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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 02:44

armes-uranium-j.jpg

 

 

Imaginez un instant ce à quoi ressemblera le champ de bataille du futur : avions sans pilote volants dans les airs, robots de combat sur le terrain, des missiles intelligents traquant leurs cibles. Maintenant, imaginez que tout cela ne peut être détecté sur les écrans radars.

Cela peut semble être de la fiction mais cela se passe pourtant bien. Une société israélienne appelée Nanoflight développe actuellement une peinture spéciale qui rend les drones, les missiles, les engins de combats tout simplement invisibles. Ou, pour être plus précis, ils deviennent très difficile à détecter.

Le stade critique, dans le développement de la peinture, qui a tee développée dans un laboratoire de nanotechnologies, a été récemment conclu, et une série de tests a été menée avec succès cette semaine. Pour les essais, une mince couche de la matière a été peinte sur des missiles factices, et les ondes radar qui leur était envoyées ont eu des difficultés à les détecter.

Les particules de peinture ne font pas que les missiles disparaissent complètement des radars, mais font qu'il est extrêmement difficile d'identifier avec certitude l'objet comme un missile. A l'avenir, cette découverte permettra à un missile ou un avion de diminuer significativement sa signature radar.

Même si ils ne disparaissent pas entièrement des écrans, cette technologie est une méthode beaucoup plus rentable de se soustraire à la détection radar que l'achat de l'avion furtif américain pour 5 milliards de dollars.

Comment cela fonctionne ? Afin de localiser les objets, l'émetteur radar envoie des ondes électromagnétiques. Lorsque ces ondes heurtent un objet, elles sont dispersées dans toutes les directions, avec certaines d'entre elles qui sont renvoyées vers le radar lui-même. La réception d'un signal régulier indique la présence d'un objet.

Les nanotechnologies développées enveloppent l'objet, absorbent les ondes radio émises par le radar, et les libèrent comme de l'énergie thermique dispersée dans l'espace. Ce faisant, le matériel déguise l'objet, rendant difficile son identification par le radar.

« Nous n'en sommes qu'au début, et découvrons de nouveaux mondes tous les jours, » a déclaré Eli Shaldag, un ancien responsable des forces aériennes israéliennes qui a travaillé sur le missile Hetz (Arrow). Il fait actuellement partie du département des applications militaires de Nanoflight.

« Il s'agit d'une percée avec le potentiel de changer les règles du jeu sur le champ de bataille, » a déclaré Shaldag.



http://www.juif.org/defense-israel/133162,la-nouvelle-arme-secrete-d-israel.php

 

 

 

 

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 03:26
Et voici la bombe bio

C'est l'écrivain Hernando Calvo Ospina qui le raconte sur son blog : l'armée colombienne se met à la mode écolo et annonce les bombes « intelligentes ». Voici ce que nous dit l'amigo Hernando :

« Comme le dit un communiqué militaire, l'innovation réside dans le fait qu'elles seront “ écologiques ”, car fabriquées avec des “ explosifs biodégradables, qui cherchent à protéger la population civile des attaques indiscriminées ou des accidents ”. Texto.

Le journal El Tiempo de Bogota note à ce sujet : “ Les bombes que fabrique Indumil, outre le fait d'offrir une meilleure précision, possèdent un composant écologico-humanitaire. En collaboration avec différentes universités, elle a travaillé à l'élaboration d'explosifs ‘biodégradables’. ” Encore une fois, c'est ce qui est écrit mot pour mot, bien que cela paraisse insensé. »


http://www.rue89.com/planete89/2010/06/16/et-voici-la-bombe-bio-155108
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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 00:45

 

L’Iran donne un nouveau radar à la Syrie - © Juif.org
L’Iran a fourni a la Syrie un nouveau système de radar avancé qui pourrait lui fournir une possibilité d’alerte rapide en cas de raid israélien sur ses installations nucléaires, a déclaré jeudi le Wall Street Journal, citant des responsables israéliens et américains.
 
