http://www.afriquedemocratie.net/la-ruissie-et-la-chine-se-preparent-a-une-troisieme-guerre-mondiale-l%E2%80%99iran-se-dote-missiles-nucleaires.html
INTERNATIONAL :
Je reçois ces informations. Guerre Iran :
L'info se confirme de plus en plus. Israël, avec l'Arabie "saoudite", vont attaquer l'Iran. L'Iran est l'un des seuls pays à s'opposer à Israel et voilà que les Cheiks vont demander de combattre les Iraniens...
A' faire circuler.
RIB-Le prince héritier et ministre de l'Intérieur saoudien a affirmé que son pays ne sera pas laxiste face aux menaces contre les pays du Golfe persique. Il s'agit du 3ème avertissement d'un des 6 pays du Golfe persique contre l'Iran en 3 semaines.
Le prince Nayef ben Abdel Aziz a exprimé le soutien sans faille de son pays aux Emirats et à Bahreïn, agité par une contestation populaire, estimant lors d'une réunion mercredi soir à Ryad des ministres de l'Intérieur du Conseil de coopération du Golfe persique(CCGP), que "leur sécurité et leur stabilité est indissociable de celles du CCGP".
"Toute atteinte à l'un de nos pays nous touche tous", a-t-il dit. "Je réitère la condamnation de l'Arabie saoudite de l'attitude inacceptable de l'Iran qui continue d'ignorer le droit des Emirats arabes unis sur ses trois îles occupées", a-t-il ajouté. Le 17 avril, le CCGP avait qualifié de "provocation" une visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Abou Moussa, l'une des trois îles stratégiques au centre d'un conflit entre l'Iran et les Emirats arabes unis.
Téhéran rejette les revendications des Emirats sur Abou Moussa et les îlots de la petite et grande Tombe, affirmant que ces 3 îles sont iraniennes. Sur un autre plan, les Emirats arabes unis et la France ont achevé mercredi 2 mai 2012 deux semaines de manœuvres militaires. Réagissant à ces fanfaronnades, l'Iran conseillé aux pays arabes de la région de ne pas faire le jeu des puissances étrangères. S'agissant des trois îles du Golfe persique, l'Iran a, maintes reprises, souligné qu'ils font partie intégrante de son territoire.
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ABM : la Russie prête aux contre-mesures 03/05/2012
La Russie abordera des contre-mesures si les Etats-Unis ne changent pas leurs projets sur le déploiement du système de défense antimissile en Europe après la conférence internationale débutée le 3 mai à Moscou, écrit le journal Kommersant.
Lire les informations ici :
Jeudi 3 mai 2012Alerte! Face au Système de défense antimissile,frappe préventive russe?
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Voir aussi :
La Russie se prépare contre une frappe militaire israélo-américaine contre l’Iran
Bruits de bottes, exactions, scandales ...
L'ONU épingle Israël - rangé aux côtés du Zimbabwe, du Cambodge etc
Un rapporteur de l’ONU "écœuré" par les prisons israéliennes
L'Iran utiliserait la bombe atomique pour répondre à une attaque
L’ex-patron du Shin Beth critique Netanyahu sur l’Iran
La Libye ne serait pas l’auteur de l’attentat de Lockerbie, selon un Rapport écossais
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Désarroi : la bande à BHL tacle tous azimuts
L’offensive des troupes syriennes contre les bandes armées se poursuit en Syrie. Des heurts ont notamment eu lieu à Hama et Homs, et les « comités locaux de coordination » (CLC liés à l’opposition exilée et à l’OSDH, Ndlr) annoncent que « des victimes ont été signalées dans les deux camps« , ce qui est une énième reconnaissance du fait que les soldats syriens affrontent beaucoup plus des activistes en armes qu’ils ne persécutent des opposants civils.
Petite phrase & grosses ficelles
Dans le même temps, une manoeuvre que nous pressentions – mais nous n’avions guère de mérite, tant la ficelle était grosse – continue de se dessiner : prenant prétexte de la persistance des violences, le CNS et son président Ghalioun ont adressé une lettre à la Ligue arabe lui demandant de tirer les conclusions de la non application du « plan de paix » qu’elle avait concocté puis littéralement imposé au gouvernement syrien début novembre. « A la lumière de l’absence d’engagement de la part du régime à mettre en oeuvre les clauses de cette initiative, la seule option désormais est de chercher à protéger les civils par tous les moyens légitimes du droit international » écrit Burhan Ghalioun.
