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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:56

 

 

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France24, ça suffit !

par eva R-sistons

 

France24, la chaîne de la désinformation par excellence,

pire encore, de propagande... de guerre !

 

 

Ca suffit !

 

La France, via Christine Ockrent

moins au service de l'Information

que des intérêts d'Israël et donc de l'Empire militaro-financier,

la France a tenu à mettre en place

une Chaîne d'Informations internationales.

Dans quel but ? Servir l'Information en langue française,

ou servir les intérêts économiques et militaires

des Anglo-Saxons et des Israéliens,

accessoirement euro-atlantistes ?

 

En tous cas, France24 n'informe jamais.

En temps de guerres

(et les conflits sont permanents avec les fauteurs de guerres US,

et avec en France Nicolas Sarkozy

le représentant de la CIA dans notre pays),

France24 se contente de pousser aux conflits,

à la déstabilisation des Etats souverains

non-alignés à l'Empire !

 

Ce n'est pas la mission d'un Média !

C'est une honte, c'est un scandale !

C'est une haute trahison du journalisme et des Français  !

 

Tous les jours,

l'obsession de France24

est la Syrie.

Les massacres, c'est Bachar-el-Assad.

Les civils tués, c'est lui.

Les enfants tués, c'est lui.

Les bombardements, c'est lui.

Les snippers, c'est lui.

Au mépris de la vérité,

au mépris des faits !

Car il s'agit, comme du temps des sinistres Contras,

de groupes para-militaires inféodés aux Occidentaux

pour déstabiliser le pays,

faire croire qu'il est attaqué par les fidèles de Bachar-el-Assad

(très nombreux)

et conditionner l'opinion internationale

afin de lui faire accepter les guerres impérialistes,

les guerres de contrôle des pays et de prédations !

Même le Rapport des Observateurs de la Ligue arabe

est passé sous silence, car il gêne les va-t-en guerre !

 

Le rapport de Mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie: Texte intégral

 

 

Fuyez France24 comme Arte d'ailleurs

ou les grandes chaînes d'"Infos",

vous ne serez pas informés,

vous serez manipulés,

vous serez poussés à la guerre,

et à votre corps défendant, contre vos intérêts,

vous finirez par accepter les guerres qui profiteront

aux Industriels de mort, à la Haute Finance anglo-saxonne

et aux tenants du Grand Israël !

 

Et vous, journaleux de France24,

comment osez-vous accepter d'être

de simples pions des assassins des peuples ?

 

Citoyens, boycottez ces Médias infâmes,

organisez des manifestations devant les Rédactions

de ces suppôts de l'Oligarchie militaro-financière !

 

eva R-sistons

,

 

 

 

Propagande de guerre :

 

Cette expérience, nous l’avons résumée dans les « cinq principes de la propagande de guerre », exposée dans notre livre Israël, parlons-en ! À chaque guerre, les médias veulent nous persuader que nos gouvernements font bien et pour ça, ils appliquent ces cinq principes : 1. Occulter les intérêts économiques. 2. Inverser la victime et l’agresseur. 3. Cacher l’Histoire. 4. Diaboliser. 5. Monopoliser l’info.
Ces cinq principes ont été appliqués à nouveau contre la Libye, on s’en est rendu compte dans les pages précédentes. Pour finir, attirons l’attention sur le quatrième : la diabolisation de l’adversaire. Les va-t-en-guerre doivent toujours persuader l’opinion qu’ils n’agissent pas pour obtenir des avantages économiques ou stratégiques, mais bien pour éliminer une grave menace. Dans chaque guerre, depuis des décennies, le dirigeant adverse a toujours été présenté comme cruel, immoral et dangereux, avec les pires récits d’atrocités. Par après, beaucoup de ces récits - et parfois tous - se sont dégonflés, mais peu importe, ils avaient rempli leur rôle : manipuler l’émotion du public pour l’empêcher d’analyser les intérêts réellement en jeu. Impossible de revenir en arrière.

Extraits de cet article ici,
visitez cet excellent blog :
Comprendre la guerre en Libye (3/3)

 

La propagande en temps de guerre
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-23413830.html
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-33565761.htm

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:53

 

 

mardi 7 février 2012

* Préparation de guerre...

C'est une première: les Américains ont invité des partenaires étrangers, dont la France, à participer à Bold Alligator, exercice majeur de déploiement interarmées à longue distance en milieu hostile. Bold Alligator se déroule jusqu'au 13 février, en Caroline du Nord (côte est-américaine).
Bold Alligator 2012 met en oeuvre des moyens considérables : 20 000 militaires, 7 bâtiments d'assaut amphibies, des frégates d'escorte, le porte-avions Enterprise et son groupe aérien, des chasseurs de mines et des pétroliers-ravitailleurs pour les États-Unis, une centaine « Royal marines » pour la Grande-Bretagne, autant de « marines » pour les Pays-Bas , des observateurs intégrés aux états-majors pour l'Italie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l'Australie...
Côté français : 600 hommes et femmes (dont 400 de l'armée de terre pour constituer un groupement tactique), le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, 70 véhicules et 6 hélicoptères (4 Puma et 2 Gazelle). Les effectifs de l'armée de terre viennent des 21e régiment d'infanterie de marine, 3e régiment d'artillerie de marine, le 1er régiment étranger de cavalerie, le 1er régiment étranger du génie, le 3e régiment d'hélicoptères de combat.
Après une première phase d'entraînement et de préparation en Virginie et un démarrage des opérations ce lundi, le point d'orgue de l'exercice est attendu le 6 février avec un débarquement massif sur les côtes de Caroline du Nord (Camp Lejeune), suivi d'une phase de manœuvre à terre jusqu'au 12 février.

Source:
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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:49

 

 

De Gaulle et l'Otan


un héritage incontournable

 

Organisation du traité de l'Atlantique Nord


En annonçant, en mars 1966, le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN et en demandant le départ des installations alliées du territoire national, le général de Gaulle pose sans aucun doute l'acte le plus fort de sa présidence dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité. Pour la France comme pour l'Alliance atlantique, la décision gaullienne constitue en soi un événement considérable ; ne continue-t-elle pas de produire des effets quarante ans après, dans un contexte international pourtant radicalement transformé ? Mais elle s'inscrit aussi, d'emblée, dans une logique d'ensemble, à l’intersection des grandes options de la politique extérieure gaullienne que sont l'indépendance nationale, le dépassement des blocs et bien sûr, la contestation de l'"hégémonie" américaine et son corollaire, l'affirmation  européenne. Dès lors, si le "retrait de l'OTAN" (l’expression constitue en réalité un raccourci quelque peu trompeur) a très vite compté parmi les mythes fondateurs de la politique de "grandeur", il s'inscrit surtout dans un processus politico-stratégique dont il faut restituer les principales étapes et saisir les ressorts.

 

De la création au discrédit.


De 1948 -1949, lorsque fut négocié puis signé le Pacte atlantique, jusqu'à 1958, date de son retour aux affaires, le point de vue du général de Gaulle sur l'Alliance avait évolué, reflétant en cela la frustration croissante de la IVe République et de ses dirigeants à l'égard de l'institution atlantique. S'il avait dans l'ensemble approuvé la conclusion du traité de Washington du 4 avril 1949 établissant l'Alliance de l'Atlantique Nord (dans laquelle il voyait l'expression du nécessaire engagement des Etats-Unis à assurer la sécurité de l' Europe occidentale face à la menace soviétique), il avait aussi déploré que le traité ne comportait pas de garantie d' assistance automatique en son article 5 et que la zone couverte en article 6 fût trop étroite au regard d'une menace soviétique qu'il estimait déjà appelée à devenir globale et pas seulement européenne. La mise en place de la structure militaire intégrée et de l'OTAN proprement dite, à partir du début des années 1950, devait le conduire, avec, en toile de fond, la question du réarmement allemand et l'affaire de la Communauté européenne de défense (CED), violemment combattue par lui et évidement indissociable de la problématique atlantique. Malgré la faillite de la CED, l'OTAN, au milieu des années 1950, était donc déjà largement discréditée à ses yeux, et les événements des deux ou trois années qui suivirent (à commencer par la crise de Suez en 1956) allaient le confirmer; politiquement parce que l' OTAN entraînait, de son point de vue, une inféodation inacceptable de la politique française au leadership américain et contribuait par ce biais à l'abaissement international du pays, dont il tenait les dirigeants de la IVe République finissante pour responsables ; stratégiquement parce que la garantie américaine , notamment dans le domaine nucléaire , lui paraissait de moins en moins fiable du fait de l'émergence de l'équilibre de la terreur ; militairement, enfin et surtout parce qu’il jugeait l'intégration militaire atlantique fondamentalement contraire à l'indépendance nationale. Mais si de Gaulle partageait ainsi nombre des réticences croissantes des hommes au pourvoir à l'égard du système otanien, il se montrait bien davantage disposé que ces derniers à des remises en cause radicales : "Si je gouvernais la France, je quitterais l'OTAN", confiait-il au début de 1958. Une formule à l'emporte pièce dont il faut cependant nuancer la portée tant le Général resterait par la suite attaché à la distinction essentielle entre l'OTAN, dont il désapprouvait le fonctionnement et dont il rejetait catégoriquement (du moins pour la France) l'intégration militaire, et l'Alliance atlantique elle-même, dont il ne devait jamais remettre en question la nécessité.