Selon le rapport, les renseignements recueillis par le radar pourraient également servir au Hezbollah pour augmenter ses défenses et améliorer la précision de ses missiles.
 
L’Iran et la Syrie ont réfuté le transfert de tout radar.
 
« L’Iran s’est engagée dans le développement des renseignements syriens et des capacités de détection aériennes, et des représentants iraniens sont présents en Syrie dans ce but précis, » a déclaré au journal l’unité porte-parole de Tsahal. « L’assistance radar est uniquement une expression de cette coopération. »
 
Placer un radar avancé en Syrie est fortement dans l’intérêt de Téhéran, ont déclaré ces responsables, vu qu’il fournira à l’Iran une meilleure visibilité de l’espace aérien israélien et pourrait server d’alerte avancée contre un raid israélien contre les installations nucléaires iraniennes.
 
L’intérêt de la Syrie dans un système de radar avancé est probablement motivé par le raid de l’aviation israélienne contre un réacteur nucléaire en construction sur le territoire syrien, en 2007, alors que les défenses antiaériennes syriennes avaient lamentablement échoués à repousser, voir même à détecter l’attaque.

http://www.juif.org/defense-israel/132160,l-iran-donne-un-nouveau-radar-a-la-syrie.php
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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 16:24

Désarmement nucléaire : est-ce l’avènement d’un monde plus juste ?

 

 

 

 

« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième. »
Albert Einstein

Vendredi 28 mai, un jour ordinaire pour une décision extraordinaire. Pour la première fois, l’Assemblée des 189 pays, Etats-Unis compris, convient de la nécessité d’aller vers la dénucléarisation du Moyen-Orient en invitant Israël à se conformer au TNP. Expliquons de quoi il s’agit. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) est un traité international conclu en 1968. Il vise à réduire le risque que l’arme nucléaire se répande à travers le monde, et son application est garantie par l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea). Il est entré en vigueur le 5 mars 1970. Il a été reconduit pour une durée indéterminée en 1995, « à la condition exigée par les pays arabes concernant Israël, que des efforts de désarmement soient conduits avec ce dernier ». Le principe de base du TNP repose sur la discrimination opérée entre les États dotés de l’arme nucléaire ayant fait exploser un engin nucléaire avant le 1er janvier 1967 (Edan), et les autres États, non dotés de l’arme nucléaire (Endan) : les premiers (États-Unis, Urss, Royaume-Uni, France, Chine), sont également membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU(1).

Le traité est censé favoriser les usages pacifiques de l’atome, en affirmant le droit inaliénable de toutes les parties au traité à développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. L’Inde a réalisé une explosion nucléaire le 18 mai 1974, ensuite de nouveaux essais les 11 et 13 mai 1998. Le Pakistan a développé l’arme nucléaire. Les 28 et 30 mai 1998, le Pakistan procédait à 6 essais nucléaires avant de déclarer un moratoire unilatéral le 11 juin 1998. Israël a entretenu le flou sur sa capacité nucléaire afin de conserver une force de dissuasion vis-à-vis des Arabes. Le technicien israélien, Mordechai Vanunu, a révélé au Sunday Times, le 5 octobre 1986, que son pays dispose de l’arme nucléaire. Selon ses informations, Israël disposerait d’un arsenal de 100 à 200 ogives.(1)

Le droit des uns , le devoir des autres

On le voit : il y a ceux qui ont le feu nucléaire et ceux qui n’y ont pas droit. Pour le philosophe Manuel de Dieguez, cette anomalie est un fait, il nous explique cet équilibre de la terreur et comment la France a tout fait pour sauter le pas et devenir le quatrième pied du quadripode nucléaire à côté des Etats-Unis, de la Grande- Bretagne et de la Russie. Ecoutons- le : « A l’occasion de sa visite d’Etat de trois jours en Chine, M. Nicolas Sarkozy a redit que la bombe iranienne mettrait l’équilibre mondial en danger. (...) Le concept même d’équilibre est un exorcisme sonore. En revanche, il est possible d’observer une succession de micro-déséquilibres dont l’enchaînement, hasardeux par définition, sécrète le mythe d’une continuité qu’on couronne des lauriers d’ un destin. (...) Hubert Védrine confessait que la fameuse "communauté internationale", dont il est convenu d’invoquer l’oracle, n’existe que dans les imaginations. (...) Naturellement, la France gaulliste a sagement commencé par se doter de l’apocalypse mécanique, puis elle a signé sans rechigner davantage le fameux traité de ligotage universel de saint Matamore ; et elle n’a rien demandé de plus que de profiter au passage du monopole d’une apocalypse mythique dont l’Angleterre, Etats-Unis et la Russie étaient encore seuls à se partager l’outrance. (...) »(2)

