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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 06:01

 

11-9-imposture-copie-2.jpg

 

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Comment les citoyens sont bernés,

en moins de 3 mn.


11/9, Ben Laden, Al Qaida, tout n'est qu'imposture.

Conditionnement pour nous faire accepter

la pseudo guerre contre le terrorisme,

les chocs de civilisation,

les guerres impérialistes contre les peuples et pour le profit,

ainsi que les lois liberticides.

Dénoncer l'imposture,

c'est faire découvrir la vérité

et donc conduire à refuser l'intolérable.

L'enjeu est donc grand.

C'est seulement en France, pratiquement,

que  les débats sont interdits. 

Vous avez dit démocratie ?

Non, censure !

La Police de la Pensée,

depuis l'élection de Sarkozy, veille. 

.

Vidéo à relayer,

courte, claire, accessible à tous,

en peu de mots l'imposture éclate.

Les crédules doivent écouter...

et se poser enfin des questions !

.

Les Médias français

empêchent l'éclatement de la Vérité.

Contournons les Médias !

Et relayons...

C'est notre devoir de citoyens !

.

eva R-sistons

 

 

 

 

 

11 septembre 2001

http://www.stream-tv.fr/reportage-tv/loose-change-3-documentaire-2011/

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:20

 

Obama Moyen-Orient échiquier

 

L’art de la guerre : Obama la préfère cachée
Global Research, décembre 04, 2012


Le président Obama n‘aime pas la guerre. Non pas parce qu’il est prix Nobel de la paix, mais parce que l’action belliqueuse ouverte découvre les cartes de la stratégie étasunienne et des intérêts qui en sont à la base. Il a ainsi lancé un grand plan qui, écrit le Washington Post, « reflète la préférence de son administration pour l’espionnage et l’action cachée plutôt que pour l’usage de la force conventionnelle ». Ce plan prévoit de restructurer et potentialiser la Dia (Agence d’intelligence de la défense), jusqu’ici concentrée sur les guerres en Afghanistan et Irak, de façon qu’elle puisse opérer à l’échelle globale en tant qu’ « agence d’espionnage focalisée sur les menaces émergentes, plus étroitement reliée avec la Cia et les unités militaires d’élite ». Le premier pas sera d’augmenter ultérieurement l’organigramme de la Dia qui, doublé pendant la dernière décennie, comprend environ 16.500 membres. Sera formée « une nouvelle génération d’agents secrets » à envoyer à l’étranger. La Cia s’occupera de leur entraînement dans son centre de Virginie, connu comme « la Ferme », où on élève des agents secrets : pour ceux de la Dia, qui constituent aujourd’hui 20% des élèves, seront créés de nouveaux postes.

La collaboration de plus en plus étroite entre les deux agences est témoignée par le fait que la Dia a adopté quelques unes des structures internes de la Cia, parmi lesquelles une unité appelée « Persia House », qui coordonne les opérations secrètes à l’intérieur de l’Iran. Les nouveaux agents Dia fréquenteront ainsi un cours de spécialisation auprès du Commandement des opérations spéciales. Celui-ci est spécialisé, outre dans l’élimination d’ennemis, en « guerre non conventionnelle » conduite par des forces extérieures entraînées à dessein ; en « contre-insurrection » pour aider des gouvernements alliés à réprimer une rébellion ; en « opérations psychologiques » pour influencer l’opinion publique afin qu’elle soutienne les actions militaires étasuniennes. La formation terminée, les nouveaux agents Dia, au départ 1.600 environ, seront assignés par le Pentagone à des missions dans le monde entier. Le Département d’état s’occupera de leur fournir de fausses identités, en en introduisant une partie dans les ambassades. Mais, comme celles-ci sont remplies d’agents de la Cia, on fournira aux agents de la Dia d’autres fausses identités, comme celle d’universitaire ou d’homme d’affaires. Les agents Dia, grâce à leur expérience militaire, sont réputés être plus idoines pour recruter des informateurs en mesure de fournir des données de caractère militaire, par exemple sur le nouvel avion de chasse chinois. Et le développement de leur organigramme permettra à la Dia d’élargir la gamme des objectifs à frapper avec les drones et avec les forces spéciales. Ceci est la nouvelle façon de faire la guerre, qui prépare et accompagne l’attaque ouverte par l’action cachée pour miner le pays à l’intérieur, comme on l’a fait en Libye, ou pour le faire s’écrouler de l’intérieur, comme on tente de le faire en Syrie. C’est dans cette direction que va la restructuration de la Dia, lancée par le président Obama.

On ne sait pas si le néo-candidat premier ministre Pier Luigi Bersani[1], qui a une grande estime pour Obama, l’a déjà félicité. En attendant il est allé en Libye pour « reprendre le fil d’une présence forte de l’Italie en Méditerranée ». Le fil de la guerre contre la Libye, à laquelle l’Italie a participé sous commandement étasunien. Tandis que Bersani jouissait, en s’exclamant « à la bonne heure ».

 

Manlio Dinucci

Géographe et journaliste

Edition de mardi 4 décembre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121204/manip2pg/14/manip2pz/332665/

Traduit de l‘italien par Marie-Ange Patrizio



[1] Secrétaire du Partito democratico, élu dimanche 2 décembre aux élections primaires pour conduire les « listes progressistes » aux prochaines élections politiques dont sera issu le nouveau gouvernement, que Bersani se prépare à présider. NdT.

Site de campagne :

http://www.bersani2013.it/documenti/10idee/indice.htm

 

Copyright © 2012 Global Research
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Sur ce site,
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Obama renforce les tendances guerrières, au Moyen-Orient !, par Bill Van Auken

 Obama renforce les tendances guerrières, au Moyen-Orient !, par Bill Van Auken
IRIB- La guerre, en Syrie, décrite par une large couche de gens soi-disant politiquement libéraux

et «de gauche», comme une crise qui exigerait une intervention «humanitaire», a émergé de manière de plus en plus claire, comme un exercice de conquête sans merci et brutale. Washington et toutes les grandes puissances se sont liguées, pour fomenter une guerre civile sectaire et sanglante, et pour préparer une intervention militaire toujours plus directe visant à faire tomber le régime de Bachar al-Assad et à préparer une guerre bien plus importante contre l’Iran.

Le gouvernement d’Obama prépare une «intervention plus profonde», en Syrie, pour «contribuer à retirer le président Bachar al-Assad du pouvoir», a rapporté, jeudi dernier, le New York Times.

La une duTimes s’appuyait sur les déclarations d’un «stratège» et de «hauts responsables de l’administration» anonymes. Invariablement, ce genre de fuites adressées aux médias visent à préparer l’opinion publique à ce qui est à venir, ou, plus probablement, à ce que Washington a, déjà, commencé à faire en secret.

L’article note que le gouvernement Obama et l’OTAN devraient approuver la demande turque de déployer des batteries de missiles "Patriot" à la frontière de ce pays et de la Syrie, la semaine prochaine. Si le prétexte, pour un tel déploiement, est de protéger la Turquie d’une menace inexistante d’attaques de missiles syriens, son objectif réel, suggère le Times, est «d’intimider» les forces aériennes syriennes et de les empêcher de bombarder la zone de la frontière Nord de la Syrie dont les “rebelles” soutenus par l’Occident se sont emparés.

Cela ouvrirait en retour la voie à la déclaration d’une zone d’interdiction aérienne et à l’imposition d’un régime fantoche, sur le territoire dit «libéré», une étape cruciale, dans la préparation d’une intervention plus directe des États-Unis et de l’OTAN.

De plus, toujours d’après le Times, les éventualités envisagées par le gouvernement d’Obama comprennent celle «de fournir directement des armes aux combattants de l’opposition plutôt que de continuer à ne passer que par d’autres pays, notamment le Qatar, pour le faire», et d’agir, pour «insérer des officiers de la CIA ou de services de renseignements alliés sur le terrain en Syrie, pour œuvrer, plus étroitement, avec les combattants de l’opposition, dans les zones, qu’ils contrôlent, maintenant, largement».

L’article affirme que toutes ces options ont été discutées «avant les élections présidentielles», mais que la réélection d’Obama «a rendu la Maison Blanche plus encline à prendre des risques».

Les implications politiques sont claires. Pendant qu’Obama et ses aides discutaient d’une agression militaire américaine plus directe, en Syrie, avant le 6 novembre, ils voulaient reporter l’application de ces plans, jusqu’après la fin de l’élection, s’assurant ainsi que l’intensification du militarisme ne serait pas une question évoquée, lors des débats politiques plus larges. Tout comme son prédécesseur, à la Maison Blanche, l’objectif d’Obama est d’entraîner le peuple américain, dans une guerre, sans les avoir prévenus, et encore moins, avoir demandé leur consentement.

Le soutien bipartisan à ces plans de guerre, au sein de l’élite dirigeante américaine, a été énoncé, clairement, dans une chronique de Condoleeza Rice, ministre des Affaires étrangères et conseillère à la sécurité nationale de George W. Bush, publiée, dans le Washington Post, la semaine dernière.

Rice termine son article par une admission que la course à la présidence exigeait une courte pause, dans l’escalade de l’intervention militaire, en Syrie. «La guerre ne se calme pas, au Moyen-Orient», écrivait-elle. «Elle se lance dans un crescendo. Nos élections sont finies. Maintenant, l’Amérique doit agir».

Rice défend à peu près les mêmes propositions que celles qui sont citées par le Times, y compris, l’imposition d’une zone d’interdiction de vol et l’envoi direct d’armes américaines aux prétendus rebelles.

Elle affirme que «la grande erreur de l’année passée a été de définir le conflit avec le régime de Bahar al-Assad, comme un conflit humanitaire». Oui, admet-elle, «de nombreux innocents ont été massacrés», mais «il y a bien plus en jeu».

Ce qui est en jeu, en Syrie, suggère Rice, ce n’est pas simplement l’imposition d’un régime fantoche soutenu par les États-Unis, dans ce pays, en particulier. Mais plutôt la réorganisation néo-coloniale de toute la région. «Elle affirme qu’à l’exception de l’Égypte, de la Turquie et de l’Iran, «tous les autres pays importants sont des créations modernes, créées par les Britanniques et les Français, qui ont tracé des frontières, sur un coin de table». L’implication évidente est que l’on peut se passer de ces «Etats artificiels», redessiner les frontières et refaire la région, stratégiquement, vitale et riche en pétrole, suivant les intérêts de l’impérialisme américain.

C’est un projet, dans lequel, Rice, elle-même, a été, intimement, impliquée, avec le lancement des guerres américaines, en Afghanistan et en Irak. Il a été poursuivi, l’an dernier, dans la foulée des soulèvements de masses, en Tunisie et en Égypte, par les guerres, en Libye et en Syrie.

Les instruments utilisés pour atteindre des objectifs aussi démesurés sont, à la fois, l’intervention américaine directe et l’agitation de conflits sectaires, dans toute la région, avec l’alignement de Washington, sur les régimes sunnites de Turquie, d’Arabie saoudite, du Qatar et des autres monarchies du Golfe – sans parler de la faction de l’islamisme sunnite, qui a produit les attaques terroristes du 11 septembre et qui est, maintenant, la colonne vertébrale de la «révolution» syrienne – contre l’Iran et ses alliés. C’est le sanglant «crescendo» dont elle parle, un crescendo qui pourrait très bien entraîner d’autres puissances extérieures, dont la Russie et la Chine, et, potentiellement, coûter la vie à des millions de gens.

Ce qui se prépare est une redivision impérialiste de la région, tout à fait, dans l’esprit du partage de l’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient, auquel se sont livrées les grandes puissances, avant la Première guerre mondiale.

Les régimes établis par les bourgeoisies nationales de ces pays sont, organiquement, incapables de s’opposer à cette reconquête. De plus, dans les pays qui sont visés, de la Libye à L’Iran, une base sociale substantielle a émergé, parmi les classes les plus privilégiées, et qui est prête à être re-colonisée et a bien plus d’affinités avec l’impérialisme qu’elle n’en a avec les travailleurs de son propre pays.

On peut en dire autant de toute une série d’organisations de pseudo-gauche, aux États-Unis et en Europe, dont les positions politiques reflètent les intérêts des couches les plus privilégiées de la classe moyenne. Leur rôle dans ces développements est maintenant tout à fait clair pour tous. Elles ont toutes fait le sale boulot politique consistant à légitimer une campagne de conquêtes impérialistes, comme étant une intervention «humanitaire», tout en décrivant la guerre sectaire sanglante, qui est menée par les milices islamistes et les attentats-suicides de terroristes, comme une «révolution sociale».

Cela va du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et du parti allemand La gauche, jusqu’aux capitalistes d’Etat du Socialist Workers Party britannique et de l’International Socialist Organisation américaine [une tendance anti-marxiste, qui définissait l'Union soviétique, comme un Etat capitaliste et refusait de la défendre contre l'impérialisme.]

Ces organisations, en dépit de leur nom, n’ont rien à voir avec le socialisme ou l’opposition au capitalisme. Dans leur alignement sur la guerre, pour un changement de régime en Syrie, elles ont toutes fonctionné, comme des auxiliaires de la CIA, et sont, profondément, impliquées, dans le crime, aux proportions monstrueuses et historiques, qui est en train de se déployer.

Bill Van Auken

Article original en anglais, WSWS, paru le 30 novembre 2012

 

 

 

Sur ce site,

cliquer sur les images :

 

Gaza, Nouvelle Donne

Zoom sur la presse iranienne

Moyen-orient: à qui profitent les guerres?

Bahreïn: La Révolution Occultée

Crise: Causes et Conséquences

Ere Hollande - an zéro

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Mise en Garde D'Un Expert Russe: Possibilité D'Une Guerre Elargie Au Moyen Orient
"Le Moyen Orient se prépare à une bataille d'envergure qui affectera probablement la partie russe du Caucase et ceci à son tour se répercutera sur toute la Russie" Konstantin Sivkov lors d'une Interview accordée à La Voix De La Russie



Mise en Garde D'Un Expert Russe: Possibilité D'Une Guerre Elargie Au Moyen Orient
voir ici :

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:12
De la guerre chimique à la guerre médiatique

Par Louis Denghien,

Sans surprise, Poutine et Erdogan ne sont pas parvenus à un accord sur la Syrie. Mais le président russe devra trouver une parade aux Patriots de l’OTAN…

Les menaces proférées lundi par Barack Obama à l’encontre de Bachar al-Assad et du gouvernement syrien à propos de l’utilisation éventuelle par Damas de gaz sarin dans sa lutte contre les rebelles nous renvoient irrésistiblement au précédent irakien, Bush Jr et Colin Powell ayant en leur temps inquiété la galerie occidentale avec des canons géants et autres armes de destruction massive. Obama s’est même fait menaçant envers Bachar en des termes qui rappellent que le président américain, pour être noir et démocrate, n’en est pas moins un cow-boy. Sa secrétaire d’État, Hillary Clinton, infatigable belliciste et insoupçonnable sioniste, en a remis une couche sur le même sujet.

Obama nous refait le coup de l’Irak

Un cow-boy et un désinformateur : toute cette nouvelle offensive médiatique reposerait sur de mystérieux renseignement parvenus à Washington et selon lesquels, selon la formulation technique de l’AFP, « Damas serait en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin« , utilisé dans le conflit irako-iranien des années 80. Qui sont les informateurs de la Maison-Blanche ? Des opposants basés à Doha au Qatar, peut-être ?

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Judeh, qui se trouvait justement en visite chez le protecteur – ou donneur d’ordres – américain, a rebondi avec servilité sur la déclaration du président américain, estimant que l’usage par Damas d’armes chimiques « changerait la donne » et justifierait une intervention internationale.

Le gouvernement syrien n’a pu que répéter que ce qu’il avait précédemment déclaré sur le même sujet, à savoir qu’il n’utiliserait jamais de telles armes contre son peuple, les réservant à des agresseurs étrangers.

Comment analyser cette nouvelle escalade déclamatoire américaine ? Comme une continuation, bien sûr, de la guerre contre la Syrie (et l’Iran et le Hezbollah). Mais par d’autres moyens que la guerre réelle. Tout ceci – qu’on pourrait résumer par la formule « de la fumée sans feu » – s’inscrit dans le même processus de pression – psychologique autant que diplomatique – sur les milieux militaires et politiques syriens, pour leur signifier qu’ils ont toujours dans le collimateur de l’axe occidental, avec une épée de Damoclès, judiciaire sinon militaire, au-dessus de leurs têtes. Mais nous pensons que les milieux dirigeants ne se laisseront pas impressionner, d’autant qu’ils savent qu’ils n’ont rien à espérer de leurs ennemis.

Leurs ennemis qui, sur le terrain, font certes chaque jour des dégâts, mais n’avancent pas, ni géographiquement, ni militairement, ni politiquement. Et ce patinage sanglant explique sans doute en partie les menaces médiatiques de l’administration Obama. Qui n’enverra pas les boys en Syrie, alors qu’elle doit le retirer d’Afghanistan et que le souvenir de l’Irak, de la Somalie, et aussi du Viet-Nam reste prégnant dans l’opinion américaine.

Une fois de plus, Washington et ses relais, incapables de passer à l’acte, se réfugient dans la guerre psychologique à la petite semaine, histoire de maintenir un minimum syndical de pression – et de sauver la face. C’est à ce registre qu’appartient la dernière déclaration du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, selon qui l’opposition progressait « chaque jour politiquement et militairement » et le régime syrien pouvait tomber « à n’importe quel moment« . N’importe quand, ça peut donc aussi être dans un avenir lointain. On ne poussera pas plus loin l’exégèse et on se contentera de rappeler que M. al-Arabi n’est, après tout, qu’un salarié de l’émir du Qatar.

Poutine visé par les Patriots

D’une importance plus immédiate pour l’indépendance et la sécurité de la Syrie, les entretiens Poutine/Erdogan à Ankara, lundi, se sont conclus, au-delà des formules de politesse diplomatique e par-delà les réalités économiques liant les deux pays, par un franc constat de désaccord. Que Poutine a exprimé sans fards au cours d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre turc. Certes, a-t-il assuré, Moscou et Ankara ont les mêmes objectifs (de paix et de démocratie) pour la Syrie. Mais, évidemment, la manière diffère : « La Russie et la Turquie ne peuvent trouver pour le moment une approche mutuelle sur les moyens de régler la situation en Syrie » a sobrement dit le président russe. Qui a critiqué une nouvelle fois le projet de déploiement de quatre ou six batteries de missiles euro-américains Patriot par les Turcs sur leur frontière avec la Syrie, déploiement qui devrait être avalisé par l’OTAN réuni aujourd’hui à Bruxelles. Les missiles devraient être opérationnels au premier trimestre 2013.

Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, présent au sommet de l’OTAN, exprimera cette désapprobation russe. Mais on peut penser qu’au-delà des protestations diplomatiques, Moscou devrait (le verbe « devoir » est ici employé aussi bien au sens d’obligation politique que de possibilité factuelle) travailler à des contre-mesures techniques, pour soutenir le gouvernement syrien. Nous pensons qu’ils le feront. Parce qu’il n’est toujours pas de leur intérêt que Bachar perde et que le Qatar et l’OTAN gagnent. Et qu’il leur est difficile de laisser déployer des Patriot si près de leurs frontières. Après tout, ces missiles sont aussi dirigés contre les Russes, autant que contre les Syriens – et les Iraniens.

Un certain nombre des lecteurs d’Infosyrie trouvent Poutine « mou du genou » sur la Syrie. C’est faire bon marché de l’action diplomatique – fondamentale -  – et de l’aide technique et militaire – non négligeable – des Russes en faveur de la Syrie depuis un an et demi. La manière russe, dénoncée globalement comme brutale par essence par les milieux atlantistes de France et d’ailleurs, privilégie la forme, une forme respectueuse des procédures internationales de négociation, qui souligne a contrario l’activisme et l’agressivité des Occidentaux sur le dossier syrien.

Au fond toute l’action de Poutine et de Lavrov depuis un vingtaine de mois consiste à démontrer au monde que Washington et ses alliés ne veulent ni la paix, ni la démocratie, ni le dialogue, pas plus que n’en veulent la majorité des rebelles sévissant en Syrie. Cette stratégie doit évidemment être complétée par une aide militaire et économique concrète. Elle existe,même si elle et peu médiatisée. Poutine, considéré comme un cosaque par nos « élites », veut corriger cette image, et rappeler à l’opinion internationale qu la paix dans le monde – et au Proche-Orient – est d’avantage menacée par les cow-boys que les cosaques.

 

http://www.infosyrie.fr/actualite/de-la-guerre-chimique-a-la-guerre-mediatique/

 

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Al-Qaïda, soutenue par l’Occident, ne vaincra pas le peuple syrien, par Ghaleb Kandil

Al-Qaïda, soutenue par l’Occident, ne vaincra pas le peuple syrien, par Ghaleb Kandil
IRIB- La Syrie et ses forces armées continuent de résister, farouchement, à la guerre mondiale, qui les prend pour cible.

L’Etat s’emploie, par tous les moyens, à assurer les besoins économiques nécessaires, pour la résistance, et l’armée a lancé des opérations militaires stratégiques, dans certaines provinces, pour détruire les bases des terroristes, dont plusieurs dizaines de milliers se sont infiltrés de Turquie, ces dernières semaines.

Les opérations militaires ont atteint leur objectif primordial, en faisant échec au plan du Premier ministre turc, Recep Tayyeb Erdogan, qui consistait à établir, de facto, une zone tampon. Des informations sûres indiquent que les groupes armés ne sont plus présents, dans la ville d’Alep, que dans de petites poches, alors que l’armée régulière contrôle la majeure partie de la grande métropole du Nord.

A Homs, la vie a, pratiquement, repris son cours normal, et pour se venger, les terroristes ont recours aux attentats aux voitures piégées, comme celui qui a fait 15 morts et des dizaines de blessés, hier, dimanche. La plus grande partie de la province de Deir Ezzor, limitrophe de l’Irak, est, également, sous le contrôle de l’armée nationale. A Damas et sa région, l’armée a lancé une offensive d’envergure, pour briser les groupes terroristes, qui s’apprêtaient à déclencher une attaque massive contre la capitale. Les données militaires laissent croire que, dans les semaines à venir, l’Etat va reprendre le contrôle des chefs-lieux de toutes les provinces et des régions frontalières. Complètement, désorganisés, les groupes armés perdront l’initiative et se livreront à des attaques terroristes, des assassinats et des actes de sabotage. L’Etat se prépare, déjà, à ce scénario, mais la priorité reste, pour lui, de relancer le cycle économique et de rétablir une vie normale, dans l’ensemble de la Syrie. Les zones encore sous contrôle des rebelles seront encerclées et incapables de s’étendre et de constituer un danger stratégique.

Toutes les informations prouvent que la principale force de combat terroriste est l’organisation Al-Qaïda et les mouvements salafistes-jihadistes, ainsi que le bras armé de la Confrérie des Frères musulmans. Les groupes, qui évoluent en dehors de cette mouvance extrémiste, sont dispersés et ressemblent plus à des gangs locaux qu’à des mouvements organisés et structurés, évoluant, dans le cadre d’une stratégie globale. Ils comportent une grande part de brigands, de malfaiteurs et de coupeurs de route. Les informations indiquent que les chambres d’opérations, présentes, en Turquie, dirigées, par des officiers de la CIA, avec la participation de groupes qataris, saoudiens, libanais et libyens, donnent des ordres directs aux unités combattantes, en Syrie, leur fixent les objectifs et les fournissent en armes, explosifs, argents et matériels, de toutes sortes.

L’hypocrisie occidentale concernant le terrorisme et Al-Qaïda se confirme, en Syrie. Si les mêmes critères établis, après le 11 septembre 2001, lors des dizaines de conférences internationales de «lutte contre le terrorisme» avaient été mis en oeuvre, en Syrie, tous ceux qui financent et arment, aujourd’hui, les rebelles en Syrie auraient dû soutenir l’Etat syrien, dans sa lutte contre le terrorisme.

L’hypocrisie des pseudo-souverainistes libanais n’est pas en reste. Après avoir crié au loup, dans la bergerie, voilà que les faits prouvent que ce sont eux les vrais loups. Les révélations du quotidien libanais, "Al-Akhbar", prouvent l’implication directe de l’ancien Premier ministre Saad Hariri et de son principal lieutenant, le député Okab Sakr, dans le financement et l’armement des terroristes (Voir ci-après). La mort et la capture d’une vingtaine de jihadistes libanais, vendredi, dans une embuscade de l’armée syrienne, alors qu’ils se rendaient à Tall Kalakh, pour y «pratiquer le Jihad» contre le peuple syrien, complète ce tableau. Le peuple syrien est confronté à un cocktail terroriste multinational, soutenu par les «nations civilisées». Son droit inaliénable est de se défendre, par tous les moyens, pour préserver son pays et son identité. Dans cette guerre, les mercenaires n’ont aucune chance de gagner.

 

Source : New Orient News

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:47

 

Les Usraéliens (USA et israël) ciblent, aussi, le Caucase. Pour restreindre l'influence Russe. Note d'eva

 

Média de l'article

 

Des Tchétchènes venus défendre Gaza

se retrouvent à combattre en Syrie

 

 

Une telle manipulation de la part des Frères musulmans (le Hamas est affilié aux Frères musulmans) n'a rien d'étonnant, puisqu'ils sont une carte entre les mains de l'impérialisme américano-sioniste.

 

Et, si les militants de base des Frères musulmans sont de vrais résistants, prêts à se battre contre Israël et le sionisme ; par contre, leur direction est collabo et les entraîne, entre autres, à faire la guerre en Syrie contre l'antisioniste Bachar el-Assad.

 

La simple possibilité d'une telle manipulation des guérilleros tchétchènes montre que les Frères musulmans sont présents en Tchétchénie,

 

et que les prétendues "luttes pour l'indépendance de la Tchétchénie" sont en fait un moment de la guerre américaine contre la Russie, menée avec l'aide des Frères musulmans.


Article complet avec références et preuves au lien ci-dessous :
 

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Le meurtre du cheikh Saïd Afandi, grand savant et un des chefs spirituels musulmans les plus reconnus du Daghestan, pourrait faire exploser la situation dans cette république russe ainsi que dans l'ensemble du Caucase, estiment les experts. 

Selon Gueidar Djemal, président du Comité islamique de Russie, l'assassinat a été organisé pour détruire la paix fragile qui règne dans la république et déclencher une guerre civile. Un nouveau versement de sang est désormais très probable, indique-t-il, avant d'ajouter que le Daghestan et d'autres régions musulmanes subiront un impact négatif. 

Lire la suite

 

 

Le fils d'un ancien chef rebelle des guerres de Tchétchénie, Roustam Guelaïev, a été tué en Syrie en combattant au côté des forces rebelles, a annoncé aujourd'hui le site islamiste tchétchène Kavkazcenter.com.

Gelayev.jpgRoustam Guelaïev, 24 ans, fils du chef de guerre Rouslan Guelaïev, est arrivé en Syrie cet été "avec un groupe de volontaires" pour combattre les forces gouvernementales, précise Kavkazcenter, citant des sources au sein de la diaspora tchétchène réfugiée en Europe.

Il a été tué entre le 11 et le 13 août, lors d'un combat entre un groupe rebelle et des forces gouvernementales, selon ces sources. Son corps a été transporté en Tchétchénie où il a été enterré vendredi dernier. Le corps aurait été rapatrié en Tchétchénie où il aurait été entérré le 17 août.

Toujours selon ce site Internet Roustam Gelayev aurait séjourné au Moyen-Orient où il aurait reçu une éducation islamique avant de partir en Syrie avec un groupe de volontaires au début de l'été 2012 pour se battre aux côtés des rebelles sunnites.

Son père, Rouslan Guelaïev, a été l'un des principaux chefs militaires indépendantistes pendant la première guerre de Tchétchénie contre les forces fédérales russes (1994-1996). Il a été tué en 2004 dans un affrontement avec les forces russes dans la région voisine du Daguestan.

La seconde guerre de Tchétchénie, qui a commencé en 1999, ne s'est pas terminée avec la prise de contrôle en 2000 des principales villes par les forces russes, les rebelles multipliant embuscades et attentats pendant des années.

 

Les services spéciaux continuent de détecter la présence d'émissaires étrangers lors des opérations anti-terroristes effectuées dans le Caucase du Nord, a annoncé jeudi Andreï Prjedomski, conseiller du président du Comité antiterroriste national (NAK).

"Lors des opérations antiterroristes, on découvre toujours des émissaires étrangers ou des représentants d'autres Etats qui ont pris les armes pour combattre aux côtés des bandits. De tels cas ne sont pas nombreux, mais ils existent", a déclaré M. Prjedomski lors d'une conférence de presse à RIA Novosti. 

Selon le conseiller, des mercenaires étrangers afflueront en masse dans le Caucase du Nord pour grossir les rangs des terroristes après la fin des opérations militaires américaines en Afghanistan. La Russie doit y être prête, a-t-il conclu.

Source du texte : RIA NOVOSTI

 

 

Un bureau de l’industrie de défense turque devrait être inauguré à Bakou. Dans son entretien à l’APA, le secrétaire du Ministère turc de l’industrie de défense, Murat Bayar a indiqué que l’inauguration était prévue pour les mois prochains, sans préciser la date.

« A vrai dire, nous trouvons Bakou, comme une partie de la Turquie et nos compagnies ont des représentations dans la capitale. L’inauguration du bureau de l’industrie de défense sera possible grâce au développement des liens. Ce n’est pas un projet urgent pour nous. Il sera réalisé quand le temps viendra » a-t-il souligné.

Le Bureau de Bakou servira comme un centre régional pour le Caucase du Sud (excepté l’Arménie) et les républiques turcophones de l’Asie Centrale, toujours selon M. Bayar.

Source : APA

 

Note d'eva : La Turquie membre de l'OTAN, cherche à déstabiliser la Région au service des USA contre la Russie.

 

 


 

Beslan terroristes.jpg

 

 

 

http://www.theatrum-belli.com/caucase/

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:45

 

# ELAC & ALAC Committees / Breaking News / Luc MICHEL :

NI FLEURS NI COURONNES POUR L’AMBASSADEUR US TUE EN LIBYE !

par Elac Committees, mercredi 12 septembre 2012, 12:34 · 

Luc MICHEL pour ELAC & ALAC Committees /

Avec PCN-SPO – Reuters /2012 09 12 /

 

Lorsque l’on veut dîner avec le diable, il ne faut pas s’étonner de se brûler.

Les USA se sont emparés de la Libye avec l’aide et par les gangs armés djihadistes.

Ce sont des islamistes employés par la CIA depuis le début des années 80 qui dirigent la Libye sous occupation de l’OTAN. Le « général » Hifter, agent de la CIA, commande l’armée coloniale croupion, al-Megaryef, lui aussi vieil employé de l’Agence, préside le parlement. Le premier ministre est aussi un employé de la CIA, libéral en économie mais islamiste en politique.

 

La Libye est déchirée par la violence des milices et des gangs islalmistes.

La destruction récente de monuments islamiques et de bibliothèques est un combat entre factions islamistes : salafistes soutenus par le Qatar contre les confréries soufi, les fameuses confréries senoussi, pilier de la monarchie, qui dominaient l’ex CNT d’Abdeljalil  avec l’appui de l’AKP turque (qui en est proche idéologiquement) et des services britanniques MI5 et MI6. Il y a aussi « en embuscade » les Frères Musulmans (protégé des USA et Plan B du State Department) et les katibas djihadistes d’al-Qaida, à Tripoli et Zlinten (qui ont même leur parti, Al Watan).

 

« Considérée comme fief des islamistes radicaux », nous dit Reuters, Benghazi, deuxième ville du pays et bastion du CNT, où l’ambassadeur US a été abattu, « a connu une vague de violences ces derniers mois, avec des attaques contre des Occidentaux et des assassinats d'officiers de l'armée ou de la sécurité ». Ces attaques sont, elles, le fait de la RESISTANCE VERTE pro Kadhafi (1). « Les autorités libyennes, déjà dépassées par la recrudescence des violences et la prolifération d'armes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre dernier, se sont trouvées depuis quelques semaines face à une montée en puissance de la mouvance salafiste », écrit encore Reuters.

 

« La destruction de mausolées musulmans dans l'ouest du pays par des groupes d'islamistes extrémistes a révélé ces dernières semaines au grand jour la puissance de cette mouvance, jusque-là discrète, et connue pour avoir comme bastion l'Est libyen. Le ministre de l'Intérieur Fawzi Abdelali avait alors expliqué qu'il ne voulait pas risquer une confrontation avec les groupes extrémistes nombreux et bien armés ». Preuve de l’anarchie qui règne dans le non-état libyen sous occupation de l’OTAN. CE que nos lecteurs savent depuis longtemps.

 

L’ambassadeur US vient de payer cash le prix du chaos organisé par Washington et l’OTAN. Cette somalisation qui détruit la prospère Jamahiriya de Kadhafi (2).

Comme la France de Sarkozy avait, avec Mohammed Merah, payé cash son aventure néocoloniale en Libye, et son soutien aux mêmes islamistes (3).

 

Des manifestants armés salafistes ont en effet attaqués en début de soirée ce mardi le consulat, protestant contre un film offensant l'islam selon eux... Les mêmes qui ont attaqué l’Ambassade US au Caire hier. « L'ambassadeur américain en Libye et trois autres membres de l'ambassade ont été tué dans une attaque à la roquette du consulat américain à Benghazi par des hommes armés », a indiqué un responsable libyen ce mercredi. On ignore à ce stade si l'ambassadeur se trouvait dans une voiture ou à l'intérieur du consulat des Etats-Unis à Benghazi, où de violents affrontements se sont produits mardi.

 

Selon les autorités libyennes, les assaillants protestaient contre le même film dénoncé par des milliers d'Egyptiens, en majorité des salafistes, qui avaient manifesté mardi - jour anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis - devant l'ambassade américaine au Caire, avant d'arracher le drapeau américain pour le remplacer par un étendard islamique. Des manifestants armés se sont attaqués en début de soirée au consulat et des roquettes ont été tirées sur le bâtiment, selon des sources officielles libyennes.

 

Selon le Wall Street Journal, le film à l'origine des violences s'intitule Innocence of Muslims (L'Innocence des musulmans) et a été réalisé par un Israélo-Américain, Sam Bacile, promoteur immobilier de 54 ans.

 

Hillary Clinton a par ailleurs indiqué s'être entretenue avec le président de l'Assemblée nationale libyenne Mohamed al-Megaryef, des moyens de mieux protéger les Américains travaillant en Libye.  Le Congrès général national (CGN) libyen, la plus haute autorité politique du pays, a lui exprimé dans un communiqué son «indignation» et «sa condamnation dans les termes les plus forts» de l'attaque «criminelle» qui a conduit «à la mort et la blessure d'un certain nombre de personnes». Le CGN a annoncé l'«ouverture immédiate d'une enquête» (sic)  et a indiqué que le président du Congrès, Youssed al-Megaryef a appelé à une réunion d'urgence avec le gouvernement d'Abdelrahim al-Kib. Selon le porte-parole de la Haute commission de sécurité du ministère de l'Intérieur, Abdelmonoem al-Horr, des roquettes RPG ont été tirées sur le consulat.

 

Des témoins ont indiqué à l'AFP que des manifestants ont arraché le drapeau américain et ont mis le feu au consulat, ajoutant que des affrontements ont eu lieu entre des forces de sécurité et des hommes armés et que les routes menant au bâtiment ont été fermées. «Des dizaines de manifestants ont attaqué le consulat et y ont mis le feu», a déclaré à l'AFP Omar, un habitant de Benghazi. Un autre témoin a indiqué des salafistes se trouvaient parmi les assaillants, faisant état d'actes de pillage et de vandalisme.

 

Que tout cela se passe le jour anniversaire du « 11 septembre », lui aussi fruit vénéneux de la collaboration entre les USA et les djihadistes, en Afghanistan et en Bosnie celle-là, teinte les événements de Benghazi d’une ironie amère.

 

Ni regrets, ni fleurs, ni couronnes pour l’ambassadeur US. C’est le régime d’Obama qui porte l’entière responsabilité de ce qui se passe en Libye. Les occupants yankee ne méritent rien d’autre que le mépris et l’oubli.

