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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 04:59


Lula: je ne veux pas qu’il se répète en Iran se qui est arrivé en irak

Cette analyse de Lula concernant l’Iran est sage. Soyons clairs je ne suis pas une fanatique du président iranien Mahmud Ahmadinejad, ni d’une république islamique, mais ceux qui les attaquent et surtout nous refont le coup de « la démocratie » pour empêcher ce pays d’avoir droit à sa souveraineté y compris en matière nucléaire et pour l’asphyxier, voir préparer une invasion, sont bien pires, surtout pour le peuple iranien qu’ils espèrent vouer à la tragédie irakienne et afghane. Que le peuple iranien gère son propre destin. En ce qui concerne sa volonté de voir s’élargir le Conseil de sécurité je l’assortirai personnellement d’un rôle nouveau et de nouveaux pouvoirs attribués à l’Assemblée Génétrale de l’ONU.  Lula est un homme sage et il n’en manque pas heureusement dans le monde aujourd’hui, espérons qu’ils l’emporteront sur la folie qui peut conduire à la fin de l’humanité.(note et traduction de danielle Bleitrach pour changement de société). 


 
Le président  Luiz Inácio Lula da Silva, a déclaré dans un entretien avec AP que le Brésil jouera un rôle actif dans le scénario mondial, en agissant dans les négociations de paix pour le proche orient et le conflit nucléaire avec l’iran, avec des propositions de dialogue avec le Moyen-Orient et l’Iran.

Lula a réaffirmé son opposition à des sanctions contre l’Iran en disant que cela pourrait conduire à une guerre comme celle qui se passe en Irak.

« Je ne veux pas que se répète en Iran ce qui se passe en Irak » a-t-il déclaré.

Il a expliqué que le message qu’il avait transmis aux gouvernements du monde y compris au dirigeant iranien Mahmud Ahmadinejad, est qu’il est nécessaire d’éviter à n’importe quel prix qu’il y est une guerre. Qui a intérêt à un conflit armé ? »

Le mandataire brésilien commencera, en fin de semaine, une tournée en Israël, dans les territoires palestiniens et jordanien. Il a également prévu de visiter l’Iran en mai.
« Je vais aller visiter maintenant le proche orient et ne mai l’Iran, je veux discuter avec tout le monde pour fortifier l’idée qu’à partir du dialogue il y a plus d’opportunité de construire une politique de paix pour le Moyen Orient », a déclaré Lula, à la fois en réaffirmant son refus d’application de sanctioncontre l’Iran pour son prgramme nucléaire, malgré la pression des puissances occidentales.

Mercredi de la semaine passée, tandis que la secrétaire d’Etat nord-américaine  Hillary Clinton visitait le brésil,Lula a déclaré qu’il n’était pas question de mettre l’Iran dos au mur et à plaidé pour le dialogue comme issue au conflit du  le monde ne pouvait pas pousser l’Iran contre le mur et a défendu le dialogue comme issue au Proche Orient et au conflit nucléaire iranien.

« Le Brésil a une grande autorité morale et politique pour discuter de cette question parce que notre pays appartient à un continent dans lequel a été aboli la possibilité d’avoir des armes nucléaires. Ici on parle de paix, non de guerre », a déclaré le dirigeant de 64 ans, qui jouit d’indices extraordinaires de popularité.

Après avoir souligné que le Brésil enrichit de l’uranium pour créer de l’énergie et pour développer des traitements médicaux, le gouvernant a soutenu que c’est le même droit qu’il défend pour l’Iran.

« j’ ai conversé parlé de tout cela avec le président de l’Iran et avec d’autres leaders ce que j’ai essayé de leur montrer est qu’il est temps de discuter et pas celui  d’appliquer des embargos ou des sanctions. Il est temps de dialoguer un peu plus », a déclaré Lula.

Il a aussi critiqué le système des Nations Unies en considérant qu’iln’y a  pas de véritable représentativité dans son principal organe principal, le Conseil de Sécurité, ce qui lui enlève de la crédibilité pour négocier la paix au Moyen-Orient.