Décrivant le discours du président iranien à l’occasion de la Conférence sur le désarmement il écrit : Le 3 mai 2010, M.Ahmadinejad s’est donné à nouveau le luxe d’exposer, sans danger immédiat pour son pays et devant l’aréopage complet de l’Assemblée des Nations unies, la cécité anthropologique à laquelle le monde se trouve actuellement livré. Certes, la presse et la radio françaises se sont contentées de relater que le malheureux avait « prononcé une diatribe contre les puissances nucléaires » et que huit délégations vertueuses, dont l’américaine, l’anglaise, la française et l’allemande, ainsi que M.Ban Ki-moon avaient quitté la salle avec des mines hypocritement outragées. Mais M.Ban Ki-moon est néanmoins revenu en séance avant la fin du discours sacrilège ! Les mêmes médias ont également oublié de souligner que ce chef d’Etat a été applaudi à tout rompre par les autres démocraties et que la petite Suisse elle-même a osé déserter sa neutralité pour condamner l’immoralité des grands Etats qui menacent les petits de les pulvériser. En vérité, le discours du 3 mai n’était que le premier étage de la fusée dont le second allait placer M.Ahmadinejad et l’Iran sur orbite planétaire(...).(2)

Ainsi, dans le ronronnement des certitudes d’un autre âge, les pays occidentaux, Etats-Unis en tête et leurs acolytes de la vieille Europe (Grande-Bretagne et France) se frottaient les mains, ils auraient réussi à convaincre les deux autres pays du Conseil de sécurité de la nécessité de sanctions contre l’Iran pour son programme nucléaire. Justement et contre toute attente, deux pays « hors Communauté internationale selon la doxa occidentale », au nom des 190 pays de la réelle communauté internationale et en leur nom, ont donné une chance à l’Iran et à la paix, il s’agit du Brésil et de la Turquie, nouveaux venus qui ont pu arracher un accord à l’Iran qui accepte, ce faisant d’enrichir ses 1200 kg d’uranium en Turquie de 3,5 à 20%. Cet accord eut l’effet d’une bombe qui déstabilisa le landerneau occidental. Pour la première fois, des pays du Sud ont décidé de ne pas se laisser faire au sein du Conseil de sécurité. Désormais, plus rien ne sera comme avant ; le Sud demande des comptes au Nord et n’est plus tétanisé par le mythe du « magister dixit ».

On comprend la perturbation causée dans le landerneau occidental. Le journal Le Monde rapporte : l’accord tripartite sur l’enrichissement d’uranium iranien signé le 17 mai entre Téhéran, le Brésil et la Turquie n’est pas du goût de Washington. La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a fustigé, jeudi 27 mai, ce rapprochement, assurant que Washington était « en grave désaccord avec la diplomatie brésilienne vis-à-vis de l’Iran ». Selon Mme Clinton, la solution turco-brésilienne affaiblit considérablement la position des autres pays de la communauté internationale. « Nous pensons que faire gagner du temps à l’Iran, permettre à l’Iran d’ignorer l’unité internationale qui existe à propos de son programme nucléaire rend le monde plus dangereux et non moins incertain. » Une accusation que le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a balayé en estimant que les détracteurs de l’accord « sont jaloux ». « Parce que le Brésil et la Turquie se sont engagés et ont obtenu un succès diplomatique que certains pays ont tenté en vain de négocier pendant plusieurs années », a-t-il ensuite expliqué, en compagnie du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à Brasilia. Selon Lula, seuls les pays possédant l’arme atomique s’opposent au compromis obtenu par son pays et la Turquie. Brasilia et Ankara sont opposés à des sanctions directes.(3)

