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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 06:21

http://www.confort-bebe.fr/57036-50930-large/sid-meier-s-civilization-v---edition-jeu-de-l-annee-pc.jpg

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Les guerres de civilisation

  

Je fais parvenir régulièrement des informations que l'on devrait trouver naturellement dans la presse grand public. Je dois être particulièrement distrait, mais il me semble que l'usage abusif de "leurres utiles" crée un brouillage médiatique qui nous empêche de nous concentrer sur les vraies informations. Hélas, seules les communications diverses et variées, utiles à l'oligarchie au pouvoir actuellement, sont largement diffusées et reprises en boucle par tous les principaux médias.

 

La guerre menée par l'OTAN à la Libye devient une "intervention humanitaire" pour sauver la population civile. Il devient iconoclaste voire sacrilège d'émettre un quelconque doute sur le bien fondé de cette intervention. Le locataire actuel de l'Elysée, à l'instar du caniche de G.W. Bush qu'était Tony Blair, veut à son tour briller dans la basse-cour de l'empire. Il a donc déclenché cette guerre sous la bénédiction des Etats-Unis en se parant des habits de la vertu que lui a fort opportunément offert le nouveau philosophe de "gôche" qu'est Bernard Henri Lévy.

 

Le plus surprenant est l'espèce d'approbation tacite de tous. Où sont les grandes protestations avant l'intervention militaire en Irak? Serions-nous tous devenus  des adepte de la théorie du "Choc des civilisations" chère à Huntington? Ce néocon célèbre, défenseur de l'idéologie ultralibérale a-t-il réussi à anéantir notre capacité d'indignation? La propagande à grande échelle menée par les tenants de la gouvernance mondiale a-t-elle réussi à nous inculquer la novlangue officielle où il suffit d'affirmer pour que ce soit vrai? La chasse aux « dictatures » donne-t-elle le droit de tuer les populations civiles? L'usage des bombes sales est-il au service du bien?

 

"La main invisible du marché" primerait-elle sur les idéaux humanistes sur lesquels se sont constituées les nations européennes au cours des siècles passés?

 

Devant ce silence assourdissant, je m'efforce d'apporter des éléments utiles à la réflexion. Je ne prétends pas détenir la vérité, qui peut s'en prévaloir? Peut-être les personnes auxquelles Audiard pensait dans la fameuse réplique du film " Les tontons flingueurs ": "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".

 

Pour étayer mes propos je vous soumets une enquête menée par le grand quotidien de référence dans son édition internet sur les terribles malformations dont sont victimes les nouveaux nés à Fallougia depuis le combat mené par les armées américaines contre la révolte sunnite en 2004 dans cette ville. Il est certain que des munitions à l'uranium appauvri ont été utilisées. Sont-elles à l'origine de ces malformations? Je ne sais pas, il faudrait une enquête internationale sérieuse menée par des scientifiques unanimement reconnus pour trancher la question. On peut seulement remarquer que des journaux anglais et américains avaient déjà traité ce sujet inquiétant.

 

Dans la guerre menée contre la Libye, l'OTAN utilise aussi des bombes à l'uranium appauvri...

 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/10/a-fallouja-les-bebes-monstres-soulevent-des-questions-sur-les-armes-americaines-utilisees-en-2004_1534674_3218.html

 

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Lucien PONS

 

 

 

Vous aimerez peut-être :

 

Les avions invisibles de Camp Darby et les bombes transportées par trains

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25506

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 06:19
http://www.alterinfo.net/the-truth-life/photo/art/default/3092590-4414027.jpg?v=1309339760
http://www.alterinfo.net/the-truth-life/photo/art/default/3092590-4414027.jpg?v=1309339760

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Le terrorisme d'Etat américain

Nouvel Ordre Mondial: Le terrorisme d’état américain

s’affirme de jour en jour… La prise de pouvoir de la CIA

plus que jamais au lit avec le cartel militaro-industriel

 

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La prise de pouvoir de Petraeus et de la CIA

.July 05, Le parti américain bouge rapidement pour concentrer le pouvoir de l’armée, pour développer plus avant les attaques assassines états-uniennes dans le monde et pour intimider toute critique en adoptant les méthodes des régimes totalitaires classiques afin de faire taire les dissidents et consolider le pouvoir; par la suite ils pourront utiliser des formes bien plus ouvertes de terreurs et d’oppression. Obama apparaît de plus en plus comme l’homme de paille pour cette prise rapide de pouvoir, bien que nous ne pouvons pas encore dire à l’heure actuelle, à quel point il pousse pour cet agenda. [Hitler utilisa le président de l’Allemagne comme son homme de paille, le parti intimida secrètement les journalistes et quiconque se trouvait sur le chemin; ce n’est que plus tard après l’adoption de la loi d’autorisation que la répression devint plus draconienne. La loi du “patriot act” américain est une loi très similaire à la loi d’autorisation, mais pas si extrieme, ainsi ils ont toujours besoin d’utiliser l’intimidation dissimulée par les SS-Services Secrets: CIA, FBI etc...]
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Le général Petraeus est devenu le chef officiel de la CIA afin de renforcer les opérations barbouzes d’assassinats de la CIA avec celles des forces armées. Les opérations de meurtres par drones se sont très rapidement développées en une force mondiale opérationnelle spéciale de meurtre et d’invasion. Les opérations d’escadrons de la mort ont pris beaucoup d’ampleur sous le commandement de Petraeus à la fois en Afghanistan et en Irak.

Quelques nations commencent déjà à resister à ces opérations de meurtres par drones interposés. Le Pakistan vient tout juste d’ordonner aux etats-Unis d’arrêter de lancer des attaques assassines par drones depuis les bases américaines implantées sur le sol pakistanais dans la province du Baluchistan. La Somalie vient de révéler deux meurtres récents par drone et d’invasions corollaires pour saisir des corps. Quelques unes des forces se battant contre le régime totalitaire marionnette des Etats-Unis au Yémen ont rapporté des meurtres par drone là-bas.

Il semblerait que les Etats-Unis aient la volonté d’étendre leurs campagnes de meurtres par drone au Mexique et dans d’autres nations sud-américaines. Si ceci se passe réellement, la haine contre les Etats-Unis, dejà biern présente dans la zone, va sérieusement augmenter de la même façon que cela s’est déjà produit dans le monde musulman. La Pakistan s’est allié rapidement avec la Chine en partie à cause des opérations d’attaques par drones qui ont sérieusement augmentées dans le pays lorsque les forces US étaient sous le commandement du général Petraeus en Afghanistan. Karzai, la marionnette értats-unienne en Afghanistan est devenu de plus en plus ouvertement anti-américain en grande partie à cause des opérations de meurtres et de nettoyage de Petraeus.

Obama, Petraeus et le régime dans sa totalité semblent apparemment penser que la campagne de terreur des drones est un moyen efficace d’augmenter la puissance impériale états-unienne. Mais il semble qu’en ce moment, cela soit plus enclin à produire de puissants effets néfastes en retour, même si peu de personnes osent parler ouvertement à l’encontre du terrorisme américain venant du ciel avec ses missiles Hell Fire. Même les européens commencent à s’enrager contre les Etats-Unis à propos d’actions tyranniques, ceci incluant le lynchage médiatique du présumé candidat socialiste français à l’élection présidentielle et à ce moment patron du FMI. [les socialistes sous Strauss-Kahn auraient sûrement mis fin à la soumission continuelle de Sarkozy aux diktats américians.]

par Jack D. Douglas
  
Jack D. Douglas [jddougla@ucsd.edu] est un professeur de sociologie retraité de l’université de Californie à San Diego. Il a été publié de manière extensive sur tous les aspects majeurs de l’humain. Il a notoirement écrit “le mythe de l’état providence”.
Url de l’article original: http://lewrockwell.com/douglas/douglas43.1.html
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
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.http://www.alterinfo.net/Nouvel-Ordre-Mondial-Le-terrorisme-d-etat-americain-s-affirme-de-jour-en-jour-La-prise-de-pouvoir-de-la-CIA-plus-que_a60870.html
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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 06:17
Guerres étasuniennes : le coût (Il Manifesto)
Maurizio MATTEUZZI
Hey, mec ! Combien pour tes lunettes de soleil ?


