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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 13:47

 

 

24 août 2012
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Lu sur Infosyrie : Les spectres des suppliciés d’al-Bab, jetés du haut d’un toit par la racaille islamo-qataro-atlantiste, hantent les salles de rédaction françaises, et empêchent les journalistes de digérer tranquillement leur bouillie gaucharde et pro-OTAN. Peut-on dire que ce homme n’ont pas souffert, ne sont pas morts pour rien ?

Est-ce devenu un exercice obligé pour des médias français un peu inquiets quant à leur crédibilité résiduelle ? Il semble que depuis une ou deux semaines l’omerta sur les crimes et actes de barbarie commis par la rébellion syrienne ait été levée. Sans doute l’ »effet Berri », du nom de cette famille sunnite d’Alep dont plusieurs membres ont été roués de coups avant d’être exécutés par un groupe islamo-ASL. Ou des vidéos pour une fois assez largement diffusées d’égorgement et de défenestration.
Quand l’ASL invente le kamikaze involontaire
Toujours est-il que le site du Nouvel Observateur relaie un reportage de la BBC, diffusé le 22 août, qui montre comment des insurgés syriens ont essayé de se servir d’un prisonnier pour commettre un attentat suicide. C’est un reporter du New York Times qui a filmé la scène, « édifiante » quant à l’humanisme des guerriers de la liberté syrienne.
Les faits : une groupe ASL dispose une bombe à l’arrière d’une voiture. Laquelle doit foncer sur un barrage de l’armé. Qui mais qui va conduire ? Eh bien un de leurs prisonniers, présenté comme un partisan de Bachar, détenu dans une belle villa à piscine dont on voit profiter nos « syriens » (hum) libres. Sortis de leurs ablutions non rituelles, les ASL s’emparent de cet homme, lui bandent les yeux, l’installent dans le véhicule et lui explique qu’il devra ensuite conduire le camion jusqu’à un check-point » selon le commentaire de la BBC. « Ce qu’il ne sait pas, souligne le journaliste, c’est qu’à l’arrière du véhicule, sont installés 300kg d’explosifs qui doivent être actionnés à distance ». Par chance, ou par la grâce de Dieu, cette fois-là, le mécanisme ne fonctionnera pas…
Il n’en demeure pas moins que le prisonnier a tout simplement été utilisé comme kamikaze, à l’encontre de toutes les règles internationales concernant le traitement des prisonniers. Et le Nouvel Obs de conclure, avec un étonnement douloureux, professionnellement accablant s’il est sincère, qu’ »il semblerait que certains rebelles aient décidé de faire dans le crime de guerre ». Il semblerait…
Et ci-dessous, le lien vers le reportage de la BBC :
Arte découvre les tortionnaires ASL
 

Par ailleurs, un de nos visiteurs nous signale que dans son journal du mardi soir 21 août, la chaîne franco-germanique – et surtout gaucho-atlanto-sioniste - Arte a diffusé des images de deux supposés « chabihas » aux mains d’un commandant rebelle à la barbe fournie. On voit très bien qu’un des prisonniers a déjà des marques de coups et des dents cassés, et le journaliste le fait d’ailleurs remarquer. L’homme est d’ailleurs emmené à la salle de torture (dixit le commentaire). Il sera pendu par les pieds et pendu. « Je l’ai vu ! » affirme le journaliste qui apparemment est rentré dans la dite salle de torture. Puis l’on voit le deuxième captif entrainé à son tour vers cette salle.

En octobre dernier, la même chaîne Arte diffusait une émission de propagande (en faveur de rebelles) d’anthologie, due à la « journaliste » Sofia Amara et que nous avions épinglée avec a sévérité qu’elle méritait (voir notre article « Soirée Arte sur la Syrie : deux heures de stalinisme bobo », mis en ligne le 12 octobre 2011). Une dizaine de mois plus tard on est passé du stalinisme gauche caviar à une ébauche d’objectivité. Les temps changent (lentement) comme chantait Bob Dylan…

L’avertissement de l’épicier Saad aux lecteurs et rédacteurs de Libé

Le même correspondant a également écouté sur France Inter, mercredi matin 22 août, la Revue de presse de Laetitia Gaillet. Qui se faisait l’écho d’un article de Libération. Qui donnait la parole à des Alépins. Or que disent la dizaine de sondés de ce « micro-trottoir » réalisé dans le quartier sunnite de Bustan al-Qasr ? À part un dont le fils a été battu, assure-t-il, par des chabihas, aucun n’accable Bachar, et aucun ne prend fait et cause pour les rebelles. Le plus disert, et pas le moins intéressant, est Saad, un épicier de 34 ans, dont le commerce est une des victimes de la « bataille d’Alep » : « On voit bien que nous sommes coincés entre deux camps qui s’affrontent » dit-il. « Les Occidentaux veulent abattre notre souveraineté.. On vivait sous la tyrannie d’un clan. Mais on s’y était habitué« . Et de l’analyse, Saad passe à la vie concrète, et à la nostalgie : « On pouvait circuler, aller manger une glace et aller se baigner à Lattaquié, ou rouler de nuit vers Damas. Rien ne pouvait nous arriver. Les femmes circulaient la nuit. Maintenant, elles sortent et elles se font tuer dans la rue« .

Ce paradis ordinaire perdu, Saad n’est pas prêt à la capitulation pour pour pouvoir le retrouver. À l’enquêteur de Libération il lâche, après avoir évoqué la « tyrannie » des al-Assad : « On ne veut pas de celle des Américains, d’Israël, des Français, des Anglais ou des Allemands« . Et Saad, depuis sa modeste épicerie, lance aux lecteurs bobos de Libération cet avertissement : « C’est ici à Alep, que se prépare la troisième guerre mondiale« . Et, ajoute-t-il, « les Russes ne lâcheront pas le régime et l’Iran non plus« . En quelques mots, Saad a exprimé l’irréductible nationalisme syrien. Et toisé, sans le savoir, les dizaines de « spécialistes » et « analystes » pro-ASL et pro-OTAN que Libération a fait défiler dans ses colonnes depuis un an et demi !


L’article se conclut par cette confidence d’un médecin qui opère les blessés du quartier dans une école désaffectée : « Il ne faut pas croire que les gens sous les bombes sont tous acquis à l’ASL. Ici, les gens ne diront rien mais la fidélité silencieuse à Bachar est toujours importante ». Nous, contrairement au lectorat et rédacteurs de Libération, nous n’avons jamais douté de ce fait, et c’est pour cela que nous avons écrit, dès les débuts de la bataille d’Alep, que celle-ci serait perdue par l’ASL politiquement, avant que de l’être militairement, comme à Damas.

 

Un pionnier de l’humanitaire contre l’humanitarisme bidon de Fabius

935577-1109545.jpgEnfin, certaines personnalités françaises n’ont pas à évoluer car elles ont toujours grosso modo conservé leur autonomie de pensée et une certaine honnêteté intellectuelle. Ainsi Rony Brauman, qu fut une grande figure de cet envahissant – au détriment du politique – secteur « humanitaire »  via sa position éminente à Médecins sans Frontières. Eh bien ce 22 août sur une radio française, Rony Brauman a fustigé les poses « humanitaires » de Laurent Fabius sur la Syrie, paravent transparent de son atlantisme. Il a dit en substance que l’humanitaire ne faisait justement pas partie (en dépit des efforts de son ex-copain Kouchner) de la tradition diplomatique française. Et il s’est prononcé, lui l’homme de MSF, contre la stratégie dite des « couloirs humanitaires« , lancée par Juppé et reprise par Fabius, car ils conduisent tout droit, ces couloirs, à la guerre ouverte, ce qu’il refuse pour la Syrie. Brauman préfère la paix à la guerre. Peut-être bien pour des raisons humanitaires, justement…

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Le lien vers le reportage de la BBC :

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VIDEO etc ICI :

 

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-bbc-censure-une-video-montrant-121624

 

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Un mercenaire terroriste avoue avoir égorgé avec son gang des Syriens innocents dans la banlieue d'Alep
Damas / Le terroriste NON-SYRIEN Jaber Chihabi a avoué avoir égorgé avec son gang terroriste des gens innocents dans la zone d'al-Bab dans la banlieue d'Alep après avoir été enlevés sous les ordres de leur chef du gang terroriste Abou-Bakr Saddiq.
PeaceForce Mercredi 22 Août 2012

 

Un mercenaire terroriste avoue avoir égorgé avec son gang des Syriens innocents dans la banlieue d'Alep
Devant la caméra de la TV syrienne, Chihabi a indiqué ce soir qu'il est originaire d'al-Bab dans la banlieue d'Alep et un jour il a été enrôlé avec son cousin Mohamed Ali par un certain Mohamed Kheir Darwish alias Abou Talal appartenant à la brigade terroriste d'Abou-bakr Saddiq pour un travail précis contre une somme d'argent. Cette besogne consiste à enlever et égorger des gens contre 50 mille LS la tête.

La 1ère mission c'était la traque d'un policier, Mohamed Dib, avant de le kidnapper et ensuite l'égorger de la nuque dans une école, puis il a déplacé le corps avec l'aide son cousin pour être enterré au cimetière Chabieh. Nous avions reçu chacun 50 mille L.S.

La 2ème mission consistait à enlever et égorger deux soldats. Nous étions trois mais cette fois-ci avec un autre cousin qui s'appelait Rami Mohamed Chihabi. "Nous avions conduit les deux soldats conformément aux vœux de notre chef au sommet du mont et nous les avions égorgés de la nuque également. Comme d'habitude, Abou Talal nous a versé pour les deux têtes 10 mille L.S. chacun", a-t-il précisé dans ses aveux.

Chihabi a expliqué que les armes du groupe leur provenaient d'un certain Abou Fadi de Rastane, via les frontières du Liban, vers Talkalakh et qui étaient acheminées dans des véhicules transportant des légumes, dans camions-citernes de carburant et quand l'approvisionnement se fait rare à partir du Liban et nous les assurait de Jarabouls à la lisière de la frontière turque en réglant la note à demi prix, car les fonds lui provenait des monarchies du Golfe.

Les membres du gang terroriste, étaient selon lui, des zones d'al-Bab, Raï, Tell Rifaat, d'Idleb, de Homs et de Hama. Le gang en question s'est déplacé à Alep pour y perpétrer des actes de vol et de vandalisme pour faire payer les habitants d'Alep de leur non participation aux manifestations contre l'Etat.

T. Slimani


Tiré de Sana.sy
http://www.alterinfo.net/Un-mercenaire-terroriste-avoue-avoir-egorge-avec-son-gang-des-Syriens-innocents-dans-la-banlieue-d-Alep_a80499.html

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Enfin de l'information digne de ce nom !

 

 

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ALEP (Syrie) : Une foule en délire, après la purification d’une partie de la ville [vidéo]

Publié le23 Août 2012

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Armée arabe syrienne hier, dans l'après-midi, à Alep

Armée arabe syrienne hier, dans l’après-midi, à Alep

Que les terroristes nous envoient leurs exploits passés, ce serait intéressant de comparer. Comme nous vous l’avons indiqué, Alep, méthodiquement, lentement mais surement, pour ne pas tuer un grand nombre de civils, l’armée arabe syrienne avance, avance, et avance encore, malgré les salmigondis des “mainstream”.


 

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Syrie vs Occident : Dans les méandres d’une défaite annoncée

Publié le23 Août 2012

Bashar al-Assad

Bashar al-Assad

 

Plus on avance dans la guerre, plus les ennemis de la Syrie deviennent nerveux. Échec patent des courants falsificateurs. Le nihilisme face à une vérité implacable. Face à l’indécence de leurs propos, il est préférable de garder la tête froide, malgré des accusations sorties de derrière les fagots, pour encore une fois, triturer le trait. L’armée syrienne, en grande majorité, lutte pour la libération de son pays face à une invasion étrangère, pour un homme, aussi, Bachar al-Assad, n’en déplaise aux esprits chagrins qui veulent installer le chaos en Syrie. Tous ces pousse-au-crime évitent de parler des actes de leurs amis égorgeurs, salafistes et wahhabistes dont chacun connaît l’idéologie. 

 

Cette tentative malhonnête de conférer au non-être des groupes armés et du terrorisme en Syrie est une manœuvre dilatoire sans équivoque, pour éviter d’avaliser la terreur. Hélas, leurs héros et hérauts, ont filmé leurs faits d’armes chevaleresques. C’est ainsi qu’aucune image de la libération des villes ou des quartiers par l’armée syrienne ne font pas partie, même d’une brève dans les “mainstream”. Comme celle de la prise d’une partie de la ville d’Alep, avec une foule en délire. Récemment infestée de renégats et de coupeurs de têtes, de nombreux journalistes occidentaux vivaient dans cet endroit-là, à Alep, accompagnés de ces malfrats sans foi ni loi, et sans but. La triste réalité: ils combattent parce que le président Bachar al-Assad est Alaouite, et pour le djihad, disent-ils. Quelle folie !