Par ailleurs, il n’est pas étonnant que la position du directeur général de l’AIEA soit celle d’une fin de non-recevoir. Joëlle Stolz du Monde écrit : Le directeur général de l’Aiea, Yukiya Amano, a reçu des diplomates iraniens, lundi 24 mai à Vienne, une lettre de notification de l’accord tripartite signée par le chef de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne, Ali Akbar Salehi. Si l’Aiea et les Occidentaux du Groupe de Vienne (Etats-Unis, France et Russie) l’acceptent, cela peut « ouvrir la voie à une solution négociée », a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.(4)

En fait, la « coalition hétéroclite » du Conseil de sécurité commence à s’effriter. La Chine pour sa part, a salué l’accord, contrairement aux Occidentaux qui l’ont accueilli avec méfiance. « Nous soutenons cet accord, nous y attachons de l’importance », a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu. « Nous espérons que cela aidera à promouvoir une solution pacifique de la question du nucléaire iranien ». La Russie a salué l’accord mais jugé nécessaires de nouvelles consultations pour répondre aux questions en suspens.(5)

Le coup d’éclair à l’actif de ces peuples d’en-bas, de ces presque deux cent pays dont la voix était inaudible, concerne justement l’accord par consensus sur le TNP : Deux journalistes du Monde faisant d’une rare partialité, écrivent : Un document final sur le nucléaire a été approuvé aux Nations unies : après une volte-face des Etats-Unis qui met Israël sous pression. Un accord a été conclu, vendredi 28 mai, sur la tenue en 2012 d’une conférence sur la dénucléarisation du Moyen-Orient, région où Israël est le seul Etat détenteur de la bombe (sans le reconnaître). Le contenu de cette conférence sur « l’établissement d’un Moyen-Orient libre d’armes nucléaires et de toutes autres armes de destruction massive » doit encore être précisé. Elle sera convoquée par le secrétaire général de l’ONU. Elle est destinée à mettre pour la première fois autour de la table, l’ensemble des pays du Moyen-Orient, y compris l’Iran, qui ne reconnaît pas Israël. Le texte approuvé par les 189 pays signataires du TNP, réunis à New York souligne en outre « l’importance » de voir Israël rejoindre le TNP, ce que l’Etat juif a toujours refusé. Ni l’Inde ni le Pakistan, deux Etats qui comme Israël détiennent la bombe sans adhérer au traité, ne sont en revanche mentionnés.

Le chantage permanent

« Les Etats-Unis ont opéré un retournement complet dans la mesure où la délégation américaine avait jusque-là refusé que le document singularise Israël, alors que l’Iran n’est pas mentionné. Mardi 1er juin à Washington, où il sera question du processus de paix au Proche-Orient. (...) L’Iran, contre lequel les grandes puissances préparent de nouvelles sanctions à l’ONU, a cependant objectivement remporté un succès à New York, car le document final, à l’inverse de ce que souhaitaient au début les Occidentaux, en particulier la France, ne le désigne pas comme pays violant le régime de non-prolifération. Le document approuvé est hybride et marque les limites du consensus sur le nucléaire. (...) Cette avancée résulte de compromis passés au fil des semaines, à New York, entre d’un côté les "émergents" et les non-alignés, et de l’autre, les Etats nucléaires, auxquels il a été reproché de ne pas faire assez en matière de désarmement. »(6)

On remarquera avec regret les dérives du journal Le Monde avec les écrits tendancieux des deux journalistes qui commencent par un titre visant à présenter Israël - qu’ils intronisent Etat juif pour reprendre l’expression sioniste - comme une victime se permettant de faire des commentaires et de distribuer des bons et des mauvais points. Toute la trame du texte est de ce fait un plaidoyer pro-israélien. L’Iran, justement, a applaudi l’accord par la voix du représentant de l’Iran à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Ali Asgar Soltanieh. Il s’est félicité de ce « pas en avant vers la création d’un monde sans armes nucléaires ».