 

Mémorandum et remise en cause.


Dès son retour aux affaires en juin 1958, la question atlantique figure au premier rang des priorités gaulliennes, comme l'atteste le mémorandum que le Général adresse au président américain Dwight D .Eisenhower et au Premier Ministre britannique Harold Macmillan le 17 septembre 1958. A partir du constat de l'inadéquation de l'Alliance au nouveau contexte stratégique, de Gaulle y revendique un rôle accru pour la France aux côtés des Etats-Unis et de la Grande Bretagne et la mise en place d'une direction tripartite de fait de l'ensemble occidental, non sans avertir que l'évolution à venir de la participation effective de la France à l'OTAN dépendra de la satisfaction de ces revendications. Or , malgré des concessions limitées qui prendront la forme de réunions tripartites (peu concluantes) au niveau des hauts fonctionnaires , les revendications gaulliennes  vont très vite se heurter à une fin de non-recevoir de la part des Américains  et de leurs proches alliés , Britanniques en tête , peu soucieux de remettre en question le statu quo à l'OTAN et de reconnaître ainsi à la France un statut formel. Celui-ci ne manquerait pas de susciter des demandes analogues de la part d'autres pays, à commencer par la République fédérale d'Allemagne (RFA). Si de Gaulle devait périodiquement remettre sur la table ses propositions tripartites, il allait rapidement commencer à tirer les conséquences du refus de ses ainsi décide-t-il, dès le printemps 1959, de retirer du commandement de l'OTAN la flotte française de Méditerranée et, à l'automne 1960, de n'affecter que partiellement les forces françaises à la défense aérienne intégrée mise en place dans le cadre de l'OTAN. En affirmant l'identité politico-stratégique de l'Europe occidentale autour de l'axe Paris-Bonn, de Gaulle espère aussi transformer l'OTAN en remettant en question le système de l'intégration et rééquilibrer l'Alliance atlantique en faveur des Européens, le tout sur fond d'un "grand débat" stratégique naissant entre Washington, qui cherche à imposer la" riposte graduée" aux alliés , et Paris qui s'y oppose au nom des intérêts stratégiques européens en mettant  en avant la future "force de frappe" Française. Parallèlement, le désengagement progressif de la France de la structure militaire intégrée se poursuit : après avoir décidé, en 1962, de ne pas replacer sous le commandement Centre-europe de l'OTAN les deux divisions françaises retirées en 1956 pour cause de conflit algérien et rapatriées au lendemain des accords d'Evian, de Gaulle, sur fond de restructuration de l'outil de défense français autour de l'arme nucléaire, décide que son pays se tiendra dans un rôle de réserve, en retrait de la "défense de l'avant"(forward défense)  que l'organisation intégrée entend mettre en place en Allemagne le long du rideau de fer.

 

L'échec du plan Fouchet prive de Gaulle d'un levier pour faire évoluer l'ensemble occidental et transformer l'OTAN, Tandis que les Etats-Unis, au lendemain de la crise de Cuba, sont décidés à rétablir leur autorité au sein de l'Alliance, la dissidence française dans l'organisation, désormais ouverte, s'inscrit de plus en plus dans l'entreprise gaullienne de contestation d'ensemble de l'ordre international établi et du leadership américain. Du point de vue politique, à partir de 1963-1964, la prise de distance française à l'égard de l'OTAN devient indissociable de la grande ambition du dépassement de "Yalta" ; remettre en question les blocs, c'est, d'abord, rompre avec l'intégration otanienne. Du point de vue stratégique, cette même prise de distance se traduit par une opposition résolue au projet américain de force nucléaire multilatérale (MLF) dans laquelle de Gaulle discerne le risque d'un renforcement durable de l'hégémonie des Etats-Unis dans l'Alliance autour d'un axe Bonn-Washington. Du point de vue militaire, enfin, elle se manifeste par la poursuite du mouvement amorcé en 1959, comme l'illustre le retrait, en 1964, de la flotte française du commandement allié de l'Atlantique. A la fin de 1964, l'orientation de la politique française est claire : face à ce qu'il considère comme de l'immobilisme de la part des Alliés dans la question de l'OTAN, il ne fait plus guère de doute que l'objectif ultime du Général est de dégager définitivement la France de la "machinerie" de l'organisation et de l'affranchir entièrement de l' "intégration".

 

Retrait.