Selon les dernières informations reçues, la soi-disant opposition syrienne se retrouve ce soir avec, excusez du peu, 7 Gouvernements différents. C’est un signe indéniable d’échec et par conséquent, ceux qui, machinalement, dans une critique univoque et dans une pensée linéaire restent prisonniers de leur prose morbide et mortifère, ils se réveilleront quand il sera trop tard. Eux mêmes ne peuvent pas vous dire aujourd’hui pourquoi Bachar al-Assad doit partir. Ils récitent, déclament, aboient tels des chiens enragés “Assad doit partir”. La question existentielle qu’il faut se poser logiquement, c’est qu’est-ce qui leur confère ce droit-là ? Ils ne pourront répondre et les journalistes militants n’oseront pas leur poser ces questions. Leur attitude est oncogène (cancérigène), c’est l’heure de la métastase et de l’irrationalisme.

La fuite en avant est perceptible. C’est ontologique. Il ne faut pas dévier, malgré les échecs. Cherchez donc de quel côté se trouvent les extrémistes. Et pendant ce temps-là, l’armée syrienne avance méthodiquement et avec brio, pour éradiquer la vermine, la bête immonde qu’est le terrorisme. Elle le fait, avec une volonté inébranlable, une foi dans la justice, et un professionnalisme que même les armées des grandes démocraties autoproclamées reconnaissent. C’est ainsi que la saignée des terroristes se poursuit inéluctablement. Mais au juste, pourquoi l’armée syrienne gagne-t-elle ? les choses sont simples, elle lutte contre une horde d’étrangers et par conséquent, ces monstres ne connaissent pas la Syrie…Mais, en Occident, n’entendent-ils pas les échos du terrain ? Ne sont-ils pas au courant que de nombreux quartiers chrétiens ont été libérés par l’armée syrienne ? Que faut-il de plus pour dire à ces fous à lier qu’ils sont proche d’une défaite ?

Damas: un grand nombre de terroristes, surtout venant des villes avoisinantes, ont été tués après un affrontement avec les forces de sécurité dans Babila.

Alep (Aleppo): des détenus ont trahi leurs chefs, en indiquant à l’armée syrienne, leur planque. Les terroristes sont ainsi décapités. Un communiqué de l’armée parle de 20 tués. Étêtés, il faut avouer que leurs opérations suicides se feront plus rares. L’armée a poursuivi son opération d’assainissement, en tuant et capturant des terroristes, près d’une école nommée Goliath, où, ils se cachaient pour tirer au mortier.


Aleppo google map

Majdal Shams: vaste opération de l’armée dans une base qui se trouvait dans une école  d’un quartier de la ville. Nombreux morts. Mais, le succès de l’armée syrienne se résume à la mise hors d’état de nuire, les principaux chefs de gang.

Majdal Shams google map

Syrie vs Occident : Dans les méandres d’une défaite annoncée

 

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Jeudi 23 août 2012

Assad et la SyrieGhaleb Kandil, journaliste à New Orient News (Liban), publie dans Tendances de l’Orient n° 96, 20 août 2012, une analyse de la situation en Syrie.

 

Les derniers développements en Syrie ont apporté une série d’indices importants qui auront des conséquences décisives sur le cours de la guerre mondiale menée par les États-Unis pour détruire ce pays. Contrairement aux informations et aux impressions des stratèges américains et de leurs complices européens et arabes, véhiculées par des centaines de médias (presse, audiovisuel, et électronique) engagés dans la bataille, les escadrons de la mort, les mercenaires et les groupes takfiristes acheminés de toutes les régions du monde, ont essuyé un cuisant revers dans les combats.

 

Pourtant, les responsables turcs et leurs alliés qataris et saoudiens avaient promis, comme ils l’avaient déjà fait l’année dernière à la même époque, que le mois du ramadan verrait la chute du régime résistant en Syrie. Ces illusions se sont encore une fois dissipées sur les champs de batailles, où les bandes armées ont laissé des milliers de morts, de blessés et de prisonniers.

 

En effet, l’offensive générale lancée par les extrémistes contre Damas s’est soldée, de l’aveu même des médias occidentaux, par des pertes énormes. La force composée de mercenaires locaux et de djihadistes du monde entier a été littéralement anéantie par l’armée syrienne qui pourchasse les rescapés dans la campagne de la capitale. Des tonnes d’armes ont été saisies et une lourde infrastructure a été détruite et démantelée. Il faudra des mois pour reconstruire une telle capacité de nuisance… s’ils y parviennent.

 

L’issue de la bataille d’Alep est désormais connue. Les extrémistes tombent par milliers devant l’avancée méthodique de l’armée, qui a quasiment réussi à rompre les lignes de ravitaillement des mercenaires venus des camps d’entrainement dirigés par la CIA en Turquie. Les bandes armées ne parviennent plus à acheminer des renforts dans la ville qu’au prix de pertes énormes. Leurs colonnes motorisées faites de 4x4 équipés de mitrailleuses lourdes, offertes par leurs sponsors régionaux, avancent à découvert sous le feu des hélicoptères et des chasseurs de l’armée, et tombent dans les embuscades tendues par les unités d’élite, infiltrées derrière les lignes ennemies.

 

Selon des experts, le tiers des extrémistes est composé de jihadistes venus du Maghreb arabe, de Libye, du Golfe, d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie. Le directeur des renseignements de l’Union européenne, le Français Patrice Bergamini, a reconnu (dans une interview accordée vendredi 17 août au quotidien libanais Al Akhbar) l’importance du rôle joué par les jihadistes dans le conflit syrien et souligne que l’opinion publique occidentale est désormais consciente du danger qu’ils représentent. Il est clair que le nettoyage par l’armée syrienne de la ville d’Alep et de sa campagne n’est plus qu’une question de temps.

 

Les cuisant revers subis par les bandes armées partout en Syrie montrent que l’Armée arabe syrienne, bâtie sur de solides bases idéologiques, a très vite assimilé les leçons de la guerre et a développé des stratégies de contre-guérilla urbaines et rurales, qui lui ont permis d’asséner des coups durs aux extrémistes, en dépit des énormes moyens militaires, matériels, financiers et médiatiques, mis généreusement à leur disposition par une coalition de plusieurs dizaines de pays. Sans oublier les sanctions adoptées contre le peuple et l’État syriens, en dehors du cadre des Nations unies.

 

Il est également important, pour comprendre et deviner l’évolution de la situation, d’analyser l’état d’esprit du peuple syrien. Sans un authentique appui populaire - bien évidemment occulté par les médias occidentaux - le président Bachar el-Assad et son armée n’auraient pas pu résister et repousser cette offensive.

 

Ce soutien populaire est dû à trois facteurs :

 

  • une majorité de Syriens sont conscients que leur pays est la cible d’un complot visant à vassaliser la Syrie pour l’inclure dans le camp occidentalo-impérialiste et, par conséquent, la supprimer de toutes les équations régionales. Alors que ces quatre dernières décennies, la Syrie était au coeur de ces rapports de force et rien ne pouvait se faire au Moyen-Orient sans elle. Ces larges franges de la population sont attachées à l’indépendance politique de leur pays et sont prêtes à combattre pour la défendre. Cela explique que des milliers de jeunes gens se portent volontaires pour rejoindre les rangs de l’armée ;

 

  • ensuite, les experts estiment que 20% de l’opinion publique, qui ont sympathisé à un moment ou à un autre avec l’opposition, ont découvert le vrai visage des extrémistes, qui multiplient les exactions sauvages dans les régions qu’ils contrôlent (viols, exécutions sommaires, massacres, pillages…). Les médias occidentaux se font de plus en plus l’écho de ces agissements barbares ;

 

  • ensuite, profitant de ce changement d’humeur de la population, notamment dans les régions rurales où les gens sont fatigués, l’État syrien a mis en place des moyens de communications discrets, qui permettent à la population d’informer l’armée de la présence des terroristes. Cela explique pourquoi et comment ces dernières semaines, les unités spéciales et l’aviation réussissent à mener avec succès des frappes ciblées contre les repères et les bases des bandes armées.

 

En parallèle à tous ces développements sur le terrain, les alliés régionaux et internationaux de Damas font preuve d’une fermeté à toute épreuve et développent des initiatives politiques et diplomatiques, évitant ainsi de laisser le terrain libre aux Occidentaux. Le succès de la rencontre de Téhéran, qui a regroupé 30 pays dont la Chine, l’Inde, la Russie, neuf pays arabes et des États d’Amérique latine et du sud et d’Afrique, illustre ces nouveaux rapports de force.

 

La formation de ce groupement d’États a constitué un message fort aux Occidentaux et compromet sérieusement leur projet d’établir, en dehors du cadre des Nations unies, une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie.

 

Les derniers mois de 2012 seront décisifs dans l’élaboration de nouveaux équilibres régionaux et internationaux et dessineront une image nouvelle à partir de Damas, grâce à la victoire de l’État national syrien dans la guerre universelle lancé contre lui.

 

Ghaleb Kandil

Source : Silvia Cattori

 

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Syrie : Le foudre de guerre syrien contre la horde de barbares

Publié le25 Août 2012

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Bashar al-Assad

Bashar al-Assad

Les stratèges de l’armée syrienne sont entrain de donner une leçon de choses à la coalition diabolique qui oeuvre dans l’ombre et à découvert pour la destruction de la Syrie. Le plus pathétique dans ces basses oeuvres, ce sont les pays occidentaux, qui crachent pourtant sur leurs salafistes, à Paris ou ailleurs. Ils renvoient des imams chez eux, font incarcérer, très souvent pour dénonciation calomnieuse donc sans enquête, des femmes et des hommes honnêtes, qui ont parfois ce tort-là, de porter un nom à consonnance arabe.  Et pourtant, à moins de 6h à vol d’oiseaux, donc ailleurs, comme en Syrie aujourd’hui, ils choisissent sans vergogne, ces salafistes syriens et étrangers, porteurs de ce fondamentalisme-là, qu’ils disent urbi et orbi combattre.


Bien sûr, selon la formule consacrée, ils disent toujours qu’ils sont minoritaires parmi ceux qu’ils nomment “insurgés”. Ces étrons wahabbo-salafistes, profitent donc de ce double langage cynique et barbare, popur assouvir leur soif de sang. De vrais vampires ! En fait, les barbares se rejoignent en Syrie. D’un côté, il y a ceux qui s’habille en Prada, costume et cravate, de l’autre, des barbus, une kalachnikov en bandoulière pour ceux qui sont sur le terrain, et dans les salons feutrés aux senteurs de narguilé, de Doha ou de Riyad, les enturbannés portent le jallabieh (longue robe, genre djellabah) et les cafetans brodés à la main avec des fils d’or et d’argent.


Le coran étant ‘objet fétiche mais lu à l’envers, est un véritable exutoire pour ces clowns. Des prétextes abscons, pour détruire un pays. La menterie professionnelle, pour anéantir les autres. Heureusement, à l’assaut de cette horde de barbares, qui veulent détruire la Syrie au nom d’un djihad osbcure, approximatif, galvaudé, manichéen et surtout sans perspective, il y a un mur, l’armée syriene arabe. Donc, n’en déplaise aux esprits chagrins, aux aboyeurs des plateaux de télévision, aux professionnels du “choquage” et aux rois de la propagandastafel à la Goebbels, agrégés ès trituration des faits, l’heure est grave. Comme le dit le sage Africain: “Le mensonge peut courir cent ans, mais la vérité le rattrape en un jour”. Nous y sommes presque… (..)

 

Syrie : Le foudre de guerre syrien contre la horde de barbares

 

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Syrie : Barack Obama, Nobel de la paix, va-t-en-guerre comme George Bush Jr.

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by Allain Jules

Texte dédié à mon pote José L., il se reconnaîtra Nous avons été b*. Barack Hussein Obama, le président américain a été présenté comme étant l'homme de la situation, celui qui allait apporter la paix dans le monde. Hélas, il a été choisi pour venir terminer le travail de Georges Bush Jr. Cet homme, est [...]

 

 

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ALEP (Syrie) : La presse britannique confirme aussi
le complot international contre la Syrie

 

mi6.png?w=594L’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag a donc confirmé ce qu’on savait déjà. Alors, n’en déplaise aux esprits chagrins, ce que le président syrien Bachar al-Assad dit depuis des mois et que, nous aussi, à notre petit niveau, indiquons, se révèle donc vrai. Oui, la Syrie est victime d’un complot international ourdi par l’Occident. Mais, ce dernier, avec sa morgue habituelle, ses cris d’orfraie et ses indignations sélectives, jure, la main sur le coeur, qu’il est de bonne foi et veut la paix en Syrie. Or, tout le monde sait que, derrière la façade et les discours convenus et mortifères à la fois, se cachent des monstres, les dirigeants occidentaux qui n’ont rien, mais alors rien à foutre du peuple syrien. Si aujourd’hui tout ces pays se fient aux renseignements de l’Allemagne, c’est que nous sommes en face d’une coalition nazie…La presse occidentale devrait s’inspirer de L’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag. Ce n’est pas demain la veille. 