Pour rappel, dans le feuilleton des tentatives de dénucléarisation du Moyen- Orient, nous citons deux tentatives pour amener Israël à signer le TNP. Olmert et son gouvernement, écrit Marcel Poznanski, ont affirmé qu’Israël était en danger, que les ennemis voulaient la destruction de l’Etat d’Israël. Peut-on croire une seconde à la possibilité de l’anéantissement d’Israël par les pays arabes ? Le chantage est permanent sur les pays du Moyen-Orient. Ils ne comprennent pas pourquoi il leur est interdit de posséder l’arme atomique pour rentrer dans l’équilibre de la terreur. De plus, on leur interdit de maîtriser le nucléaire civil. Pour rappel. (...) A la réunion annuelle de l’Aiea, 15 pays arabes ont présenté le projet de résolution suivant : « L’adhésion d’Israël au TNP afin d’assurer un caractère universel au TNP au Moyen-Orient et de permettre la mise en place d’une zone sans armes nucléaires dans cette région. » Une proposition d’ajournement sine die a été adoptée sur proposition du Canada et de l’Union européenne ! (7) On se souvient que par le passé, le voeu « Un Moyen-Orient dénucléarisé » a toujours été le voeu de la réelle communauté internationale, notamment des pays arabes. Ainsi en septembre 2007, un Moyen-Orient dénucléarisé a été le grand thème du 4e jour de l’Assemblée générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique. L’Assemblée générale de l’Aiea avait adopté le 20 septembre 2007, avec 53 voix pour, 47 abstentions et deux contre, une résolution sommant Israël à adhérer rapidement au TNP.(8)

Depuis, même El Baradei, directeur général de l’Aiea, a eu toutes les peines du Monde dans ses discussions à Tel Aviv, non seulement il n’y eut aucun contrôle, mais de plus il fut protocolairement reçu à la limite du politiquement correct. C’est dire si l’accord du 29 mai constitue un tournant avec la « volte-face » des Etats-Unis qui, pour la première fois, n’ont pas bloqué la résolution.

L’accord de la conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), a été globalement bien accueilli, mais a irrité Israël qui a indiqué le 29 mai qu’il ne participerait pas à la mise en oeuvre de l’accord. « Cette résolution est profondément hypocrite et défaillante. Elle ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés. » A Bruxelles, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a salué « avec enthousiasme » le texte. « L’UE va immédiatement s’atteler à la préparation de sa contribution au processus d’application de la résolution sur le Proche-Orient », a-t-elle indiqué.(9)

Que faut-il en conclure ? L’Occident ne sera plus le seul à décider du sort du Monde. Il pourra encore perdurer par des ruses, voire des guerres. De nouveaux pays émergent. Dans cette partie d’échec des grands, Ahmadinejad est sorti grandi. Il faut espérer que le crédit qu’il a pour son sacerdoce d’un bannissement total du nucléaire militaire, soit concrétisé dans les faits et que la sagesse persane acculturée par l’Islam puisse permettre à ce pays de jouer un rôle modérateur dans une région qui a grand besoin de stabilité. S’agissant de la Turquie héritière de l’Empire Ottoman, qui, faut-il le rappeler, avait fait régner la paix pendant 600 ans sur 3 continents avec des peuples de cultures et de religions différentes, étonne favorablement. Puisse-t-elle jouer ce rôle de charnière entre la vieille Europe et la Renaissante Asie. L’Europe devrait revoir fondamentalement son parti pris chauvin et l’inviter à rejoindre l’Europe.

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4590#

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 04:09

Netanyahu va demander à Obama des bombes à charge pénétrante contre l'Iran

Bombe à charge pénétrante (Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou profitera de sa visite à Washington cette semaine pour demander aux Etats-Unis de lui fournir des armes de pointe nécessaires à d’éventuelles frappes sur les sites nucléaires de l'Iran, rapporte le Sunday Times (1).  
 