Les événements de l'année 1965 vont le confirmer. Alors que  Washington tente de reprendre la main dans le débat stratégique en mettant sur pied au sein de l'OTAN un système de consultation qui prendra l'année suivante la forme d'un groupe de plans nucléaire (NPG), le refus français d'y participer apparaît comme le signe avant-coureur d'un prochain divorce entre la France et l'OTAN. Au lendemain de sa réélection en décembre, rien ne retient plus, le Général d'agir dans ce registre. Ne dédaignant pas un certain effet de surprise (il était resté vague sur ses intentions et surtout sur les échéances lors de sa conférence de presse du 21 février 1966), il annonce sa décision le 7 mars au principal intéressé, le président américain Lyndon Johnson. La France, écrit-il, entend recouvrer "l'exercice entier de sa souveraineté". Puis le gouvernement français en détaille, les modalités pratiques dans deux mémorandums adressés les 11 et 29 mars aux autres gouvernements de l'Alliance ; la France, tout en restant membre à part entière de l'Alliance, modifie sa participation à l'organisation, autrement dit à l'OTAN; surtout, elle se retire de la structure militaire intégrée : les forces françaises qui demeurent affectées aux commandement de l'OTAN cesseront de l'être au 1er juillet 1966, et les forces et installations militaires étrangères devront avoir quitté le territoire national avant le 1er avril 1967. Si les premières réactions au "retrait " français sont, sans surprise, marquées par la consternation et l'incompréhension au sein de l'Alliance, l'essentiel est la réponse mesurée que les Etats-Unis, conformément aux instructions de Johnson, entendent apporter à la décision gaullienne, au demeurant largement anticipée à Washington depuis des mois. Estiment qu'une attitude de confrontation, préconisée par certains au Département d'Etat, ne ferait que pousser le Général à redoubler de détermination dans son défit à l'Amérique, le président américain impose la ligne pragmatique que préfère le Pentagone et dont l'objectif est de régler ainsi le "problème " de Gaulle afin de remettre l'OTAN en ordre de marche aussitôt que possible. D’où, en particulier, le souci des Américains de se conformer à l'échéance du 1er avril 1967 pour l'évacuation des installations militaires présentes en France, qui s'effectuera en bon ordre. Cette attitude pragmatique va permettre de limiter les conséquences de la décision gaullienne et d'atténuer ainsi dans une large mesure la rupture entre la France et l'Alliance atlantique. Certes, du point de vue politique, le divorce est consommé. Ni d'un côté ni de l'autre on ne va cherche, en effet, à minimiser l'impact du retrait français. Pour les Alliés et en particulier les Américains, il s'agit de stigmatiser une décision dont on redoute surtout qu'elle puisse servir de modèle à d'autres pays, à commencer bien entendu par la RFA ; de Gaulle, pour sa part, a naturellement tendance à mettre en exergue cette même décision afin de faire du "retrait de l'OTAN" le symbole de l'indépendance recouvrée, quitte à en exagérer la portée réelle à un moment où sa politique  de remise en cause de l'ordre établi atteint un apogée tant dans la dimension Est-Ouest (voyage en URSS en juin 1966) que Nord-Sud ( discours de Phnom Penh en septembre). Du point de vue stratégique, le divorce est également patent : la décision gaullienne va  en effet lever l'hypothèque française sur la riposte graduée et, la France s'étant mise en charge des organes de l'OTAN, en permettre l'adoption par cette dernière en décembre 1967. Deux stratégies de dissuasion cohabitent désormais dans l'Alliance atlantique. Mais la rupture est évitée du point de vue militaire ; elle n'est en réalité souhaitée ni par les Alliés, conscients de l'importance de la France dans le dispositif de défense atlantique, ni par de Gaulle, pour qui il s'agit non pas de tenir son pays à l'écart de la défense commune (et moins encore d'adopter une posture de neutralité) mais à redéfinir les modalités de sa participation éventuelle à celle-ci. D’où la négociation qui se noues à l'automne 1966 entre le chef d'état-major des armées français, le général Charles Ailleret, et le commandant suprême allié en Europe (SACEUR), le général américain Lyman Lemnitzer, et qui aboutira, en août 1967, aux "accords Ailleret-Lemnitzer". Des accords qui fixent le cadre de la "coopération" militaire entre la France et l'OTAN  une fois tournée la page de l' "intégration " et qui, loin d'entériner une rupture des liens militaires, prévoient les modalités opérationnelles d'une action "conjuguée" des forces française en Allemagne avec celles des pays alliés sur le théâtre Centre (Europe en cas d'attaques soviétique) réconciliant ainsi l'impératif catégorique de l' "autonomie de décision", qui implique le maintien d'un " commandement opérationnel " sur les forces nationales, avec les nécessités de l'alliance, qui doit permettre le passage éventuel de ces forces sous "contrôle opérationnel" allié. Au total, le bilan de la politique atlantique du Général est contrasté. Certes, le "retrait de l'OTAN" aura, en définitive, consacré l'échec de l'ambition gaullienne de transformation de l'Alliance : c'est bien le refus des Alliés –Américains en tête- de remettre en cause le statu quo à l'OTAN qui aura conduit à la décision de 1966. Mieux, le retrait français, à certains égards, aura permis à ces derniers de consolider ce même statu quo tout en réaffirmant leur leadership dans une Alliance désormais débarrassée du "problème" de Gaulle. En témoigne, dans les mois qui suivent, l'adoption de la riposte graduée mais aussi du rapport sur les " futures tâches "de l'Alliance (ou rapport Harmel, du nom du ministre belge des Affaires étrangères qui en avait pris l'initiative) qui redéfinit durablement les objectifs de l'institution atlantique et, sur fond d'affirmation de la détente Est-Ouest, consacre son rôle "politique" et non plus seulement militaire. Reste que la politique du général de Gaulle à l'égard de l'OTAN aura atteint les objectifs plus étroitement nationaux qui étaient les siens. En restaurant l' "autonomie de décision" qu'hypothéquait à ses yeux l' "intégration" otanienne, le Général aura su concilier les exigences jusqu'alors antinomique de l'indépendance nationale et de l'appartenance à l'Alliance et aura mis fin au long malaise atlantique de la France de la IVe République. D’où, sans doute, la longévité du "modèle" gaullien en matière de politique atlantique, puisque la "décision de 1966" devait demeurer l'une des pierres angulaires de la politique étrangère, de défense et de sécurité de la Ve République : la France ne conserve-t-elle pas, à ce jour, cette position "particulière" dans l'OTAN à laquelle tous les successeurs du Général se seront montrés attachés ?

 

http://gaullisme.fr/de-gaulle-otan.htm

 

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Voir aussi de Gaulle ici,


http://www.dailymotion.com/video/xoc5ev_de-gaulle-sur-le-federateur-etranger-de-l-europe_news

 

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 22:48

 

Mardi 7 février 2012
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http://www.silviacattori.net/article2787.htmlHoms, une ville plongée dans l'horreur organisée par des groupes armés et non par Damas
Le Syrien qui témoigne ici vit à Homs, dans le quartier où a été tué Gilles Jacquier en même temps que huit sympathisants syriens du gouvernement Assad. Les obus tombaient tout autour de son immeuble au moment où nous parlions. Tétanisé par la peur et l’angoisse de la mort qui rôdait, il parlait à voix basse, difficilement.

Nous croyons ce que ce cadre, père de deux enfants, nous a dit avec sobriété. Nous croyons en sa sincérité. Ce qu’il affirme contredit ce qu’affirment les autorités politiques -impliquées dans le conflit- et nos médias, qui persistent à nier la réalité ; à attribuer les destructions et les assassinats aux forces armées syriennes et à affirmer à tort qu’elles torturent des enfants, violent des jeunes filles, tuent intentionnellement des civils.

En opposant leur véto à la résolution proposée par l’Occident et ses alliés arabes des pays du Golfe, la Chine et la Russie viennent de montrer qu’elles ne sont pas dupes de cette colossale désinformation. Mais, depuis que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni, ces bandes armées ont redoublé de sauvagerie se sentant de toute évidence fortes du soutien que leur apporte la prétendue « communauté internationale ».

Silvia Cattori : Dans un article du 4 février, le journaliste de l’AFP, Khaled Soubeih [1], affirme que, selon des militants, « dans la nuit, les forces du régime ont bombardé au mortier et au char plusieurs quartiers rebelles comme Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Wadi Araba, et surtout Khaldiyé. » Le Conseil national syrien (CNS) fait, lui, état d’au moins 260 morts et de centaines de blessés. Est-ce bien votre point de vue sur ce qui s’est passé dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 février 2012 ?

Réponse : Ils tirent de tous côtés…ils veulent juste tuer…Leurs tirs ont tué 20 militaires qui se trouvaient dans notre quartier (Hadara)… Ce sont eux qui tirent et nous bombardent. Vous entendez ? Ils lancent des bombes sur notre quartier en ce moment [11h40 du dimanche 5 février] Ils tirent et tuent pour tuer aussi bien des alaouites que des sunnites dont ils contrôlent les quartiers.

Silvia Cattori : Quand vous dites « ils », « eux » qui désignez-vous ?

Réponse : Je parle des opposants armés contre Bachar.

Silvia Cattori : On a vu des images montrant des opposants devant des dizaines de corps recouverts de linceuls blancs que l’on a dit avoir été tués dans le quartier de Khaldiyé. Alors, selon vous, ce sont les corps de civils et de militaires exécutés par des groupes armés ?

Réponse : Oui. Ce sont eux qui les ont tués. Parmi ces corps, des gens de notre quartier ont reconnu des personnes qui avaient été kidnappées [2], certaines depuis longtemps. Ils ont enlevé beaucoup de gens. Les enlèvements ont commencé en avril.

Silvia Cattori : A-t-on reconnu parmi ces corps une personne enlevée que vous connaissiez ? Le ministre des Affaires étrangères françaises, Alain Juppé, a parlé de 100 enfants tués à Homs l’autre jour…

Réponse : Des parents de mon quartier ont reconnu, parmi ces cadavres, une vingtaine d’hommes qui avaient été kidnappés. Ils portaient des traces de torture. Ils n’ont pu voir tous les corps. Ils n’ont vu ni femmes ni enfants, parmi les cadavres. Ils ont vu les corps d’hommes, de disparus, de parents, présentant pour certains des traces de torture apparemment antérieures à la mort ; ils ont assuré que ces hommes avaient été enlevés auparavant, qu’ils paraissaient avoir été exécutés et non pas tués par des obus.

Silvia Cattori : Savez-vous combien de personnes ont été enlevées par ces groupes armés depuis avril ?

Réponse : On ne sait pas exactement…mais beaucoup d’hommes ont disparu. L’un d’eux est mon cousin. Ils l’ont kidnappé il y a 15 jours. On n’a plus eu aucune nouvelle. Il y a des familles ici qui ont eu des fils, des pères ou des oncles kidnappés. On estime à quelques 400 le nombre de personnes enlevées, disparues.

Je connais un autre cas récent. Celui du frère d’une amie. Il est parti en voiture le 24 janvier et on ne l’a plus revu. Sa famille a eu des nouvelles de lui par téléphone il y a 4 jours disant que ses ravisseurs demandent une rançon. La famille est en train de trouver une somme importante … Il arrive que, une fois trouvé, l’argent se perde en route, car le médiateur se fait tuer…

Silvia Cattori : Mais, ici, on dit que l’armée viole, torture les enfants...On dira en vous lisant que c’est peut-être l’armée qui kidnappe les gens ?

