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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 03:58

Président élu sur le point d'être renversé

par les USA (comme au Honduras récemment

ou par ex au Chili Allende) pour

raisons de prédation et de domination


 

 

 

24 Julio 2010 cubadete traduit par danielle

Bleitrach pour changement de société

Une intervention directe du gouvernement des États-Unis dans une opération militaire planifiée pour séquestrer ou pour assassiner le président Hugo Chávez, ainsi que pour renverser le gouvernement constitutionnel, a été révélée  au mandataire vénézuélien par une source de confiance, par l’entremise d’ une lettre reçue le 23 juillet dernier.

La missive envoyée depuis un territoire nord- américain explique que « la phase de la préparation de la communauté internationale avec l’aide de la Colombie est en pleine exécution (…),ce qui s’est passé jeudi à l’OEA est une partie du plan initial, un pion qu’ils ont avancé », a indiqué la source.

 

Chávez lui-même a rendu public le contenu de la lettre lors du  discours qu’il a prononcé au Panthéon National, durant l’acte commémoratif de la Naissance du Libérateur,  Simón Bolívar, en indiquant que cette source l’a alerté sur d’autres événements, « y compris avant 2002 « .

Conformément à l’information de la dite source, l’intervention directe des États-Unis  obéit au fait à ce que, selon leurs conclusions, « les seuls Colombiens, ne pouvaient pas exécuter l’opération dans le court terme, de telle sorte qu’ils ont directement décidé d’y être impliqués ».

la lettre a ajouté que même s’il y avait des actions et des échéances programmées pour le  26 Septembre  (date des élections parlementaires), ils sont en train d’anticiper sur leur propre agenda et « ils unissent la phase de préparation avec celled’exécution (…), pour cette raison ils font des mouvements qui devaient être  exécutés ultérieurement. « .

« Ce qui est lié au déplacement d’une force massive de frappe(…) jusqu’au Costa Rica sous prétexte de la lutte contre le trafic de stupéfiants. La vérité est  que sa mission est  d’appuyer les opérations militaires de manière ouverte », prévient l’informateur dans la missive.

Quelques données du plan

La connexion entre le gouvernement d’Alvaro Uribe et le Département d’État nord-américain dans des actes d’ingérence et d’agression contre le Venezuela et d’autres pays de l’ALBA, a été dénoncée par  Hugo Chávez lui-même, en maintes occasions.

L’existence de cette connexion été aussi dénoncée par d’autres mandataires de l’Amérique latine, comme Raphaël Correa, qui a dénoncé la violation de la souveraineté équatorienne 1 mars 2008, avec l’incursion d’effectifs de l’armée colombienne sur le territoire de ce pays.

Dans son allocution de ce 24 juillet, le président Chávez a commenté que « le mouvement de la flotte yankee au Costa Rica (…), coincide parfaitement avec ce qui est exprimé  dans cette communication » ce qui impliquerait une menace éventuelle contre le Venezuela, le meurtre ou la séquestration de son Président et une tentative de renversement du gouvernement.

Le débarquement récent de sept mille marines au Costa Rica ce n’est pas le seul événement qui indique l’existence du plan d’agression dénoncé au Président Chávez.

La réactivation de la Quatrième Flotte et de sa patrouille pour « garantir la sécurité maritime à la Mer Caraïbe, en Amérique centrale et en Amérique du Sud »; (http: // www.southcom.mil/AppsSC/news.php ? StoryId=1262) le 12 juillet 2008; ainsi que l’installation des sept bases militaires en Colombie dans le deuxième semestre de 2009, ce sont certaines des actions internationales qui révélent l’intention des États-Unis.

Quelques faits mettraient en évidence la connexion de l’administration d’Uribe avec le Département d’État nord-américain comme le dénonce le Gouvernement vénézuélien : l’arrêt à Caracas de 120 paramilitaires le dimanche 9 mai de 2004; les accusations de la part du gouvernement colombien de complicité avec les FARC dans les années 2003, 2004, 2005, 2006, 2008 et les formulées dans l’OEA le 22 juillet 2010. Toutes liées à des faits ponctuels comme l’arrêstation au Venezuela de Rodrigo Granda par des fonctionnaires de la DAS qui agissaient clandestinement dans le pays; le contenu des documents supposément trouvés dans l’ordinateur du guérillero colombien Raúl Reyes,  dont ils se sont emparé en Équateur.