Malheureusement, malgré tous les efforts déployés, la ruse, la rage, la médiocrité, la violence, avec l’argent du contribuable américain, français, anglais etc, ces gens ne parviennent pas à leur but ultime jusqu’à présent. Étonnant, non ?  C’est comme s’il y a une force invisible quelque part qui met en échec leur projet de destruction de la Syrie. Après le Bild am Sonntag, c’est le Sunday Times qui prend le relais. Selon lui, qui cite un responsable de la soi-disant opposition, les services secrets britanniques en anglais Military intelligence section 6 (MI6)  ont aidé les terroristes à mener plusieurs attaques. Vous avez bien lu ? On savait déjà que l’attaque spectaculaire à Damas contre des hauts responsables syriens ne pouvaient pas logiquement venir de ces gens sans une aide extérieure. La vérité finira par triompher dans ce dossier…

Mais, sur le terrain, l’armée syrienne va de victoires en victoires, tandis que les terroristes et leurs alliés sataniques, vont de défaites en défaites. Selon nos informations, il y aura un feu d’artifice à Alep d’ici à deux jours. Je n’en dirai pas plus, ces services secrets étant dans tous les réseaux pour servir les bas-instincts des dirigeants occidentaux et d’Al Qaïda. Effectivement, à regarder de plus près, on constate que Al Qaïda fait plus de victimes arabes qu’autre chose. Est-ce son contrat avec la CIA ? Quelqu’un disait que Bachar al-Assad ne contrôle que…30% du territoire syrien ? Avec ce qui va suivre, vous comprendrez que c’est une propagande qui va faire que, l’ancien premier ministre, sera obligé de se taire à jamais. 

Homs: Découverte d’un tunnel reliant le quartier Ashyra à celui de Dair Baalba d’une longueur de 2 km. De nombreux terroristes s’y cachaient. Ils ont été liquidés et l’armée syrienne a pris possession du lieu. Du coup, ils ne peuvent plus se cacher dans la ville, à moins qu’ils ne soient chez l’habitant. L’étau se resserre donc sur eux. 

Alep: Le compte à rebours est commencé. Des hélicoptères ont survolé la ville, à très basse altitude aujourd’hui- mais où étaient donc les fameux maîtres d’Alep?-, pour distribuer des tracts sans concession, s’adressant aux habitants d’Alep et au x terroristes et disant:

Sabah Othmane 

“il est encore temps de vous rendre, c’est votre dernière chance. Toute personne hébergeant des terroristes sera responsable de ce qu’il adviendra”

 

Sabah Othmane

Damas (à confirmer): Des échauffourées ont eu lieu juste après la fin de la prière, dans le quartier de Mazzé, derrière l’ambassade d’Iran.  Ce quartier est un centre névralgique pour le pouvoir, d’autant plus que c’est ici que se trouvent la plupart des ambassades. C’est un groupe de terroristes, qui a voulu pénétrer semble-t-il, à l’ambassade iranienne. L’action aurait été un échec cuisant. Ils ont été mis en déroute. 

Damas: Lors d’une opération dans la banlieue de Damas, à Douma, l’armée syrienne a mis aux arrêts une jeune terroriste de 22 ans au doux nom de Sabah Othmane. Rassurez-vous, rien à voir avec la reine de Sabah, malgré sa beauté. Elle est passée aux aveux complets, reconnaissant qu’elle jouait un rôle prépondérant, en interrogeant les femmes enlevées, violées puis assassinées. Mais, elle a indiqué qu’elle a été enrôlées de…force. Un nouvel enseignement qui prouve que les fous d’Allah sont en fait les fous de satan, égorgeurs et violeurs. Quelle idée de soutenir ces gens ?  

Le jour où ce monde s’éveillera, plus dure sera la chute des terroristes, et de leurs soutiens !


http://allainjules.com/2012/08/20/alep-syrie-la-presse-britannique-confirme-aussi-le-complot-international-contre-la-syrie/

 


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Syrie : La presse allemande confirme que la Syrie est victime d’un complot international

 

Bachar al-Assad ce matin dans la mosquée d'al-Hamad (quartier d'al-Mouhajirine à Damas)

Bachar al-Assad ce matin dans la mosquée d’al-Hamad (quartier d’al-Mouhajirine à Damas)

L’art de la mise en scène occidentale, l’hypocrisie et le cynisme qui va avec est innommable. Depuis le début du conflit imposé à la Syrie, le président Bachar al-Assad a toujours répété que son pays est victime d’un complot international. On ne peut oublier les diatribes de nos journaux, qui n’hésitent pas à le traiter de mythomane. Or, la vérité devient implacable.  Le journalisme est tombé dans les bas-fonds du terrorisme intellectuel. Quand vous soutenez la souveraineté d’un pays, en l’occurrence de la Syrie, sans argumentation aucune, vous êtes traité de “partisan de la coalition brune”. On ne sait même pas ce que ça veut dire. 

Les supporters et financiers d’Al-Qaïda en Syrie ont du avoir les oreilles qui sifflent en apprenant que l’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag a signalé que des agents du Service fédéral de renseignement (BND) opèrent depuis des bateaux au large de la côte syrienne, grâce à une technologie permettant d’observer les mouvements des troupes jusqu’à 600 km au coeur du pays. De Merkel à Hollande, en passant par Obama ou Cameron, tous sont au courant. Alors, quand certains, qui ne maîtrisent pas la situation et osent même dire que le président Bachar al-Assad a toujours refusé de négocier, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. Ces gens n’ont jamais voulu la paix et l’ont signalé à leurs poulains terroristes.

Selon le Bild am Sonntag, ils transmettent leurs renseignements à des officiers américains et britanniques qui fournissent ensuite l’information aux terroristes. Donc, quand on voit Laurent Fabius aboyer à tue-tête, on se rend vraiment compte que la France est à l’image de ses dirigeants, des incapables et des hypocrites menteurs. Les Allemands ne parlent pas mais, visiblement, agissent en faveur du terrorisme international. Selon un responsable américain s’exprimant sous couvert de l’anonymat, aucun service de renseignement occidental n’a d’aussi bonnes sources en Syrie que le BND allemand. Les agents allemands sont également actifs dans le conflit syrien depuis la base de l’Otan dans la ville turque d’Adana, selon le Bild.

Le seul but de cette guerre imposée aux Syriens, est la chute du régime d’Assad et rien d’autre. Et par conséquent, ces gens ont eu des soutiens en Syrie, du côté des clowns qui croient qu’on s’occupe d’eux alors qu’on se moque d’eux pour affaiblir leur pays. Triste constat. Mais, malgré cette coalition nazie internationale, sur le terrain, les choses ne se passent pas vraiment comme les occidentaux le veulent. Assad est encore en poste, et bien en poste. Il a d’ailleurs assisté, ce matin (photo), à la fête de l’Aïd al-Fitr dans la mosquée d’al-Hamad dans le quartier d’al-Mouhajirine, à Damas. Sur le terrain, les forces apocalyptiques continuent à avoir de sérieux revers. Nous y reviendrons dans quelques heures.

http://allainjules.com/2012/08/19/syrie-la-presse-allemande-confirme-que-la-syrie-est-victime-dun-complot-international/

 

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« Après la fragmentation de la Syrie,
viendra le tour du Liban... »
11/08/2012

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a affirmé hier que le Liban connaîtra le même sort que la Syrie si elle finit par être divisée, a rapporté la radio militaire israélienne.

Il faut dire que des experts prédisent que si le président syrien venait à perdre le contrôle de Damas, il pourrait être tenté de trouver refuge chez les alaouites dans les montagnes du nord de la Syrie où, selon l’opposition, il aurait déjà stocké des armes. Le roi Abdallah II de Jordanie avait d’ailleurs mis en garde mardi dernier contre un tel scénario qu’il a qualifié de « catastrophique. J’ai le sentiment que si Bachar el-Assad ne peut pas diriger la Grande Syrie, alors peut-être que le plan B est une enclave alaouite », avait-il prédit. « Je pense que ce serait pour nous le pire des scénarios, parce que cela signifierait alors une division de la Syrie. Si elle implosait, cela entraînerait des problèmes que nous mettrions des décennies à résoudre », avait-il martelé.
 

Lire aussi

Israël pourrait frapper l’Iran avant novembre

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 18:57

 

 

 

 

Iran versus USA
en termes de dangerosité !

jeudi 9 août 2012


Nos amis canadiens nous envoient ce tableau comparatif,

qui dresse la liste des pays attaqués par l’Iran et par les Etats-Unis,

avec le commentaire suivant :

"Un bon croquis vaut parfois mieux qu’un long discours" !

 

Dangérosité

 

 

Pays attaqués par des bombardements, des actes de sabotage

ou des tentatives de renversement des gouvernements

depuis la seconde guerre mondiale.

 


 

Score des attaques : Iran : 0 - USA : 51.


http://www.europalestine.com/spip.php?article7533

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 03:54

Attentats en Syrie et en Bulgarie : Les préparatifs de la guerre programmée contre l’Iran s’accélèrent !

 

Plus que jamais auparavant, le risque d’une 3ème guerre mondiale reste à l’ordre du jour, et la seconde partie de l’année 2012 pourrait être la période de tous les dangers, comme craint par les observateurs indépendants du Nouvel Ordre Mondial depuis longtemps maintenant, et comme nous vous l’avions relayé, à juste raison.

En ce 18 Juillet 2012, 3 éléments concordants rappellent en une simple journée parmi d’autres cette dérive orchestrée vers la IIIème Guerre Mondiale passant par la diabolisation de l’Iran :

 

 

Vidéo archive : La guerre contre l’Iran (et le bloc Chine Russie) est en marche depuis longtemps maintenant, pour qui a appris à lire entre les lignes et à s’intéresser au dessous des cartes. La journée qui vient de se dérouler constitue une avancée supplémentaire dans cette direction imposée par le sommet de la pyramide illuminatie visant à façonner par la force et le sang un Nouvel Ordre Mondial, permettant à une poignée d’élites de sécuriser définitivement sa domination mondiale sur des peuples soumis de gré… ou de force – Youtube


1- Un attentat terroriste a frappé la Syrie tout près du Pouvoir en place, tuant parmi d’autres plusieurs personnes de très haut rang, dont le beau-frère du dirigeant Assad et le Ministre de la Défense, l’un des plus hauts responsables du régime en cette période de déstabilisation forcée. Il ne faut pas oublier que la Syrie est le principal allié de l’Iran au Moyen-Orient, et cet attentat de type « Al Qaïda CIA » n’est sans doute qu’une coïncidence.

Cet attentat perpétré contre un Ministre en exercice et démocratiquement élu n’a suscité aucune émotion particulière dans les médias et chez les Droits-de-l’hommistes autorisés, bien au contraire.


2- Plus près de nous, sur le sol européen, en Bulgarie, un autre attentat terroriste a frappé peu de temps après des bus de touristes israëliens, faisant plusieurs morts (7 victimes à cette heure) et de nombreux blessés : immédiatement, les dirigeants israëliens ont désigné l’Iran comme les instigateurs de cet attentat… là encore sans doute le fruit d’une coïncidence.

Cet attentat-là est en train de soulever une vaste émotion dans les grands médias et dans certains milieux particulièrement autorisés (émotion en phase actuelle de montée en puissance dans les grands médias alignés, partout dans le monde noyauté par les forces de l’ombre, comme par exemple sur la chaine principale d’informations (NDLR : de propagande pro-NWO) Fox News qui titre en Une et en très gros caractères à cet instant même : Did Iran send bomber to kill israëli kids (L’Iran a-t’il envoyé un kamikaze pour tuer des enfants israëliens ?)…


3- Enfin, la bourse de Paris (et toutes les autres aussi) a bien monté malgré des informations économiques et macro-économiques moroses, voire mauvaises, démontrant que la bourse décidément aime monter au son du canon, et que le découplage entre l’économie réelle et l’industrie militaro-pétrolière et de reconstruction, en accompagnement de la grande guerre programmée dans le secret, aurait débuté…

A moins évidemment que là encore, il ne s’agisse que d’une énième coïncidence.

En fait cette dramatique journée du 18 Juillet 2012 apparait une journée comme tant d’autres, en route vers le Nouvel Ordre Mondial, une simple journée de coïncidences pour les anti-conspis, comme s’il en pleuvait… ou comme s’il en explosait.