Réponse : Tout cela ne reflète pas ce que nous voyons depuis notre côté. Ce sont les opposants armés qui assiègent, qui kidnappent, qui tuent et torturent les enfants dont l’on voit ensuite la photo sur Aljazeera. Ils attribuent leurs crimes à l’armée syrienne. Les destructions, les morts, les blessés que nous avons, ce sont les opposants armés qui en sont responsables.

Silvia Cattori : Toujours est-il que ce chiffre de 260 civils [3] « dont une centaine d’enfants et de femmes », qui auraient péri sous les obus de l’armée d’Assad dans le faubourg de khalidiya, à Homs, la nuit du vendredi 3 février, ont mis le monde en émoi ; ce qui n’arrange pas les choses. Or, parmi les corps exposés à Khaldiyé on ne voit ni femmes ni enfants. On voit des jeunes hommes dont les corps portent des traces de tortures. Ils ne paraissent pas avoir été tués sous les décombres, suite à des bombardements. Tout cela confirme ce que vous nous avez dit. Que les tueries sont davantage le fait de groupes armés. Il est important de mettre cela au clair ; car si ce que vous dites - que les corps exposés sont ceux de gens qu’ils ont préalablement enlevés et exécutés - cela incrimine ceux qui, comme Obama et Sarkozy, couvrent les atrocités de ces opposants car ils veulent obtenir le renversement d’Assad coûte que coûte. Y a-t-il des photos des immeubles qu’ils auraient bombardés ?

Réponse : Oui. Ils ont bombardé Hadara, notre quartier (là où ils ont tué Gilles Jacquier - Nda) vendredi nuit. Les tirs partaient depuis Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Khaldiyé …dans tous les sens. Ce n’étaient pas des tirs qui partaient de l’endroit où se trouvaient des forces armées gouvernementales qui sont ici dans notre quartier pour nous protéger. C’est un petit quartier le nôtre.

Silvia Cattori : Alors, ce qu’ont rapporté des Syriens par téléphone au journaliste de l’AFP n’est pas vrai ?

Réponse : Non, ce n’est pas vrai. Ils sont lourdement armés. Ils ont pris le contrôle de Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Khaldiyé... Ils détruisent, tuent, blessent les gens. Ils bombardent en ce moment…Ce sont eux (les groupes islamistes armés) qui font exploser des bâtiments, qui menacent les gens pas seulement dans notre quartier, partout. Il y a des tirs en ce moment dans plusieurs endroits. Les habitants appellent l’armée à l’aide.

Silvia Cattori : Avez-vous peur en ce moment ?

Réponse : Oui, on est effrayés. C’est très dangereux pour nous.

Silvia Cattori :On peine à comprendre comment ces groupes peuvent « contrôler » la population de quartiers entiers de la ville de Homs ?

Réponse : Ils sont entrés dans les quartiers ; ils s’y sont installés par la terreur ; ils maintiennent les habitants sous la menace ; ils les obligent à collaborer pour les protéger ; ils les obligent à fermer leurs échoppes, les écoles.

Silvia Cattori : Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous qui êtes exposés à leurs tirs ?

Réponse : On ne peut pas sortir, on ne peut pas voir d’autres gens, on vit dans la crainte permanente qu’une bombe nous touche, nous tue. Nous ne vivons pas en sécurité…Je ne peux pas aller à mon travail ; il y a sans cesse des bombardements dehors ; ils nous tuent dès que l’on sort ; la maison de mon voisin a été détruite…

Silvia Cattori : Depuis quand la situation est-elle devenue à ce point intenable ?

Réponse : Depuis deux jours cela est allé de pire en pire. Mais les choses se sont aggravées depuis sept jours.

Silvia Cattori : Avez-vous l’impression que l’administration d’el-Assad ne fait pas ce qu’il faut pour vous protéger ?

Réponse : Ils font de leur mieux dans un contexte très difficile.

Silvia Cattori : Les journalistes des médias traditionnels parlent de manifestants pacifiques, d’une révolution qui promet la démocratie…

Réponse : Non, il n’y a pas de manifestations pacifiques de leur côté. Toutes leurs manifestations sont violentes, sont des incitations à la violence.

Silvia Cattori : Ce que vous dites atteste que ce que les politiques et les médias qualifient chez nous de « militants pro-démocratie » sont en réalité des groupes armés qui terrorisent la population. C’est tout de même une douloureuse équation. Que ressentez-vous quand vous entendez MM. Alain Juppé et Gérard Araud, l’ambassadeur de France à l’ONU, donner raison à ces opposants armés qui vous tuent, vous kidnappent et tuent les soldats qui, avec la meilleure volonté, n’arrivent pas à vous protéger ?

Réponse : Ce que je ressens ? De la tristesse. Je suis très triste pour mon pays, mon peuple…je ne cesse de me demander pourquoi ils mentent…Nous sommes ici face à l’inconnu…Je remercie la Russie et la Chine pour avoir opposé leur veto au Conseil de sécurité. Car si eux aussi laissent faire ce que veulent d’autres pays, ce qui est arrivé en Libye arrivera ici en pire…

J’aimerais dire aux journalistes et aux responsables politiques que par leurs mensonges, par leur biais en faveur des opposants armés qui nous terrorisent, ils détruisent l’esprit, et surtout l’âme de notre jeunesse.

Silvia Cattori : Nous vous remercions d’avoir accepté de nous répondre. Nous allons faire de notre mieux pour faire connaître votre témoignage.

*****
Atterrée par ce que nous venions d’entendre, nous avons posé le téléphone tout en sachant que nos politiciens et nos médias ne voudront pas l’entendre [4]. (5 février 2012 )

Post scriptum

Ce matin, 6 février, alors que nous nous apprêtions à publier ce témoignage, en entendant dire sur France Culture que l’armée syrienne pilonnait sans discontinuer depuis samedi les opposants, et l’invité du matin, Salam Kawabiki, opposant syrien résidant à Paris, se plaindre que « malheureusement les médias du régime (sont) relayés par des sites d’extrême droite français... » [5], nous avons dressé l’oreille. Salam Kawabiki parlait de plus de 400 morts du côté des opposants dans la nuit de vendredi. Opposants qu’il présente comme étant totalement pacifiques, manifestant en chantant, comme les membres d’une révolution qui a «  développé un humour syrien ».

Nous ne l’avons pas cru. Tout ce qu’il disait transpirait la propagande, ne cadrait aucunement avec ce que, depuis des mois, nos contacts à Homs, terrorisés par les opposants armés, disent et répètent. Nous les avons rappelés pour leur demander qui les pilonnait aujourd’hui. Il nous ont dit : « Aujourd’hui les groupes armés ont attaqué le centre de communication ; ils ont fait exploser des immeubles dans le quartier d’al-Nazihin et le quartier al-Inchaat ; ils ont menacé de faire sauter d’autres immeubles dans d’autres quartiers ; sur les toitures des pneus brûlent [6] ; les habitants appellent l’aide de l’armée ».

Silvia Cattori

Pour des raisons de protection nous n’indiquons pas le nom de nos correspondants.

Cet entretien n’aurait pas pu être réalisé sans le précieux soutien de Rim, une jeune Syrienne.

 


 

[1] « Syrie : choc et horreur dans la ville dévastée de Homs », par Khaled Soubeih, (AFP) 4 février 2012.

[2] Mgr Jean-Clément Jeanbart dit lui aussi que « des gens sont tués en plein jour, kidnappés par des gangsters, qui demandent des rançons élevées » Voir :
http://www.silviacattori.net/article2780.html

[3] Le correspondant de la BBC en Arabe qui se trouvait à Homs du côté des rebelles estime lui à 50 le nombre des tués (et non pas 260), tout en précisant que, dans le chaos actuel, il est difficile de compter.

[4] Voir : « Les Syriens sont une majorité à soutenir le président Assad, mais ce n’est pas des médias occidentaux que vous pourriez l’apprendre », par Jonathan Steele, The Guardian, 17 janvier 2012.