 Avant son départ, dimanche soir, M. Netanyahu s’est plié aux exigences américaines et promis à l'administration du président américain Barack Obama qu'Israël ferait plusieurs gestes de bonne volonté envers les Palestiniens.  
 
 Selon l'hebdomadaire londonien, Netanyahou demandera une contre-partie à ces concessions, en exigeant du plus proche allié d'Israël de fournir à l’armée israélienne des bombes sophistiquées de type "bunker-buster » [ndt : bombe à charge pénétrante], nécessaires pour atteindre les installations nucléaires de l'Iran, dont beaucoup sont enfouies sous terre.  
 
 Le prédécesseur d'Obama, George W. Bush, est présumé avoir refusé de précédentes demandes israéliennes concernant des bombes GBU-28, ainsi que la mise à niveau d'avions ravitailleurs qui permettraient un raid aérien à longue portée sur l'Iran.  
 Mais Netanyahou risque d’avoir une tâche difficile devant lui pour persuader Obama d’armer Israël pour des frappes préventives car la stratégie américaine actuelle semble favorable à une mission diplomatique, plutôt que militaire, dans la solution au différend entre l'Iran et l'Occident.
 
 Toutefois, les informations indiquant samedi que les États-Unis étaient en train d’acheminer 387 bombes de type « bunker-buster » sur sa base aérienne sur l'île de Diego Garcia dans l'Océan Indien semblent indiquer que, malgré ses efforts diplomatiques, Obama n'a pas exclu une frappe américaine en Iran (2).
 
 (1)    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/middle_east/article7069724.ece
 
 (2)    http://www.haaretz.com/hasen/spages/1157052.html
 
  Traduit de l’anglais par Altynbek Bizhanov pour Alterinfonet.
 
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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 03:01
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Le bouclier antimissile et la première frappe


par Manlio Dinucci*, Tommaso di Francesco


Le projet de bouclier antimissile états-unien pose de nombreuses questions en terme de faisabilité, de coût et de positionnement. Cependant, la principale interrogation porte sur la philosophie même de cette arme. La dénomination de « bouclier » lui donne une allure exclusivement défensive, mais lorsqu’on considère « l’équilibre de la terreur », la défense signifie l’impunité. Et l’impunité de l’un est une menace pour tous.

Les missiles RIM-161 SM-3 sont fabriqués par Raytheon et équipent d’ores et déjà l’US Navy, et les marines du Japon et des Pays-Bas. Ils sont conçus pour être tirés depuis des navires de guerres positionnés à proximité des cibles. Ils sont destinés à intercepter des missiles balistiques. En 2008, un SM-3 a été utilisé avec succès pour détruire un satellite espion US en perdition à 247 km d’altitude. En situation de guerre, les SM-3 doivent être combinés avec un système de combat capable de détecter, rechercher et poursuivre une grande quantité de missiles à la fois, tel que l’Aegis développé par Lockheed-Martin.


C’est désormais certain : les Etats-Unis installeront en Europe un nouveau « bouclier » antimissile. On clarifie ainsi l’équivoque savamment diffusée par les médias, selon laquelle le président Obama avait renoncé au plan, lancé par le Président Bush et auquel la Russie s’est fortement opposée. Comment se sont passées les choses, c’est ce qu’a expliqué au New York Times le secrétaire à la Défense Robert Gates, passé de l’administration Bush à celle d’Obama. C’est lui qui, en décembre 2006, recommande aux USA d’installer 10 missiles intercepteurs en Pologne et un radar en République Tchèque. Lui encore qui, en septembre 2009, recommande au président Obama de mettre ce plan de côté pour le remplacer par un autre « plus adapté ». Et conclut donc : « Nous sommes en train de renforcer, pas d’effacer, la défense balistique en Europe ».