 

LM

 

(1) Luc MICHEL, COMME DANS LA FRANCE DE 1941-44, LA RESISTANCE VERTE LIBYENNE FRAPPE LES KOLLABOS OU ELLE VEUT ET QUAND ELLE VEUT !

sur : http://www.elac-committees.org/2012/08/28/elac-alac-comme-dans-la-france-de-1941-44-la-resistance-verte-libyenne-frappe-les-kollabos-ou-elle-veut-et-quand-elle-veut/

 

(2) Luc MICHEL : OU VA LA LIBYE ? DE LA COMEDIE DE LA PSEUDO DEMOCRATIE A LA SOMALISATION …

sur : http://www.elac-committees.org/2012/08/18/elac-alac-luc-michel-ou-va-la-libye-de-la-comedie-de-la-pseudo-democratie-a-la-somalisation-%e2%80%a6/

 

(3) Luc MICHEL : LA FRANCE DE SARKOZY PAYE CASH SA POLITIQUE AVENTURISTE EN LIBYE ET AU PROCHE-ORIENT

sur : http://www.elac-committees.org/2012/04/10/pcn-spo-luc-michel-la-france-de-sarkozy-paye-cash-sa-politique-aventuriste-en-libye-et-au-proche-orient/

 

https://www.facebook.com/notes/elac-committees/-elac-alac-committees-breaking-news-luc-michel-ni-fleurs-ni-couronnes-pour-lamba/204838846312712

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:41

 

Mali :le bruit des bottes qui commence
Mireille Fanon-Mendes-France

lundi 26 novembre 2012, par Comité Valmy


Qu’y-a-t-il sous le bruit des bottes qui commence à se faire entendre au Mali ?

L’écoute attentive du discours des deux candidats à la présidence des Etats-Unis confirme l’orientation stratégique de déclencher une nouvelle guerre, aux conséquences totalement imprévisibles, contre l’Iran. Dans ce but, l’establishment américain et ses médias n’hésitent pas à instiller l’idée que ce pays est sur le point de finaliser la bombe nucléaire et dès lors serait un danger pour l’ensemble du monde mais particulièrement pour l’Etat d’Israël, dernier rempart moyen-oriental d’un Occident dont l’influence se contracte irrésistiblement et dont le modèle libéral est entré dans une crise terminale.

Les Etats-Unis, qui se posent en gardien de la paix et de la sécurité internationales, ainsi qu’on a pu le voir en Irak où leur intervention a été imposée à la communauté internationale par le mensonge, en Afghanistan où celle-ci a été justifiée au nom de la démocratie et contre la situation faite aux femmes, ont bien l’intention d’attaquer l’Iran dès que leur calendrier sera en cohérence avec celui de l’Etat d’Israël. Mais entretemps Washington ne perd pas de vue son objectif principal : contrer la progression globale de la Chine dans la grande guerre pour les ressources de la planète. Et dans ce conflit encore feutré mais qui pourrait se transformer en guerre chaude, l’Afrique est le continent de tous les enjeux. Le rapport « Horizons stratégiques[1] » publié par le Ministère français de la Défense, avril 2012, anticipe cette éventualité et s’inquiète du face-à-face Chine-Etats-Unis « enfin, sans conduire à une logique bipolaire, le format de la relation sino-américaine devient, qu’on le souhaite ou non, l’enjeu de la gouvernance de demain ».

C’est bien sous cet angle que doit être évaluée la situation du Mali et les menaces d’intervention américano-françaises. Il s’agit de profiter de la déliquescence d’Etats sous domination continue depuis les indépendances pour réintroduire directement une présence militaire camouflée derrière des armées locales dont nul n’ignore l’insigne faiblesse. Le Mali devient, dans ce jeu géostratégique, otage d’une volonté des Etats impérialistes et de leurs soutiens de porter partout la guerre sans fin de façon à interdire la progression d’une puissance adverse et, dans le même mouvement, d’éradiquer toute volonté des peuples à résister à l’ordre ultralibéral mondialisé construit sur la financiarisation et la militarisation. Les Etats-Unis démontrent leur sens de l’opportunisme en répondant à l’appel à l’aide de son allié français désormais incapable, à lui seul, de gérer son pré carré africain. La présence américaine dans le Sahel permet de contrôler directement l’accès à des ressources essentielles, l’uranium notamment, et de conférer une profondeur stratégique à leur action sur le continent et au Moyen-Orient

I/ Les Etats-Unis et Africom

La première étape pour les Etats-Unis qui avaient compris que l’ancienne puissance coloniale de l’Afrique francophone, la France, n’avait plus les moyens de jouer le rôle de soutien et de protecteur effectif des transnationales implantées pour capter les ressources naturelles indispensables à leur domination économique, était d’implanter des bases Africom[2]. Il y a 6 ans, les Etats-Unis, par le biais d’Africom, ont décidé d’un cadre militaire spécifique au continent afin de faciliter sa mise sous tutelle. Les Etats-Unis ont étoffé leur présence militaire, notamment par des bases plus ou moins secrètes sur l’ensemble du continent. C’est ainsi qu’Africom a commencé son installation au Mali par des programmes de formation à l’intention de quelque 6 000 soldats de l’armée malienne, dans l’incapacité de contrôler le territoire parce qu’insuffisamment formés et armés.

Sous couvert d’une opération « Creek Sand », des militaires et des entrepreneurs américains sont arrivés au Mali pour des missions de renseignement. Par ailleurs, dès 2009, le Pentagone avait envisagé l’intégration dans l’armée malienne de commandos américains[3] mais aussi le survol du territoire par des avions de surveillance ressemblant à des avions de transport civil, mais cela a été abandonné. Enfin au moins partiellement[4], puisqu’en avril dernier, six personnes, dont trois soldats américains accompagnés de trois ressortissantes marocaines, ont trouvé la mort à Bamako lorsque leur 4×4 a plongé dans le fleuve Niger. Que faisaient-ils là ? Officiellement, les Etats-Unis avaient annoncé avoir suspendu toutes relations miliaires avec le gouvernement malien, à la suite du coup d’Etat du mois de mars.

Cet accident semble fortement confirmer le contraire : au nord Mali, des unités d’élite, investies secrètement dans des actions de contre-terrorisme visant officieusement Aqmi, étaient bien présentes et le sont probablement encore.

II/ Une intervention militaire au Mali

La seconde étape consiste à préparer l’opinion publique internationale à une intervention au nord Mali au nom de la démocratie et de l’ordre constitutionnel, du patrimoine culturel mondial mis en péril par des terroriste islamistes et de la souffrance des populations, qui, rappelons-le, paient le prix fort de tout conflit interne ou importé par ceux qui veulent imposer leur loi. Ces raisons méritent questionnement.

Sont à la fois mis en avant la situation humanitaire des populations du nord et du sud mais ne peut être omis que de nombreux partenaires, dont l’Union européenne, les Etats-Unis, la Belgique, le Canada, la France[5] et des institutions financières ont décidé, au lendemain du coup d’Etat, de suspendre leurs aides au Mali précipitant l’ensemble de la société malienne dans une pauvreté encore plus grande ; cet « embargo » financier a été renforcé par un « embargo » politique. L’Organisation internationale de la Francophonie[6] a suspendu le Mali dès le 30 mars ; l’Union Africaine[7] dès le 23 mars et la CEDAO dès le 27 mars. Il aura fallu la quasi-certitude d’une intervention militaire pour que certaines instances reviennent sur leur décision de bannir le Mali de leur communauté internationale.

Le Président Hollande, quant à lui, revendique son droit à délivrer les otages –cela semble compter bien peu- mais surtout à protéger les intérêts français. Pour mieux faire accepter une intervention militaire, il cache des intentions néocoloniales partagées derrière le besoin d’une intervention pour « éradiquer le terrorisme dans l’intérêt de ce pays, de l’Afrique et de la stabilité du monde[8] ». Certes, l’Islam radical – désigné globalement et sous nuances par le terme « terrorisme » pour conditionner l’opinion – dispose de bases dans le Sahel, sur les routes du pétrole, du gaz et de l’uranium, mais ne soyons pas naïfs, son émergence et sa consolidation ont bien été favorisées – notamment par les Saoudiens et les Qataris – pour servir les intérêts des Occidentaux et particulièrement ceux des Américains. Cette consolidation des positions des fondamentalistes correspond au vide institutionnel que l’Etat malien déliquescent a laissé s’installer dans la région. Les Jihadistes font la loi et assurent une sorte de service public (par la distribution d’eau, de vivres et de médicaments) là où des potentats disposaient de manière régalienne du réel pouvoir d’Etat. La lutte contre le terrorisme est l’argument rhétorique pour justifier la mise sous tutelle du Mali et faire main basse sur les ressources naturelles de cette région du monde dont les multinationales veulent s’arroger le monopole. On ne peut, bien sûr, ignorer que nombre de citoyennes et de citoyens maliens souhaitent, eux aussi, la fin de l’Islam radical et des exactions qui l’accompagnent sur leur territoire.

Les Maliens, dans leur ensemble, désirent vivre en assumant leur droit à l’autodétermination, leur droit à disposer pleinement de leurs ressources naturelles et leur droit à choisir librement leur représentation politique sans qu’un pays, ancien ou futur colonisateur, vienne leur dire ce qui est bon pour eux, au nom de la « responsabilité de protéger » et/ou de la démocratie mais surtout au nom de la lutte contre le terrorisme.

Le Président français n’hésite pas, pour se doter d’une « légitimité » moins discutable et pour convaincre les derniers récalcitrants, à affirmer qu’il s’agit de « casser un processus fondé sur le trafic de drogue, d’armes, d’êtres humains qui risque de déstabiliser l’ensemble de la région[9] (…) ». Mais qui contrôle et à qui profite exactement le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains ?

Le Mali ne possède pas d’armes de destruction massive mais sur son territoire se retrouvent tous les ingrédients pour que les Occidentaux s’autorisent à intervenir au nom de ce qu’ils considèrent comme leur mission depuis l’époque où ils ont foulé, pour la première fois, d’autres terres que les leurs. Leur mission imprescriptible et immuable est de « sauver leur monde » ; la lutte de la Civilisation (ou de l’Axe du Bien) contre le terrorisme est une des nouvelles dénominations du crédo impérialiste. Et comme le veut l’usage, le moyen d’imposer les lumières et la Civilisation, par essence, est la guerre…

Le rapport « Horizons stratégiques[10] » permet de constater que, d’une part, même si le Président de la France change, les relations coupables de la Françafrique perdurent, le néocolonialisme vit encore de beaux jours. Une fois élu, rien ne change alors que le candidat Hollande avait claironné, durant sa campagne, qu’il allait tout changer. D’autre part, ce rapport pointe un possible affaiblissement de la sphère occidentale ce qui renforcerait encore plus le besoin en sécurité globale « dont les Etats-Unis continueraient d’assurer la maîtrise d’ouvrage (…) » avec « la possible émergence d’un référentiel unique en matière de contrat opérationnel et, surtout, un processus décisionnel maîtrisé de plus en plus étroitement par les États-Unis ». En toute objectivité, les rédacteurs du rapport, envisagent qu’ « indirectement donc, l’autonomie de nos décisions relatives à notre environnement international de sécurité pourrait être régulièrement mise à l’épreuve d’ici 2040 », particulièrement si « un retrait de la présence militaire américaine en Europe » n’était « pas suivi d’une stratégie concertée entre Européens sur les modalités de la sécurité du continent » ce qui « aurait des effets néfastes pour la stabilité de la région ».

III/ Construction d’une alliance militaire

Se pose, à l’heure actuelle, la question des alliances pour mener cette guerre dont les premières victimes seront les Maliens eux-mêmes, mais aussi les Mauritaniens, les Nigériens, les Burkinabais, les Algériens avec des conséquences évidentes pour les Guinéens, les Ivoiriens et les Sénégalais. Autant dire que toute l’Afrique sahélienne et de l’ouest pourrait s’embraser et s’enfoncer dans une guerre sans fin à l’instar de celles menées en Irak et en Afghanistan.

La CEDAO, malgré les orientations bellicistes qui lui sont dictées par ses mentors parisiens, n’a ni les moyens humains ni matériels pour mener une intervention lourde et complexe. Sous forte influence, pour ne pas dire sous la conduite directe, de l’ex-métropole, elle a donc recherché un soutien extérieur, obtenu à l’issue du vote à l’unanimité de la Résolution 2071 adoptée par le Conseil de sécurité, considérant notamment que « la situation au Mali constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales » et qui « se déclare prêt à donner suite à la demande des autorités de transition maliennes qu’une force militaire internationale prête son concours aux forces armées maliennes en vue de la reconquête des régions occupées du nord du Mali ». Reste à savoir qui participera à cette force internationale qui à terme devrait, selon les termes du Secrétaire général des Nations Unies, « élaborer une stratégie globale portant sur les problèmes transfrontaliers du Sahel : les armes, les réfugiés et le terrorisme » ?

Afin de délimiter les contours de cette force, le gouvernement transitoire du Mali a, maintenant un peu moins de 45 jours pour définir, en liaison avec ses partenaires de la CEDAO et de l’Union africaine, un « concept d’opération » – conditions concrètes de l’aide extérieure, modalités du déploiement sur le terrain, forces venant de différents pays. Ce n’est qu’à l’issue de ces 45 jours, qu’une autre résolution autorisera le déploiement de la force.

La réunion, tenue dans le cadre du Conseil européen -18 et 19 octobre à Bruxelles-, semble avoir précisé le cadre de cette force qui devrait prendre modèle sur l’Amisom- mission de l’Union africaine en Somalie- qui, soutenue par l’European Union Training Mission Somalia -EUTM Somalia- aurait contribué à arrêter les jihadistes Chebabs en Somalie. Il s’agit là d’une interprétation optimiste, même si les Chebabs somaliens sont en recul, la guerre dure en Somalie et la paix n’est pas à l’ordre du jour, le pays est toujours en état de guerre civile.

Il est, dès lors, pour le moins curieux de se revendiquer d’un modèle qui n’a pas fait ses preuves et dont la fin de la « formation » ne prendra effet qu’en décembre 2012, date à laquelle près de 3 000 soldats somaliens auront été formés par quelque 675 instructeurs européens.

La mission de formation au Mali – Micema – 3 000 hommes environ – devrait contribuer à la réorganisation et à l’entraînement des forces de défense maliennes et se trouver sous mandat de l’Union africaine et de l’ONU. La France, la Grande-Bretagne et l’Espagne ont accepté d’y participer, l’Italie, la Belgique aussi, l’Allemagne vient de se décider ; seuls la Pologne et les pays nordiques font encore attendre leur décision.

Mais il est bien évident que la force de la CEDEAO avec ou sans l’appui logistique de l’OTAN ne suffira pas. Dans l’appel des acteurs, sur ce champ martial un des protagonistes essentiels semble renâcler.

IV/ Une inconnue de taille

Il reste en effet une inconnue de taille et dont dépendent l’entrée et l’issue de cette guerre : l’Algérie va-t-elle accepter de participer à cette force ? Jusqu’à présent, elle a refusé toute intervention militaire hors de ses frontières. De plus les Algériens qui connaissent bien la région et les autres acteurs estiment que 3000 hommes, dans un théâtre d’opérations de plus de 8 000 kilomètres carrés et face à une guérilla déterminée et soutenue par les populations Touaregs, sont loin de constituer une force suffisante. Il est indispensable pour les Algériens d’identifier précisément les groupes de guérilla et d’établir une distinction nette entre subversion jihadiste, incarnée par le Mujao et Aqmi, et le groupe militaro-politiques, Ançar Eddine et Mnla, qui ont un réel ancrage dans les populations locales. Dans une optique de guerre indifférenciée, l’adversaire mènera une guerre d’usure qu’il gagnera à coup sûr contre une formation militaire telle que la pense la CEDEAO, qui ne connaît pas, non plus, le terrain saharien. Les groupes armés s’appuieront sur la population locale, des Touaregs, pour qui une armée africaine équivaut à une force d’occupation étrangère. A l’heure actuelle, l’Algérie, après avoir pondéré son avis, accepterait[11], selon le très influent service de renseignement algériens, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), d’offrir un appui logistique à la future force africaine d’intervention dans le nord du Mali.

L’Etat algérien entretient de bons rapports avec les Etats-Unis mais sait aussi qu’il suscite la convoitise à cause de ses propres ressources et de sa position géographique qui ouvre les portes vers le Sahel avec ses richesses énergétiques et son potentiel souterrain.

L’Algérie se montre hésitante mais il n’échappe à personne que dans la région, c’est le seul Etat, disposant d’une armée puissante et équipée, capable d’envisager une confrontation de longue haleine avec les rebelles, même si elle sait que cela reste risqué. Dès lors, ceux qui s’auto-désignent comme « communauté internationale », essentiellement les Occidentaux du G5 (Etats-Unis, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne et France), s’impatientent, au premier chef la France et le fait savoir.

V/La fabrication de l’ennemi de l’intérieur

Pour ne pas être exclue des richesses à prendre et qu’elle n’a pas su garder mais aussi pour montrer sa participation active à l’Axe du Bien tel que pensé par George W. Bush, la France, après avoir œuvré en vue du vote de la résolution 2071, mène, sur son propre territoire, une guerre multiforme contre les terroristes, les jihadistes, les islamistes fanatiques…Et qui parfois à la lumière des « unes » de certains hebdomadaires ressemble ni plus ni moins à une guerre contre l’Islam, prolongement et succédané de la guerre perdue d’Algérie. Une guerre policière mais aussi idéologique, psychologique très lourdement médiatique.

Dans ce combat oblique où l’ennemi n’est pas seulement le terroriste armé mais celui qui proclame sa différence, la République n’hésite pas à recourir à l’arsenal des stigmatisations néocoloniales et à la diabolisation de l’étranger inassimilable. La méthode est éprouvée mais la République ne veut pourtant, à aucun titre, en assumer les origines collaborationnistes et coloniales. La France des élites laisse, ou pousse, une partie de son opinion dériver vers une représentation européo-centrée qui désigne l’Autre, l’Etranger en tant que responsable de l’errance politique des représentants politiques – y compris ceux au gouvernement -, du délitement de la pensée intellectuelle et d’une crise sociale, économique et finalement morale et culturelle. Il est aujourd’hui admis et considéré comme absolument normal de réécrire une « histoire » plus politiquement ’correcte’ basée sur une conception raciste ou ethnoculturelle du monde ; ce prisme réducteur et dangereux est de plus en plus présent dans le champ politique. C’est ainsi que l’on entend les intellectuels organiques du libéralisme au pouvoir distiller à longueur de colonnes et sur tous les plateaux de télévision les thématiques de l’arabophobie et de l’islamophobie[12]. Le racisme se fond aujourd’hui dans un ensemble de mécanismes d’exclusion et d’infériorisation qui semblent fonctionner de manière autonome, sans que personne n’ait à s’assumer explicitement raciste mais où tous comprennent le langage le code de l’exclusion. Les superstructures idéologiques d’Etat nourrissent l’exclusion par des stigmatisations essentialistes. De « l’homme noir qui n’est pas entré dans l’histoire » à une laïcité de combat, l’essentialisme est bien l’habit neuf d’un vieux discours. Les hiérarchies ontologiques visent à différencier irrémédiablement pour mieux exploiter.

