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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 22:48

 

 

 

http://www.mecanopolis.org/?p=21563

Syrie : La véritable feuille de route en 13 points
des traîtres syriens à la solde
de l’impérialisme et des monarchies du Golfe.
Par Comité Valmy
Précédée de :

La Syrie bentôt détruite et dépecée ?

Par eva R-sistons

 

Suivie de l'Iran, prochaine cible :
"Ne dites pas à BHL que j'aime l'Iran" (vidéo)

 

 

  image 

 

 

La Syrie bientôt détruite et dépecée ?

Par eva R-sistons

 

 

L'Occident et ses alliés obscurantistes (en particulier du Qatar et d'Arabie saoudite), fanatiques, extrémistes, égorgeurs d'Alaouites, de Chrétiens, de civils, ont uni leurs efforts pour détruire un pays souverain, laïc, tolérant, courageux. Le crime de la Syrie ? Son non-alignement sur l'Occident néo-colonial, prédateur, impérialiste, totalitaire et aux ordres du sionisme financier et militaire international imposant partout son ultra-libéralisme, ses guerres impérialistes, ses lois liberticides, sa chape de plomb tremplin de la dictature du Nouvel Ordre Mondial. De surcroît, le patriote Bachar-el-Assad a osé soutenir les mouvements résistants de la région, de Gaza au Liban en passant par l'Iran - au lieu de s'agenouiller, comme tant de dirigeants par opportunisme ou surtout par ambition, devant les maîtres du monde adorateurs du Veau d'Or. Mourra-t-il, comme avant lui Kadhafi, les armes à la main pour défendre son pays, son peuple, le préserver des divisions, du génocide, du fanatisme intolérant ? Puisque l'Occident et ses alliés caricaturalement islamistes du Qatar ou d'Arabie Saoudite ont juré de détruire la Syrie et de la soumettre complètement - notamment en vue de l'élimination, ensuite, de l'Iran -, pourquoi ne pas espérer que Bachar-el-Assad prendra la sage décision de sauver sa vie (et celle de sa délicieuse épouse et de leurs enfants) et de mener, de l'étranger, la lutte pour redonner à son peuple la dignité et la liberté ? En Amérique Latine, des dirigeants non-alignés sont prêts à l'accueillir...

 

S'il m'était donné d'intervenir, j'aurais suggéré aux Russes et aux Chinois (opposés au monde unipolaire dirigé par les Usraéliens -Anglo-Saxons et Israéliens - pour contrôler partout ressources et populations), d'envoyer leurs "casques bleus" afin de protéger la population, afin, aussi, d'observer, de consigner, de dénoncer... L'Occident et ses alliés terroristes perpétueraient-ils les mêmes crimes devant témoins - avec ensuite à la clef, éventuellement, le risque d'une confrontation directe ?

 

Le compte à rebours a commencé pour le grand Etat syrien. 60 % de l'infrastructure de la Syrie serait détruite, le commerce et la production industrielles sont paralysés, le pays est attaqué partout,  des dizaines de milliers de fanatiques s'infiltrent, lourdement armés par l'Occident "humanitaire". Le temps de la souveraineté française, le temps des Jacques Chirac-Dominique de Villepin est révolu : Au lieu de s'opposer à l'impérialisme usraélien, le sayanim Hollande (qui avait promis le changement) poursuit la politique extérieure de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, choisi comme lui par les Maîtres du Monde pour exécuter bassement les ordres. Et la France est entraînée (via ses dirigeants pions de l'Etranger), contre son gré et contre sa tradition d'indépendance nationale, à armer des fanatiques, des égorgeurs, des auteurs d'attentats - des terroristes ! -  pour satisfaire la soif de domination de Washington et de Tel-Aviv.  Car la guerre contre la Syrie n'est ni humanitaire (elle va se solder par un génocide effrayant, comme en Libye), ni démocratique (car elle va installer au pouvoir des marionnettes fondamentalistes, intolérantes, racistes, fanatiques, vomissant la démocratie).

 

C'est une abominable page d'histoire voyou, illégale, meurtrière, criminelle, que les dirigeants français à la botte de la City, de Wall-Street et du grand Israël, sont en train d'imposer à notre pays. L'Histoire jugera-t-elle ? Pas sûr !  Car elle est écrite par ceux qui torturent les peuples par leurs décisions politiques et militaires iniques....

 

En l'absence de médias dignes de ce nom, nous ne pouvons compter que sur notre détermination à faire prévaloir la vérité, et sur Internet, pour tenter d'inverser la vapeur, s'il en est encore temps.