« Protéger les civils » : c’est sous ce prétexte que l’OTAN, détournant la lettre et plus encore l’esprit d’une résolution du Conseil de sécurité, est intervenu pour renverser un régime qui lui déplaisait en Libye. On voit très bien où veulent en venir les gens du CNS, engagés dans une fuite en avant qui leur fait souhaiter le bombardement de leur pays d’origine, et aussi agresser, comme mercredi dernier au Caire, les autres opposants, demeurés responsables et patriotes, comme Michel Kilo.
On peut se demander quel est le degré de duplicité de la Ligue arabe dans toute cette histoire : sans doute élevé, car en proposant-imposant un plan qu’elle savait inapplicable compte tenu de l’existence des groupes terroristes présents sur le terrain, elle a fourni sciemment au CNS le prétexte pour légitimer – enfin, au moins aux yeux des médias occidentaux – sa radicalisation, et son inféodation à l’OTAN.
La sainte colère sioniste de Bernard Schalscha
Mais figurez-vous, qu’il se trouve des analystes, en France, pour juger, au contraire, que la Ligue arabe a voulu sauver la mise de Bachar al-Assad. C’est la thèse développée dans un article délirant – mais cependant d’une implacable logique atlanto-sioniste – signé Bernard Schalscha, un des bras droits de Bernard-Henri Lévy – et qui a pris d’ailleurs la parole à son meeting de « soutien » à la Syrie, le 4 juillet dernier à Paris.
L’avantage d’un tel document, c’est que l’on a en une centaine de lignes le projet de ces messieurs pour la Syrie, et ça fait froid dans le dos. Schalscha commence par dresser le tableau qu’on imagine de la situation du pays après huit mois de troubles, portant le bilan humain à 5 000 morts civils, 100 000 emprisonnés (petit joueur l’OSDH !) plus des « milliers de torturés » et des « centaines d’enlevés », sans oublier les villes bombardées, les maisons pillées, etc.
Suite à cette description, qui n’est pas sans évoquer globalement quarante ans de politique israélienne en Palestine, ou la situation de Gaza pendant l’opération « Plomb fondu » , Schalscha, prenant acte de l’échec des manœuvres euro-américaines au Conseil de sécurité, et affirmant – puisse-t-il avoir raison – que le régime « n’est pas trop affecté (à cause de l’aide de l’Iran, insinue-t-il) par les sanctions économiques« , préconise une nouvelle manière d’aborder le problème :
« Tout le monde sait qu’en fait cette bande (Bachar et son gouvernement, Ndlr) ne comprend que le langage de la force« . Or la force c’est l’OTAN qui en dispose, et du reste son intervention est réclamée par les manifestants en Syrie martèle Schalscha. Alors où est le problème ? Le problème, fulmine Schalscha, c’est que le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Fog Rasmussen himself, a déclaré le 31 octobre qu’une intervention de l’OTAN en Syrie était « totalement exclue ».
Et Bernard Schalscha, voix fidèle et indignée de son patron BHL, de fustiger la « lâcheté occidentale » et celle de Rasmussen en particulier. Autre objet du ressentiment « schalschesque » , le malheureux Burhan Ghalioun, pourtant président du CNS, mais coupable de refuser (pour combien de temps encore ? Ndlr) le principe d’une intervention étrangère, et aussi de « dissuader les déserteurs de tirer sur les forces de l’armée régulière » (cela dit, ils semblent se passer de la permission de Ghalioun Ndlr). D’ailleurs Schalscha assure que le pauvre homme ne devrait pas tarder à être débarqué de la direction du CNS. Et l’irascible super-sioniste tacle un peu aussi au passage la Ligue arabe, « cartel d’autocrates » (ha, un point d’accord !, Ndlr) qui a « passé un accord avec la mafia de Damas » (On aimerait bien savoir lequel, compte tenu des communiqués officiels de la dite ligue arabe, Ndlr).
