L'opinion d'eva R-sistons
Femme de paix, pacifiste (sauf pour la défense du pays attaqué),
j'apprécierais un Défilé citoyen comme le suggère Eva Joly, humaniste.
En même temps, comme c'est utopique aujourd'hui,
je prône un service républicain national
plutôt qu'une armée de métier
et pire encore, par la suite,
une armée de mercenaires apatrides, sans foi ni lois,
et prêts à tuer n'importe qui pour de l'argent !
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Comme garant de la liberté de la France :
jeudi 14 juillet 2011, par Comité Valmy
Pour une armée républicaine du Peuple-Nation
Face à la suppression du service militaire, qui s’inscrit dans le processus de déconstruction de la Nation et de la République que poursuivent les forces du front fédéraliste au pouvoir, le Comité Valmy propose à la réflexion des citoyens, une vision sur ce que pourrait être selon lui, un service militaire et civil rénové, « républicain et national ». En effet : le pouvoir résiduel de la France vassalisée, dans cette forteresse du capitalisme néo libéral et atlantiste qu’est l’Union Européenne supranationale, s’engage de plus en plus dans une voie totalitaire : celle de l’intégration "occidentaliste" sous contrôle étatsunien, liée à la volonté de fomenter un choc des civilisations et de multiplier les interventions impérialistes à l’extérieur. Il apparaît clairement qu’une prochaine étape de ce processus pourrait être la répression policière et militaire des peuples européens qui rejettent l’eurodictature. Les euros-atlantistes se sont doté, contre le peuple - considéré potentiellement comme l’ennemi de l’intérieur- d’un appareil de coercition composé de plus en plus souvent de mercenaires apatrides, d’une police de classe et d’un appareil orwelien de manipulation politico-médiatique. Pour sa sécurité, celle de la République et de la nation, le peuple français a besoin d’une armée de conscription organisée en symbiose avec les militaires professionnels, dans le cadre d’une défense nationale souveraine. Le texte ci-dessous date de fin 2001. Il avait été élaboré dans le contexte du soutien du Comité Valmy à la candidature de JPC à la présidence de la République. Il reste une proposition qui devrait être renforcée aujourd’hui. CB.3.7.08
La professionnalisation des armées a conduit à la suppression de la conscription, pourtant jusque-là considérée comme "le creuset de la Nation" et le meilleur garant du brassage social et de l’intégration des jeunes, y compris de ceux issus de l’immigration, dans le corps social de la Nation.
Cette décision de supprimer le service militaire s’inscrit dans le processus d’abandon de la Nation et du reniement de la République, de son unité et de ses principes, que mènent méthodiquement les forces du front fédéraliste. Celles-ci, de droite ou se réclamant de la gauche, alternent au pouvoir et veulent, à travers leur programme commun maastrichtien, imposer à notre peuples et aux autres peuples européens une Europe supranationale néo-libérale et atlantiste.
Cette décision est intolérable et devra être remise en cause par le peuple français dès que le front patriotique et républicain, en construction, en aura la capacité politique.
Il ne s’agit pas simplement de revenir en arrière mais de proposer aux jeunes de notre peuple qui sont, n’en doutons pas, prêts à assumer leurs responsabilités et leur devoir de solidarité républicaine et nationale, si nous leur tenons un langage de vérité, de citoyenneté, et du civisme, un nouveau service national comportant une formation militaire.
Le Comité Valmy propose, comme l’actualité le rend nécessaire, l’établissement d’un service national obligatoire pour les jeunes, garçons et filles, qui comporterait un tronc commun de formation militaire et diverses tâches d’intérêt général réel.
Ce service national serait à la fois utile à la Nation et à la République, mais aussi aux jeunes eux-mêmes, en leur permettant de rompre leur isolement, en les responsabilisant dans leurs rapports avec la société et pour leur formation de citoyens à part entière.
Dans une telle hypothèse, on pourrait envisager au moins quatre domaines d’affectation des appelés à ce nouveau service national et républicain :
Le premier serait, pour tous, un tronc commun militaire et viserait à la constitution d’une sorte de garde nationale, dont le rôle principal serait de permettre aux jeunes citoyens d’acquérir une formation militaire, afin de pouvoir si nécessaire, participer à la défense du territoire national. Dans certains cas cette garde nationale au service du peuple, pourrait renforcer la gendarmerie.
Cette garde nationale ne dépendrait pas de l’OTAN. En effet, le Comité Valmy demande le retrait de la France de cet instrument d’agression et de guerre sous contrôle absolu de l’impérialisme américain.
Le second serait celui de la protection civile afin de se donner les moyens de faire face aux catastrophes naturelles et aux sinistres de grande envergure (tremblements de terre, inondations, sinistres industriels, etc…) ainsi que, le cas échéant, aux conséquences dramatiques d’actions de guerre ou terroristes à effet de masse (recherche des disparus, secours aux blessés, déblaiements…).
Le troisième serait celui de l’action humanitaire et sociale qui devrait couvrir à la fois les interventions extérieures (exemptes de toute arrière pensée hégémonique ou néo-coloniales) au profit de populations en situation de détresse, et l’aide sociale apportée en France même, aux défavorisés de toutes générations et de toutes origines, notamment aux immigrés en situation régulière (ou régularisable) afin de faciliter leur insertion sociale ( enseignement du français, mise à niveau professionnel de base).
Le quatrième pourrait être celui de la coopération et de co-développement envisagée non plus en termes d’affectations individuelles mais pour la réalisation de grands travaux de génie civil (routes, ouvrages d’art) ou de génie rural (restauration des sols), en partenariat avec les jeunes nationaux des pays concernés, de façon à en faire un lieu de fraternisation et de solidarité.
La durée du service pourrait être de l’ordre de 9 à 10 mois dont 4 ou 5 mois de service militaire de formation. Il serait possible de le prolonger, sur la base du volontariat, notamment quant il s’agit d’emploi à forte qualification et demandant une longue formation.
Un choix pourrait être offert entre appel en fin de cycle scolaire obligatoire ou après apprentissage, avant études supérieures ou après obtention du premier diplôme complet d’enseignement supérieur ou de spécialisation (maîtrise, école d’ingénieurs…).
La large ouverture des possibilités d’affectation aurait pour contrepartie la suppression de toute forme de dispense (à l’exception de la phase militaire pour les objecteurs de conscience).
Une rémunération correspondant à un pourcentage déterminé du SMIC serait payée, éventuellement augmentée d’une prime de qualification pour les compétences apportées (ingénieurs, techniciens, informaticiens, personnels de santé…). La durée du service serait prise en compte pour le calcul de la retraite au régime général. La protection sociale serait assurée aux personnes à charge.
Sur le plan budgétaire, la dépense pourrait être gagée, au moins en partie, par une réduction des effectifs professionnels de l’armée de Terre, et par un transfert au service national du financement des "emplois jeunes" repris en charge par lui.
Communiqué du COMITÉ VALMY. ( décembre 2001 )
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article31