 

911NWO.info

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  Voir aussi :

 

Jeudi 19 juillet 2012
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 16:30

 

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Syrie : La vraie nature de l’opposition

Il existe encore des journalistes,
de vrais journalistes,
au service de l' Information,
comme Charlie Skelton de The Guardian (GB),
saluons-les ! (Chantal Dupille)


Charlie Skelton - The Guardian (UK)


Les médias ont été trop passifs
au sujet des sources de l’opposition syrienne,
sans s’intéresser à leur nature
et à leurs affiliations politiques.
Il est temps d’y regarder de plus près…

16 juillet 2012

C’est un cauchemar qui se déroule en Syrie, dans les maisons d’al-Heffa et dans les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire va finir : avec des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé.


C’est l’histoire de la guerre en Syrie, mais une autre histoire doit être dite. Une histoire moins sanglante, mais néanmoins importante. C’est une histoire des faiseurs de contes : les portes paroles, les « spécialistes de la Syrie », les « militants démocrates. » Les faiseurs de déclarations. Les gens qui « exhortent, » et « avertissent »et « appellent à l’action. »


C’est une histoire sur les membres les plus cités de l’opposition syrienne et leur connexion au business anglo-américain de fabrication d’oppositions. Les médias d’information grand public ont été, pour l’essentiel, remarquablement peu regardants au sujet des sources syriennes : en les présentant simplement comme « portes parole officiels » ou « militants pour la démocratie » sans, en général, examiner leurs déclarations, leurs trajectoires ou leurs affiliations politiques.


Il est important de le souligner : enquêter sur la trajectoire d’un porte-parole Syrien ne revient pas à mettre en doute la sincérité de son opposition à Assad. Mais une passion haineuse contre le régime Assad n’est en rien une garantie d’indépendance. En fait, in certain nombre de personnalités importantes du mouvement syrien d’opposition sont des exilés de longue date qui étaient subventionnés par le gouvernement US pour affaiblir le gouvernement Assad bien avant le déclenchement du Printemps arabe.


Même si la déposition du président Assad par la force n’a pas encore été ouvertement affichée par le gouvernement des Etats Unis, ces portes parole plaident ouvertement pour une intervention militaire en Syrie et sont de ce fait des alliés naturels pour les néoconservateurs US bien connus qui avaient soutenu l’invasion de l’Irak par Bush et font maintenant pression sur l’administration Obama pour qu’elle intervienne. Et comme nous le verrons, plusieurs de ces portes parole ont trouvé un soutien auprès de ceux qui, des deux côtés de l’Atlantique, sont en faveur d’ une intervention militaire, et dans certains cas, ils ont développé d’anciennes et lucratives relations avec eux.


« Le temps est compté » [Le sable s’écoule dans le sablier] a déclaré Hillary Clinton dimanche. Il est donc grand temps, au moment où les combats en Syrie s’intensifient, et où des bateaux de guerre russes font route vers Tartous, de regarder de plus près ceux qui parlent au nom du peuple syrien.

 

Le Conseil National Syrien


Les portes-parole d’opposition les plus cités sont les représentants officiels du Conseil National Syrien (CNS). Le CNS n’est pas la seule organisation d’opposition – mais il est généralement considéré comme « la principale coalition d’opposition » (BBC). Le Washington Times le décrit comme « une organisation qui coordonne des factions rivales basées hors de Syrie. » Le CNS est certainement l’organisation d’opposition qui a les relations les plus étroites avec les puissances occidentales et qui a appelé à une intervention étrangère dès les premières phases du soulèvement. En février de cette année, à l’ouverture du sommet des Amis de la Syrie en Tunisie, William Hague [ministre britannique des affaires étrangères, NdT] avait déclaré : « Je rencontrerai les dirigeants du Conseil national Syrien d’ici quelques minutes… Nous, ainsi que d’autres nations, les traiterons et les reconnaîtrons en tant que représentants légitimes du peuple syrien. »

Le plus haut porte-parole officiel du SNC est l’universitaire syrienne établie à Paris, Bassma Kodmani.

 

Bassma Kodmani §


Kodmani est membre du bureau exécutif et chargée des affaires étrangères au Conseil National Syrien. Kodmani est proche du centre de la structure de pouvoir du CNS, et elle est un des porte-paroles du CNS les plus actifs. « Aucun dialogue n’est possible avec le régime en place. Nous ne pouvons discuter que de la manière d’aller vers un système politique différent, » a-t-elle déclaré cette semaine. On la retrouve, citée par l’AFP : « L’étape suivante requiert une résolution sous le chapitre VII [de la charte de l’ONU] qui autorise l’usage de tous les moyens légitimes, de moyens coercitifs, d’un embargo sur les armes ainsi que l’usage de la force pour obliger le régime à se conformer » [à la résolution].


Cette déclaration a été titrée de la manière suivante : « Les Syriens appellent à une force armée de maintien de la paix » (Herald Sun, Australie). Quand il est fait appel à une action militaire internationale de grande ampleur, il semble tout simplement raisonnable de demander : qui exactement fait cet appel ? Nous pouvons dire simplement, « un porte-parole officiel du SNC, » ou nous pouvons regarder d’un peu plus près.


Cette année, c’était le deuxième Bilderberg pour Kodmani. A la conférence de 2008, Kodmani était inscrite en tant que française ; en 2012 sa francité avait disparu et elle était inscrite simplement comme « internationale » - sa patrie était devenue le monde des relations internationales.


Quelques années en arrière, Kodmani travaillait pour la Ford Foundation au Caire, où elle était directrice de son programme de gouvernance et de coopération internationale. La Ford Foundation est une vaste organisation dont le siège est à New York et Kodmani avait déjà un rang assez haut placé. Mais elle était sur le point de monter d’une division.


Vers cette époque, février 2005, les relations syro-étatsuniennes s’étaient gravement détériorées, et le président Bush avait rappelé son ambassadeur à Damas. De nombreux projets d’opposition datent de cette période. « L’argent US pour des personnalités de l’opposition syrienne a commencé à affluer sous le président George W. Bush après qu’il a effectivement gelé les relations politiques avec Damas en 2005, » explique le Washington Post.


En septembre 2005, Kodmani a été nommée directrice exécutive de l’Arab Reform Initiative (ARI)- un programme de recherche initié par une puissante organisation de lobbying, le Council on Foreign Relations (CFR).


Le CFR est un think tank d’élite en matière de politique étrangère, l’Arab Reform Initiative est présenté sur son site web comme un « projet du CFR. » Plus précisément, l’ARI a été lancée par une organisation interne au CFR appelée le US/Middle East Project" – un groupe de diplomates de haut niveau, de financiers et d’officiels du renseignement, dont l’objectif affiché est d’entreprendre une « analyse politique » régionale de sorte « à prévenir les conflits et à promouvoir la stabilité. » L’ US/Middle East Project poursuit ces objectifs sous la supervision d’un conseil international présidé par le général en retraite Brent Snowcroft.

Brent Snowcroft (président émérite) est un ancien conseiller pour la sécurité nationale du président des Etats Unis – il avait succédé dans ce rôle à Henry Kissinger. A côté de Snowcroft dans le bureau international, nous trouvons son collègue en géostratégie Zbigniew Brzezinski qui lui avait succédé comme conseiller pour la sécurité nationale, et Peter Sutherland, le PDG de Goldman Sachs International. Donc, dès 2005, nous avions une partie du gratin de la banque et du renseignement en occident qui sélectionnait Kodmani pour diriger un projet de recherche sur le Moyen Orient. En septembre de cette année là, Kodmani avait été nommée directrice à plein temps du programme. Plus tôt en cette année 2005, le CFR avait assigné le « contrôle financier » du projet au Centre for European Reform (CER). C’est là que les Britanniques entrent en scène.


Le CER est supervisé par Lord Kerr ; le vice président de Royal Dutch Shell. Kerr est un ancien chef du service diplomatique et est conseiller principal à Chatham House (un think tank qui réunit les meilleurs cerveaux de l’establishment diplomatique britannique).


En charge de la gestion au jour le jour du CER, nous avons Charles Grant, ancien rédacteur en chef de la rubrique défense de The Economist, et membre en ce moment de l’ European Council on Foreign Relations (ECFR), un « thinktank paneuropéen » rempli de diplomates, d’industriels, de professeurs et de premiers ministres. Dans la liste de ses membres, vous trouverez le nom : « Bassma Kodmani (France/Syrie) – Directrice Exécutive, Arab Reform Initiative. »


Autre nom sur la liste : George Soros – le financier dont l’organisation à but non lucratif ‘Open Society Foundations » est une des principales sources de financement de l’ECFR. A ce niveau, les mondes de la banque, de la diplomatie, de l’industrie, du renseignement et les divers fondations et instituts de stratégie politique se retrouvent tous ensemble et, là, au milieu de tout ça, se trouve Kodmani.


Ce qu’il faut relever, c’est que Kodmani n’est pas une quelconque « militante pro-démocratie » qui s’est retrouvée par hasard devant un microphone. Elle dispose de références diplomatiques impeccables : elle a le statut de directrice de recherche à l’Académie Diplomatique Internationale – « une institution indépendante et neutre qui a pour vocation de promouvoir une diplomatie moderne ». L’Académie est présidée par Claude Cousseran, un ancien chef de la DGSE – le service de renseignements extérieurs français.


L’image qui se forme est celle de Kodmani comme fidèle lieutenant de l’industrie anglo-américaine de promotion de la démocratie. Sa « province d’origine » (d’après le site internet du CNS) est Damas, mais elle a des relations professionnelles étroites et anciennes avec précisément ces mêmes puissances qu’elle appelle à intervenir en Syrie.


Et nombre de ses collègues porte-paroles ont également de bonnes relations.


Radwan Ziadeh


Un autre représentant du SNC souvent cité est Radwan Ziadeh – directeur des relations extérieures du Conseil National Syrien. Ziadeh a un CV impressionnant : senior fellow d’un think tank de Washington financé par le gouvernement fédéral, l’US Institute of Peace (le conseil d’administration de l’USIP est plein d’anciens du Département de la Défense et du National Security Council ; son président est Richard Solomon, ancien conseiller de Kissinger au National Security Council).


En février de cette année, Ziadeh s’est associé à un groupe de faucons de l’élite de Washington pour signer une lettre appelant Obama à intervenir en Syrie : parmi ses cosignataires figurent James Woolsey (ancien chef de la CIA), Karl Rove (le mentor de Bush junior), Clifford May (Committee on the Present Danger) et Elisabeth Cheney, ancienne directrice de l’ Iran-Syria Operations Group au Pentagone.


Ziadeh est un organisateur infatigable, un parfait initié de Washington en relation avec certains des plus puissants think tanks de l’establishment. Les connections de Ziadeh s’étendent jusqu’à Londres. En 2009, il est devenu chercheur invité à Chatham House, et en juin de l’année dernière, il était présent dans le groupe d’experts d’un de leurs évènements – « Imaginer l’avenir politique de la Syrie » - partageant le plateau avec un autre porte-parole du CNS, Ausama Monajed (des informations sur Monajed ci-dessous) et un membre du CNS, Najib Ghadbian.


Le Wall Street Journal a identifié Ghadbian comme un des premiers intermédiaires entre le gouvernement US et l’opposition syrienne en exil : « Un premier contact entre la maison Blanche et le Front du Salut national (FSN) avait été assuré par Najib Ghadbian, un politologue de l’université de l’Arkansas. » C’était en 2005. Une année qui a marqué un tournant.


En ce moment, Ghadbian est membre du secrétariat général du CNS, et est au conseil de surveillance d’une organisation politique basée à Washington, le Syrian Center for Political and Strategic Studies (SCPSS) – une organisation dont il est le co-fondateur.


Ziadeh construit ce genre de relations depuis des années. En 2008, Ziadeh avait participé à une réunion avec des personnalités d’opposition dans des locaux gouvernementaux à Washington : une mini-conférence intitulée « Syria In-Transition ». La réunion avait été co-sponsorisée par un organisme basé aux USA appelé le Democracy Council et une organisation basée au Royaume Uni appelée le Movement for Justice and Development (MJD). Ce fut un grand jour pour le MJD – son président, Anas Al-Abdah, s’était déplacé de Grande Bretagne aux Etats Unis pour l’occasion avec son directeur des relations publiques. Ci-après, une description de cette journée tirée du site internet du MJD : « La conférence a vu une affluence exceptionnelle puisque la salle était bourrée à craquer d’invités de la Chambre des représentants et du sénat, ce représentants de centres d’études, de journalistes et dde Syriens expatriés aux USA. »


La journée avait débuté par un discours inaugural de James Prince, directeur du Democracy Council. Ziadeh participait à un groupe d’experts présidé par Joshua Muravchik (l’auteur ultra-interventionniste de la lettre ouverte « Bomb Iran » en 2006). Le thème de la discussion était « l’émergence d’une opposition organisée. » Assis à côté de Ziadeh danns ce groupe de discussion, se trouvait le directeur des relations publiques du MJD – un homme qui deviendra plus tard son collègue porte-parole au CNS – Ausama Monajed.