L’« Armée syrienne libre », ultime espoir du tout-Paris sioniste
Après avoir mis un carton jaune à l’OTAN, à la Ligue arabe, à l’Iran, à la Russie, à la Chine, à Burhan Ghalioun, tous acteurs du formidable complot visant à laisser au pouvoir Bachar al-Assad, Bernard Schalscha doit quand même indiquer une lumière aux rares lecteurs de La Règle du Jeu (la revue confidentielle et néoconservatrice de BHL, Ndlr), histoire de ne pas désespérer Neuilly et Saint-Germain. Eh bien, l’espoir, pour Schalscha et sa bande à lui de bellicistes sionistes, c’est l’ "Armée syrienne libre" , qui regrouperait des centaines de déserteurs de l’armée régulière, tous animés d’une volonté ardente d’imposer la démocratie les armes à la main. « Ils ont déjà infligé des pertes sensibles à l’armée loyaliste et aux miliciens chabihas » se réjouit Schalscha qui ajoute qu’ils sont commandés par un « homme exceptionnel« , un certain « colonel » al-Hijazi. Au fait, Schalscha, et les groupes salafistes ? Apparemment, connais pas !
Il faut donc aider à tout prix cette « dream team » de l’ASL. Comment ? En « multipliant les pressions auprès des gouvernements démocratiques pour que les militaires passés du côté de la révolution reçoivent de quoi poursuivre la protection concrète des opposants« . Autrement dit des armes, des bases logistiques, de l’argent. Mais, cher Schalscha, il semble que la Turquie, de ce point de vue, « assure » un minimum… Mais là Schalscha s’en prend justement à la Turquie, accusée d’exercer une « étroite tutelle » (on peut dire ça en effet, Ndlr), sur l’ASL. Bon d’accord, pas la Turquie…
Arrêtons là l’exégèse de ce morceau d’hystérie sioniste parisienne. On retiendra de tout ça que la fureur du clan BHL est à la mesure de son impuissance à traduire en réalités politiques ses fantasmes syriens, et de l’impossibilité qu’il a de reproduire le scénario libyen. Le moins qu’on puisse dire, avec toutes les excommunications prononcées par Shalscha dans son article, c’est que la fameuse ASL ne peut plus guère compter, dans l’immédiat, que sur le soutien de BHL et de son « gang » (pour reprendre la formulation utilisée par Schalscha pour désigner le gouvernement syrien, Ndlr) : la route de Damas est encore longue…
http://www.infosyrie.fr/decryptage/desarroi-la-bande-a-bhl-tacle-tous-azimuts/
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« Israël subira sa plus grande défaite stratégique en cas du succès du plan de Kofi Annan sur la Syrie qui n’envisage pas la chute du président Bachar Assad », c’est ce qu’a déclaré lundi Efraim Halevy, l'ancien chef du Mossad.
Dans un article publié dans le Yediot Ahranot, Halevy a estimé que « si la mission d’Annan réussit, si la paix se rétablit en Syrie, et si le monde accepte la survie du régime d’Assad dans le berceau Téhéran, et si la Turquie, la Russie, la Chine, les États-Unis, la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne acceptent d’appliquer le plan d’Annan, nous connaîtrons alors la défaite stratégique la plus cuisante depuis la création d’Israël ».
Il a ajouté : « si tout cela s’applique sans qu’Annan prenne en considération les intérêts d’Israël, la défaite sera accrue ». « Le gouvernement israélien doit faire face à ce défi politico-sécuritaire, mais il est jusqu'à présent silencieux ».
Selon Halevy, « le plan d’Annan a fait d’Assad un partenaire principal dans la résolution de la crise syrienne, après qu’il était la source du problème ». Cependant, « l’Iran est devenu l’allié stratégique des puissances mondiales dans les efforts visant à trouver une issue à la crise syrienne ».
« Un des objectifs de l’Iran commence à se réaliser avant même le début des négociations nucléaires, à savoir : devenir une puissance régionale au Moyen Orient » a poursuivi l’ancien chef du Mossad.