[5] Il y a de nombreux sites d’information en France, de sensibilités politiques diverses, qui publient des auteurs sérieux et sans biais, (traduisent également des auteurs étrangers comme MAHDI DARIUS NAZEMROAYA, BILL VAN AUKEN, PEPE ESCOBAR, JEREMY SALT, JONATHAN STEELE, etc), infiniment plus crédibles, au sujet de ce qui se passe au Moyen et au Proche Orient, que les journalistes Christophe Ayad ou Georges Malbrunot, publiés par Le Monde et Le Figaro

[6] Il y a deux jours, sur Facebook, de prétendus « révolutionnaires démocrates épris de liberté » ont appelé à mettre le feu a des pneus sur les toitures



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Les pays de l’ALBA dénoncent à leur tour l’ingérence des « Contras » en Syrie
Dans un communiqué publié en marge du XIème sommet de l’organisation, les 9 États membres de l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique) ont rejeté ce dimanche la « politique systématique d’ingérence et de déstabilisation » qui cherche à « imposer par la force un changement de régime au peuple Syrien ».


Reseau Voltaire
Mardi 7 Février 2012


Les pays de l’ALBA dénoncent à leur tour l’ingérence des « Contras » en Syrie
La résolution des membre de l’ALBA condamne « les actes de violence armée que des groupes paramilitaires appuyés par des puissances étrangères ont lancé contre le peuple syrien ».

Les chefs des États membres de l’organisation d’intégration latino-américaine ont manifesté leur soutient à la « politique de réforme nationale initiée par le Gouvernement du président Bashar al-Assad, qui cherche à trouver une solution politique à la crise actuelle », « dans le respect de la souveraineté du peuple syrien et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».

Les États atlantistes et du Golfe, ainsi que leurs relais de communication, accusent le gouvernement syrien de réprimer dans le sang une contestation pacifique. Au contraire, le gouvernement syrien affirme que ces mêmes pays occidentaux soutiennent des groupes armés qui mènent des opérations de sabotage dans le pays, ayant entrainé la mort de plusieurs milliers de citoyens, civils et militaires.

Les observateurs de la Ligue arabe ont invalidé les accusations de leurs propres gouvernements et ont partiellement validé le point de vue syrien.

Bien que le cynisme qu’implique la mise en œuvre d’une stratégie de déstabilisation puisse laisser les Européens incrédules, il n’en est pas de même pour les latino-américains. Là-bas l’épisode des « Contras » est encore dans toutes les mémoires, et le parallèle avec la situation syrienne est immédiat.

Ces groupes armés (en espagnol : « Contre-Révolutionnaires ») avaient été soutenus et entrainés d’abord par la dictature Argentine, en tant que sous-traitant, puis directement par les administrations Carter et Reagan pour renverser le gouvernement socialiste du Nicaragua durant les années 80. Ils opéraient des raids contre l’économie et la population du Nicaragua à partir de bases arrières situées au Honduras.

Le bilan de cette fausse guerre civile organisée par les États-Unis contre un État et un peuple souverains est estimé à 57 000 victimes, dont 29 000 morts.

Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN et du CCG, eux, multiplient les déclarations à l’encontre de la Syrie, à leurs yeux « plus isolée que jamais ».

Résolution du XIème sommet de l’ALBA-TCP sur la République Arabe Syrienne

Les chefs d’États et de gouvernements de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA) réitèrent leur condamnation de la politique systématique d’ingérence et de déstabilisation contre notre sœur la République Arabe Syrienne, qui a pour but d’imposer par la force un changement de régime au peuple Syrien.

Les pays membres de l’ALBA condamnent  les actes de violence armée que des groupes paramilitaires appuyés par des puissances étrangères ont lancés contre le peuple syrien, et formulent le vœu que la société syrienne retrouve le calme et la paix.

Les pays de l’ALBA réitèrent leur appui à la politique de réforme nationale initiée par le Gouvernement du président Bashar Al Assad, qui cherche à trouver une solution politique à la crise actuelle, dans le respect de la souveraineté du peuple syrien et de l’intégrité territoriale de ce pays arabe frère.

http://www.voltairenet.org/Resolution-du-XIeme-sommet-de-l

http://www.voltairenet.org/Les-pays-de-l-ALBA-denoncent-a http://www.voltairenet.org/Les-pays-de-l-ALBA-denoncent-a

 

http://www.alterinfo.net/Les-pays-de-l-ALBA-denoncent-a-leur-tour-l-ingerence-des-Contras-en-Syrie_a70878.html

 

 

Pays de l'Alba :



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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 18:49
Mardi 7 février 2012
Les médias passent sous silence les morts dont les Etats-Unis sont responsables
Un million de morts en Irak (Socialist Worker)
Danny LUCIA

Plus d’un million d’Irakiens sont morts dans la guerre américaine.

Cette phrase est un test décisif. La réaction immédiate de certaines personnes est de dire "Ce n’est pas possible" parce que les Etats-Unis ne pourraient pas faire une chose pareille. Ou parce que des crimes d’une telle envergure ne se produisent plus. Ou parce qu’ils se produisent mais seulement dans des endroits épouvantables que les Etats-Unis n’ont pas encore libérés.

Un million de morts c’est un chiffre qui vous fait dire "Grand-papa, pourquoi n’as-tu rien fait pour empêcher ça ?". C’est un chiffre qui place indéniablement les Etats-Unis au rang des méchants de l’histoire. Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas accepter cela ne peuvent pas non plus admettre qu’un million d’Irakiens soit mort. Leur cerveau rejette cette éventualité comme s’il s’agissait d’un virus étranger.

Noam Chomsky a écrit un jour que "le signe d’une culture vraiment totalitaire est que des vérités importantes ont tout simplement perdu tout sens pour les gens et sont assimilées à des provocations du niveau de ’Va te faire foutre !’ et ne peuvent générer en réponse qu’une torrent parfaitement prévisible d’injures."

C’est en effet à peu près la manière dont les médias ont réagi au chiffre de un million quand il a été annoncé en 2007 par la firme de sondages britannique, Opinion Research Business (ORB) (En fait la firme estimait que 1 220 580 Irakiens étaient morts, ce qui confirmait en la mettant à jour une étude réalisée l’année précédente par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins et publiée dans le journal médical The Lancet).

Prenons par exemple Kevin O’Brien, le rédacteur en chef du Cleveland Plain Dealer. Quand il a reçu le mail qui l’informait des résultats des recherches de ORB qui a parmi ses clients le Parti Conservateur Britannique et Morgan Stanley, il a répondu : "Enlevez-moi de votre mailing list et épargnez-moi votre propagande cousue de fil blanc".

* * * *

"Nous ne tenons pas le compte des cadavres" est la célèbre réponse que le Général Tommy Franks a faite à un reporter qui l’interrogeait sur les pertes civiles. Il n’est pas le seul dans son cas.

Dans les commentaires moroses du mois dernier sur la fin de la guerre en Irak, on a rarement trouvé un chiffre correspondant au nombre d’Irakiens morts. Les reporters ont répété que les chiffres des pertes irakiennes "n’étaient pas connus", ce qui montre que les médias ont à peu près le même intérêt pour le nombre de morts en Irak que pour le nombre d’écureuil morts dans un feu de forêt.

Ce que Mary Milliken de Reuters a écrit est typique : "Aujourd’hui nous avons commémoré la mort dans cette guerre d’un nombre inconnu d’Irakiens et celle de presque 4 500 Etasuniens."

Combien d’Etasuniens sont morts, Mary ? - Presque 4 500. Et combien d’Irakiens ? - Oh, vous savez, beaucoup. Un grand nombre.

"Un nombre inconnu" signifie qu’il n’y a pas d’estimation disponible du nombre exact de morts irakiens. En fait, il y en a deux : une organisation intitulée Iraq Body Count (IBC) a estimé à environ 110 000 le nombre d’Irakiens morts, sur la base des rapports des médias et des statistiques du ministère de la Santé. IBC admet que ce total est sûrement inférieur à la réalité parce que les armées d’occupation et les combattants de guerres civiles sectaires n’ont pas l’habitude de bien tenir leurs livres de comptes, mais il n’est pas d’accord avec le chiffre plus élevé de ORB et Johns Hopkins indiqué plus haut.

Sans vouloir entrer dans un débat méthodologique, il y a des chiffres disponibles qui permettraient de se faire une bonne idée des pertes civiles en Irak. Mais les reporters comme Kevin O’Brien et Mary Milliken ne les font pas "connaître".

Le silence qui entoure les chiffres n’est pas tant une conspiration que l’évidence que certains chiffres sont absolument incompatibles avec la mentalité impériale étasunienne.