« Le Moyen-Orient réclame la paix, il est nécessaire qu’il ait la paix, et ce qui serait correct c’est que nous ayons aux Nations unies une représentativité qui soit suffisante pour coordonner et mettre en oeuvre les processus de paix » a-t-il déclaré.
« Le conseil de sécurité est le produit de la géopolitique telle qu’elle se présentait après la deuxième guerre mondiale et pas celle de 2010 qui doit inclure les nouveaux acteurs que sont l’Inde, l’Afrique et l’Amérique latine.  » a-t-il dit.

« Ou ces forces politiques sont représentées au Conseil de sécurité de l’ONU, ou nous aurons plus de difficulté à aboutir à un accord de paix au Moyen Orient », a-t-il précisé.

Grande Démineuse De Tapettes à Gruyère et Pourfendeuse De Cornichons. http:// reineroro.kazeo.com/


Auteur : Changement de Societe - Source
http://socio13.wordpress.com/2010/03/10/lula-je-ne...


http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=11533
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 04:36

Source : le Quotidien du Peuple en ligne

Wikipedia.

La Chine est encerclée
par le système anti-missiles américain -

mercredi 24 février 2010, par Comité Valmy


Selon certains analystes géopolitiques, la Chine aurait ces derniers temps, adopté une attitude attentiste par rapport au renforcement de l’Organisation de Coopération de Shanghai où elle ne serait plus représentée par des diplomates de trés haut rang. Si cette information est conforme à la réalité, elle est inquiétante. En effet cet article du quotidien du peuple ne fait que rappeler que la Chine, avec la Russie, sont considérées par les dirigeants étatsuniens comme des ennemis stratégiques. La politique agressive US d’encerclement de ces deux pays, est visible par n’importe quel citoyen sans qu’il soit nécessaire d’être un expert. De plus, si l’existence et le développement de l’OCS, alliance défensive face à la politique d’agression et de guerre des Etats Unis et de leurs vassaux, apparait d’abord comme une nécessité pour les pays concernés directement, ils contribuent également à la défense de la paix dans le monde ainsi qu’au nécessaire endiguement de l’impérialisme nord-américain. CB





 

D’après des spécialistes en études militaires, il semble que Washington soit déterminée à encercler la Chine avec un système anti-missile de fabrication américaine.

D’après Defense News, publication américaine, Taiwan est devenu l’année dernière le cinquième acquéreur dans le monde du système de défense anti-missiles Patriot, après le Japon, la Corée du Sud, les Emirats Arabes Unis et l’Allemagne.

De nombreux experts militaires ont fait remarquer que ce dernier contrat en date avec Taiwan est un élément clé d’une stratégie américaine d’encerclement de la Chine dans la région Est-asiatique, et que ces missiles pourraient bientôt former un arc de cercle s’étendant du Japon à la Corée du sud et à Taiwan.

Le colonel Dai Xu, stratège de renom de l’armée de l’air chinoise, écrivait d’ailleurs dans un article publié ce mois que « La Chine se trouve dans une zone d’encerclement en arc de cercle. Cette zone commence au Japon, s’étend à travers divers pays dans la Mer de Chine méridionale vers l’Inde et se termine en Afghanistan. Le déploiement de systèmes anti-missiles opéré par Washington en périphérie de la Chine forme une zone d’encerclement en arc de cercle ».

Pour Ni Lexiong, expert en affaires militaires à l’Institut de Sciences Politiques et de Droit de Shanghai, qui répondait le 21 février aux questions du journal Guangzhou Daily, « Le système anti-missile américain au voisinage de la Chine est une réplique exacte de la stratégie américaine antérieure en Europe de l’est contre la Russie. L’administration Obama à commencé à envisager ce genre de système autour de la Chine après la suspension de son projet en Europe de l’Est ».

Tang Xiaosong, directeur du centre de Sécurité Internationale et d’Etudes Stratégiques à l’Université des Etudes Etrangères du Guangdong fait lui remarquer que cet arc qui encercle la Chine peut également être étendu dans d’autres directions à n’importe quel moment. Ainsi, dit-il Washington espère-t-elle vendre à l’Inde et à d’autres pays de l’Asie du Sud-Est son système anti-missiles Patriot Advanced Capability (PAC)-3.