Première question : les Etats-Unis d’Amérique pourraient-ils vivre sans que quelque guerre n’alimentât, surtout en temps de crise économique, leur puissant système militaro-industriel ?

Seconde question (ingénument rhétorique) : que pourraient faire les Etats-Unis d’Amérique s’ils destinaient les colossales ressources économiques utilisées pour les guerres à leurs problèmes sociaux ?

Questions qui surgissent à la lecture de l’étude produite par l’Université Brown de Providence, dans le Rhode Island, de la prestigieuse chaîne universitaire Ivy-league. On peut se reporter pour ce faire au site de l’université : « Cost of war, 250.000 lives and up to £4 trillion » et sur le site du quotidien londonien The Independant, qui y a consacré hier un article, synthétisé ainsi : « La guerre au terrorisme s’apprête à dépasser le coût de la seconde guerre mondiale ».

Le coût total pour l’Amérique (  !? pour les Etats-Unis d’Amérique, NdT), des guerres post-11 septembre contre l’Irak et l’Afghanistan, et des opérations militaires corrélées au Pakistan (genre l’Opération Jeronimo contre - le présumé, NdT- Ben Laden), est en voie, étant donné qu’elles ne sont pas encore finies, de dépasser les 4 trillions de dollars (4 mille milliards). Non seulement les guerres les plus longues de l’histoire des USA, non seulement plus du triple des financements attribués par le Congrès dans la décennie suivant le 11 septembre 2001 (George Bush avait dit que la guerre en Irak coûterait 50-60 milliards), mais aussi déjà quasiment équivalentes au coût de la seconde guerre mondiale, qui pour le Bureau du budget du Congrès se monte, selon les chiffres connus aujourd’hui, à 4.1 trillions de dollars. Et le chiffre ne comprend pas le coût de la nouvelle guerre en Libye, « mineure » par rapport aux deux autres, mais quand même toujours lourde.

Face à cette somme épouvantable, les 1,3 trillions officiellement attribués par le Congrès ne sont que la pointe de l’iceberg. Il faut y ajouter le paiement des intérêts sur l’argent nécessaire pour financer les deux guerres (financées, contrairement aux précédentes guerres étasuniennes, quasiment entièrement avec de l’argent emprunté et qui tôt ou tard devra être restitué) ; les 400 milliards de dollars du coût estimé à l’intérieur des Etats-Unis pour la « guerre au terrorisme » ; les coûts relatifs aux vétérans et aux invalides (de guerre, NdT). A la fin, le compte total estimé par le Watson Institute for International Studies de l’Université Brown atteint les 3,7-4,4 trillions. Une étude analogue de 2008 conduite par d’autres universitaires (parmi lesquels J. Stieglitz) pour l’Université Harvard s’était arrêtée à 3 trillions. Mais depuis lors, les choses ont empiré car la situation financière des Etats-Unis est beaucoup plus critique du fait de la crise économique globale et d’un déficit du budget fédéral qui tourne autour d’1,5 trillions par an.

Et puis il y a les coûts humains. L’étude de la Brown calcule qu’il y ait entre 250.000 et 258.000 morts. Une petite tranche de ce calcul -6.100- sont les militaires étasuniens, puis viennent les 125.000 morts (civils, NdT) en Irak (chiffre probablement sous-estimé), les 140.000 morts en Afghanistan (sans compter ceux du Pakistan, plusieurs milliers), et les morts indirects (des blessures, épuisement, manque de soins, etc.). Enfin les réfugiés (qui essaient de fuir où ?), entre 7-8 millions.

Il faudrait aussi calculer quelles issues politiques ont produit ces coûts économiques colossaux. Ici le résultat est plus insidieux et incertain. Mais certaines données sont sûres : le monde « s’est libéré » de régimes brutaux comme ceux de Saddam Hussein et des Talibans (en attendant Kadhafi) (on laisse au lecteur le soin de faire une comparaison entre la brutalité de ces régimes et celle des Etats-Unis d’Amérique, NdT) ; mais les Talibans sont encore là, et pour la démocratie « exportée », on ne peut pas dire qu’elle ait fleuri en Irak et Afghanistan (et on verra en Libye) ; et on peut dire, sans controverse (pour l’auteur, NdT), que le plus grand vainqueur de la guerre en Irak est l’ennemi le plus coriace pour les Etats-Unis : l’Iran.

Dernier détail. Ces 4 trillions et quelques ne sont pas le coût total des guerres en Irak et Afghanistan. Seulement celui des USA…

Maurizio Matteuzzi

Edition de vendredi 1er juillet 2011 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

URL de cet article 14129
http://www.legrandsoir.info/guerres-etasuniennes-le-cout-il-manifesto.html
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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 06:15
Lundi 11 juillet 2011
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Honneur et Patrie rassemble des militaires de carrière et d'anciens appelés du contingent attachés aux valeurs de la République. Honneur et Patrie estime que la vocation primordiale de l'armée française est la défense du territoire national et des intérêts de la France en relation avec le peuple de France, dont l'armée est le prolongement naturel. Les membres d'Honneur et Patrie s'indignent de la volonté affichée par l'actuel gouvernement de casser le lien organique entre le peuple et son armée et de faire de celle-ci un supplétif de l'Empire américain. A une époque où l'honneur est piétiné et où la patrie est en danger, Honneur et Patrie a décidé de se constituer et de porter sa parole au peuple de France, dans la mesure de ses moyens et avec la discrétion qu'imposent les circonstances.
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http://img.over-blog.com/300x202/4/34/52/23/Honneur-et-Patrie.jpg
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Introduction d'eva R-sistons
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Ces Militaires sont l'honneur de la France !
Notre pays est colonisé, occupé, par de vulgaires cow-boys
(la loi du plus fort, du colt, par exemple, remplace la diplomatie),
il est tenu de s'aligner sur le modèle américain, de le singer.
Avec pour seuls idéaux, l'Argent, la compétition, 
le bling-bling, le futile, l'éphémère...
Notre pays est déshonoré
par une poignée d'arrivistes sans scrupules,
qui n'aiment pas la France, qui piétinent ses valeurs
et qui, déshonneur suprême, bradent au tout venant
le patrimoine historique du pays, pour de l'argent.
Ni âme ni conscience ni respect !
On convoite, et on écrase tous les obstacles.
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L'Armée de France,
avant bientôt de n'être plus qu'une légende
(remplacée par des hordes de mercenaires apatrides),
est pour l'instant tenue de risquer sa vie pour une Oligarchie
de nouveaux riches, de parvenus,
de pervers, d'adorateur du Veau d'Or 
sans scrupules, sans culture, sans âme. 
Sur ce blog, nous le savons :
Pour engraisser des psychopathes
d'une cupidité et d'un égoïsme maladifs.
La mission de l'Armée est détournée.
Les Militaires ne peuvent plus continuer à se taire.
Le sens de leur engagement au service de la France,
et des Français, est dévoyé.
Sous-équipés, "dégraissés" en permanence
(eh oui, cet horrible terme s'aplique aussi à eux,
comme aux Policiers, aux Gendarmes, et à TOUS les fonctionnaires),
déconsidérés aux yeux des Français,
car au lieu d'être préparés à défendre leur pays,
à donner leur vie pour lui, le cas échéant,
on les appelle à servir des arrivistes
qui, dans leur avidité folle, ont perdu le sens des réalités
et ce qui est impardonnable pour un militaire,
le sens de l'honneur. Et bien sûr toute éthique.
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Des Militaires ne veulent pas voir notre pays,
avec ses traditions, ses valeurs,
sa culture si ancienne, son Histoire,
devenir le clone du pays des cow-boys sans foi ni loi,
sauvages, brutaux, ne reconnaissant que la souveraineté du dollar.
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Nous avons TOUS besoin d'eux :
Pour défendre la patrie qui plus que jamais est menacée,
de l'intérieur, par une horde d'arrivistes
au service de l'Etranger,
Etranger américain via l'Agent de Washington à la tête de la France,
et d'Israël, via le CRIF qui contrôle tous les pouvoirs
même au Quai d'Orsay, après avoir nettoyé 
des Affaires Extérieures ses éléments les plus gaulliens,
les plus indépendants, les plus dévoués au pays.
Nous avons tous besoin des Militaires
pour nous défendre lorsque demain,
on leur demandera de se retourner
contre ceux qu'ils étaient censés protéger,
afin de servir les seuls intérêts matériels
des plus riches de la planète surtout anglo-saxonne.
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Les Militaires d'Honneur et Patrie
sont fidèles à l'idéal gaullien
d'indépendance de la France,
de résistance à l'odieux
quand il gangrène notre pays.
Ils m'ont envoyé cet article.
En notre nom à tous,
je les remercie de nous avoir fait cet honneur.
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Celui qui, durant vingt ans, a réfléchi au conept de Démosophie
(du grec : peuple sage) m'avait confié un jour combien
le rôle de l'Armée serait important
quand le Nouvel Ordre Mondial
voudra imposer son emprise criminelle sur nous tous. 
Si au lieu de défendre les Français
elle se met un jour au service de ceux
(pour le compte des Américains
et plus généralement du Nouvel Ordre Mondial
totalitaire et génocidaire)
qui tuent quotidiennement la France
et qui leur demanderont de se retourner
contre les citoyens ayant
suffisamment de courage et de dignité
pour dire non au déshonneur,
non à l'intolérable (par exemple
du sacrifice de la souveraineté de la Nation
et des emplois sur l'autel du Marché,
de la mondialisation financière broyeuse de vies),
si au lieu de défendre la France elle choisissait de servir Mâmon,
le Veau d'Or américain, alors elle se renierait,
elle trahirait sa fonction, son honneur, sa vocation.
Nous ne pouvons pas imaginer que
les enfants de France,
que les héritiers du plus grand Général de tous les temps,
détournent le sens de leur engagement
pour engraisser ceux dont l'appétit n'a d'égal
que le mépris d'autrui - et de la France éternelle.
Nous leur faisons confiance pour refuser, le moment venu,
d'obéir aux ordres fous de l'Elite mafieuse
qui s'est octroyée le droit de vie et surtout de mort
sur l'ensemble de l'humanité.
Nous faisons confiance aux Militaires
qui ont le sens de l'honneur,
et qui aiment leur patrie,
pour dire non à l'intolérable
et pour se dresser en rempart de la Nation.
Eux seuls en ont le pouvoir
(C'est peut-être pour cela que l'Armée française
sera un jour liquidée elle aussi).