Prenons un autre chiffre funeste d’une décennie antérieure : selon le Fond pour les Enfants de l’ONU, 500 000 enfants irakiens sont morts dans les années 1990 à cause des sanction imposées par l’ONU (sous la pression des Etats-Unis) qui empêchaient les médicaments et autres produits de première nécessité d’entrer dans le pays.

En 2000, le coordinateur des l’aide humanitaire de l’ONU a donné sa démission pour protester contre les sanctions, deux ans après que son prédécesseur ait fait la même chose. Ces deux diplomatiques expérimentés ont plus tard utilisé le mot "génocide" pour décrire la politique étasunienne.

Si vous ignorez ces faits ou les avez oubliés, vous n’êtes pas le seul. Il en est de même pour ceux qui ont décidé d’attaquer l’Irak. Il n’y a pas d’autre explication au fait que la stratégie de guerre et d’occupation étasunienne reposait sur la présomption que leur soldats seraient accueillis en libérateurs par les parents de ces 500 000 enfants. (Les sanctions d’ailleurs n’avaient pas été imposées au nord kurde, la seule partie d’Irak qui n’a pas offert de résistance massive à l’occupation étasunienne).

Ce n’est pas par hasard que la plupart des militants pacifistes les plus engagés sont des révolutionnaires d’une couleur ou d’une autre. Nous sommes capables d’appréhender l’atrocité du crime commis contre l’Irak parce que nous sommes radicaux. Et vice-versa.

Nous, les révolutionnaires, nous sommes confrontés ironiquement à la sagesse conventionnelle qui nous accuse d’être des adeptes fanatiques de "la fin justifie les moyens" sans aucun souci du sang versé, parce que nous voulons transformer la société.

Mais c’est Madeleine Albright, la Secrétaire d’Etat de l’époque, qui a dit en parlant de la mort des 500 000 enfants irakiens que "c’était le prix à payer". Et c’est Leon Panetta, le secrétaire de la Défense actuel qui a utilisé exactement la même expression à propos de la seconde invasion et occupation de l’Irak.

Ces paroles sont l’expression d’une ordre fanatique auquel nous devrions tous nous opposer de toutes nos forces.

Danny Lucia

Pour consulter l’original : http://socialistworker.org/2012/01/30/one-million-dead

Traduction : Dominique Muselet


URL de cet article 15724
http://www.legrandsoir.info/un-million-de-morts-en-irak-socialist-worker.html
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 00:41

Une pétition contre la guerre qui se prépare contre l'Iran :

http://stopwaroniran.org/petition.shtml

Merci de faire circuler la pétition

Lundi 6 février 2012
Dimanche 5 février 2012
34448-char-1,bWF4LTY1NXgwRony Brauman ne peut bien entendu pas se départir d'une certaine bienséance de langage, et traite au passage comme le veut la tradition, Kadhafi de Tyran. Cela déforme évidemment ce qu'il dit, car après tout, tout est bon pour se débarrasser d'une tyrannie, non?, mais l'essentiel n'est pas là. Aujourd'hui il nous faut bien hurler tous en coeur contre ces salauds de Russes et de Chinois qui empêchent le si brave Occident de venir en aide aux Syriens, - et parler le moins possible des conséquences directes d'une telle «aide», ou alors sur le ton des phénomènes naturels inévitables.
    
En Libye, la responsabilité de protéger à l'épreuve des faits
 
Par Rony Brauman, membre du Crash (http://www.msf-crash.org/)
 
MSF vient de retirer ses équipes de Misrata (Libye), refusant le rôle d'auxiliaire médical de la torture que voulaient lui attribuer des chefs de milices locales. En prenant cette décision, MSF s'est appliquée la règle éthique qui, du code de Nuremberg à l'appel d'Amnesty aux médecins, nous enjoint de ne soigner qu'au bénéfice du patient. Traiter un blessé pour permettre à ses bourreaux de le torturer à nouveau, c'est s'inscrire dans le processus même de la torture et c'est ce refus qu'a justement exprimé MSF.
 
La nouvelle n'est pas passée inaperçue mais a filé dans le flot d'une actualité au demeurant chargée. Discrète, elle n'a manifestement pas troublé ceux qui n'avaient pas assez de mots pour dénoncer ces pratiques il y a quelques mois, lorsqu'elles servaient de paravent de légitimité à l'opération «Unified Protector».
 
Cette guerre, on le sait, a été conduite au nom de la «responsabilité de protéger les populations civiles» (dite R2P), ce qui appelle une responsabilité politique particulière de la part des «protecteurs» vis-à-vis des «protégés». Rappelons que c'est pour fournir un bouclier à la population de Benghazi que fut enclenchée la campagne militaire, et que de cet objectif limité, l'Otan est passée à une guerre contre le régime lui-même. C'est notamment parce que les conséquences de cette guerre me paraissaient à l'évidence impossibles à assumer que j'ai pris position contre elle. De fait, la situation en Libye se dégrade continûment. Les affrontements entre groupes armés se multiplient, la société se militarise et se fragmente en identités locales, on se bat pour le contrôle des ressources. Le CNT est impuissant. Reconnu dans une précipitation sans précédent (à peine trois semaines après sa constitution, dans l'ignorance de sa composition), dûment consacré «révolutionnaire», «démocratique» et «légitime» par la France et le Royaume Uni, il n'est visiblement rien de tout cela aux yeux d’une bonne partie de la population libyenne.
 
Le gouvernement de transition n'a pas plus de pouvoir, ne disposant d'aucune base institutionnelle sur laquelle (re)construire un État comme l'a montré Patrick Haimzadeh dans le livre et les articles qu'il a publiés à ce sujet [1] . Au moment où les forces occidentales entamaient leur retrait d'Afghanistan et d'Irak, avouant à demi-mot leur total échec, les mêmes s'engageaient en Libye pour en changer le régime également, mais avec une nouvelle recette intitulée «no boots on the ground». Cette fois-ci, ça allait marcher. De fait, cette guerre sans aucune perte du côté Otan s'est conclue par la mise à mort du tyran. La victoire militaire est incontestable, ce dont personne ne pouvait douter sérieusement. Son résultat politique, autrement dit les conséquences pratiques pour les Libyens, est une tout autre affaire, dont se détournent visiblement ceux que la Libye semblait encore obséder il y a peu. On les comprend car il n'y a pas lieu de pavoiser. La guerre est le terrain d'élection des entrepreneurs de violence, elle a sa dynamique propre, favorise les plus radicaux ; les réactions en chaîne, les mèches qu'elle allume sont incontrôlables, et c'est pourquoi la notion de «guerre humanitaire» réapparue sous le nom de code R2P est à mon sens intenable.
 
[1] Au cœur de la Libye de Kadhafi, JC Lattès, mars 2011, « Libye: qui veut lâcher BHL? », Mediapart, 22 avril 2011.
  
++++
  

Libye: Un ancien ambassadeur en poste à Paris torturé à mort
Reuters le 03.02.12

 
Omar Brebech, qui était ambassadeur de Libye en France en 2008, a été torturé à mort le mois dernier par des miliciens révolutionnaires de la ville de Zentane, affirme ce vendredi le groupe de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).
 
Zentane, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli, est la ville où est détenu Saïf al Islam Kadhafi et l'annonce de la mort d'Omar Brebech renforce les craintes sur le sort réservé au fils de l'ancien «guide» libyen.

Blessures multiples et plusieurs côtes cassées
 
Selon un rapport d'autopsie que HRW a pu consulter, l'ancien ambassadeur libyen à Paris a été retrouvé mort le 20 janvier à Zentane, au lendemain de son arrestation à Tripoli. Il avait des blessures multiples et plusieurs côtes cassées.
 
«Human Rights Watch a consulté le rapport de la police judiciaire de Tripoli qui précise que Brebech est mort sous la torture et qu'un suspect non identifié a reconnu l'avoir tué», précise l'ONG basée à New York.
  
 
HRW ajoute que des photos du corps montrent bien que Brebech a été torturé. La milice de Zentane qui serait responsable de cet assassinat, Al Chohada Achoura, n'a pu être jointe vendredi.
 
Omar Brebech, qui était âgé de 62 ans, a été en poste à Paris de 2004 à 2008, d'abord comme attaché culturel puis comme ambassadeur par intérim lors des neuf derniers mois de son affectation en France.