Les analystes disent que la Chine surveille de près la coopération indo-américaine en matière de défense anti-missiles, car toute intégration éventuelle de l’Inde dans le système global de défense anti-missiles américain pourrait affecter profondément la sécurité de la Chine.

Cependant, d’après l’ancien ambassadeur de Chine en Inde Pei Yuanying, il est peu probable que l’Inde fasse un jour partie du moindre plan américain dirigé contre la Chine.

« New Delhi tient à développer ses relations avec les Etats-Unis, mais elle veut également être une puissance internationale indépendante sur la scène internationale », dit-il.

M. Pei pense qu’il est nécessaire de prendre en considération les aspects multiples des relations sino-américaines. « Les Etats-Unis ont suivi de longue date une politique de rapprochement-confinement à l’égard de la Chine, et cette politique ne changera pas d’une manière générale durant le mandat du Président Obama », dit-il.

Defense News a également rapporté les propos de John Holly, Vice-président des systèmes de defense anti-missiles chez Lockheed pour qui les perspectives de ce marché restent bonnes.

Evoquant les programmes de missiles en Corée du Nord, en Iran, en Russie et en Chine, il a déclaré « Ce monde n’est pas un monde très sûr, et il nous incombe, dans cette industrie, de fournir (au Pentagone) les meilleures capacités possibles ».

Beijing a souvent critiqué le développement du système anti-missiles américain et s’est efforcée d’apporter des limitations à ce genre de systèmes lors des forums des Nations Unies.

Ainsi le ministre des Affaires Etrangères Yang Jiechi, qui s’était exprimé lors d’une conférence sur le désarmement en août dernier à Genève avait-il déclaré « Les Nations ne devraient ni chercher à obtenir une prépondérance stratégique ni développer des systèmes de défense anti-missiles susceptibles de saper la stabilité stratégique mondiale ».

Source : le Quotidien du Peuple en ligne

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article527

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 23:27
Histoire et repères

Les Malouines: la guerre et le pétrole


Mercredi 24 Février 2010

Les Malouines: la guerre et le pétrole


Il y a 28 ans une courte et sanglante guerre s’est produite avec pour enjeu les îles Ma­louines. L’invasion argentine fut très vite repoussée par la Grande-Bretagne. Depuis lors, le pays des Kelpers (éleveurs de moutons) n’a pas beaucoup fait parler de lui. Ceci jusqu’au 9 décembre 2009 où le parlement argentin a déclaré les îles Malouines et le plateau continental arctique environnant «territoire national argentin». La Grande-Bretagne a tout de suite contredit. La raison en est comme toujours l’économie. Juste après la guerre des Malouines, les sociétés internationales de pétrole ont cartographié le pays et effectué des essais de forages. Mais comme le prix international du pétrole était jadis à dix dollars seulement, son extraction n’était pas intéressante. Des études montraient que cela ne devenait intéressant qu’à partir de 25 dollars.

Depuis lors les conditions ont fondamentalement changé. Le prix du pétrole est à 75 dollars le baril et les techniques de forage ont été révolutionnées et considérablement améliorées durant les dernières décennies. Les anciens sondages ont clairement montré qu’environ 60 milliards de barils (!) de réserves de pé­trole se trouvaient sous le fond de la mer aux environs des îles Malouines. Cela ferait des îles Malouines une des plus riches réserves de pétrole du monde. Les réserves de pétrole de la mer du Nord, depuis des décennies considérées comme sources inépuisables, représentent seulement 40 milliards de barils et sont depuis lors fortement amenuisées par l’extraction intensive. Mais il y a encore mieux: des géo­logues pensent que des gisements situés plus au Sud, non encore explorés, pourraient contenir des réserves encore plus grandes!

Le problème de l’extraction n’est pas à sous-estimer. La mer a une profondeur de 3000 mètres à la plupart des endroits. En outre la température de l’eau est pendant tout l’hiver à deux degrés. Et beaucoup de tem­pêtes pourraient conduire à une interruption de l’extraction des jours durant. En égard aux frais d’extraction d’un million de dollars par jour et par derrick, il s’agit d’énormes coûts qui sont très difficiles à estimer.