Durant la lecture de la missive, le Chef de l’État a rappelé que la même source l’a informé en 2004 sur quelques faits qui sont arrivés au mois de mai et il a fait référence aux paramilitaires capturés.

En suite de l’article voici la lettre complète lue   par le président Hugo Chávez :

« Un ami, un vieux ami, – il y a des années je ne le vois pas-, comme je te l’ai commenté en diverses occasions,  lis les trois derniers messages que je t’ai envoyés, estime que l’idée continue d’être la génération du conflit par le côté occidental, de manière à ce que les derniers événements confirment tout, ou presque tout ce qui a été déjà été discuté, et d’autres informations qui me sont arrivées depuis en haut.

Ce qui se voit actuellement et s’est passé récemment, est une partie  du plan complet, rien ne se passe sans  connexion, tout est au préalable étudié et executé conformément à une stratégie déjà tracée.

La phase de la préparation de la communauté internationale avec l’aide de la Colombie, est en pleine exécution, ce qui est en train d’être vu, et l’affaire de jeudi à l’OEA est une partie du plan initial, un pion qu’ils ont déplacé. Sont réunies la phase de préparation avec la phase d’exécution, cela veut dire que les choses sont en train d’avancer, je te confirme qu’ils ont une date limite celle du 26, mais pour certaines raisons ils avancent les manoeuvres qu’ils devaient exécuter ultérieurement.

Dans ce cas ils accélèrent l’étape d’exécution, et cela est lié au déplacement d’une force massive de frappe, comme ils l’appellent – jusqu’au Costa Rica sous prétexte de  lutte contre le trafic de stupéfiants la vérité est que sa mission est à d’appuyer les opérations militaires de manière ouverte parce qu’ils évaluent la réaction des FARC, et de l’ELN ainsi que des Cubains et des Nicaraguayens et ils ont tiré comme conclusion que les seuls Colombiens ne pouvaient pas exécuter l’opération dans le court terme, de telle sorte qu’ils ont décidé de s’impliquer  directement quandil y aura conflit.

(…)

L’opération militaire est en marche, je vois qu’ils accélèrent les échéances, le plus important est qu’il y a un accord qui a abouti par demande colombienne elle-même à savoir qu’ils se chargent de la frontière, mais il n’y a pas d’intention ni grande capacité de conduire des opérations très loin à l’intérieur du territoire  et ce qu’ilsont décidé a été que comme la partie importante de l’offensive ou de l’objectif, est, Mauricio -  Mauricio est un vieux nom, il ne s’agit pas de notre ministre de la Communication,  Mauricio est un vieux nom de code qui utilisé  pour ce type de communication – l’objectif est Mauricio et l’autre la chute du gouvernement sur le modèle de ce qui s’est passé avec Noriega alors ce que feront ceux du nord sera une opération combinée avec deux objectifs, ils ne veulent pas entrer à Caracas, ils  n’osent pas entrer à Caracas ils chassent Mauricio surtout hors de Caracas, fais’attention-lui à ce qui est dit avant  c’est très important, je te le répète, en même temps ils essaieront de neutraliser une partie de la force armée, ils négocieront pour que quelques unités n’agissent pas, ils essaieront de rallier soit des militaires dans l’active soit des retraités pour contrôler les villes de manière à ce que, dis  à Maurice que j’ai pris très au sérieux ces informations. »

(Con información de Prensa MinCI/Soledad Ramírez)

| (VIDEO) El presidente venezolano denuncia plan integral de ataque en su contra


Auteur : Danielle Bleitrach - Source : Changement de société

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14517

 

 

 

De la Colombie au Vénézuela....

 

Cacher la tombe ou préparer la guerre ?

 

 

Les deux mon général :

Au moment où la Commission Colombienne des Droits de l’Homme dénonce la découverte d’une fosse commune contenant plus de 2000 corps (deux mille morts, victimes de la violence dans le pays près d’une caserne de l’armée officielle ce qui laisse présager que les victimes sont des jeunes paysans "falsos positivos" enlevés par l’armée, déguisés grossièrement en guérilleros pour toucher les primes et récompenses) la Colombie nous monte tout un cirque avec la complicité du secrétaire général de l’OEA en dénonçant la présence de campements des guerrillas colombiennes sur le territoire vénézuelien. L’ambassadeur de Colombie à l’OEA est un personnage qui bien que jeune est déjà un vieux renard (pardon pour les renards) inéligible à vie dans son pays à quelque charge élective que ce soit pour corruption avérée. Et ce personnage fumeux présente comme seules preuves sa parole, ses affirmations sur des images anciennes, parfois truquées, et des cartes de google en donnant des coordonnées fantaisistes des supposés campements en territoire vénézuélien.