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Voir aussi :
Le président Vladimir Poutine annonce que la Russie a testé positivement des armes psychotroniques capables de « transformer les gens en zombies ». Les armes futuristes en question attaquent le système nerveux central des victimes ciblées. Des scientifiques russes en achèvent la préparation et le Kremlin a annoncé qu’elles pourraient être utilisées d’ici la fin de la décennie, à la fois contre les ennemis de la Russie, mais aussi contre ses propres dissidents.
V. Poutine a expliqué que ces armes de nouvelle génération émettent un rayonnement électromagnétique à l’image de ce qui se passe dans un four à micro-ondes. Les militaires entendent l’employer pour satisfaire à des objectifs politiques et stratégiques. Le ministre de la Défense russe a donné des détails complémentaires, ajoutant que ces armes avaient déjà été testées à des fins de contrôle des foules. Ses effets sont terribles et n’importe quelles forces spéciales sont incapables d’éviter ses effets destructeurs.
La recherche sur les armes électromagnétiques a été développée aux Etats-Unis comme en Russie depuis les années 50, mais Poutine affirme que son pays a une avance appréciable sur les Américains. Poutine a expliqué que ces armes affectent directement les cellules du cerveau. Elles peuvent également transmettre des suggestions, agir sur la pensée de quelqu’un. Pour le Kremlin, des armes modernes psychotroniques sont actuellement en cours de développement sur la période 2011-2020 et s’ajouteront au potentiel militaire dissuasif de la Russie. Elles seraient fondées sur de nouveaux principes physiques.
Voir aussi pour la course aux armement impulsée par l'Occident militariste :
Voici la fusée nord-coréenne qui inquiète le monde.
La controverse autour de l’achat des chasseurs F-35 du géant étasunien de la défense Lockheed Martin prend de l’ampleur. Le Pentagone a commandé 2, 443 avions « afin de fournir la majeure partie de la force tactique aérienne de la US Air Force, du Corps des Marines et de la Marine pour des décennies à venir ». L’importante commande de systèmes d’armes de pointe s’inscrit dans le cadre de la « guerre sans frontières» des États-Unis, visant surtout la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran.
Le coût total du programme atteindrait un montant effarant de 1,51 mille milliards de dollars au cours du soi-disant cycle de vie du programme, soit $618 millions par avion. (Shalal-Esa, Andrea, Government sees lifetime cost of F-35 fighter at $1.51 trillion Reuters, 2 avril 2012.)
Plusieurs proches alliés des États-Unis, dont le Royaume-Uni, l’Australie, l’Italie, le Canada, les Pays-Bas, la Norvège, la Turquie, Israël et le Japon, ont prévu acheter ces avions d’attaque F-35.
Les implications économiques et sociales de ce programme sont potentiellement dévastatrices. Outre le fait que les avions de chasse furtifs seront employés dans les futures guerres des États-Unis et de l’OTAN, qui provoqueront inévitablement la mort de civils, leur acquisition, aux frais des contribuables, auront pour conséquence d'exacerber la crise fiscale en cours. À moins d’être uniquement financées par une augmentation de la dette (ce qui est fort improbable), ces dépenses en systèmes d’armes perfectionnés nécessiteront l’adoption de mesures d’austérité concordantes pour une période allant jusqu’à trente ans, au détriment d’une génération entière.
Le coût d’approvisionnement militaire se fait toujours aux dépens des programmes sociaux, des investissements publics dans les infrastructures et de la création d’emploi dans l’économie civile. En revanche, très peu d’emplois seront créés par les entrepreneurs du secteur de la défense. La création d’un emploi dans l’industrie de l’armement aux États-Unis (2001) coûte entre 25 et 66 millions de dollars. (Michel Chossudovsky, War is Good for Business, Global Research, septembre 2001.)
À l’heure actuelle, des mesures budgétaires draconiennes sont appliquées aux États-Unis et dans les pays membres de l’OTAN dans le but de financer « l’économie de guerre ». Ces mesures économiques, adoptées en plein cœur d’une dépression économique mondiale, contribuent également à mener des économies nationales entières à la faillite et ont des conséquences sociales dévastatrices.