Mais les îles Malouines rendent l’exploitation attractive aux sociétés. Ils demandent seulement 26% du prix du pétrole et une redevance supplémentaire de 9 dollars par barils. C’est moins que la moitié de ce que les compagnies pétrolières paient au Moyen-Orient. Dans les mois à venir, les contrats respectifs vont être conclus. Ceci malgré toutes les protestations des Argentins.


http://www.horizons-et-debats.ch http://www.horizons-et-debats.ch

http://www.alterinfo.net/Les-Malouines-la-guerre-et-le-petrole_a43077.html



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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:37

Chavez141610 M-cropped.jpg Wikipedia.org

Chavez à la Grande-Bretagne: "Rendez-les Malouines au peuple argentin!"  20/02/2010


CARACAS - "Rendez les Malouines au peuple argentin!", a lancé vendredi à l'intention de la Grande-Bretagne le président vénézuélien Hugo Chavez, alors que la tension monte entre Londres et Buenos Aires autour du pétrole dans l'archipel, théâtre d'une guerre entre les deux capitales en 1982.
 
"Le Royaume-Uni ne se rend pas compte qu'il viole le droit international, qu'il viole les principes de base de la géographie et de l'histoire, du temps et de l'espace", a dit Chavez au cours de son conseil des ministres, retransmis par la télévision d'Etat VTV.

"Partez de là, rendez les Malouines au peuple argentin! C'est fini les empires", a ajouté le chef de file de la gauche radicale latino-américaine à l'intention de la Grande-Bretagne, qui occupe depuis 1833, sous le nom de Falklands, l'archipel situé à 500 km des côtes argentines.
 
L'autorisation récente donnée par Londres au lancement de forages pétroliers près de l'archipel a provoqué une vive réaction de Buenos Aires, qui continue de revendiquer la souveraineté sur les îles, vingt-huit ans après sa défaite dans la guerre des Malouines (904 morts).

Mardi, la présidente argentine Cristina Kirchner, proche de Chavez, avait émis un décret obligeant les bateaux souhaitant se rendre dans l'archipel à demander un permis pour traverser les eaux de sa zone économique exclusive, qui s'étendent sur 200 milles marins (370 km).

La plate-forme pétrolière britannique Ocean Guardian devait arriver dans les prochaines heures dans la zone, située à 160 km au nord des Malouines.
"Le pétrole de la Mer du Nord est en train de s'épuiser pour les Anglais, ils sont désespérés. Les Yankees (Américains) sont désespérés, ils n'ont plus de réserves", a ajouté Chavez.


(©AFP / Romandie News)
 

http://www.romandie.com/infos/News2/100219195435.oclon9py.asp http://www.romandie.com/infos/News2/100219195435.oclon9py.asp

http://chiron.over-blog.org/ext/http://www.alterinfo.net/notes/Chavez-a-la-Grande-Bretagne-Rendez-les-Malouines-au-peuple-argentin!_b1895568.html

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:17

Le président de l'Académie des problèmes géopolitiques le général Leonid Ivachov
Le président de l'Académie des problèmes géopolitiques le général Leonid Ivachov


Une frappe israélo-américaine contre l'Iran est actuellement très probable,

mais beaucoup dépend de la position de la Russie et de la Chine, a déclaré mardi aux journalistes le président de l'Académie des problèmes géopolitiques le général Leonid Ivachov.

"Une frappe contre l'Iran est actuellement à l'ordre du jour, elle sera très probablement portée par les Etats-Unis et Israël, mais beaucoup de choses dépendront de la position de la Russie et de la Chine", a annoncé le général russe. Selon lui, la frappe sera portée au moyen d'armes conventionnelles.

"Si Israël se décide à l'usage d'arme nucléaire, si limité soit-il, il déliera les mains à tous les pays solidaires de l'Iran et condamnant le dictat israélo-américain", a indiqué l'expert militaire.

Ces pays pourront riposter en recourant aux armes de destruction massive, notamment à l'arme biologique et en organisant des attentats terroristes.

Selon l'expert russe, l'Iran se trouve aujourd'hui encerclé par des bases militaires et des navires américains et otaniens.