Reuters
 
++++++
 

Libye: le premier procès de partisans de Kadhafi est reporté au 15 février

AFP, 5/02/12

BENGHAZI — Le premier procès de partisans de Mouammar Kadhafi s'est ouvert dimanche devant un tribunal militaire à Benghazi (est), avec 41 personnes accusées d'avoir comploté contre la révolution libyenne, avant d'être reporté au 15 février à la demande de la défense.

"Nous ouvrons le premier procès en relation avec la révolution du 17 février", a déclaré le juge Ali Hamdi à l'ouverture d'une audience publique entourée de strictes mesures de sécurité.

La défense composée d'une quinzaine d'avocats a contesté la tenue du procès devant un tribunal militaire, la grande majorité des accusés étant des civils.

Les partisans de Kadhafi sont accusés notamment de "soutenir l'ancien régime contre la révolution libyenne" déclenchée le 17 février, de former "une bande dans le but de commettre des actes criminels" et d'aider des détenus à s'évader de leur prison.

Les accusés ont été arrêtés fin juillet à Benghazi après un raid meurtrier mené par les ex-rebelles libyens contre un groupe de partisans de l'ancien régime, qui avait fait 15 morts, dont quatre ex-rebelles.

[...] Ce procès se tient au moment ou des milices formées d'anciens rebelles qui avaient combattu le régime Kadhafi font l'objet de critiques grandissantes de la part d'organisation de défense des droits de l'Homme, qui les accusent de torturer des prisonniers, pour la plupart des fidèles à l'ancien pouvoir.

La semaine dernière, Amnesty International et Médecins sans frontières (MSF) ont dénoncé une pratique "généralisée" de la torture, parfois à mort, sur des détenus partisans présumés de l'ancien régime. Les autorités ont assuré jeudi qu'elles enquêteraient sur ces affaires.

Les Nations unies ont aussi pointé du doigt les "brigades révolutionnaires" accusées de détenir des milliers de personnes dans des prisons secrètes. Selon les ONG, la Libye compte environ 8.500 détenus dans une soixantaine de prisons gérées en majorité par les milices.


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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 00:39
Propagande médiatique, politique, idéologique
Les associations des droits de l’Homme sont les “chevaux de Troie de l’occident”
RT
 


Les associations des droits de l’Homme sont les “chevaux de Troie de l’occident”

L’exemple libyen prouve au monde que les organisations soi-disant des “droits de l’Homme” sont en réalité les chevaux de Troie de la politique étrangère occidentale, a dit à RT l’expert du Moyen Orient Sukant Chandan depuis Londres. Médecins sans frontières a récemment suspendu sa mission à Misrata, disant qu’ils ont eu à traiter des patient pour blessures reçues durant leur interrogatoire. Chandan pense que les soi-disantes organisations humanitaires comme Human Rights Watch, Amnesty International et Médecins sans frontières ont traditionnellement un penchant eurocentrique pour tout ce qu’ils font.
“Ils semblent donner des justifications concernant “les droits de l’Homme” pour certaines politiques occidentales et agression étrangère”, a t’il dit; et une fois que le pays est envahi par les organisations “humanitaires” aidant à justifier l’agression, il y a toujours la surprise qu’une telle intervention puisse mener à des violations des droits de l’Homme que ces groupes sont supposés protéger.
“Médecins sans frontières exprime sa surprise, mais franchement ils sont utilisés à cet effet et ils autorisent le fait d’être utilisés de cette façon là. Il est temps pour les gens à travers le monde de voir ces organisations pour ce qu’elles sont vraiment, en fait les chevaux de Troie de la politique étrangère de l’occident.” Continue Chandan.
La Libye s’est développée en un état totalitaire pratiquant le torture dit Chandan, alors que durant la période de Kadhafi “il y avait une bien meilleure situation concernant les droits de l’Homme, et de loin.”
Les groupes des droits de l’Homme disent que la torture et les assassinats de détenus sont des problèmes récurents en Libye, mais il est très douteux que les milices responsables de ces tortures ne soient jamais tenues pour responsable, dit Chandan.
Et avec le nouveau gouvernement libyen accusé d’abus dans ces centres de détention du pays, il a été révélé qu’un ancien haut responsable a aussi été victime de torture.
L’ex-ambassadeur de Libye en France, Omar Brebesh, est décédé en détention le jour d’après avoir été détenu par un groupe armé.
Chandan a indiqué que cela avait été perpétré par la milice de la ville de Zantani, qui a été accusée de torturer les opposants politiques à mort.
“Il y a beaucoup de jeux politiques se passant en Libye”, a t’il dit à RT, expliquant pourquoi la milice de Zantani est sous les feux de la rampe:”La milice de Zantani retient captif Seif al-Islam Kadhafi, et l’occident, spécifiquement la cour pénale internationale, craint ce que la milice va faire avec Seif al-Islam.”
Parce que le fils de Kadhafi n’a aucun moyen de communication et qu’il n’a fait aucunes déclarations publiques, il demeure “l’atou politique majeur” de la milice.
En regardant ce qu’il s’est passe en Afghanistan et en Irak, nous pouvons dire que la stabilité et la paix ne sont pas près de se produire en Libye, a conclu Chandan.
 
RT
url de l’article original (avec vidéo): http://rt.com/news/libya-human-rights-exposed-chandan-483/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

http://www.alterinfo.net/Les-associations-des-droits-de-l-Homme-sont-les-chevaux-de-Troie-de-l-occident_a70771.html

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 01:25

 

http://socio13.files.wordpress.com/2010/03/otan-criminel-mondial1.jpg

 

Appel d'eva R-sistons

en direction des Russes et des Chinois

 

Amis russes et chinois,

merci pour votre fermeté à l'ONU,

votre courage vous honore et nous réjouit !

Vous savez, pour l'avoir expérimenté,

que les Occidentaux ne pensent qu'à contrôler pour leur profit

la Syrie comme la Libye,

vous savez qu'en leur accordant à l'ONU ce qu'ils demandent,

ils en profiteront comme en Libye,

pour attaquer un pays souverain, le ruiner, le dépecer,

se partager le gâteau au détriment de tous !

 

Amis russes et chinois,

les prédateurs de l'Occident

font de vous des pestiférés infréquentables

parce que vous vous opposez

à leurs projets cupides et funestes.

 

Vous savez, au fond,

que les suppôts de l'OTAN,

l'Organisation Terroriste Anti-Nations,

ne pensent qu'à une chose :

Asservir l'humanité entière à leurs fins

hégémoniques, dictatoriales, tyranniques,

asservissantes, prédatrices...

Et prendre le contrôle de la Russie comme de la Chine !


En protégeant vos avant-postes syrien et iranien,

vous protégez votre Nation, vos citoyens.

Les terroristes de l'OTAN ont décrété, à terme,

votre anéantissement via une guerre mondiale,

pour arriver à leurs fins impériales,

pour assouvir leur soif de contrôle total.

 


 

Amis russes et chinois,

ne laissez pas la Syrie, puis l'Iran, tomber !

C'est votre intérêt,

c'est notre intérêt,

c'est l'intérêt de toute la planète !

Car une fois ces pays à terre,

ce sera votre tour,

l'OTAN vous attaquera !

Et le monde entier flambera !

 

Amis russes et chinois,

puisque les criminels Anglo-Saxons

sont décidés à vous attaquer,

pourquoi ne pas les menacer,

s'ils attaquent la Syrie ou l'Iran,

à plus forte raison ces deux pays,

pourquoi ne pas les menacer

de réagir ensemble

s'ils touchent à ces deux pays ?

Le véto à l'ONU ne suffit pas !

Il faut qu'ils sachent que vous êtes décidés

à les empêcher de porter atteinte

à ces 2 Etats souverains !

 

On parle de nouvelle guerre froide.

Finalement, tant mieux !

La guerre froide restera dans les mémoires

comme une époque où 2 blocs se faisaient face

et n'osaient s'attaquer.

Ils se neutralisaient mutuellement !

 

Amis russes et chinois,

rallumez la guerre froide pour éviter

la guerre chaude, brûlante, nucléaire,

qui dévastera le monde entier !

 

Amis russes et chinois,

soyez fermes face à l'ogre occidental,

en protégeant les intérêts de la Syrie et de l'Iran,

en protégeant vos intérêts,

vous protégez ceux de l'humanité toute entière !

 

Oui à la guerre froide de 2 blocs,

non à la guerre chaude pour l'humanité entière !