Alors l'Armée de France jouera pleinement son rôle
de Défenseur du pays, de ses citoyens,
et lorsque surgira en son sein le nouveau Gl de Gaulle
qui sauvera l'Honneur du pays,
l'Honneur des enfants de France,
le Général qui entraînera ses troupes
pour protéger la Nation de l'infâme,
alors oui notre pays redeviendra
Lumière pour le monde, exemple, modèle.
Et d'autres Nations, à leur tour, refuseront l'intolérable
d'un pays se vautrant dans la fange
du Nouvel Ordre Mondial
d'essence nazie, dictature des Grandes banques sur le monde,
sous l'égide des Etats-Unis imposant leur loi brutale.
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Alors oui, je le dis en notre nom à tous :
Merci pour l'envoi de cet article,
merci de défendre par vos interventions
la Patrie menacée par l'Etranger,
merci de cultiver si bien l'Honneur.
Merci de revendiquer une Parole libre, forte,
pour que la Grande Muette ne se taise plus à l'heure du danger.
Oui, vous êtes l'Honneur de la France.
Et nous vous en sommes reconnaissants.
Car avec vous, l'Armée retrouve toute sa noblesse,
celle du Protecteur suprême,
celle, aussi, de garant de la Grandeur de la France éternelle.
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eva R-sistons
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Lien armée - NationSoixante-trois. En juin 2011. Soixante-trois soldats français sont tombés en Afghanistan depuis que, pour son plus grand malheur, la France s’est engagée dans une opération militaire qu’elle regardera plus tard, si elle en a le courage ou la lucidité, comme un péché contre la raison et l’esprit. Les historiens des vingt ou trente prochaines années statueront sur la signification qu’il importe de donner à ce que nous, à Honneur et Patrie, considérons d’ores et déjà comme un nouvel épisode du renoncement national. Car si l’on jette un regard en arrière sur les guerres du XXème siècle, on mesure à quel point notre pays, expression d’une nation composite et fière de sa diversité surmontée, a peu à peu perdu la maîtrise de son destin. Le tout proche centenaire du déclenchement de la Grande Guerre sera très intéressant à étudier de ce point de vue: à considérer la littérature historique ou les productions cinématographiques récentes sur le premier conflit mondial, il y a fort à parier qu’on y mettra l’accent sur la cohésion nationale exceptionnelle qui permit à notre pays de tenir pendant ces quatre années qui constituèrent la plus terrible épreuve de son histoire (le 1 400 000 morts de 1914-1918, soit une moyenne de 900 morts par jour, n’est en rien comparable à l’épisode militaire très bref, quoique intense, du printemps 1940). La Deuxième Guerre Mondiale montra de manière presque caricaturale les limites et, finalement, le caractère fallacieux du consensus républicain: c’est un pays épuisé, vieillissant et déchiré qui s’effondra devant une Allemagne cuirassée de certitudes inébranlables; un pays qui, sous la vareuse étoilée du vieux Maréchal, donna le spectacle de l’abaissement moral et des accommodements douteux avec le vainqueur. Henry de Montherlant l’avait prédit dès 1938, au lendemain des accords de Munich: “La France est rendue au tiercé, à l’apéro et à Tino Rossi”.


La France de 1914 était partie au combat avec au coeur le nationalisme républicain que lui avaient enseigné ses maîtres d’école, expressions et figures de proue d’un peuple qui se voulait éclairé. Vingt années de crise, de politicaillerie impuissante et de corruption avaient eu raison des qualités morales du peuple français, dont l’armée reflétait le désarroi: le souvenir de la grande saignée avait traumatisé la nation et suscité un antimilitarisme mortifère; quant aux chefs, civils ou militaires, ils n’avaient plus envie de se battre. A bien y regarder, le décrochage armée-nation fut la condition de la défaite.

 

De même, les guerres de décolonisation ne pouvaient qu’être perdues. C’était certes le mouvement de l’Histoire que d’aller, au lendemain de notre abaissement en tant que puissance, vers l’émancipation des peuples dominés. C’est vrai aussi que la France s’accrocha à son Empire d’une façon particulièrement maladroite, s’aliénant les masses colonisées. Le fait que l’armée qui combattait en Indochine puis, au début, en Algérie, fût composée de militaires professionnels, lui ôta le soutien d’une grande partie de la population française, qui se retourna définitivement contre la politique de “maintien de l’ordre” quand on lui associa les appelés du contingent, qui furent un peu les “Malgré-nous” de la répression colonialiste. Les reculs de l’armée française face à l’inexorable mouvement d’émancipation des peuples colonisés eurent pour origine et pour conséquence l’affaiblissement de la relation armée-nation qui avait rendu possible en son temps la grandeur impériale de la France. L’antimilitarisme d’une bonne partie de la jeunesse en sortit renforcé, dans le climat libertaire de l’après 68.

 

On n’est plus, ou marginalement, antimilitariste aujourd’hui. C’est bien pire: l’armée a tout simplement cessé d’exister dans les esprits. On l’a rangée au magasin des articles usagés d’une histoire qu’on croit - à tort - définitivement écrite. Dans un monde où les conflits se multiplient depuis la fin de la Guerre Froide et le déclin accéléré du fragile colosse américain, c’est un signe inquiétant, un péril mortel pour les nations que cette indifférence à leur outil militaire.