"L'Iran se trouve en état de vulnérabilité totale face à une éventuelle agression et entreprend des démarches politiques, économiques et militaires afin de pouvoir survivre et de protéger sa souveraineté", a conclu l'expert.

http://chiron.over-blog.org/ext/http://fr.rian.ru/onlinenews/20100216/186069418.html

http://chiron.over-blog.org/article-une-frappe-israelo-americaine-contre-l-iran-tres-probable-expert-russe-45426507.html

Le général d'armée Nikolaï Makarov, chef d'État-Major général des Forces armées russes
Le général d'armée Nikolaï Makarov, chef d'État-Major général des Forces armées russes

MOSCOU, 17 février - RIA Novosti


Les conséquences d'une éventuelle frappe américaine contre l'Iran seraient "terribles",


a estimé mercredi devant les journalistes le chef d'Etat-major général russe Nikolaï Makarov.

"Je pense que les conséquences (de cette frappe) seraient terribles non seulement pour l'Iran mais aussi pour nous, ainsi que pour l'ensemble de la communauté Asie-Pacifique, a indiqué le militaire.   

Le général n'a pas exclu que les Etats-Unis puissent, après avoir atteint leurs objectifs en Irak et Afghanistan, se concentrer sur l'Iran, avant de rappeler que la Russie et l'Iran entretenaient traditionnellement des rapports d'alliés dans les domaines les plus divers.

http://chiron.over-blog.org/ext/http://fr.rian.ru/world/20100217/186073702.html

http://chiron.over-blog.org/article-iran-les-consequences-d-une-frappe-us-seraient-terribles-etat-major-russe-45426288.html 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 20:09

http://thenewconservativerevolution.com/revolution/obama_chavez_1.jpgAprès le chorus d’éloges éhontés qui suivit l’élection d’Obama en France, certains sont redescendus sur Terre. Mais jusqu’où ira le désillusion ?

Se rappelle-t-on la manière dont l’élection d’Obama fut accueillie comme le retour du Messie sur Terre et particulièrement en France. Il était noir, il était sexy, il était progressiste, il allait créer la sécu aux E-U et arrêter les guerres et les massacres. C’était tout juste si le Sahara allait pas reverdir.

Le 9 novembre 2008, en pleine "Obamania", je m’étais fendu sur Agoravox de ce petit commentaire à l’usage des illuminés. L’auteur de
l’article écrivait ceci : "Y a-t-il une intelligence historique des peuples ? Aucun historien ne le démontrera scientifiquement. Mais lorsque tout s’écroule devant nos yeux, l’arrivée de Barack Obama à la tête de la première puissance mondiale laisse entrevoir que hasard et nécessité sont enfouis dans les moteurs qui font avancer les peuples." Je lui avais donc répondu ce qui suit :
 
" Vous surestimez les capacités d’un peuple soumis à une propagande incessante.Les américains n’ont pas compris grand chose en élisant Obama, ils ont juste acheté un produit sexy, qu’on leur a vendu grâce à la campagne de publicité la plus gigantesque de l’histoire. De même que TF1 et autres ont vendu aux ouvriers français le produit Sarkozy, grâce au fameux slogan aussi désopilant qu’abêtissant : "travailler plus pour gagner plus !" Comme vous le soulignez, les américains étaient déjà habitués à voir des noirs aux plus hautes fonctions (Powell et Rice) et tout aussi capables qu’un blanc de mentir éhontément et sans relâche. Obama n’est que l’incarnation la plus actualisée et aveuglante pour permettre aux élites de masquer la seule distinction qui vaille dans une société et qui ne nécessite pas de faire référence à la question raciale : les dominants contre les dominés, les israéliens contre les palestiniens, les smicards et les rmistes contre le CAC40, les américains "subprimés" contre Goldman, JPMorgan et consorts. D’ailleurs vous oubliez de mentionner que l’un des principaux sponsors de Obama ce furent les grandes firmes de Wall Street. Nous verrons comment il réagira par rapport au fait qu’une bonne partie du plan Paulson est en train de partir en primes annuelles pour les super-cadres incompétents et hallucinés des banques en faillite. C’est bien connu qu’on ne mord généralement pas la main de celui qui vous nourrit.