Le programme canadien des F-35
Au Canada, le gouvernement conservateur s’était engagé initialement à payer un total de 9 milliards de dollars pour le programme incluant 65 chasseurs F-35. Ce montant de 9 milliards constituait un camouflage politique. Le coût réel du programme, connu et documenté, était bien plus élevé. Dans son rapport présenté à la Chambre des communes (2 avril), le vérificateur général Michael Ferguson a confirmé que le coût du programme canadien du F-35 « pourrait atteindre 30 milliards sur une période de trente ans », à savoir, 462 millions de dollars par avion :
En mars 2011 le directeur parlementaire du budget (DPB) a présenté un rapport au Parlement sur les coûts estimés d’acquisition et de soutien [sic] associés à l’achat prévu d’avions de chasse F-35 par le Canada. Peu après, le département de la Défense nationale (DDN) a réagit au rapport du DPB en affirmant que le coût total associé au programme des F-35 serait approximativement de 15 milliards. Toutefois le rapport récent du vérificateur général révèle qu’en juin 2010, le DDN évaluait le coût réel à environ 25 milliards, ce qui représente un surplus de 10 milliards de dollars. En tenant compte de ce surplus, les coûts estimés par le DDN sont conformes à ceux du DPB.
Il convient de mentionner que le prix à l’unité prévu dans le programme du Canada ($462 millions), et qui a fait l’objet d’une controverse politique, est considérablement plus bas que celui des États-Unis (évalué à $661 millions) et de la Norvège (estimé à $769 millions pour la « durée opérationnelle » du F-35). (Témoignage du contre-amiral Arne Røksund, 41e législature, 1re session, Comité permanent de la défense nationale Parlement du Canada, 24 novembre 2011.)
Le budget d’austérité 2012 d’Ottawa
Un moment opportun : Le coût du programme d’achat de F-35, soit 30 milliards de dollars, était connu avant la présentation du budget. Toutefois, le rapport du vérificateur général (3 avril) concernant le dépassement de coût a seulement été rendu public ex post facto, cinq jours après le discours du budget du ministre des Finances, Jim Flaherty, le 29 mars.
Le budget fédéral de 2012 a présenté un scénario comportant des mesures d’austérité nécessitant des licenciements massifs d’employés du gouvernement fédéral, des réductions draconiennes dans les dépenses, incluant les fonds de pension, et une diminution des transferts fédéraux aux provinces. En revanche, on ne reconnaît pas la montée en flèche des dépenses en matière de défense résultant du programme d’achat de F-35, comme si cette question n’avait aucun rapport avec la structure des dépenses publiques.
Le gouvernement avait annoncé des mesures d’austérité draconiennes, cependant ces mesures budgétaires s’appliquent surtout aux dépenses non militaires. (Les estimations du budget fédéral indiquent une réduction modeste des dépenses militaires, lesquelles ne comprennent pas le dépassement des coûts prévisibles relatifs à l’achat d’armement.)
La question cruciale est la suivante : comment ce projet d’achat de F-35 de plusieurs milliards de dollars affecte-il le budget fédéral de 2012, lequel repose en grande partie sur la réduction considérable des dépenses « publiques » par rapport aux dépenses « militaires »?
La question du déficit budgétaire pourrait être résolue du jour au lendemain en freinant l’économie de guerre. Toutefois cette « solution » ne serait pas dans l’intérêt de la « paix et de la sécurité mondiale » préconisée par Washington.
Choisir entre le « beurre et les canons » : Comment cette hausse fulgurante des dépenses militaires allouées à l’achat de systèmes d’armes perfectionnés se répercute-t-elle sur toutes les catégories de dépenses civiles du gouvernement? Quel est l’impact sur l’investissement public dans l’économie civile?
Ces questions sont d’une importance cruciale pour le peuple des États-Unis, dont le gouvernement dépense la somme exorbitante de 1,5 billion de dollars (1,5 mille milliards) pour le programme de F-35. Les implications sont du même ordre pour les neuf pays ayant décidé d’acheter ces avions d’attaque coûteux, tout en mettant en place une « médecine économique de cheval » afin de financer le dépassement de coûts prévisible des dépenses militaires.
« La guerre, c’est bon pour les affaires » (pour les entreprises œuvrant dans le domaine de la défense), pourtant elle précipite simultanément l’économie civile vers la faillite.
