


      - Preuve présentée par le Dr Chris Busby, réfutant l’affirmation de la Royal Society selon laquelle l'uranium appauvri ne présente que peu de risques.


      - Preuve présentée par Martin Hooper, professeur émérite de chimie médicinale à l'université de Sunderland, réfutant aussi l'allégation de la Royal Society selon laquelle l'uranium appauvri ne présente que peu de risques.


      - La Royal Society a elle-même déclaré qu’« à la fois soldats et civils sont en danger à court et long terme » (Des scientifiques exhortent au nettoyage pour protéger les civils. La Royal Society explique bien clairement le danger de l’uranium appauvri).


      - Une notice explicative remise au personnel de service du Royaume-Uni indique clairement que l'uranium appauvri « a le potentiel de nuire à la santé. »


      - La documentation du Dr Major Doug Rokke, employé par l'armée zunienne pour imaginer des protocoles de traitement sans danger de l’uranium appauvri, cite des preuves considérables de ses effets et présente la preuve d’une politique délibérée répression, démenti et dissimulation, de la part des gouvernements et ministères de la Défense zuniens et britanniques.


      - Au moins deux anciens employés des services du Royaume-Uni ont été constatés, par voie médico-légale, souffrir des suites d'une exposition à l’uranium appauvri. L’un a obtenu une pension en appel sur cette base, et l'autre a été trouvé mort à la suite de l’exposition à ce produit (Premiers dommages-intérêts pour déclaration d’empoisonnement  par l'uranium appauvri « ; et « Communiqué de presse : La NGFVA (Association nationale des anciens combattants du Golfe et leurs familles) des vétérans de la guerre du Golfe soutient les constats et préoccupations des coroners).


      - « Les gouvernements [britanniques] successifs se sont opposés aux demandes d’enquête publique sur les effets nocifs des munitions à l’uranium appauvri pour éviter des réclamations d'indemnisation pouvant leur coûter des centaines de millions de livres » (Moins de 10 soldats de la Guerre du golfe ont été empoisonnés par l’uranium).


      - Datée 1er mars 1991, une note de service de l'armée zunienne ordonne de supprimer les informations concernant les effets de l’uranium appauvri sur la santé.


      - Un article intitulé Question d'intérêt, qui est une « note de service de l’Agence de défense nucléaire, » a été écrite par Gregory K. Lyle, lieutenant-colonel zunien, au sujet de ce qui « peut, doit ou devrait être fait en matière de règlement avec les millions de projectiles à l'uranium appauvri déployés » en Irak. Elle indique que les procédures de nettoyage « n'étaient pas destinées à pourvoir aux transports des milliers d'obus à l’uranium appauvri de la restauration du site. » Il poursuit en notant, « Comme les équipes de désamorçage des explosifs et munitions, les unités de combat au sol, et les populations civiles d'Arabie saoudite, du Koweït et d'Irak sont de plus en plus en contact avec des munitions à l’uranium appauvri, nous devons nous préparer à traiter les problèmes potentiels. » De plus, « Les particules alpha (poussière d'oxyde d'uranium) des projectiles déployés sont un problème de santé, mais les particules bêta des fragments et des obus intacts sont une grave menace pour la santé, avec un taux d'exposition possible de 200 millirems à l’heure au contact. » Le mémo prévient que les directives spécifiques du ministère de la Défense concernant l'élimination du matériel à l’uranium appauvri dans la phase de restauration suivant le combat font actuellement défaut. « L'auteur espère que l'expression de nos préoccupations sur les effets secondaires de l’usage de l'uranium appauvri aidera à assurer la protection de nos troupes et alliés. » Cette note n'est pas datée. Le Dr Rokke dit l'avoir reçue aux alentours de la même époque où il a reçu la note de Los Alamos en 1991.


      - L'État britannique a déjà tenté de nier les effets des radiations sur le personnel de service (Avis : La lutte contre l'héritage des essais nucléaires de la Grande-Bretagne).


      - Le témoignage du Dr Asaf Durakovic, ancien chef de médecine nucléaire à l’hôpital des anciens combattants de Wilmington dans le Delaware, semble montrer une tentative délibérée (et potentiellement criminelle) d’étouffement des informations sur les effets de l'uranium appauvri et l'impitoyable exposition à lui du personnel des services (The NI Interview. Asaf Durakovic. Felicity Arbuthnot rencontre un honorable scientifique combattant au nom des vétérans zuniens de la Guerre du golfe).


      - En 1990, l’Autorité sur l’énergie atomique britannique a envoyé au gouvernement un rapport estimant que, si 50 tonnes d'uranium appauvri étaient laissées dans la région du Golfe où il devait y avoir une guerre, cela entraînerait environ 50.000 morts supplémentaires par cancer en dix ans. En 1999, des experts ont estimé qu'il pourrait rester 900 tonnes d'uranium appauvri dispersées par le vent (L’héritage empoisonné. de la guerre. Felicity Arbuthnot enquête à travers le monde sur la propagation du cancer et les malformations depuis la Guerre du golfe).


      - Un article de Vanity Fair résume le dossier contre l'uranium appauvri tel qu'il se présentait en décembre 2004. Il se réfère aux travaux du Dr Asaf Durakovic et du Major Doug Rokke, aux tentatives manifestes de les faire taire ou de les écarter quand leurs conclusions se montrent inopportunes, et aux expériences de divers membres du personnel de service et d’ouvriers de Zunie exposés à l'uranium appauvri. (Armes d’autodestruction. Est-ce que le syndrome de la Guerre du golfe — peut-être causé par les munitions du Pentagone — fait beaucoup de victimes chez GI en Irak ?)



      J'espère que vous ne continuerez pas à fermer les yeux sur les preuves considérables qui existent et à refuser de prendre des mesures adéquates pour enquêter sur l’impact de l'uranium appauvri sur la santé du personnel des services du Royaume-Uni et des civils. Je vous demande de :

      - reconnaître la pertinence du principe de précaution pour les conséquences sanitaires potentielles de l’uranium appauvri ;

      - respecter les résolutions de l'ONU relatives à l'uranium appauvri ;

      - cesser d'utiliser toute arme à uranium appauvri (par exemple, le projectile antichar CHARM 3 de 120 mm), et de

      - nettoyez le désordre laissé sur les théâtres de guerre où des armes à uranium appauvri ont été utilisées par les troupes alliées (ceci incluant des mesures du style huiler la poussière radioactive pour éviter qu'elle soit emportée par le vent et barricader les sites fortement contaminés, comme les chars détruits où la dépollution est irréalisable et où les enfants sont actuellement libres de jouer). »

      Je vous remercie par avance d'agir pour protéger la santé à la fois du personnel des services du Royaume-Uni et des civils en Irak, au Kosovo, en Bosnie et en Afghanistan.



2. Diffusions apparentées antérieures



Original : www.billwilsonmsp.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1071&Itemid=2
Traduction copyleft de Pétrus Lombard


Mardi 15 Février 2011
http://www.alterinfo.net/La-verite-sur-les-bombes-sales-a-l-uranium-appauvri_a55233.html
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