Ausama Monajed


Avec Kodmani et Ziadeh, Ausama (ou parfois Osama) Monajed est un des plus importants porte-paroles du CNS. Il y en a d’autres, bien sûr – le CNS est une structure énorme qui comprend les Frères Musulmans. Le spectre de l’opposition à Assad est très large, mais ce sont là quelques voix essentielles.


Il y a d’autres porte-paroles officiels qui ont une longue carrière politique, comme George Sabra du Parti Démocratique Populaire Syrien – Sabra a subi l’arrestation et un long séjour en prison pour son combat contre le « régime répressif et totalitaire en Syrie. » Et il existe d’autres voix d’opposition en dehors du CNS comme l’écrivain Michel Kilo, qui parle avec éloquence de la violence qui ravage son pays. « La Syrie est en cours de destruction – rue après rue, ville par ville, village après village. Qu’est-ce que ce genre de solution ? Pour le maintien au pouvoir d’un petit groupe, tout le pays est détruit. »


Mais il est hors de doute que la principale organisation d’opposition est le CNS et on constate que ce sont souvent Kodmani, Ziadeh et Monajed qui le représentent. Monajed apparaît souvent comme commentateur sur les chaînes télévisées d’informations. On le voit ici s’exprimant depuis son bureau à Washington. Monajed n’édulcore pas son message : « Nous voyons tous les jours à la télévision des civils assassinés et des enfants assassinés et tués, et des femmes violées »


Dans le même temps, sur Aljazeera, Monajed parle de « ce qui se passe vraiment, en réalité, sur le terrain, » des « miliciens d’Assad » qui « viennent et violent les femmes, tuent les enfants et les personnes âgées. » Monajed est devenu, depuis seulement quelques jours, blogueur sur le Huffington Post UK, où il explique en long et en large ; « Pourquoi le monde doit intervenir en Syrie » - appelant à une « assistance militaire directe » et à une « aide militaire étrangère. » Une fois de plus, la bonne question pourrait être : qui est ce porte-parole qui appelle à une intervention militaire ?


Monajed est membre du CNS où il est conseiller du président et il est, selon sa biographie au CNS, « le fondateur et directeur de Barada Television, » une chaîne satellitaire basée à Vauxhall, Londres sud. En 2008, quelques mois après avoir assisté à la conférence Syria In-Transition, Monajed était reparti pour Washington, invité à dîner avec George W. Bush avec d’autres dissidents bien en cour (on peut voit Monajed sur la photo souvenir, le troisième à partir de la droite, cravate rouge, non loin de Condoleeza Rice –à l’opposé de Garry Kasparov).


A cette époque, en 2008, le Département d’Etat US connaissait Monajed en tant que « directeur des relations publiques pour le Mouvement pour la Justice et le Développement (MJD) qui dirige la lutte pour un changement démocratique et pacifique en Syrie. »


Examinons de plus près le MJD. L’an dernier, le Washington Post a sélectionné une information de Wikileaks qui a publié des quantités de communications diplomatiques piratées. Ces communications montrent qu’un important flux financier va du Département d’Etat US au Mouvement pour la Justice et le Développement dont le siège se trouve en Grande Bretagne. Selon l’article du Washington Post : « Barada TV est étroitement affiliée au Mouvement pour la Justice et le Développement, un réseau d’exilés Syriens établi à Londres. Les câbles diplomatiques américains classifiés montrent que le Département d’Etat a donné pas moins de 6 millions de dollars à cette organisation depuis 2006 pour qu’elle fasse fonctionner la chaîne satellitaire et pour financer d’autres activités à l’intérieur de la Syrie. »


Un porte-parole du Département d’Etat avait réagi à cet article en déclarant : « Essayer de promouvoir une transformation vers un processus plus démocratique dans cette société ne porte pas nécessairement atteinte au gouvernement en place ». » Et ils ont raison, « pas nécessairement. »


Questionné au sujet de l’argent du Département d’Etat, Monajed dit lui-même « ne pas pouvoir confirmer » un financement du Département d’Etat US pour Barada TV, mais déclare : « Je n’ai personnellement pas reçu un centime. » Malik al -Abdeh, tout récemment encore chef de la rédaction à Barada TV insiste : « Nous n’avons pas eu de liens directs avec le Département d’ Etat US. » La signification de cette phrase tourne autour du mot « directs ». Il convient de noter que Malik al -Abdeh, se trouve aussi être un des fondateurs du Mouvement pour la Justice et le Développement (destinataire de 6 millions de dollars du Département d’Etat selon le câble rendu public). Et il est le frère du président de la chaîne, Anas Al-Abdah. Il est aussi copropriétaire de la marque déposée du MJD : ce que Malik al Abdeh reconnaît, c’est que Barada TV reçoit une bonne part de ses financements d’une fondation américaine : le Democracy Council. Un des co-sponsors (avec le MJD) de la mini-conférence Syria In-Transition. Donc, ce que nous avons en 2008, lors de cette même réunion, ce sont précisément les dirigeants de des organisations identifiées dans les câbles Wikileaks comme étant le canal (le Democracy Council) et le bénéficiaire (le MJD) de grosses sommes d’argent du Département d’Etat.


Le Democracy Council (un pourvoyeur de subventions basé aux Etats Unis) cite le Département d’Etat comme étant une de ses sources de financement. Il travaille ainsi : le Democracy Council sert d’intermédiaire pour gérer des subventions en tant qu’intermédiaire entre la "Middle East Partnership Initiative" du Département d’Etat et des « partenaires locaux » (comme Barada TV). Comme l’explique le Washington Post :

« Plusieurs câbles diplomatiques émanant de l’ambassade à Damas révèlent que les exilés Syriens reçoivent de l’argent d’un programme du Département d’Etat appelé la Middle East Partnership Initiative. Selon ces câbles, le Département d’Etat a fait transiter l’argent à l’organisation en exil via le Democracy Council, une fondation dont le siège se trouve à Los Angeles. »


Le même article attire l’attention sur un câble de 2009 émis par l’ambassade US en Syrie qui indique que le Democracy Council a reçu 6,3 millions de dollars du Département d’Etat pour réaliser un programme concernant la Syrie, la "Civil Society Strengthening Initiative". Le câble la décrit comme « un discret effort de collaboration entre le Democracy Council et des partenaires locaux » dans le but de produire, entre autres choses, « divers concepts de diffusion [des idées]. » Selon le Washington Post : « D’autres câbles indiquent clairement qu’un de ces concepts était Barada TV. »


Il y a encore quelques mois, la Middle East Partnership Initiative (MEPI) du Département d’Etat était supervisée par Tamara Cofman Wittes (elle est maintenant à la Brookings Institution – un thinktank influent de Washington). Selon elle, la MEPI a « créé une ‘image’ positive des efforts des USA pour promouvoir la démocratie. » Quand elle travaillait sur ce dossier, elle avait déclaré : « Il y a de nombreuses organisations en Syrie et dans d’autres pays qui veulent des changements dans leurs gouvernements… C’est un agenda auquel nous croyons et nous allons le soutenir. » Et par soutien, elle veut dire financier.


L’argent


Ce n’est pas nouveau. Revenez un moment au début 2006, et vous avez une annonce par le département d’Etat d’une nouvelle « opportunité de subventionnement » appelée le « Syria Democracy Program. » Avec une offre de subventions d’un montant de « 5 millions de dollars sur l’année fiscale fédérale 2006. » Le but de ces subventions ? « Accélérer le travail des réformateurs en Syrie. »


En ce moment, l’argent afflue encore plus vite que jamais (Cf le 18.7.12, attentat du "garde du corps" de Bcahar-el-Assad, grassement payé, note de CD). Au début juin 2012, le Syrian Business Forum a été lancé à Doha par des dirigeants de l’opposition, dont Wael Merza (secrétaire général du CNS). « Ce fonds a été établi pour soutenir toutes les composantes de la révolution en Syrie, » avait déclaré Merza. Le niveau de ce fonds ? Quelque 300 millions de dollars. La provenance de l’argent n’est pas claire du tout, quoique Merza « a fait allusion à un puissant soutien financier des Etats arabes du Golfe pour le nouveau fonds » (al Jazeera). A son lancement, Merza avait dit que quelque 150 millions de dollars avaient déjà été dépensés, en partie pour l’Armée Syrienne Libre (ASL).


L’organisation d’hommes d’affaires Syriens de Merza était présente à une conférence du Forum Economique Mondial intitulée « Plateforme pour la coopération internationale » qui s’est tenue à Istanbul en novembre 2011. Tout cela s’inscrit dans le processus par lequel le SNC a grandi en réputation, pour devenir selon les propres termes de William Hague, « un représentant légitime du peuple syrien » et être capable de gérer ouvertement ces sommes énormes.


Construire la légitimité – de l’opposition, de sa représentation, de l’intervention – est l’essentiel de bataille propagandiste.

 

Dans une lettre ouverte publiée en février de cette année par USA Today, l’ambassadeur Dennis Ross déclarait : « Il est temps de rehausser le statut du Conseil national Syrien. » Ce qu’il voulait, urgemment, était « la création d’une aura d’inévitabilité du CNS comme alternative à Assad. » L’aura d’inévitabilité. Gagner la bataille à l’avance.


Un combattant essentiel dans cette bataille pour les esprits et les cœurs est le journaliste Américain et blogueur pour le Daily Telegraph, Michael Weiss.


Michael Weiss


Un des experts de la Syrie les plus cités dans les médias occidentaux – et un enthousiaste d’une intervention occidentale – Michael Weiss fait écho à l’ambassadeur Ross quand il dit : Une intervention militaire en Syrie n’est pas tant une question de préférence que d’inévitabilité. »


Certains écrits interventionnistes de Weiss peuvent être trouvés sur le site web beyrouthin pro-Washington appelé ‘NOW Lebanon’ – dont la section ‘NOW Syria’ est une source importante d’actualités syriennes. NOW Lebanon a été créé en 2007 par Eli Khoury, un cadre de Saatchi & Saatchi. Khoury est présenté dans l’industrie publicitaire comme « un spécialiste de la communication stratégique, spécialisé dans le développement de l’image de marque des entreprises et des gouvernements. »


En mai dernier, Weiss avait déclaré à NOW Lebanon que grâce à la fourniture d’armes aux rebelles Syriens, « nous avons déjà commencé à voir quelques résultats. » Il avait montré une approbation semblable pour les développements militaires quelques mois auparavant dans un article pour le New Republic : « Au cours des dernières semaines, l’Armée Syrienne Libre et d’autres unités rebelles indépendantesont fait de gros progrès – à la suite de quoi, comme tout blogueur peut le faire, il avait présenté son « Plan d’action pour une intervention militaire en Syrie. »


Mais Weiss n’est pas seulement un blogueur. Il est aussi le directeur de la communication et des relations publiques de la Henry Jackson Society, un thinktank de politique étrangère ultra-ultra-belliciste.


Parmi les parrains de la Henry Jackson Society à l’international, figurent : James "ex-CIA boss" Woolsey, Michael "secrétaire à la sécurité intérieure" Chertoff, William "PNAC" [Project for a New American Century] Kristol, Robert "PNAC" Kagan’, Joshua "Bomb Iran" Muravchick, et Richard "Prince des Ténèbres" Perle. La société est dirigé par Alan Mendoza, conseiller en chef du groupe parlementaire interpartis sur la sécurité internationale et transatlantique.


La Henry Jackson Society est intransigeante sur sa « stratégie avancée » pour la démocratie. Et Weiss est chargé du message. La Henry Jackson Society est fière de la grande influence de son chef des relations publiques : « Il est l’auteur de l’influent rapport « Intervention en Syrie ? Une évaluation de la légalité, de la logistique et des risques, » qui a été repris et approuvé par le Conseil national Syrien. »


Le rapport original de Weiss a été rebaptisé "Safe Area for Syria" – et a fini sur le site web officiel syriancouncil.org, comme pièce de la littérature stratégique de leur bureau militaire. La reprise du rapport de la Hery Jackson Society a été orchestrée par le fondateur et directeur exécutif du Strategic Research and Communication Centre (SRCC) – un certain Ausama Monajed.


Donc, le fondateur de Barada TV, Ausama Monajed, a édité le rapport de Weiss, l’a publié via sa propre organisation (le SRCC) et l’a transmis au Conseil national Syrien avac le soutien de la Henry Jackson Society.


La relation ne pouvait pas être plus étroite. Monajed en vient même à traiter des demandes pour des « interviews de la presse avec Michael Weiss. » Weiss n’est pas le seul stratégiste à avoir esquissé une feuille de route pour cette guerre (de nombreux thinktanks y ont réfléchi, de nombreux faucons en ont parlé), mais certains des aspects les plus saillants sont le produit de sa réflexion.