Le budget fédéral canadien ne mentionne nullement la question du programme des F-35 et son coût ahurissant de 30 milliards de dollars. Ce montant corréspond à un coût moyen de 462 millions par avion, incluant le coût de « sortie d’usine » plus les soi-disant frais de soutien (entretien, coûts d’opération, investissements associés au programme).
L’État providence canadien s’écroule, les soins de santé sont sur le point d’être privatisés, l’enseignement primaire et secondaire est sous-financé et les universités sont en état de crise avec des frais de scolarité à la hausse. Pourtant, la question de l’économie de guerre n’a pas du tout été soulevée lors du débat sur le budget fédéral de 2012.
Quelles sont les répercussions de l’économie de guerre sur la population canadienne et québecoise? Comment cette économie arrive-t-elle à miner et déstabiliser l’économie civile? Comment affecte-t-elle le financement des programmes sociaux?
Il faut comprendre que les mesures d’austérité sont implantées en partie dans le but de financer l’économie de guerre.
Le programme économique néolibéral et le mouvement de protestation
Le mouvement de protestation contre les mesures d’austérité économique doit s’intégrer au mouvement antiguerre.
L’abolition de la guerre est une condition préalable à l’abandon du programme économique néolibéral. La guerre et la mondialisation sont intimement liées.
Le mouvement de protestation contre les mesures d’austérité gouvernementales appliquées au États-Unis, au Canada et au sein de l’Union européenne doit aborder la question des guerres menées par les États-Unis et l’OTAN.
Les avions de chasse furtifs F-35 ne sont pas des armes pacifiques. Elles font partie d’une machine meurtrière et l’on prévoit les utiliser contre la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.
Ce sont des « armes de destruction massive » qui seront employées dans la « longue guerre » du Pentagone.
L’autre côté de la médaille concerne « le beurre ou les canons », à savoir la relation entre l’« économie civile » et l’« économie de guerre ».
La guerre et la politique économique néolibérale font partie d’un processus intégré.
Le coût exorbitant de ces systèmes d’armes perfectionnés contribue à détruire ce qu’il reste de l’État providence, sans compter l’appauvrissement d’une génération entière dans plusieurs États membres de l’OTAN.
Le coût du F-35 et la hausse des droits de scolarité au Québec
Les étudiants universitaires du Québec sont impliqués dans une manifestation de masse concernant la hausse des droits de scolarité imposée par le gouvernement du premier ministre Jean Charest.
Pourtant, au Québec, la question des dépenses militaires et de ses conséquences sur les programmes sociaux n’a pas été soulevée de manière explicite.
L’achat de systèmes d’armes perfectionnés se fera inévitablement aux dépens des transferts du fédéral au provincial, lesquels contribuent au financement de la santé et de l’éducation.
En restreignant le programme des chasseurs F-35, des fonds seraient immédiatement disponibles pour les étudiants universitaires du Québec. En fait, le coût associé à un F-35 (462 millions de dollars) libérerait amplement de ressources pour financer la hausse des frais de scolarité pour des années à venir.
Selon le plan du governement Charest relatif au financement des universités québécoises, les droits de scolarité seront augmentés de 325 $ par an, de manière cumulative, à partir de l’automne 2012 sur une période de cinq ans, soit de $2168 en 2011-2012 à 3793 $ en 2016-2017.
Dans le cadre de ce plan, les droits de scolarité augmenteraient graduellement sur une période de 5 ans dans le but de générer en 2016-2017 un montant additionnel de $850 millions dont la contribution étudiante serait de l'ordre de 31.2% (voir le document du gouvernement , voir également Bloquons la hausse » La hausse des frais expliquée Flux des commentaires)
Selon le gouvernement, la contribution des étudiants, qui représentait 12,7 % des revenus globaux des universités en 2008-2009, sera portée progressivement à 16,9 % en 2016-2017.
Il y a 285 000 étudiants inscrits dans les universités au Québec dont environ 180,000 sont à temps plein.
Le total éstimé des frais de scolarité au Québec pour 285.000 étudiants est de de l'ordre de 606 millions de dollars.
Pensez y. Faites la comparaison.
Assurer la gratuité de l'éducation post-secondaire, sur une base annuelle au Québec, serait inférieur au coût d'un avion F-35, 661 millions de dollars. Une total de 65 F-35 au coût de 30 milliards de dollars....