           

On remarquera que cet état de fait concerne essentiellement, pour ne pas dire uniquement, les pays riches qui subirent, de près ou de loin, les deux conflits mondiaux du XXème siècle: assommés par les conséquences tragiques d’affrontements qui menacèrent ou mirent fin, provisoirement ou non, à leur existence en tant qu’Etats (qu’on songe à l’Allemagne), bercés de l’illusion d’une paix perpétuelle liée à l’équilibre de la terreur nucléaire ou à la construction européenne, ils baissèrent la garde. Sans se le dire, Européens de l’Ouest et Américains apprirent à vivre avec l’idée que la guerre était devenue impossible, eu égard aux forces effroyables qu’elle aurait déchaînées, et agirent comme si la paix était un luxe de pays riches, qui avaient trop à perdre pour se dresser à nouveau les uns contre les autres. Cette utopie fut soigneusement entretenue par les européistes ou européâtres de tout poil, pour qui la guerre était effectivement contre-productive en termes de construction d’un espace de libre-échange où se déploierait en toute impunité la rapacité capitaliste dont l’Europe des nations se meurt précisément aujourd’hui. La guerre ne peut pourtant être réduite à une confrontation des pauvres: les principaux belligérants de 1914-1918 étaient les puissances européennes les plus prospères.

 

Imaginons maintenant une agression militaire de la France par une puissance étrangère et posons-nous la question suivante: combien de temps nos ennemis supposés mettraient-ils pour bousculer ce qu’il restera de notre armée après sa “restructuration” et occuper notre pays? Une réponse strictement militaire consisterait à évoquer des éléments de stratégie et d’intendance et à envisager des scénarios, tous forcément démentis par ce que nous savons du contexte intellectuel et social dans lequel ce conflit se déroulerait. La France ne tiendrait pas. Elle ne tiendrait pas car tout a conspiré, dans son histoire depuis ces quarante dernières années, à ôter à son peuple jusqu’à la faculté de résistance la plus élémentaire.

 

On pourra invoquer, pour expliquer cette passivité suicidaire, l’absence de conflit sur notre sol depuis 1945 et, de ce fait, la disparition de toute culture de guerre dans  l’imaginaire, l’éducation et les pratiques intellectuelles et sociales. On pourra stigmatiser - on ne le fera jamais assez - l’imposition dans notre vie quotidienne de cette société de consommation à l’américaine qui ne vise qu’à la satisfaction des instincts les plus bas: la France est devenu un grand corps flasque et émasculé, où aucune pensée un peu vive ne doit venir déranger la digestion du consommateur. La France des conforts gras refuse l’idée de l’effort collectif et du sacrifice tout comme elle congédie la pensée de la mort, à laquelle les générations qui nous ont précédés devaient faire face: pour preuve, elle envoie ses vieux mourir à l’hôpital. Comment s’étonner, dans ces conditions, que la nation française se détourne de son armée, c’est-à-dire d’un des seuls corps de la société où ne prévale pas la vulgarité marchande et où le sens de l’honneur ait encore un sens? Le général Hervé Charpentier le rappelait dans un très beau texte publié dans Le Figaro du 2 juin 2011 que nous proposons à votre lecture.

 

Nos soldats meurent en Afghanistan et le scandale de leur inutile sacrifice est escamoté par des media qu’excitent bien davantage les frasques sexuelles de tel candidat putatif à la présidentielle, de tel sous-ministre d’un gouvernement indigne et déconsidéré. Nos soldats meurent pour les Américains, dans une guerre absurde où nos intérêts ne sont pas en cause et à laquelle personne ne croit. Nos officiers reçoivent des ordres en anglais, nos soldats meurent et tout le monde s’en fiche. Avons-nous vu des soulèvements d’indignation du peuple français quand, il y a dix ans, la France s’est arrimée au navire-amiral américain? Avons-nous vu, pire, des débats passionnés ou des manifestations autres que symboliques quand, en 2009,  notre regrettable président fit réintégrer au pays le commandement militaire de l’OTAN? Il ne nous souvient même pas d’avoir entendu parler à cette occasion d’apostasie au regard de la doctrine gaullienne…

 

La suppression, déguisée sous le vocable de “suspension”, du service national en 1996 a bien constitué le stade ultime de la désagrégation du lien armée-nation dont nous payons aujourd’hui les conséquences. Et c’est à un président qui se réclamait du gaullisme que nous la devons! Combien de militaires sont aujourd’hui prêts à donner ou redonner leur suffrage en 2012 au petit homme agité qui fit en son temps un service militaire de planqué dans un état-major parisien et qui, n’en doutons pas, parachèverait, en cas de renouvellement de contrat, son travail de destruction de nos institutions, de nos services publics et de notre armée? Cela, nous ne pouvons l’accepter. Signifier sèchement son congé au premier Président de la République ouvertement vendu aux intérêts américains n’est qu’un préalable.

 

Il est essentiel et urgent que la Grande Muette se remette à parler et réinvestisse l’espace politique et social de la manière la plus propre à restaurer les valeurs qui ont fait la grandeur de notre pays. C’est sur ce nécessaire effort de redressement national que l’Histoire nous jugera.

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Par Honneur et Patrie
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Articles récents

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Emmanuelli contre la guerre en Libye

 


Un socialiste intelligent, cela peut encore se trouver…Henri Emmanuelli: « En Libye, nous faisons la guerre. Je suis contre! »


Le PS et la guerre :

Il devrait voter pour la poursuite de la boucherie libyenne !

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Ce Parti est parfois plus aligné sur l'Empire usraélien

que ses homologues de Droite.

Pour un Hervé de Charrette fustigeant la barbarie d'Israël,

ou un de Gaulle sortant la France de l'OTAN,

combien de socialistes "vendus" aux intérêts

des Anglo-Saxons et des Israéliens ?

Une voix différente, celle d'Emmanuelli.

En son temps, on a préféré Jospin

(avec DSK en embuscade) :

On sait où cela nous a menés.

Avec Emmanuelli à la tête de notre pays,

le visage de la France n'aurait pas été défiguré

comme maintenant - ou avec les pseudos socialistes.

Les Français auraient pris goût à la dignité,

et à l'indépendance. Emmanuelli, une autre voix !

eva R-sistons

à l'alignement servile du PS sur l'USraël.

 

Un socialiste intelligent, cela peut encore se trouver…Henri Emmanuelli: « En Libye, nous faisons la guerre. Je suis contre! ».

 

Alors que le Bureau national du Parti socialiste a fait savoir qu’il jugeait la poursuite de l’engagement en Libye nécessaire dans le cadre du mandat des Nations Unies, Henri Emmanuelli explique pourquoi il votera contre la poursuite de l’intervention. C’est son côté «gaulliste», dit-il.
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Henri Emmanuelli: Je suis hostile à la poursuite de cette opération depuis le début. Comme le sont les Allemands, comme l’est le congrès américain dont la chambre des représentants a récemment infligé un revers à Barack Obama en rejetant le texte qui autorisait la campagne en Libye. Cela fait des années que je dis que je ne comprends pas ce que signifie le droit d’ingérence, c’est à dire le droit que s’octroient les puissances armées et développées à aller bombarder au hasard de leur choix, qui sont ceux de l’OTAN, des populations sur leur territoire. Je reste fidèle au principe d’autodétermination des peuples : aux Tunisiens d’écrire leur histoire, aux Libyens, aux Syriens etc.
 
Par ailleurs, je constate que le droit d’ingérence ne s’applique qu’aux adversaires de l’Otan jamais aux amis. Depuis que Monsieur Kouchner l’a mis à la mode, c’est une réhabilitation du droit du plus fort.

Les arguments portant sur le mandat 1973 de l’ONU et la protection de populations civiles ne vous ont pas plus convaincus ?

Cela fait longtemps, et cela a été souligné par beaucoup de nos alliés, que nous sommes hors du cadre du mandat de l’ONU. Quand nous envoyons des hélicoptères, je ne vois pas en quoi nous protégeons des populations. Nous faisons la guerre !

L’intervention de l’Otan peut aussi s’interpréter comme une aide apportée à un pays engagé sur la voie de la démocratie dans la suite des révolutions arabes ?