C’est déjà dur qu’avec de fausses preuves on a déjà déclenché les guerres en Afghanistan et en Irak (où sont les armes de destruction massives ? en quoi l’Afghanistan est responsable de l’attaque des tours ? etc. ), mais le problème c’est qu’on s’y laisse tous prendre (ou presque) et qu’on avale pour argent comptant tous leurs mensonges les plus éhontés. Que les médias aux ordres ne fassent pas la plus petite investigation qui d’évidence démonterait les affirmations colombiennes, c’est normal, ils sont payés pour cela et n’existent plus que grâce à cela mais que d’honnêtes gens, voire des gens plutôt à gauche ou à l’extrême gauche (dans leurs dires ou dans leur tête) doutent et ne font pas non plus la moindre recherche de vérité, c’est encore plus dur.

Alors, oui, renseignez-vous, cherchez un minimum, utilisez votre tête et internet pour rétablir la vérité, cela peut encore contribuer au sauver la planète.



 

Auteur : Alfare - Source : Le Grand Soir 

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14517

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 23:41

Auteur : babelouest

La troisième guerre mondiale entrerait-elle dans sa phase active ? Déjà, il faut apprécier le déploiement militaire qui croise du côté du détroit d'Ormuz .detroits M O

Il faut savoir que ce genre de plaisanterie n'amuse pas la Russie, et encore moins la Chine. Généraliser un conflit, à risque nucléaire, est prendre un bien grand risque pour « un pays dominateur et fier » comme l'avait jugé justement De Gaulle pour un autre peuple assez semblable dans ses motivations. Financièrement, bien plus que tous ceux que des abrutis de spéculateurs ont attaqués, ce pays est très vulnérable, au bord du gouffre sinon déjà sur la pente fatale. Moderne Assurbanipal, ce pays n'hésitera pas à sombrer sous les coups nucléaires qu'il aura initiés ou que d'autres lui lanceront en représailles, il brûlera au milieu de ses amis (en a-t-il vraiment ?) comme de ses ennemis.

Qui aurait pu penser, quand en 1620 des puritains ont abordé le rivage du Cap Cod, que ce petit nombre d'extrémistes de la religion allait modeler jusqu'à nos jours le mode de penser et de se comporter de leurs lointains descendants, et de tous les autres ? La religion, ou plutôt les religions puisque toutes les sectes les plus improbables ont ce qualificatif là-bas, imprègnent la vie publique et privée malgré une affectation de laïcité qu'on recherchera vainement. Les arrivées massives de personnes, rejetées, persécutées, affamées, ou au contraire délinquantes et violentes, de tous les coins d'Europe ont bien entendu apporté un terreau propice à la conquête sauvagede l'ouest, en massacrant des civilisations entières pour prendre leur place.

soldats USDe cette mentalité de prédateurs sûrs de leurs droits, il en résulte la situation actuelle. Il s'agit en fait de cultes qui se superposent et se renforcent mutuellement. Le salut au drapeau, main sur le cœur, est sensé apporter une cohésion qu'aucune idée force ne souffle. Pas de grands principes de la République, pas d'égalité comme base de toutes les autres idées, une religion de la force que le droit tente de justifier, alors que le droit devrait être sa propre force dans la plupart des cas.

Autre culte, l'individu. Celui qui s'est fait lui-même, on ne précise pas comment ni aux dépens de qui, est le modèle à suivre. Il faut ré-us-sir. Cette posture est évidemment totalement en travers de la notion d'égalité, les institutions ont même trouvé une parade qui ressemble à un soufflet : la discrimination « positive ». Sensée compenser les différences énormes de chances liées au milieu familial et éducatif, elle montre du doigt ceux qui en « bénéficient ». Les résultats peuvent être violents.