Joffrin intime aux lecteurs de Libé d’accueillir béatement le nouveau président : manque de bol, il connaît de moins en moins bien son public (après les diatribes anti-chavez et l’affaire Siné), dont une bonne partie ne souhaite pas être dupe. Tout cela rappelle le "Nous sommes tous américains" du Monde, ce même journal qui appellera, par la plume de Bruckstein entre autres, à la guerre en Irak. On a aussi beaucoup entendu critiquer la France, incapable de foutre, elle, un président noir à son pouvoir. Là encore, cela rappelle beaucoup d’éditorialistes qui fustigeaient la France rétrograde, incapable de suivre le modèle américain des retraites en fonds de pension (avec les conséquences que l’on sait à présent). Ou même le concept de "France Rance" par Sollers au moment de la guerre en Irak de 2003, où le plumitif regrettait que son pays ne fasse pas montre, comme les E-U, d’un peu plus de "virilité" : un million de morts, c’est pour Sollers la seule façon qu’a un pays de ne pas passer pour une tapette.

Pour conclure : méfions-nous du produit sexy et soi-disant multiculturaliste qu’on essaye de nous vendre à tout crin : c’est de la camelote."
 
La démonstration de l’auteur n’était d’ailleurs pas totalement fausse : le peuple américain voulait réellement croire qu’Obama serait le sauveur. Sans se rendre compte qu’il faisait tout autant partie que les autres de l’oligarchie étasunienne. Et qu’après le fiasco Bush (fiasco en apparence car pour les élites, Bush avait parfaitement rempli sa mission), il convenait d’apaiser le peuple avec ce que toutes les apparences donnaient comme un anti-Bush. Le problème c’est qu’il ne s’agissait justement que d’apparences. Dans le fond rien n’avait changé, Obama plaçait d’anciens dirigeants de Goldman Sachs aux plus hauts postes du Trésor (imaginez, c’est comme si en France on avait mis à la tête de notre ministère de la santé une femme qui aurait été douze années au service de l’industrie pharmaceutique...), il poursuivait les guerres néo-cons et même les intensifiait, sa réforme de l’assurance maladie était un fiasco complet (on se demande d’ailleurs s’il n’a pas tout fait pour), les banques de Wall Street mettaient en place une nouvelle bulle financière et explosaient les records de bonus (jusqu’au prochain sauvetage, si c’est encore possible). Bref la première année d’Obama fut un désastre à tous les points de vue (sauf celui des nantis).
 
Mais Obama peut faire encore mieux que son prédécesseur. Comment en effet ne pas voir que petit à petit se constitue autour du Vénézuela une véritable toile d’araignée, qui n’attend que le moment où le président bolivarien fera l’erreur fatale (ou plutôt le moment où aura été mis en place un prétexte fallacieux pour envahir le pays, avec l’aide de la bonne droite collabo-putschiste du Vénézuela, et l’essentiel de la sphère médiatique internationale) ? On imagine déjà ce que dira Obama pour justifier l’invasion. "Le Venezuela est un pays frère, que nous nous devons d’aider dans cette période difficile. Il est également impossible pour l’économie américaine de supporter que son principal fournisseur en pétrole sombre dans le chaos." Hop ! Pliez la baraque ! Adieu Chavez ! Vive le FMI, les multinationales et les patrons collabos ! Les pauvres peuvent de nouveau crever la gueule ouverte.

Fantasme "anti-américaniste primaire"(sic) ?

Sept bases militaires étasuniennes viennent d’être installées dans l’état-caniche voisin, la Colombie. Elles s’ajoutent aux deux bases panaméennes Punta Coca et Bahia Piña, aux divers "Postes d’opération avancés" dont deux installés tout près des côtes vénézueliennes, sur les îles néerlandaises d’Aruba et de Curaçao (cf. l’article de Maurice Lemoine, "Basus belli" dans le Monde Diplo de février). La IVe flotte américaine a été réactivée et rode dans les parages. Sans compter les récents renforts installés à Haïti sous couvert d’aide humanitaire (qui franchement peut croire cette baliverne, de la part de l’état le plus dangereux et machiavélique depuis près de soixante ans ?).