L’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme


La justification pour « l’inévitable » intervention militaire est la sauvagerie du régime du président Assad : les atrocités, les bombardements, les violations des droits de l’homme. L’information est cruciale ici, et une source domine toutes les autres quant à la fourniture d’informations sur la Syrie. Elle est citée à chaque fois : « Le directeur de l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH) a déclaré à la Voice Of America que les combats et les bombardements avaient tué au moins 12 personnes dans la province de Homs. »


L’OSDH est communément utilisé comme unique source pour d’informations et de bilans statistiques. Cette semaine, par exemple, l’AFP a publié cette dépêche : « Les forces syriennes ont bombardé les provinces d’Alep et de Deir Ezzor et au moins 35 personnes ont été tuées dimanche dans tout le pays, dont 17 civils, a annoncé un organisme d’observation. » Différentes atrocités ainsi que des chiffres de pertes sont énumérés, tous en provenance d’une seule source : « Rami Abdel Rahman, le directeur de l’Observatoire a déclaré par téléphone à l’AFP. »


Des statistiques plus horribles les unes que les autres émanent en nombre de « l’Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme » (AP). Il est difficile de trouver une information de la presse sur la Syrie qui ne le cite pas. Mais qui sont-ils à l’OSDH ? « Ils », c’est Rami Abdulrahman (ou Rami Abdel Rahman), qui réside à Coventry.


Rami Abdullrahman chez lui à Coventry


Selon une dépêche Reuters de décembre de l’an dernier : « Quand il ne répond pas aux appels téléphoniques de la presse internationale, Abdulrahman n’est qu’à quelques minutes, plus bas dans la rue, dans son magasin de vêtements qu’il gère avec sa femme. »

Quand le blog Middle East live du Guardian avait cité « Rami Abdul-Rahman de l’ Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme, » il avait aussi proposé un lien vers un article sceptique du Modern Tokyo Times, un article qui invitait les organes d’information à être un peu « plus objectifs quant à leurs sources » quand ils citent « cette soi-disant entité, » qu’est l’OSDH.


Ce nom, « Observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme », sonne si respectable, si inattaquable, si objectif. Et pourtant, quand Abdulrahman et son « ONG basée en Grande Bretagne » (AFP/NOW Lebanon) sont la seule source pour de nombreuses informations sur un sujet aussi important, il pourrait sembler raisonnable de soumettre cet organisme à un examen un peu plus approfondi que ce qui a été fait jusqu’à présent.


Cet Observatoire n’est en aucun cas la source syrienne d’informations à qui on peut faire confiance aveuglément ou presque…


Hamza Fakher


La relation entre Ausama Monajed, le CNS, les faucons de la Henry Jackson Society et un média accepté sans condition peut s’observer dans le cas de Hamza Fakher. Le 1er janvier, Nick Cohen écrivait dans l’Observer : « Pour avoir un aperçu du niveau de la barbarie, écoutez Hamza Fakher, un militant pour la démocratie qui est une des sources les plus fiables sur les crimes que cache le blackout du régime sur l’information. »


Il poursuit en reprenant les horribles récits de Fakher de tortures et de massacres. Fakher parle à Cohen d’une nouvelle technique de torture dont il a entendu parler, la plaque brûlante : « imaginez toute la chair fondant jusqu’à l’os avant que le prisonnier tombe sur la plaque. » Le lendemain, Shamik Das, écrivant sur la « base de preuves » dans le blog progressiste Left Foot Forward, cite la même source : « Hamza Fakher, un militant pour la démocratie, décrit l’affligeante réalité… » - répète le compte rendu de Cohen sur les atrocités.

 

Alors, qui est exactement le « militant pour la démocratie » Hamza Fakher ?


Il se trouve que Fakher est le co-auteur de Revolution in Danger, un « briefing de le Henry Jackson Society » publié en février 2012. Il a co-rédigé ce document avec Michael Weis, le directeur de la communication de la Henry Jackson Society. Et quand il ne co-écrit pas des briefings de la Henry Jackson Society, Fakher est le directeur de la communication du Strategic Research and Communication Centre (SRCC) basé à Londres. Selon leur site web, « Il a rejoint le centre en 2011 et a été chargé de la stratégie et des produits de communication du centre. »


Comme vous vous en souvenz sans doute, le SRCC est dirigé par Ausama Monajed : « M. Monajed a fondé le centre en 2010. Il est largement cité et interviewé dans la presse et les médias internationaux. Il travaillait auparavant comme consultant en communication en Europe et aux Etats Unis et a été directeur de Barada Television… »


Monajed est le patron de Fakher.


Si ce n’était pas suffisant, pour la touche finale de Washington, on trouvera au conseil d’administration du Strategic Research and Communication Centre, Murhaf Jouejati, profeseur à la National Defence University, à Washington – « la première institution de formation militaire interarmes (JPME oint Professional Military Education) qui est « sous l’autorité de son président, le chef d’état-major inter armes. »


Si vous aviez envie d’aller faire un tour au "Strategic Research and Communication Centre" de Monajed, vous le trouverez à cette adresse : Strategic Research & Communication Centre, Office 36, 88-90 Hatton Garden, Holborn, London EC1N 8PN.

 

Office 36 à 88-90 Hatton Garden est aussi l’endroit où vous trouverez le siège londonien de The Fake Tan Company, Supercar 4 U Limited, de Moola loans (une société de crédit), d’Ultimate Screeding (for tous vos besoins de nivelage), and The London School of Attraction – « un centre de formation londonien qui aide les hommes à développer les compétences et la confiance pour rencontrer et attirer les femmes. » Et encore une autre centaine d’entreprises. C’est un bureau virtuel. Il y a d’ailleurs quelque chose d’étrangement approprié dans tout ça. Un « centre de communication » - qui n’a même pas de local – au nom pompeux mais sans substance concrète.


C’est la réalité de Hamza Fakher. Le 27 mai, Shamik Das de Left Foot Forward a cité à nouveau un récit d’atrocités relaté par Fakher qu’il présente cette fois comme « le récit d’un témoin oculaire » (ce que Cohen n’a jamais affirmé) et qui maintenant s’est cristallisé comme étant « le dossier du régime Assad. »


Ainsi, un rapport sur des atrocités fourni par un stratégiste de la Henry Jackson Society qui est le responsable de la communication du service des relations publiques de Mosafed a pris l’envergure d’un « dossier » historique.


Je ne veux pas dire que les récits d’atrocités sont forcément faux, mais combien parmi ceux qui les prennent pour argent comptant s’intéressent à leurs origines ?


Et n’oublions pas, la déstabilisation qui a été entreprise dans le domaine de l’information et de l’opinion publique l’est encore plus sur le terrain. Nous savons déjà que (au minimum) « la CIA et le Département d’Etat… aident l’Armée Syrienne Libre de l’opposition à développer des routes logistiques pour acheminer des fournitures à l’intérieur de la Syrie et donnent une formation dans le domaine des [télé]communications. » (Comme la France de Fabius, note de C D)


Les soutes à bombes sont ouvertes. Les plans ont été préparés.


Ces choses étaient en préparation depuis longtemps. L’énorme énergie et la planification méticuleuse qui ont été investies dans ce changement de régime – c’est à vous couper le souffle. La force de persuasion et les entrées politiques des grandes fondations et des think tanks politiques sont considérables, mais l’examen des sources ne se contente pas de titres pompeux, de bourses de recherche et de « briefings de stratégie. » On doit demander : directeur exécutif de quoi exactement. Le fait d’avoir les mots « démocratie » ou « droits de l’homme » dans l’intitulé de votre job ne vaut pas dispense de ce contrôle.


Et si vous êtes un « responsable de la communication, » cela implique que vos paroles doivent être accueillies avec une prudence extrême. Weiss et Fakher, tous deux responsables de communication sont des professionnels des relations publiques. Lors de l’évènement de Chatham House en juin 2001, Monajed était inscrit en tant que « directeur de la communication de la National Initiative for Change » et il était directeur des relations publiques pour le Mouvement pour la Justice et le Développement (MJD). Le craéteuutr du site web d’informations NOW Lebanon, Eli Khoury, est un cadre publicitaire de Saatchi. Ces responsables de la communication travaillent dur pour créer ce que Tamara Witts appelait une [image de] « marque positive. »


Ils vendent l’idée d’une intervention militaire et d’un changement de régime, que la presse grand public est pressée d’acheter.

 

Beaucoup de « militants » et de porte-paroles de l’opposition syrienne sont étroitement liés (souvent financièrement) aux Etats Unis et à Londres : à ceux-là mêmes qui feraient l’intervention. Ce qui veut dire que les informations et les chiffres donnés par ces sources ne sont pas nécessairement de la pure information ; ce sont des arguments de vente dans une campagne de relations publiques.


Mais il n’est jamais trop tard pour poser des questions, pour examiner des sources. Poser des questions ne fait pas de vous un admirateur d’Assad ; c’est un argument spécieux. Cela vous rend seulement moins susceptible d’être induit en erreur par la propagande.

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il nait un sceptique par minute.


Charlie Skelton - The Guardian (UK)
12 juillet 2012



 

 

Charlie Skelton est un de ces journalistes atypiques dont la Grande Bretagne semble avoir le secret, qui associe l’excentricité à la culture générale et à la rigueur professionnelle.


Pour Bassma Kodmani: « Le Conseil national syrien souhaite aussi impliquer les voisins arabes de la Syrie, qui ont un rôle important à jouer.» Crédits photo : NOUVELOBS/SIPA/SIPA

 

http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/03/01003-20111003ARTFIG00775-bassma-kodmaniil-faut-asphyxier-le-regime-syrien.php/

La controverse à propos de Basma Kodmani

Une caution moderniste à une alliance rétrograde

(..) Mais la propulsion au poste de porte-parole de l’opposition syrienne de cette chercheuse à l’IFRI (Institut Français de Relations Internationales), le fortin atlantiste de la pensée stratégique de la diplomatie française, de surcroît ancienne directrice de la branche régionale de la Ford Foundation au Caire, et auditrice assidue au Forum de Bilderberg, la plateforme décisionnelle des cosmocrates de la trilatérale (Etats-Unis, Europe, Japon) a été perçue par des franges de l’opinion arabe comme une volonté de conférer un halo de modernité à une opposition largement dominée par les «Frères Musulmans».


Un effet d’image destiné à gommer dans l’opinion le congrès de juillet 2011, tenu à Paris par les Frères Musulmans, sous l’égide de Bernard Henry Levy, le plus en vue des intellectuels français pro-israéliens, désastreux pour la crédibilité de l’opposition syrienne. Une opération de ravalement cosmétique à une alliance rétrograde, boudée d’ailleurs à ce titre par d’authentiques résistants de l’intérieur.

 

Pour un duo qui se veut représentatif de la future Syrie libre, moderne, démocratique et indépendante, son placement sous tutelle de l’ancien pouvoir colonial, un des grands soutiens aux dictateurs arabes déchus (Egypte, Tunisie), artisan du démembrement de leur pays d’origine, la Syrie, au bénéfice de la Turquie, par détachement du district d’Alexandrette, et, maitre d’œuvre du blocus de Gaza sous la mandature Sarkozy, pouvait difficilement se percevoir comme une marque de génie politique, nonobstant les effets corrosifs de cette servilité sur la crédibilité du leadership de l’opposition.

 

Sans charisme, sans relief, sans véritable marge de manœuvre, le noyau français au sein de l’opposition syrienne est apparu, neuf mois après son lancement, comme tributaire de ses commanditaires, à la merci de leur agenda diplomatique, oubliant ou feignant d’oublier que la stratégie occidentale de la dernière décennie a visé à sanctuariser Israël et à ostraciser l’Iran en vue de consacrer une mise sous tutelle durable du monde arabe à l’hégémonie israélo-américaine.

 

Nicolas Sarkozy, le pivot européen de l’axe israélo-américain, Alain Juppé, le ministre gaulliste néo atlantiste concédant arbitrairement et unilatéralement à Israël, en pleine bataille de Syrie, le droit de se dégager de ses obligations internationales concernant les territoires palestiniens de 1967, assurant de surcroit se ranger du côté d’Israël en cas de guerre régionale, la Turquie, l’autre manche de la tenaille qui étrangle, avec Israël, leur pays d’origine, l’Emir du Qatar, l‘artisan de la désarticulation de la Libye et Youssef al Qardawi, l’ancienne bête noire de l’Occident reconverti dans l’honorabilité par le fait des royalties princiers …on aurait rêvé meilleure caution morale à une entreprise d’une telle ampleur, la transformation démocratique de la Syrie, et, au-delà du Monde arabe.

 

Circonstance aggravante, le précédent géorgien de Salomé Zoubachvili, binationale franco-géorgienne, nommée ministre des Affaires étrangères de Géorgie après avoir été ambassadeur de France, a pointé la nature hybride du duo et joué en sa défaveur en ce qu’elle a posé le problème du bien-fondé d’une décision visant à confier la direction de l’opposition syrienne à des membres de la fonction publique française, c’est-à-dire à des salariés de l’ancien pouvoir colonial.