Dans la hiérarchie arrive ensuite le culte de l'argent. Omniprésent, même sur les jeux les plus simples, il est le moteur qui emporte tout, là aussi sans se soucier des victimes qu'il écrase, qu'il transforme en loques, qu'il tue. En son nom, des multinationales dont le siège est le plus souvent aux USA fabriquent des médicaments bien plus rentables que fiables - tant mieux, parfois, et paradoxalement, pour ceux qui ne peuvent pas se les offrir - ou fiables, mais inabordables pour qui n'est pas riche. Elles fabriquent également des produits POUR l'agriculture intensive, CONTRE ceux qui ingèrent ces produits sous forme de légumes ou d'animaux. Elles vendent ces aliments dans des grandes surfaces qui sont des camps d'esclaves, à d'autres esclaves que sont les consommateurs formatés, disciplinés, annihilés, bousillés par la qualité de ce qu'ils achètent. Et bien entendu, le commerce le plus juteux est celui de la mort directe, celui des armes. Les USA fonctionnent (si l'on peut dire) surtout grâce à ce lâche marché, qui est immense, énorme.religion - argent

Au plus haut (des cieux) se place enfin le culte des religions et de leurs croyances, de leurs manifestations et de leur omniprésence. Même les billets de banque ne sont pas épargnés. Malgré une laïcité théorique, elles sont partout, regorgent d'argent, possèdent des chaînes de télévision, enfument tout le monde dans une cacophonie de messages « de paix » et de pubs racoleuses et rentables. Malheur à qui ne croit à rien, il sera suspect, montré du doigt, ostracisé. Ce n'est pas vrai partout évidemment, mais la tendance est assez répandue.

On remarquera que tous ces cultes se mélangent, s'entraident, aux dépens d'un humain souvent désemparé. Il l'est d'autant plus, que des études souvent négligées faute d'argent ne l'aident pas à y voir clair. C'est pourquoi les communautés de toutes sortes abondent, pour que les gens se serrent les coudes, mais en même temps ces communautés n'hésitent pas à entrer en conflit avec d'autres. Rien n'est sain dans ce système.

Ces cultes multiples se partagent la politique intérieure et extérieure de cet ensemble hétéroclite d'États très dissemblables, aux législations souvent incompatibles. C'est dire la complexité qui en résulte. C'est pourquoi les autorités fédérales inventent en permanence des ennemis extérieurs, afin de donner un semblant de cohésion à cet agrégat d'intérêts qui s'entrechoquent. Ces ennemis peuvent être aussi bien financiers, que militaires, « terroristes », commerciaux ou idéologiques.

Ces temps-ci, le terroriste se vend bien. Après un Al Qaeda qui donne des signes de faiblesse, un coup de chiisme et de « menace nucléaire », et c'est reparti. C'est bon pour les recrutements de marines, c'est bon pour les affaires des marchands d'armes, c'est bon pour les extrémistes religieux « évangélistes » ou autres. Les USA pratiquent un terrorisme d'État, prêt à tuer partout dans le monde, en petites quantités, à l'individuel, ou massivement . Doit-on rappeler que ce sont les seuls à avoir osé utiliser l'arme nucléaire « pour de vrai » ? Prêt à tuer aussi d'autres États grâce à l'arme financière, ou l'arme économique, ou pour des intérêts privés, des pétroliers par exemple.

Que faire de ce chancre dans la bonne marche du Monde ? Il y aurait bien la chirurgie...

 

BO

 

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Lectures suggérées :

Emmanuel TODD : Après l'Empire, Gallimard, 2002

Gilles ASSELIN, Ruth Mastron : Français,Américains, 2004

Pascal BAUDRY : Français et américains, l'autre rive, 2005

sabre au clair


Auteur : babelouest

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14059&rech=24211#24211

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 02:25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 "Les gens que nous tuons ne méritent pas de vivre."

(président de "Blackwater")

 

 

IRIB - Le président de la tristement célèbre compagnie privée américaine de sécurité "Blackwater", Eric Prince, a déclaré que les gens tués par les agents de sa compagnie, "ne méritaient pas de vivre", lors d'un discours, à l'Université du Michigan, dont une partie a été publiée par le magazine "The Nation". Il a qualifié les Irakiens, les Pakistanais et les Afghans de reptiles qui vivent dans des égouts

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19244

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:47
terror_dees.jpg
Seumas Milne -

Le terrorisme est le prix à payer
pour le soutien aux despotes et aux dictateurs.