La seule question n’est donc pas de savoir si cela va avoir lieu (tout est déjà en place) mais quand ? Et la grande inconnue reste le Brésil. Mais d’ici là, peut-être qu’un bon gouvernement de droite comme les aiment Libé ou Le Monde aura remplacé Lula. Alors, plus rien n’arrêtera ce bon Obama dans sa quête pour la liberté et la démocratie au Vénézuela.
par Disjecta lundi 22 février 2010 - 66 réactions Ecouter en mp3 (Readspeaker)

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-bon-obama-comment-les-us-se-70369

http://www.marcfievet.com/article-le-bon-obama-comment-les-us-se-preparent-a-envahir-le-venezuela-45486980.html
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 09:55
Actualités > Politique
publié par graffitix le 19/02/2010 21H14 


Affecté par la crise économique mondiale et la baisse du prix du pétrole, éprouvé par une sécheresse qui menace l’approvisionnement électrique du pays, le Venezuela traverse une période difficile comme cela arrive dans de nombreux pays du monde.

Mais le pays est entouré de bases militaires et d’espions de la CIA, scruté à la loupe par les grands médias locaux et internationaux de même que par les gouvernements occidentaux, tous attendent un faux pas de sa part.


Ce faux pas, l’opposition interne, très minoritaire mais très appréciée à l’extérieur des frontières vénézuéliennes, est prêt à tout pour le provoquer de sorte que la moindre mesure prise par l’administration Chavez prend des proportions démesurées.

Par exemple, une dévaluation partielle de la monnaie, annoncée le 8 janvier, suivie par l’expropriation de la chaîne de supermarchés Exito qui en avait profité pour spéculer sur les prix des aliments et accaparer des stocks, a déclenché un tollé médiatique accusant le président Chavez de fermer « par centaines des commerces constamment menacés d’expropriation ».

La dévaluation vise, sagement et en toute souveraineté, à réduire les importations pour relancer la production nationale et diversifier les exportations puisque celles reliées au pétrole représentent 90% des revenus en devises du Venezuela.

Une autre mesure, décriée partout comme une preuve d’inefficacité de la révolution bolivarienne, est la baisse drastique de 20% de la consommation d’énergie qui, depuis le début de cette année, affecte les secteurs public et privé.

La mesure est causée par une longue période de sécheresse qui fait dramatiquement baisser le niveau d’eau des barrages hydro-électriques, principalement celui de la centrale El Guri qui, à elle seule, alimente en électricité 73% du pays.

L’état « d’urgence électrique », décrété officiellement le 8 février dernier, provient aussi de l’arrêt « temporaire » de vente d’électricité au Venezuela par la Colombie voisine, également très touchée par la sécheresse.

Une troisième mesure, qui ailleurs serait passée inaperçue, a relancé l’agression médiatique permanente envers le gouvernement vénézuélien, cette fois sous la forme d’accusations de « faire taire les médias d’information critiques » et de « s’attaquer à la liberté d’expression ».

Il s’agit de la suspension temporaire par la Commission nationale des télécommunications (CONATEL) des activités d’une demi-douzaine de chaînes télévisées qui ne se conformaient pas aux exigences de la Loi de responsabilité sociale en matière de radio et télévision (RESORTE).

La chaîne RCTV, qui a participé activement au coup d’état raté de 2002 contre Hugo Chavez et se retrouve aujourd’hui parmi les fautives, ignore volontairement cette loi.

Alors que toutes les autres chaînes suspendues s’y sont rapidement conformées et ont repris leur programmation, RCTV a un tout autre agenda : agiter les rues et espérer qu’un gouvernement sous haute surveillance commette les erreurs qui précipiteront sa chute.

Contre les mesures mentionnées, les médias vénézuéliens et les recteurs de certaines universités ont mobilisé un mouvement étudiant issu des classes riches. Des affrontements qui ont duré toute la dernière semaine de janvier ont fait deux morts et 16 blessés.

À leur tour, ces violences ont alimenté une nouvelle campagne médiatique annonçant « la fin imminente du cycle Chavez ». Le 25 janvier, le Washington Post publie un éditorial affirmant que « Hugo Chavez et le socialisme du 21e siècle ont été défaits et sont en train de s’écrouler ».