 

Pour rappel à l’ordre, à l’intention du lecteur arabophone, le code de conduite édicté par Nasser à l’égard des menées impérialistes:http://www.youtube.com/watch?v=DdgivvmnZGA&feature=youtu.be


Et pour le lecteur francophone le résumé suivant:


Répliquant à une menace américaine de lui couper l’assistance financière, Nasser a proclame «Les Américains menacent de nous affamer. Eh bien on mangera quatre jours sur sept, un jour sur deux, un repas sur deux. (..)

 

En la imagen, Bassma Kodmani, representante del Consejo Nacional Sirio (CNS). EFE/Archivo

  http://www.que.es/ultimas-noticias/internacionales/fotos/imagen-bassma-kodmani-representante-consejo-f523645.html

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Voir aussi :

saidabiida.blog.fr/.../france-syrie-les-mercenaires-infeodes-a-la-franc...
20 févr. 2012 – Bassma Kodmani qui est aussi agent de la DGSE et opère au ... ce qui devrait selon le contexte justifier la présence d'Israël parmi eux ( !) ...
www.infosyrie.fr/.../lopposition-na-pas-transforme-lessai-de-damas/
20 févr. 2012 – Bassma Kodmani participant à un débat télévisé dans lequel elle exprime son admiration pour « Israël » et les Israéliens et estime que « les ...
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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 03:44

 

 

 
La vérité finit toujours par se savoir - L'armee syrienne tire bien sur des civils

http://www.planete-revelations.com/t11116p90-lotan-prepare-une-vaste-operation-dintoxication


Ingérence impérialiste en Syrie: les horreurs perpétrés par l’ASL, branche d’Al CIAda et des sbires de l’OTAN…

le juillet 5, 2012 par Résistance 71

Cet article de Paul Joseph Watson que nous avons traduit ici contient une série de clips vidéos tous plus insoutenables les uns que les autres, montrant crûment les atrocités commises par les “combattants de la liberté” de l’ASL / Al CIAda.

Nous n’avons pas voulu reproduire ces vidéos ici ni les liens. Elles sont visibles dans l’article original en anglais. L’article contient une mise en garde à la fin sur l’insoutenabilité de certains des clips, nous le disons ici, avant même que de lire l’article ou visionner quoi que ce soit: âmes sensibles et mineurs d’âge s’abstenir. Utiliser votre bon sens pour savoir si vous pouvez les visionner.

La guerre quelle qu’elle soit n’est pas un jeu vidéo. Des gens, le plus souvent innocents, y meurent de manière inutile et obscène pour le pur profit d’une clique d’oligarques au chaud dans leurs palais gouvernementaux ou leur luxe corporatif.

A tous les va t’en guerre où que ce soit, nous disons ceci: regardez impérativement ces vidéos et allez-y, allez faire le sale boulot que toute guerre implique. Il n’y a pas de “bonnes guerres”, il n’y a que des sales guerres ou les pauvres se foutent sur la gueule pour le profit des riches qui se tapent sur le ventre et souvent, gueuletonnent ensemble…

– Résistance 71 –


Des vidéos choquantes révèlent la vérité qui se cache derrière les “combattants de la liberté” syriens


Les activistes “pro-démocratie” soutenus par l’OTAN commettent des atrocités brutales

Paul Joseph Watson


Le 4 Juillet 2012,

url de l’article original (avec vidéos):

http://www.infowars.com/shocking-videos-reveal-truth-behind-syrian-freedom-fighters/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~


Malgré le fait que les deux parties du conflit en Syrie ont été responsables des violences, les médias internationaux alignés sur la politique de l’OTAN ont monté en épingle des accusations parfois plus que douteuses sur des massacres “sponsorisés” par Al-Assad, tout en virtuellement ignorant toalement des massacres, des décapitations et autres actes sanguinaires brutaux perpétrés par les rebelles insurgés.

Alors que les médias de l’establishment, particulièrement ceux du genre CNN et le Guardian de Londres, se sont faits les panneaux d’affichage de plateformes propagandistes 24/24 pour des “activistes” anonymes avec des comptes Twitter, montrant des clips vidéos non vérifiés sur Youtube de soi-disantes atrocités (gouvernementales), des vidéos dérangeantes des rebelles commettant des actes de sauvagerie ont elles été enterrées.

De plus, il est maintenant reconnu que bon nombre des soi-disants “massacres” montrés sur les vidéos et d’autres clips montrant des Syriens qui auraient été tués ou blessés par les forces d’Al-Assad et qui furent retransmises mondialement dans les médias de masse, ont en fait été mis en scène.


Il est grand temps de rétablir un certain équilibre.

Personne ne peut nier le fait que le régime d’Al-Assad a été responsable de violences. Mais en refusant de reconnaître le fait que les rebelles soutenus par l’OTAN ont également commis d’inombrables atrocités n’est pas seulement malhonnête, mais cela représente également un effort délibéré de la presse de manipuler le narratif des évènements qui se déroulent en Syrie, comme n’étant qu’un crime de guerre à sens unique au lieu de représenter la vérité, qui est que la Syrie est en fait dans un état de guerre civile


En lançant leur puissance militaire derrière les rebelles syriens, en plus des terroristes étrangers affiliés à Al Qaïda, les puissances de l’OTAN sont en train de donner toujours plus de pouvoir à une minorité de voyous extrémistes wahabbites qui sont anti-liberté, anti-chrétien, anti-chiite, anti-sunnite et qui ne reculeront devant rien pour renforcer leur idéologie fanatique.


En graissant les rouages de la machine pour un assaut militaire en Syrie du type de celui dont fut victime la Libye, les médias ont dépeint les rebelles comme étant des activistes amoureux de la liberté qui sont d’honorables victimes de massacres. En réalité, comme l’illustrent les vidéos jointes à cet article (NdT: les vidéos sont sur l’article original en anglais…), ce portrait ne peut pas être plus éloigné de la vérité.

MISE EN GARDE: Beaucoup des clips vidéos illustrant cet article sont très violents et crus, voire parfois insoutenables, âmes sensibles et mineurs s’abstenir

 

http://resistance71.wordpress.com/

 

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Les quartiers de Homs encore tenus, au moins en partie, par les insurgés sont devenus autant de mini-villes fantômes. Les derniers civils encore pris dans ces souricières doivent en principe être évacués à partir de ce jeudi par La Croix Rouge internationale et le Croissant Rouge syrien

http://www.planete-revelations.com/t11116p90-lotan-prepare-une-vaste-operation-dintoxication

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:33

Damas nie toute responsabilité dans le massacre de Houla

Vous en avez certainement entendu parler, à Houla un massacre à eu lieu, version officielle: ce sont les autorités, le gouvernement qui est responsable, version décriée par ce même gouvernement qui nie toute responsabilité, cela ne serait pas la première fois que des false-flags sont créés pour arriver à des fins bien peu réjouissantes…

Le régime syrien a nié dimanche être à l’origine du bombardement de la ville de Houla, qui a causé la mort de 92 personnes, dont 32 enfants, dans la nuit de vendredi à samedi.
« Nous réfutons totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, lors d’une conférence de presse à Damas.
Il a annoncé la mise sur pied d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les événements. « Nous avons formé une commission conjointe de l’armée et de la justice qui va enquêter sur l’ensemble des faits et qui publiera ses résultats dans trois jours », a-t-il poursuivi. (Lire la suite…)
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Voir aussi :
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Sommaire : 

Les observateurs reconnaissent la présence de terroristes.

Elwatan : Alors que les violences se poursuivent dans plusieurs villes ... Washington coordonne les livraisons d’armes aux rebelles syriens.

Aoun: Tous ceux qui avaient soutenu Israël lors de son agression contre le Liban appuient à présent l'offensive contre la Syrie.

Soraya Hélou ; Les masques sont tombés...

1 Médias et Manipulation de l’opinion / Vidéos

1-1 Capitaine Martin : Gregorios III : « une dictature de la presse sur la crise syrienne ». 

2 Les brèves 

2-1 Bahar Kimyongur : Acte de censure de l’AKP dans le dossier syrien. 

2-2 Cameron s'est déclaré prêt à envoyer des forces militaires, en Syrie.

2-3 french.ruvr : La France rejette les propositions de conciliation d’Assad. 

3  Politique 

3-1 Bill Van Auken : Les bombardements terroristes de Damas: du 'Made in USA'. 

3-2  IRIB : Guerre nucléaire : Medvedev met en garde.  

3-3 Mondialisation.ca : Le plan des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite pour détruire la Syrie.

3-4 Moscou : Après leur échec en Syrie, certaines puissances s'orientent vers le Liban.

3-5 La Russie dénonce des tentatives de faire dérailler le plan de Kofi Annan en Syrie.  

4 Dossier   

4-1 Assad invite la France à renoncer "aux incitations au chaos".  

5 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information  

5-1 Ria Novosti :  L’Otan exclut toute intervention. 

5-2 Raid routinier contre Grup Yorum à la veille d’un concert.

6 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

6-1 Un fin observateur de ce qui se passe dans son pays, raconte les atrocités sont perpétrées par l’« armée syrienne libre »

6-2 Giulietto Chiesa : Exercices militaires US à la frontière jordano-syrienne : Mais quel curieux hasard…

 

http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

 

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 02:40

080423_US_and_Israel_flags

http://www.mecanopolis.org/?p=10425


 * Avec les manoeuvres militaires extraordinaires, et jamais vues, qui se déroulent en ce moment à Chicago pour le sommet de l'OTAN, il y a lieu de se demander si tous ces complots déjoués auront préparé la voie pour le prochain "false flag" nécessaire pour entrer en Iran...
Voici un excellent article d'un blogger qui fait réfléchir sur cette éventualité.
 De nos jours, la principale activité du FBI consiste à démasquer des complots terroristes aux Etats-Unis. Et quand le FBI ne parvient pas à trouver suffisamment de complots pour justifier son existence… et bien le « Bureau » les fabrique ! Pour ensuite parader devant la presse avec ses trophées… … mais même la presse la plus veule finit par se rendre compte de quelque chose.
 Ainsi, dans un article publié la semaine dernière, le New York Times ose écrire :
« Ces dernières années, les Etats-Unis ont été préservés d’un certain nombre d’attentats meurtriers, planifiés par des terroristes sur notre sol et détectés à temps par les agents fédéraux du gouvernement…. c’est du moins ce que l’on a voulu nous faire croire… » (1).
Ces derniers mois nous avons ainsi eu droit :
- à un kamikaze, intercepté alors qu’il allait faire sauter le Capitole;
- à de dangereux individus à Newburgh, dans l’Etat de New York, qui ont été mis hors d’état de nuire alors qu’ils se préparaient à lancer une vague d’attentats à la bombe contre des synagogues;
- à des radicaux qui projetaient de tirer des missiles sol-air Stinger contre des avions militaires.
Plus fantaisiste encore au Massachusetts
- un projet de lancer des maquettes d’avions téléguidés, bourrés d’explosifs, contre le Pentagone et le Capitole a été stoppé à la dernière minute.
Malheureusement, à y regarder de plus près, il apparaît que tous ces attentats sont été planifiés et encouragés par le FBI, dont les agents se sont fait passer pour des terroristes et ont fourni là un missile factice, ici de faux explosifs C-4 ou encore une veste-kamikaze désarmée voire des stages de formation à la préparation d’attentats.
 Les « vrais-faux » terroristes ainsi recrutés ont naïvement cru participer à un complot djihadiste, jusqu’à ce que la police vienne défoncer leur porte au petit matin et les parader devant les caméras de télévision.
Le journal britannique The Guardian a récemment publié un article qui souligne cet aspect, se demandant si la grande majorité des « succès » claironné par le FBI dans la lutte anti-terroriste de ces dernières années n’était pas tout simplement des complots fabriqués par le FBI lui-même.
Selon les défenseurs des droits civiques aux Etats-unis, le FBI mène, depuis l’époque Bush et sous consigne directe de l’administration d’alors (notamment le Vice Président et son conseiller Richard Pearle, expert en manipulations) une vaste campagne d’infiltrations dans toute l’Amérique, ciblant prioritairement la communauté musulmane et consistant à attirer les gens dans de faux complots terroristes.
L’analyse des documents qui ont pu être obtenus sous couvert de la loi FOIA (Freedom of Information Act) montre que le FBI pratique ce qu’elle appelle la « pèche au chalut » dans les communautés musulmanes, envoyant des infiltrés fréquenter des mosquées et des centres communautaires pour y tenir un discours islamiste radical et identifier les personnes perméables à ce discours et pouvant être recrutées comme terroristes.
Le FBI fait également feu de tout bois, y compris les informateurs les plus étranges. Ainsi, dans les années 2000, ils ont été contactés par un homme affirmant avoir connu le chef terroriste Ayman al-Zawahiri quand celui-ci vivait dans le nord de la Californie dans les années 1990. L’homme a immédiatement été embauché en tant qu’informateur et s’est vu remettre une forte somme d’argent en échange de ses informations. Il a continué à fournir des informations sur de prétendues « cellules dormantes » islamiques en Californie et en Arizona, déclenchant plusieurs raids sur des mosquées à travers le pays – menés sous l’oeil de caméras opportunément prévenues.
Cet informateur est notamment à l’origine d’une séquence qui fit grand bruit auprès des « Tea-Party » (et qui est régulièrement citée par la droite US). On y voit le FBI fouiller un campement dans le désert d’Arizona, un soi-disant « point de passage » pour les immigrés clandestins passant la frontière depuis le Mexique. Dans ce camp, la caméra nous montre une « tente mosquée » (reconnaissable aux soi-disant inscriptions en Arabe sur la toile) et des « tapis de prière abandonnés », preuve que Al-Qaïda infiltre effectivement ses djihadistes via la frontière poreuse avec le Mexique.
Il s’est avéré ensuite que les inscriptions en Arabe étaient en fait des inscriptions en Thai (vu que la tente était constituée de vieux sacs de riz) et que les tapis de prière étaient des tapis de sol de camping standard. Mais le mythe perdure, c’est ce qui compte…
Ensuite, une fois les suspects appropriés identifiés, des agents du FBI montent une fausse opération de complot terroriste, mobilisant les personnes, suggérant l’idée, fournissent les armes et désignant la cible. Quand tout est en place, on appelle la presse et on monte des arrestations spectaculaires suivies de conférences de presse et de procès avec condamnations à de longues peines.
« Dans toutes ces affaires » écrit le Guardian, « on ne nous dit jamais combien de vrais terroristes ont été appréhendés (une fois enlevés du lot les policiers infiltrés) ».
Pour Anthony Newell, avocat des droits civiques au Chicago Community Project :
« La presse « mainstream » a vite fait de hurler au « complotisme » quand on ose parler de ces opérations comme n’étant rien d’autre que des provocations policières… mais il semblerait bien qu’un certain nombre des personnes qui se sont fait piéger de cette manière par le FBI prévoient de contre-attaquer devant les tribunaux en accusant le FBI de les avoir incités à commettre ces actions.
Bien sûr, vrai ou faux, il sera difficile aux plaignants de faire croire qu’ils sont de pauvres victimes innocentes, étant donné que – jusqu’à ce que la police vienne les cueillir – elles étaient persuadées de préparer un vrai attentat terroriste. Mais si l’intégralité de l’opération terroriste s’avère être en fait un scénario soigneusement orchestré par le FBI, celui-ci fournissant l’argent, les armes, les explosifs et désignant la cible… alors il va être difficile de ne pas se poser des questions.
 Et la première de ces questions sera de savoir pourquoi le FBI utilise ce genre de méthodes. On a presque l’impression qu’ils se sentent obligés de « fabriquer » de faux complots terroristes pour – entre autres – justifier leur existence ainsi que leur (très très importants) budgets.”
(1) Terrorist plots helped along by the FBI, par David K. Shipler (New York Times – 29/4/12)