 

Oui, nous sommes tous Syriens, aujourd'hui, comme nous aurions dû être, hier, tous Libyens, et comme nous devrons être, demain, tous Iraniens. Au nom, déjà, du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes....

 

Eva R-sistons

 

TAGS : Syrie, Iran, Libye, Bachar-el-Assad, la City, Wall-Street, Grand Israël, démocratie, fanatisme, Sarkozy, Chirac, de Villepin, Hollande, Russie, Chine, Qatar, Arabie saoudite, chrétiens, Alaouites, Nouvel Ordre Mondial, Liban, Occident

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Voir aussi :


Pourquoi l'intervention militaire en Syrie ? (+ vidéo). Et témoignage

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Aujourd'hui, la Syrie :

 

 

Syrie : la véritable feuille de route en 13 points des traîtres syriens à la solde de l’impérialisme et des monarchies du Golfe*

vendredi 7 décembre 2012, par Comité Valmy


Les nouveaux fantoches : La bourgeoise, l’islamiste radical et le Doriot syrien

Editorial de Noureddine Merdaci


"« Protocole » de Doha"
paru le jeudi 6 décembre dans le quotidien national algérien L’Expression"

Il faudra sans doute attendre encore des mois, certainement des années, avant que ne soit reconstitué le processus par lequel la Syrie s’est retrouvée piégée dans cette guerre civile. A l’évidence, Damas n’en a pas mesuré la dangerosité, non seulement pour le régime en place mais, singulièrement, pour la Syrie qui risque de disparaître en tant qu’Etat national. Or, le voile commence à se lever sur les circonstances du « conclave » qui s’est tenu à Doha au début du mois de novembre dernier, qui a vu une « opposition » hétéroclite, divisée, sans programme et sans perspective, se donner un chef, Ahmed Moez Al-Khatib et se former en « coalition ».

Mais pour arriver à ce résultat, les « opposants » syriens ont été sommés par le Qatar de « trouver » un accord, sine qua non, avant de sortir de la salle mise à leur disposition, affirment des sources proches du dossier. Autant dire que les « opposants syriens » avaient le « revolver » sur la tempe pour arriver à cet accord minimum. Le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani, y veillait personnellement. En réalité, la « révolte » en Syrie, totalement prise en charge par des pays étrangers et leurs services de renseignements, a été une guerre par procuration contre l’Etat national syrien, laquelle guerre n’avait besoin de « Syriens de service » que pour servir de « couleur locale ».

En Syrie ce sont des combattants venus de nombreux pays arabes, des éléments d’Al Qaîda, des djihadistes d’Afghanistan, de la Somalie et autre Pakistan, bien armés, qui tuent la population civile syrienne et se battent contre l’armée syrienne aux côtés d’une poignée de déserteurs. Donc, à Doha, il fallait « unifier » l’opposition dont la crédibilité était mise en doute y compris par l’un de ses principaux bailleurs de fonds, les Etats-Unis qui ont pesé de tout leur poids pour redonner un semblant de cohérence et de visibilité à une opposition créée de toutes pièces par la France, le Qatar et les Etats-Unis, notamment, appuyée par la Turquie laquelle a obtenu de l’Otan l’installation sur son territoire de missiles « Patriot » aux frontières avec la Syrie. Doha aura donc été un recentrage de la rébellion qui n’arrivait pas à concrétiser les objectifs que lui ont tracés ses commanditaires.

On comprend en fait, le pourquoi de la chose lorsque l’on connaît les clauses du « Protocole » de Doha, dont nous avons pu consulter le document, formulé en treize points qui se détermine comme suit :

« 1- réduction du nombre des soldats de l’armée syrienne à 50 000 ;

2- la Syrie ne pourra faire valoir son droit à sa souveraineté sur le Golan que par les moyens politiques. Les deux parties signeront des accords de paix sous l’égide des Etats-Unis et du Qatar ;

3- la Syrie doit se débarrasser, sous la supervision des Etats-Unis, de toutes ses armes chimiques et bactériologiques et de la totalité de ses missiles. Cette opération doit se dérouler sur les terres de Jordanie ;

4- annulation de toute revendication de souveraineté sur Liwa Iskandaroun et désistement au profit de la Turquie de certains villages frontaliers habités par les Turkmènes dans les « mouhafadhas » d’Alep et d’Idlib ;

5- renvoi de tous les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan, ceux recherchés par la Turquie lui seront livrés. Inscription de ce parti sur la liste des organisations terroristes ;