Dans un climat de xénophobie ascendante et d’émiettement social, le racisme est vécu au quotidien, pèse fortement sur les constructions identitaires des individus et vient de manière, ô combien opportune pour le système, transcender les clivages de la misère et les logiques d’exclusion qui concerne des catégories croissantes de Français. En ce sens la figure sociale de l’Algérien, en France ou en Algérie, pour les Français n’a pas changé depuis la colonisation.

On peut affirmer que la raison de ce racisme tient au fait que ces représentations ont précédé les Français issus de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, au-delà même de la période coloniale. C’est ainsi que la reprise du thème du « racisme anti-blanc » par un parti de droite « républicain » est révélatrice de l’imprégnation d’un discours essentialiste directement hérité de la colonisation et de la guerre d’Algérie. On le sait, le soi-disant racisme anti-blanc[13] est la première ligne de défense du racisme réel, celui des colonisateurs et des exploiteurs.

Comment émerger d’un passé traumatique et visiblement indépassable ? La question est d’autant plus complexe qu’elle renvoie irrésistiblement aux enjeux actuels du débat sur l’immigration et à l’enracinement dans la société de jeunes Français issus de minorités « visibles ». C’est sur ce terreau nauséabond que l’on voit des intellectuels -presque toujours- d’origine algérienne désignés[14] à la vindicte au prétexte qu’ils feraient l’apologie du « racisme anti-blanc ». Apparaît dans l’espace politico-social la désignation de responsables des errances d’une société qui se réveille chaque jour un peu plus raciste, chauffée à blanc par ses médias engagés à des degrés divers dans la défense de l’Etat d’Israël et du mouvement sioniste, reprenant à son compte les délires racistes datant de la lutte de libération nationale de l’Algérie. Cette accusation n’est pas sans lien avec la guerre programmée au Mali et l’éventuelle agression de l’Iran.

Il s’agit pour ceux qui dominent et qui veulent pérenniser cette domination au nom des multinationales et des banques de désigner ceux qui empêcheraient ou leur « paix » et leur « sécurité internationales » ou leur « cohésion sociale ». Leur volonté de porter la guerre au Mali, certes au nom de la libération du nord de forces rétrogrades, ce que désirent de nombreux Maliens, n’est pas sans lien avec ce que le rapport « Horizons stratégiques » cité plus haut dit de la peur que suscitent, chez les Occidentaux, la résurgence puissante du panafricanisme et la volonté de certains Etats africains d’assumer leur souveraineté sans « tuteurs ». De nombreux intellectuels et politiques du continent font entendre leur désir d’être débarrassés de certains des accords bilatéraux qui les maintiennent dans un statut de soumission – militaires, policiers, économiques ou portant sur les migrations. Ces revendications successives sont, pour les anciens colonisateurs, inacceptables. Ce n’est pas pour rien que les vigies occidentales scrutent avec angoisse les révoltes arabes. Les centres néocoloniaux craignent bien trop la prise en main du processus de libération de la dictature par le mouvement social. Outre la fabrication aéroportée d’une révolution assujettie comme en Libye, les Occidentaux, forts de leurs relais saoudiens et qataris, poussent leurs pions et tentent d’influer les luttes internes comme en Tunisie, où certains se délectent de la montée de l’Islam obscurantiste et des faux débats autour de valeurs morales qu’il introduit pour détourner les populations tunisiennes des réalités économiques et politiques de la domination et de l’exploitation.

Le bombardement envisagé sur l’Iran procède de la même logique. Il s’agit de mettre à l’index ceux qui s’opposent à l’ordre du monde impérialiste et de les exclure de la communauté internationale ; tout comme il s’agit d’exclure de la société ceux qui dénoncent la droitisation de la société française. Il s’agit pour les dominants d’utiliser des instruments de répression politico-idéologique et de remise en cause des droits politiques et civils.

Les Etats-Unis et leurs alliés assument pleinement la logique du dit « choc des civilisations », entre Etats mais aussi entre citoyens d’un même pays, en légitimant l’état d’exception international mis en place par les puissants contre les peuples.

VI/ Terrorisme versus paix et sécurité internationales

La plus grande menace à la paix et à la sécurité internationales se trouve dans la violence des pays occidentaux, spécialement des Etats-Unis et de leurs alliés européens qui violent systématiquement le droit international et la Charte des Nations Unies, sous couvert de lutte contre le terrorisme, comme c’est le cas en Irak, en Afghanistan, au Soudan, à Cuba, en Haïti , en Serbie, en Côte d’ivoire et bientôt au Mali.

L’exemple le plus caractéristique est celui de la Palestine qui, depuis plus de soixante ans, est exilée –aussi bien sur son territoire qu’à l’international- par une « communauté internationale » -réduite au G5 occidental- qui maintient l’ensemble des Palestiniens exclus des normes impératives du droit international et du droit humanitaire international mais aussi du droit à leurs droits.

Cette communauté d’alliés qui, en protégeant l’Etat israélien et en le laissant commettre des crimes de guerre, toujours impunis, contribue décisivement à la violation des normes impératives du droit international et, surtout joue le rôle de courroie de transmission d’un projet et d’un modèle politique, idéologique et économique qui vise à l’instauration d’un ordre international fondé sur la guerre sans fin, la discrimination, l’apartheid, la force, la domination des peuples et la violence.

Comme cela a été le cas en Libye où l’intervention de l’OTAN a été possible grâce à l’injonction paradoxale portée par ceux qui ont voté la résolution 1973, ils affirment d’un côté, « leur ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Jamahiriya arabe libyenne » et de l’autre envoient des forces armées pour obtenir plus rapidement l’assassinat en direct de Kadhafi en dehors de toute légalité internationale au regard de la Charte des Nations Unies, laissant le pays dans une situation de grave déstabilisation.

La vraie menace à la paix internationale est la pauvreté généralisée des populations du Sud, le pillage de leurs ressources naturelles par les sociétés transnationales et les guerres qu’elles déclenchent pour pérenniser leur hégémonie ou prévenir l’intrusion du nouveau concurrent chinois. C’est bien dans la réalité de la misère généralisée et organisée par la mondialisation libérale que peuvent être définis les ressorts profonds du terrorisme et des idéologies du désespoir. L’impérialisme et ses relais locaux ont, traditionnellement, utilisé pour leurs propres aventures et toujours à leur avantage les mouvements fanatiques apolitiques et les desperados qu’ils subjuguent. Les médias omettent de le rappeler mais le terrorisme islamiste contemporain est né en Afghanistan pour contrer l’Union Soviétique. Ce terrorisme, financé par les Saoudiens et soutenu à bout de bras par les Américains et leurs alliés, a fini par avoir raison de l’armée rouge et a précipité l’effondrement de l’URSS. On le voit, hier instrument commode et efficace, le terrorisme islamiste est aujourd’hui un épouvantail tout aussi opérant. Le terrorisme, conséquence du désespoir que l’ordre injuste impose aux peuples, est aussi un instrument entre les mains des architectes de la mondialisation libérale.

Au Mali, en France, aux Etats-Unis mais aussi dans de nombreux autres pays, le terrorisme islamiste est un argument fondamental dans la justification des aventures bellicistes de l’impérialisme et des atteintes aux libertés dans les sociétés occidentales elles-mêmes. La guerre globale et éternelle contre l’islamisme alimente un discours raciste qui permet de détourner l’attention des populations des pays industrialisés confrontées à une crise économique majeure. La libération de l’impensé raciste occupe une place centrale dans le discours politique « décomplexé » par temps de chômage généralisé et de creusement sans précédent des inégalités. En Europe comme en Afrique.

Mireille Fanon-Mendes-France

5 novembre 2012

Fondation Frantz Fanon

Experte ONU


[1] Horizons stratégiques, 20 avril 2012, http://www.defense.gouv.fr/das/reflexion-strategique/prospective-de-defense/articles-prospective/horizons-strategiques">http://www.defense.gouv.fr/das/reflexion-strategique/prospective-de-defense/articles-prospective/horizons-strategiques

[2] Voir le site AFRICOM, www.africom.mil">www.africom.mil

[3] Cf : les câbles classés secret,
http://wikileaks.org/cable/2010/01/10RABAT5.html

[4] Lire l’article de Craig Whitlock, “Mysterious fatal crash offers rare look at U.S. commando presence in Mali” ;
http://www.washingtonpost.com/world/national-security/mysterious-fatal-crash-provides-rare-glimpse-of-us-commandos-in-mali/2012/07/08/gJQAGO71WW_print.html

[5] site du MAE, « Depuis le coup d’Etat du 22 mars, la France a suspendu toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali. Elle maintient son aide en faveur de la population, en particulier l’aide alimentaire, ainsi que la coopération en matière de lutte contre le terrorisme. »
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/mali/la-france-et-le-mali/

[6] communiqué du 30 mars 2012 dans lequel le Conseil permanent de la Francophonie a décidé “la suspension de ce pays des instances francophones, y compris la suspension de la coopération multilatérale francophone à l’exception des programmes qui bénéficient directement aux populations civiles et de ceux qui peuvent concourir au retour à l’ordre constitutionnel et au rétablissement de la démocratie“

[7] Communiqué du 23 mars dernier transmis par Paul Lolo, président du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, “Le Conseil a décidé que le Mali devrait être suspendu sine die de toute nouvelle participation jusqu’au retour effectif de l’ordre constitutionnel”

[8] Conférence de presse tenue à l’Elysée lors de la venue du Secrétaire général de l’ONU

[9] Nouvel Observateur, 9 octobre 2012

[10] Cf note 1

[11] http://www.algerie1.com/actualite/lalgerie-serait-favorable-a-une-intervention-militaire-au-mali/

[12] A ce sujet, lire Thomas Deltombe, L’Islam imaginaire, Editions La Découverte, octobre 2007 et Sébastien Fontennelle et alii, Les Editocrates, Editions La Découverte, 2009

[13] Lire à ce sujet l’article de Richard Mèmeteau, Le racisme anti-blanc n’existe pas, mais il a gagné, 28 octobre 2012,
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1392-le-racisme-anti-blanc-n-existe-pas-mais-il-a-gagne.html

[14] Houria Bouteljda, porte-parole du Parti des Indigènes de la République ; www.indigenes-republique.fr/bloghouria et Saïd Bouamama, sociologue, animateur du Forum de l’Immigration et des Quartiers populaires ; dailynord.fr/2012/10/36389/

 

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3022

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:35

 

Mardi 4 décembre 2012
agentorange
 
Agent Orange, chronique 3 : Le plus grand écocide de l’humanité
Global Research, décembre 01, 2012

Chronique 1 :

 

Chronique 2 :

 

Le 01 août 2010, la Fondation de Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet, m’offre une tribune libre. J’y publie « Agent Orange, une aumône pour les victimes du plus grand écocide de l’histoire de l’humanité » : Le 10 août 2010, il y aura 50 ans que le premier agent chimique contenant de la dioxine fut épandu par les États-Unis sur la forêt et les récoltes vietnamiennes. Commençait dès lors l’utilisation des défoliants dits « arc-en-ciel » (Agents Orange, Blanc, Bleu, Rose, Vert et Pourpre...). L’objectif des militaires : détruire le couvert végétal qui abritait les combattants vietnamiens mais aussi affamer la résistance et la population.

Un plan d’action ayant pour objectif d’éliminer les séquelles de l’Agent Orange au Viêt Nam vient d’être publié. Proposé par le groupe de discussions vietnamo-états-unien (composé de 10 personnalités, à parité pour chaque pays : citoyens, scientifiques, et élus) sous le parrainage de la Fondation Ford, ce plan préconise que les USA versent au Viêt Nam 30 millions de dollars par an durant 10 ans. Si je ne peux que me réjouir de cette initiative qui vient souligner, 35 ans après la fin de la guerre, la nécessité de tourner la page, il faut le rapporter à l’engagement pris par les États-Unis en janvier 1973. En effet, l’article 21 des Accords de Paix de Paris signés par les deux nations belligérantes prévoyait un dédommagement de guerre au profit du Viêt Nam d’un montant de 5 milliards de dollars (sans parler du Laos et du Cambodge)... Mais les Vietnamiens ne reçurent rien du dédommagement promis : au contraire, ils se virent imposer un embargo économique pendant près de 20 ans !

Fascinés par ce montant de 300 millions de dollars, les médias, (voir l’article du journal Le Monde daté du 16 juin) n’ont fait preuve d’aucun discernement. D’abord, ils ont donné l’impression que la décision d’octroyer cette somme avait été entérinée par le gouvernement états-unien. Or il n’en est rien. Car si le document de vingt pages précise qu’un tiers des fonds seraient attribués à la décontamination de la dioxine dans les sols et les deux autres tiers à la construction de structures et d’aides médicales aux victimes vietnamiennes, il ne s’agit que d’une déclaration de bonnes intentions, qui ne précise pas quels seraient les débiteurs, ni quel pourrait être le rôle des ONG.

Ensuite, cette recommandation, émise par une organisation qui n’a aucun pouvoir décisionnel ni financier, doit être mise en relation avec la déclaration de la vice-présidente de l’Assemblée nationale du Viêt Nam : Mme Tong Thi Phong avait annoncé une semaine plus tôt que son pays comptait actuellement 4 millions de victimes contaminées par l’Agent Orange. Un rapide calcul permet de constater que cette offre attribue à chaque victime seulement 5 dollars par an ! Comment une telle somme leur permettra-t-elle d’accéder aux soins lourds, à une aide psychologique ou matérielle ?

Le voeu formulé par le groupe de dialogue est positif, puisqu’il multiplie par 100 les engagements de la précédente administration. Cependant, le ministère des Anciens combattants états-unien annonce pour la seule année 2010, un budget supplémentaire de plus de 13 milliards de dollars pour les centaines de milliers de vétérans états-uniens, insuffisamment pris en charge. Les 300 millions de dollars sur 10 ans, paraissent alors d’une obscénité insondable en regard des millions de Vietnamiens contaminés.

Fin juin, j’apprends que l’ONU consacre, dans le cadre du Plan des Nations Unies au

Développement (PNUD), 5 millions de dollars pour participer à la décontamination de l’ancienne base américaine de Bien Hoa -l’un des 28 principaux « points chauds » nécessitant une action urgente- alors que la Fondation Ford avait estimé à 60 millions de dollars la décontamination de trois bases. Lors de mon intervention à l’ONU visant à obtenir de cette institution « une aide urgente, conséquente et adaptée » pour les victimes vietnamiennes de l’Agent Orange et la décontamination de leurs sols, j’avais rappelé que le Viêt Nam comptait 11 « Villages de la paix » accueillant les victimes de l’Agent Orange quand 1 000 (voire le double selon leur capacité) étaient nécessaires pour les seuls enfants ! Si l’annonce de cette aide de la part de la principale institution internationale constitue une première forme de reconnaissance mondiale de cette catastrophe écologique et humaine, je dénonce la modicité de cette attribution. Je dénonce également l’indignité que ni Dow Chemical ni Monsanto (ni aucune autre compagnie chimique US ayant fabriqué le poison) n’ont la moindre intention de payer quoi que ce soit aux victimes vietnamiennes – alors qu’elles ont signé, en 1984, un accord à l’amiable avec les associations d’anciens combattants américains pour 180 millions de dollars (ce qui leur permit à très bon compte d’éviter un procès). La volonté de détruire durablement les forêts tropicales de l’intérieur, celles semi-inondées du delta du Mékong, les mangroves du littoral, ainsi que les cultures, a abouti à un crime qui n’avait pas de nom jusqu’ici : l’écocide. Cette guerre chimique, la plus grande de toute l’histoire de l’humanité, reste quasiment inconnue malgré sa portée immense. Les effets en cascade dus à l’anéantissement de toute végétation sont dantesques, en premier lieu pour le règne végétal lui-même bien sûr, mais aussi pour le règne animal auquel appartient l’homme, comme pour les sols. Les agents chimiques déversés sur le Viêt Nam représenteraient en effet au minimum 72 millions de litres sur presque 3 millions d’hectares... Cela représente environ 300 kilos de la forme la plus toxique de dioxine. Cependant, la logique des épandages renouvelés sur les mêmes surfaces, parfois jusqu’à 10 reprises, me permet de révéler que les volumes réels approchent vraisemblablement les 350 millions de litres ! Celle-ci pénètre dans les organismes par simple contact, par inhalation, et surtout par ingestion (elle remonte ainsi la chaîne alimentaire). Liposoluble, elle se fixe dans les tissus adipeux par bioaccumulation, et n’a pratiquement pas de voie de déstockage, excepté le sperme chez l’homme (aboutissant aux effets tératogènes chez le nouveau-né) et le lait maternel chez la femme (ayant pour conséquences l’empoisonnement du nourrisson). Avant même son utilisation, les effets secondaires de ce poison étaient parfaitement identifiés par les scientifiques travaillant pour les fabricants. Pourtant à ce jour, la justice n’a toujours pas tenu compte du principe de l’intentionnalité qui lui est habituellement cher. À l’heure où vous lisez ces lignes, des victimes de l’Agent Orange continuent de mourir au Viêt Nam, mais aussi aux États-Unis et dans tous les pays dont des citoyens ont combattu dans cette guerre coloniale, ou dans les territoires où les essais ont eu lieu, où le produit a été stocké... D’autres viennent juste de naître. Ces victimes, et plus particulièrement au Viêt Nam, ont besoin du soutien de tous. Maintenant !