 

Eva R-sistons

 

 

http://fr.rian.ru/images/19143/99/191439928.jpg

http://fr.rian.ru/images/19143/99/191439928.jpg

 

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:46

 

Une pétition contre la guerre

qui se prépare contre l'Iran :

http://stopwaroniran.org/petition.shtml

Merci de faire circuler la pétition

.


http://img0.mxstatic.com/ast%E9ro%EFde/guerre-nucleaire-mondiale_6438_w460.jpg

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Comment empêcher les Américains

de nuire au monde entier,

comment empêcher les crimes américains

- qui vont finir par conduire à la guerre mondiale ?

Commentaire reçu sur mon blog R-sistons

 

Une seule riposte et parade à la tactique de l'armée US, fermer toutes leurs bases à l'étranger.

Cela compliquera d'autant plus les actions clandestines !

Ce qu'il faudrait et serait radical, c'est un véritable cordon sanitaire qu'il faut établir entre eux et le reste du monde, assortie d'une interdiction de leur marine militaire en dehors de leurs eaux territoriales et de leurs aéronefs militaires en dehors de leur espace aérien national.

Quelle est l'organisation des pays pacifiques du monde, succédant à l'ONU, corrompue depuis son origine par la honte d'avoir laissée se faire la colonisation sioniste de la Palestine, qui initiera cela ?

Commentaire n°1 posté par Ouallonsnous

 

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Appel lancé par Eva R-sistons :

 

Citoyens du monde entier, mobilisons-nous !

Les Anglo-Saxons et leur caniche français

lancent partout des guerres

pour contrôler les pays et piller leurs ressources !

 

L'Agitateur de l'Elysée

lance aujourd'hui un sulfureux et opaque groupe

des "amis du peuple syrien"

pour s'ingérer dans les affaires d'un pays,

pour obéir, in-fine, à ses Maîtres usraéliens !

Il n'est pas l'ami du peuple syrien

qui plébiscite son dirigeant à 55 %,

il est l'ami des agents de l'Etranger qui veulent

s'emparer du pays pour le soumettre,

pour en faire artificiellement un allié de l'Etat hébreu,

quitte à le diviser machiavéliquement,

comme en Irak ou en Libye,

en communautés prêtes à s'affronter !

 

 

Citoyens du monde entier, mobilisons-nous

contre toutes ces guerres qui nous dressent les uns contre les autres

au profit de ceux qui en recueillent les bénéfices juteux

sans jamais les faire, eux, ni leurs fils !

 

Citoyens du monde entier, alertons partout,

exigeons la vérité des Médias,

mobilisons-nous contre la guerre mondiale en préparation

avant qu'il ne soit trop tard !

 

A l'instant, j'apprends qu'Obama exige

le départ de Bachar-El-Assad

(pour mettre à sa place une marionnette à sa dévotion),

qu'attend Bachar-el-Assad pour exiger le départ d'Obama ?

Pourquoi l'ingérence serait-elle à sens unique ?

 

J'apprends aussi que la Tunisie s'apprête

à expulser l'Ambassadeur de Syrie,

n'y a-t-il pas eu une "Révolution arabe" en Tunisie ?

Pour en arriver à cet alignement sur les diktats de l'Occident ?

Samedi, Christine Lagarde est passée par la Tunisie,

y-a-t-il eu marchandage

"investissements contre alignement diplomatique" ?

 

Sur France24 j'apprends que

le Représentant français à l'ONU

(bien peu diplomatiquement)

traite le placide Bachar-el-Assad d'assassin comme son père,

et que le même homme rend la Russie responsable

de la continuité de la répression féroce en Syrie !

La diplomatie à la française, aujourd'hui,

avec le caniche de la CIA et du Mossad à l'Elysée,

est une diplomatie musclée, une diplomatie de la canonière !

Elle va dresser contre nous une partie de la planète,

celle, la plus nombreuse, qui ne supporte plus

l'hégémonie meurtrière de l'Occident,

ruinant les vies par la Finance et par les guerres !

Et nos centrales nucléaires seront une cible facile

pour tous ceux qui sont excédés par

les prises de position guerrières de l'Occupant de l'Elysée !

 

Citoyens du monde entier, mobilisons-nous

contre les guerres impériales et impérialistes,

mobilisons-nous contre la grande guerre nucléaire à venir,

agissons avant qu'il ne soit trop tard

avant que le monde ne devienne un vaste champ de ruines fumantes !

 

Eva R-sistons

 

apocalypse-1

 

 


 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:40

 

DES AVENTURES GUERRIERES SE PREPARENT - LES FRANÇAIS VEULENT SAVOIR

 

Guy Poussy
Jeudi 2 Février 2012


DES AVENTURES GUERRIERES SE PREPARENT - LES FRANÇAIS VEULENT SAVOIR
En septembre 2001, Georges BUSH président des Etats Unis, avait programmé sept guerres pour » remodeler le moyen Orient ». Alors qu’un état est toujours refusé aux Palestiniens, trois guerres ont été engagées, IRAK, AFGHANISTAN, LIBYE, les résultats sont désastreux. Aujourd’hui quels mauvais coups se préparent contre l’IRAN, et contre la SYRIE ? Le proche Orient qui produit des ressources économiques vitales pour l’économie de la planète, en particulier celle des pays occidentaux, menace d’exploser. Aussi est il curieux de constater  que le risque de guerre au proche Orient, et la paix mondiale qui tient à un fil parce que fragilisée par la crise qui secoue le système capitaliste, ces graves sujets sont totalement absents de la campagne de l’élection présidentielle. Domaine réservé de SARKOZY, lors de son émission télévisée du dimanche 29 janvier, celui-ci n’évoque pas la politique étrangère de la France. Les journalistes ne lui posèrent aucune question. Dans le face à face HOLLANDE JUPPE du 25 janvier le candidat du PS ne posa aucune question au ministre des affaires étrangères.

Ce silence assourdissant doit être rompu. Les français ont le droit de connaitre le prix en euros, et en vies humainees de l’intervention militaire de la France en Libye. Les français ont le droit de savoir si, à la différence de 2003 ou la France refusa d’entrer en guerre contre l’IRAK aux cotés des Etats Unis et de la Grande Bretagne, le président de la république engagerait notre pays dans une agression contre l’Iran accusé d’élaborer l’arme nucléaire en secret . Ce serait en quelque sorte la répétition du vaste mensonge que BUSH utilisa en 2003, sur de prétendues armes de destruction massive détenue par L’Irak pour justifier l’invasion. S’agissant de la Syrie accusée de ne pas rompre avec l’Iran, et le pouvoir accusé d’assassiner son peuple, au nom du droit d’ingérence humanitaire, la France est elle engagée dans la préparation d’une agression militaire à la libyenne ? Les français ont droit à la vérité

Les Etats Unis n’ont de cesse de chauffer à blanc la situation. Le 24 janvier dans son discours sur l’état de l’union OBAMA a réaffirmé avec force que » L’Amérique reste la nation indispensable dans les affaires du monde, j’entends qu’il en reste ainsi » Concernant l’Iran OBAMA a affirmé avec force que » Toutes les options étaient sur la table ». Des journalistes ont écrit qu’il avait envie d’en découdre. Son engagement à toute épreuve se traduit par une coopération militaire la plus étroite qui ait jamais existé avec ISRAEL.

La paix dans le monde ne fait pas partie du souci majeur des candidats à l’élection présidentielle. Aux citoyennes et aux citoyens de les ramener sur terre. La constitution de 1958 a accordé des pouvoirs exorbitants au Président de la République. Depuis De Gaulle l’usage, et les pratiques des différents présidents, notamment celles de SARKOZY, n’ont fait qu’accentuer le caractère monarchique du régime. La politique internationale, et militaire de la France est totalement son   « Domaine réservé ». Il exclu de fait la politique étrangère des prérogatives de l’Assemblée Nationale. Les députés se couchent aux pieds du monarque et laisse faire. Ces questions vitales de la guerre et de la paix dans le monde engagent l’avenir de chacun, de nos enfants, et de notre pays. Le peuple doit donc se faire entendre haut et fort.

2 février 2012
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  • : Le blog d'eva R-sistons
  • : Géopolitique, Politique, Médias. Le blog d'une journaliste écrivain opposée aux guerres, administratrice de R-sistons à l'intolérable. Articles de fond, analyses, conseils pratiques, résistance, dénonciation de la désinformation. Blog engagé d'une humaniste pacifiste, gaullienne de gauche, croyante, citoyenne du monde universaliste. Et attachée à l'indépendance nationale !
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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
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