Extrait


Loin de protéger sa souveraineté, le gouvernement égyptien l’a vendue à l’étranger pour continuer à toucher des subsides et maintenir son despotisme dynastique, sacrifiant toute prétention à son rôle historique de leader du monde arabe, écrit Seumas Milne.

Si une survivante de l’Holocauste, âgée de 85 ans, avait fait la grève de la faim en soutien d’un peuple assiégé dans une autre partie du monde, et si des centaines de manifestants plutôt occidentaux avaient été pris pour cible et battus par la police, vous pouvez être sûr que nous aurions entendu parler de tout cela.

Mais parce que cela s’est passé dans l’Egypte soutenue par l’Occident plutôt qu’en Iran, et parce que le peuple soutenu par les manifestants était les Palestiniens de Gaza au lieu de, disons, les Tibétains, la plupart des gens en Europe et en Amérique du Nord n’en ont rien su.

Ces deux dernières semaines, deux groupes composés de centaines de militants se sont affrontés avec des policiers et des officiels égyptiens pour pouvoir pénétrer dans la bande de Gaza afin d’exprimer leur solidarité avec la population sous blocus, à l’occasion du premier anniversaire de l’assaut dévastateur d’Israël.

Hier soir [6 janvier], le convoi Viva Palestina de George Galloway, fort de 500 personnes et transportant de l’aide médicale, a finalement été autorisé à entrer dans Gaza, déduction faite de 50 de ses 200 véhicules, après avoir été bloqué plusieurs fois, détourné et soumis à des menaces->] par la sécurité égyptienne - avec une agression brutale le mardi soir [5 janvier] dans le port égyptien d’El Arish qui a eu pour résultat des dizaines de blessés malgré la présence d’un député britannique et de 10 députés turcs.

Ceci succédait à une tentative [d’entrer dans GAza] des 1400 manifestants de le "marche pour la liberté de Gaza"

venus de plus de 40 pays - seuls 84 d’entre eux ayant été autorisés à traverser la frontière. C’est ce qui a conduit Hedy Epstein, dont les deux parents sont morts à Auschwitz, à refuser de s’alimenter au Caire tandis que les manifestants étaient violemment dispersés et que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, était reçu à bras ouverts non loin de là.

Hier, des manifestations organisées du côté de la frontière de Gaza par les Palestiniens contre le harcèlement subi par le convoi « Viva Palestine » ont conduit à des affrontements violents avec les forces de sécurité égyptiennes au cours desquels un soldat égyptien a été tué et de nombreux Palestiniens blessés.

Mais bien que la confrontation ait été largement ignorée en Occident, cela a été un événement médiatique majeur au Moyen-Orient et qui n’a fait de tort qu’à l’Egypte. Et tandis que le gouvernement égyptien affirme qu’il ne fait que maintenir sa souveraineté nationale, ces événements ont en revanche clairement exposé sa complicité avec le blocus de Gaza et la punition collective imposée à ses 1,5 million d’habitants - blocus voulu par les Etats-Unis et soutenu par l’Union Européenne.

Le principal protagoniste de l’état de siège, Israël, ne contrôle que trois côtés de la bande de Gaza. Sans l’Egypte qui contrôle le quatrième, le blocus serait inefficace. Mais après avoir toléré des tunnels qui ont sauvé les habitants de Gaza de l’état d’extrême mendicité, le régime du Caire a lancé, afin de rendre le blocus total, la construction d’un mur souterrain en acier - appelé « le mur de la honte » par beaucoup d’Égyptiens - sous l’étroite supervision des Etats-Unis.

C’est en partie parce que le dictateur égyptien vieillissant, Hosni Mubarak, craint une contamination à travers la frontière de l’administration du Hamas élue à Gaza dont les alliés idéologiques dans l’organisation interdite des Frères Musulmans seraient susceptibles de remporter des élections organisées librement en Egypte.

Mais deux autres facteurs semblent avoir joué un rôle décisif pour convaincre le Caire de se plier aux pressions américaines et israéliennes et de serrer la vis sur les Palestiniens de Gaza ainsi que sur ceux qui les soutiennent. Le premier était une menace américaine de supprimer des centaines de millions de dollars d’aide si l’Egypte ne sévissait pas contre la « contrebande » d’armes et autres produits. Le second est le besoin d’un acquiescement de la part des États-Unis dans la succession très attendue et héréditaire de Gamal, ex-banquier et fils de Moubarak, à la présidence.