Le 08 août, Helium.com (racine du mot Soleil, mais aussi gaz monoatomique évoquant « légèreté »), publie un article signé, D. Vogt, diplômé d’Histoire internationale à Ottawa. Il est intéressant et encourageant de constater que ce journal citoyen en ligne (qui n’a rien d’un repaire de gauchistes agités) traite la question de l’Agent Orange, ouvrant la curiosité et peut-être une soif d’information sur ce sujet anxiogène par excellence à un lectorat pas toujours conscient des réalités du monde. De plus, son auteur est jeune. Il rappelle que les chercheurs en médecine ont compris depuis longtemps les graves effets sanitaires à long terme causés à la population civile comme aux vétérans américains par l’utilisation du « défoliant » chimique Agent Orange durant la Guerre du Viêt Nam. Il insère qu’en 2010, une nouvelle maladie de la thyroïde vient grossir la longue liste existante: la maladie de Basedow. Il apprend certainement à de nombreux utilisateurs du site en question que « Agent Orange » est le nom de code d’un des nombreux agents chimiques utilisés massivement comme « herbicides » dans le but d’anéantir la jungle où se cachaient les indépendantistes vietnamiens, comme de détruire des centaines de milliers d’hectares de cultures durant les années60’. Et ajoute que la Croix rouge et le gouvernement vietnamien déclarent plusieurs millions de citoyens souffrant d’une exposition à cet agent chimique, que des centaines de milliers de cas de malformations congénitales graves résultent d’une exposition des parents. Que des études ont également indiqué le risque accru d’un large éventail de cancers, de troubles nerveux, pulmonaires et dermiques. Il n’oublie pas de signaler les victimes canadiennes contaminées lors de tests réalisés à la base de Gagetown, ainsi que les procédures intentées par les victimes vietnamiennes contre les fabricants étasuniens de ce poison. Rien de très nouveau, diront les initiés. Et bien si, un site grand public diffuse un sujet pouvant éveiller les consciences d’une frange de population où le besoin en la matière est considérable.

Le 10 août, Le Courrier du Viêt Nam (seul journal francophone du pays), dans le cadre de la Journée des victimes de l’Agent Orange, informe sur le Programme de prévention des maladies liées à la dioxine en faveur des populations vivant dans les régions fortement contaminées, surtout aux alentours des aéroports de Bien Hoa (province de Dong Nai, Sud) ; Da Nang (province éponyme), et Phu Cat (province de Binh Dinh, Centre). Selon de récentes statistiques établies par des scientifiques du pays et de l’étranger, la teneur en dioxine des sols, de la boue et de quelques produits alimentaires de ces localités explosent la quote-part « acceptable ». Un petit nombre d’habitants seulement comprend aujourd’hui les conséquences du poison et les moyens qu’ils ont de s’en prémunir.

C’est ce qui ressort d’enquêtes menées entre 2007 et 2009 par l’Association de la santé publique du Viêt Nam dans deux quartiers situés près de l’aéroport de Bien Hoa, et quatre de Da Nang. À la fin du mois de juin dernier, deux cours de formation sur ce thème ont été organisés à Da Nang à l’intention des agents informateurs.

En 2008, l’Association de la santé publique de Da Nang, en coopération avec sa filiale de Dong Nai, a commencé à informer largement les organismes et habitants concernés des quartiers deTrung Dung et Tan Phong (Bien Hoa), du risque de pathologies liées à la dioxine, des produits alimentaires à hauts risques, des conséquences et mesures préventives à une contamination. Un an après la mise en oeuvre de ce programme (une première au Viêt Nam... précise le journal), 70% des populations concernées seraient désormais informées, contre 37% auparavant. Les résultats obtenus seront énoncés lors d’un colloque international sur la dioxine et les matières organiques en septembre prochain aux États-Unis.

Ce même mardi, Tuoi Tre (La Jeunesse), quotidien du Sud, relate la contamination des lacs par les infiltrations de dioxine dans le sol et les eaux souterraine à proximité de Da Nang. Elles causent de plus en plus de malformations congénitales. Dans une zone de quatre hectares, de hautes teneurs de dioxine ont été trouvées, en cet endroit où les habitants tirent leur nourriture des poissons et lotus depuis des décennies. « Ici, le taux de malformation congénitale est cinq fois supérieur à la moyenne nationale », dit un responsable du district de Thanh Khe, sous couvert d’anonymat. Avant d’ajouter : « Aucune enquête exhaustive n’a jamais été faite. Or, en 2007, dans Chinh Gian (un des dix quartiers du district), 139 personnes ont rapportées de graves malformations congénitales », a-t-il ajouté. La plupart habitent dans les zones où les herbicides à base de dioxine ont été stockés ou se sont infiltrés. Tu, qui a vécu dans le quartier pendant 20 ans, dit qu’il a récemment appris le danger des lacs, mais leurs poissons sont la seule source de nourriture pour sa famille. « Je n’ai pas seulement ramassé des graines de lotus dans les lacs pour notre nourriture, mais aussi pour les vendre aux marchés locaux », concède-t-il. Le poison continue son chemin tortueux. Tran Van Duoc, qui vit dans le quartier depuis 45 ans, déclare : « Les habitants utilisent l’eau des puits locaux et les poissons des lacs car ils n’ont pas d’autre choix. » L’eau et la boue des puits et des lacs ont une odeur de produits chimiques. En 2007, le cabinet canadien, Hatfield Consultants, a révélé des teneurs de dioxine dans les sols et les sédiments allant de 185 000 ppt (part par trillon) à Bien Hoa, 236 000 ppt à Phu Cat, 365 000 ppt à Da Nang. Soit 185, 236, et 365 fois supérieures à la teneur communément admise par défaut pour les sols ; et 1850, 2360, et 3650 fois supérieures aux normes tolérées pour les sédiments. Même si les valeurs retrouvées dans les sols et les sédiments ne sont pas directement comparables à celles présentes dans les aliments, on peut tout de même signaler que ces doses représentent 182 500 fois la teneur moyenne empirique acceptée pour les aliments à destination des humains dans les pays industrialisés. Ou 32,5 millions de fois la teneur admise par les USA, qui eux ne tolèrent que 0,0064 pg/g dans les aliments.

Pour rappel, cette norme empirique considérée comme « acceptable » dans les autres pays industrialisés va de1 à 3 pg/g. Quant à l’Agence de Protection de l’Environnement US (EPA), elle recommande de diviser encore cette norme moyenne par 1000, soit 0,0000064 pg/g.

Ce mardi 10 août, Journée des victimes de l’Agent Orange, des victimes reçurent exceptionnellement une aide en dongs équivalente à 7 dollars, ainsi que des fauteuils roulants et des ordinateurs. À cette occasion, le secrétaire général de l’Association vietnamienne des victimes de l’Agent Orange/Dioxine (VAVA) annonça pouvoir poursuivre les compagnies chimiques américaines, non plus au travers des lois fédérales comme les fois précédentes (suite au refus de la Cour suprême d’examiner l’appel des victimes vietnamiennes, décision du 27 février 2009, rendue publique le 2 mars), mais à partir de celles d’un État étasunien.

Le 22 août, un site internet philippin, globalnation.inquirer.net, fait part d’une mise en garde d’un de ses toxicologues, Dr Romeo F. Quijano, de l’université des Philippines (Manille), sur le fait que le riz* vietnamien « pourrait être contaminé par l’Agent Orange ». Quijano a ajouté que le riz stocké par la National Food Authority (NFA) philippine recevait un traitement contre les parasites sous la forme d’une pulvérisation mensuelle d’insecticide et de pesticide dont l’innocuité est remise en question, ajoutant que la plupart des pesticides sont cancérigènes et nuisent au système immunitaire et endocrinien. Il pense qu’une loi devrait obliger producteurs et importateurs à fournir des résultats de tests. Toutefois, le toxicologue a suggéré une solution au problème : « Si nous avions un approvisionnement local suffisant, nous n’aurions pas à importer du riz ni besoin de tester ce produit », ajoutant que « les agriculteurs locaux devraient être encouragés à planter du riz grâce à des incitations gouvernementales ».

*Le riz quasiment dépourvu de matière grasse ne peut pas être un important vecteur de dioxine

Le 30 août, l’U.S. Department of Veterans Affairs (VA), (ministère des Anciens combattants US), procède à une déclaration à faire « pâlir » les victimes vietnamiennes de l’Agent Orange. Demain, 31 août 2010, il publiera dans le Federal Register (Code des règlements fédéraux permanents) la législation finale d’aide à ses vétérans exposés à l’Agent Orange, facilitant l’accès à des soins de santé de qualité et à l’indemnité d’invalidité accordée. Cette nouvelle règle élargit la liste des maladies liées à l’Agent Orange et autres « herbicides ».

« Au mois d’octobre dernier, sur exigence de la loi Agent Orange de 1991, l’Institut de Médecine, après son étude indépendante et sa mise à jour de 2008, a déterminé que les preuves fournies étaient suffisantes pour ajouter 3 maladies supplémentaires à la liste des pathologies liées à l’Agent Orange », a déclaré le secrétaire de VA, Eric K. Shinseki. « C’est une bonne décision, le président et moi-même sommes fiers de pouvoir offrir à ce groupe d’anciens combattants les soins et avantages qu’ils méritent depuis longtemps. » Les maladies ajoutées à la longue liste sont : maladie de Parkinson, maladie cardiaque ischémique, leucémie lymphoïde chronique (incluant toutes les leucémies chroniques à cellules B, telle que la leucémie à tricholeucocytes). Maladies longtemps niées aux Vietnamiens sous prétexte que leurs études n’étaient pas aux normes internationales, c’est-à-dire étasuniennes. Désormais, en termes pratiques, les vétérans US qui ont servi au Viêt Nam et ayant une maladie provoquée par l’Agent Orange n’ont plus besoin d’apporter les preuves entre leurs problèmes de santé et leur service militaire. Ainsi, l’abolition des anciennes exigences présentant des défis insurmontables, ouvre droits et avantages simplifiés et accélérés. Et voici que les périodes de contamination considérées pour cette prise en charge sont élargies, elles vont du 9 janvier 1962 au 7mai 1975. Ceci constitue un aveu d’importance en ce qui concerne la rémanence et/ou la durée des épandages. Au cours des 18 mois suivants, plus de 150 000 vétérans soumettront des demandes, dont 90 000 refusés précédemment bénéficieront de prestations rétroactives.

André Bouny

(à suivre)

André Bouny, pt du Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange, auteur de « Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam », Éditions Demi-Lune, 2010, Paris : http://www.editionsdemilune.com/agent-orange-apocalypse-viet-nam-p-33.html#Description-du-livre

 

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Dimanche 2 décembre 2012

Déclin des Etats-Unis Avec le retrait des troupes combattantes d’Afghanistan, prévu pour la fin de l’année 2014, la Maison blanche commence à songer à la forme que prendra la présence militaire qui sera maintenue, officiellement sous couvert de missions d’instruction ou antiterroristes, dans ce pays ô combien stratégique. Les dernières indiscrétions de la presse étasunienne font état de plusieurs hypothèses allant du simple maintien d’unités spéciales représentant moins d’un millier d’hommes à un contingent beaucoup plus nombreux dont l’effectif avoisinerait les 10.000 militaires.

 

Selon des sources émanant du Pentagone et reprises par le New York Times, une des options prévoirait ainsi le déploiement de petites unités antiterroristes focalisées sur la lutte contre des groupes al-qaidistes. Un plan qui impliquerait la présence d’à peine mille hommes… soutenus par les troupes de l’OTAN qui continueraient en parallèle leur mission d'assistance technique auprès des forces de sécurité afghanes.

 

Le Wall Street Journal évoque quant à lui la possibilité de maintenir un important contingent de 10.000 militaires étasuniens appuyés par un nombre non moins important de soldats de différentes nationalités de l’OTAN. Cette dernière éventualité serait en cohérence avec les projets portés par le général John Allen, commandant des troupes de l’OTAN en Afghanistan.

 

L’ISAF et le Pentagone tiennent malgré tout à souligner qu’ils n’en sont l’un et l’autre qu’au stade des conjectures. Interrogé sur la question, le porte-parole de l’ISAF, le général Guenter Katz, a qualifié de prématurées les indiscrétions de la presse sur les chiffres de la permanence militaire étrangère en Afghanistan après 2014. Sur une base identique, le général George Little a simplement réaffirmé l’intention du président Barack Obama de poursuivre le retrait des troupes à un rythme stable permettant la transition de la sécurité du pays aux forces nationales afghanes.

 

La Maison blanche est à vrai dire toujours en attente des recommandations du général Allen, dont la nomination au poste de commandant suprême des forces alliées en Europe a été momentanément mise en suspens par l’affaire Petraeus. Selon des sources confidentielles, le général serait prêt à maintenir le gros des troupes (66.000 hommes) jusqu’à la fin de la prochaine saison traditionnellement propice aux combats, c’est-à-dire jusqu’à l’automne 2013. « Le terrain commande », disent les militaires. L’Oncle Sam devra en tenir compte sans pour autant négliger les demandes qui pourront être faites par le gouvernement de Kaboul. L’exemple irakien servira de leçon. À la fin 2011, les autorités de Bagdad avaient ainsi refusé de renouveler l’immunité devant les lois irakiennes des civils et militaires étasuniens, contraignant les États-Unis à rapatrier 50.000 d’entre eux.

 

Un scénario qui pourrait très bien se répéter en Afghanistan, d’autant plus que le président afghan Hamid Kazaï préconise, du moins en paroles, le départ des étrangers du pays, espérant probablement obtenir en agissant ainsi une position consensuelle parmi une population exténuée par plus de dix ans de guerre ininterrompue. La dernière polémique relative à la tristement célèbre prison de Bagram (aussi nommée la Guantanamo d’Afghanistan) semble confirmer ces soupçons. Les autorités afghanes avaient fait du contrôle de cette prison une condition pour signer un accord de partenariat stratégique à long terme avec Washington. Or des détenus sont toujours écroués par les soldats de l’Oncle Sam, qui ont de surcroît capturé des insurgés présumés et ce, en violation de l'accord entre les deux pays, a accusé la présidence afghane.

 

Une situation difficilement tenable pour les États-Unis, qui pourraient se voir contraints de céder la main au Pakistan, puissance régionale soutenant les insurgés tout en s’en défendant afin de pouvoir bénéficier d’un retour d’ascenseur si jamais ces derniers finissaient par prendre le dessus.

 

Alliée d’Islamabad, la Chine regarde de très près la situation afghane. La preuve en est avec la récente visite à Kaboul, le 22 septembre dernier, de Zhou Yongkang, membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC).

 

On le voit, l’impérialisme étasunien se trouvera très rapidement confronté à des problèmes insolubles : une situation compliquée vis-à-vis du gouvernement fantoche d’Hamid Karzaï, qui, plus que jamais, joue sur les deux tableaux car il a très bien compris que les insurgés avaient militairement gagné la partie, une situation géopolitique qui ne joue pas en leur faveur, et, last but not least, une dette qui a atteint des sommes folles (16.000 milliards de dollars !). Selon le pendant étasunien de la Cour des comptes, les guerres d’Irak et d’Afghanistan auraient coûté à l’Oncle Sam entre 1.560 et 1.880 milliards. John Stiglitz, Prix Nobel d’économie, parle, lui, d’un total de 3.000 milliards.

 

À présent, ce n'est pas le vent d'ouest qui l'emporte sur le vent d'est, mais c'est le vent d'est qui l'emporte sur le vent d'ouest. L’impérialisme a encore des capacités de nuisance, mais le tigre de papier vit incontestablement sur cette terre asiatique ses derniers feux. 

 

Capitaine Martin

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:20

 

 

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Bombardements aéronavals sur Gaza pour essayer les nouvelles armes israéliennes en vue de l’imminente guerre contre l’Iran
Global Research, novembre 24, 2012


« Pour Israël le conflit de Gaza est un test pour l’affrontement contre l‘Iran » (For Israel, Gaza Conflict Is Test for an Iran Confrontation). C’est le titre de l’enquête publiée aujourd’hui par le New-York Times sur les vraies motivations qui ont conduit Benjamin Netannyahou à déchaîner un ouragan de mort et de destruction sur un million et demi de Palestiniens (174 morts, 1.400 blessés) :

« Le conflit, qui s’est conclu, pour le moment, par le cessez-le-feu entre Hamas et Israël, a eu l’apparence de l’ultime épisode d’une épreuve de force périodique –écrivent David E. Sanger et Thom Shanker, auteurs de l’enquête- mais selon des fonctionnaires étasuniens et israéliens une seconde planification stratégique a été mise en évidence. L’affrontement a été quelque chose ressemblant à un préambule pratique de tout futur affrontement contre l’Iran dans lequel ont eu un rôle évident des roquettes potentialisées capables d’atteindre Jérusalem et de nouveaux systèmes anti-missiles pour les neutraliser ».

L’article du quotidien new-yorkais étend un voile pieux sur les fictions propagandistes de Jérusalem, partagées avec zèle par les mass media occidentaux, selon qui l’ultime tuerie de civils à Gaza aurait été provoquée par quelque roquette Qassam tombée sur les colonies juives dans les territoires occupés. « En réalité –lit-on dans l’enquête- le premier coup dans le conflit des huit jours entre Hamas et Israël a été décoché, dans une logique rigoureuse, un mois avant sur Khartoum, capitale du Soudan, avec une autre mystérieuse conflagration dans la guerre d’ombres contre l’Iran ». On souligne ainsi comment la dénonciation soudanaise -selon laquelle quatre chasseurs bombardiers israéliens auraient détruit un dépôt de missiles à moyenne portée Fajr de fabrication iranienne destinés au Hamas- a ensuite été validée par des sources officieuses étasuniennes et de Jérusalem. Sanger et Shanker citent ensuite une source au-dessus de tout soupçon, Michael B. Oren, historien militaire et ambassadeur d’Israël à Washington : « Dans la crise des missiles à Cuba –a déclaré avant-hier le diplomate à Washington- les Etats-Unis n’affrontèrent pas Cuba mais l’Union soviétique. Dans l’opération « Pilier de défense » (ou Colonne de nuée, NdT) Israël n’a pas affronté Gaza, mais l’Iran ».

Analogie impropre, lit-on sur le New-York Times, parce qu’à l’époque l’Union soviétique essayait de transférer à Cuba un arsenal nucléaire, tandis qu’à Gaza les roquettes et certains de leurs composants étaient conventionnels, et de ce fait imprécis comme l’ont révélé des sources israéliennes.

On déduit de l’enquête qu’Israël a délibérément provoqué le lancement de missiles à courte portée Qassam et à moyenne portée Fajr sur son propre territoire pour tester, sur un plan opérationnel de guerre, son système anti-missiles « Dôme d’acier » basé autour des centrales nucléaires de Dimona (avec environ 400 ogives atomiques et thermonucléaires et autant de vecteurs intercontinentaux et à moyenne portée) et autour de Tel Aviv et Jérusalem. Le système, composé de Patriot de nouvelle génération d’un coût de 275 millions de dollars, a été fourni à Israël par les Usa, faisant ainsi grimper à environ trois milliards et demi de dollars le financement annuel du contribuable étasunien pour la défense de son allié moyen-oriental. Selon des sources gouvernementales de Jérusalem, « Dôme d’Acier » aurait intercepté 350 roquettes lancées depuis Gaza, aucune n’étant dirigée sur des centres habités, avec une destruction de 88% des cibles (selon des sources officieuses de Washington le système de défense aurait fonctionné seulement à 30%, étant donnée aussi la trajectoire imprécise et imprévisible des missiles du Hamas).