La structure des depenses du gouvernement fédérale doit nécéessairement entrer dans le débat: les dépenses militaires au niveau fédéral ont une incidence directe sur le financement d'un projet de société au Québec. Le gouvernement Charest est complice. Il accepte le gel des transferts en faveur des programmes sociaux. Il ne remet pas en cause les énormes sommes allouées par le gouvernement fédéral au financement d'une guerre meutrière sans frontières, au profit des fabricants d'armes etasuniens et leurs partenaires canadiens.
Mise à jour et analyse par l'auteur (dans la version française de l'article) sur les enjeux des droits de scolarité au Québec (Montréal, le 13 avril 2012)
Article original en anglais publié le 4 avril 2012 : THE F-35 STEALTH FIGHTER PROGRAM: How the War Economy Contributes to Exacerbating the Social Crisis
Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
Voir aussi :
Dans un article intitulé “Mali: la victoire éclair des Touareg annonce-t-elle la création de l’Azawad ?“, nous nous interrogions sur l’avenir du Mali en particulier, du sahel et de l’Afrique en général. Le conflit nazi contre la Libye, créé de toutes pièces par Nicolas Sarkozy et ses affidés-ce que les médias hexagonaux évitent de dire-, est la conséquence directe de la déstabilisation future de l’Afrique. Ambiance.
Selon des sources bien introduites, des forces ouest-africaines de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), seront déployées dans les plus brefs délais au Mali, pour réinstaller Amadou Toumani Touré (ATT) et reprendre le nord, même si un aval de l’ONU est nécessaire. Malgré le refus de l’Algérie qui est pourtant victime des islamistes qui ont enlevé sept (7) de leurs diplomates et personnels d’Ambassade.
La FAC (force d`attente de la Cédéao), en envoyant 3000 hommes au Mali, les premières victimes seront les civils. Le plus important est l’intégralité du territoire malien et, les chefs d’Etat ouest-africains se font encore berner par la France qui n’a pour seul intérêt que ses otages, d’où la négociation à coup de millions d’euros mis en place avec Aqmi. “Vous nous rendez nos otages et nous n’interviendrons pas”, aurait suggéré un responsable du quai d’Orsay, très impliqué dans les négociations avec les islamistes. Sans vergogne, le Quai d’Orsay par la bouche de son chef Alain Juppé dit que les Africains doivent prendre leurs responsabilités. Or, en Libye, il refusait l’expression africaine. Quelle hypocrisie !
Alors que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) par la voix de son représentant à Paris Mossa Ag Attaher, a proclamé l’indépendance de l’Azawad, affirmant au passage qu’il n’y aura aucune alliance avec Aqmi, personne ne comprend pourquoi le drapeau noir d’Aqmi flotte dans le nord malien ? Le rejet de cette indépendance aura des précédents. Alors que les pays qui ont des populations touareg (Mauritanie, Niger, Algérie), sauf le Burkina Faso, se taisent, d’autres refusent de reconnaître cette indépendance. La France, quant à elle, demande en filigrane aux Touareg de négocier avec Bamako, sans évoquer Aqmi, son allié en Libye.
Ce nouveau poker menteur français, dans la ligne droite de la Françafrique est encore une fois, du mépris. C’st vrai, s’occuper des intérêts de la France est salutaire, mais, pas au détriment des autres pays. Or, depuis l’avènement de Sarkozy, c’est la position de la France. Mais, si l’Afrique est déstabilisée ainsi, ne nous voilons pas la face, nous serons touchés de plein fouet, ici, en France. C’est peut-être à ce moment-là, que les Français comprendront tous les dégâts causés par cet homme qui ridiculise, abaisse et expose la France à des représailles…
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Voir aussi :
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Quand le Premier ministre israélien se trouvait à Washington, l’ancien chef du Mossad Meir Dagan, l’un des opposants les plus féroces de la communauté israélienne du renseignement à une frappe contre l’Iran, a été interviewé pour la première fois dans la période récente par la télévision américaine. A l’émission populaire 60 Minutes sur CBS, Dagan a souligné que Téhéran aurait besoin d’”au moins trois ans” pour acquérir une bombe, et qu’une attaque israélienne provoquerait une guerre régionale, et “on sait comment commence une guerre, mais on ne sait jamais comment elle se terminera”.