Sur le principe, évidemment que je suis pour la chute de tous les régimes dictatoriaux, mais j’ai remarqué que nous n’attaquions pas l’Arabie Saoudite et quelques autres pays qui ne me semblent guère plus démocratiques que le régime Libyen… Effectivement la Libye est une dictature, mais c’est un tout petit peu plus compliqué que ça aussi. Ce sont des gestions claniques, tribales. Je ne suis pas certain que le principe démocratique soit le ferment de l’action. Quant à l’opposition entre Tripoli et Benghazi, elle ne date pas d’aujourd’hui. Je ne doute pas qu’il y ait des opposants en Libye à Monsieur Kadhafi, ils ont ma sympathie et je ne leur conteste pas le droit de se débarrasser de Monsieur Kadhafi mais ce n’est pas à l’armée française d’arbitrer ce genre de choses.

D’autant que je n’ai pas aucun complexe vis à vis de Monsieur Kadhafi, ce n’est pas moi qui l’ai invité à planter sa tente à Paris. J’avais déjà eu la même réaction au moment de la Serbie à l’époque où nous défendions glorieusement le Kosovo, pour s’apercevoir ensuite que le patron de l’UCK était un drôle de personnage sur lequel on a été très discret d’ailleurs dans les médias (NDLR : Selon un rapport de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Hashim Thaçi était à la tête du groupe criminel de Drenica, coupable notamment de trafic d’organes prélevés sur des prisonniers, principalement serbes, entre 1998 et 2000). En Côte d’Ivoire, j’ai toujours dit que je ne comprenais pas à quel titre la force Licorne intervenait car c’est quand même elle qui a fait la différence. Il y a eu une mission parlementaire sur l’Afghanistan, depuis le début j’ai eu l’occasion de dire que j’étais également opposé à cette opération.

Le Bureau National du PS a fait savoir qu’il jugeait nécessaire la prolongation de l’intervention militaire française en Libye. Votre prise de position pose-t-elle des problèmes à l’intérieur du Parti ?

Personne ne me l’a dit. Si je dois voter mardi, je voterai contre. Il y a une dizaine de personnes au Parti Socialiste, quelques proches de Laurent Fabius – Guillaume Bachelay par exemple – qui sont sur cette ligne et au-delà du PS, il y a un groupe de députés qui sont opposés à la poursuite des opérations.

Quelle analyse vous faîtes aujourd’hui de l’évolution de ce conflit ?

J’ai l’impression que nous sommes dans une impasse. Monsieur Sarkozy qui avait sans doute des choses à se faire pardonner a cru bon de s’engager dans cette aventure, sans le consentement de son voisin allemand. Je lui en laisse l’entière responsabilité.

Nous allons entrer dans une période assez riche en débats politiques. Les questions de politique étrangère ou qui portent sur l’engagement des forces armées françaises dans des opérations extérieures semblent complètement indifférentes aux partis politiques, parti socialiste compris ?

Vous avez raison. Cela provient sans doute d’un enferment naturel à l’intérieur du « mainstream » : nous suivons les alliés, nous faisons comme les autres. C’est confortable. Cela évite de se poser des questions quant à savoir si ce que font les autres est justifié, utile, ou non. Cela avait été le principal argument à l’époque pour la Serbie et le Kosovo . Il était impossible de lâcher les alliés. Nous en sommes toujours là. Je me suis plaint à plusieurs reprises au bureau national du fait que nous parlions aussi peu de politique étrangère. C’est mon côté gaulliste !

Quatre mois après le début de l’intervention militaire française en Libye, le parlement sera appelé à se prononcer sur la prolongation de cette intervention militaire. Dans un communiqué, le Bureau national du Parti Socialiste a fait savoir qu’il jugeait la poursuite de cet engagement nécessaire. Vous avez publiquement affiché votre désaccord avec la position du PS. Qu’est ce qui motive votre position ?

http://mediabenews.wordpress.com/ http://mediabenews.wordpress.com/

 

http://www.alterinfo.net/Un-socialiste-intelligent-cela-peut-encore-se-trouver-Henri-Emmanuelli-En-Libye-nous-faisons-la-guerre-Je-suis-contre_a60993.html

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http://www.comite-valmy.org/IMG/jpg/pieuvre_us.jpg
http://www.comite-valmy.org/IMG/jpg/pieuvre_us.jpg
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Les Elus du PS doivent lire cet article !
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Ils ne peuvent pas voter l'infâme !
Comment peuvent-ils accepter de servir les intérêts de l'Empire,
de la Haute Finance, des multinationales de mort ?
Car c'est de cela qu'il s'agit !
Et ils osent se prétendre un Parti de Changement ?
Quel mensonge, quelle haute trahison !
eva R-sistons

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"Le plus grand crime , c'est de tuer la langue d'une Nation avec tout ce qu'elle renferme d'espérance et de génie". Charles Nodier.

"La Nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements". Ernest Renan.

http://honneuretpatrie.over-blog.fr

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Par le Général HERVÉ CHARPENTIER

Commandant les Forces terrestres

« Le Figaro » du 2 juin 2011

 

http://www.emicherchell.com/composant/images/docu/photo48.jpg 

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Le général de corps d'armée, commandant des forces terrestres, réclame davantage de reconnaissance de la part des Français à l'égard des volontaires qui s'engagent sur le terrain. 

 

 

En Afghanistan, en Afrique, partout où je rencontre nos soldats en opération, je croise de jeunes héros. Ils sont bien de notre temps, mais vous les côtoyez souvent sans les voir, car ils ressemblent banalement à tous ces jeunes de France, qui vivent dans nos villes et nos campagnes.

 

Ni lansquenets, ni bêtes de guerre, ils sont vos enfants, vos voisins, et aussi des jeunes filles et de jeunes mamans que l'on reconnaît mal sous le casque et le gilet pare-balles. Beaucoup ont une famille, qui partage ce métier sans l'avoir choisi, au gré des mutations et des absences, sans espérer grand-chose en retour, sinon la considération et le soutien de leurs concitoyens, quand un drame survient.

 

Ils portent les armes de la cité en votre nom, et chaque jour s'en servent, où vous les envoyez. Car leur métier est bien la guerre, même si pour bien en mesurer le coût, ils chérissent plus que tout la paix...

Ils acceptent de payer le prix du sang, l'épreuve de la blessure. Mais, disent-ils, s'ils deviennent invalides, alors que ce soit « de guerre ». Leur plus grande crainte est d'être un jour, regardés comme des victimes, maladroites ou incompétentes, qu'on aurait bernées dans une mauvaise aventure... Car même au fond d'un lit d'hôpital, leur silence et celui de leurs proches ne doivent pas faire oublier qu'ils sont fiers et soucieux de leur honneur.

 

Ils croient que la mission est sacrée, et qu'une vie peut lui être consacrée. Ils savent confusément qu'il n'est pas inique que l'individu se donne, corps et âme, à la collectivité. Ils y verraient même une certaine noblesse, ou un trait qui les distingue et les grandit, et c'est pour cela qu'ils ne sont pas des mercenaires. Mais ils le deviendront quand la cité ne les reconnaîtra plus pour cette singularité !

 

Les soldats ont le tort d'être pudiques, quand il faut se vendre. Celui de ne pas être compris, parce qu'ils s'expliquent trop peu, se réfugiant dans un silence qui préserve les familles et évite les malentendus.

Il est si difficile de témoigner de nos épreuves sans le recul du temps !

Mais quand bien même ils parleraient, pourquoi écouterait-on, quand rien n'y oblige, ceux qui finalement incarnent le tragique de la vie ? La mort leur colle à la peau alors que la société l'a rayée de son quotidien.

 

Pourtant, il n'est de héros sans légende.

Et il suffirait ici de dire les faits, dans leur brutale simplicité. De considérer qu'en dehors de toute option politique le sacrifice d'un jeune Français pour les siens est une valeur en soi digne d'intérêt.

Qui pourrait le faire, sinon les médias ? À de rares exceptions près - quelques émissions tardives, et d'excellents articles, si l'on cherche bien - c'est plutôt le silence qui règne, toujours moins cruel cependant que les quelques mots qui expédient nos pertes - chaque semaine - entre page judiciaire et météo du lendemain.

 

Alors quoi, finalement ?

Notre société, si évoluée, avide de libertés et de loisirs, a-t-elle encore besoin de héros, et de légendes ?