L’enquête du New-York Times éclaire l’étroite collaboration entre Washington et Jérusalem dans les préparatifs de l’offensive contre Gaza, et dans celle à plus ample portée prévue dans de prochains mois contre l’Iran : y sont citées les manoeuvres aéronavales Usa /Israël d’octobre dernier avec l’approvisionnement en vol des avions à l’enseigne de l’étoile de David, et celles avec le concours des Emirats arabes unis et le Royaume Saoudien dans le Golf Persique.

Une fiction donc, l’ « énergique médiation » de la secrétaire d’état Hillary Clinton pour obtenir un cessez-le-feu. Et celle du président égyptien aussi prend une signification diverse s’il est vrai que les objectifs des dévastations et des massacres à Gaza ont été temporairement atteints, que l’analyse des résultats requiert un minimum de deux semaines, que la mobilisation de 75.000 réservistes israéliens et le déploiement de 200 chars sur les frontières méridionales ne prévoyaient pas l’invasion du territoire contrôlé par Hamas, mais faisaient partie des manoeuvres militaires en vue d’un vaste conflit moyen-oriental bien plus catastrophique. Le tout évidemment dans le droit de l’état juif à défendre ses citoyens de l’agression des terroristes de la Bande de Gaza : un droit exalté par la presse et les télévisions occidentales. Délirants à ce sujet les titres et articles du Corriere della Sera du 22 novembre : « Gaza, stop aux incursions et ouverture des passages », « La signature de l‘Egypte sur la paix d’Obama », « Etre père dans un pays (ndr : Israël) éternellement vulnérable », «... sang et terrorisme », « Israël est plus sûr. Hamas à la croisée des chemins » et puis page 40, insensée plus que toute autre même si elle était prévisible, l’intervention de Bernard-Henri Lévy qui s’en prend aux quatre chats qui critiquent Israël. Titre : « Hamas, une bande de héros pour les incontournables indignés d’Europe ».

 

Lucio Manisco

Reçu de l’auteur et traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:38

 

 

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La tragédie d'un monde

convoité par l'Occident machiavélique

qui institutionnalise la stratégie du chaos

en soutenant dictateurs, terroristes,

et obscurantisme barbare.


Le génocide libyen.

L'Afrique en proie à la recolonisation

et orpheline de son héros, Kadhafi.

La nécessaire lutte de libération

du continent africain.

Par eva R-sistons et par l'ALAC-Afrique

 

 

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La tragédie d'un monde convoité par l'Occident

par Eva R-sistons

 

 

Je découvre en spams, seulement maintenant, un message de l'ALAC- Africa envoyé le 30 octobre dernier. Je le publie quand même, car il est pertinent (écrit par des témoins DIRECTS de l'horreur en Libye revue et corrigée par l'OTAN), il donne un autre son de cloche de l'actualité, comme nous le goûtons tant, nous les chercheurs de Vérité et les amoureux de la Liberté, la vraie ! 

 

L'Afrique colonisée par l'Occident impérialiste

 

Les FAITS sont là pour le prouver: Kadhafi était un grand héros de l'Afrique en permanence ruinée, pillée, dépecée et même bombardée par l'Occident impérialiste §. Un grand héros des luttes de LIBERATION nationale - et même d'un continent ! Un homme qui avait fait de son pays le plus prospère d'Afrique et dont les acquis sociaux étaient rares dans l'Histoire du monde. Aujourd'hui le pays est détruit, en proie aux convoitises de la Ploutocratie, aux conflits ethniques attisés en permanence par l'Occident diviseur (pour mieux régner), au racisme anti-Noirs, au fanatisme et à l'obscurantisme religieux, et j'en passe. Finis le modèle social et le socialisme vert, musulman, finis l'indépendance nationale, la laïcité, le respect des femmes et des autres races, les énormes réserves d'or, l'absence de dettes, les luttes de libération nationale, la fierté d'être Libyen. Honte à l'Occident ! Il récidive aujourd'hui en Syrie, avec les valets d'israël (Hollande, Fabius, en sous-mains les BHL ou même les Bauer..) aux commandes de notre pays, transformant la France de l'Etat de Droit en une République bananière, prenant la tête du terrorisme d'Etat international, en reconnaissant un gouvernement fantoche comme seul interlocuteur se substituant au Régime syrien en place, alors même que Bachar-el-Assad est aujourd'hui soutenu par la plus grande partie des Syriens. § La Côte d'Ivoire a été offerte par l'Occident au larbin du FMI Alexandre Ouattara, et son dirigeant réellement élu, M. Gbagbo, est à la Haye devant le tribunal fantoche des Anglo-Saxons. Le Congo est visé, entre autres, et puis le Mali, avec ses Touaregs si proches de Kadhafi et riche en ressources (comme l'or), est maintenant convoité par l'Occident. Pauvre nouvelle proie ! L'Afrique a ses héros, comme Patrice Lunumba, mais les puissances impériales de l'Occident les tuent.

 

La reconnaissance d'un gouvernement illégitime, de surcroît en grande partie fanatique, est une première dans l'Histoire qui risque d'être exportée contre de nombreux pays non-alignés. Déjà, la Libye avait vu cette stratégie se mettre en place, désormais avec le pseudo gouvernement socialiste la France de la honte perpétue le non-droit initié par Sarkozy l'homme de Washington, de Londres et de Tel-Aviv. Et celui qui avait promis le changement aux Français, Hollande, prend la tête de la croisade contre les Régimes ne plaisant pas à israël et aux Anglo-Saxons. En violant le Droit international en toute impunité. Alors que lui comme BHL, Fabius, Sarkozy,  Kouchner, Juppé, Bush, Obama, Blair, Cameron, Netanyahou, etc, devraient se retrouver à la Haye pour répondre de leurs crimes contre des populations innocentes ne demandant qu'à vivre en paix : Tout cela pour plaire aux tyrans de Tel-Aviv, de Washington, de Londres et à leurs compères à la tête de la haute Finance et des multinationales de mort (Armement, pétrole, nucléaire, chimie, etc) ne songeant qu'à faire main-basse sur les ressources des pays et à étendre leur domination contre la volonté des peuples asservis. 

 

De Gaza à l'Argentine, l'Occident impérial sévit

 

Et Gaza martyrisée, encore et toujours, est ciblée par le gouvernement d'Extrême-Droite israélien (ultra sioniste), pour être neutralisée sur le plan militaire, comme la Syrie d'ailleurs, avant que le gros morceau iranien ne soit attaqué par ceux qui ne connaissent que la guerre, la convoitise, l'arrogance - à Tel-Aviv. Car outre les préoccupations électorales de Netanyahou, souhaitant être réélu pour poursuivre et accentuer la politique (initiée en Irak), de colonisation de la région toute entière, il y a certainement le désir de réduire à néant les capacités de nuisance militaire de la Syrie, de Gaza, et aussi du Hezbollah au Liban (d'où les attentats sous faux drapeaux visant des chrétiens pour les dresser contre les amis musulmans de la Syrie),  avant d'attaquer l'Iran millénaire. De plus, les pays enfin soumis comme la Syrie ou le Liban pourront aussi, à l'image de la Libye, servir de rampe de lancement contre l'Iran, au lieu d'en être les alliés.

 

Et cette politique nauséabonde, illégitime, criminelle, se poursuit aussi en sous-mains contre les autres Etats non-alignés, ainsi Cristina Kirchner est visée en Argentine (Révolution de couleurs en utilisant les Réseaux sociaux contre elle) pour, entre autres, avoir osé défier la toute puissance sioniste, comme au Honduras ou au Paraguay le pouvoir a été repris par les agitateurs yankees au détriment des régimes progressistes élus démocratiquement. La démocratie, pour l'Occident tyrannique, n'est acceptable que si les citoyens votent comme il le souhaite lui. Sauf en Palestine occupée, où l'arrivée au pouvoir du Hamas, par des Elections libres comme le voulait israël, n'a jamais été acceptée, officiellement. En effet, le Hamas a été suscité, comme Al Quaïda par la CIA (à l'origine contre les Russes, en Afghanistan), pour servir d'épouvantail et justifier les politiques ultra-répressives et impérialistes - et dans le cas du Hamas, en vue du choc de civilisations. Tout cela est terriblement machiavélique, évidemment ! 

 

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Les dirigeants occidentaux qui n'ont que le mot de démocratie à la bouche, sont en réalité de tristes sires servant seulement Mâmon. Ces adorateurs de fausses valeurs - le pouvoir, l'argent, la domination... - ne méritent que notre mépris. Et nous avons le devoir de dénoncer toutes les impostures. Et de les combattre ! Pour nous, et surtout pour nos enfants qui ont le droit de vivre dans un monde viable.

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Démocratie, Kadhafi, Libye, Argentine, Cristina Kirchner, Tel-Aviv, Washington, Londres, Netanyahou, Hollande, Fabius, Occident, Mali, Syrie, Lunumba, Côte d'Ivoire...

 

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Voilà un article que tous nos journaleux devraient lire avant de filmer des Libyens dument payés pour chanter les louanges de la liberté à la sauce occidentale ("enfin, on peut parler de politique au café" !). Honte à eux d'être témoins de l'atroce vérité et de célébrer les vertus de la nouvelle Libye ! (eva)

 

 

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La libération de l'Afrique

 

ALAC (African-Libyan Action Committees)

E-mail: alac.africa@hotmail.com
 


Hommage d’ALAC au Guide Kadhafi, héros d’Afrique combattante à l’occasion du 1eranniversaire de son assassinat par l’Otan et le Cnt.



Il y a un an, jour pour jour, le 20 octobre 2011 le Guide Mouammar Kadhafi, digne fils de l’Afrique, héros de l’Afrique combattante, fut assassiné par l’Otan, armée des impérialistes, supplée par les renégats libyens du Cnt, intronisés à Tripoli.


Le trimverat criminel Sarkozy-Obama-Cameron a mobilisé la plus puissante armée du monde en l’occurrence l’Otan pour atteindre son objectif, après huit mois d’intenses bombardements faisant plus de 100.000 morts et détruisant les infrastructures du pays.
 

 

Cette date du jeudi 20octobre 2011, demeurera dans la mémoire collective de tous les africains comme la plus sombre de notre histoire truffée de tragédies humaines. Le Guide Mouammar Gadhafi fut le dirigeant africain le plus combattu par les puissances impérialistes depuis 1969.


Est-ce pour autant que la disparition brutale de cet héros, anéantirait à jamais sa pensée et ses actions grandioses pour l’Afrique? Sa lutte pour la libération, l’indépendance militaire, économique, politique, pour la dignité et l’honneur de l’Afrique reste d’actualité. Les nouvelles générations africaines prendraient-elles dignement le flambeau allumé par le Guide Mouammar Kadhafi?



Qu’est devenue la Libye un an après l’assassinat

du Guide Kadhafi par les impérialistes?

 

 

Une année après les crimes contre l’humanité perpétrés en Libye par les puissances impérialistes, la situation du pays s’est au contraire empirée. La régression est totale dans tous les domaines : social, économique, politique et militaire.


La Jamahiriya du Guide Kadhafi, naguère développée et où le peuple bénéficiait de tous les acquis sociaux (éducation, santé, logement, eau et électricité à usage domestique sont gratuites) est ramenée au niveau des pays subsahariens les moins avancés. Une politique nataliste, de protection de la mère et l’enfant a été instituée, par exemple les mères reçoivent une allocation de 5000$ à la naissance de l’enfant. Selon le rapport du PNUD 2010, l’IDH de la Libye rivalise avec certains critères de développement de nombreux pays du nord : Taux de scolarisation 95,8%, Espérance de vie : 78 ans, Développement humain: 53/169, PIB par habitant : 1.4802 $/hab.


La nouvelle Libye « démocratisée » sous les bombes de l’Otan, voit se proliférer dans les rues les Sans domicile fixe (SDF) alors que sous le régime du Guide Kadhafi, lorsqu’un couple se marie, l’Etat paie le premier appartement ou maison (150 m²). Les autres caractéristiques de la Libye «otanisée» sont : l’apparition des mendiants dans les rues, le manque d’électricité, les retards de salaires des fonctionnaires, les bourses d’étudiants ne sont pas versées alors qu’en Jamahiriya, pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le gouvernement attribue une bourse de 1.627,11 Euros par mois, l’enseignement supérieur est gratuit à l’étranger.


En nouvelle Libye « démocratisée » et «otanisée», il y a inflation vertigineuse de morts dans les hôpitaux par manque de médicaments et matériels qui ont été détruits par les bombes des agresseurs impérialistes, apparition de la famine, maladies jadis éradiquées (tuberculose, cholera, poliomyélite…), l’insalubrité et les odeurs pestilentielles des détritus non ramassés font des villes de la nouvelle Libye démocratisée du Conseil National de Transition (CNT), un terrain de prédilection des rats, des cafards et autres insectes vecteurs de maladies.

 

Telle est la nouvelle démocratie imposée par l’Otan aux populations de Libye. Cela est insupportable et ne pouvait réjouir aucun africain quelle que soit ont opinion sur le Guide Kadhafi.


La légitime résistance verte est une question de survie du peuple libyen et par extension celle de toute l’Afrique. La solidarité avec le peuple frère libyen, manifestée par tout africain conscient du projet de recolonisation de notre continent par les puissances impérialistes, est un devoir car cette cause est aussi la nôtre.


Dans la nouvelle Libye démocratisée, chaque groupe de la myriade de milices terroristes monarcho-al qaeda, bras armé du Cnt, érige la zone sous son contrôle en territoire conquit. Il y règne la loi impitoyable des chefs des bandes. La prétendue autorité gouvernementale-Cnt de Tripoli n’a aucun contrôle sur elles.

 

La Libye est devenue un espace de non-droit où les bandes armées terrorisent les populations, tuent raquêtent, volent et violent en toute impunité. Quelle est belle la nouvelle démocratie made in « Sarkozy-Obama-Cameron » imposée au peuple libyen!
Ces géniteurs agresseurs occidentaux n’accepteraient jamais l’anarchie s’installer chez eux. Cependant, ils instituent sadiquement le chaos en Afrique, afin de piller à satiété ses ressources naturelles et l’asservir.


La nouvelle stratégie de recolonisation de notre continent par les puissances impérialistes, est d’exterminer les populations (un malthusianisme pour lutter contre la surpopulation dans les pays du sud qui provoqueraient une invasion du nord selon leur crainte infondée), détruire les infrastructures afin de favoriser leurs entreprises dans la reconstruction de la nouvelle colonie.


Les femmes libyennes naguère émancipées, disposant des mêmes droits que les Hommes sous le Guide, souffrent aujourd’hui de la restauration des lois monarcho-cléricale de la domination masculine (Note d'eva : La libye féodale, corrompue et arriérée, avait été libérée sans effusion de sang par le Colonel Kadhafi, et promue au rang de pays le plus prospère d'Afrique).


La dégradation exponentielle de la situation sociale à laquelle viennent s’ajouter la fidélité au Guide Kadhafi et l’hostilité latente des populations envers le Cnt, usurpateur du pouvoir, sont autant d'ingrédients qui démontrent à suffisance l’anarchie qui règne dans la nouvelle Libye «made in Otan», imposée sous une pluie de bombes par le trio criminel Sarkozy-Obama-Cameron.


Le président de l'Assemblée nationale, Mohamed al-Megaryef, a reconnu par ailleurs que « La libération du pays n'a pas été complètement réalisée dans certaines régions ». [Cf. El watan du 20 octobre 2012]


Selon cette même source,des violents combats ont opposé les résistants verts, fidèles au Guide Kadhafi à l’armée d’occupation des milices «otanisées» du CNT, faisant état «d’au moins neuf morts et 122 blessés».Rappelons que pendant les bombardements des forces de l’Otan, la ville de Beni Walid fut, avec Syrte et Sabha parmi les bastions loyalistes qui ont infligé des lourdes pertes aux rats de Benghazi du Cnt.


La tribu des Warfalla originaire de cette ville, est l’une des plus importantes du pays, elle demeure par conséquent la cible privilégiée du gouvernement et de la milice de Mistrata qui fut le fer de lance de la contre-révolution anti Kadhafi. Cette dernière aurait selon d’autres sources, profité de ces combats afin d’exterminer cette tribu récalcitrante. « Les autorités ont donné le feu vert aux milices pour exterminer les gens dans la ville », a accusé Salem al-Ouaer, chef militaire du plus important groupe armé de Bani Walid, appelant l'ONU et l'Occident à protéger les civils, dénonçant une situation humanitaire très mauvaise ».


Le CNT, une horde de Harkis des impérialistes de l’Otan, continue l’extermination méthodique des tribus et la destruction des régions qui lui sont hostiles et qui lui avaient résisté héroïquement et infligé des lourdes pertes lors de sa croisade contre le Guide Kadhafi. Où sont donc les impérialistes autoproclamés défenseurs et instaurateurs de la démocratie, protecteurs des peuples opprimés par les gouvernements dictatoriaux?

 

L’hypocrisie et l’imposture démocratique des puissances impérialistes éclairent davantage la conscience révolutionnaire des peuples opprimés d’Afrique. Ces derniers n’accorderont plus jamais aucun crédit à leurs beaux discours lénifiants et leurs leçons sur le modèle de démocratie à l’occidentale à imposer aux «sauvages» africains. La défense des intérêts des multinationales capitalistes, dicte tous les actes et comportements criminels des puissances occidentales.

 

En effet, ces pays qui se disent démocratiques sont paradoxalement les géniteurs et font l’apologie des dictateurs. C’est notamment le cas de la France (la Françafrique) qui a consacré les sacres et a apporté son soutien multilatéral aux dictateurs en Afrique (Tchad, Centrafrique, Togo,Gabon, Cameroun, Congo Brazzaville,…).


Les USA ont aussi pour leur part, imposé aux peuples latino américains des dictateurs militaires dans les années 60 à 70 : le Général Pinochet au Chili, le Maréchal Castello Branco au Brésil, le Général Videla en Argentine, le Général Banzer en Bolivie…


Ces mêmes puissances impérialistes dites démocratiques sont aussi les fidèles alliées des monarchies dictatoriales moyenâgeuses par exemple celle de la famille Saoud en Arabie Saoudite, une monarchie islamique absolue où les femmes sont privées de tous leurs droits humains. Aucune manifestation ou culte d'une autre religion n'est acceptée et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non musulmane d'origine y est très restreinte, et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé. [Source : wikipedia].