Dans la première phase, qui sera complétée en 2011, les Etats-Unis installeront en Europe des missiles intercepteurs SM-3 embarqués sur des navires de guerre. Dans la deuxième, qui deviendra opérationnelle vers 2015, ils installeront une version plus puissante de ces missiles, avec des bases terrestres, en Europe centrale et méridionale. La Roumanie et la Bulgarie ont déjà mis à disposition leur territoire. En Pologne, l’installation d’une batterie de missiles Patriot est déjà en cours. Elle est servie par un escadron de 100 GI’s, dans la ville baltique de Morag, à 50 km environ de la frontière russe. Arriveront alors les SM-3 à bord de navires US, déployés en Mer baltique et, ensuite, les missiles plus puissants installé sur terre. Le radar fixe, qui aurait du être installé en République tchèque, sera remplacé par un système plus performant combinant des avions, des satellites et des senseurs terrestres. L’Italie aussi, selon toute probabilité, accueillera des missiles et autres composantes du « bouclier » états-unien. C’est ce que confirme directement Gates lui-même, quand il parle de leur installation en Europe méridionale. Il faut rappeler ici que l’Italie a déjà adhéré au plan du « bouclier », à travers un accord signé par le gouvernement Prodi en février 2007.

Le « bouclier » antimissile, que les Etats-Unis veulent installer en Europe, est-il un système défensif ou offensif ? Pour le comprendre, il suffit de penser à deux guerriers antiques qui s’affrontent : l’un est armé d’une épée, l’autre d’une épée et d’un bouclier. Le second est avantagé parce qu’il peut attaquer et frapper, en se protégeant des coups de l’adversaire avec son bouclier. Si un jour les Etats-Unis réussissaient à réaliser un « bouclier » antimissile fiable, ils disposeraient d’un système non pas de défense mais d’offensive : ils seraient en mesure de lancer la première frappe contre un pays doté lui aussi d’armes nucléaires, en se fiant à la capacité du « bouclier » de parer d’éventuelles représailles. C’est justement pour ça que les USA et l’URSS avaient stipulé en 1972 le Traité ABM qui interdisait de tels systèmes ; mais l’administration Bush l’enterra en 2002. Le président Obama a annoncé son intention de réduire l’arsenal nucléaire états-unien en négociant un nouveau traité START avec la Russie ; mais il a réaffirmé que les Etats-Unis conserveront une « dissuasion nucléaire sûre et efficace ». Il ignore ainsi la requête avancée par six pays européens (parmi lesquels la Belgique et l’Allemagne), que Washington retire les armes nucléaires disposées en Europe. Ce n’est pas tout : selon les analystes du New York Times, la stratégie qui sera annoncée dans la prochaine Nuclear Posture Review prévoit le recours à la première frappe même contre des pays non dotés d’armes nucléaires mais qui détiendraient des armes chimiques ou biologiques.

A Washington, on continue à répéter que le « bouclier » en Europe n’est pas dirigé contre la Russie, mais qu’il servira à faire face à la menace de missiles iraniens. A Moscou on considère cela au contraire comme une tentative d’acquérir un avantage stratégique décisif sur la Russie. Il est clair en effet que le nouveau plan, par rapport au précédent, prévoit un nombre plus important de missiles déployés encore plus près du territoire russe. En outre, comme ils seront contrôlés par les USA, personne ne pourra savoir s’ils sont intercepteurs ou si ce sont des missiles pour une attaque nucléaire. Et, avec les nouveaux systèmes aérotransportés et satellitaires, le Pentagone pourra surveiller le territoire russe plus efficacement que ce qu’il peut le faire aujourd’hui. Le « bouclier », contre lequel la Russie entend lutter avec des « méthodes adaptées et asymétriques », ne servira donc pas — comme le déclare Gates — à protéger le territoire européen, où sont déployés 80 000 GI’s, en créant une « Europe plus sûre ». Il servira à créer de nouvelles tensions, en justifiant ainsi un renforcement ultérieur de la présence militaire US en Europe.

 Manlio Dinucci

Géographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Geograficamente. Per la Scuola media (3 vol.), Zanichelli (2008) ; Escalation. Anatomia della guerra infinita, DeriveApprodi (2005).



http://www.voltairenet.org/article164434.html
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