Chacun connaît la réponse. Les jeunes Français sont capables de donner vingt noms de footballeurs et chanteurs en tout genre devenus icônes de leur quotidien en délivrant le message de la célébrité et de l'enrichissement.

Combien d'individus qui - quel que soit leur métier - ont choisi de consacrer leur vie aux autres ?

Ces gamins de 20 ans qui offrent leur vie quand la République le demande mériteraient cette reconnaissance !

Mais ils ne font pas fortune. J'ai la faiblesse de croire qu'ils constituent cependant la plus précieuse de nos richesses, toute d'humanité, de chair et de sang.

 

Nous aurons toujours besoin de ces jeunes hommes et femmes pour ce métier de soldat, qu'aucune machine ne fera à leur place. Qui peut croire que la guerre devienne un jour l'affaire de robots commandés à distance par les « riches », contre des « pauvres » à la poitrine nue ?

Aucune démocratie ne le supporterait. Les hommes sont condamnés à rester l'instrument premier du combat. Mais en trouvera-t-on encore longtemps pour porter nos armes ?

Rien n'est moins sûr, si nous continuons à ignorer l'histoire de nos héros, qui est aussi celle de notre pays s'écrivant sous nos yeux. Rien n'est moins sûr, si la nation n'y reconnaît pas ses fils et persiste à refuser une considération qu'ils n'osent même plus solliciter, dans la cacophonie de ceux qui exigent tout et n'importe quoi.

Une société « fabrique » ses défenseurs en leur offrant une place et une reconnaissance particulières. Elle génère, au sens propre, les volontaires qui feront le choix des armes malgré des contraintes exorbitantes. Un choix rationnel, qui n'est pas seulement la réponse à l'irrésistible appel d'une vocation.

 

Prenons garde que ces volontaires ne deviennent les victimes silencieuses d'un pays qui ne se rappellerait plus ni leur mérite, ni leur utilité, ni même d'avoir un jour exigé leur sacrifice. Nous ne les trouverions simplement plus.


Général HERVÉ CHARPENTIER

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 23:57
Les nations européennes ne veulent plus jouer leur rôle dans l’OTAN (Dissident Voice)
Marti HIKEN


La récente diatribe de Robert Gates contre les 28 membres de l’OTAN qui "consomment de la sécurité au lieu de la produire" et qui ne font pas leur part de guerre sanglante est soit un avertissement soit un signe avant-coureur de l’évolution de la relation entre les USA et les nations européennes. Les nations européennes refusent de participer aux guerres américaines et les USA n’aiment pas ça. Les Européens ont collaboré de plein gré aux ambitions impérialistes des USA aussi longtemps qu’on leur a demandé de se consacrer au missions "douces" c’est à dire le soutien humanitaire pendant que les USA s’occupaient des missions "dures" à savoir les missions de combat. Ce qui est clair est que les besoins, à la fois économiques et politiques, des 28 pays vont dans des directions opposées et qu’il y a peu d’unité parmi les membres de l’OTAN. L’Europe apparemment ne partage pas la vision étasunienne de l’hégémonisme et de l’impérialisme étasuniens.

Depuis la création de l’OTAN en 1949 pour renforcer la défense de l’Europe et pour maintenir la paix et la coopération dans l’Europe conflictuelle après les deux guerres mondiales, ses membres européens ont été incités à soutenir la politique étrangère étasunienne. De fait, il en est ressorti un Plan Marshall constamment tourneboulé et financé par les contribuables étasuniens à hauteur de 75% des dépenses militaires de l’OTAN. Cela permet aux USA de projeter leur ambition hégémonique sur le reste du monde et s’appuyant sur leurs alliés européens sous le prétexte de "défendre" les nations Nord Atlantiques.

Alors que la Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD) aurait pu être tournée vers le développement de capacités militaires pan-européennes qui auraient permis à l’Europe de contrôler plus ou moins son destin, les Européens ont au contraire choisi de "mettre l’accent sur les institutions plutôt que sur les capacités militaires effectives."


Pendant ces dix dernières années, toujours pour justifier la continuation de l’existence de l’OTAN, on est passé de la nécessité de contrer l’Union Soviétique et le bloc de l’est à celle de s’opposer au terrorisme avec son éternel cortège d’opérations militaires sur toute la planète assorti d’activités destinées à remplir les coffres des multinationales étasuniennes.


Une à une les nations européennes sont entrées dans l’alliance, attirées par la propagande mensongère comme l’âne par la carotte attachée sous son nez au bout d’un bâton. Alors que le système de missiles de défense et autres investissements étasuniens ont donné par le passé un sentiment de sécurité ainsi que du travail et de la technologie à de nombreux pays, l’Otan d’aujourd’hui et son programme de missiles de défense repose largement sur l’idée d’empêcher une agression de l’Iran.

 

Du point de vue européen, c’était un bon accord, et ses membres ont accepté de participer à l’OTAN surtout pour bénéficier de la manne technologique dans les domaines militaires et les services secrets que ce pays offre à ses alliés - c’est à dire aussi longtemps que les Etasuniens finançaient les opérations et que les Européens ne devaient pas s’engager dans le combat, ni tuer et être tués.


Au cours des 60 dernières années, pourquoi les Européens auraient-ils développé, fabriqué et entretenu leurs propres défenses et alliances militaires puisqu’ils pouvaient compter sur les USA pour le faire ? Prendre la carotte et la manger revient beaucoup moins cher que fournir la compétence et payer le coût élevé des armes et de la militarisation.


Quand Gates dit : "Cette situation découle en partie d’une manque de volonté politique et pour beaucoup d’un manque de ressources en période d’austérité" il ignore le fait que les pays européens doivent encore prendre en compte les inquiétudes de leurs citoyens qui n’ont pas envie que leur jeunesse soit sacrifiée et meure au même rythme que la jeunesse américaine. Il semble que les peuples de l’Europe ne veulent pas que leurs économies deviennent des systèmes militaires coûteux destinés à protéger les riches. "La sécurité nationale" et le matériel militaire n’a pas autant d’adeptes outre-Atlantique qu’ici aux USA. A la différence des politiciens étasuniens, beaucoup d’Européens demandent (et ont) des systèmes de santé pour tous, un filet de sécurité, un droit du travail et des emplois.


Ce qui se passe est intéressant parce que, même si les USA peuvent acheter et contraindre beaucoup de pays dans le monde, ils n’ont pas ce pouvoir sur les nations européennes. Les états européens ne forment pas une union ni une confédération ; ce sont au contraire des nations indépendantes qui ont chacune leurs propres élections. Les pays ont des gouvernements et des partis qui changent régulièrement ; ce sont des pays séparés qui doivent rendre des comptes à ceux qui les élisent et non pas aux militaires étasuniens. Quel pays pourrait lancer une attaque d’envergure contre l’Europe ? Il est ridicule de croire que les pays européens ont besoin de l’OTAN. Les pays européens pourraient facilement se retirer de l’OTAN et laisser les USA mener ses propres guerres.


On peut aussi se demander si l’Europe ne se livre pas une sorte de jeu passif-agressif avec les USA ? A-t-elle dupé les leaders étasuniens en fin de compte ? Puisque chaque nation européenne possède sa propre armée nationale et, en acceptant de faire le jeu des USA, tire profit de la collaboration et accumule de l’expérience en participant aux escarmouches et aux exercices de l’OTAN dans le monde, l’Europe va-t-elle finalement se retrouver à mille lieues devant les USA grâce aux ressources et aux connaissances technologiques accumulées ? Ou à l’opposé, en ne développant pas un solide système européen de défense correspondant à ses besoins, l’Europe ne risque-t-elle pas de voir retomber sur elle la colère des pays en voie de développement que les USA cherchent à dominer.


Une chose est sure, les USA dictent la politique de l’OTAN en fonction des intérêts des USA. Gates l’a dit clairement : "Ce serait une grave erreur de la part des USA de renoncer à leurs responsabilités mondiales" y compris à l’augmentation de "leur engagement en Asie". Gates est convaincu que les Européens devraient être fiers de soutenir les objectifs impérialistes des USA dans le monde.