Un autre fidèle allié de l’impérialisme occidental est le Qatar, une monarchie absolue où l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Il n'y a pas de système électoral et les partis politiques sont interdits. La répression des manifestants réclamant la démocratie fut noyée dans le sang au printemps 2011. Le triumvirat criminel Sarkozy-Obama-Cameron prompt à assassiner le Guide Kadhafi pour instaurer la « démocratie» était alors aphone et aveugle.


Force est de constater avec répulsion que les puissances dites démocratiques soient les fidèles alliés des monarchies dictatoriales (Qatar et Arabie Saoudite) qui oppriment dans le sang toute velléité d’expression populaire. Quelle hypocrisie et imposture intellectuelle !
 

 

Le 20 octobre 2011, ces mêmes puissances ont imposé au peuple libyen la dictature du CNT, une nébuleuse d’intégristes islamo-Al qaeda et des monarcho-libéraux. Le CNT, maléfique créature du criminel trio Sarkozy-Obama-Cameron, bénéficie par conséquent de l’assurance tous risques des puissances impérialistes. Il peut exterminer en toute impunité les populations de la tribu Warfalla et les autres qui lui manifestent une hostilité endémique.

 

La triple alliance (Puissance impérialiste-Qatar-Al qaeda) qui a assassiné le Guide Kadhafi et instauré la dictature féodale d’Al qaeda en Libye est contre nature. Le peuple libyen, ayant vécu le progrès et le bien-être de la Jamahiriya, n’accepterait jamais cette régression sociale. La nostalgie de la grande Révolution Al-Fateh du 1er septembre 1969 dirigée par le Guide Kadhafi prendrait de l’ampleur et les renégats du CNT seront chassés du pouvoir usurpé. Le pouvoir des masses, celui de la démocratie directe prônée par le livre vert du Guide Kadhafi s’imposera et se renforcera après cette tragique parenthèse instaurée par les puissances d’occupation.


Le Cnt tire sa légitimité de la décision et volonté des puissances extérieures impérialistes, par conséquent le peuple libyen ne lui accordera jamais sa confiance pour gouverner. C’est pourquoi les rats de Benghazi font usage à satiété des assassinats, des crimes contre l’humanité à l’égard des populations révoltées pour se maintenir illégitimement au pouvoir.


Certaines voix en occident se lèvent déjà pour clamer leur désillusion et leur erreur monumentale commise en assassinat le guide Kadhafi. Elles expriment une sorte de «regret» en renchérissant qu’avec le Guide au moins tout clair. Il était certainement plus proche de la démocratie occidentale car les femmes avaient les mêmes droits que les hommes. Cependant, avec ces barbus intégristes islamistes au pouvoir à Tripoli, rien n’est sûr, car ils leur feront la guerre plus tard en exportant l’islam aux portes de l’Europe.
 

 

Ne dit-on pas généralement qui sème le vent récolte la tempête? Les puissances impérialistes notamment les USA avaient crée l’organisation Al Qaeda de Ben Laden dans les années 70, dans leur stratégie de lutter contre le communisme et l’ex URSS en Afghanistan. Ils ont chassé l’armée soviétique de ce pays dans l’espoir d’occuper ce pays, frontalier avec l’ex-URSS. Cependant, leur échec est total car depuis plus de 10 ans la puissante armée étatsunienne avec environ 200.000 hommes basés en Afghanistan, épaulée de surcroît par les forces de l’Otan, ne sont pas parvenus à ce jour à vaincre les Talibans.
 

 

Ces troupes impérialistes d’occupation commencent déjà leur retrait car les résistants afghans leurs infligent de lourdes pertes en vies humaines. Ces troupes d’occupation, partiront la queue entre les jambes après avoir détruit le pays et pollué l’environnement aux armes chimiques, lesquelles auront des conséquences mortelles sur les populations pendant des décennies. Il faudrait s’attendre à des milliers de morts afghans en perspectives suites aux contaminations chimiques. Ce constat d’échec avec les intégristes islamistes n’ont pas servi de leçon aux démocrates occidentaux qui se sont encore alliés une nouvelle fois à Al qaeda, une composante importante du CNT pour assassiner le Guide Kadhafi et instaurer la dictature des terroristes formés en Afghanistan, représentés par le criminel Abdelhakim Belhadj, Gouverneur militaire de Tripoli et ancien lieutenant de Ben Laden.

La lamentable démission de l’Union africaine (UA) face aux questions internes du continent, a aiguisé l’appétit des prédateurs impérialistes pour leur guerre de recolonisation.


La nouvelle stratégie des puissances impérialistes pour occuper les pays africains, assassiner ou déporter les dirigeants insoumis, puis d’introniser à la présidence leurs nervis « Gouverneurs généraux délégués », est bien rodée. Elles invoquent toujours l’intervention militaire humanitaire pour protéger les populations contre les génocides des dictateurs. Le conseil de sécurité contrôlé par ces mêmes puissances impérialistes, adopte des résolutions scélérates afin de justifier les crimes contre l’humanité que commettent les puissances occidentales. Ce fut le cas en Côte d’Ivoire où le président légitime insoumis à l’impérialisme français, Laurent Gbagbo a vu son palais bombardé par l’armée française, le 11 avril 2011. Cette armée d’occupation l’a ensuite capturé puis l’a déporté à la Haye pour y être jugé par la CPI. Au demeurant, rappelons que ce tribunal raciste s’est spécialisé dans le jugement des africains, tandis que les grands criminels les présidents Bush (père et fils), Tony Blair, Sarkozy, Obama, Cameron…vivent en toute liberté en narguant la mémoire des millions de victimes africaines, irakiennes, yougoslaves qui ont péri sous leurs pluies de bombes.


Quelques mois plus tard, avec la bénédiction de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, un instrument des puissances impérialistes, ces dernières évoquaient le fallacieux prétexte de la défense des populations de Benghazi contre le génocide en cours ordonné par le Guide Kadhafi. Les agresseurs ont aussi promis d’aider à l’instauration de la démocratie. Cependant, force est de constater que ce fut le contraire : on assiste plutôt à l’instauration du chaos après l’assassinat du Guide Kadhafi. Le pays est plongé dans l’obscurantisme avec le CNT qui est un cocktail de combattants d’Al-Qaeda et des nostalgiques de la monarchie du roi Idriss, soutenu alors par la Grande Bretagne.


Ces deux crimes impérialistes en Côte d’Ivoire et Libye, n’auraient jamais eu lieu, si les dirigeants africains et l’UA avaient montré une fermeté sans concession, une solidarité sans faille et une unité d’action de riposte.

 

Les votes ou les abstentions des représentants africains lors des votes au conseil de sécurité sont une haute trahison qui n’honore jamais leurs auteurs mais aussi toute l’Afrique. En effet, les résolutions criminelles du Conseil de sécurité sont une expérimentation in situ concluante. Elles légitimeront les futurs meurtres politiques des dirigeants insoumis ou qui manifesteraient des velléités d’indépendance (comme maintenant les 2 Sayanims Hollande-Fabius  en Syrie, c'est une abomination passible des Tribunaux ! Note d'eva). Les expéditions militaires coloniales punitives et d’occupations se généraliseraient. C’est ici que notre crainte prend toute sa signification.

 

En effet, le chaos institutionnalisé par les impérialistes afin de contrôler et piller les ressources naturelles africaines ou de justifier leurs agressions militaires s’étendraient au Mali, en Algérie, dans toute la sous région africaine Sahara-Sahélienne voire dans toute l’Afrique (exemple de la balkanisation de la RD Congo en cours où la guerre impérialiste de rapine et d’occupation de l’est du pays via le Rwanda a fait depuis 1996, selon les rapports des différents Ong des droits de l’Homme entre 5 à 7 millions de morts.

 

Le dernier rapport de l’Onu du 4 juillet 2012 accuse nommément le Rwanda de soutenir la mutinerie armée du M-23 dans l’est de la RD Congo. Cette croisade du Rwanda soutenue  notamment par le Usa et la Grande Bretagne contre la RD Congo a été aussi confirmée par le rapport de l’Ong étatsunienne HWR.


Les forces de l’Otan qui bombardaient la Libye pendant sa croisade, avaient laissé sciemment passer jusqu’au nord Mali via le Niger des colonnes militaires lourdement armées de Touaregs qui combattaient pourtant aux cotés de l’armée libyenne pro Kadhafi, une force ennemie. Cet acte préfigurerait déjà la volonté des impérialistes, notamment celle de la France d’aider à la création de l’état de l’Azawad au nord du Mali par les Touaregs  venus de Libye. La déclaration de cette indépendance le 06 avril 2012 par le Mouvement National de Libération de L’Azawad (MNLA) sur la chaine France 24, abondamment reprise par l’ensemble des médias de l’hexagone puis appuyée plus tard par les déclarations bienveillantes des politiques notamment celui du Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, accréditent la thèse du projet impérialiste d’instaurer le chaos en Afrique. La France n’a-t-elle pas voulu installer une base militaire à Mopti au Mali dans les années 60 mais qui lui a été refusée par le gouvernement socialiste prosoviétique de Modibo Keita ? Les puissances impérialistes n’ignoraient pas les conséquences désastreuses de l’assassinat du Guide Kadhafi sur les pays du Sahel, car elles ont favorisé l’installation des Forces Touaregs lourdement armée de l’armée libyenne ennemie, s’implanter au nord du Mali, sans les avoir bombardés depuis leur départ de la Libye. Un accord pour l’indépendance de l’Azawad et de l’installation de la base de Mopti aurait été conclu entre l’organisation rebelle malienne, le Mouvement National de Libération de L’Azawad (MNLA) et la France ?


La prochaine intervention militaire des forces de la CEDEAO présidée par ailleurs par M.Ouattara de Côte d’Ivoire, un nervi de la France imposé au peuple ivoirien à la place du président légitime Gbagbo, l’activisme de la diplomatie France au conseil de sécurité de l’Onu pour cette expédition militaire, confirmeraient une fois de plus la thèse du chaos impérialiste. De plus, cette intervention impérialiste au nord Mali, frontalier avec l’Algérie serait aussi une opportunité pour les puissances occidentales notamment de la France d’en découdre avec le régime algérien nationaliste et progressiste issu de la lutte de libération gagnée par le Front de Libération National (FLN).

 

Le plan français d’Alain Peyrefitte de 1957 sur la création d’un Etat pour les Touareg chevauchant sur quatre pays : le Nord du Niger et du Mali, le Sud de l’Algérie, le Sud et l’Ouest de la Libye. Ce plan de balkanisation de  l’Algérie serait-il remis en exécution avec la république de l’Azawad ?


L’Algérie, puissance régionale indépendante a un gouvernement insoumis aux diktats des impérialistes. Ce dernier qui demeure un obstacle contre la stratégie de recolonisation de l’Afrique est une cible à abattre, par conséquent les gesticulations d’intervention militaire au nord Mali seraient une première étape dans la déstabilisation de ce pays. Les troubles seraient fomentées avec la participation des nouveaux Harkis locaux. Le gouvernement s’efforcerait de maintenir l’ordre public par tous les moyens. Le célébrissime Conseil de sécurité adopterait alors une prétendue résolution d’intervention militaire humanitaire impérialiste… Nous assistons une nouvelle fois au schéma classique de la nouvelle stratégie des impérialistes de recolonisation de l’Afrique. Soyons lucides et rejetons toutes les interventions impérialistes quelles que soient, d’où quelles viennent, car elles ne seraient jamais en service de nos peuples, de nos pays, ni de ceux de l’Afrique mais elles sont exclusivement déclenchées pour défendre leur seul intérêt : la recolonisation de l’Afrique et l’asservissement de ses peuples. En effet, le dernier cas libyen doit nous servir de leçon afin d’éviter une répétition de la criminalité impérialiste en Afrique.


Certains dirigeants africains ou plus exactement les «Gouverneurs généraux délégués» ou leaders politiques, qui pour des raisons d’intérêts personnels et afin d’accéder au pouvoir  avec l’appui des puissances impérialistes, ont soutenu les croisades impérialistes contre la Côte d’Ivoire et la Libye. Ces collabos ont eux aussi les mains entachées de sang de leurs compatriotes africains. Comment oseraient-ils dormir en toute sérénité face à leur complicité dans la recolonisation de l’Afrique par les Forces étrangères et leurs participations aux crimes contre l’humanité perpétrés en Afrique?


Ces Harkis des puissances d’occupation pourraient-ils un jour se livrer à une repentance de leurs odieux actes ?


Le Guide Kadhafi est le symbole de la renaissance africaine que les puissances impérialistes ont décidé d’assassiner.


La crise du système capitaliste qui a pris un tournant aigu avec la crise économique de 2008, a conduit les puissances impérialistes à se lancer dans des guerres de recolonisation de l’Afrique, un espace vital pour se revigorer. Les tragédies de la Côte d’Ivoire et de la Libye sont les prémices de cette croisade occidentale contre l’Afrique. La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste n’a pas de dette publique alors que les puissances impérialistes occidentales croulent sous celle-ci :La France a plus de 233 milliards de dettes publiques en janvier 2011 soit 80% du PIB, les USA 88 ,9% et le Japon à 225, 8%. Ces déficits ne cessent de se creuser, plongeant tous ces pays dans une situation de crise économique latente depuis 2008. [Source : FMI 2011]


Cette guerre de rapine contre la Libye et son occupation par les puissances impérialistes en cette période de crise économique, leurs faciliteraient le pillage à grande échelle du pétrole libyen, auquel viennent s’ajouter les 200 milliards des fonds souverains libyens placés dans les banques occidentales et les 15.000 tonnes d’or de la Banque centrale libyenne. Les huit mois d’intenses bombardements de l’Otan ont détruit les infrastructures. Sous prétexte de la reconstruction, les firmes occidentales en crise, ont trouvé une bouffée d’oxygène. Les surfacturations des travaux plongeraient la nouvelle Libye «démocratisée » dans la spirale infernale de dette publique abyssale. Le cycle de la domination et de la recolonisation sera ainsi amorcé.


En conclusion, le coût militaire très élevé de la destruction de la Jamahiriya et de l’extermination des 100.000 libyens tués sous les bombes de l’Otan, serait entièrement financé par le peuple libyen. C’est du cynisme sans bornes des impérialistes qui s’autoproclament «défenseurs» de la démocratie et « détenteurs » des valeurs humanistes. Cela devrait faire réfléchir les collabos africains de tout acabit qui persistent à espérer à un quelconque altruisme des puissances occidentales impérialistes.


Le Guide Kadhafi, l’a si bien compris très tôt, raison pour laquelle il a mené sans relâche le combat anti-impérialiste pour la libération de l’Afrique. Il l'a payé de sa vie.
 

 

L’asservissement de l’Afrique grâce aux futures guerres de rapine, permettrait aux puissances impérialistes de conserver leur niveau de vie et leur rang politique sur la scène internationale. Le Guide Kadhafi, s’opposait de toutes ses forces à cette domination. Visionnaire hors pair, il n’épargnait aucun effort pour créer les Etats-Unis d’Afrique (EUA), puissants, prospères et capables de se défendre contre toute agression extérieure. Il a été hélas, incompris par certains dirigeants africains.


Nous tenons ici à rendre un solennel hommage à la poignée de chefs d’états africains et étrangers qui ont courageusement et publiquement apporté leur soutien au Guide Mouammar Kadhafi pendant la croisade impérialiste : il s’agit de Robert Mugabé du Zimbabwé, Hugo Chavez du Venezuela, Jerry Rolling du Ghana, Daniel Ortega du Nicaragua, Fidel Castro de Cuba, Loukachenko de Biélorussie…


Les tragédies de la Côte d’Ivoire et de la Libye donnent raison et confirment la crainte du Guide Kadhafi sur les intentions criminelles des puissances impérialistes. Nous osons espérer qu’un réveil de conscience devrait surgir afin de répondre adéquatement à ce danger qui cerne l’Afrique. Si les puissances impérialistes occidentales s’efforcent de créer des grandes entités telle l’Union européenne(UE), c’est qu’elles sont conscientes de l‘impossibilité en perspective pour les micros états de résister seuls à la mondialisation néolibérale et la propension guerrière de rapine des ensembles plus puissants.


Pour tout africain, quelle que soit son opinion positive ou négative, quels que soient les préjugés que l’on porte à l’égard du Guide Kadhafi, il serait néanmoins utile de réfléchir sur ses réalisations, ses grandes propositions et ses projets pour l’Afrique. Il a ouvert des pistes de réflexions incontestablement fécondes et indéniablement indispensables pour le devenir de notre continent.


La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste dirigée par le Guide Kadhafi était un pays, naguère prospère. La population possédait le niveau de vie le plus élevé d’Afrique et d’un degré de développement économique très avancé. La Jamahiriya faisait alors la fierté et suscitait de l’admiration des Africains qui vouaient à certains égards une « quasi vénération » au dirigeant libyen. Cette réaction se justifierait car nombre de dirigeants de pays africains pétroliers ou riches en d’autres ressources minières (or, diamant, cuivre, uranium, gaz naturel…), n’ont jamais permis à leurs peuples de sortir de la misère et moins encore de lancer leurs états sur les prémisses de la voie du développement et de l’éradication de la misère dans laquelle vivent les masses populaires.


De plus, le Guide Kadhafi menait une politique anti impérialiste conséquente et d’indépendance nationale. Il militait inlassablement pour la création des Etats-Unis d’Afrique (EUA), développait la coopération avec les pays subsahariens d’Afrique où il avait réalisé d’importants projets de développement (constructions d’écoles, d’hôpitaux, de dispensaires, de puits pour la fourniture d’eau potable mais aussi pour l’irrigation des cultures vivrières…). Ces derniers ont permis d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations rurales. La politique économique du Guide Kadhafi pour l’Afrique est marquée par des colossaux investissements de la Libya Arab Africa Investment Compagny (LAAICO) dans certains pays au sud du Sahara dans différents secteurs. Outre les secteurs ci-dessus cités, il faudrait signaler les investissements dans les secteurs suivants : agriculture, banque, hôtellerie, médias, télécommunications,énergie (pétrole),infrastructures, tourisme, transport aérien... Dans le domaine du transport aérien, il conviendrait de citer la création de la compagnie aérienne Afriqiyah dont le logo est « 9.9.99 », date de la naissance de l’Union Africaine (UA) à Syrte en Jamahiriya. Cette nouvelle compagnie a remplacé « Air Afrique » en faillite. Elle a permis de briser le
monopole du transport aérien des compagnie européennes à destination de l’Afrique, qui pratiquent des prix exorbitants. Grâce à Afriqiyah, les africains d’Europe peuvent régulièrement passer des vacances à petits prix dans leurs pays d’origine. Cette perte de clientèle a évidemment des conséquences sur la santé financière des compagnies perdantes qui rêvaient de reprendre leurs marchés avec l’assassinat du Guide et la disparition de la compagnie Afriqiyah.