Titre original : La majorité des attentats terroristes sont fabriqués par la police
 
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L'actualité, suite :

Grèce: L'effondrement des grands partis. Montée du parti nazi


Les Bourses ont enregistré les différentes élections en Europe comme autant de coups durs. La remise en question des plans d'austérité était le coeur du sujet. En Allemagne les banques ont fortement reculé entraînant les autres valeurs dans leurs sillages.
Nicolas Sarkozy a fait perdre des milliards à la France en vendant son or, et de plus liquide notre patrimoine sans nous consulter

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nicolas-sarkozy-a-fait-perdre-de-116202

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/06/la-cour-des-comptes-epingle-enfin-la-gestion-du-stock-dor-de-la-france-par-nicolas-sarkozy/#more-25077

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:37

 

Mercredi 9 mai 2012

Gregorios III« Il n’y a plus de Révolution, il n’y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître ». Ces paroles ne sont pas celles du président syrien Bachar el-Assad, ni celles d’un de ses ministres, ou celles d’un membre d’un quelconque gouvernement arabe soutien du régime, mais celles du patriarche de l’Église grecque-catholique melkite, dont la résidence est à Damas.

 

Le prélat n’a pas fait usage de termes vagues pour décrire l’actuel état de crise dans lequel se trouve plongé la Syrie : « des éléments étrangers sont entrés dans le pays et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs étant donné la dangerosité de la situation », a expliqué le patriarche qui n’a pas caché une certaine insatisfaction vis-à-vis de la situation jugée trop souple du Vatican à son égard. Grégoire III s’en est pris ensuite à la presse européenne avec laquelle il a eu affaire lors de récentes visites sur le Vieux Continent pour raconter ce qui était justement en train de se passer en Syrie. « Je n’excuse pas le régime comme j’ai pu l’entendre en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi », a avancé le prélat qui n’ pas hésité à parler d’une vraie « dictature de la presse au service des États-Unis ». Le patriarche a même raconté une anecdote arrivée au neveu d’un évêque travaillant à Dubaï (Émirats arabes unis), qui, alors qu’il se rendait un jour à son travail, a entendu derrière lui un homme annoncer au téléphone qu’il se trouvait à Homs, pendant que les troupes gouvernementales faisaient l’assaut de la ville, en tuant femmes et enfants.

 

« On a parlé de complot, mais c’est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie », a encore affirmé Grégoire III tout en se demandant comment certains États pouvaient changer en peu de mois « le régime qui a tant fait pour sa population », alors que ces mêmes Etats ne réussissent pas à mettre fin au conflit israélo-palestinien.  « Aucune sanction n’a été approuvée contre les colonies israéliennes, a-t-il ajouté, alors qu’elles sont illégales. Tout le monde en est persuadé mais personne ne fait rien ».

 

Enfin, répondant à une question des journalistes relative aux actions de l’armée syrienne vis-à-vis de la population, le patriarche n’a pas hésité à affirmer que l’intervention des forces armées a été « tardive et trop légère » pour espérer mettre fin aux violences des bandes rebelles.

 

Un témoignage important sur la situation réelle de la Syrie qui tranche singulièrement avec ce qu’on peut trouver dans les principaux media, lesquels ne se préoccupent décidément pas d’informations claires et objectives. 

 

Capitaine Martin

 

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Assad restera au pouvoir (renseignements étrangers)  08/05/2012

Assad restera au pouvoir (renseignements étrangers)


Assad restera au pouvoir (renseignements étrangers)



IRIB- Côté américain, le Washington Post évoque lui aussi un changement dans la position américaine envers la crise en Syrie. Citant des diplomates et des responsables de renseignements occidentaux, le quotidien américain indique que les développements sur le terrain, et la resistance du président Bachar ElAssad malgré les sanctions internationales, ont poussé les services de renseignements occidentaux et arabes à revoir leurs estimations à la baisse quant à la chute du président syrien.

« Le président Assad restera au pouvoir jusqu'à 2013, sauf au cas d'une grande surprise...vu qu'il a réussi à nettoyer les villes de Homs, Hama, à stabiliser Damas et à jouir du soutien des Druzes et des chrétiens », rapporte le Washington Post. Au début de l'insurrection, les milieux occidentaux s'attendaient à sa chute dans les mois qui ont suivi, voire en 2012 au maximum. Cependant des sources syriennes voient que la poursuite de la tension en Syrie n'est pas en faveur des Etats-Unis qui craignent l'instauration d'un front salafiste en cas de la chute d'Assad. Dans ce contexte le quotidien AlAkhbar rapporte que la télévision syrienne diffusera dans les prochains jours des interviews avec des dizaines de combattants étrangers arrêtés en Syrie, dont des Libyens, des Yéménites, des Koweitiens, des Egyptiens et des Asiatiques.

http://french.irib.ir/info/international/item/186969-assad-restera-au-pouvoir-renseignements-%C3%A9trangers http://french.irib.ir/info/international/item/186969-assad-restera-au-pouvoir-renseignements-%C3%A9trangers

 

 

.http://www.alterinfo.net/notes/Assad-restera-au-pouvoir-renseignements-etrangers_b4171782.html

 

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Syrie : Sarkozy, vos protégés et terroristes syriens sont toujours dans leurs basses oeuvres

by Allain Jules

 

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Une analyse du Dr Nadia Khost
Syrie : Le peuple syrien fait face a une guerre impérialiste

 


 

« Les États-Unis ont envoyé des escadrons de la mort en Syrie »


27 avril 2012 | Un analyste affirme que les États-Unis ont dépêché des escadrons de la mort en Syrie qui se sont constitués en gangs armés pour attaquer des groupes de population avant que Washington n’envahisse la Syrie.

 

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Témoignage
Syrie : « Si l’armée quitte notre village, nous risquons d’être égorgés »

 

 

 

Sur ce blog,

 

Les Syriens manifestent massivement leur soutien au gouvernement dans de nombreuses villes
15 mars 2012 | Pendant que, à Genève, 200 ONG des droits de l’Homme, et surtout Amnesty International, montent au créneau pour accuser le président Assad des pires exactions, d’importantes manifestations -on parle de plus d’un million- de soutien au programme de réforme initié par le président Bachar al-Assad et de rejet de toute immixtion dans les affaires syriennes, ont eu lieu le 15 mars 2012 à Damas, Alep, Lattaquié, Raqqa, Hassaké, Daraa, Misyaf, à la corniche de Tartous, ainsi que dans les villes de Salhabb à Hama, d’Az-Zahraa, d’An-Nezha, d’al-Hadara, de Chayrat à Homs.

 

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Voir aussi :

FR3: Bachar Al-Assad "menacerait la France". Que dit-il réellement ?

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 20:24

 

La prospère Libye est suite à l'intervention de l'OTAN, à feu et à sang !

 

Le Point.fr - Publié le 31/03/2012 à 18:07 - Modifié le 31/03/2012 à 18:39

Au moins 147 personnes ont été tuées et 395 autres blessées dans les combats qui ont opposé depuis lundi des tribus à Sebha, dans le sud du pays.

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La ville libyenne de Sebha est le théâtre de violents affrontements.

La ville libyenne de Sebha est le théâtre de violents affrontements. © - / AFP

 

 

L'article ici :


Le vrai Kadhafi, dossier d'eva R-sistons :

 

Le vrai Kadhafi, dossier (1). Un grand bâtisseur - Le socialisme islamique

 

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 02:19

 

 

Le Mossad et la CIA sont d’accord:

L’Iran ne cherche pas à fabriquer des armes nucléaires


 

Le service de renseignement israélien Mossad vient d’admettre, tout comme sa contrepartie américaine de la CIA, qu’il n’y a pas de preuve que Téhéran possède un programme nucléaire militaire à des fins de produire des armes , a dit une source du renseignement américain au New York Times.

Un ancien agent de haut niveau des services de renseignement américain a dit au journal “Le Mossad n’est pas en désaccord avec les Etats-Unis au sujet de programme d’armenent nucléaire iranien.” Le consensus au sein du cercle du renseignement américain étant que l’Iran a arrêté son programme d’armement nucléaire il y a plusieurs années.

“Il n’y a pas beaucoup de disputes sur ces faits entre les communautés du renseignement américaine et israélienne”, l’ancien officiel a t’il continué.

Une telle admission arrive en contraste total avec ce que disent les politiciens israéliens, qui ont continuellement insisté sur la nécessité d’une frappe militaire immédiate sur les installations nucléaires iraniennes afin de prévenir la situation d’évoluer vers une “menace existentielle” envers l’état juif.


L’évaluation du renseignement à disposition est la clef du dilemne de la guerre ou de la paix avec l’Iran. Les multiples agences de renseignement américaines ont rechercher sur le sujet depuis des années, elles ont essayé de trouver la preuve que l’Iran développe effectivement des têtes nucléaires militaires et des missiles pour les transporter. De tout leur travail, voici ce qui en ressort: le programme a été terminé il y a 9 ans, en 2003.

A ce jour, les infos glânées sur l’Iran n’ont pas changé quant à leur teneur. “L’Iran est la cible d’espionage la plus difficile qui soit. C’est bien plus difficile que la Corée du Nord”, a confessé un autre officier du renseignement au New York Times. Son explication est simple: les Etats-Unis n’ont pas beaucoup d’agents sur le terrain pour vérifier l’information.

Certains rapports stipulent que les Etats-Unis utilisent des capteurs implantés près des sites de production nucléaire afin d’analyser la situation.

Mais bien que les cercles du renseignement admettent que l’Iran est loin d’acquérir des armes nucléaires, les sanctions contre le pays demeurent.

L’Iran insiste sur le caractère pacifique de son programme nucléaire et a promis de ne l’abandonner sous aucun prétexte.


Texte original en anglais : http://rt.com/news/mossad-iran-nuclear-programme-851/

Traduction par Résistance 71

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http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29850

 

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