Ainsi loin de protéger sa souveraineté, le gouvernement égyptien l’a vendue à l’étranger pour continuer à toucher des subsides et maintenir son despotisme dynastique, sacrifiant toute prétention à son rôle historique de leader du monde arabe.

D’un point de vue international plus large, c’est précisément cet appui par l’Occident de régimes tels que l’Egypte, répressifs et qui ne représentent qu’eux-mêmes, en même temps que son soutien indéfectible à l’occupation israélienne et à la colonisation des terres palestiniennes qui sont au cœur de la crise au Moyen-Orient et dans le monde musulman.

Des décennies d’un soutien, affamé de pétrole, de despotes, de l’Iran à Oman, de l’Egypte à l’Arabie saoudite, en même temps que l’échec du nationalisme arabe à achever la décolonisation de la région, ont alimenté en premier lieu l’islamisme puis l’éruption de sa variante Al-Qaida il y a maintenant plus d’une décennie.

Mais, loin de comprendre que l’hostilité naturelle à un contrôle étranger sur la région et à ses ressources était au centre du conflit, la réponse désastreuse a été d’étendre la présence de l’Occident encore plus profondément, avec de nouvelles et encore plus destructrices invasions et occupations en Irak, Afghanistan et ailleurs. Et le court flirt de l’administration Bush avec la démocratisation dans les États clients tels que l’Egypte a été rapidement abandonné une fois qu’il est devenu clair qui était susceptible d’être élu.

Sous Barack Obama la logique empoisonnée de ce bourbier impérial conduit inexorablement à la propagation de la guerre. À la suite de l’attentat manqué sur un vol à destination de Detroit le jour de Noël, le président américain a annoncé cette semaine deux nouveaux fronts dans la guerre contre le terrorisme, Gordon Brown emboîtant fidèlement le pas : le Yémen où le candidat à l’attentat aurait été formé, et la Somalie où Al-Qaida a également pris racine dans le bourbier de la guerre civile et de la désintégration sociale chronique.

Le renforcement de l’intervention militaire occidentale dans ces deux pays va certainement aggraver le problème. En Somalie, il l’a déjà fait, après que les États-Unis aient soutenu l’invasion éthiopienne de 2006 qui a renversé la relativement pragmatique « Union des tribunaux islamiques » et a engendré le mouvement Shabab, plus extrémiste, lié à Al-Qaida et qui exerce maintenant son contrôle sur de grandes parties du pays.

L’extension du soutien américain à l’impopulaire gouvernement yéménite, déjà confronté à une rébellion armée dans le nord et à la menace d’une sécession du sud rebelle - qui a été le seul a réussir en 1967 à pousser au départ le régime colonial britannique - ne peut que jeter de l’huile sur le feu.

Le premier ministre britannique a essayé cette semaine de nous convaincre que la croissance d’Al-Qaida au Yémen et en Somalie illustrait le fait que la stratégie occidentale « fonctionnait », parce que l’escalade de la guerre en Afghanistan et au Pakistan aurait contraint Al-Qaeda à chercher à établir des sanctuaires ailleurs. En réalité, il s’agit d’une manifestation de l’échec grotesque de toute la guerre contre le terrorisme. Depuis son lancement en octobre 2001, Al-Qaida s’est propagé à partir des montagnes de l’Afghanistan à travers toute la région : l’Irak, le Pakistan, la corne de l’Afrique et bien au-delà !

Plutôt que de réduire l’aide occidentale aux dictatures et aux occupations qui alimentent le terrorisme dans sa variante Al Qaeda, et plutôt que de concentrer ses ressources policières pour la contrer, les États-Unis et leurs alliés ont répété et étendu inexorablement les monstruosités qui ont produit ce terrorisme. C’est une recette pour une guerre sans fin contre le terrorisme.

Seumas Milne –

The Guardian

10/01

* Seumas Milne est journaliste et éditeur associé au journal britannique The Guardian

7 janvier 2010 - The Guardian –

Vous pouvez consulter cet article à :http://www.guardian.co.uk/commentis...
Traduction : Claude Zurbach Seumas Milne

http://nasr-moqawama.blogspot.com

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