Parmi d’autres gigantesques et indispensables projets réalisés ou qui étaient en cours de réalisation par le Guide Kadhafi en vue de la libération de l’Afrique de la servitude coloniale, on peut notamment citer notamment :
- Le domaine de la télécommunication où le lancement du premier satellite africain de télécommunication (Rascom1) le 26 décembre 2007. Cette oeuvre du Guide Kadhafi qui a engagé 300 millions sur un total 400 millions de dollars a permis à l’Afrique son premier satellite de télécommunication. Cet investissement a aussi permis à notre continent de briser le monopole de la location de satellite européen Intelsat pour la téléphonie qui coûtait 500 millions de dollars par an aux peuples africains. Le coût de conversation téléphonique en Afrique est en effet le plus cher au monde pour cause de cette surtaxe qui enrichit l'Europe.
- Dans le domaine financier et monétaire, clé de voûte de la libération et de l’indépendance économique de l’Afrique, le Guide Kadhafi a initié d’importants projets : la création du Fond Monétaire Africain (FMA), de la Banque Centrale Africaine (BCA) et de la Banque Africaine des Investissements (BAI). La création courant 2011 (s’il n’avait pas été assassiné) du FMA avec un capital de 42 milliards de dollars alors qu’en comparaison avec le FMI qui ne dispose que de 25 milliards de dollars. Disposant de cet outil, l’Afrique se libérera du joug du FMI et de ses conditions inhumaines de prêt financier (plan d’ajustement structurel) qui ont causé des drames sociaux en Afrique. La BCA permettrait à l’Afrique de d’émettre et de contrôler sa politique monétaire. Elle maîtrisera afin les investissements utiles qu’effectuera la BAI dans les projets de développement.
 

 

La BCA brisera le pacte colonial d’asservissement qui lie le français cfa (FCFA) au franc français (FF), puis aujourd’hui à l’Euro, dévaluant cette monnaie africaine au profit de la France. Rappelons que la zone du franc CFA « franc des Colonies Françaises d'Afrique », aujourd’hui dénommé « franc de la Communauté Financière Africaine », a été créée officiellement par la puissance coloniale française le 26 décembre 1945. Dans la perspective de la création d’une monnaie africaine, le Guide Kadhafi a lancé un appel aux pays africains et arabes d’abandonner le dollar et l’euro comme monnaies de transactions internationales. La nouvelle monnaie qu’il préconise le « Dinar or » mettrait en cause l’hégémonie de la convertibilité du dollar. Les USA qui font tourner leur planche à billets se retrouveraient avec une monnaie sans valeur avec pour conséquence la faillite du pays.

 

Pour avoir eu l’audace de défier les USA, le Colonel Kadhafi a été froidement exécuté. Tout homme, animé d’une conscience humaine, se doit de porter assistance aux peuples en danger de mort coloniale. C’est un acte d’humanisme profond, accompli par le Guide Kadhafi. La mère-patrie Afrique lui sera reconnaissance pour l’éternité.


Le Colonel Kadhafi a aussi commis le crime de lèse majesté en s’opposant partout dans le monde, depuis de nombreuses décennies, à l’hégémonie de l’impérialisme occidental. Il est incontestablement celui qui a apporté le plus de soutien militaire et financier aux mouvements de libération africaines (Mpla en Angola, le Paigc en Guinée Bissau, l’Anc de Mandela pendant la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, le Frelimo au Mozambique, Swapo) , au Moyen orient (à l’OLP qui se bat depuis plus de 50 ans contre l’occupation sioniste de l’Etat d’Israël et pour la création d’un état palestinien démocratique aux côtés de ce dernier), en Amérique Latine (Le Front sandiniste au Nicaragua),en Europe (soutien aux mineurs grévistes anglais qui défendent leurs emplois), en Océanie ( à la lutte d’autodétermination du peuple Kanak)… Est-ce un crime ? Est-ce du terrorisme d’aider les peuples à se débarrasser de la domination coloniale ? Les opprimés appliquent le droit à la légitime défense à l’autodétermination reconnue par ailleurs par la charte des Nations Unies et par la déclaration d’Alger de 1976. Les Forces françaises libres dirigées par le Général De Gaulle seraient-elles des terroristes en luttant militairement et par des actes de sabotage contre les forces d’occupation Nazies? Les Usa, à l’instar du Colonel Kadhafi qui aidait les résistants européens sous domination nazie, seraient-ils traités de terroristes?
 

 

Aujourd’hui, les états africains (Angola, Guinée Bissau, Afrique du Sud, Mozambique, Namibie…) sont indépendants, nous nous réjouissons de l’importante et l’inestimable contribution du Guide Kadhafi à la lutte de libération de l’Afrique de la domination de ces mêmes puissances impérialistes coupables par ailleurs des crimes contre l’humanité dans les pays occupés.


Sortir l’Afrique des griffes des prédateurs impérialistes occidentaux qui l’asservissent en pillant nos ressources humaines et naturelles, telle est la profonde pensée du Guide Kadhafi qui a guidé ses actions et son amour pour la mère patrie, Afrique. Sa pensée politique et philosophique est résumée dans le livre Vert qui mériterait d’être lu par tous ceux qui sans en avoir pris connaissance, se livreraient à des attaques infondées contre sa personne, épousant ainsi les thèses et mensonges orduriers des impérialistes. Son assassinat ne fera que galvaniser les peuples opprimés du continent qui l’ont déjà porté au Panthéon des illustres fils d’Afrique.


Eu égard aux inestimables et incontestables contributions du Guide Kadhafi en faveur du développement économique, social, de la libération, de l’indépendance, de l’honneur, de la dignité et du renforcement de l’unité de l’Afrique, nous pensons qu’une place exceptionnelle devrait lui être réservée dans l’histoire de notre continent.


L’ALAC proposerait aux peuples africains et à l’Union Africaine d’entretenir la mémoire de ce héros à travers diverses oeuvres qui porteraient son nom : Guide Mouammar Kadhafi. A cet effet, voici quelques suggestions non exhaustives que nous soumettons à l’appréciation des peuples africains :


1- Débaptiser les rues, écoles boulevard, monuments…portant les noms des colonisateurs au profit de celui du Guide Mouammar Kadhafi
2- Baptiser le siège de l’Union Africaine à Addis Abéba en son nom
3- Construire son monument dans chaque capitale africaine
4- Créer une grande université africaine qui portera son nom
5- Baptiser la future monnaie africaine portant son effigie «Kadhafi » en abrégé « KHF»
6- Créer une division du futur embryon d’une Armé panafricaine qui portera son nom
7- Créer un prix « Kadhafi » pour récompenser les africain(e)s qui se seraient distingué(e)s pour leurs luttes ayant contribué à renforcer l’unité, le développement et l’indépendance de l’Afrique. Ce prix serait aussi attribué à tous (africains et non africains) qui sont des activistes anti impérialistes, ayant oeuvré au rapprochement des peuples d’Afrique avec ceux d’autres continents.
8- Décréter le 20 octobre de chaque année une «journée Kadhafi» appelée «Yom Kadhafi» afin de commémorer l’anniversaire de son assassinat.
9- Créer un Musée africain de la résistance dénommé « Musée africain Kadhafi de la résistance» où hommage sera rendu à tous les héros, héroïnes et dignes fils et filles d’Afrique pour leurs hauts faits de luttes contre l’impérialisme, leurs contributions significatives au développement, à l’unité,…pour le continent. Ce Musée préfigurerait la concrétisation d’un « Panthéon africain ».


Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, digne fils d’Afrique, vous avez rejoint il y a un an le jeudi 20 octobre 2011 le Panthéon des Martyrs, Grands Hommes et héros africains, qui furent tous assassinés par les colonisateurs occidentaux. Parmi ces figures emblématiques de notre continent figurent Samory Touré de Guinée Conakry, Patrice Emery Lumumba, Pierre Mulélé de la RD Congo, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Osendé Afana , Ernest Ouandié du Cameroun,Abane Ramdane d’Algérie,Barthélemy Boganda de la Centrafrique,Thomas Sankara du Burkina Faso, Marien Ngouabi du Congo, Samora Machel, Eduardo Mondlane du Mozambique, Chris Hani et Steve Bantu Biko, Dulcie September d’Afrique du Sud, Amilcar Cabral de Guinée Bisa, Amirouche Aït Hamouda,Mohammed Lemdjed Ben Abdelmalek dit Chérif Boubaghla, le Cheikh Bouziane, Moussa Al-Darkaoui, Al-Hammadi d’Algérie, Mehdi Ben Barka du Maroc, Ferhat Hachet de Tunisie…cette liste est loin d’être exhaustive car le palmarès des assassinats des dignes fils d’Afrique par les impérialistes se poursuit inexorablement.

Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, dans votre mère patrie la Jamahiriya, vous avez succédé à un autre digne fils et héros de notre continent, le résistant et patriote Oumar Al Mouctar, assassiné lui aussi par les colonisateurs italiens le 16 Septembre 1931. Les peuples africains conscientisés resteront fidèles à votre suprême engagement, celui de bâtir les Etats-Unis d’Afrique (EUA). Nos hommages et honneurs que nous vous rendons seront traduits par la poursuite de la lutte jusqu’à la libération totale de l’Afrique de la domination, de l’asservissement et de l’exploitation coloniale de l’impérialisme occidental.


Excellence Guide et très cher frère Mouammar Kadhafi nous vous resterons fidèles et vous exprimerons pour toujours notre profonde gratitude. La flamme de libération de la domination impérialiste que vous avez allumée inspirera dorénavant la lutte des générations futures conscientisées qui aspirent à concrétiser tous vos projets pour l’Afrique et le bien-être des peuples. C’est notre réponse et riposte adéquates aux ennemis de l’Afrique qui verront ainsi leurs criminels rêves brisés. C’est aussi pour nous l’expression profonde de cultiver votre mémoire.


De là où vous êtes, Excellence Guide et très cher frère Mouammar, vous seriez fier de votre oeuvre salvatrice pour l’Afrique, car les générations nouvelles poursuivront et amplifieront inlassablement votre titanesque travail.


Excellence Guide et très cher frère Mouammar Kadhafi, vous êtes certes physiquement loin de nous, mais vous demeurerez toujours vivant dans nos esprits et actes militants.
Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, vous avez acceptez le sacrifice suprême pour la libération et le bien-être de l’Afrique. Les impérialistes vous ont assassiné. Cependant, soyez rassuré que la flamme révolutionnaire que vous avez allumée ne s’éteindra jamais. Elle sera entretenue par les générations futures et embrassera toute l’Afrique.


Nous prêtons serment que les projets grandioses et vos sublimes rêves pour la mère-patrie l’Afrique, seront réalisés par les générations futures conscientisées par votre assassinat.
Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, votre mort ne doit pas restée impunie. Justice sera rendue à vous et aux 100.000 libyens morts sous les bombes de l’Otan. Les générations futures se battront pour que le triumvirat criminel Sarkozy-Obama-Cameron et leurs complices soient un jour traduits devant une juridiction africaine, la cour pénale Africaine (CPA) et qu’ils soient condamnés à la peine capitale.


Excellence Guide Mouammar Kadhafi et très cher frère, votre mort en ce début du 21ème siècle plus que jamais a réveillé les consciences révolutionnaires. Elle a aussi révélé le vrai visage hideux et la nature criminogène des impérialistes.


Gloire éternelle au Guide Mouammar Kadhafi pour que vive la création des Etats-Unis d’Afrique (EUA), puissants, indépendants, prospères au service de tous les peuples qui la composent.


La mère patrie Afrique ou la mort, la lutte de libération doit continuer jusqu’à la victoire finale !


Le 20 Octobre 2012
ALAC (African-Libyan Action Committees)
Le Secrétaire Général
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
E-mail: alac.africa@hotmail.com

 

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Voir aussi sur mon blog officiel :

 

Les intellectuels doivent soutenir les luttes de libération dans le monde

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:17

 

 

Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne,... (PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS)

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Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne, regroupant différentes forces de l'opposition et de la rébellion, réunis à Doha, au Qatar, le 11 novembre.

PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS

 

Au lendemain de sa formation, la France a reconnu la Coalition comme «seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique».

Les États-Unis, eux, ont affirmé qu'elle était «une représentante légitime du peuple syrien», se gardant d'évoquer un éventuel exécutif provisoire avant que la Coalition ne «fasse la démonstration de sa capacité à représenter les Syriens à l'intérieur de la Syrie».

Réagissant pour la première fois depuis la formation de la Coalition lors d'une réunion à Doha la semaine dernière, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a dénoncé une position «immorale» de la France.

Dénonçant une «position arrogante» dictée, selon lui, par «le passé colonialiste de la France», il a estimé que «cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes viole la charte des Nations unies».


Déclaration de guerre


Voyant dans la réunion de Doha une «déclaration de guerre», M. Mekdad a en outre accusé l'opposition de ne pas vouloir «résoudre pacifiquement la crise» en refusant «tout dialogue avec le gouvernement».

«Nous sommes prêts à discuter avec l'opposition syrienne qui a sa direction en Syrie et pas avec celle qui a été fabriquée ou dirigée ailleurs», a-t-il poursuivi, alors que Damas et ses alliés ont multiplié les appels aux négociations, rejetés par l'opposition qui exige avant toute chose le départ de M. Assad.

Allié de Damas, le premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a affirmé ne soutenir «personne» dans le conflit syrien «contrairement à ce que pensent généralement les gens», a critiqué les positions «partiales» des pays soutenant l'opposition.

M. Mekdad a en outre accusé la France, pour qui la question de l'armement des rebelles sera «nécessairement reposée», d'être «responsable de la mort de milliers de Syriens» en apportant «un soutien financier et technique aux terroristes», auxquels Damas assimile les insurgés. Il a encore jugé «inacceptable» un éventuel armement des rebelles par Paris.

Le chef fraîchement élu de l'opposition, Ahmad Moaz al-Khatib, a réclamé à l'étranger des «armes appropriées» pour lutter contre le régime, alors que le conflit a fait plus de 37 000 morts selon une ONG.

Si plusieurs États du Golfe, notamment le Qatar, appellent à armer la rébellion, des pays Occidentaux, États-Unis en tête, refusent cette option, redoutant qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes.

 

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201211/14/01-4593779-la-coalition-syrienne-une-declaration-de-guerre-selon-damas.php

 

L'Union européenne considère que la Coalition de l'opposition au régime de Bachar el-Assad est le "représentant légitime des aspirations du peuple syrien". "L'UE considère (la Coalition) comme le représentant légitime des aspirations du peuple syrien", ont affirmé les ministres européens des Affaires étrangères à l'issue d'une réunion aujourd'hui à Bruxelles.

 

AFP Mis à jour le 19/11/2012

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/19/97001-20121119FILWWW00679-syrie-l-ue-reconnait-la-coalition-syrienne.php

 

 

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L’Union des Patriotes Syriens
Défense du droit fondamental d’expression du peuple syrien
20 novembre 2012 | .

Communiqué de l’Union des Patriotes Syriens
Non à l’agression contre La Syrie – Non à l’agression contre Gaza
20 novembre 2012 | Les patriotes syriens qui s’opposent à toute ingérence, et aux manœuvres de la France, sont déterminés à faire triompher la vérité et à préserver la Souveraineté, et l’indépendance de la Syrie et à défendre tous les droits de notre peuple en particulier son droit à décider de ses représentants et qui le dirige.

Une analyse de Ghaleb Kandil
Gaza conforte la dissuasion et confirme la justesse du choix de la Résistance
19 novembre 2012 | La confrontation actuelle dans la bande de Gaza entre la Résistance palestinienne et l’armée d’occupation israélienne a mis en relief une série de données qui pèseront lourd dans le cours de la guerre et dans la redéfinition des équations et des nouveaux rapports de forces dans la région.

Un article de Maxime Vivas
Rue89, Article 11, LGS et les autres : conférence sur les médias alternatifs
18 novembre 2012 | Les médias électroniques ne sont pas, de facto, des médias plus honnêtes, plus libres, plus informatifs que les autres. Du 1er au 4 novembre s’est tenu à La Baume-lès-Aix (13), l’Université d’automne du M’PEP (Mouvement Politique d’éducation Populaire). http://www.m-pep.org/ 43 séances, 42 intervenants, 35 organisations, sur le thème « Restaurer la souveraineté nationale pour construire un nouvel internationalisme - Vers un socialisme du XXIe siècle ». Le Grand Soir était une des organisations invitées.

 

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Lire aussi :

 


Texte intégral de l’interview du Président syrien à Russia Today

 

Syrie : Moscou dénonce l’appui apporté à l’opposition syrienne. Pari risqué de Hollande

La France de Fabius: Du Droit au soutien aux terroristes syriens (eva)

USA: 10 chiffres, en 10 images, qui disent tout

L'armée dans tous ses états (Le Monde Diplomatique)
Bahreïn : Le massacre continue dans un silence assourdissant (vidéo)

Peut-on encore résister à l'Empire, et comment ?

France : Des opérations éclair au Mali ne sont pas à exclure

Quai d'orsay racheté par le Qatar, BHL dirige la France, PS vendu, Hollande adoube les égorgeurs

Les compagnies privées auront accès au bouclier nucléaire

Le ministère israélien des Affaires étrangères propose de renverser Abbas

L’AFPS dénonce les attaques contre Gaza et l’assassinat de Ahmad Jabari

Considérations géopolitiques sur l’Iran et les guerres à venir

Le Qatar et le « colonialisme salafiste »

Pour prospérer, le capitalisme a besoin de guerres

Avaaz: Un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri

Les chrétiens persécutés en Israël (vidéo)

Après la guerre, les affaires

Quand les Frères Musulmans se compromettent avec Washington et Tel-Aviv

Pauvre France vassale! Politique étrangère désastreuse, financement du terrorisme..

Affaire Petraeus à la CIA - Qu'y-a-t-il derrière cet événement ?

Alignement de l'UE et de la politique française sur Washington: Exemple de Bahreïn

Impressions depuis l’Iran – suivi de "Lettres de Syrie".

Pourquoi un Réseau Voltaire France ? En quoi ça consiste ?

 

 

 

 

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