6- annulation de tous les accords et conventions signés avec la Russie et la Chine dans les domaines des forages du sous-sol et de l’armement ;

7- permettre le passage à travers le territoire syrien d’un gazoduc qatari à destination de la Turquie puis de l’Europe ;

8- permettre le passage à travers le territoire syrien des conduites d’eau en provenance du barrage Atatürk et à destination d’Israël ;

9- le Qatar et les Emirats arabes unis s’engagent à reconstruire ce qui a été détruit par la guerre en Syrie à la condition que leurs sociétés aient l’exclusivité de la reconstruction et de l’exploitation du pétrole et gaz syrien ;

10- gel des relations avec l’Iran, la Russie et la Chine ;

11- rompre les relations avec Hezbollah et les mouvements de résistance palestinienne ;

12- le régime syrien sera islamique et non salafiste ;

13- le présent accord entrera en application dès la prise du pouvoir » (par l’opposition, Ndlr). Fin de citation.

C’est là le prix des pressions étrangères et de la démission et de la traîtrise arabes. Un prix fort, exorbitant pour la Syrie, que des personnes se disant « Syriennes » ont avalisé. En fait, cet accord, ou plutôt ce « Protocole » constitue donc le prix que l’opposition syrienne aura à payer une fois installée au pouvoir à Damas, comme le précise l’article 13 dudit « accord de Doha ». Ainsi, chacun des parrains de la « révolte du peuple syrien » s’est servi selon ses voeux et demandes.

Les Etats-Unis en désarmant la Syrie et en l’éloignant de ses amis, la Turquie en récupérant des villages syriens et en rectifiant à son profit la frontière, le Qatar en s’octroyant la « reconstruction » du pays et l’Arabie Saoudite par la mise en place d’un régime islamiste à sa dévotion. C’est là en réalité une castration en règle de la Syrie, dépouillée de sa souveraineté dans le même canevas qu’ont été pour l’Egypte les accords de Camp David en 1979.

De fait, c’est à peine si on n’exige pas de « l’opposition » – portée à bout de bras par le Qatar – la reconnaissance immédiate d’Israël, dont on prévoit cependant (article 2 de l’accord de Doha), un règlement négocié. Un partage du magot syrien. Nulle part il n’est question de démocratie, de liberté, de droits de l’homme, de construction d’une nouvelle Syrie où les Syriens, quelles que soient leur ethnie, religion et croyance, jouiraient des mêmes droits. Or, chacun des « parrains » s’est d’abord servi et a pris ce qu’il voulait. Pour ceux qui connaissent l’histoire mouvementée du Proche-Orient ottoman, tout s’explique et Doha n’a été que le point de non-retour d’une opposition syrienne qui n’avait pas voix au chapitre. Elle n’était là que pour justifier la « syrianité » des événements.

On l’a bien vu au Caire avec le nouveau « patron » de la « coalition » Ahmed Moez al-Khatib venu dans les bagages de Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani à la réunion de la Ligue arabe qui eut lieu à la mi-novembre. En Syrie, le processus activé pour la Libye est dépassé et fait désormais craindre une déstabilisation générale du monde, voire sa fragmentation comme des « experts » civils et militaires américains y travaillent sans désemparer. A méditer !

Noureddine Merdaci

* Le titre est de la rédaction d’Alger républicain

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3049

 

 

Sur cet excellent site,

l'un des mes préférés :

 

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Demain, l' Iran ?

 

Ne dites pas à BHL que j’aime l’Iran (JUBIL PROD)

En France, ceux qui n’ont pas visité l’Iran, ont une opinion très négative de ce pays : dictature, pays de terroristes gouverné par des fascistes, danger pour les peuples laïcs d’occident … d’où vient cet imaginaire, cette idée d’une menace perpétuelle qui viendrait d’Iran


Dans les faits, l’Iran n’a jamais proféré aucune menace sur les peuples. Malgré cela, les médias dominants véhiculent une image très négative de ce pays. Les occidentaux qui se croient libre de penser, sont en fait victimes sans le savoir d’une propagande acharnée sur ce pays.


C’est en tous cas ce que tente de démontrer cette vidéo en proposant un parallèle entre différentes interventions propagandistes, et une découverte plus objective de l’Iran.


 

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  • Divorcée, père origine bordelaise, mère russe. Licenciée es-lettres modernes, diplômée Ecole de Journalisme. Journaliste-écrivain. Carrière: Presse écrite, radio, TV, et productrice d'émissions. Auteur de plusieurs ouvrages (Hachette etc)
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