Marti Hiken

Marti Hiken est la directrice de Progressive Avenues. Elle est l’ancienne directrice associée de the Institute for Public Accuracy et ancienne présidente de the National Lawyers Guild Military Law Task Force. On peut la joindre à : info@progressiveavenues.org. et visiter son site.

Pour consulter l’original et lire les notes : http://dissidentvoice.org/2011/06/european-nations-balk-at-t...

Traduction : Dominique Muselet

URL de cet article 14026
http://www.legrandsoir.info/les-nations-europeennes-ne-veulent-plus-jouer-leur-role-dans-l-otan-dissident-voice.html
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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:53

 


JPEG - 26.6 ko

La Chine apporte son soutien militaire

au Pakistan face aux USA

En multipliant les agressions militaires sur le territoire pakistanais et en accusant Islamabad d’avoir protégé Oussama Ben Laden, l’administration Obama cherche à pénétrer dans la zone d’influence chinoise. Cependant Beijing a immédiatement transféré un arsenal aérien à Islamabad et adressé un ultimatum à Washington : toute nouvelle ingérence US au Pakistan sera considérée comme un acte inamical envers la Chine !

 

L'article ici :

 http://www.voltairenet.org/La-Chine-apporte-son-soutien

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 04:34
Samedi 11 juin 2011
Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement
"Les révolutions arabes ne sont que des coups d'Etat militaires masqués"

Source : La Tribune.fr - 01/06/2011"

 

De retour d'une mission d'étude en Tunisie, en Egypte et en Libye, Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (Cf2R), ancien du renseignement livre une lecture nuancée des événements du début d'année. Sans nier les aspirations des populations, il relativise l'ampleur du changement des équipes dirigeantes. Un prélude à de grandes déceptions.

 

http://www.geostrategie.com/cms/cms_images/yapb_cache/fr_eric_denece_nm.2nor4o6p4da8csckgoosgkcs0.1n4kr7rgh18gs08gcg0csw4kg.th.pnghttp://www.geostrategie.com/cms/cms_images/yapb_cache/fr_eric_denece_nm.2nor4o6p4da8csckgoosgkcs0.1n4kr7rgh18gs08gcg0csw4kg.th.png

 

Quelle lecture faites-vous du « printemps arabe » ?

Il y a dans ces pays une réelle aspiration à plus de liberté, mais pas nécessairement à plus de démocratie. Par ailleurs, je ne crois pas à la spontanéité de ces « révolutions », qui étaient en préparation depuis plusieurs années. Dès 2007-2008, des conférences organisées sous l'égide d'ONG américaines, comme Freedom House, l'International Republican Institute ou Canvas, et où étaient présents la plupart des blogueurs et des leaders de ces mouvements, ont instillé le germe de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions. Le processus était le même que celui qui a précédé le démantèlement de l'URSS, la Révolution serbe, la Révolution orange en Ukraine ou encore celle des Roses en Géorgie.

Mais pourquoi ont-elles éclaté en 2011 ?

Des contestations populaires ou étudiantes dans les pays arabes se produisent régulièrement, mais elles sont à chaque fois réprimées par l'armée et la police. Pour la première fois, l'armée s'est désolidarisée de la police, en refusant de réprimer les soulèvements en Tunisie comme en Égypte, et les mouvements ont été observés par la presse internationale. Mais surtout, dans la semaine précédant les événements, les plus hauts représentants des armées de Tunisie comme d'Égypte se sont rendus à Washington, qui assure l'essentiel du financement de l'armée, pour obtenir le feu vert des États-Unis à un renversement des dirigeants. Ils ne supportaient plus la prédation des clans au pouvoir.

Ces révoltes seraient donc des coups d'État militaires prenant le visage de mouvements démocratiques spontanés ? Les manifestants de la place Tahrir n'avaient pourtant pas l'air manipulés ?

En êtes-vous si sûre ? Il est tout de même étonnant que dans ce pays où existent un militantisme islamiste et un net sentiment anti-israélien, aucun slogan anti-israélien ne soit apparu pendant les manifestations. C'est bien l'indice d'une « révolution » sérieusement encadrée. Quant à la « nouvelle équipe » au Caire, elle comprend le chef d'état-major de l'armée ainsi que l'ancien chef du service des renseignements, et s'est immédiatement engagée à respecter les accords internationaux signés, notamment les accords de Camp David auxquels est hostile une large partie de la population.

Et en Tunisie ?

Le ras-le-bol face face à l'avidité du clan Trabelsi était profond et touchait l'ensemble de la population confrontée à des difficultés économiques croissantes jusqu'aux entrepreneurs, dont beaucoup devaient « céder » des parts entières de leur business pour ne pas être inquiétés. C'est pour cela que des manifestations se sont produites dans toutes les villes du pays. La révolte y a été plus populaire et plus profonde qu'en Égypte, où les événements se sont, pour l'essentiel, limités à la place Tahrir. Mais comme au Caire, le nouveau gouvernement de Tunis comprend en majorité des collaborateurs de l'ex-président Ben Ali. Dans les deux cas, tout s'est passé comme si les jeunes générations avaient décidé de « faire sauter le bouchon » qui empêchait leur accès au pouvoir, sans changer fondamentalement le système ou le régime. L'imminence d'un coup d'État militaire était évoquée depuis dix-huit mois en Tunisie. Aussi n'est-il pas approprié de parler de « révolution ». L'Iran, en 1979, et l'URSS, en 1991, ont connu de vraies révolutions. Tout y a changé : les hommes, les institutions, les rapports internes, les relations internationales, etc.

Rien de tel dans les événements récents. Il s'agit d'un renouvellement des classes dirigeantes qui ont, avec l'accord de Washington, organisé des coups d'État « en douceur », en profitant d'une vague de contestation populaire qu'elles ont intelligemment exploitée. Ainsi, leur arrivée aux affaires bénéficie extérieurement d'une grande légitimité et donne le sentiment d'une rupture profonde avec le régime précédent. La situation est en réalité bien différente. D'ailleurs, pour Washington, c'est un « changement dans la continuité » modifiant peu l'équilibre régional, ce qui est étonnant pour des révolutions. Washington encourage et appuie les armées d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour qu'elles évoluent vers un rôle « à la turque » : c'est-à-dire qu'elles n'occupent pas le pouvoir - sauf cas de force majeure - mais soient les garantes de la stabilité du pays contre l'islamisme, qu'elles contribuent à la stabilité régionale et qu'elles ne manifestent pas d'hostilité réelle à l'égard d'Israël.

Comment lisez-vous la situation actuelle ?

Beaucoup de problèmes risquent de surgir : dans les deux pays, un fossé inédit est apparu entre l'armée, qui sort grandie des événements, et la police, qui a longtemps assumé la répression des manifestants. Les forces de l'ordre - surtout en Tunisie - en sont sorties profondément désorganisées. On pourrait voir une recrudescence de la criminalité nuisant à l'équilibre intérieur. Enfin, très vite, une partie de la population va réaliser qu'elle a été flouée. D'où de possibles chocs en retour et une reprise des émeutes. Nous en voyons peut-être déjà quelques signes avant-coureurs à travers les manifestations populaires qui semblent reprendre ici et là. Enfin, les islamistes se sont pour l'instant montrés plutôt discrets. Mais jusqu'à quand ?


Propos recueillis par Valérie Segond - 01/06/2011, 20:36

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110601trib000626151/les-revolutions-arabes-ne-sont-que-des-coups-d-etat-militaires-masques.html

 

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http://media.rtl.fr/online/image/2009/1226/5931609240_Renseignement-medias-et-democratie-par-Eric-Denece-Ellipses-Marketing.jpg

 

http://media.rtl.fr/online/image/2009/1226/5931609240_Renseignement-medias-et-democratie-par-Eric-Denece-Ellipses-Marketing.jpg

 

 

 

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Révolutions : Portées à bout de bras par la CIA

via ses officines non gouvernementales

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Mohamed Adel est l’un des principaux leaders du mouvement du 6 avril en Egypte. Avant de prendre la tête de ce mouvement révolutionnaire il était membre des frères musulmans qu’il aurait quitté en 2008. En 2009 il se rend en Serbie avec d’autres révolutionnaires égyptiens et algériens. Il y rencontre des cadres d’ONG et des journalistes, puis suit un stage de formation de deux semaines. Le responsable de formation s’appelle Srdja Ppopvic, l’un des membres fondateurs d’Otpor, l’association des étudiants qui mit à terre Milosevic en 2000. Or, nous le savons désormais, le mouvement d’Otpor n’avait rien de spontané, il a été porté à bout de bras par la Cia via ses officines non-gouvernementales.