L’Iran, selon lui, pourrait riposter avec des centaines, voire des milliers de missiles qui auraient un “impact dévastateur” sur la capacité des Israéliens à poursuivre leur vie quotidienne.
On voit donc qu’il existe une résistance à cette guerre planifiée contre l’Iran depuis le début des années 80. Le fait que des éminentes personnalités du renseignement israélien montent ainsi au créneau (c’est la même chose aux Etats-Unis) prouve l’importance des enjeux et la nuance à apporter dans les jugements humains.
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Voir aussi :
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http://www.afriquedemocratie.net/la-ruissie-et-la-chine-se-preparent-a-une-troisieme-guerre-mondiale-l%E2%80%99iran-se-dote-missiles-nucleaires.html
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Le 2 avril 2012 (Nouvelle Solidarité) – Global Times, un journal publié par le Parti communiste chinois, a publié un éditorial avertissant des lourdes conséquences découlant du plan d’Obama « visant à construire un système de défense antimissiles en Asie et au Morien-Orient, semblable à celui construit en Europe ». Après que la Russie se soit vue obligée de remarquer que le bouclier antimissiles imposé par Barack Obama à l’Europe sous prétexte de se protéger contre l’Iran constitue une menace à son égard, la Chine se voit à son tour menacée par le déploiement d’un système similaire en Asie. Le Global Times analyse la récente annonce du département de la Défense américain de la manière suivante :
« Ceci va créer sans aucun doute des turbulences et des tensions dans la région, comme ce fut le cas pour l’Europe. Le Japon, la Corée du Sud et l’Australie, qui sont invités à se joindre au système, doivent sérieusement en évaluer les conséquences. La Corée du Nord et l’Iran sont nommés par Washington comme cibles du système de défense antimissile, mais il est clair que les véritables cibles sont la Chine et la Russie.
« La Chine devra s’y opposer fermement. Ceci n’est pas une idée neuve pour la Maison Blanche. Le concept avait été soulevé pendant l’administration Clinton. L’impact qu’il peut avoir est toutefois beaucoup plus grand qu’à l’époque, et la Chine doit mesurer les dommages à long terme que ce système va avoir sur sa sécurité stratégique. Le système sera construit en terres japonaise, sud-coréenne et australienne.
« Il est largement reconnu que la Chine a peu de chance d’en arrêter la construction. La vision pessimiste prétend que la Chine ne peut rien faire à son propos. Elle peut toutefois en mitiger l’impact.
« Le plan nord-coréen de lancer un satellite le mois prochain a été utilisé comme prétexte par Washington pour installer son système. Ceci est rusé de sa part. La Chine peut à son tour copier cette décision et améliorer ses capacités nucléaires en réponse aux menaces potentielles posées par le système américain. Plus particulièrement, la Chine peut accroître la qualité et la quantité de ses armes nucléaires, tout en développant des sous-marins équipés d’armes nucléaires offensives. Les missiles balistiques chinois devraient être en mesure de percer les capacités d’interception du système américain.
« Parmi les puissances nucléaires, la Chine a le plus petit nombre d’armes nucléaires. C’est également le seul pays à s’être engagé à ne pas utiliser l’arme nucléaire en premier recours. L’installation d’un système de défense antimissile en Asie constitue un manque de respect par rapport à la politique de la Chine en terme d’armes nucléaires. Les Etats-Unis cherchent à faire basculer l’équilibre régional en leur faveur. Une forte réponse de la Chine est à prévoir. Un système de défense antimissiles de longue portée forcera la Chine à modifier sa politique concernant l’utilisant de l’arme nucléaire, qui est en place depuis longtemps.
« Si le Japon, la Corée du Sud et l’Australie se joignent au système, une course à l’armement vicieuse s’ensuivra en Asie. Ce n’est pas ce que désire la Chine, mais elle devra agir en conséquence si la course a lieu. Les États-Unis créent des vagues en Asie. La région peut voir les conflits s’intensifier dans l’avenir. La Chine devrait faire de son mieux pour l’empêcher, mais elle devrait également se préparer au pire. »
Publié le6 avril 2012
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