« Le pays, poursuit l’éditorialiste, s’enfonce dans la récession, l’inflation à deux chiffres et le possible effondrement du réseau électrique national. »

Quatre jours plus tôt, en pleine entrevue télévisée, le président de la Fédération des chambres de commerce et de production du Venezuela (FEDECAMARAS), Noel Alvarez, lance à un animateur hilare que « la solution pour sortir du régime Chavez est la solution militaire. »

Le plus terrible est que cette dernière est réellement là.

Les États-Unis, rappelle Ignacio Ramonet, sur le portail internet Mémoire des luttes, ont immédiatement réagi à l’entrée en fonction du président Chavez, le 2 février 1999.

Obligés par le traité Torrijos-Carter de 1977 d’évacuer l’importante base militaire de Howard, au Panama, le Pentagone choisit alors de disperser ses installations à Manta (Équateur), Comalapa (Salvador) et dans les îles d’Aruba et Curaçao, situées à quelques kilomètres de la côte vénézuélienne.

Dès le début, l’un des objectifs est de surveiller le Venezuela et aider à déstabiliser la révolution bolivarienne.

En même temps, après les événements du 11 septembre 2001, Washington abandonne définitivement les grandes bases militaires avec un personnel nombreux et des équipements lourds pour les remplacer par des installations dotées de très peu d’effectifs mais d’une technologie avancée en matière de détection.

La base de Manta a participé au coup d’état manqué contre Hugo Chavez, en avril 2002, et, en 2005, les États-Unis renouvellent l’accord avec les Pays-Bas pour Aruba et Curaçao où s’intensifie rapidement l’activité militaire.

C’est au cours de cette même année qu’est créée l’ALBA et que, facilement réélu, le président Chavez commence à évoquer le « socialisme du 21e siècle ».

Les États-Unis réagissent encore en imposant un embargo sur la vente d’armes et de matériel militaire au Venezuela sous le faux prétexte que le pays ne collabore pas suffisamment à la lutte contre le terrorisme.

L’embargo force le gouvernement Chavez à se tourner vers la Russie pour équiper l’armée bolivarienne dont les avions F-16 de fabrication états-unienne se retrouvent sans pièces de rechange.

Les États-Unis ont alors beau jeu de dénoncer un « réarmement massif » du Venezuela omettant de mentionner la colossale aide militaire qu’ils fournissent eux-mêmes à la Colombie et les budgets d’armement brésilien et chilien, infiniment plus élevés que celui du Venezuela.

En 2008, Washington réactive la quatrième flotte, abolie depuis 1948, dont la mission est de surveiller et contrôler la côte Atlantique de l’Amérique du Sud.

L’encerclement du Venezuela s’accélère ensuite. La base de Manta, évacuée en 2009, est remplacée par l’utilisation de plusieurs bases militaires colombiennes dont certaines proches de la frontière sud-ouest du Venezuela. Puis, en octobre dernier, le président conservateur du Panama, Ricardo Martinelli, cède l’usage de quatre autres bases de son pays aux États-Unis.

À cela, l’expert en géopolitique, Michel Chossudovsky, ajoute l’invasion d’Haïti déguisée en aide humanitaire, qui, depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier, permet à Washington de disposer d’une véritable armada à la fois proche de Cuba et de Venezuela.

Sans oublier le coup d’état du 28 juin dernier, au Honduras, que l’administration Obama a largement aidé à réussir, encourageant clairement les aspirants putschistes de la droite vénézuélienne.

« Le Venezuela et la révolution bolivarienne, conclut Ignacio Ramonet, se retrouvent donc encerclées par pas moins de 13 bases états-uniennes (…) ainsi que par les porte-avions et les vaisseaux de la quatrième flotte. »

« Le président Barack Obama semble avoir donné carte blanche au Pentagone. Tout paraît annoncer une agression militaire. Les peuples du monde accepteront-ils que soit commis un nouveau crime contre la démocratie en Amérique latine? »

Mondialisation.ca, Le 19 février 2010 L'aut'journal
André Maltais est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. 
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Auteur : André Maltais - Source : http://mondialisation.ca


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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
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