En août 2000, la Cia dispensait ainsi un cours à l’hôtel Hilton de Sofia aux étudiants d’Otpor pour renverser le gouvernement. Tous les efforts étaient concentrés sur les jeunes : ordinateurs, des voyages mis à leur disposition, organisation de concerts rock pour la mobilisation, sans que jamais on ne demande d’où venait l’argent.Comme il se doit, les médias se vautrèrent donc dans la version officielle: Otpor était un mouvement indépendant. Mais les jeunes avouaient eux : « être en partie contrôlé par la Cia ? ça ne me dérange pas trop » (source)


Robert Gelbard, envoyé [...]

http://www.diatala.org/article-revolutions-portees-a-bout-de-bras-par-la-cia-via-ses-officines-non-gouvernementales-76193027.html

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 04:32

par Manlio Dinucci
Le 18 juin 2011


Drones et réseaux ombre : La guerre secrète d’Obama
 

Tandis que les raids aériens sur la Libye se montent actuellement à un total de 11.500 et que le secrétaire général de l’OTAN, Rasmussen, demande aux alliés davantage de dépenses militaire et un plus grand engagement dans la guerre, la guerre se propage dans la région moyen-orientale et nord-africaine en des formes moins visibles mais non moins dangereuses, ouvrant continuellement de nouveaux fronts.

 

La Cia -d’après un fonctionnaire de l’agence d’espionnage étasunienne cité par le New York Times- est en train de construire une base secrète au Moyen-Orient pour lancer des attaques au Yémen avec des drones armés. Ce sont des Predator/Reaper (déjà en action en Afghanistan, Pakistan et Libye), armés de 14 missiles Hellfire et télécommandés depuis une base au Nevada, à plus de 10mille kilomètres de distance.

Depuis qu’il est entré en fonction, « le président Obama a drastiquement augmenté la campagne de bombardement de la Cia au Pakistan, en utilisant des drones armés », ceux-là même qui seront utilisés pour « étendre la guerre au Yémen ». L’administration les considère « comme l’arme préférée pour prendre en chasse et tuer des militants dans des pays où n’est pas praticable une grosse présence militaire américaine ».

Au Yémen, est actuellement en action le Commandement suprême conjoint pour les opérations spéciales (Ussocom), assisté par la Cia et autorisé par le pouvoir exécutif de Sanaa. Mais, étant donnée la « fragilité de ce gouvernement autoritaire », l’administration Obama est préoccupée quant à un futur gouvernement qui ne serait pas en mesure, ou disposé, à soutenir les opérations étasunienes. De ce fait, elle a chargé la Cia de construire la base secrète dans une localité moyen-orientale non identifiée, de façon à entreprendre « des actions couvertes sans l’appui du gouvernement hôte ».

Ceci confirme que l’administration Obama est en train d’intensifier la guerre secrète dans toutes ses variantes. Comme le déclare officiellement l’Ussocom, elle comprend : une action directe pour détruire des objectifs, éliminer ou capturer des ennemis ; une guerre non-conventionnelle conduite par des forces externes, entraînées et organisées par l’Ussocom ; une contre-insurrection pour aider des gouvernements alliés à réprimer une rébellion ; une opération psychologique pour influencer l’opinion publique étrangère de façon à soutenir les actions militaires étasuniennes. Ces opérations sont menées en se fondant sur des technologies de plus en plus avancées.

Entre dans ce cadre la décision de l’administration Obama, rendue publique par le New York Times, de créer à échelle mondiale « des réseaux ombre d’Internet et téléphonie mobile qui puissent être employés par les dissidents pour contourner la censure gouvernementale ». Le Pentagone et le Département d’Etat y ont jusqu’à présent investi au moins 50 millions de dollars. Ces réseaux sont réalisés au moyen de petites valises spéciales qui, une fois introduites dans un pays déterminé, permettent de communiquer avec l’étranger via des ordinateurs et téléphones portables, dans des modalités wireless et codées, évitant contrôles et interdits gouvernementaux.

La motivation officielle de Washington est de « défendre la liberté de parole et élever la démocratie ». Tout autres les objectifs. Les réseaux ombre, fournis seulement aux groupes dissidents utiles à la stratégie étasunienne (en Syrie, Iran et quelques autres pays) et contrôlés par Washington, sont les plus adaptés à diffuser sur les media des informations fabriquées, pour des opérations psychologiques qui préparent l’opinion publique à de nouvelles guerres.

 

Edition de vendredi 17 juin de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20110617/manip2pg/09/manip2pz/305085/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25324

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 04:30

http://infoguerilla.fr/wp-content/uploads/2010/04/Iran.gif

 

infoguerilla.fr

Contre Info · Info
Tel quel : L’initiative diplomatique palestinienne à l’ONU et la réorganisation en cours du Pentagone pourraient inciter Israël à attaquer l’Iran avant fin septembre (Haaretz)
dimanche 5 juin

...

The changes in leadership at the Pentagon are not merely an American story. The chance that Dempsey, at the start of his term of office, would advise Obama to attack Iran, or to permit Israel to do so, is not high. The outgoing head, Mullen, is likewise not enthusiastic about that but his ties with the IDF’s general staff are close and it can be assumed that, if Benny Gantz was persuaded to sign a plan by Benjamin Netanyahu and Ehud Barak, Mullen would not be happy but would also not torpedo it.

The conclusion is that between the end of June and Gates’ retirement, and the end of September and Mullen’s retirement, the danger that Netanyahu and Barak will aim at a surprise in Iran is especially great, especially since this would divert attention from the Palestinian issue. As the Supreme Court explained to Moshe Katsav’s lawyers, some plans for summer vacations might be canceled.

 

Source  Haaretz

Les services de renseignement américains ne croient pas à la réalité d’une menace nucléaire iranienne

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 04:29

Les États-Unis augmenteront leur participation militaire et leur engagement en Asie, particulièrement en Asie du Sud-Est, malgré les restrictions budgétaires, a annoncé le secrétaire à la défense Robert Gates le vendredi 28 mai, lors d'une conférence annuelle (II SS Shangri-La Security Dialogue) devant les hauts responsables militaires du Pentagone.

 

b52.jpg

Il a évoqué parmi les mesures prioritaires des mois à venir l'augmentation de la présence navale des États-Unis en Australie, le déploiement de navires de guerre à Singapour, y compris le nouveau bateau de combat littoral, et l'accélération du concept d'Air-Sea battle (une meilleure intégration de la Marine et de l'armée de l'air afin notamment de répliquer aux efforts de la Chine pour se donner les moyens de détruire les porte-avions étatsuniens qui patrouillent au large de ses côtes).

 

« Pris ensemble, tous ces développements démontrent l'engagement des Etats-Unis à soutenir une présence militaire robuste en Asie - une présence qui garantit la stabilité en soutenant et en rassurant des alliés tout en décourageant, et au besoin en mettant en déroute, les adversaires potentiels, » a déclaré Robert Gates. Son discours officiel toutefois s'abstient d'inclure explicitement la Chine parmi ces "adversaires potentiels", contrairement à ce qu'il avait fait lors de la précédente conférence en 2010.

 

Gates a cependant reconnu que la guerre en Irak et en Afghanistan avait affaibli l'appareil de guerre étatsunien et que la demande de Barack Obama de réduire de 400 milliards de dollars les dépenses militaires étatsuniennes dans les douze ans qui viennent compliquent les objectifs de renforcement des moyens offensifs des Etats-Unis en Asie.

 

 

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-l-hegemonisme-etatsunien-en-asie-ne-faiblit-pas-76193552.html

 

 

http://atlasalternatif.over-blog.com/ext/http://www.letempsdescerises.net/noyau/index.php?menu_id=20&type=livre&idLivre=603

 

 

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